DP2 Etrange Cargo 2010

Transcription

DP2 Etrange Cargo 2010
EtrangeCargo
du mercredi 10 mars au samedi 03 avril 10
à la Ménagerie de Verre 12-14 rue Léchevin 75011 Paris
Yves-Noël GENOD
« Rien n’est beau. Rien n’est gai. Rien
n’est propre. Rien n’est riche. Rien n’est
clair. Rien n’est agréable. Rien ne sent
bon. Rien n’est joli. »
10, 11, 12 et 13 mars à 20h30
DAS PLATEAU
Le Bon Chemin
16 et 17 mars à 20h30
Gaëlle BOURGES
Je baise les yeux
18,19, 20 mars à 20h30
Jean-François AUGUSTE Marc LAINÉ
Norman Bates est-il ?
23, 24 mars à 20h30
© Caroline Ablain – www.carolineablain.com
LES CHIENS DE NAVARRE Jean-Christophe MEURISSE
L’Autruche peut mourir d’une crise
cardiaque en entendant le bruit d’une
tondeuse à gazon qui se met en
marche.
25, 26 et 27 mars à 20h30
Giuseppe CHICO –
Barbara MATIJEVIC
I am 1984
30, 31 mars à 20h30
David BOBEE –
Carte blanche Groupe Rictus
Warm
Dedans dehors David
Performances et groupes invités
1, 2, 3 avril à 20h30
Contacts Presse :
MYRA - Rémi Fort et Yannick Dufour – 01 40 33 79 13 - [email protected]
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SOMMAIRE
Yves-Noel GENOD
« Rien n’est beau. Rien n’est gai. Rien n’est
propre. Rien n’est riche. Rien n’est clair.
Rien n’est agréable. Rien ne sent bon.
Rien n’est joli. »
10 - 13 mars
page 3
DAS PLATEAU
Le Bon Chemin
16 - 17 mars
page 4
Gaelle BOURGES
Je baise les yeux
18 - 20 mars
page 5
Jean-François AUGUSTE - Marc LAINÉ
Norman Bates est-il ?
23 - 24 mars
page 6
LES CHIENS DE NAVARRE – J.Chr. MEURISSE
L’Autruche peut mourir d’une crise cardiaque
en entendant le bruit d’une tondeuse à gazon
qui se met en marche
25 - 27 mars
page 7
Giuseppe CHICO - Barbara MATIJEVIC
I am 1984
30 - 31 mars
page 8
David BOBEE –Carte blanche Groupe Rictus
Warm - Dedans Dehors David
Groupes Princesse rotative et Cocktail
Performance Didon, et invités…
01 - 03 avril
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Informations pratiques
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Mercredi 10, jeudi 11, vendredi 12 et samedi 13 mars à 20h30
Yves-Noël GENOD
« Rien n’est beau. Rien n’est gai.
Rien n’est propre. Rien n’est riche.
Rien n’est clair. Rien n’est agréable.
Rien ne sent bon. Rien n’est joli. »
Mise en scène : Yves- Noël Genod
Distribution : Jeanne Balibar, Kate Moran, Marlène Saldana
Installation lumière : Sylvie Mélis
C’est un spectacle sur le butoh.
A propos du butoh, cette forme de danse japonaise.
Boris Charmatz m’a demandé, pour le Musée de la Danse, à Rennes, de donner mon point de vue
sur la question. J’ignorais en avoir un, mais, en fait, si. Le butoh, c’est passionnant ! J’ai réuni trois
femmes spécialistes de la question du sacrifice : Jeanne Balibar, Kate Moran, Marlène Saldana.
Elles ont fait à peu près tout le boulot. J’ai rajouté (de mon point de vue) quelques dindons – mais
ç’aurait pu être des fleurs – une pincée de « science de l’espace » (ce dont on me gratifie
gentiment) et la nave va ! Marie-Thérèse Allier (qui a l’ouïe fine) en a entendu parler et c’est
comme ça que ce spectacle-phénomène vous parvient. Faites-en bon usage ! Mélangez-le. C’est
pour vous.
L’usage que vous voudrez.
Yves-Noël Genod
Repères biographiques
Sept ans avec Claude Régy, sept ans avec François Tanguy (Théâtre du Radeau) et ç’en est
assez du théâtre. Virement vers la danse, Loïc Touzé, principal employeur. Ah, si ! Important :
Julie Brochen, Tolstoï, Valérie Dréville. Inoubliable. Un grand rôle. Et les grands rôles sont les
plus faciles à jouer. Puis voilà, depuis juin 2003, trente-deux spectacles que je signe (plus
quelques performances). Ca aussi, c’est très facile. Parce que j’ai le grand rôle. Tous sont
référencés sur le blog : http://ledispariteur.blogspot.com.
A la Ménagerie de Verre : Le Dispariteur (2005) ; Elle court dans la poussière, la rose de Balzac
(2006) ; Hamlet (2008); Mamzelle Poésie (en collaboration avec Yves Godin, 2008).
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Mardi 16 et mercredi 17 mars à 20h30
DAS PLATEAU
Le Bon Chemin
Conception et réalisation : DAS Plateau
Jacques Albert, Céleste Germe, Maëlys Ricordau, Jacob Stambach
Texte : Jacques Albert
Avec : Hadrien Bouvier, Maëlys Ricordau
Et les voix de : Cécile Fi!era, Cyril Passadori, Ludovic Pouzerate, Jacob Stambach
Mise en jeu : Céleste Germe
Création sonore : Jacob (Jaike) Stambach
Le Théâtre, ce n’est pas la réalité, c’est du réel contre la réalité.
Romeo Castellucci.
Bordeaux, la Gironde et Damien. Il a 21 ans. Il fait des blagues. Il est à l'âge où l'on a le droit de ne
rien être encore mais où il faut construire. Construire l'avenir. Se forger des convictions. Apprendre
un métier. Avancer. Damien n'avance pas. Damien fait des blagues. Damien pleure parfois, mais
c’est pas grave. Alors il attend. Il attend la suite.
Un travail radical où la fiction se distend jusqu'à l'abstraction, où vidéo et lumières se confondant,
créent un univers instable et mouvant, cinématographique. Où la matière sonore, toujours plus
prégnante, invasive, prend corps et convoque le monde. Une écriture du silence, qui interroge une
société où la morale judéo-chrétienne cède le pas à l’idéologie de la toute puissance et du
‘toujours plus’, par delà le bien et le mal.
Avec Le Bon Chemin, les artistes du Collectif Das Plateau continuent leur exploration autour de
l'écriture de Jacques Albert, engagée lors du festival ActOral en 2008, avec Sig Sauer Pro.
Repères biographiques
Le Collectif Das Plateau réunit quatre artistes : Jacques Albert (auteur/danseur), Céleste Germe
(architecte), Maëlys Ricordeau (comédienne), et Jacob Stambach (musicien). Ensemble, ils
développent un travail de recherche à la fois scénique et théorique, et proposent des formes
hybrides qui confrontent théâtre, performance, musique live et danse contemporaine.
Au cours de la saison 2007-2008, le collectif engage un travail de laboratoire expérimental à
travers la création de plusieurs formes scéniques. S.H.O.N., Grand Débutant, Le cri de Jean et
Umi no Yeah!! Paris, sont les quatre premières de ces propositions, conçues comme les parties
autonomes d’un système cumulatif.
En octobre 2008, Das Plateau présente à Mains d’Œuvres Martine, et dans le cadre du festival
ActOral.7, la mise en voix de Sig Sauer Pro, le deuxième texte de Jacques Albert, puis à
Montévidéo (Marseille) et au Théâtre National de la Colline (reprises à Mains d'Œuvres et Lieu
Unique en 2009).
En janvier 2009, Jacques Albert est accueilli en résidence d’écriture à La Chartreuse de
Villeneuve-Lès-Avignon. Il est également l’un des invités des Sonde 01#09 « De l’encre au pixel :
les nouvelles matérialités de l’écrit », et 03#09 « Chartreuse News Network », organisées par
Franck Bauchard en partenariat avec le Festival Hybrides à Montpellier.
En octobre 2009, le collectif présente à Montévidéo pour le festival ActOral, la mise en scène de la
dernière pièce de Jacques Albert, Le Bon Chemin.
Sig Sauer Pro sera créé en avril 2010 en partenariat avec Mains d'Œuvres, Montévidéo et l’aide à
la production d’Arcadi.
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Jeudi 18, vendredi 19 et samedi 20 mars à 20h30
Gaëlle BOURGES
Je baise les yeux
Avec : Alice Roland, Gaspard Delanoë, Marianne Chargois, Gaëlle Bourges
Musiques : Arditi, Chicane, Koko Taylor et Willie Dixon
Lumières : Béatrice le Sire
Je baise les yeux est né suite à la performance STRIP de la Chorégraphe Gaëlle Bourges,
présentée lors de “Nuit Blanche” en octobre 2007, et qui mettait déjà en jeu trois des quatre
personnes engagées sur le nouveau travail.
Les artistes proposent de donner à entendre et à voir une expérience du strip-tease pratiqué par
trois des interprètes dans le même théâtre érotique parisien, et de lui donner forme, au gré des
questions et observations surgies de la pratique même.
Il ne s’agira pas de reproduire à l’identique ce qui est fait au sein de ce théâtre, mais plutôt
d’élaborer par la parole et les gestes la possibilité d’une pensée réflexive, de faire la genèse de ce
qui crée la fiction sur une scène de strip-tease, du point de vue de celui qui est regardé.
Les qualités de “performeur” que le strip-tease requiert sont spécifiques, et construisent au fil de
l’expérience un savoir-faire qui est autre que celui du danseur contemporain, ou de l’acteur. C’est
ce savoir-faire que nous essayons de mettre en évidence, en laissant à chaque performeur la
singularité de son expérience propre par le récit et la démonstration qu’il souhaite en faire sur le
plateau.
Repères biographiques :
Gaëlle Bourges : Danseuse et chorégraphe, elle signe et/ou co-signe des pièces assez courtes depuis une
dizaine d’années (Compagnie du K, Groupe Raoul Batz, solo hors structure ou galeries d’art) tout en
travaillant pour d’autres (chorégraphes, plasticiens, musiciens, indéfinis). Elle intervient sur des questions
théoriques en danse, de façon ponctuelle (conférences co-écrites), est diplômée en Art du Spectacle
mention danse, ainsi qu’en « Education somatique par le mouvement » - Ecole de Body-mind Centering.
Parallèlement, elle se transforme en femme blonde à des fins politiques ou autres.
Marianne Chargois : Commence son parcours artistique par une voie théâtrale classique en passant par un
baccalauréat lettres/théâtre, et un conservatoire d’arrondissement à Paris. Rapidement, elle ressent le
besoin de compléter la parole par un travail physique. Elle découvre alors le Mime, ainsi que tous les
possibles du corps et des moyens d’expression. Depuis, elle se passionne à en explorer les diverses
facettes et, après s’être consacrée au mime et au strip-tease pendant plusieurs années, elle se penche
actuellement sur le Cirque et plus particulièrement la contorsion. Par ailleurs, elle se transforme en femme
blonde à des fins politiques.
Alice Roland : A un double parcours en lettres et en danse. Après un apprentissage allant de la danse
classique au Contact Improvisation et aux techniques release, elle prend part à différentes performances
conçues par les chorégraphes Gaëlle Bourges, Agnés Butet, Armelle Devigon. Également strip-teaseuse,
elle participe au spectacle « Cœurs croisés » de Philippe Decouflé. Parallèlement, elle est titulaire d’un
master de Lettres, pour lequel elle a étudié les rapports entre corps et langage chez le poète Bernard Noël.
Elle commence par ailleurs une activité de traductrice littéraire. Etant rousse, elle ne souhaite pas se
transformer en femme blonde à des fins politiques.
Gaspard Delanoë : Est le fondateur de plusieurs collectifs d’artistes (Musée Igor Balut, 1994/ KGB1 1999 /
Chez Robert, électrons libres, 2000). Il est l’auteur de deux publications aux éditions In Libris (Autoportrait
du chaman en érection, 2003 / Précision à propos du concept de pipe-minute, 2005), d’une correspondance
épistolaire non publiée (Looserland, 2008), ainsi que de nombreuses performances et installations dans des
musées (Kunsthalle Baden-Baden), galeries, centres d’Art (En-l’Ile, Genève), rues, squats (59 Rivoli, 111 StHonoré, Hôtel Survolt) et poubelles. Il prépare à l’heure actuelle une troisième publication avec l’atelier
Julien Martial, intitulée Road Repair.
Né à Paris le 28 mai 1968, il a prévu de mourir à Dharamsala (Inde), le 25 janvier 2052
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Mardi 23 et mercredi 24 mars à 20h30
Jean-François AUGUSTE et Marc LAINE
Norman Bates est-il ?
proposition, conception et dramaturgie : Jean-François Auguste et Marc Lainé
texte : Marc Lainé en collaboration avec Jean-François Auguste
interprétation : Jean-François Auguste
dispositif scénique : Marc Lainé
lumière et vidéo : Jean-François Breut
son : Teddy Degouys
costumes : Claire Raison
maquillage : Marina Lesage
Production : For Happy People & Co, La Boutique Obscure
Production déléguée : Made In Productions
co-production : Temps d’Images 2009 : Arte/La Ferme du Buisson, Scène nationale de Marne-La-Vallée
avec l’aide à la production du Dicréam (CNC)
Norman Bates est-il ? se présente, pour rire, comme un supplément théâtral au film Psychose
d’Alfred Hitchcock, avec comme bonus des scènes coupées au montage et un entretien exclusif
avec le personnage principal.
Plus sérieusement, c’est une variation pirandellienne sur le personnage culte interprété à l’origine
par Anthony Perkins.
Le légendaire schizophrène livre ses réflexions déjantées sur le cinéma, la peur et l’Amérique
contemporaine, et tente de couper le lien tragique qui l’unit à sa mère.
Norman Bates est-il ? est aussi le premier volet d’un triptyque consacré aux héros de la culture
populaire américaine qui sera suivi de Break your leg (texte et m.e.s. de Marc Lainé avec, entre
autres, Jean-François Auguste), l'histoire vraie de Tonya Harding et Nancy Kerrigan, deux
patineuses artistiques américaines qui ont défrayé la chronique dans les années 90, et d’un
troisième volet surprise.
Repères biographiques
Jean-François Auguste
Promotion 2000 du Conservatoire Supérieur d’Art Dramatique (Paris).
A mis en scène de nombreuses pièces telles que « Alice ou le monde des merveilles », d’après
Lewis Caroll (co-mise en scène de M. Louarn ; « Happy people » ; « Funny Brain », d’après les
nouvelles de V. Marchand ; « Les Bonnes de J. Genet (co-mise en cène avec P. Maillet).
En tant qu’acteur, il a joué dans « La chevauchée sur le lac de constance » de Peter Handke, mise
de scène de P. Maillet ; « Je porte malheur aux femmes mais je ne porte pas bonheur aux
chiens » d’après les écrits de Joë Bouquet, mise en scène Bruno Geslin ; « Les poulets n’ont pas
de chaise » d’après les BD de Copi, mise en scène de Marcial Di Fonzo Bo…
Marc Lainé
Diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts décoratifs en 2000.
Il a été assistant à la mise en scène de Thierry Bédart et Jacques Lassalle.
Il a mis en scène « La Nuit Electrique » de M. Kenny à la Comédie de Valence, en coproduction
avec le Théâtre de l’Est parisien. Spectacle nommé au Molière 2009 du spectacle jeune public.
Il travaille régulièrement comme scénographe et costumier pour le théâtre et l’opéra, notamment
avec : Jacques Lassalle, Christophe Perton, Philippe Delaigue, Richard Brunel, Olivier
Werner, Frédéric Sonntag, Delphine Lamand, Bruno Geslin, Pierre Maillet ou Madeleine
Louarn.
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Jeudi 25, vendredi 26, samedi 27 mars à 20h30
Les Chiens de Navarre / Jean-Christophe MEURISSE
L’Autruche peut mourir d’une crise cardiaque en entendant le bruit d’une tondeuse à
gazon qui se met en marche
Avec : Caroline Binder, Antoine Blesson, Robert Hatisi, Manu Laskar, Anne-Elodie Sorlin,
Maxence Tual, Jean-Luc Vincent.
Lumières : Mikael Oliviero
Durée envisagée : 1 heure.
Le Collectif des Chiens de Navarre - dirigé par Jean-Christophe Meurisse - proposera
un travail inédit axé sur “les joies du fitness en salle, des rencontres oenologiques et de la
philosophie présocratique”.
Oeuvre en cours de création.
Repères biographiques
Jean-Christophe Meurisse est né en 1975. Après sa formation d'acteur à l’ERAC en 2000, il est
dirigé notamment par A. Milianti (Sainte- Jeanne des Abattoirs de B. Brecht – Théâtre de
l’Odéon), S. Amouyal (Marat- Sade de P. Weiss – Théâtre de la Criée), C. Marnas (L’Ile de Dieu
de G. Motton - Théâtre de l’Aquarium), A. Neddam (Le journal de Tarkovski - Théâtre de la
Bastille), J. De Meaux (L'Echange de P.Claudel - Le Théâtre – Scène conventionnée d’Auxerre,
l’Arc-en-Ciel – Théâtre de Rungis), V. Macaigne (Friche 22.66 de V. Macaigne - Ateliers Berthiers
Odéon), Ronan Beauperin (Bagués de R. Beauperin - Théâtre des Halles). Il dirige les créations
collectives des Chiens de Navarre depuis sa création en 2005.
En juin 2009, le groupe des Chiens de Navarre participe au festival des TJCC organisé par
Laurent Goumarre et Pascal Rambert au Centre Dramatique National de Gennevilliers, avec la
création "Chiens de Navarre" (tout simplement), spectacle qui sera repris à l’automne 2010.
Tout récemment le groupe a présenté une performance "11 novembre etcetera" au Centre
Pompidou en novembre 2009 dans le cadre du Nouveau Festival - Installation Beaubourg-LaReine- organisée par Sophie Pérez et Xavier Boussiron. "
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Mardi 30 et mercredi 31 mars à 20h30
Giuseppe CHICO – Barbara MATIJEVIC
I am 1984
Conçu et réalisé par : Giuseppe Chico et Barbara Matijevi"
Interprété par : Barbara Matijevi"
er
Produit par : De Facto et 1 stratagème
Coproduit par : ZeKaeM théâtre, Zagreb
Production déléguée : Grand Ensemble (Dijon) / Marie Roche
« I am 1984 » utilise le dispositif de « représentation » propre à une conférence en vue d’établir
un échange d’informations. Le flux verbal des informations, supporté par des illustrations
dessinées, se déploie ainsi comme un réseaux complexe de signifiants qui activeraient un
processus cognitif différent selon l’esprit de chacun, puisant dans le « savoir-catalogue » de
l’histoire, de la culture populaire, de l’art, des sciences, des jeux vidéo, de films, de musiques et
finalement devenant un exercice dans le traitement d’informations. Le dessein final est une sorte
de carte mentale, « une conspiration du cerveau » établissant des connexions entre un nombre
débordant d’événements et d’effets disparates.
Tournant autour de l’année 1984, la pièce établit des connexions entre les éléments
autobiographiques et certains faits, personnes et événements de l’histoire des Etats-Unis. En ce
sens, la pièce joue de cette angoisse engendrée par la sensation de perte de l’individualité et de
l’autonomie face aux forces anonymes d’une superstructure (au sens économique et linguistique à
la fois) qui semble contrôler nos vies et même nos pensées et désirs les plus intimes.
Repères biographiques
Barbara Matijevi!
Née à Nasice (Croatie) en 1978.
Titulaire d'une maîtrise en Lettre et Philosophie.
S’initie à la danse aux États-Unis chez l’Hypaxis Dance Center, Wilton, (New Hampshire).
Diplômée auprès de l’International Center for Contemporary Dance and Performance Art ATHENA sous la direction artistique de Kilina Cremona à Zagreb.
En 2008 crée avec Sasa Bozic Cie De facto.
En tant qu’interprète, collabore régulièrement au projet Via Negativa dirigé par Bojan
Jablanovec.
Elle a collaboré avec Boris Charmatz, Jan Fabre et Joris Lacoste.
Enseigne la danse au Conservatoire National d’Art Dramatique à Osijek (Croatie).
Giuseppe Chico
Né à Bari (Italie) en 1974.
Titulaire d'une maîtrise en Langues Anciennes. Débute au Théâtre à l’âge de 10 ans, en suivant
les cours de la Cie Abeliano sous la direction de Tina Tempesta. Approfondit cette pratique au
Théâtre Kismet, auprès de Robert McNeer et Teresa Ludovico. Collabore aussi comme
scénographe avec Paolo Baroni.
Étudie le Théâtre à Rome et Milan.
Vit à Paris depuis l’an 2000, période à partir de laquelle il commence une formation en Danse,
avec notamment Joao Fiadeiro, Vera Montero, Julyen Hamilton, Mark Tompkins, Vera Orlock,
Pooh Kaye, K.J. Holmes, ou Olivier Besson.
Interprète durant plusieurs années de la Cie Mille Plateaux Associés, il a aussi collaboré avec
George Appaix.
Au théâtre, il a travaillé comme interprète pour Joris Lacoste.
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Jeudi 1, vendredi 2, samedi 3 avril à 20h30
David BOBEE
Carte blanche Groupe Rictus
Warm – le jeudi 1er avril à 20h30
(Performance Théâtre et Cirque)
Installation et direction : David Bobee
Texte : Ronan Chéneau
Acrobates : Alexandre Fray et Frédéric Arsenault
Jeu : Virginie Vaillant
Création Lumière et installation : Stéphane Babi Aubert.
Création musicale : Frédéric Deslias
Construction : Salem Ben Belkacem
Régie Générale : Thomas Turpin, assistée de Nina Chataigner
Production : Rictus Compagnie, conventionnée par le Ministère de la Culture / Drac de Basse-Normandie.
Coproduction : Les Subsistances / Lyon / France, L’Hippodrome, scène Nationale de Douai.
Deux hommes en équilibre précaire, et l’obsession de la voix d’une femme.
Tenir. Malgré… le trouble, la chaleur, la lumière, la sueur.
Tenir, à deux, jusqu’au bout face au désir… et peut-être au-delà.
Tenir, parce que là est le sens.
Tenir, alors qu’une voix invite ailleurs, à la sensualité, à l’abandon, à l’écroulement.
C’est ce que racontent David Bobée et Ronan Chéneau dans cette performance acrobatique écrite
pour Alexandre Fray, porteur et Frédéric Arsenault, voltigeur. Pris entre deux murs de lumières, les
acrobates développent un duo de portés, main à main, d’équilibres et tentent, de plus en plus
fragiles, de tenir, pris dans les injonctions du désir et l’épreuve de la chaleur.
Dedans Dehors David – les 2 et 3 avril à 20h30
Mise en scène et installation : David Bobee (D’après le chapitre II du Roman Closer de Dennis
Cooper). Traduction de Thierry Fourreau et Jean-Luc Mengus (Éditions P.O.L., 1995)
Avec : Fanny Catel-Chanet
Installation Lumière : Stéphane Babi-Aubert
Installation son : Frédéric Deslias et Yohann Allex
Régie générale : Thomas Turpin.
D’abord, il y a des panneaux lumineux sur lesquels défilent des mots, un mur de phrases rouges
qui s’anime. Apparaît ensuite une très jeune femme. Jeans, tee-shirt et paire de Gola. Micro HF à
la bouche, elle prête son corps frêle et sa voix grave à « l’histoire de David », le chapître II du texte
de Dennis Cooper, Closer.
Ce roman intense, découpé en huit chapitres indépendants, propose une descente hallucinée
dans les obsessions de l’Amérique contemporaine où tout repère semble aboli.
Ici, David est un adolescent perdu entre ses identités publiques, intimes, sociales et sexuelles. Un
jeune chanteur célèbre « Star-Ac’ / Nouvelle Star » aussi violent et tourmenté intérieurement que
son vernis est lisse, propre et souriant.
Avec sa voix amplifiée et diffusée tout autour du public, il-elle semble chuchoter sans pudeur à
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l’oreille du spectateur plongé dans la boîte noire de l’intérieur de son crâne. Le malaise contamine.
Le récit de l’adolescent se déroule, dévoile un univers glaçant et fait vite perdre ses repères au
spectateur. On ne sait plus qui est David, un jeune homme, un garçon joué par une très jeune fille
à demi-nue. L’enfant à la sexualité crue porte un regard extrêmement brutal sur lui-même et ses
contemporains.
Avec ce nouvel opus, David Bobee reste fidèle aux écritures contemporaines et dresse un portrait
à la fois terrifiant et fascinant de l’individu, noyé, perdu dans le vide sociopolitique actuel.
Parmi les invités du Groupe Rictus, les 1er, 2 et 3 avril :
Didon
Performance des italiens Forte et Ricci, jouée dans les douches de la ménagerie de verre
Les groupes Princesse Rotative et Cocktail, et de nombreux autres artistes…
Repères biographiques
David Bobee, metteur en scène et scénographe
Né en 1978, David Bobee étudie le cinéma puis les arts du spectacle à l’Université de Caen. Il y
crée en 1999 sa première mise en scène, Je t’a(b)îme. Il composera par la suite diverses
performances et installations plastiques, notamment dans le cadre de festivals techno et électro,
avant de créer en 2001 Stabat mater et l'installation En tête. David Bobee est engagé depuis 1999
– date de création de sa compagnie Rictus – dans une recherche théâtrale originale. A partir du
dispositif scénique il met en oeuvre conjointement une scénographie, l’écriture dramaturgique, le
travail du son, de l’image et du corps, pour des créations qui mêlent le théâtre, la danse, le cirque,
la vidéo, la lumière…
En 2003 et 2004, David Bobee co-dirige les sessions du Laboratoire d’imaginaire social au CDN
de Normandie pour lesquels il met en place spectacles, installations et concerts.
Il intègre par la suite le Théâtre-école du CDN de Normandie et travaille auprès d’Eric Lacascade
comme assistant metteur en scène puis collaborateur artistique sur sa trilogie Tchekhov (La
mouette, Les trois sœurs et Ivanov), sur Les sonnets, Platonov, Hedda Gabler présenté en 2005 à
l’Odéon, Les Barbares, créé dans la cour d'honneur du Palais des Papes, lors du Festival
d'Avignon.
Il crée en 2003, Res Persona et en 2004 le spectacle Fées, déjà sur deux textes de Ronan
Chéneau.
Il partage en 2005 la mise en scène du projet collectif Pour Penthésilée avec Arnaud Churin, Héla
Fattoumi, Eric Lacascade, Loïc Touzé.
En 2007, le groupe Rictus crée le spectacle Cannibales, à nouveau sur un texte de Ronan
Chéneau, troisième volet d'une trilogie crée à l'Hippodrome, scène nationale de Douai.
En janvier 2009, il présente sa dernière création Nos enfants nous font peur quand on les croise
dans la rue au CDN de Gennevilliers, texte de Ronan Chéneau en collaboration avec le
chorégraphe DeLavallet Bidiefono rencontré à Brazzaville.
En août de la même année, il crée pour Gilles Defacque, le spectacle Gilles au Théâtre du Peuple
de Bussang avec les acteurs et acrobates de Rictus et ceux, en situation de handicap mental, de
la compagnie l'Oiseau-Mouche.
En avril 2010, il commencera la création du prochain spectacle Hamlet de William Shakespeare
avec une nouvelle traduction de Pascal Collin. Il sera créé en septembre 2010 aux Subsistances à
Lyon.
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INFORMATIONS PRATIQUES
Ménagerie de Verre
12-14, rue Léchevin - 75011 Paris
Tél : 01 43 38 33 44
www.menagerie-de-verre.org
Métro : Parmentier / Bus : 96 et 46
Vélib’ : Station angle rue Saint-Ambroise / Avenue Parmentier
Direction : Marie-Thérèse Allier
Tarifs du Festival Étrange Cargo
13 euros / 10 euros
Pass 3 spectacles : 27 euros
Pass 5 spectacles : 45 euros
Règlement : chèque(s) ou espèces.
Cafétéria « Kook To be »
De septembre à juillet, à l’heure du déjeuner et en semaine, la cafétéria de la Ménagerie de
Verre vous accueille dans un décor mobilier conçu par Matali Crasset.
Pendant toute la durée du festival, la cafétéria est ouverte avant et après chaque représentation.
Pour mieux vous retrouver, en famille ou entre amis, le temps d’un verre ou d’un repas.
Partenaires
La Ménagerie de Verre est subventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication /
Drac Île-de-France, la Mairie de Paris et le Conseil Régional Île-de-France.
Avec le soutien de l’Onda.
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