jf 1-07.indb - Komatsu Forest
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INTERNATIONAL MAGAZINE No 1 • 2007 830.3 830 .3 UN NOUVEAU PORTEUR POUR ANNIKA 20 Pilote de ligne Les similitudes entre un chauffeur d’abatteuse et un pilote de ligne sont plus grandes qu’on ne croit. Patrik Gustavsson, pilote et ancien chauffeur d’abatteuse, nous explique pourquoi. ET AUSSI Acheter d’occasion 15 Les pièges à éviter avant d’acheter une machine d’occasion. Quelques conseils pour faciliter votre achat. • Abatteuse-empileuse pour les abattages difficiles 8 • Travail minutieux pour des cabines de toute sécurité 12 • Abattage – mécanisation méthode courte ou longue 16 komatsuforest.com Les produits proposés peuvent varier d’un marché à l’autre Des produits et un savoir-faire pour augmenter votre rentabilité Le savoir-faire, les produits et les prix. Pour les graisses pour moteurs et les huiles hydrauliques. Tel est le concept à la base de notre large gamme de lubrifiants de haute qualité. Notre objectif : vous offrir une fiabilité et une simplicité optimales. Vous savez que tous les produits ont été soigneusement sélectionnés et testés. Vous savez que nos techniciens et nos ateliers de service sont toujours prêts à vous aider. Et que nous prenons soin de votre machine afin de prolonger sa durée de vie et d’optimiser ses performances. Pour augmenter votre rentabilité. En tant que propriétaire d’une machine Valmet, vous êtes entre de bonnes mains. Vous ne possédez pas seulement une des machines le plus sophistiquées et les plus performantes du marché ; vous êtes assuré du support très concret d’un des plus grands groupes de machines forestières du monde. Consultez notre site Internet pour en savoir davantage sur ProSelect. Globalisation et industrie forestière L a globalisation gagne du terrain. A l’avenir les conditions vont changer pour tous les secteurs industriels et l’industrie forestière n’y échappera pas. Actuellement, la demande en machines forestières est stable sur les marchés déjà mécanisés de l’Amérique du Nord et de l’Europe alors qu’une mécanisation intensive est en cours dans les nouveaux pays à fort potentiel forestier. Cette nouvelle situation fait exploser la demande en machines forestières. Les sociétés forestières augmentent en effet leurs volumes d’abattage pour répondre aux demandes des nouvelles usines de pâte à papier. En Amérique du Sud, le Brésil, l’Uruguay, l’Argentine et le Paraguay sont parmi les pays les plus demandeurs en machines forestières. La demande en papier augmente également en Chine et en Inde au fur et à mesure que le niveau de vie s’élève. L’inf luence de la globalisation sur toute l’industrie forestière s’accompagne d’une consolidation des sociétés forestières en des unités toujours plus grandes, particulièrement aux États-Unis et au Canada. L’objectif est de rentabiliser les entreprises et de réduire les coûts d’exploitation. Si la phase même de consolidation signifie une baisse de la demande, une fois les fusions réalisées, la demande en machines forestières augmente généralement considérablement. La recherche de l’efficacité amène souvent les grandes sociétés à développer et exporter leurs activités dans d’autres régions du monde. Une chaîne de production mécanisée et performante est essentielle pour gérer des abattages de plus en plus volumineux. Logiquement, des contrats de service complets et une collaboration étroite avec les fournisseurs de machines sont de plus en plus importants. Dans ces conditions, notre expérience de l’exploitation forestière au Brésil est très appréciable. Autre résultat de la globalisation : une volonté affirmée des clients de ne collaborer qu’avec un seul fournisseur. Komatsu Forest dispose d’un avantage considérable puisque nous pouvons, avec Komatsu, livrer tous les équipements demandés par l’industrie qu’il s’agisse d’abattages, de la gestion du bois ou des terminaux. En tant que groupe, notre intégrité, notre engagement et notre respect des règles internationales en matière de protection de l’environnement, de sécurité et de solidité économique renforcent notre position quand la globalisation gagne du terrain. r SOMMAIRE Le débardage en courte longueur à l’honneur 4 Shawano se développe 6 Support pour les revendeurs 7 Abatteuse-empileuse pour les abattages difficiles 8 Nouveautés du marché 10 Travail minutieux pour des cabines de toute sécurité 12 À savoir avant l’achat d’une abatteuse d’occasion 15 Abattage – mécanisation méthode courte ou longue 16 Dan est le premier acheteur du nouveau porteur Valmet 830.3 18 Un porteur productif avec pince portante 22 Nettoyage efficace de l’huile 26 Meilleure protection de la nuque et du dos grâce à la cabine pivotante 28 Hideki Yamada Président directeur général, Komatsu Forest AB Le carburant biologique sans impact sur le cycle naturel 30 Le dendroctone attaque le Canada 32 INTERNATIONAL MAGAZINE Éditeur : Roland Lundqvist roland. [email protected] Rédacteur : Anders Pauser [email protected] Adresse : Just Forest, Komatsu Forest AB, Box 7124, 907 04 Umeå Contact : Téléphone +46 (0)90-70 93 00, fax +46 (0)90-12 60 52 Internet : www.komatsuforest.com Production : AB Nordreportern Ont collaboré à ce numéro : Gunnar Andersson, Anders Pauser, Erik Säfvenberg, Alexandra Sievers Photographes : Anders Pauser, Erik Säfvenberg, Jostein Skeidsvoll Layout et conception : Fredrik Lundell Imprimerie : Ågrens Tryckeri, Örnsköldsvik Papier : Gotic Silk 130 grammes Édition : 34 000 Langues : suédois, finnois, anglais, allemand, français, portugais espagnol et russe Le contenu peut être cité si la source est mentionnée. komatsuforest.com JUST FOREST NO 4 • 2006 3 Le débardage en courte longueur à l’honneur Des investissements dans la méthode dite de débardage en courte longueur se sont révélés très rentables pour l’entrepreneur Mike Reynolds en Idaho, aux État-unis. Il attribue une grande partie de son succès à son choix de n’utiliser que des machines forestières de la marque Valmet. M ike Reynolds Logging, à Priest River au nord de l’Idaho peut s’enorgueillir de posséder le plus grand parc de machines Valmet de tout le continent nord-américain. Mike Reynolds aime Valmet. Ses excellentes relations avec le vendeur René van der Merwe et le service après-vente offert par le revendeur, Modern Machinery, y sont pour beaucoup. Mike Reynolds a acheté sa première machine Valmet il y a 14 ans. Les résultats positifs de la méthode de débardage en courte longueur l’ont incité à augmenter son parc de machines. Aujourd’hui, l’entreprise possède trois abatteuses Valmet EX10 et attend la livraison de sa première machine Valmet 941. Ces quatre abatteuses remplaceront six machines de moindre taille. Le parc de machines de l’entreprise comprend également trois porteurs dont deux Valmet 860. La dernière addition est un Valmet 890.3 que Mike Reynolds vient juste d’étrenner. Mike Reynolds Logging emploie 13 personnes et le volume d’abattage est de 85 000 –90 000 mètres cubes par an. CE N’EST PAS par hasard si Mike Reynolds a décidé très tôt d’investir dans la méthode de débardage en courte longueur. Les exigences en matière de protection de la nature, le nombre croissant d’éclaircissements et le fait que la forêt abattue soit constituée de 13 différentes essences sont quelques-unes des raisons à l’origine de sa décision. Dans les forêts naturelles, l’épaisseur des arbres peut varier considérablement. – J’ai commencé à investir dans la méthode de débardage en courte longueur lorsque les exigences en matière de protection de la nature sont arrivées, raconte Mike Reynolds. Mon but était d’apprendre à utiliser cette Pour Mike Reynolds, la EX10 avec une tête d’abattage 370.2 est une combinaison très productive. 4 JUST FOREST NO 1 • 2007 Les paysages de l’Idaho sont à couper le souffle. méthode avant mes concurrents. J’ai ainsi eu accès à des possibilités que je n’aurais jamais eues. J’ai été notamment contacté par des propriétaires de petites exploitations forestières très soucieux de protéger leurs forêts. IL A AUSSI observé que l’intérêt des scieries pour cette méthode s’est développé suite à des exigences toujours plus élevées en matière de rendement. Son investissement dans la méthode de débardage en courte longueur a permis à Mike Reynolds Logging d’augmenter sa rentabilité de 10 à 15 pour-cent. – J’emploie des chauffeurs très compétents ; les machines ont un rendement élevé et les arrêts sont rares, constate Mike Reynolds. Nous le rencontrons sur une zone d’abattage avec une des machines Valmet EX10 de l’entreprise. La machine (arrivée quatre mois avant notre visite) est équipée d’une tête d’abattage Valmet 370.2. – Je suis impressionné par la productivité atteinte avec la nouvelle tête d’abattage Valmet 370.2, explique Mike Reynolds. Elle est bien supérieure à la tête 965 que nous utilisons sur une de nos Valmet EX10. Gene Westfall, un des chauffeurs de l’entreprise, est très satisfait de la machine et apprécie tout particulièrement la simplicité d’utilisation du système Maxi. Il souligne aussi le confort et la sécurité de la cabine. – La Valmet EX10 a aussi l’avantage de ne pas avoir de section protubérante à l’arrière ; elle peut ainsi pivoter de 360 degrés, constate Gene Westfall. MIKE REYNOLDS attend main- tenant avec impatience la nouvelle Valmet 941 qui sera aussi équipée d’une tête d’abattage 370.2. Il a choisi ce modèle en tenant compte des problèmes posés par le sol meuble et des exigences toujours plus rigoureuses en matière de protection de l’environnement. Une machine montée sur roues en caoutchouc endommage moins les sols mous. Mike Reynolds n’hésite pas à investir dans un parc de machines modernes. Le nouveau por- Le nouveau porteur Valmet 890.3. teur acheté par l’entreprise, un Valmet 890.3, vient d’être livré sur un site d’abattage à quelques dizaines de kilomètres. Bien qu’il n’ait utilisé la machine que pendant une journée, James Huling, le chauffeur, ne tarit pas d’éloges : cette nouvelle machine est tout simplement le meilleur porteur qu’il ait jamais conduit. – Nous avons acheté un Valmet 890.3 car c’est le porteur le plus gros et le plus productif du marché, explique Mike Reynolds. Cette machine nous aidera à maintenir notre rendement à un niveau élevé ; car la concur- rence se durcit d’année en année. Mike Reynolds a aujourd’hui 55 ans. Il travaille comme entrepreneur et constructeur de routes depuis 1987. Le développement et la gestion de l’entreprise prennent beaucoup de son temps et il conduit de moins en moins ses machines. C’est pourtant le plaisir d’être dans la forêt, de conduire une machine et de rencontrer des clients satisfaits de ses services qui le poussent à continuer. Considérant à quel point Mike Reynolds est satisfait du service-après-vente et des machines, il ne peut que continuer à investir dans le rouge ! r JUST FOREST NO 1 • 2007 5 À l’avenir, les deux lignes de production n’en feront plus qu’une. Des investissements vont donc être effectués au niveau du pré-montage. Expansion à Shawano Komatsu Forest va augmenter la capacité de production de l’usine de Shawano, aux États-Unis, en 2007. L’objectif est de développer la production des machines forestières, principalement pour le marché américain. L ’année dernière, Komatsu Forest a développé la capacité de production de l’usine d’Umeå en Suède. Cette année, c’est le tour de l’usine américaine de Shawano. L’objectif est de doubler la capacité de production actuelle afin de pouvoir répondre aux demandes de la prochaine haute conjoncture. – Nous avons en fait deux objectifs : augmenter notre capacité de production et lancer de nouveaux produits qui répondent aux besoins du marché, explique Tom Sarin qui vient de prendre la direction de l’usine. 6 JUST FOREST NO 1 • 2007 Un de ces nouveaux produits est une débusqueuse dont le lancement sur le marché est imminent. Le reste de la production concerne principalement les abatteuses-empileuses sur chenilles. L’ANNÉE 2007 verra aussi la modification de la conception des chaînes de production. Deux lignes de production vont ainsi fusionner et des investissements importants vont être effectués sur les lignes de prémontage afin d’accélérer le montage final des machines. – Nous voulons tout simplement réduire les délais entre la commande et le montage, explique Tom Sarin. D’importants investissements visant à améliorer la qualité ont déjà été effectués. Trois ou quatre personnes vont ainsi être recrutées pour renforcer le service de qualité nouvellement instauré. Ce service travaillera aux questions de qualité de toute la chaîne de production, depuis les sous-traitants (qui fournissent certains composants) jusqu’au montage final. Chaque monteur devra également effectuer des contrôles encore plus précis de toutes les étapes de montage. – Nous allons aussi approfondir les contrôles finaux et les tests pour éliminer les problèmes tels que les fuites d’huile. Nous avons tout simplement importé le savoir-faire de Komatsu en matière d’amélioration de la qualité des produits, constate Tom Sarin. Les investissements effectués dans la qualité ont pour objectif de résoudre plus rapidement tout éventuel problème, un avantage indéniable pour le client. avec les autres produits Komatsu tels que les moteurs, les chenilles, etc. Afin d’augmenter la production et de créer de nouveaux produits, le service de la production a aussi été renforcé. – Participer à un investissement de cette envergure n’a que des avantages, conclut Tom Sarin. La production de nouveaux produits est un défi que nous sommes impatients de relever. r À LONG TERME , le dévelop- pement du service des achats devrait aussi contribuer à améliorer la qualité. L’objectif est de trouver des effets de synergie Tom Sarin est responsable du développement à l’usine Komatsu Forest de Shawano aux États-Unis. Support pour les revendeurs C’est à l’automne dernier que Komatsu Forest a ouvert son nouveau centre de distribution pour le marché nord-américain. La fonction du nouveau centre est d’assister les revendeurs dans leur travail. U ne répartition claire des responsabilités et des moyens de contact : tel est le concept qui définit le centre de distribution, Komatsu Forest Products LLC, responsable des ventes, après sa séparation de l’usine américaine de Shawano. Leif Magnusson, précédemment directeur général de Komatsu Forest LLC, est en charge du développement du centre de distribution qui compte 28 employés. Il possède une excellente expérience du marché des machines forestières en Amérique du Nord. – Nous sommes passés d’une organisation traditionnelle avec un chef de vente, un responsable de l’entretien et un responsable pour les pièces de rechange à une division de l’Amérique du Nord en trois régions avec un responsable pour chaque région, explique Leif Magnusson. Il s’agit de pouvoir apporter une assistance commune et optimale aux 19 revendeurs en matière de vente, d’entretien et de pièces de rechange. – Il s’agit d’un modèle unique : une seule personne prend en charge toutes les questions quotidiennes de chaque région, constate Leif Magnusson. DEPUIS SA MISE en place à l’automne, la nouvelle organisation a déjà fait la preuve de ses nombreux avantages. Les revendeurs ont ainsi pu obtenir plus rapidement des réponses à leurs questions. Les responsables régionaux ne travaillent plus qu’avec cinq à huit revendeurs. Par comparaison, signalons que certaines personnes de l’usine étaient précédemment en contact avec les 19 revendeurs. – Les revendeurs ont réagi très positivement à ce nouveau concept : ils apprécient tout particulièrement de disposer de leur propre équipe de travail, souligne Leif Magnusson. Il considère cet investissement comme une véritable offensive de vente. Le centre de distribution travaille également à la mise en place d’un conseil représentatif des revendeurs dont le rôle est de conseiller le centre en matière de développement de produit. Ce sont les 19 revendeurs qui choisissent les représentants membres de ce conseil. LE CENTRE travaille active- ment à une meilleure communication sur le marché. Un service d’information bien organisé assiste le centre régional sous la responsabilité directe de Leif Magnusson. – Je suis persuadé que notre nouvelle organisation va nous permettre de développer les outils nécessaires pour assister nos revendeurs et nous permettre de gagner des parts de marché, constate Leif Magnusson. r Leif Magnusson considère que Komatsu Forest possède tous les atouts pour augmenter ses parts de marché en Amérique du Nord. JUST FOREST NO 1 • 2007 7 Walter Neufeld Contracting utilise un Valmet 475EX. La première version de ce nouveau modèle s’est révélée être une machine au rendement très élevé sur les terrains mouillés et meubles. Abatteuse-empileusepour les abattages difficiles Sur les terrains humides et les pentes abruptes, la combinaison de deux abatteuses-empileuses constitue la solution idéale !C’est ainsi que l’entrepreneur canadien Walter Neufeld décrit son investissement dans une Valmet 445EXL et une Valmet 475EX. L a première neige vient de tomber quand nous rencontrons Walter Neufeld directeur de Neufeld Contracting et découvrons ses deux 8 JUST FOREST NO 1 • 2007 abatteuses-empileuses sur un site d’abattage de 11 000 mètres cubes. Nous sommes en Colombie-Britannique, au Canada, à quelques heures de voiture de Prince George dans une zone boisée constituée en grande partie de pins morts suite à une scolyte de l’écorce. – Un pin absorbe normalement 200 litres d’eau par jour et l’accumulation de bois mort détrempe le sol, explique Walter Neufeld. C’est une des raisons pour lesquelles j’ai choisi d’investir dans une 475EX avec tête d’abattage Quadco de 22 pouces. LA MACHINE , la première version de ce nouveau modèle, a dépassé toutes ses attentes. La grue d’une longueur de dix mètres assure une portée optimale. Les besoins en déplacements sont donc moins nombreux ; moins sollicité, le châssis inférieur a une durée de vie plus longue et la consommation de carburant a été réduite. La faible pression au sol de la machine permet de limiter au minimum les dommages au sol. – Nous n’aurions jamais cru qu’une machine d’une telle taille aurait pu être aussi performante sur ces terrains gorgés d’eau, raconte Walter Neufeld, propriétaire ravi de la nouvelle machine. NOUVEAUTÉS Nouvelle législation au Mozambique Au Mozambique, une nouvelle loi limite l’abattage à certaines essences à certains diamètres. Le premier ministre Luisa Diogo a déclaré à l’agence d’information Agencia de Informacao du Mozambique que l’objectif de la loi est de garantir le repeuplement et la durabilité des exploitations forestières tout en répondant aux besoins de l’industrie. Valmet 445EXL est une machine très productive dans les terrains en pente. Le modèle a depuis été complété par une Valmet 445EXL de moindre taille qui, grâce à son faible poids et son excellente stabilisation, s’accommode parfaitement des pentes abruptes des terrains d’abattage. Limiter au maximum les dommages au sol est primordial dans la mesure où Walter Neufeld Contractor travaille dans des zones à valeur naturelle élevée. L’entreprise est certifiée ISO et FSC. L’ENTREPRISE A actuellement un abattage annuel, pour une seule équipe de douze heures, d’environ 200 000 mètres cubes dont la moitié est à contrat fixe. Walter Neufeld a aujourd’hui 47 ans. Il travaille dans la forêt depuis l’âge de 19 ans. Il a fondé son entreprise en 1995 et emploie actuellement 17 personnes. Une grande partie des activités de l’entreprise repose sur cinq véhicules de transport du bois et la construction de 20 à 50 Walter Neufeld est très satisfait de l’abatteuseempileuse de Komatsu Forest. km de pistes forestières praticables chaque année. Walter Neufeld a depuis ses débuts, fait confiance à Terratech. Ses bonnes relations avec Terratech ont contribué à le persuader de remplacer ses anciennes abatteuses-empileuses sur chenilles par une 475EX et une Valmet 445EXL. Il n’a jamais regretté sa décision. – Les machines Valmet sont d’une productivité élevée et d’une fiabilité totale, constate Valter Neufeld. Elles sont aussi très économes en carburant grâce à un système de commande qui assure un régime constant et une puissance optimale à des régimes bas. Les deux machines ne consomment que 15–20 litres par heure alors que les machines des marques concurrentes ont une consommation de 25– 30 litres par heure. Il est aussi très satisfait de l’équilibre des machines et de leur facilité d’utilisation à l’abattage. Les coûts d’entretien ont pu être maintenus à un niveau bas et les temps d’arrêt réduits au minimum. Le mécanicien de l’entreprise n’a consacré que très peu de temps à l’entretien des machines. Les chauffeurs assurent eux-mêmes le graissage et effectuent tous les contrôles journaliers. LE PLUS ANCIEN chauffeur de l’entreprise, Martin Fehr, 58 ans, n’a que du bien à dire de la cabine de sa 475 et de sa grande sécurité. L’abattage des pins morts et secs qui se brisent facilement exigent une grande prudence de la part du chauffeur. – Valmet 475EX est d’une taille idéale pour être vraiment productive, constate Martin Fehr. J’aime aussi beaucoup le système de commande qui permet de modifier immédiatement la vitesse des chenilles. Le système facile à apprendre permet de travailler plus rapidement. r Protection forestière une nouvelle source de revenus En Finlande, les propriétaires forestiers disposent de nouvelles possibilités pour rentabiliser leurs exploitations forestières. METSO, le programme pour la diversité biologique dans les forêts du sud de la Finlande, a convaincu de nombreux propriétaires forestiers de considérer des solutions autres que la production traditionnelle de bois. La protection volontaire de la forêt assure un rendement économique aussi important que l’entretien forestier et les forêts sont laissées intactes pour les générations futures. Il faut environ 50 ans pour qu’un éclaircissement soit économiquement rentable. Par comparaison, une mise en jachère constitue une possibilité intéressante. Construction d’une grande usine de contre-plaqué en Sibérie La plus grande usine de contre-plaque de Sibérie et d’Extrême-Orient va être construite à Krasnoyarsk durant l’année 2007. L’objectif est de produire 250 000 mètres cubes de contre-plaqué de conifère et 100 000 mètres cubes de contre-plaqué de bouleau. Environ 800 personnes travailleront à la production. Nouveau directeur commercial Toshiya Yasukawa est le nouveau directeur commercial de Komatsu Forest au siège social de la société en Suède. Son prédécesseur, Akira Yamakawa, occupe maintenant le poste de directeur commercial pour le Canada chez Komatsu Construction. T oshiya Yasukawa occupait précédemment le poste de directeur général de Komatsu Trading jusqu’à la fusion avec Komatsu International Division. Il a également occupé des fonctions chez Komatsu Europe International en Belgique et chez Komatsu America à San Fransisco et Atlanta ainsi que chez Komatsu Singapore. r Nouvelles nominations Formation spéciale pour les formateurs En décembre dernier, dix des instructeurs du personnel de maintenance de Komatsu Forest ont retrouvé les bancs d’école chez le fournisseur de moteur SisuDiesel en Finlande. Les participants venus d’Allemagne, de Suède, de Finlande, de Russie et d’Angleterre, ont pendant trois jours suivi une formation théorique et pratique sur les moteurs des machines forestières. Nouvelle pour le marché russe Jari Alahuhtala Le marché russe, précédemment compris dans Komatsu Forest Oy, a maintenant sa propre unité. Jari Alahuhtala quitte ainsi la Finlande pour devenir le directeur général de la nouvelle unité et le responsable 10 JUST FOREST NO 1 • 2007 pour le marché russe. Le 1er octobre 2007 Timo Ylänen prendra ses fonctions de directeur général de Komatsu Forest Oy. Il travaillait précédemment chez John Deere en Finlande. Tore Waara assure l’intérim jusqu’au mois d’octobre. Il était précédemment directeur général de Komatsu Forest AS en Norvège. Il peut maintenant s’enorgueillir d’avoir travaillé dans tous les pays scandinaves. N ommé directeur du nouveau centre de distribution européen, Bernt Rauser abandonne ses fonctions de directeur général de la filiale de vente Komatsu Forest GmbH à Jürgen Münz. Jürgen Münz a travaillé précédemment chez BayWa AG Technik à Niederbayern en Allemagne. En Angleterre, Colin Robertsson devient le nou- veau directeur général de Komatsu Forest Ltd. Il occupait précédemment le poste de directeur exécutif pour Komatsu Forest Ltd. Tore Aaslund, ancien directeur financier de Komatsu Forest AS, a été nommé au poste de directeur général. Erik Øverby est maintenant responsable des ventes des machines neuves et d’occasion. r Importantes livraisons au secteur agricole du Brésil Komatsu Forest renforce sa position sur le marché sudaméricain avec plusieurs livraisons d’excavateurs équipés de têtes d’abattage. Les livraisons sont notamment destinées au producteur de pâte à papier Suzano Pulp and Paper et comprennent un PC 200 avec tête d’abattage 370E et un porteur Valmet 890.3. L’autre livraison porte sur un grand nombre de machines forestières et de têtes d’abattage à Aracruz/Veracel, un des plus grands producteurs de pâte à papier du monde. Cette livraison est la troisième de ces deux dernières années à cette entreprise. Elle permettra de remplacer les anciennes machines Valmet et de développer le parc de machines de l’entreprise. Des livraisons importantes ont aussi été effectuées chez Cenibra. NOUVEAUX PRODUITS DÉRIVÉS ENTENDUDANS LA FORÊT Le chroniqueur est indépendant de Komatsu Forest et assume l’entière responsabilité de ses opinions. Le contenu n’a aucun rapport avec Komatsu Forest. Encore plus d’huiles et de graisses La gamme d’huiles et de graisses proposée par Valmet comprend maintenant des huiles de transmission, des huiles moteur et des huiles pour axes. Les huiles hydrauliques et les graisses sont toujours disponibles. Les nouveaux produits sont disponibles en Scandinavie et en Allemagne. Nouveau kit d’outils Un tout nouveau kit d’outils spécialement conçu pour les machines Valmet est disponible. Il contient la plupart des outils nécessaires à l’entretien et aux réparations simples. Tous les outils sont de la plus haute qualité. Le kit comprend notamment 18 clés spéciales, de nombreuses douilles, des poignées de blocage, des tournevis, des clés Polygrip et un marteau. Tous ces outils sont livrés dans une mallette pratique pouvant également contenir des pièces de rechange de petites dimensions. Rouleaux d’entraînementpour une plus grande fiabilité d’exploitation Les rouleaux d’entraînement Valmet équipent depuis déjà un certain temps toutes les têtes d’abattage Valmet et sont disponibles pour de nombreuses applications spécifiques. Les chaînes complètent le programme Les guides-chaîne font partie de la gamme de produits Valmet depuis longtemps. Voici le tour des chaînes. Des chaînes et des guides-chaînes sont maintenant disponibles aussi bien pour les têtes d’abattage construites par Valmet que pour celles de marques concurrentes. Staffan Lindgren Staffan Lindgren est professeur d’entomologie forestière à l’Université du Nord de la Colombie-Britannique. Il est spécialisé dans la gestion forestière et l’écologie entomologique forestière, particulièrement l’écologie chimique et les interactions insectes-plantes. L’épidémie du dendroctone du pin Lodgepole L aColombie-Britannique au Canada fait actuellement face à l’épidémie du dendroctone du pin Lodgepole la plus pernicieuse jamais enregistrée. En 2005, plus de 8,7 millions d’hectares étaient touchés ; un tiers de cette zone était répertoriée dans des classes d’infestation extrême ou élevée. Le pin Lodgepole, hôte privilégié du dendroctone du pin, est une essence très répandue qui se développe dans les grandes zones de monoculture après un feu de forêt. Suite à la limitation des feux de forêt, le dendroctone du pin se propage détruisant les arbres les plus grands. De nombreuses épidémies ont été relevées ces 100 dernières années et celle de 2005 n’est donc pas unique. Le dendroctone du pin peut s’établir sur différents types de pins, comme par exemple le pin gris de la forêt boréale du Canada. Il se reproduit principalement dans les grands arbres sains. Dans certains cas, la dynamique démographique amène les insectes à détruire les arbres vivants. Ceci prouve que l’insecte a d’une part survécu à la compétition naturelle et d’autre part accédé à une ressource plus ou moins illimitée pour sa survie. Une fois la phase de destruction de l’arbre atteinte, seules des températures hivernales draconiennes ou l’épuisement des ressources peut mettre fin à ces attaques ravageuses. Les populations de dendroctones se développent et se propagent très rapidement dans les peuplements de pins Lodgepole d’un certain âge. Le plateau central de la Colombie-Britannique comporte d’immenses zones peuplées de ce type de pin. Des hivers relativement doux ont accéléré la propagation des populations de dendroctones qui atteint actuellement des niveaux jamais vus. En juillet 2006, les insectes ont atteint la zone hybride de pins gris et de pins Lodgepole dans la région Peace River en Alberta. Si l’insecte atteint les pins gris des forêts boréales, il risque de gagner le continent entier. Ce scénario est-il réaliste ? Hélas, oui. Des climats plus cléments, un accès quasi-illimité à un habitat propice et des vents soufflant dans la direction adéquate favorisent la prolifération des insectes. Seules, des températures très basses dans les forêts boréales semblent pouvoir stopper l’invasion. Actuellement, les insectes semblent s’être définitivement établis à l’Est des montagnes rocheuses du nord. Seul le temps pourra nous dire dans quelle mesure ils continueront leur progression vers l’Est. r JUST FOREST NO 1 • 2007 11 Travail minutieux pour des cabines de toute sécurité La nouvelle usine de cabine s de Kurikka fab riq En ser vic e depuis l’ét é dernier, elle offre une ue 600 0 cabine s par an. de 11 000 mètres car sur fac e de produc tion rés . Les cabines Valmet sont le résultat d’une conception soigneusement étudiée et d’un grand savoir-faire. Dans la nouvelle usine, aux environs de Kurikka, le montage des cabines ressemble à un gigantesque puzzle. L es machines Valmet sont renommées pour leurs cabines confortables et de toute sécurité à la visibilité exceptionnelle. Un souci constant de la qualité, une conception étudiée et une production moderne sont quelques-uns des facteurs qui ont contribué au développement d’une cabine que de nombreux acteurs du marché considèrent comme le meilleur poste de travail des chauffeurs de machines forestières. Tous s’accordent à vanter la visibilité comme un des principaux avantages de la cabine. La stabilisation est aussi un facteur important qui permet 12 JUST FOREST NO 1 • 2007 au chauffeur de travailler plus et mieux. Toujours horizontale, la cabine est plus ergonomique et le chauffeur peut donc se concentrer davantage sur les tâches à accomplir pendant toute la période de travail. De plus, le risque de lésions d’effort est considérablement diminué. Les constructeurs se sont aussi longuement penchés sur l’emplacement des commandes et des boutons regroupés de manière ergonomique. Un verre de sécurité d’une épaisseur de 15 mm protège les chauffeurs contre les ruptures de chaînes de la tête d’abattage. La plupart des autres constructeurs utilisent un ver- Les cabines regorgent d’éléments soigneusement étudiés pour offrir la meilleure visibilité et le plus grand confort possible sans compromettre la notion de sécurité. re de sécurité de seulement 12 mm. Pour le chauffeur, la cabine est la place la plus sûre. Le montage des cabines est effectué en Finlande. Il débute à l’ancienne usine de Valmet au centre de Kurikka où des soudeurs expérimentés construisent le châssis sur lequel le reste de la cabine sera bâti. Le châssis de la cabine est la base même du concept de sécurité sur lequel repo- Un élément intéressant de l’aménagement de la cabine est le compartiment spécial ménagé pour la boîte à tabac. Ce renfoncement peut, bien sûr, être utilisé à d’autres fins. La construction de la cabine est un gigantesque puzzle de 1 500 petits et grands composants. se la conception et la construction des cabines. La construction permet au toit de la cabine de supporter deux fois le poids de la machine. La cabine est aussi construite pour protéger le chauffeur contre les chutes d’objets tels que les troncs d’arbre. Depuis l’été dernier, la construction de la cabine est terminée dans la nouvelle usine à cinq kilomètres de Kurikka. difficile dans la mesure où de nombreux facteurs doivent être considérés ; des compromis doivent être définis sans oublier que la construction même de la machine empêche toute modification des dimensions. L’aspect général des cabines varie peu d’une machine à l’autre et l’accent est donc mis sur les petits détails. – Le chauffeur doit se sentir en sécurité et disposer d’un environnement de travail fonctionnel et confortable, explique van Nunen. r C’EST DANS cette usine que tionnalité et la sécurité, explique Frank van Nunen, de Ruukki Engineering qui construit les cabines pour le compte et sur les instructions de Valmet. Tous les éléments essentiels, depuis les pare-soleil rabattables jusqu’à l’inclinaison de l’aménagement intérieur qui rend la cabine plus spacieuse, a pu être incorporé sans modifier les dimensions extérieures de la cabine. La conception de la cabine est sont assemblés les 1500 composants en 500 unités pour créer un environnement de travail confortable et de toute sécurité pour le chauffeur. Le montage de la cabine s’effectue dans des locaux immenses et clairs et ressemble à un gigantesque puzzle constitué de petits composants placés dans des bacs ou de grandes pièces posées sur des palettes. Il suffit de regarder le montage de plus près pour réaliser que ce sont les détails qui constituent l’ensemble. – Les cabines sont conçues pour offrir une visibilité maximale sans compromettre la fonc- Une fois montées, les cabines sont placées sur des semi-remorques et amenées en Suède. FAITS Usine de Kurikka Emploie 500 personnes Surface de production de 11 000 mètres carrés Fabrique 6000 cabines par an. Produit des cabines pour différentes machines JUST FOREST NO 1 • 2007 13 Diminution de la consommation de carburant En 20 ans, la consommation de carburant de l’industrie forestière a diminué de plus de 30 pour cent. Claes Löfroth, chercheur à l’institut de recherche suédois Skogforsk, mise sur une continuité de cette évolution et estime que la consommation de carburant actuelle pourra être divisée par deux dans les dix années à venir. G râce à des machines plus efficaces, de meilleures techniques, des méthodes de travail et une logistique plus performantes, la consommation de carburant totale pour l’abattage et les transports est passée, en Suède, de 5,4 litres de diesel en 1985 à 3,7 litres aujourd’hui. Selon Claes Löfroth, cette diminution s’explique principalement par la collaboration étroite entre les constructeurs de machines, les utilisateurs et les chercheurs qui a permis d’introduire plus rapidement les nouvelles machines et d’appliquer de nouvelles méthodes de travail. Il cite l’exemple des abatteuses, empileuses et abatteuses à deux prises populaires durant les années soixante-dix et quatre-vingt et remplacées aujourd’hui par des combinés d’exploitation avec une seule pince. Même les porteurs utilisés actuellement pour le transport sont plus grands ; la consommation de carburant par mètre cube abattu est ainsi 14 JUST FOREST NO 1 • 2007 plus faible. Claes Löfroth estime qu’il est difficile de distinguer un facteur déterminant expliquant à lui seul cette diminution de la consommation de carburant. – Les moteurs sont certainement plus efficaces et moins gourmands en carburant ; mais de nombreux facteurs ont contribué à ces bons résultats, explique-t-il. Il souligne l’importance de continuer les efforts déjà fournis pour encore diminuer la consommation de carburant. Parmi les mesures pouvant contribuer à ce développement, citons des moteurs plus efficaces et des systèmes hydrauliques plus performants, l’utilisation de nouveaux carburants tels que le diesel synthétique, une réduction de la friction au sol, des véhicules de transport du bois plus légers, etc. Claes Löfroth est persuadé qu’il est possible de réduire de moitié la consommation de carburant actuelle et de parvenir à une consommation inférieure à 2 litres de diesel par mètre cube durant la prochaine décennie. au développement de machines avec moteur diesel entraînant des moteurs électriques. Même les systèmes hydrauliques peuvent être plus économes en carburant. L’utilisation de batteries pourrait ainsi réduire les pertes énergétiques qui ne seraient plus que de 10 à 5 pour-cent. En ce qui concerne le transport du bois sur les routes, Claes Löfroth conseille une augmentation générale du poids de chargement, peut-être jusqu’à 80 tonnes. Des véhicules de cette taille circulent déjà en Australie, en Nouvelle-Zélande et en France. Leur consommation en carburant et leur impact sur l’environnement sont inférieurs par unité transportée. – Le futur de l’industrie Claes Löfroth est persuadé qu’une diminution draconienne de la consommation en carburant est possible. forestière est directement lié à une réduction de la consommation de carburant et des émissions dans l’atmosphère, constate Claes Löfroth. r Litres/m3 5,4 -30% 3,7 Aujourd’hui, les coûts en diesel pour un véhicule de transport du bois représentent environ 35 pour-cent du budget total, soit autant que les coûts occasionnés par le personnel. Si pour les machines forestières, ce pourcentage est un peu moins élevé (environ 15 pourcent), il convient de continuer à travailler pour réduire les coûts, explique Claes Löfroth. Il croit 2,0 1985 2007 2017 En Suède, la consommation de carburant pour les abattages et les transports est passée de 5,4 litres de diesel en 1985 à 3,7 litres aujourd’hui. Une réduction de moitié est envisageable dans les dix années à venir, estime Claes Löfroth. À savoir avant l’achat d’une abatteuse d’occasion Il est facile de trouver des abatteuses d’occasion sur Internet, aussi bien chez les fournisseurs de marques qu’auprès des personnes privées ou des revendeurs. Par contre, trouver la machine qui convient à ses besoins n’est pas aussi facile. Nous vous proposons ici quelques conseils pour vous aider à trouver VOTRE machine. A cheter d’occasion a beaucoup d’avantages à condition de savoir éviter certains pièges. Voici quelques conseils simples mais importants pour vous guider dans votre choix. Nous avons choisi de traiter le cas d’une abatteuse dans la mesure où cet achat constitue souvent un investissement plus important que celui d’un porteur. Les conseils que nous prodiguons sont aussi valables pour l’achat d’un porteur. Il s’agit en premier lieu d’acheter la machine qui convient au travail à effectuer. Il est donc essentiel de considérer soigneusement à quels types d’abattage la machine est destinée. L’organisation mise en place par Komatsu Forest peut vous apporter une aide précieuse grâce à sa longue expérience de l’exploitation forestière dans le monde entier. LA PREMIÈRE impression est importante. Elle ne doit pas seulement porter sur l’aspect général de la machine mais s’attacher aussi à déterminer les défauts tels que les endommagements de la tôle. La machine ne doit pas sembler plus âgée que le nombre d’heures d’exploitation de son compteur. En ce qui concerne les machines Valmet, vous avez la possibilité de suivre leur parcours grâce aux fiches disponibles. Parmi les points importants, citons aussi la manière dont l’entretien a été effectué. Exemple : la machine a-t-elle été graissée régulièrement ? Une astuce pour vous aider : contrôlez si les graisseurs ou les prises de graissage ont l’air « sec ». Des graisseurs manquants ou l’absence de trace de graisse autour Avant d’investir dans une machine d’occasion, effectuez le test suivant. Si vous cochez trois des cases comme importantes, nous vous conseillons de vous adresser à un revendeur Komatsu plutôt que de chercher vous-même. Consultez notre site de machines d’occasion pour en savoir plus : www.komatsuforest.com/used des graisseurs indique que la maintenance de la machine n’a pas été effectuée correctement. De nombreux propriétaires de machines possèdent leur propre calendrier d’entretien. Si un tel document est disponible, cherchez les pannes récurrentes. Si la machine présente ce type de panne, réf léchissez bien avant de vous décider à l’acheter. Si vous achetez la machine chez un revendeur Valmet, vous pouvez obtenir une garantie spéciale pour la fonction déficiente et la machine dans son entier. Contrôlez également soigneusement la tête d’abattage car c’est elle qui travaille 75 pour-cent du temps total d’exploitation de la machine. En fonction des abattages et du prix de la machine, la tête doit pouvoir travailler environ 2000 à 4000 supplémentaires avant qu’il soit nécessaire de la changer. Si la tête doit être remplacée à l’achat de la machine, l’abatteuse doit pouvoir être utilisée pendant environ 6000 –8000 heures. Les vendeurs Valmet ont une longue expérience des têtes d’abattage et ils sauront vous aider à trouver la tête d’abattage optimale pour le modèle d’abatteuse choisi. Même si vous pensez savoir comment la machine fonctionne, ne négligez pas la formation. Elle peut vous éviter bien des problèmes et, surtout, des arrêts intempestifs et onéreux. Nous vous conseillons de choisir un revendeur dont le personnel a les connaissances nécessaires. La formation peut faire la différence entre le succès et la déception. LES REVENDEURS Komat- su Forest peuvent vous aider sur tous ces points. Toutes les machines en vente ont été soigneusement contrôlées et l’acheteur peut consulter le protocole des inspections et des contrôles effectués. Pour les modèles Valmet de ces six dernières années, vous pouvez consulter les résultats des tests des échantillons d’huiles effectués toutes les 500, 1000, 1500 et 2000 heures. De nombreuses machines sont comprises dans le système de service Pro Act et ces machines ont donc été suivies et documentées depuis leur sortie de l’usine. r Pas Important important État général de la machine État général de la tête d’abattage Mise à jour de l’ordinateur Service/Assistance Formation LISTE DE CONTRÔLE POUR L’ACHAT • Impression générale • Tête d’abattage D’UNE MACHINE D’OCCASION • Graissage • Journal de service • Ordinateur • Formation JUST FOREST NO 1 • 2007 15 1 SYSTÈMES D’ABATTAGE INTERNATIONAUX A BATTAGE – mécanisation méthode courte ou longue Dans la région des forêts de résineux du continent nord-américain, en Europe et en Russie, différents systèmes d’abattage sont utilisés en fonction des conditions sur le terrain. Le terrain même, les essences, les dimensions, les traditions et l’infrastructure disponible sont des facteurs déterminants pour le choix du système mécanisé. Nous avons essayé de répertorier quelques-uns des systèmes les plus courants. Il existe de nombreuses variantes particulièrement en Russie et au sud des continents. Dans les prochains numéros de Just Forest, nous vous présenterons les systèmes les plus utilisés dans les plantations forestières de l’hémisphère sud et quelques systèmes particulièrement originaux et innovateurs. SYSTÈME POUR TRONC ENTIER, FL/FT Méthode de tronc entier LA MÉTHODE DE TRONC entier, aussi appelée FL (Full Length eller Full Tree), est un système d’abattage considérant le tronc comme une unité et utilisant une abatteuse-emplileuse pour abattre et empiler les arbres. La débusqueuse traîne l’arbre sur un site où une machine avec processeur ou une grue d’ébranchage ébranche l’arbre et coupe les cimes. Les troncs sont livrés entiers (chaque pièce mesurant de 10 à 30 mètres) à l’industrie. Ce système a l’avantage d’être d’un rendement élevé. Le tronc entier convient également aux équipements de réception des troncs des scieries. Par contre, ce système a l’inconvénient de demander de vastes sites pour la manipulation du bois. Il exige aussi un grand nombre de machines et un personnel important. Le système est aussi sensible aux intempéries ; quand les abattages sont effectués par mauvais temps, le bois est souvent très sale. Ce système connaît différentes variantes. En Amérique du Nord, un ébrancheur sur grue, une machine à botter et un porteur stationnaire pour le bois à pâte sont utilisés après le débusquage. Une autre solution consiste à utiliser un ébrancheur stationnaire, puis un chargeur. Particulièrement utilisé en Amérique du Nord Méthode du tronc entier avec abattage manuel LES ARBRES SONT ABATTUS manuellement puis amenés sur un site par une débusqueuse simple. Une machine d’ébranchage coupe les arbres aux longueurs appropriés au chargement sur un camion. Particulièrement utilisé en Europe et en Russie Méthode de tronc entier partiellement scié CETTE MÉTHODE est un compromis entre les méthodes de longueur entière et de coupe à la longueur. Comme la méthode d’origine dite de tronc entier, cette solution utilise des abatteuses-empileuses, des débusqueuses et des processeurs. Le bois est ensuite coupé à la longueur souhaitée pour être transporté sur les routes. Au Canada, la longueur maximale des troncs est de 18,5 mètres, aux États-Unis de 12–15 mètres et en Europe de 10 mètres maximum. Cette méthode est aussi utilisée pour les grandes zones d’abattage. Ce système a l’avantage d’offrir une grande productivité et des transports plus flexibles. Particulièrement utilisé en Amérique du Nord et en Russie. 16 JUST FOREST NO 1 • 2007 DÉBARDAGE EN COURTE LONGUEUR, CTL Débardage en courte longueur de modèle scandinave avec coupe à la souche LE SYSTÈME SCANDINAVE nécessite une abatteuse sur roues et un porteur. L’abatteuse abat, ébranche et coupe les troncs à des longueurs de 3 à 6 mètres. Un porteur charge les troncs et les transporte au bord de la route forestière la plus proche. Les troncs sont ensuite chargés sur un semi-remorque. L’utilisation de machines à roues en caoutchouc permet de limiter les dommages au sol. Les coûts en carburant sont plus faibles par mètre cube de bois transporté. Cette méthode est la plus respectueuse de l’environnement. Très flexible ce système permet un rendement élevé dans les petites zones d’abattage et pour la production de bois de longueurs et qualités différentes en fonction des demandes des clients. Le système ne nécessite que peu de machines et de personnel. Particulièrement utilisé en Europe Débardage en courte longueur à l’américaine avec sciage dans la forêt UNE ABATTEUSE-EMPILEUSE abat l’arbre. Deux machines suivent la machine, une avec une tête d’abattage, par exemple un excavateur avec processeur pour ébranchage et sciage de l’arbre et un porteur pour le transport sur route. Les arbres abattus et ébranchés sont coupés dans la forêt et transportés ensuite par route sous forme de billots. Ce système a l’avantage d’être d’une grande efficacité et de permettre d’importants volumes de production et de nombreuses catégories. La concentration de bois est aussi supérieure sur des sites de petites tailles pour bois de même type que pour les troncs entiers. Particulièrement utilisé en Amérique du Nord Débardage en courte longueur à l’américaine avec sciage sur bord de route UNE ABATTEUSE-EMPILEUSE abat l’arbre qui est ensuite amené sur la route. L’arbre est alors coupé aux longueurs souhaitées par un processeur monté sur une excavatrice. Ce système est un compromis entre la méthode du tronc entier et le débardage en courte longueur. L’avantage de cette méthode est sa flexibilité entre deux systèmes. Les coûts de mise en exploitation d’une nouvelle méthode d’abattage avec bois court sont bas dans la mesure où les machines du système sont des machines pour troncs entiers. Ce système peut aussi produire différentes longueurs en fonction des demandes des clients. Le besoin de grands sites de déchargement est un inconvénient. Particulièrement utilisé en Amérique du Nord, Russie Débardage en courte longueur avec abattage manuel et sciage sur bord de route L’ARBRE EST ABATTU manuellement, ébranché et transporté vers un site par un chargeur simple sur roues ou chenilles. Le sciage s’effectue manuellement à des longueurs souvent très courtes pour que le bois puisse être chargé sur des camions. Particulièrement utilisé en Europe et en Russie JUST FOREST NO 1 • 2007 17 Håkansson a immédiatement décidé de remplacer son ancien Valmet 820. DAN A ACHETÉ LE PREMIER Le premier exemplaire du nouveau porteur Valmet 830.3 a été livré à Dan Håkansson à Ullared au sud de la Suède. L e premier nouveau porteur Valmet 830.3 a quitté l’usine pour la forêt à la fin du mois de janvier. Dan Håkansson dirige depuis 30 ans l’entreprise Dan Håkansson Skogsentreprenad AB. Dès que 18 JUST FOREST NO 1 • 2007 le nouveau Valmet 830.3 a été mis sur le marché, il a immédiatement décidé de remplacer son ancien Valmet 820 par un nouveau Valmet 830.3. – Nous avons déjà un 830 de l’ancien modèle et nous sommes très contents de ses performances. Le choix était donc évident quand il a été temps de remplacer le plus ancien de nos porteurs, raconte Dan Håkansson. IL UTILISE uniquement des machines Valmet. À part le nouveau 830.3 et un ancien 830, il possède aussi un 840 et un 860. Il a acheté son premier Valmet en 1994. – Ces machines ont toujours fonctionné parfaitement et je n’ai donc aucune raison de changer de marque, constate-t-il. Le nouveau porteur de Dan Håkansson sera conduit par sa fille Annika. Annika Håkansson conduit des porteurs depuis bientôt quatre ans. Le Valmet 830 est sans aucun doute sa machine préférée. – Le Valmet 830 est une VALMET 830.3 NOUVEAUTÉS EN BREF • Cabine encore plus spacieuse et meilleure visibilité grâce à des panneaux bas avec paresoleil intégré • Nouveaux espaces de rangement et surfaces de pose ; emplacement spécial pour imprimante A4 ; porte-classeur ; casier pour trousse de secours, compartiment filet au plafond, etc. • Nouvelle combinaison siège supplémentaire/tablette • Nouveau volet de service dans le panneau latéral droit pour faciliter le remplacement des fusibles • Meilleur emplacement des boutons pour un travail plus efficace Annika Håkansson conduit des porteurs depuis quatre ans. Sa machine préférée est le porteur Valmet 830. • Navigation dans les menus encore plus simple Depuis janvier 2005, l’entreprise a contribué à sortir des forêts le bois abattu par la tempête Gudrun. machine exceptionnelle, déclaret-elle. Elle est souple, facile à conduire et parfaite pour les éclaircissements. Je suis ravie de pouvoir conduire le nouveau modèle. DAN HÅKANSSON Skogsen- treprenad AB travaille principa- lement pour la société forestière Södra et la société de gestion forestière Göteborgs Stift. Il travaille souvent comme sous-traitant pour un autre entrepreneur. Si les travaux d’éclaircissements sont toujours nombreux, l’entreprise a beaucoup travail- lé ces dernières années à sortir de la forêt le bois abattu par la tempête Gudrun qui a ravagé le sud du pays en janvier 2005. – Valmet 830 est la machine idéale pour se faufiler entre les arbres abattus par la tempête, explique Dan Håkansson. r FAITS • Nombreuses nouvelles fonctions dans le système de commande et d’information Maxi ; rapport sur le poids, etc. • Moteur écologique Tier 3 • Plus de puissance moteur grâce à une augmentation de 10 pour-cent du couple moteur • Puissance de levage plus élevée de la grue de 67 à 74 kNm et vanne de grue actualisée • Fixation de grue renforcée de 20 pour-cent Valmet 830.3 POIDS APPROXIMATIF : 10 500 kg CHARGE MAXIMALE AUTORISÉE : 9 000 kg LARGEUR NORMALE : 2 600 mm MOTEUR : 44 CWA, 4 cylindres, turbo avec Commonrail. Tier 3. PUISSANCE : 100 kW DIN (134 cv) COUPLE MOTEUR : 600 Nm à 1300-1500 tr/min VITESSE MAXI : 25 km/h FORCE DE TRACTION, MAX : 110 kN GRUE : CRF 5 Portée : 6 850 mm GRAPPIN : G25 SYSTÈME DE COMMANDE ET D’INFORMATION : MaxiForwarder JUST FOREST NO 1 • 2007 19 L’ordinateur de l’abatteuse rassemble toutes les informations mais n’affiche que celle nécessaire à un moment donné. Le conducteur d’une abatteuse prend plus de décisions par unité de temps qu’un pilote d’avion. Pour Patrik Gustafsson, pilote d’avion et conducteur d’abatteuse expérimenté, les similitudes entre un avion et une abatteuse sont nombreuses. Chauffeur d’abatteuse et pilote d’avion – beaucoup en commun On a coutume de dire que le conducteur d’une abatteuse prend plus de décisions par unité de temps qu’un pilote d’avion. – Rien n’est plus vrai. Une abatteuse et un avion ont plus de points communs qu’on ne pourrait le croire, explique Patrik Gustavsson, pilote d’avion et ancien conducteur d’abatteuse. 20 JUST FOREST NO 1 • 2007 Q ’un conducteur d’abatteuse prenne plus de décisions par unité de temps qu’un pilote est une allégation connue mais sans véritable base scientifique. Patrik Gustavsson, qui a conduit une abatteuse pendant trois ans avant de devenir pilote professionnel, confirme la véracité de cette affirmation même s’il admet volontiers quelques dif- férences. – La plus grande différence concerne les conséquences des décisions prises ; pour un pilote, la tension est plus élevée et plus irrégulière, explique-t-il. Patrik Gustavsson a commencé à conduire des abatteuses dans sa ville natale de Kalix au nord de la Suède en 1996 avant de travailler à plein temps comme chauffeur d’abatteuse Patrik Gustafsson est un pilote possédant une vaste expérience de la conduite des abatteuses. Sa connaissance des abatteuses lui a été très utile dans sa formation de pilote et comme pilote. L’instrumentation des avions, comme celle des abatteuses, est de plus en plus groupée. pour les entreprises communales forestières de Bensby et de Kalix de 1997 à 1999. Après une formation de pilote de deux ans et un an comme formateur, il pilote aujourd’hui les avions de Ryan Air et travaille quelques jours par mois comme instructeur dans un simulateur de vol. DURANT LA PLUS grande par- tie du vol, un pilote n’a que peu à faire si ce n’est surveiller que tout fonctionne comme prévu. La situation est plus tendue au décollage et à l’atterrissage. Le mauvais temps peut aussi modifier les conditions de vol et le pilote doit donc être toujours en alerte en cas d’événement imprévu. – C’est un avantage d’avoir conduit une abatteuse. Un chauffeur d’abatteuse doit évaluer continuellement la situation et prendre des décisions rapides ; c’est une excellente préparation au métier de pilote, explique Patrik Gustavsson. Il considère que les différences entre une abatteuse et un avion sont moins grandes qu’on ne croit. Naturellement, les plus grandes similitudes sont d’ordre technique. – Un avion comporte deux systèmes importants : le système électrique et le système hydraulique. Si les différences sont importantes entre le système électrique d’un avion et celui d’une abatteuse, le système hydraulique d’une abatteuse est beaucoup plus sophistiqué que celui d’un avion. Dans sa nouvelle profession, Patrik Gustavsson a pu utiliser sa connaissance approfondie des systèmes hydrauliques, de leurs possibilités et de leurs limites. Il raconte que de nombreux pilotes ignorent complètement le principe de fonctionnement d’un système hydraulique. – Par exemple, je sais exactement ce qui se passe quand un flexible hydraulique se détache. Une telle panne n’est pas acceptable sur un avion mais le fait de connaître les causes et les conséquences d’une rupture de flexible a ses avantages même à des kilomètres de hauteur, estime-t-il. Le poste de travail du chauffeur d’une abatteuse ressemble aussi beaucoup au cockpit d’un avion. Patrick Gustavsson explique que les commandes des avions modernes sont de plus en plus regroupées sur des écrans d’ordinateur comme dans une abatteuse. – La méthodique d’un avion est la même que celle d’une abatteuse. Seule l’information intéressante pour la manœuvre à effectuer est affichée. Les constructeurs ont réalisé que l’homme a une capacité limitée à absorber les informations ; ils ont donc rassemblé ces informations d’une manière visuelle donnant un aperçu global, explique Patrik Gustavsson. FAITS Comme dans une abatteuse, toutes les informations qui ne sont pas affichées sont facilement accessibles au cas où elles s’avéreraient nécessaires. LES INFORMATIONS ont été rassemblées et présentées de manière globale dans la mesure où la plupart des accidents d’avion sont davantage dus à de mauvaises décisions qu’à des problèmes techniques. L’accent est donc mis aujourd’hui la capacité des pilotes à prendre des décisions. – Mon expérience passée de conducteur d’abatteuse m’a beaucoup aidé, aussi bien sur le plan technique que pour prendre des décisions rapides, explique Patrik Gustavsson. r Patrik Gustavsson ÂGE : 29 ans PROFESSION : co-pilote pour Ryan Air et instructeur sur simulateur de vol HABITE : à Castle Donington à 15 minutes de Nottingham NÉ À : Kalix au nord de la Suède HOBBIES : la chasse, particulièrement la chasse à l’élan, les motos et les courses moto JUST FOREST NO 1 • 2007 21 Valmet 890.2 avec pince portante peut débusquer jusqu’à 50 mètres cubes de bois brut à chaque fois. Un porteur productif avec pince portante Grâce à une surface de charge modifiée et une pince portante, l’entreprise canadienne Amboy Logging peut optimiser l’utilisation de son porteur et le transformer en débusqueur. Cette solution convient parfaitement à l’exploitation d’un sol meuble dans le respect de l’environnement. 22 JUST FOREST NO 1 • 2007 Randall Gibb et Eli Hetu ont participé aux travaux de modification des pinces portantes. R andall Gibb et Eli Hetu sont les propriétaires de l’entreprise Amboy Logging. Ces deux entrepreneurs n’hésitent pas à innover dans leur recherche de nouvelles solutions destinées à augmenter le rendement de leur entreprise. Au fil des années, l’entreprise s’est spécialisée dans les abattages sur les terrains humides et meubles. Basée à Quesnel, au sud de Prince George en Colombie-Britannique au Canada, l’entreprise abat de 260 000 à 280 000 mètres cubes de bois par an. Les troncs sont coupés à la longueur sur le bord de la route par des excavatrices équipées de processeurs. LORS DE NOTRE VISITE , un Komatsu PC 200 coupe le bois amené par deux porteurs avec pinces portantes. L’abattage est effectué à l’aide de deux abatteuses-empileuses. Le parc des machines de l’entreprise comprend également trois processeurs Komatsu et deux chargeurs Komatsu. Un débusqueur équipé d’un grappin est également disponible pour extraire le bois des terrains difficiles. – Nous avons remplacé quatre débusqueurs par deux porteurs équipés de pinces portantes et économisé ainsi les coûts salariaux de deux personnes, explique Eli Hetu. Un porteur équipé de pinces portantes permet de travailler beaucoup plus vite qu’un débusqueur traditionnel à quatre roues. De plus, avec ses six roues, la machine a une pression au sol plus basse et endommage moins le sol. LA PINCE portante utilisée est basée sur un modèle de pince ancien modifié par Randall JUST FOREST NO 1 • 2007 23 ” La pince portante a une surface de 3,2 mètres carrés. Gibb et Eli Hetu et monté sur la machine en douze jours de travail intensif avec l’aide de Bernards Hamilton, le mécanicien du revendeur Terratech à Prince George. La pince est constituée de deux bras et d’un câble d’une épaisseur de 22 mm qui passe autour des troncs. La pince portante a une surface de prise de 3,2 mètres carrés. Les porteurs Valmet 890.2 peuvent porter jusqu’à 50 mètres cubes ou une charge complète de camion à chaque fois. La moyenne est de 30–35 mètres cubes. Par comparaison, un débusqueur devrait faire de 7 à 8 voyages pour transporter le même volume de bois. Les pinces portantes ont l’avantage de posséder un système de poussée qui permet de pousser la charge plus facile- 24 JUST FOREST NO 1 • 2007 ment dans les côtes. Un déchargement rapide est nécessaire pour maintenir une productivité élevée. Le travail avec les porteurs est effectué en quart de travail par une seule équipe, les processeurs par deux équipes. Le travail s’effectue ainsi de jour lorsque la visibilité est optimale et qu’il est donc possible de travailler plus vite. – Les porteurs Valmet sont des machines remarquables avec un système hydraulique très performant qui nous permet de charger rapidement et de manière efficace, explique Randall Gibb. Les cabines confortables sont particulièrement appréciées des chauffeurs. La consommation en carburant n’est que de 20 litres par heure pour le débusquage. – Notre idée d’utiliser les por- FAITS teurs comme débusqueurs à pinces portantes s’est révélée un excellent investissement, constatent Randall Gibb et Eli Hetu. Nous n’avons eu aucun problème pour rentabiliser notre investissement. r Amboy Logging Fondée en 1978 par Randall Gibb rejoint onze ans plus tard par Eli Hetu, aujourd’hui co-propriétaire de l’entreprise. La machine possède 13 machines. Le volume d’abattage est en moyenne de 260 000–280 000 mètres cubes par an. Un abattage normal s’effectue sur 60 hectares et un peuplement de 85 pour-cent de pins. SÉRIE Commande de la tête L’ordinateur de la tête d’abattage Valmet comporte de nombreuses fonctions innovatrices. Grâce à des réglages simples, le travail est plus facile et plus rapide. Dans ce numéro, nous continuons notre série d’articles sur la commande de la tête d’abattage en vous faisant découvrir quelques-unes des possibilités du système Maxi en matière d’ébranchage. 3ème partie Ébranchage IMPULSIONS PRESSION DES COUTEAUX ÉCORÇAGE (EUCALYPTUS) Les couteaux d’ébranchage peuvent être ouverts temporairement grâce à la fonction d’impulsion d’ouverture. Il suffit d’appuyer sur « Tête ouvrir » durant l’alimentation avant ou arrière. Les temps d’ouverture et de fermeture peuvent aussi être réglés en centièmes de seconde. Pour faciliter le démarrage de la tête, l’impulsion d’ouverture peut être réglée pour le démarrage de l’alimentation avant. Pour optimiser l’ébranchage des petits ou des gros diamètres, il suffit de déconnecter automatiquement cette fonction quand les troncs sont supérieurs ou inférieurs à un diamètre donné. Une pression de couteau trop élevée sur le tronc entrave l’avance du tronc. À l’inverse, une pression trop faible n’assure pas le maintien de tronc souhaité. La pression de serrage peut être modulée facilement aussi bien sur la paire de couteaux avant que sur les couteaux arrière. La fonction « Courbe de pression » permet de régler la pression de serrage en fonction du diamètre. Une pression de serrage plus élevée ou plus faible peut être définie sur une seule des paires de couteaux en cas, par exemple, de patinage, d’avance, de coupe/abattage. Une autre fonction astucieuse est la possibilité de régler la pression de serrage en fonction de l’essence. Pour optimiser l’écorçage, il suffit d’activer la fonction d’écorçage de Maxi. La pression sur les couteaux avant et arrière est pulsée de manière à leur permettre de pénétrer plus facilement sous l’écorce. Les différents paramètres de la fonction d’écorçage sont réglés séparément pour les couteaux avant et arrière. EXTRA SERRAGE DES COUTEAUX L’extra serrage des couteaux est une fonction particulièrement utile en cas de déplacement. Les couteaux sont maintenus fermés, même sans avance, coupe ou pression sur le bouton de la fonction de fermeture. Quand la fonction est sélectionnée, les couteaux sont maintenus fermés après l’avance ou la coupe jusqu’à ce que la fonction « Ouvrir couteaux » soit activée ou que le diamètre soit inférieur à 90 millimètres. Vous trouverez toutes les informations sur les réglages et les autres fonctions disponibles dans le manuel de l’ordinateur des têtes Valmet 350–370. JUST FOREST NO 1 • 2007 25 Les machines forestières comportent plusieurs systèmes qui empêchent les particules de pénétrer ou de se propager dans le système hydraulique. Mis à part le propre système de nettoyage de la machine, un certain nombre de mesures peuvent contribuer à réduire le risque de pollution du système. Nettoyage de l’huile plus efficace U ne huile hydraulique qui peut être conservée propre, sans être contaminée par des impuretés économise de l’argent et du temps au propriétaire de la machine, prolonge la durée de vie de la machine, diminue la fréquence des mesures de service et réduit les arrêts de production. De l’usine à l’utilisation quotidienne, le processus de nettoyage de l’huile doit être aussi performant que possible pour que la machine fonctionne comme elle le doit. Les particules ne sont pas les seules responsables de la contamination de l’huile hydraulique. L’air modifie aussi les pro- priétés de l’huile. L’air peut provoquer une usure excessive des composants exposés à des modifications soudaines de pression et la précision du réglage de la pompe et des vannes risque d’être altérée. L’eau dans l’huile produit une corrosion (rouille) du système. La rouille signifie une modification des dimensions des métaux et donc un risque de grippage des éléments mobiles, par exemple des tiroirs des vannes, et la propagation de particules dans le système. Les particules peuvent pénétrer dans le système depuis l’extérieur notamment si le bidon contenant l’huile est sale. Ce Auto-production de particules Zone prise en charge par le filtre à huile SYSTÈME UNIQUE À DEUX L’introduction externe des impuretés peut saturer la capacité du filtre à huile. Particules dans le système 26 JUST FOREST NO 1 • 2007 sont les particules qui altèrent l’état général de la machine, sa durée de vie et sa sécurité de fonctionnement, particulièrement les petites particules (moins de 6 micromètres) qui pénètrent dans les éléments mobiles. L’abrasion qui en résulte génère à son tour de nouvelles particules. Une plus grande quantité de particules accélère l’abrasion et, donc, la production de nouvelles particules. Ce processus est normal et pris en charge par le filtre de la machine dont la fonction est de limiter la propagation des particules. Par contre, quand les sollicitations deviennent supérieures à la capacité de nettoyage du filtre, le système passe dans un cercle vicieux d’augmentation continue des particules. CIRCUITS Toutes les machines Valmet sont équipées d’un système de nettoyage construit pour assurer le meilleur nettoyage possible dans les conditions de travail les plus exigeantes. Le double système de nettoyage garantit un processus de nettoyage continuel. La plupart des machines Valmet sont équipées d’un système à deux circuits : le premier circuit nettoie continuellement l’huile dans le réservoir hydraulique et le second circuit filtre l’huile de retour de l’hydraulique de travail. Le processus de nettoyage est ainsi effectué à la source même de l’auto-production de particules. Ces deux circuits de nettoyage se complètent et assurent une réduction considérable de la production de particules. Une surpression continue est maintenue dans le système afin d’empêcher l’air et l’humidité de pénétrer dans les vérins, etc. Cette surpression est générée à l’aide du renif lard du réservoir hydraulique qui est muni d’une vanne de surpression. Le renif lard élimine les impuretés contenues dans l’air d’admission. ÉCHANTILLONS D’HUILE Le système d’entretien ProAct stipule que des échantillons QUELQUES QUESTIONS... Quelques conseils simples pour lutter contre les impuretés dans le système SERVICE/RÉPARATIONS • Inspection des filtres du réservoir. Profitez-en pour inspecter les tiges magnétiques qui attirent les grosses particules métalliques. • Réparations sur le terrain dans la plus grande propreté possible. Le remplacement sur le terrain d’un flexible par un flexible coupé à la longueur requise sur place et à la va-vite risque de contaminer l’huile. Les tuyaux d’origine Valmet sont à la longueur souhaitée. Ils sont de la plus haute qualité et d’une propreté absolue. …À BRETT JONES, nouveau directeur général de la filiale de vente australienne de Komatsu Forest REMISAGE Comment considérezvous vos nouvelles fonctions ? • L’huile doit être conservée à une température adéquate. Si l’huile est stockée dehors, sa teneur en eau risque d’augmenter en raison des variations de température et d’humidité. Il est donc recommandé de conserver l’huile dans un local à une température constante. Évitez toute contamination de l’huile avant de l’utiliser dans la machine. La saleté et la condensation sur le bouchon du bidon risquent de contaminer l’huile. • Les machines forestières Valmet sont équipées d’un raccord rapide pour le remplissage d’huile avec une pompe. L’huile passe le filtre de la machine afin d’être nettoyée avant d’atteindre le réservoir hydraulique. d’huile doivent être prélevés et analysés à intervalles réguliers. L’analyse des échantillons permet d’établir si de l’air ou de l’eau a pénétré dans le système et de décider ou non de remplacer le filtre. L’analyse permet aussi de déterminer la teneur en diverses substances révélatrices de l’état du système hydraulique. L’ampleur et les emplacements de l’auto-production des particules peuvent donc être déterminés. Les huiles hydrauliques Valmet comprises dans la gamme ProSelect ont été spécialement sélectionnées pour maintenir un niveau de propreté élevé même dans des conditions d’utilisation difficiles. Elles sont particulièrement adaptées au processus de nettoyage des machines Valmet. r L’année dernière, j’étais responsable du marché après-vente comprenant la maintenance et les pièces de rechange. Je suis aujourd’hui responsable de la filiale de vente de Komatsu Forest en Australie. Mike Jones occupe toujours le poste de directeur de la filiale de vente et est responsable du nouveau centre de distribution Pan Pacific pour les ventes en Australie, en Nouvelle-zélande, en Asie/Océanie et en Afrique du Sud. Comment s’est passée l’année dernière ? Partek Forest Partek Forest 8700 Rotator Function Failure Description Follow up Report – Forwarder Customer: OK Job No Inspection performed, date: Working area 8800 Grappl e / Grapple saw of the machine: Function 1000 Motor Function Failure Failure Description Inspection performed by: Inspected at Operating hours Machine model: Serial number: OK h h Description 2000 Electrical supply Function Failure OK 0000 Extra equipment Function Failure Description OK Description Quels sont vos attentes pour l’avenir ? OK Other comments Function Failure Description OK 2100 Hydraulic supply Function Failure Description Pump Size OK cc Hydraulic oil brand and type __________________ ____________l__ (Place) Flow measured at 1500 rpm Pressure control Measured pressure ______ Idle pressure __________________ Brand Owner's representantive (Signature ) Max Type Oil sample taken Yes 2006 a été une année difficile pour tous dans la mesure où l’industrie du bois en Australie et en Nouvelle-Zélande a traversé une période de basse conjoncture. Nous avons malgré tout réussi à augmenter nos parts de marché à environ 50 pour-cent. Pour cette année, notre objectif est de passer à 56-58 pour-cent. No pressure ________________________ ________ (Date: Year, month, date) Adjusted to ________ ________________________ Partek representantive ________ (Signature) Service pressure Partek Forest AB Box 7124, SE-907 04 Umeå, Sweden Tel +46 90 70 93 00 Fax +46 9070 95 27 L’année 2007 a démarré sur les chapeaux de roue : le meilleur début d’année jamais enregistré depuis la création de cette filiale il y a 16 ans. Notre liste de commande des prochains mois est bien remplie. Nous sommes persuadés de pouvoir continuer sur notre lancée. La mise sur le marché de nouveaux produits va aussi conforter notre position et nous permettre d’augmenter nos parts de marchés cette année. JUST FOREST NO 1 • 2007 27 La cabine pivotante protège la nuque et le dos La cabine avec rotation complète et stabilisation offre un environnement de travail inégalable. Juha Niemi, un chauffeur de machine forestière de Finlande, est un habitué des cabines Valmet. Il apprécie tout particulièrement l’ergonomie et l’excellente visibilité du poste de travail qui permet de voir les arbres abattus et façonnés. Valmet est le constructeur des machines forestières aux cabines uniques. Ces cabines sont depuis si longtemps sur le marché qu’elles sont pratiquement devenues une évidence – même si elles sont toujours uniques. C ’est en 1984 qu’a été lancée l’abatteuse Valmet 901, la première abatteuse équipée d’une cabine à rotation complète et avec stabilisation. Le concept Valmet, aussi innovateur aujourd’hui qu’en 1984, est basé sur une plaque rotative sur laquelle sont montées la cabine et la grue. La plaque est à commande hydrau- 28 JUST FOREST NO 1 • 2007 lique (deux vérins) manuelle ou automatique. Du point de vue ergonomique, ce concept signifie que le chauffeur n’a plus besoin de tourner la tête des centaines de fois par jour : la tête d’abattage est en effet toujours devant lui, directement dans son champ de vision. La stabilisation permet au chauffeur de conserver une position horizontale qui contribue à protéger son dos dans la mesure où la cabine s’adapte à l’inclination du sol. Aujourd’hui, 20 ans plus tard, les machines Valmet sont pratiquement les seules cabines du marché à posséder des cabines à rotation complète et avec stabilisation Cet avantage s’oublie parfois un peu : on s’habitue si vite au confort ! En Finlande, l’entreprise Pieti&Kahilaniemi située à Orivesi-Teisko a été une des premières à acquérir une abatteuse avec cabine pivotante. Juha Niemi, qui travaillait à l’époque pour Pieti&Kahilaniemi, a été un des premiers chauffeurs à passer toutes ses journées dans une de ces nouvelles cabines. Deux ans plus tard, Juha continuait sa carrière dans l’entreprise Kuljetusliike Juhani Tuominen Oy Orivesi qui possédait aussi des machines similaires. – En fait, c’est difficile pour moi de comparer le confort de différentes cabines puisque je n’ai pratiquement que conduit des machines avec cabine pivotante. Une chose est sûre : avoir la tête d’abattage devant soi dans toutes les situations, est un avantage énorme pour le chauffeur, ajoute-t-il. Juha Niemi travaille en équipe depuis 20 ans, soit le quart du matin, soit celui du soir. Il estime avoir passé au moins 40 000 heures derrière les manettes dans la cabine. – La cabine pivotante permet au chauffeur de voir ce qu’il fait et d’effectuer son travail d’une manière plus précise, plus exacte ; tout simplement, le chauffeur fait du travail de meilleure qualité, explique-t-il. Une cabine ergonomique est aussi indispensable pour que le chauffeur soit performant toute la journée. Les constructeurs des machines Valmet ont toujours eu comme priorité de concevoir des cabines ergonomiques permettant aux chauffeurs d’assurer une production de qualité. La stabilisation automatique est presque aussi importante que la cabine pivotante. La mise à niveau de la cabine augmente le rendement de l’abatteuse tout en réduisant le risque de lésions d’effort pour le chauffeur. Dans les terrains en pente, l’inclination de la machine permet d’éviter les tensions dans les jambes et le dos et la machine est plus stable. r Note : Les abatteuses-empileuses et les abatteuses Valmet construites aux États-Unis utilisent le même concept de cabine que les machines fabriquées en Suède. Utilisé depuis 1989, ce concept connu sous le nom de « 2 cylinders - 4 way levelling » est particulièrement appréciable dans les terrains en pente. SURLE TERRAIN Sous ce titre, Just Forest propose des histoires et des anecdotes d’hier et d’aujourd’hui. –Notre rédaction reçoit avec plaisir les idées et les suggestions de ses lecteurs. N’hésitez pas à envoyer vos conseils ou vos histoires à [email protected]. evinez où ? UNE SUPERBE ZONE abattage dans un paysage presque préhistorique. Mais où donc ? Pour vous aider, disons que le pays en question abrite un des bâtiments modernes les plus célèbres du monde. La réponse correcte est indiquée en bas de la page. États-Unis contre Norvège DANS BEAUCOUP DE PAYS, on plaisante souvent sur ses voisins. Les Hollandais sont un peu spéciaux pour les Allemands, de même que les Portugais pour les Espagnols et viceversa ou, pourquoi pas, les Nouveaux-zélandais pour les Australiens. Les Suédois, eux, aiment plaisanter sur leurs voisins de Norvège. Il semble indéniable que les Suédois installés aux États-Unis souhaitent maintenir cette tradition. Nous avons découvert ce panneau en pleine forêt au nord de l’Idaho aux Étas-Unis. Radio pour la sécurité (Victoria en Australie) SUR LES LONGS et étroits chemins forestiers du Canada, c’est la radio ondes courtes qui assure la sécurité. Chaque chemin a sa propre fréquence. Tous les chauffeurs empruntant cette voie doivent indiquer leur position et le nombre de kilomètres parcourus à chaque passage kilométrique. Ne pas posséder de radio ou oublier de signaler sa position est synonyme de danger car les camions roulent très vite et n’ont pas le temps de s’arrêter pour croiser un autre véhicule s’ils ne sont pas préparés. JUST FOREST NO 1 • 2007 29 Le carburant biologique sans impact sur le cycle naturel Le carburant biologique d’origine forestière est en principe « neutre en carbone ». Même si la quantité de carburant biologique d’origine forestière augmente, elle ne risque pas, à long terme, d’altérer le cycle naturel. Telle est la conclusion d’un rapport présenté par Göran Ågren et Riitta Hyvönen-Olsson de l’Université des hautes études d’agriculture de Suède (SLU). C es dernières années, il est devenu de plus en plus populaire, en Europe du nord, de récupérer les branches et les cimes abandonnées après un abattage afin de les utiliser pour la production de carburant. Les chercheurs de SLU viennent de démontrer que le carburant biologique d’origine forestière peut être considéré comme neutre en carbone 30 JUST FOREST NO 1 • 2007 même en cas d’utilisation intensive. – Il n’a que très peu d’inf luence sur le cycle naturel, c’est-à-dire qu’il ne représente aucune menace pour la nature tant que quelques règles simples sont respectées, comme par exemple laisser les feuilles et les aiguilles sur le lieu de croissance afin de limiter les pertes en substances nutritives, explique Göran Ågren. Il souligne qu’il s’agit en fait du cycle naturel de trois groupes de substances : le carbone, l’azote et les ions de base à charge positive – le potassium, le calcium et le magnésium. Une étude sur la répartition de ces substances entre les différents composants de la biomasse des pins et des sapins avant un abattage final permet de constater que le tronc n’est pas le seul élément contenant de la biomasse. Même les aiguilles, les branches et les cimes peuvent être utilisées comme source d’énergie. Ces dernières années, l’intérêt pour la récupération de ce potentiel énergétique a augmenté considérablement. Il s’agit maintenant de déterminer l’impact d’un retrait important de la biomasse sur le cycle naturel. EN CE QUI concerne le cycle naturel du carbone, deux méthodes de production du carburant biologique sont utilisées, fondamentalement différentes du point de vue du dioxyde de carbone. La première méthode concerne les forêts énergétiques abattues à des intervalles de 5 à 10 ans. La seconde méthode consiste, lors d’un abattage final ou d’un éclaircissement, à extraire la biomasse de la forêt. Ce type d’énergie est appelé énergie forestière. Durant la croissance de la forêt énergétique, une réserve de carbone s’accumule dans la biomasse ultérieurement récoltée. Une nouvelle forêt énergétique croît ensuite et la réserve de carbone devient une valeur moyenne de la forêt énergétique à différents âges. Si l’on compare cette valeur moyenne avec une autre utilisation du sol, dans ce cas la culture de semences agricoles, la forêt énergétique n’est pas seulement neutre en carbone mais réduit aussi notablement les rejets en dioxyde de carbone dans l’atmosphère. PAR CONTRE , si le carburant biologique est produit à partir des restes d’abattage tels que les branches et les cimes, l’étude indique une réduction de la réserve de carbone dans la forêt et une augmentation correspondante des rejets en dioxyde de carbone dans l’atmosphère. – Là aussi, il convient d’inclure dans ce calcul la notion de résultat à long terme. Dans ce cas, la diminution de la réserve en carbone de la forêt est tellement faible que même une augmentation de l’utilisation de l’énergie forestière peut être considérée comme neutre en dioxyde de carbone. Si pour le dioxyde de carbone, rien n’empêche donc une augmentation de l’utilisation des restes d’abattage, Göran Ågren souligne qu’il convient de tenir compte des autres cycles naturels. – Les aiguilles et les feuilles n’apportent que peu d’énergie et peuvent donc être laissées sur place pour réduire l’impact sur le cycle naturel, déclare-t-il avant d’ajouter que l’utilisation d’engrais à base d’azote peut être nécessaire. Un retrait intensif de la biomasse fait aussi disparaître les ions de base à charge positive. Dans ce cas, il est recommandé de laisser sur place les aiguilles et les feuilles mais l’effet n’est pas aussi important que pour l’azote. Par contre, de grandes quantités de calcium, de magnésium et de potassium restent dans les cendres suite à une combustion. Cette cendre de bois peut être répartie dans la forêt pour reconstituer les ions de base à charge positive. LES TROIS CYCLES naturels sont donc respectés même si l’exploitation du carburant biologique augmente. Par contre, d’autres facteurs tels que l’économie, la préservation des paysages et la diversité biologique risquent de limiter le développement de cette exploitation. – Des substances essentielles à la survie des insectes sont éliminées ; des transports longue distance sont nécessaires ; les plantations forestières sont exploitées d’une manière risquant de modifier le paysage et personne ne peut aujourd’hui dire quelles seraient les conséquences si les souches devaient être retirées, résume Göran Ågren. r Une étude réalisée par Göran Ågren, chercheur auprès de l’Université des hautes études d’agriculture de Suède, a montré qu’une utilisation plus intensive de l’énergie forestière peut être considérée comme « neutre en carbone ». Clients satisfaits des pièces de rechange Une étude réalisée au printemps 2006 auprès des clients suédois a montré que 91 pour-cent des personnes interrogées sont satisfaites ou très satisfaites des pièces de rechange Valmet. U n résultat de 91 100% pour-cent de clients satisfaits, dont 60 pourcent s’estiment très satisfaits, n’est pas un objectif en soi. L’objectif, selon Jörgen Nilsson, directeur commercial de 80% Parts Business chez Komatsu Forest, est de donner aux clients les moyens d’augmenter leur production et leurs bénéfices. – Travailler en collabora60% tion étroite avec ses clients signifie effectuer un suivi rigoureux de la manière dont les produits et les services que nous offrons sont ressentis. Nous contribuons à la réussite de nos clients en 40% améliorant continuellement nos produits et nos services et en leur permettant de bénéficier de la compétence et de la proximité d’une organisation globale, explique-t-il. 20% Le client qui choisit Valmet doit, selon Jörgen Nilsson, pouvoir compter sur Valmet à 100 %. r Moins satisfait Assez satisfait Très satisfait Le diagramme montre le résultat de l’enquête réalisée en Suède au printemps 2006. JUST FOREST NO 1 • 2007 31 Selon les autorités forestières de la province, 85 pour-cent des peuplements de pins de la ColombieBritannique à l’ouest du Canada risquent de périr avant 2013 sous les attaques des dendroctones du pin. Cette épidémie causée par les hivers doux est la plus pernicieuse et la plus destructrice jamais enregistrée. Seules des mesures draconiennes peuvent limiter l’étendue des dommages. Smithers Excessif Très important/Important Moyen/Élevé Une zone d’une superficie égale à celle de la NouvelleZélande subit actuellement les attaques des dendroctones du pin en Colombie-Britannique à l’ouest du Canada. LE DENDROCTONE ATTAQUE LE CANADA I l suffit de traverser les régions centrales de la Colombie-Britannique pour comprendre l’ampleur des destructions occasionnées par le dendroctone du pin : un paysage lugubre de pins morts à l’écorce déchiquetée. Les chiffres recueillis par l’organisation des industries forestières, Counsil of Forest Industries, les autorités forestières de la province sont sans appel. Fin 2005, 411 millions de mètres cubes de pins avaient succombé à l’attaque des insectes. L’épidémie s’était propagée sur une zone de 1200 km de long et 575 km de large et 90 pour-cent des pins étaient considérés comme morts. UN CERTAIN nombre de fac- teurs peuvent expliquer comment cet insecte commun au cycle de vie de seulement un an a pu causer de tels ravages ces 32 JUST FOREST NO 1 • 2007 six dernières années. Les hivers doux ont considérablement favorisé la survie et la reproduction des larves des dendroctones. Leur durée de vie de seulement un an rend difficile leur extermination par l’abattage de tous les pins morts. Quand les aiguilles de l’arbre sont devenues rouges et que les dommages sont visibles, la nouvelle génération de dendroctones a déjà quitté l’arbre malade pour s’attaquer à d’autres arbres. Certaines espèces de dendroctones, notamment celles s’attaquant aux sapins, ont un cycle de vie de deux ans. Il est alors plus facile de les détecter quand ils sont encore sous l’écorce et de limiter les dommages en abattant les arbres contaminés. – Le problème est qu’il y a beaucoup de pins de plus de 40 ans. Le dendroctone du pin n’attaque généralement pas les arbres de moins de 40 ans, constate Douglas A. Routledge, viceprésident de la région du nord de Council of Forest Industries. Une grande partie des premières zones contaminées était difficile d’accès ; l’impossibilité d’abattre les pins à temps a donc contribué à favoriser la prolifération des insectes. La recherche des zones touchées s’est aussi avérée compliquée. Les dommages sont difficiles à détecter depuis un avion dans la mesure où les pins ne virent au rouge que lorsque la génération suivante de dendroctones les a quittés. Douglas A. Routledge, vice-président de la région du nord de Council of Forest Industries, est persuadé qu’il est possible de limiter la prolifération du dendroctone du pin. SI LA SITUATION est très cri- tique, un certain nombre de mesures peuvent contribuer à réduire l’impact de cette épidémie sur la forêt et l’industrie forestière. Le temps presse car les forêts de la Colombie-Britannique sont en grande partie peu- plées de pins. – L’impact sur l’exploitation forestière dépend de notre réussite à limiter les dégâts, explique Douglas A. Routledge. Dans le pire des scénarios, les dommages peuvent réduire la valeur des Fort St John Prince George FAITS Williams Lake Kamloops Kelowna Vancouver abattages de 20 à 40 pour-cent et dans le meilleur des cas de seulement 10–20 pour-cent. plements de pins endommagés augmentent et une modification des prix du bois devrait permettre de voir venir. DES ABATTAGES rapides et un repeuplement des zones attaquées devraient permettre de limiter les dommages. Les zones les plus touchées devront être abattues et repeuplées immédiatement. Les sections infectées des zones moins touchées seront aussi abattues. Des abattages individuels complèteront ces mesures. – L’industrie forestière s’efforce actuellement de s’adapter à une détérioration de la qualité du bois de pin ; d’importants volumes de pins ne pourront être utilisés que pour la production de pâte à papier ou transformés en carburant écologique, constate Douglas A. Routledge. Parallèlement, les volumes d’abattage des peu- LES PINS MORTS sont tou- jours utilisables même s’ils ne sont pas de la meilleure qualité. Dans certains cas, il faut accepter la décoloration bleue du bois provenant des arbres morts ; cette décoloration est due au champignon présent dans la bouche des dendroctones et qui, lorsqu’il attaque l’arbre, coupe l’alimentation en eau de l’arbre. Du point de vue de la résistance et de la solidité, la couleur bleue n’a aucune inf luence sur le produit en bois. À long terme, cette stratégie a pour but de créer une plus grande variété des espèces et des âges des arbres de cette région. r Attaque des dendroctones du pin Cet insecte attaque principalement les pins durant les mois de juillet et août lorsque l’arbre est déjà affaibli par le manque d’eau. La femelle creuse des galeries sous l’écorce et pond ses œufs dans des oothèques situées le long des galeries de ponte. Les larves naissent ensuite après dix jours et vivent dans les tunnels larvaires. Quand elles atteignent l’âge adulte, elles rampent à l’extrémité de la galerie et construisent une chrysalide. L’insecte perce ensuite l’écorce. Les galeries creusées par les insectes bloquent définitivement la nutrition de l’arbre. Les ips typographus transmettent également un champignon (ophiostoma polonicum) qui coupe l’alimentation en eau de l’arbre et produit la décoloration bleue caractéristique de cette agression. Un arbre meurt en quelques mois suite à un dessèchement progressif dû à une carence en eau et en substances nutritives. L’ips topographus attaque la Suède L es ips typographus se propagent de manière inquiétante au sud de la Suède suite aux tempêtes et à l’été chaud qui a favorisé la prolifération des insectes et l’affaiblissement des arbres. Les dommages concernent 1,5 million de mètres cubes de pins alors qu’ils ne portent généralement que sur 100 000 mètres cubes pour une année normale. La population d’ips typographus est actuellement de sept fois supérieure à la normale. Un hiver doux risque d’aggraver la situation. r Zones endommagées par les tempêtes Importantes agressions d’ips typographus JUST FOREST NO 1 • 2007 33 Not all products are available in all markets Forwarders Skidders Combi 801 Combi 830 765 765 840 840 765 New Model 2007 860 860 765 New Model 2008 890 890 Harvesters 425 901 901 425 EX10 911 911 X3M 425 EX/425 EXL Non-leveling/Leveling 445 EX/445 EXL Non-leveling/Leveling 941 415 EX 475 EX/475 FXL Non-leveling/Leveling Harvester heads 330 34 350 JUST FOREST NO 4 • 2006 360 370 370E 378 380 385 CONTACT US More information about the product line PRODUCTION UNITS t.com s e r o f atsu kom Komatsu Forest AB Phone: +46 90 70 93 00 www.komatsuforest.com Komatsu Forest LLC Phone: +1 715 524 2820 www.komatsuforest.com DISTRIBUTION CENTERS, SALES CENTERS AND DEALERS Maxi EUROPE AUSTRIA Karner und Berger GmbH www.valmet.at Phone: +43 2769 84571 BELGIUM BIA n.v./s.a. Phone +32 (0)2 689 28 11 E-mail: [email protected] CROATIA Iverak d.o.o. www.iverak.hr Phone: +385 1 291 0399 CZECH REPUBLIC Komatsu Forest GmbH www.komatsuforest.cz Phone: +420 2 7270 1438 DENMARK Helms TMT Centret AS www.helmstmt.com Phone: +45 9928 2930 ESTONIA Balti Metsamasina AS www.komatsuforest.com Phone: +372 322 3630 FINLAND Komatsu Forest Oy www.komatsuforest.fi Phone: +358 3265 8311 FRANCE Komatsu Forest, Devision of Komatsu France s.a. www.komatsuforest.com Phone: +33 130 90 51 34 Fellers 415 EX GERMANY Komatsu Forest GmbH www.komatsuforest.de Phone: +49 74549 6020 HUNGARY Kuhn Kft. www.kuhn.hu Phone: +36 128 980 80 ITALY Imai s.r.l. www.imai.it Phone: +39 04 38 43 0171 LATVIA Valmet Lat www.komatsuforest.fi Phone: +371 750 1357 LITHUANIA Lifore Ltd www.komatsuforest.fi Phone: +370 5 2602 061 NETHERLANDS W. van den Brink www.lmbbrink.nl Phone: +31 3184 56 228 NORWAY Komatsu Forest A/S www.komatsuforest.no Phone: +47 62 57 8800 POLAND Arcon Serwis SP.ZO.O. www.arconserwis.pl Phone +48 22 648 08 10 PORTUGAL Cimertex, S.A. Phone: +351 22 091 26 00 RUSSIA Komatsu Forest Oy www.komatsuforest.fi Phone: +7 095 258 1428 SLOVAKIA Komatsu Forest www.komatsuforest.cz Phone: +420 2 7270 1438 SPAIN Hitraf S.A. www.hitraf.com Phone: + 34 986 59 29 10 SWEDEN SweLog Skogsmaskiner HB www.sweloghb.com Phone: +46 171 41 67 70 SWITZERLAND W Mahler AG www.wmahler.ch Phone: +41 44 763 5090 UNITED KINGDOM Komatsu Forest Ltd www.komatsuforest.com Phone: +44 1228 792 018 NORTH AMERICA UNITED STATES Komatsu Forest North American Marketing Shawano, WI www.komatsuforest.com Phone: +1715 524 2820 [email protected] 425 EX/425 EXL Non-leveling/Leveling CANADA Komatsu Forest North American Marketing Shawano, WI www.komatsuforest.com Phone: +1715 524 2820 [email protected] To find your local dealer/sales representative. 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Komatsu Forest AB Box 7124, SE-907 04 Umeå Sweden Nouvelles adresses ������� ���� �������� ������������ ������������ ��� ��� ������ ���������� �� ��� ����� �������� ������ ����������������������������������������������������������������������������� ����������� ����� ������ ����� ������ ������������ ���� ��� ��������� ���� ����� �������� ������� ��� �������� ��������� ����� ���������� ���� ������ ����� ������������������ ����� ������ ������ ���������� ���� �� ������ ������������ ����� ����� ������� ���� ������ ������������������������������������������������������������������������������� ��������������������������������������������� ���������� �������� ������������ ����� �������� ������������ ����� �������� ����������������������� ����� ���������� ���������������������������� ����� ���������� ������������ ����� �������� ��������������� ������ �������� ����������������������� ������ ��������������� ��������������������������� ����� ��������� ���������������������� ����� �������� ������������������� ����� �������� ������������������������� ����� ��������� ����������������� ����� �������� �������������������� ����� �������� ��������������� ����� ����� �������������������������� ����� ������ ��������������� ����� ��������������� ��������������������������������� ������ ����� ���������������������� ������ ����� ������������������������ ������������������� ������ ��������������� ������ ��������������� ���������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� ����������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� ������ ����������� ���������������� ����������������������������� ������� ������������� ������������������ ������������������������������ �� ����������������� ������������������ ���������������������������������� ������� �������������� ����������������� ������������������������������� ������ ������������ ��������������� ����������������������������� �������������������������������������������������� ������������������������������������������� ���������������������������������������������� ���������������������� ��������������������������
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capot situé derrière la cabine des porteurs est facilement accessible. Sous
le capot, vous trouverez le bouchon de
remplissage de carburant et le filtre du