reunion du conseil de quartier georges brassens

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reunion du conseil de quartier georges brassens
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REUNION DU CONSEIL DE QUARTIER GEORGES BRASSENS
26 octobre 2005 de 19h30 à 21h30
au théâtre Silvia Monfort
Réunion présidée par Monsieur Gérard GAYET, Adjoint au Maire chargé du Conseil de
quartier
Collège des Elus :
Monsieur Claude DARGENT, Conseiller de Paris
Collège des Particuliers :
Monsieur Régis CARIO
Monsieur Eric LOHIER
Madame Catherine ESCURIER
Madame Nicole GAUTHIER
Madame Christine VALIBUS
Madame Pascale SIGOGNAULT
Collège des Associations :
Monsieur Jacques DEPLAIX, Président de l’Association des Locataires RIVP Brancion
Monsieur Thierry HAUPAS, Amicale des Locataires du 125 rue Castagnary
Etaient excusés :
Madame Elisabeth BONNEFOY
Monsieur Tristan FLEURQUIN, Président d’Environnement XVème
Etaient absents :
Madame Cécile RENSON, Conseiller de Paris
Madame Marie-Céline DURAND, Conseiller d’arrondissement
Monsieur Eric KIENER, Directeur de l’Hôpital Saint-Michel
Madame COUSEIN, Principal du Collège Modigliani
Madame MASCIONI, Directeur de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Appliqués
Père BERLIOZ, Curé de la Paroisse Saint-Antoine de Padoue
Madame Elisabeth LE GOASGUEN
Monsieur Rachid SADAOUI
Madame Camille IZARD
Monsieur Jean LATTANZIO
Monsieur Kevin TRODOUX
Monsieur Robert CHATELOT, Actuel XV
Gérard GAYET remercie chacune et chacun, d’avoir fait l’effort de venir ce soir pour une
soirée exceptionnelle pour beaucoup de raisons. J’ai l’habitude à chaque réunion de faire un
rappel de ce qu’est un Conseil de Quartier parce que les habitants qui viennent ne sont pas
toujours les mêmes et c’est un très bon instrument d’instruction civique que de bien
comprendre nos institutions parisiennes. En effet, Paris a un statut très particulier. Vous vivez
à l’intérieur de ce statut sans souvent savoir en quoi il consiste. Il y a un Conseil de Paris qui
est à l’hôtel de ville. Au niveau de l’arrondissement il y a des Conseils d’Arrondissements et
depuis 2002 ont été créés des Conseils de Quartier. Or il faut beaucoup de temps pour faire
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connaître une nouvelle institution. Ce Conseil de Quartier a été créé pour vous permettre de
vous exprimer au niveau de votre quartier. Il est composé de 24 personnes, il est présidé par
un Adjoint au Maire de l'Arrondissement, en espèce je préside ce Conseil de Quartier. Je suis
à votre disposition tous les mercredis de 15h30 à 17h30 vous n’avez pas besoin de prendre de
rendez-vous. Il y a 4 collèges qui composent ce Conseil de Quartier, des élus Conseillers de
Paris ou Conseillers d’arrondissement, des représentants des associations, des représentants
des habitants et des personnes qualifiées. Ils sont en grande partie au premier rang donc vous
pouvez les contacter si vous voulez. Il est bon que chacun connaisse bien ces institutions et
participe à ces instances qui sont nécessaires à cette vie démocratique.
Le deuxième point qui me paraît important est que le Directeur de ce théâtre qui est un théâtre
de la ville, avait bien voulu venir au dernier Conseil de Quartier, en réunion publique, que
nous avions fait, le thème était la culture - j’ai mis dans les premiers rangs des comptes
rendus, donc si vous les voulez, de ce Conseil de Quartier vous les avez à disposition - ce
Conseil de Quartier sur la culture, Monsieur Régis Santon donc le Directeur de cet
établissement était venu, avait répondu aux questions de la salle et c’est un homme généreux,
il nous avait accepté ses propositions de la salle proposé de tenir une réunion de Conseil de
Quartier dans cet établissement. Je m’intéresse beaucoup à la culture et notamment à la
culture populaire et je pense que ce soir c’est un moment d’émotion parce que ça permet à des
gens qui ne sont pas forcément venus dans cet établissement, dans ce théâtre, de le connaître,
de voir que les deniers municipaux sont bien employés. On a ici en plein cœur de notre
quartier un instrument de travail pour le service public de la culture extraordinaire ; bien
entendu je remercie beaucoup Monsieur Régis SANTON de nous accueillir ce soir et autre
point très important à mes yeux, j’ai tenu, en réfléchissant avec les Conseillers de Quartier sur
le thème que nous retiendrions pour cette réunion, de sortir des sentiers battus et de ne pas
mettre un thème culturel à l’ordre du jour mais d’inviter tout particulièrement des gens qui
nous semblent importants pour la vie conviviale de ce quartier, j’ai pensé aux gardiennes et
gardiens d’immeubles. Chaque fois que je fais une réunion, j’essaye de la rencontrer, ce n’est
pas facile de les inviter parce qu’il y a beaucoup d’immeubles qui sont ouverts mais il y en a
encore plus qui sont fermés, donc quand vous vous présentez, il n’y a pas d’accès. Alors j’ai
eu la chance de connaître Monsieur CHEVALLIER, s’il veut bien se lever pour qu’on le situe.
Il préside une Association qui a une compétence sur tout Paris et des adhérents dans notre
Arrondissement, c’est le président de « ma loge » et il essaye d’aider à régler les problèmes
des gardiens d’immeubles au niveau bien entendu des rapports non publics. Ce qui nous
intéresse aujourd’hui ce soir, Mesdames et Messieurs les gardiens d’immeuble, c’est de parler
des problèmes que vous avez avec votre environnement immédiat avec les Services Publics
Municipaux et je pense surtout à la propreté et à la sécurité, mais surtout à la propreté, et à ma
droite, j’ai Monsieur GUILLARD le représentant de l’administration de la propreté dans le
15ème arrondissement qui bien entendu répondra à vos questions lorsque nous aborderons ce
point d’ordre du jour.
Mais, avant de passer à cette rencontre avec nos gardiens et gardiennes d’immeubles, je
voudrais donner la parole pour l’autre point qui est à l’ordre du jour, à savoir le chantier du
Tramway. Ce chantier du tramway - ici bien entendu, aujourd’hui, nous n’allons pas faire une
discussion sur l’intérêt ou le non-intérêt du tramway - notre problème aujourd’hui c’est de
vivre avec ce chantier ; donc nous allons demander à la Responsable de la Mission Tramway
de nous faire un point très rapidement et ensuite vous lui poserez les questions que vous aurez
à poser et nous la libérerons pour passer à notre point principal d’ordre du jour « Rencontre
avec les gardiens et les gardiennes ». Madame, vous avez la parole.
Madame GEOFFROY : Merci et bonjour à tous. Alors en quelques mots un point sur le
chantier du Tramway. Le chantier du tramway doit permettre une mise en service commercial
du tramway d’ici la fin de l’année 2006, c’est à dire que les premiers trams fonctionneront
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avec des passagers de façon commerciale en décembre 2006 au plus tard. Aujourd’hui, ce
planning est respecté et effectivement aujourd’hui on est dans une phase de chantier
importante mais dans une phase de chantier où on commence à voir des choses pratiquement
finies et des éléments importants. Alors vous avez tous lu la presse et vu arriver la première
rame du tram puis la deuxième, puis la troisième, comme ça il va en arriver 21 d’ici le mois
d’avril, tous les 15 jours arrive une rame du tram et la première rame du tram a fait sa
première sortie début octobre et elle engage là les premiers essais. Donc, si vous vous
promenez dans la partie Ouest du 15ème arrondissement, vous avez quelques chances de voir
la première rame du tram faire quelques essais. Elle peut sortir pratiquement tous les jours une
heure, deux heures ou un peu plus pour faire quelques essais. Ensuite on rentrera dans des
périodes d’essais plus importants puisque la première phase d’essai se déroule entre le Pont
du Garigliano et la rue Desnouettes, dans un secteur qui est un petit peu plus loin que votre
quartier et d’ici le mois d’avril vous verrez circuler dans le quartier qui est le vôtre, les
premiers tram en phase d’essais sur des parcours un petit peu plus longs. Ca c’est pour
l’aspect je dirais transport et véhicules de transport. En ce qui concerne les travaux, et c’est
vrai que les travaux ça génère des nuisances, on n’est pas là pour se cacher derrière son petit
doigt en disant que le chantier n’est pas un chantier important qui génère des nuisances, notre
souci c’est d’essayer de les limiter et de vous donner un maximum d’informations. Donc
aujourd’hui dans le 15ème - le 15ème a été l’arrondissement par lequel on a commencé et
naturellement ce sera l’arrondissement qui finira le premier - vous commencez de voir, sur la
partie Nord des trottoirs, des barrières vertes et grises qui commencent à partir, ils en restent
encore mais la plupart des barrières dans la partie Ouest et une grande partie des barrières
dans la partie est, c’est à dire dans votre quartier, commence à partir et dès le deuxième
trimestre 2006 l’ensemble des trottoirs de votre arrondissement sera achevé. Cet achèvement
ne va pas se faire de façon linéaire, cela va se faire par petits bouts et dès la fin de l’année
2005, la partie Ouest, c’est à dire la partie la plus proche de la Seine, les trottoirs seront en
situation complètement définitive, ça ne veut pas dire que le chantier sera fini mais cela veut
dire qu’au moins les trottoirs retrouveront un aspect final. En ce qui concerne les autres
grands éléments de chantier, vous allez voir apparaître, et vous voyez apparaître, un petit peu
partout dans le 15ème en ce moment et ça va se poursuivre jusqu’au début de l’année 2006 ?
Ce qu’on appelle dans notre jargon les porte lac, alors qu’est ce que c’est ces bêtes là, c’est
des gros poteaux qu’il y a sur les trottoirs et qui viennent permettre à la ligne aérienne de
contact, la ligne qui va permettre d’alimenter le tram en énergie électrique, d’être mis en
place, donc ces gros poteaux commencent à se mettre en place. Alors vous êtes informés, au
fil de l’avancement, des restrictions de circulation qu’on est amené à prendre ponctuellement
pour permettre à ces poteaux d’être mis en place ; alors ces poteaux, ça nécessite des grues
importantes, ça nécessite des camions importants, et, pour des raisons de sécurité, quand le
camion-grue met le poteau en place, il est évident que la circulation doit être fermée. C’est
pour ça que, par petits bouts, on est amené pendant une ½ journée à fermer pour permettre
dans notre jargon ce qu’on appelle le matage de ces porte lac. Donc ça c’est des éléments
importants et tout ça doit être fait pour que, début de l’année 2006, les essais globaux puissent
être engagés. Autre élément important, vous le voyez apparaître tous les jours, la plate forme
du Tramway. Vous avez vu arriver le gazon, c’est dans le 15ème qu’on a mis en place les
premiers gazons. Vous avez vu arriver les premiers éléments de granit sur la plate-forme.
Vous allez voir arriver les premiers équipements de station et tout ça va se faire
tranquillement pour qu’à l’année 2006 la plate-forme soit complètement finalisée. Il restera à
cette époque-là une période qui s’échelonnera entre avril, mai et juin 2006 à faire les
chaussées. C’est un élément important, vous comprenez bien que faire une chaussée ce n’est
pas facile, surtout que les chaussées ne sont pas très larges, comme elles ne sont pas très
larges on est obligé de les faire en une seule fois ; donc aux mois d’avril, mai et juin 2006 on
va faire toutes les chaussées du 15ème arrondissement de façon à ce que l’ensemble du
chantier dans le 15ème soit achevé à l’été 2006 donc il y a encore à peu près 9 mois de
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travaux pour avoir le dernier coup de pioche important dans le 15ème. Mais ces 9 mois,
comme je l’ai expliqué, vous allez avoir des premières étapes en fin d’année où une partie des
trottoirs vont être finis, une deuxième étape en début d’année où l’autre partie des trottoirs va
être achevée et puis, petits bouts par petits bouts, à partir de la mi-2006, tout sera fini dans le
15ème arrondissement. Voilà très succinctement l’état d’avancement du chantier.
Monsieur Gérard GAYET : Alors Madame GEOFFROY s’est engagée à nous
communiquer le calendrier des remises en état des trottoirs, je sais que ça intéresse beaucoup
les gardiens et les commerçants, donc, Madame, vous pensez que vous nous donnerez ce
document à quelle date ?
Madame GEOFFROY : Je regarde mon maître d’œuvre qui est devant au premier rang et je
m’engage à vous le donner d’ici une quinzaine de jours.
Un intervenant : Alors si des gens dans la salle sont intéressés pour avoir les éléments de ce
document qui correspondent à leur commerce ou à leur immeuble, je serai à leur disposition
pour leur communiquer. Donc maintenant nous allons donner la parole à la salle. Qui veut la
parole ? Qui a une question à poser sur ce problème du chantier du tramway ?
Est-ce qu’on peut donner le micro ? Merci.
Monsieur Eric LOHIER : Membre du Conseil des Quartiers au collège des habitants. Vous
nous donnez un planning pour des travaux, j’aimerais savoir si on va retrouver un éclairage
des chaussées avant fin mars 2006 et si les passages piétons qui ont été supprimés notamment
pour aller prendre les bus PC pour traverser les Maréchaux vont être rétablis rapidement.
Madame GEOFFROY : Alors vous posez deux questions. La première question c’est
l’éclairage des Maréchaux en phase définitive et les traversées piétonnes sur les boulevards
des Maréchaux. Alors en ce qui concerne l’éclairage, on ne peut pas dire qu’il n’y est pas
d’éclairage sur les Maréchaux, il y a de l’éclairage provisoire. Effectivement, l’éclairage
provisoire ne donne pas un aussi bon niveau d’éclairement que l’éclairage définitif. N’hésitez
pas à nous signaler les points que vous ne voyez pas assez éclairés parce que l’on peut y
amener des améliorations. On essaye d’offrir un niveau d’éclairement le meilleur possible, ce
n’est pas simple, parce que vous voyez bien que ces poteaux provisoires sont amenés à bouger
beaucoup, ils ne sont pas toujours dans une position optimale par rapport aux gênes que
peuvent constituer les mobiliers et surtout les arbres. S’il y a des points qui vous semblent
poser des problèmes n’hésitez pas à le signaler à la SOTRA on fera le nécessaire. Cet
éclairage provisoire va durer encore un certain temps hélas puisque, pour pouvoir mettre en
place l’éclairage définitif, on a deux conditions qui doivent être remplies :
-1ére condition : C’est que les candélabres définitifs soient posés. C’est en cours. Vous avez
vu apparaître dans le 15ème des nouveaux candélabres. On a changé l’ensemble des
candélabres, vous avez une ligne de candélabres qui est une ligne dite, son petit nom dans les
catalogues, c’est la ligne lutécia. C’est une ligne très épurée c’est une ligne qui s’accorde
parfaitement avec la ligne de mobilier urbain qui sera en station, c’est une ligne que l’on ne
retrouve que sur une autre voie à Paris puisque c’est une ligne qui n’a pas été mise en place
spécialement pour les Maréchaux, mais qui est une ligne fortement utilisée pour le boulevard
des Maréchaux. Donc, aujourd’hui, on est en train de mettre ces candélabres, que ce soit les
candélabres qui éclairent la chaussée ou les trottoirs en place, et ensuite on est obligé que
l’ensemble de la ligne électrique soit finie. Or, sans entrer dans le détail technique, les
candélabres sont alimentés par des postes d’alimentation par le réseau EDF et il faut qu’on
rénove ces postes d’alimentation sur réseau EDF.
Tout simplement, parce que, en terme de normalisation et de sécurité, quand on vient toucher
un réseau ancien, il faut le mettre aux normes. Et donc on est amené à rénover l’éclairage, à
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toucher ces postes d’éclairage, donc il faut qu’on refasse l’ensemble des postes d’éclairage
pour les mettre aux nouvelles normes. Et ça c’est un travail un petit peu plus long ce qui ne
permettra probablement pas de mettre l’éclairage définitif avant le 2ème trimestre 2006 Donc
la date exacte je ne l’ai pas en tête mais c’est à peu près le 2ème trimestre 2006, en tout cas
pour l’été 2006.
En ce qui concerne les traversées piétonnes, les traversées piétonnes c’est vrai que c’est un
vrai problème, parce que quand on fait un chantier de plate-forme au milieu des Maréchaux,
on se doute bien qu’on ne peut pas continuer les continuités piétonnes de traversée n’importe
ou. Donc on travaille beaucoup avec la RATP qui est Maître-d’ouvrage de la plate forme,
pour que cette traversée soit…, qu’on n’en fasse pas disparaître, qu’on en mette au bon
endroit et surtout qu’elle soit faite avec le plus de sécurité possible et donc dès que la plateforme est finie et dès que l’on sera en phase d’essai, on va retrouver des emprises de chantier
qui vont être enlevées et, de fait, on pourra avoir les traversées au niveau des carrefours. Mais
cela va s’échelonner ; les palissades le long de la plate-forme vont s’enlever en grande
majorité à la fin du 1er trimestre 2006 puisqu’on sera prêt pour les essais du mois d’avril.
Un intervenant : J’ai bien compris ; quand le chantier sera fini, on retrouvera des traversées
et des éclairages. Par contre aujourd’hui ce qui m’ennuie c’est que par exemple quand on
essaye de traverser rue de Dantzig pour aller prendre le bus, avant il y avait un passage piéton
avec une chicane et tout ce qui va bien derrière pour contourner le chantier. Aujourd’hui, ce
passage a complètement disparu. Donc on se retrouve avec des gens qui traversent au milieu
des voies, sans passage piéton, le boulevard des Maréchaux ; ça me semble relativement
dangereux et c’est pour cela que je vous le signalais. Que vous me disiez qu’en fin de
chantier, on retrouve des passages piétons, je le comprends, maintenant qu’est ce qu’on fait
pendant la phase transitoire ?
Madame GEOFFROY : Alors ce qui est sûr c’est que, dans les phases de chantier, sur un
carrefour donné, que ce soit Porte de la Plaine ou rue de Dantzig, on connaît à peu près des
problèmes similaires, en général on a à faire à quatre passages piétons, deux passages sur les
Maréchaux et puis deux passages sur les voies qui débouchent. En général, on est amené
toujours, pour faire le chantier, on est obligé de prendre des emprises. Ce qu’on s’efforce de
faire, que sur les quatre passages piétons, d’en maintenir toujours trois. Effectivement, on
peut être amené à faire des cheminements plus longs : quand vous traversiez directement et
quand le passage piéton et qu’on est amené à faire le chantier à l’endroit où il y avait l’ancien
passage piétons et bien on est obligé de faire les trois autres côtés du carré pour traverser.
Mais ce ne sont des situations qu’on essaye de réduire au maximum dans le temps mais il faut
bien qu’on fasse le chantier à l’endroit où il y avait le passage piéton. De toute façon, à un
moment donné, il faut qu’on intervienne. Alors effectivement je pense que le cas de Brancion
et de Dantzig sont ces cas-là où, pour aller d’un point à l’autre, vous ne pouvez plus le faire à
un endroit du carrefour, vous êtes obligé de vous faire les trois autres. Et dans quelques temps,
ce sera peut être de l’autre côté où il sera supprimé et où l’on sera obligé de faire les 3 autres
côtés mais c’est vraiment une grosse contrainte au niveau des carrefours. En tout cas,
l’obligation qu’on s’est fixée, c’est, sur un carrefour donné, de maintenir 3 passages piétons
sur 4.
Un intervenant : Oui, Monsieur.
Monsieur Jean-Luc TURLURE : Association Alibi. Je suis intervenu la dernière fois pour
parler des animations de quartiers et faire vivre davantage le quartier mais d’une façon
conviviale et culturelle et ludique. Ma question porte sur les installations enfin les prévisions
culturelles sur le tramway. Je voudrais savoir si vous y avez eu une part active dans cela. Je
trouve un petit peu surprenant que les artistes ne soient pas consultés pour cela, qu’il y ait des
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choix parfois douteux, que je trouve douteux effectivement concernant ces artistes-là et qu’on
ne fasse pas travailler les artistes de Paris et particulièrement pour le tramway du 15ème, enfin
dans la partie 15ème au moins une part active pour les artistes du 15ème. Voila j’ai créé, lundi
dernier, une Intersyndicale avec les 8 principaux syndicats français concernant les Arts
Visuels et je porterais la question prochainement à l’ordre du jour concernant ces choix que je
trouve douteux. Avez-vous pris part ou non aux choix des artistes pour l’installation,
l’animation du tramway.
Le Président : Avant que Madame GEOFFROY ne prenne la parole, afin de vous réponde, je
voudrais relayer l’intervention précédente. Je sais que nos Conseils de Quartiers n’ont pas un
pouvoir de décision et nous ne le revendiquons pas mais vous êtes là pour être informé donc
je m’étonne pareillement que ni le Conseil de Quartier ni le Conseil d’Arrondissement ne soit
associés dans cette information je ne dis pas dans cette décision. Merci Madame.
Madame GEOFFROY : Je ne suis certainement pas la mieux placée pour répondre à cette
question, je vais d’abord répondre sur le fait que c’est une réflexion qui est en cours depuis
quelques temps avec les Services de l’Etat et de la Région pour voir comment la culture, de
façon générale, peut accompagner le Tramway au moment de sa mise en œuvre et surtout plus
tard. Aujourd’hui les gens qui réfléchissent sur ce sujet dont je ne suis pas puisque je ne suis
pas une experte culturelle, je suis plutôt une experte technique, on est à un stade de réflexion
aucune décision n’est prise. C’est pour ça que je suis étonnée que vous ayez la liste d’artistes
quant aux artistes qui seront retenus et quant à la nature de l’accompagnement culturel qui
sera fait et pour répondre à votre question, c’est clair que dès que cette réflexion sera un petit
peu formalisée et présentable, l’ensemble des 3 Mairies d’Arrondissements concernées seront
associées et une présentation sera faite à votre attention sur les objectifs et les orientations
données à cette réflexion. Mais aujourd’hui c’est à l’état je dirais de réflexion et en tout état
de cause rien n’est décidé et aucun artiste n’est acté ni aucune œuvre n’est décidée. Mais
quand la réflexion sera un petit peu plus poussée cette présentation sera faite aux riverains et
aux élus locaux.
Le Président : Merci, Madame. Oui, Madame je vous donne la parole et après je donnerai la
parole à Madame FONLLADOSA
Bonsoir. Sylvie BICHOBE ( ? ), étant habitante du quartier. Vous nous avez dit de vous
indiquer les points noirs.
Le Président : Vous donnez clairement votre nom et votre adresse pour qu’on puisse vous
envoyer le compte rendu.
J’ai donné mon nom Sylvie BICHOBE, habitante du quartier comme les autres personnes.
Madame Sylvie BICHOBE : Vous nous dites de vous indiquer les points noirs au niveau
éclairage. Il y en a un actuellement, c’est à la limite entre le 15ème et le 14ème sur le boulevard
Lefebvre. Quand on va vers le Métro Porte de Vanves, sous les ponts, il y a plusieurs lampes
de grillées et à la nuit tombée ce n’est pas trop agréable de passer par-là avec la moitié des
lampes éteintes. Voilà. Merci.
Le Président : Merci Madame. C’est noté.
Le Président : Je donne la parole à Madame FONLLADOSA, c’est l’Adjoint auprès du
Maire du 15ème Chargé de la Culture et qui fait un énorme travail sur notre arrondissement.
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Madame Ghislène FONLLADOSA : Merci Gérard. Moi j’ai siégé dans la Commission
Bernard LAVILLE qui s’occupe des arts sur le Tramway. Donc cette commission existe, elle
est multipartite : RATP, Ministère de la Culture, Ville de Paris….etc.
Nous avons un dossier complet sur l’ensemble des artistes qui ont été retenus par cette
commission d’artistes internationaux. Essentiellement trois ou quatre artistes français : Sophie
CAL, BODINSKY, je ne sais plus enfin peu importe, BUREN, des artistes de très haut
niveau, plus des artistes du nord de l’Europe et quelques artistes européens, pas d’américain,
pas d’africain, pas d’asiatique, etc. alors que le choix devait se porter sur des artistes
internationaux donc cette commission existe, elle travaille. Le budget est connu, je ne sais
plus si c'est aux alentours de 5 à 7 millions d’euros.
A ma connaissance, quand on s’est réuni dans cette commission, les artistes devaient investir
des quartiers, notamment le quartier Brancion et le quartier Dantzig où l’on doit placer deux
œuvres - puisqu’il y aura une dizaine d’œuvres sur l’ensemble du tramway - les artistes
devaient investir les lieux et à ma connaissance les artistes devaient avoir terminé leur
maquette de manière à ce que la RATP puisse prévoir l’installation de ces œuvres, qui sont
des œuvres complexes, qui ne sont pas des statues qu’on pose très facilement comme ça, qui
sont des œuvres complexes voir des installations, des photographies, etc. Il y a 4 photographes
je crois qui ont été retenus, Le travail est beaucoup plus avancé que ce que vous le dites,
Madame, et à ma connaissance, j’ai retenu que les artistes devaient donner à la RATP, les
conditions techniques de leur installation des oeuvres pour le mois de mai. Parce que si on a,
je dis n’importe quoi, si on a de l’eau à installer quelque part sur l’un des trottoirs pour
installer une œuvre d’artiste, il fallait que la RATP puisse le prévoir. Donc depuis que ces
commissions sont réunies, à ma connaissance, il y a dû y avoir des décisions de prises mais
nous n’avons pas été réunis depuis ; ce qui est assez dommageable. Comme l’a souligné
Gérard tout à l’heure, les Conseils d’Arrondissements n’ont pas été spécifiquement informés,
en tout cas le 15ème, spécifiquement informés, sur l’état d’avancement de ce que je vous dis là,
L’avancement est certain puisque j’ai le dossier complet des artistes et des types d’œuvre
proposés. Le calendrier pour moi était précis puisqu’en mai 2005 chaque artiste devait donner
ses conditions techniques pour l’installation de ses œuvres.
Je suis non informée depuis le mois de mai ce qui est relativement inquiétant notamment pour
les investigations des artistes qui avaient été annoncés puisque chaque artiste devait aller
voir, se prendre un quartier pour cadrer son œuvre notamment les photographes. Je pense que
ça doit avancer mais on est vraiment dans l’ignorance la plus complète, je pense que l’on a dû
se réunir en début d’année, ça fait 9 mois que les élus du 15ème, en tout cas pour ce qui me
concerne, je n’ai aucune information sur le sujet.
Madame GEOFFROY : Je maintiens ce que j’ai dit, il y a une réflexion en cours dont vous
faites état mais à ce jour aucune décision n’est prise et comme toute réflexion elle est longue à
aboutir parce que comme vous l’avez rappelé il y a un certain nombre de difficultés
techniques et à ce jour aucun choix n’a été fait.
Le Président : Oui, une question dans la salle.
Madame PIETRANICO, AL 119 : Je suis très étonnée parce qu’en fait c’est la première fois
que j’entends dire qu’il va y avoir des œuvres sur le parcours du tramway, mais les habitants
je ne sais pas, est ce qu’il y a des gens qui comme moi n’ont jamais entendu parler de ça ? Je
suis très étonnée en fait que les habitants ne soient pas au courant et il me semble quand
même que nos élus c’est bien mais ils n’habitent pas sur le trajet du Tramway et il me semble
que si on a des œuvres disons un peu marquantes, on a cité BUREN tout à l’heure, on peut
aimer, ou on aime ou on n’aime pas mais malgré tout, il me semble que les habitants auraient
leur mot à dire même si ce sont des artistes internationaux.
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Applaudissements.
Le Président : Je vous propose, si vous en êtes tous d’accord de faire un voeu comme quoi le
Conseil de Quartier de ce soir demande à être informé des différents projets.
Madame Ghislène FONLLADOSA : Excusez-moi, je voulais juste dire, j’ai oublié de le
dire tout à l’heure, que bien entendu, j’ai proposé que des artistes du 15ème travaillent sur les
deux stations de métro les plus proches du tramway. Et j’ai notamment proposé un artiste de
la Ruche puisqu’on cherche des artistes internationalement reconnus, j’ai bien entendu
proposé un des plus connus de la Ruche qui est : Ernest PIGNAN ERNEST qui fait des
installations dans le monde entier, qui est connu dans le monde entier pour ses installations
dans la Ville. Il a été refusé par la Commission. Voilà.
Madame GEOFFROY : Je crois qu’il faut relativiser les choses. Il y a une réflexion en cours
sur un accompagnement culturel du tramway, ça c’est vrai, il y a plein d’études en cours.
Mais aujourd’hui je le dis, aucune décision n’est prise quant aux artistes et aux œuvres. Il y a
eu un certain nombre d’artistes contactés qui ont fait des propositions, propositions qui sont
en cours d’études. Et aujourd’hui il n’y a pas de décisions prises et comme je le disais, je
pense que l’Adjoint au Maire Chargé des Affaires Culturelles à la Ville se fera un plaisir de
présenter le dossier dès qu’il y aura des choses un peu concrètes. Aujourd’hui on est dans une
réflexion qui est poussée parce qu’il y a de vrais problèmes techniques.
Dans la salle : il y a un an de retard.
Madame GEOFFROY : C’est un dossier qui est directement piloté par la Direction des
Affaires Culturelles, je suis vraiment désolée, c’est un dossier qui est hors du champ de mes
compétences donc je ne me permettrais pas de répondre pour mes collègues.
Le Président : Oui, Madame.
Madame Anne DEGROTTE : habitant le quartier. Je suis pour l’accompagnement artistique
du tramway, je suis scandalisée par un projet qui coûterait 5 millions d’euros par des temps où
toute collectivité doit faire attention à ses dépenses, les réduire et je reste pour
l’accompagnement artistique sérieux avec des stratégies de choix à discuter bien sûr et qui
sont sûrement discutables mais cela serait un très long débat ; mais 5 millions d’euros pour
10 œuvres d’artistes, même s’ils sont internationalement reconnus, c’est du gâchis financier.
Applaudissements dans la salle.
Le Président : Oui, Monsieur. Prenez le micro, SVP.
Monsieur Philippe MIRAZOWIC : C’était un peu pour aller dans le sens de ce que vient de
dire Madame, je suis comme elle assez scandalisé par la somme qui va être versée, je suis
scandalisé aussi par une autre chose c’est que c’est bien beau BOLDINSKY, BUREN, Sophie
CAL, c’est très bien, ce sont des artistes que l’on peut aimer ou pas et on va décider de les
aimer par exemple, mais ce sont des artistes déjà qui ont chacun entre 60 et 70 ans, ce sont des
artistes qui sont confirmés, qui sont exposés partout dans le monde, internationalement
reconnus, qui, encore une fois, vont avoir l’argent public pour réaliser des choses alors que
pour réaliser des choses qu’on a probablement déjà vues et revues. Donc, je ne m’attends pas
à quelque chose qui va être extrêmement originale et intéressante de leur part et encore une
fois on ne donne absolument pas la chance aux jeunes artistes de faire des choses beaucoup
plus intéressantes et beaucoup moins coûteuses.
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Madame Catherine MARGUERIE de l’Association de défense des locataires de la RIVP de
la Porte Brancion. Effectivement je m’étonne, c’est un peu une redite, mais en fait c’est aussi
une précision à savoir ; je suis très étonnée par un projet de cette envergure comme le
Tramway qu’on reste encore dans le flou quant à ces installations d’artistes. Parce qu’il il y a
quand même une géographie il y a quand même une contrainte, il y a une contrainte physique,
une contrainte géographique et je suis très, très étonnée qu’on pose des œuvres à l’heure où
l’on a tous les moyens de faire un projet global que finalement on soit dans le flou quant à cet
accompagnement artistique qui coûte quand même extrêmement cher et qui aurait pu être
prévu globalement dans l’esthétique du tramway, ça m’étonne beaucoup, c’est tout.
Le Président : Merci Madame.
Monsieur Régis CARIO : Je suis au Conseil de Quartier. Je voulais poser une question un
peu différente puisque souvent dans les conversations avec les commerçants, ils se plaignent
des travaux qui empêchent leurs clients de venir les voir. Je voulais savoir quel était en fait les
indemnisations qu’ils obtiendront, où ça en était parce qu’eux ne savent pas trop. Certains
savent, d’autres ne savent pas.
Madame GEOFFROY : La Ville et la RATP ont décidé, chose assez exceptionnelle vu
l’ampleur du chantier, de mettre en place une Commission de Règlement à l’amiable.
Commission de Règlement à l’Amiable, dans laquelle siègent des élus de tous les
arrondissements concernés - en l’occurrence pour le 15ème c’est Madame CHABAUD- et qui
comportent l’ensemble des acteurs techniques, et cette Commission est présidée par une
personne indépendante puisqu’il a été demandé à l’ancien Président du Tribunal Administratif
de Paris de présider cette Commission. Je pense que c’est une personnalité très compétente et
très indépendante, cette commission examine les demandes les dossiers déposés par les
commerçants qui jugent que le chantier a généré des difficultés dans leur exploitation
quotidienne et dans leur activité quotidienne. La Commission se réunit tous les mois, elle
examine un certain nombre de dossiers et un certain nombre de commerçants ont d’ores et
déjà été indemnisés. Encore ce matin, la commission s’est réunie, et elle se réunit une fois par
mois, donc aujourd‘hui, il y a une soixantaine de dossiers qui ont été déposés, il y en a les ¾
qui ont déjà été examinés en tout ou partie par la Commission et donc les commerçants seront
ou ont été informés des décisions de la Commission par le Président de la Commission de
Règlement à l’Amiable. Cette commission juge au vu d’éléments tangibles c’est à dire des
Comptes d’Exploitation, des Résultats de Chiffre d’Affaire, d’un certain nombre de choses et
le Président de la Commission juge au vu de ces éléments qui sont des éléments sans aucune
ambiguïté.
Le Président : Je sais que les Gardiens et Gardiennes d’immeubles de cette partie de notre
quartier sont très défavorisés. Ils ont des travaux supplémentaires donc je vous avais envoyé,
Madame, la demande de plusieurs de ces gardiens pensez vous me faire une réponse ?
Madame GEOFFROY : Tout à fait.
Le Président : Merci.
Monsieur GOULIN : J’habite dans les HLM qui sont là derrière au 112 rue Brancion, je
voulais embrayer sur la question qui vient d’être posée, en étant désolé d’être comme
Monsieur un peu au ras de pâquerettes par rapport aux artistes et par rapport aux œuvres
d’arts, je vois qu’il y a eu des dispositions de prises pour les commerçants, je constate que la
circulation automobile s’est plus ou moins écoulée, plus ou moins bien, et enfin toutes
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dispositions ont été prises. Par contre, je dois dire, en tant qu’habitant du quartier, que les
piétons n’ont pas été spécialement favorisés. Il y avait des parcours en labyrinthe dont les
passages étaient déplacés assez souvent, il y avait des passerelles pour traverser le boulevard
mais dont l’accès aux personnes à mobilité réduite étaient parfaitement impossible la plupart
des cas, on nous a supprimé les cabines téléphoniques de proximité et on nous a surtout
supprimé les boîtes à lettres de proximité. Je vois qu’on est en train de rétablir les cabines
téléphoniques mais par contre les boîtes à lettres, je suis assez inquiet, étant donné que
l’occasion se présenterait peut-être de supprimer quelques postes de postiers. Peut être
faudrait-il que les gens qui sont responsables du Tramway et les municipalités diverses et
concurrentes se mettent d’accord pour faire pression sur la poste pour rétablir toutes les boîtes
à lettres y compris celles qui se trouvaient à l’angle de la rue Chauvelot et de la rue Brancion
qui étaient supprimées depuis belle lurette, ce qui gêne beaucoup les habitants de mon secteur.
Enfin un dernier point, mais c’est une question superflue, je me suis laissé dire, mais ça
toujours par les commerçants, que pour nous faire de beaux trottoirs, on est allé chercher des
pierres en Italie et en Espagne alors qu’un fournisseur auvergnat aurait été récusé, ça me
navre…
Le Président : Merci, Monsieur.
Madame GEOFFROY : Je vais répondre aux deux questions. Je suis auvergnate, je me sens
concernée. Sur les boîtes aux lettres, La Poste est en train de restituer les boîtes aux lettres au
fur et mesure de la finition des trottoirs, je lui ai refait un courrier, il n’y a pas très longtemps,
pour lui rappeler l’urgence de ce problème. J’ai noté celles que vous avez signalées mais La
Poste est déjà en train de les remettre dans d’autres secteurs. On va encore insister sur la mise
en place de ces boîtes aux lettres. Il n’est pas prévu de suppression de boîtes aux Lettres dans
le cadre du projet en tout cas. Alors, en ce qui concerne la provenance des granits, vous n’êtes
pas sans savoir que la Ville de Paris ne décide pas de son propre chef d’acheter à Untel ou à
Untel comme ça. Elle est soumise à un Code des Marchés Publics, elle est soumise aussi à un
Code des Marchés Européens. Dans ce cadre là, tous les Achats Publics qui sont fait par une
Collectivité, à fortiori par la Ville de Paris, respectent ces réglementations. Le principe, je ne
vais pas vous donner toutes les réglementations parce que c’est un peu compliqué, le principe
c’est qu’on fait un Cahier des Charges, on le met en consultation, on examine de façon
approfondie l’ensemble des offres et ensuite une Commission d’appels d’offres où siègent des
élus de tout le Conseil de Paris, des représentants de l’état, actent l’entreprise qui est la mieux
disante, c’est à dire celle qui représente un rapport qualité prix le plus intéressant, ça doit être
le terme exact du Code des marchés ou des recommandations pour l’administration. Donc,
dans le cadre de cet appel d’offre, effectivement les entreprises françaises ont répondu, des
entreprises étrangères ont répondu et des entreprises européennes, voire des entreprises extraeuropéennes et la mieux disante, qui était aussi la moins disante en terme économique, il se
trouve qu’elle cumulait l’aspect technique le plus intéressant et aussi l’aspect économique le
plus intéressant, donc la mieux disante pour l’administration était une entreprise qui proposait
à la fois des granits espagnols et des granits français bretons. Donc c’est un choix qui est lié à
des appels d’offres, on n’aurait pas choisi celle ci, on aurait été directement au tribunal et on
aurait été en prison parce qu’on n’aurait pas respecté la loi française et européenne. En
matière d’achat public, on est soumis à des réglementations qu’il faut respecter.
Le Président : Merci, Madame.
Le Président : Madame AITUS, dernière question après l’on passe à l’autre point de l’ordre
du jour.
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Madame AITUS : représentante des habitants du quartier. Il y a un petit problème, il y a
quelques mois, on avait déjà posé le problème de la propreté tout du long du trajet du
Tramway or fort peu d’améliorations ont été apportées.
Madame GEOFFROY : Je vais vous faire une réponse puisqu’on s’est encore vu en début
de semaine avec le voisin du bout de la table parce que c’est un vrai problème qui vous touche
directement et qui nous touche nous et qui touche la propreté. Je vais schématiser le problème.
Quand on a des emprises de chantier, il appartient à l’entreprise qui travaille de nettoyer cette
emprise de chantier. Ca marche bien quand on a une emprise de chantier, elle nettoie assez
facilement ses propres déchets. C’est vrai que la limite de l’exercice, c’est quand on trouve
dans l’emprise de chantier des gazinières, des canapés, des choses qui sont clairement liées à
l’incivilité des gens.
Il y en a dans ces cas là ; on est obligé, moi je fais le forcing et le maître d’œuvre et mes
collaborateurs font le forcing auprès des entreprises, pour qu’elles nettoient leurs emprises
mais c’est vrai que, quand elle voit des canapés, oui ce n’est pas vraiment des déchets de
chantier, elles sont obligées de le nettoyer, elles le font avec l’aide de la DPE qui les aide
fortement. Donc c'est un vrai problème parce que c'est lié aussi à l'incivilité des gens. Et le
problème aujourd’hui qu’on a, et ce problème sur lequel on vient de trouver des solutions, et
de mettre en œuvre des solutions c’est qu’au fur et à mesure que ces emprises disparaissent, il
arrive des petits bouts d’emprise mais les trottoirs sont restitués aux piétons et effectivement
notre difficulté c’est qu’on a comme les boites aux lettres on a enlevé les poubelles pour faire
les travaux et on ne les a pas encore remises parce que pour les remettre il faut attendre un
certain niveau de finition des trottoirs. On va créer là un style Maréchaux d’une poubelle
provisoire que vous allez voir apparaître dans les jours qui suivent voire les semaines qui
suivent et qui seront des poubelles provisoires, mises en place sur des supports provisoires
soit sur les barrières de chantier, qui seront collectées par les DPE et qui permettront d’offrir
une poubelle pour l’usager. Mais ça n’enlèvera pas les canapés qui sont à l’intérieur des
emprises. Les gardiens d’immeubles, pensez à donner le numéro des objets encombrants à vos
locataires ou propriétaires pour qu’ils n’aient pas envie de le mettre dans l’emprise de chantier
parce que là nous ça nous pose un vrai problème. Voila sur l’aspect propreté.
Le représentant de la Propreté : Oui, ça nous pose également beaucoup de problèmes pour
nous puisqu’on est obligé après d’intervenir à l’intérieur des barrières de chantier. Si vous
avez des objets encombrants, vous avez pris rendez-vous auprès de mes services pour sortir
vos objets encombrants, sortez-les. Mais ne les mettez surtout pas à l’intérieur de l’emprise du
chantier. Essayez de trouver un endroit aux abords mais surtout pas à l’intérieur. Je vous
rappelle la procédure lorsque vous avez des objets encombrants à sortir Vous pouvez nous
appeler du lundi au vendredi de 6 heures a 20 heures le soir au 01.45.45.86.00. On convient
ensemble d’un rendez-vous et on passe dans la matinée ramasser vos objets encombrants sur
le trottoir mais surtout ne déposer pas sans nous appeler puisque après l’objet reste plus
longtemps sur le trottoir. Votre voisin ou une personne qui passe va y jeter ses ordures
ménagères par-dessus, y apporter sa gazinière, y apporter autre chose et on obtient un énorme
dépôt après la suite.
Le Président : Nous allons clore sur ce premier point pour rendre sa liberté à Madame
GEOFFROY que je remercie d’être venue une fois de plus devant nous et je souhaite qu’elle
vienne à chacune de nos réunions pour nous faire le point de l’état du chantier jusqu’à la fin
de ce dit chantier …Merci Madame.
Le Président : Nous allons donc revenir au point central de notre ordre du jour qui est la
rencontre avec les gardiens et les gardiennes d’immeubles. Pour vous avoir rencontré
beaucoup, je pense que le problème majeur que vous avez avec les Services Municipaux c’est
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le problème de la propreté. C’est pour cela que j’ai souhaité qu’un des responsables de la
Propreté soit avec nous ce soir. On constate que le 15ème et notre quartier n’est pas
suffisamment propre à notre goût, donc il faut faire encore plus d’efforts.
Le ramassage des jaunes va être amélioré, j’ai vu plusieurs d’entre vous et ils m’ont dit que
c’était une très bonne initiative du service de répondre à cette préoccupation mais je voudrais
surtout entendre les gardiens et les gardiennes qui sont présents pour savoir ce qu’ils
reprochent au fonctionnement actuel du Service Municipal de Ramassage, que ce soit le
Service de Ramassage proprement dit, que ce soit les sanctions qui sont mises à certains
d’entre vous lorsque la réglementation n’est pas appliquée. J’attends vos questions et ensuite
le Représentant de la Propreté répondra à vos questions et vos observations et surtout j’espère
à vos suggestions constructives. Je vous remercie de bien vouloir poser vos questions.
Bonsoir, je suis Madame SERGENT du 55 rue des Morillons et c’est bien pour le tri de
poubelles jaunes parce que franchement ce n’était pas beaucoup par exemple le mardi c’est
férié comme ça arrive la semaine prochaine et que je suis obligée de travailler pour sortir les
poubelles. Je voudrais aussi que ça se fasse pour le verre. Parce que le verre c’est aussi une
fois par semaine et j’ai beaucoup de problèmes. Le service ne me donne que deux petites
poubelles et je suis obligée d’avoir toujours plein de bouteilles partout ; pour la poubelle verte
ce serait bien de passer deux fois c’est possible ? Merci
Le représentant de la Propreté : Effectivement, comme vous l’a dit Monsieur GAYET, est
prévue une seconde collecte pour la collecte des bacs jaunes, des papiers et emballages, à
partir de février et exactement à partir du lundi 13 février prochain. On organisera une
campagne d’information de l’ensemble des gardiens. Cette campagne d’information se
décompose en plusieurs phases, d’une part à destination de l’ensemble des gardiens, d’autre
part à l’ensemble des habitants et l’on mettra des affiches à la disposition des gardiens dans
les halls d’immeuble. Néanmoins, il n’est pas prévu dans l’immédiat de passage à deux fois
par semaine pour la collecte du verre. Pour la bonne et simple raison qu’actuellement on n’a
pas un taux de sortie des bacs pour le verre très important. Sur l’ensemble du parc environ
50% des bacs verre sont sortis chaque semaine. Dans votre cas si vous avez une surproduction
de bouteilles de verre, on peut vous proposer de rajouter un bac supplémentaire
éventuellement.
Bonsoir, je suis Madame BAREIRA, gardienne au haut des Morillons. Moi c’est surtout une
question pour une locataire. Au mois août j’étais en vacances. Elle avait mis pas mal de
cartons sur le trottoir, pas elle mais la personne qui sortait les poubelles à ma place. Elle s’est
vue infliger une amende et elle doit passer au tribunal bientôt. Est ce normal cela, car les
éboueurs des poubelles jaunes n’ont pas pris les cartons. Ils ont tout laissé traîner sur le
trottoir. Est ce normal de ne pas avoir ramassé les cartons de la personne qui a emménagé
dans l’immeuble ? Merci.
Le représentant de la Propreté : Concernant effectivement la collecte des cartons, c’est vrai
que ça pose souvent des problèmes, puisque les cartons ne tiennent pas forcément - et
notamment quand on emménage, qu’on a des gros cartons - ne tiennent pas dans le bac. Ce
qu’on demande la plupart du temps c’est de le mettre du mieux possible sur le bac ou tout au
moins d’essayer de mettre à l’intérieur du bac. Sachez que plus vous sortez de rack, plus c’est
difficile pour les éboueurs d’avoir à tout ramasser dans la soirée. Le règlement sanitaire
stipule que vous devez sortir l’ensemble de vos déchets à l’intérieur des conteneurs. On tolère
effectivement les cartons bien pliés, proprement pliés, au-dessus des bacs.
Monsieur MERCIER : 19/21 rue de DANTZIG. J’ai une question qui est plus moins liée à
ça. C’est bien que vous prévoyiez un 2ème passage la semaine mais il y a l’aspect financier qui
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est un peu embêtant puisque vous savez très bien que les gardiens-concierges sont rémunérés
à la tâche et pour cette tâche-là on est en fait rémunéré par lot (?). Donc, pour ce passage-là,
on a une certaine somme, là vous allez remettre un deuxième passage, est ce prévu ? Avez
vous des informations à nous donner ?
Le représentant de la Propreté : Effectivement, la question concerne l’éventuel surcoût du
deuxième passage de collecte hebdomadaire. Sur ce point-là, on n’a pas vraiment de données
si ça va coûter plus cher ou moins cher, parce que dans le même temps en fait aussi les
marchés de Collectes viennent de changer. Alors pour le 15ème, il n’y a aucun changement.
C’est toujours l’entreprise GEonyx qui a obtenu le marché. La manière de calculer les prix a
légèrement changé. Ce qu’il a été demandé, notamment pour les arrondissements qui sont
collectés en régie - il faut savoir que, sur Paris, il y a la moitié des arrondissements qui sont
collectés en régie et l’autre moitié collectés par des prestataires privés - il a été demandé, que
sur l’ensemble des Arrondissements collectés en régie, d’effectuer ce deuxième passage
hebdomadaire à coût constant, c’est à dire sans moyens ni personnels et matériels
supplémentaires. Et il me semble, je ne peux pas vous le certifier mais je pense que j’aurais
des chiffres complémentaires à vous apporter si j’ai des chiffres là-dessus, notamment dans le
cadre des marchés il ne devrait pas y avoir d’augmentation lié à ce deuxième passage
hebdomadaire. Dans le même temps, on espère bien entendu un report des tonnages de
collectes d’ordures ménagères vers la collecte papier/emballages. Donc, en fait, on espère
arriver à coût constant en diminuant le nombre de bennes mis chaque soir à la collecte des
ordures ménagères et le reportant sur la collecte papiers/emballages, sachant qu’au total le
gisement est le même. Mais j’en saurais plus d’ici quelques mois lorsqu’on l’aura mis en
place sur l’arrondissement.
Madame SERGENT : Excusez-moi, encore une chose, il y a quelque chose qui m’étonne
beaucoup c’est que je travaille 1 heure par jour le soir chez MAAF ASSURANCE et il y a
beaucoup de papiers tous les jours et comme ils n’ont pas de bacs à papier j’ai appelé
justement votre Service pour lui demander un bac à papier. Vous m’avez répondu que vous
n’aviez pas de contrat avec l’entreprise. Comment ce fait-il qu’ils jettent le papier dans un sac
normal et nous sommes, les gardiens, obligés de faire le tri, ça m’étonne, ça me dépasse.
Un intervenant : Pourriez vous répéter la question ?
Madame SERGENT : Par exemple chez MAAF Assurances, je fais 1 heure de ménage chez
MAAF Assurances, rue de Morillons. Il y a beaucoup de papiers tous les jours à jeter. Ils
n’ont pas de poubelle exprès pour le papier, une poubelle à couvercle jaune. Et j’ai demandé
justement à votre Service de m’envoyer une poubelle jaune et vous m’avez répondu que vous
n’avez pas de contrat avec l’entreprise de MAAF Assurances, je ne comprends pas.
Le représentant de la Propreté : Effectivement jusqu’à il y a quelques mois encore, on ne
dotait pas les entreprises de bacs à couvercle jaune. Notamment puisque MAAF Assurances,
les entreprises sont généralement collectées par des contrats à déchets non ménagers donc ils
paient une redevance supplémentaire. Désormais, on commence à doter les entreprises de
bacs à couvercle jaune lorsqu’ils nous le demandent. Donc effectivement vous pourrez
reprendre contact avec nous et puis éventuellement on pourra vous fournir un bac à couvercle
jaune.
On ne le fait pas spontanément mais à la demande de l’entreprise parce qu’il y a certaines
entreprises qui sont demandeurs notamment pour avoir les normes ISO 9001 ou etc., ils
doivent avoir une politique de gestion de leurs déchets et il arrive qu’ils soient demandeurs de
bacs à couvercle jaune. Il y a des possibilités.
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Je vous invite simplement à reprendre contact avec mon service. Je vous laisserai mes
coordonnés à nouveau tout à l’heure et puis on essayera de voir une solution.
Bonsoir, Pascale SIGOGNAULT, membre du Conseil de Quartier. J’ai des questions un
petit peu plus précises c’est à dire quelles sont les sanctions qui sont données aux gardiens et
pour quels motifs et les recours possibles. En fait quels conseils peut-on donner aux gardiens
et gardiennes d’immeubles quand ils rencontrent des problèmes ?
Le Président: En relation avec la question de Madame, plusieurs gardiens m’ont demandé si
on ne pourrait pas revoir le délai horaire qui leur est donné pour sortir et rentrer leurs
poubelles.
Le représentant de la Propreté : Le délai en fait l’ensemble, il y a un règlement sanitaire de
la Ville de Paris qui n’est pas propre au 15ème Arrondissement, qui est propre à tout Paris.
Pour le modifier, il faudrait éventuellement, là je pense que je vais laisser la parole à
Monsieur GIORGINI qui est de la DPPE sur ce sujet-là, je pense qu’il faudrait une décision
du Conseil de Paris pour modifier ces horaires. Pour votre information, vous devez sortir vos
bacs avec une tolérance d’1 heure avant la collecte et vous avez un 1/4 d’heure après la
collecte pour le reprendre.
Monsieur GEORGINI : Merci, Monsieur GUILLARD. Je voudrais juste apporter quelques
précisions pour Madame qui disait que pour le procès verbal elle devait passer au tribunal. Il
faut savoir, et pour vous rassurer, que, pour passer au tribunal - si vous contester la
verbalisation - donc il y a un PV qui vous a été infligé et il y a un constat d’incivilité - si vous
réglez votre procès verbal, vous n’allez pas au tribunal mais vous avez le droit de contester. Et
une seconde précision c’est que, dans votre journal qui est très bien fait, mais il y a juste une
petite coquille : si vous êtes verbalisée aux arrêtés du Maire, vous avez un PV de 183 à 500
euros. Il faut savoir qu’il y a 2 types de verbalisation : la verbalisation aux arrêtés Municipaux
(les Maires) et la verbalisation au Règlement Sanitaire départemental. La majeure partie des
verbalisations sont faites aux arrêtés du Maire sur Paris donc les agents assermentés à l’article
108 et le montant du PV n’atteint que 38 euros. C’est vrai que c’est difficile c’est toujours 38
euros
aux arrêtés Municipaux. Si vous êtes verbalisée au Règlement Sanitaire
Départemental, là vous avez un PV qui peut se situer entre 150 et 350 euros. A savoir que si
vous êtes convoquée au tribunal pour justement contester la verbalisation, vous ne serez pas
pénalisée, il n’y aura rien sur votre casier judiciaire parce que c’est du contraventionnel.
Le Président : Oui, vous avez la parole Monsieur CHEVALLIER
Monsieur CHEVALLIER : Oui, j’ai créé cette association qui s’appelle MA LOGE au
moment il y a eu les problèmes de la collecte pour la Ville de Paris et au moment où
Monsieur CONTASSOT a voulu verbaliser ¼ heure après la benne avec un certain nombre de
contraintes qui sont faciles, ces contraintes pour un gardien d’immeuble. Un gardien
d’immeuble a son immeuble et puis c’est tout. A la limite ¼ heure après, il peut regarder à
partir de sa loge à condition qu’il ne fasse pas son ménage mais il peut rentrer, il peut sortir,
donc il peut rentrer ces conteneurs normalement. Mais par contre, le gros problème, c’est
surtout pour les employés d’immeubles qui, eux, ont parfois 7 immeubles dans la même
matinée avec 3 secteurs de bennes qui passent et pour lesquelles il leur est absolument
impossible si vous voulez d’être ¼ d’heure après la benne. Il ne faut pas oublier que nous
sommes des salariés, il ne faut pas oublier que nous travaillons et que nous sommes là surtout
pour faire le ménage. Et d’un seul coup, si on doit entendre passer la benne, même si c’est ¼
heure, une ½ heure, ¾ d’heure après, le problème c’est qu’on sort de notre lieu de travail,
qu’on n’a plus aucune sécurité sociale, qu’on peut être en accident de travail. A 81 % des
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accidents de travail pour les gardiens d’immeubles et employés d’immeuble, c’est justement
en ce qui concerne les containers et plus particulièrement les containers vides parce qu’ils
sont très peu malléables et en plus de ça il faut les amener jusqu'à l’endroit où se trouve la
benne et parfois 30 m, 40 m et surtout quand il y a des travaux, alors, à ce moment là, on nous
demande d’aller jusque là. Alors je ne sais pas si vous voyez, la plupart de vos gardiens,
gardiennes ont 35, 40, 50 ans, ont de grandes difficultés.
C’est simplement pour montrer le travail et les problèmes qu’ils peuvent se donner, donc une
impossibilité. Tout de suite, l’Association MA LOGE a écrit à Monsieur le Maire, à Monsieur
le Préfet, à Monsieur le Sous-Préfet, à tous les Maires d’arrondissement, tous les
Commissaires Principaux et en fait je les ai presque tous rencontrés personnellement. Tout le
Monde s’est avéré que, il y a la Ville de Paris, mais surtout la Préfecture où la Ville de Paris a
pris 350 personnes et à un moment donné les pervenches pour verbaliser et nous verbaliser
comme une voiture. Or simplement un cas bien particulier c’est que pour leur verbalisation il
n’y a pas d’essuie-glace. Alors qui reçoit c’est le syndic ? C’est le magasin ? Ou c’est le
gardien-concierge ou l’employé d’immeuble celui qui a sorti la poubelle ? En droit français, je
dis bien droit français, c’est la personne qui rentre et qui sort la poubelle qui est responsable
du PV.
Monsieur GEORGINI : Vous avez la Police Nationale, les ASPQ, c’est la police de quartier
qui est gérée par le Commissariat, vous avez le CAPP, Centre d’Action de la Prévention qui
interviennent.
Monsieur CHEVALLIER : Quelqu’un passe, que ce soit la Ville de Paris, que ce soit
quelqu’un d’autre, il y a 2 sacs à côté. Le gardien rentre chez lui, tranquille, il a fait son travail
et vous avez deux sacs poubelles à côté. Et ils sont verbalisés directement pour ces sacs qui
sont à côté ; ça, il faut que vous le sachiez. C’est un grave problème. Les entreprises retirent
nos sacs de l’intérieur de nos containers, mettent les leurs et mettent nos sacs à côté et ça il
n’y a aucune loi.
Deuxième chose : pour ne pas être responsable, il faut que l’on écrive et cela j’enjoins les
gardiens, gardiennes et même vous-même, que vous le sachiez, tous les gardiens employés
d’immeubles d’envoyer à leurs syndics, à leurs syndicats de copropriétaires, une lettre
recommandée demandant qu’il y ai des poubelles en nombre suffisant. S’il y a des cageots,
s’il y a quoi que ce soit, ce n’est pas notre problème de savoir si l’on a la place de mettre des
containers à côté, parfois il y a des immeubles qui n’ont pas de containers, donc le problème il
faut envoyer simplement une lettre recommandée aux syndics ou autres bailleurs pour dire
qu’ils nous en mettent à disposition. A ce moment-là, si on va au tribunal, il faut contester
tout ce qui se passe, à condition que ça nous arrive à temps, à condition que ça nous soit
transmis.
Un intervenant : C’était bon que vous donniez ces informations, mais nous c’est surtout les
rapports entre les gardiens et gardiennes d’immeubles et les Services Municipaux et
Préfectoraux ;
Monsieur CHEVALLIER : Justement.
Monsieur Gérard GAYET : Je retiens qu’on a beaucoup de remarques sur nos temps de
mise de la poubelle sur le trottoir, sur le domaine public, et ça, on fera une démarche auprès
de l’autorité municipale et de l’autorité préfectorale pour demander une modification, du
schéma sanitaire.
Monsieur CHEVALLIER : On a demandé, si vous le voulez, dès le départ, par rapport à
tout ça, que justement, par rapport aux sacs et tout ce qui est à côté au même d’avoir des
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délais. Simplement pour travailler pendant 2 heures, comme vous avez au niveau voirie un
certain nombre de laps de temps pour travailler, pendant ces 2 heures.
Un intervenant : On va faire une intervention dans ce sens là. Il y à d’autres questions
maintenant. Monsieur, s’il vous plait.
Bonjour, je suis M. BOULANGER, gardien 1, square Brancion. En parlant des temps limite
pour les gardiens à sortir et rentrer les bennes, je voudrais savoir comment on peut faire quand
il est prévu un camion à 21 h qui passe à 22 ou 23 h, ça fait qu’on passe notre soirée à la
fenêtre à surveiller le camion. Et pareil quand cela a été démarré de nuit on nous a dit « on
met de nuit parce que c’est un camion électrique », il y a déjà une paire d’année. Les camions
électriques ont été bannis, on est repassé au Diesel et ils passent toujours la nuit. Donc le bruit
est revenu et nous on passe notre temps à attendre la nuit. Après le film, moi je me rhabille
pour dès que j’entends claquer les bennes, je dois courir, sortir, aller rentrer mes bennes. Alors
comment peut-on faire si les camions ne respectent pas les heures non plus…
Monsieur GUILLARD : Je voudrais revenir sur ce débat, sur une ou 2 petites choses. Il faut
savoir que sur la rentrée des bacs, après la collecte, on fait preuve de tolérance moi je n’ai
jamais vu mettre un PV à ¼ d’heure après le passage, on vous laisse tout à fait la tolérance.
Sur le 15ème la collecte s’effectue de 17 h à 23 h. Il y a des gardiens qui sont collectés, qui
ont la chance d’être collecté à 17 h. De 17 h à 19 h, les bennes font un premier tour. De 19 h à
20 h, elles vont vider à l’incinérateur d’Issy les Moulineaux et impératif horaire, donc
deuxième tour à partir de 20 h, 22 h, 22 h 30 et après vont vider également à l’incinérateur.
Effectivement, il y a malheureusement des rues qui sont collectées à 22 h, 22 h 30, voire plus
tard, s’il est arrivé un malheur à la benne au cours de la soirée.
Un intervenant : Alors le problème c’est que la benne, au lieu d’être 1h dehors, elle est des
fois 3 heures dehors, donc elle est fouillée pendant 3 heures donc on jette pour chercher ce
qu’il y a dedans et il y en a d’autres qui cumulent à côté parce qu’ils disent tiens la benne
n’est pas encore passée, on rajoute des sacs autour. Ca fait que, quand les gars arrivent pour
vider, ils commencent déjà par débarrasser autour de la benne pour pouvoir attraper la benne.
C’est pour cela que je dis, si c’est limité pour nous, on a peut être un ¼ h, 1 h vous êtes
tolérant, mais les bennes passent 2 h, 3 h dehors. Si je la sors 1 h avant, le bac est dehors et le
camion ….
Le représentant de la Propreté : Pour passer sur le 15ème, car on insiste beaucoup, c’est
qu’on ne voit pas de containers dans la journée sur le 15ème, c’est à dire la journée de 8 h à 16
h le soir, la collecte commençant à 17 h. Moi c’est ça avant tout qui m’importe. Maintenant il
faut aussi savoir que les inspecteurs n’arrivent pas avec leurs carnets de PV ou ils ne vous
dressent pas un PV dès la première fois, ils viennent la 1ère fois, ils informent, ils prennent
contact, ils vous disent …, ils vous rappellent le règlement sanitaire et puis c’est au bout de la
2ème, 3ème fois s’ils ne voient pas d’amélioration, là, ils vont dresser un PV. Rarement un PV
est mis dès le premier coup et puis un ¼ d’heure après la sortie de la benne. Je crois qu’il ne
faut pas non plus, vous gardiens, avoir une hantise de çà. Non, vous ne serez pas verbalisés si
vous faites correctement, dans les temps, si vous respectez à peu près les temps, il n’y a aucun
souci. Alors effectivement l’autre souci que l’on a, c’est le vrac, dont parlait Monsieur, c’est
le vrac en dehors des bacs, qui posent beaucoup de problème. Nous, pour ne pas en oublier,
on fait pression sur les agents pour qu’ils le ramassent. Effectivement, c’est un gros problème
donc il s’agit là d’essayer de limiter le plus possible, le règlement sanitaire est là, la présence
de vrac un peu partout sur le trottoir. Donc là aussi, essayez le plus possible de mettre
l’ensemble de vos déchets dans les containers et si vous avez des besoins supplémentaires en
containers on peut éventuellement vous doter de bacs supplémentaires.
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Un intervenant : Dernière question. Est-ce qu’on ne pourrait pas remettre le système d’une
benne qui est posée, avec un gars, une fois par mois du côté square Brancion, du côté où il y à
l’école parce qu’on en voit de temps en temps complètement à la Plaine ; il y a une benne qui
est posée pour que des gens, de temps en temps, viennent jeter du vrac. De l’autre côté du
secteur, au début de l’avenue Albert-Bartholomé, ça aurait été bien de pouvoir 1 fois par
mois, parce que je vois que ça marche de l’autre côté de la Plaine, les gens y viennent jeter
dedans.
Le représentant de la Propreté : Je crois que ce dont vous me parlez, C’est d’une grosse
benne, une benne de 15 m3. Auparavant, en fait, on avait un caisson, un caisson de 15 m3 qui
était présent, qui tournait en fait, c’était le même caisson qui tournait en fait sur 1 mois sur 4
sites sur le 15ème arrondissement et donc il était présent, sur une durée de 11 h par jour, du
mercredi au dimanche. Notamment, on avait un site vers Bartholomé, à l’angle Bartholomé
avenue Porte- de-la-Plaine et on avait d’autres sites, 3 autres sites sur le 15ème, l’avenue
Lowendal, la Place d’Alleray et l’angle avec les quais André-Citroen et avenue Emile-Zola.
Ces caissons étaient effectivement gardiennés mais avaient un intérêt assez limité, d’autant
plus que nous on vous propose de venir chercher vos encombrants sur le trottoir, sur rendezvous, j’insiste bien là-dessus. On avait de plus en plus de mal à le gérer d’une part et il n’était
présent qu‘une semaine dans le mois, donc il s’agissait pour vous de savoir la semaine pour
laquelle il était présent et l’autre difficulté c’est qu’il attirait plus de « biffer », on va dire que
les riverains du quartier et notamment, pas sur ce caisson là parce que Porte-de-la-Plaine il ne
gênait pas grand monde, mais sur d’autres sites sur le 15ème, notamment Place d’Alleray, on a
eu des plaintes de la part des riverains et j’ai dû enlever ce site-là. Suite en fait aux attentats
de Londres, on a supprimé ce caisson gardienné. Pour vos objets encombrants sur le 15ème,
vous avez plusieurs possibilités, on a la chance sur le 15ème d’avoir la déchetterie quai d’Issy
sous le périphérique, qui est ouverte toute l’année de 9 h 30 à 19 h, du lundi au dimanche, 7
jours sur 7. ll y a 3 jours dans l’année, 1er mai, le 25 décembre et le 1er janvier où elle est
fermée et sinon il y a le Service des Objets Encombrants. Vous pouvez nous appeler du lundi
au vendredi de 6 h à 20 h. On convient d’un rendez-vous puis on passe à la journée prévue.
Le Président : Plus de questions ?
Oui, bonjour, je suis Madame CARTHEADO, 19 allée Rosenwald. J’ai un problème.
Monsieur Gérard GAYET : Une gardienne depuis 32 ans.
Madame CARTHEADO : Oui Merci. Je voudrais savoir que faire quand la benne avale les
poubelles qui ne sont pas remplacées. J’ai un immeuble, il y en a 3 qui sont parties et jamais
elles n’ont été remplacées. En attendant, les locataires mettent les ordures par terre et moi je
les ramasse et j’ai beaucoup de mal à les faire disparaître…
Le représentant de la Propreté : Là, effectivement, on a un souci. Je ne sais pas si c’est lié
au lève-containers de la benne. On a un fort taux de casse de bac sur le 15ème Arrondissement
ou soit des bacs volés, on a du mal à savoir, ou des bacs qui effectivement tombent dans la
benne.
Madame CARTHEADO Oui mais là j’ai un témoin.
Le représentant de la Propreté : Oui mais je vous crois.
Madame CARTHEADO : pour une au moins j’ai un témoin.
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Le représentant de la Propreté : Oui mais je vous crois. Non, c’est un réel souci, on a un
fort taux de casse.
Madame CARTHEADO : 3 poubelles sur le même immeuble.
Le représentant de la Propreté : Il faut savoir que les bacs sur le 15ème sont des bacs
Plastic Omium et dans le cadre du marché, il y a un n° sur chacun des bacs. Il convient de les
appeler ou de nous appeler pour obtenir le remplacement du bac. Alors effectivement, ce
remplacement n’intervient pas du jour au lendemain. Il faut créer le bac, l’identifier, etc.. Il y
a un identifiant à l’intérieur et une puce donc ça prend …au maximum, l’entreprise a 10 jours
pour fournir un autre bac, un bac de remplacement. Elle arrive à fournir sous 48 à 72 h un bac
de remplacement.
Madame CARTHEADO : Oui, le problème c’est que c’est moi qui risque d’avoir une
amende pour les ordures et le Syndic et la société de ménage se renvoient la balle …
Le représentant de la Propreté : Là encore, si vous voyez passer des inspecteurs, vous leur
faites voir le fax que vous nous aurez envoyé ou une preuve de votre demande et il n’y a pas
de problèmes là-dessus.
Madame CARTHEADO : D’accord merci.
Je suis Monsieur BOISSIER, gardien d’immeuble du 20 au 26 rue de Cronstadt dans le
15ème.
Depuis février 73, le plus gros est fait mais durant ces décennies, j’ai pu voir l’évolution
concernant l’hygiène et le ramassage des ordures ménagères. Car en 1973 ce n’était pas aisé
et il faut le reconnaître, on a un peu l’esprit critique ce soir, mais il faut aussi dire quand il y a
des améliorations car dans les années 1970, c’était bruyant. Les poubelles sont bien. Vous
avez amélioré le roulage des poubelles car quand il faut les re-rentrer à 23 h, que vous avez
des gens qui dorment l’été la fenêtre ouverte et bien il n’y a plus de pot de chambre, mais
autrement on recevrait des pots de chambre quand nous roulons les poubelles sur les pavés à
l’époque. C’est vrai que c’était très désagréable. Maintenant les containers, les gros, les verts,
sont très silencieux au roulage. Il y aussi cette évolution, au début vous passiez, au point de
vue hygiène, pour laver les containers. Vous me dites les gardiennes sont là pour laver. C’est
vrai, il ne faut pas mélanger les serpillières et les serviettes, nous, c’est la serpillière et le seau
et le balai. Nous maintenant cette histoire cet argument qu’avançait la ville de Paris sur
l’hygiène, ils passaient avec des gros camions laveurs, c’était très bien, on sentait une odeur
disons rassurante et c’est fini depuis très longtemps. Pourquoi ? Je ne sais pas. Par mesure
d’économie, je pense. Par contre, nous lavons les containers qui sont ouverts, mais les
containers de bouteilles, car au bout de quelques semaines, les containers fermés verrouillés,
que nous ne pouvons pas ouvrir, sentent mauvais. Car selon où ils sont stockés, la ventilation
n’est pas suffisante pour que le local ou le volume où sont stockés les containers soit un
passage où l’on a plaisir à stationner. Il y a une chose aussi concernant les contraventions. M.
CHEVALLIER a parlé tout à l’heure. Moi, j’appartiens à une Foncière Immobilière qui a à
peu près 550 gardiens. Nous sommes considérés comme une entreprise de 1 000 salariés et je
n’ai pas, en plus je suis délégué, j‘ai 3 casquettes au sein de la Société : Comité d’entreprise,
délégué du personnel, …etc. j’attendais toujours et j’attends toujours d’avoir un de mes
collègues gardien ou le chef du personnel qui me dise, M. BOISSIER, nous avons quelqu’un
qui a été verbalisé. C’est vrai, Monsieur, je n’ai pas retenu votre nom -M. GUILLARD, le
monsieur qui s’occupe soit de verbaliser ou de la propreté - alors nous n’avons pas à ce jour
eu de gardiens qui ont reçu des contraventions dans ma société. Nous ne sommes pas des
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gardiens individuels, nous sommes un gros groupe donc nous subissons le règlement de la
Ville de Paris par l’intermédiaire de notre employeur et nous tâchons de le respecter.
Malheureusement, la Ville de Paris ne respecte pas toujours ce contrat car nous avons reçu
des étiquettes. Vous n’êtes pas passé dire « Bonjour, Monsieur, Bonjour Madame » vous êtes
passé mettre des étiquettes sur les containers et voilà comment j’ai appris les changements
d’horaires qui étaient tardifs avant 22 h, 23 h. Car comme vous dites, rue des Entrepreneurs
n’est pas le même horaire que rue de Cronstadt ni que la rue des Morillons qui passe à 17 h et
rue de Cronstadt à côté ça passe 3 h plus tard. Bon cela est votre organisation mais ce qu’il y
a, c’est vrai vous êtes tolérant et vous avez un peu intérêt d’être tolérant car nous nous
sommes tolérants de notre côté, vous l’êtes du vôtre, c’est très bien, que ça continue comme
ça. Mais moi c’est vrai, je n’accepterais pas de voir un container à 9 h sur le trottoir, à 9 h le
matin puisque les gardiens commencent leur journée vers 8 h. On commence par rentrer le
container. Ceux qui ont des contraventions bien entendu sont des cas isolés, peut être sur des
secteurs chauds des secteurs pas chauds mais des secteurs où devant Maxim ou devant aux
Champs- Elysées. On ne peut pas laisser les containers la nuit. Mais, moi je vous dis, il y a
des fois où je ne rentre pas mes containers la nuit parce qu’à 23 h le camion n’est pas passé.
Vous n’avez, enfin c’est pas vous, c’est la Ville de Paris, n’a jamais pris de contact avec les
Organismes Représentatifs de la Convention Collective des Employés et Gardiens
d’Immeuble et des pauvres artisans car je dis, quand la réforme a eu lieu, je dis les pauvres
artisans ne pouvaient plus faire le travail comme ils le faisaient dans le passé, la rentabilité du
temps passé aux sorties de poubelles des artisans c’est une catastrophe, vous devez le savoir
ou alors le travail est mal fait ou, ce qu’ils font, ils mettent leur poubelles de bureau …. moi,
je retrouve dans mes poubelles, rue de Cronstadt, des sacs de la rue des Morillons, parce que
le gars qui a fini le ménage ne peut pas laisser le vrac sur le trottoir, parce que l'entreprise va
être verbalisée par vos inspecteurs qui fouillent dans le sac - et ils ont raison de le faire - pour
frapper le plus juste possible le fautif. Mais il est vrai qu’il faudrait que vous respectiez les
horaires. Pourquoi nous dites-vous de les sortir à 18 h ? Nous les sortons vers 17 h 30 et on
devrait les rentrer à 18 h 15, 18 h 30 au plus tard si on doit respecter les consignes qu’on nous
avait affichées sur les containers. Mais malheureusement ce n’est pas généralisé. Le lundi,
c’est la Bérézina, rue de Cronstadt, ça passe à des heures impossibles. Il y a un côté pair,
d’ailleurs ils le font à l’envers le lundi, c’est le côté impair qui est fait en premier, et le côté
pair qui est fait à perpette, le côté pair ça passe à 23 h. Ce n’est pas normal car nous avons de
plus en plus nous les gardiens de plus en plus de tâches administratives de la part de nos
employeurs. Tous les 6 mois, on surcharge un peu les gardiens de tâches administratives. Moi
je suis satisfait que vous passiez une deuxième fois pour les containers jaunes car votre partie
commerciale, je parle peut-être pour la Mairie car il faut quand même bien ramasser des sous.
Pour les faire rentrer, c’était simple, il y a 30 ans, quand il y avait des sociétés dans mon
immeuble, ils payaient une redevance je ne sais plus à qui , un service spécialisé, ils avaient
des containers d’une couleur je crois marron et à ce moment là ils mettaient leurs affaires
dedans mais ils payaient pour être collecté tandis que maintenant vos Services Commerciaux
ne passent plus, n’osent plus passer. Vous nous dites, à nous, de faire presque les
représentants commerciaux pour vous. On ne le fera pas parce que, il faut dire, ce qui est vrai,
nous sommes soumis à des étrennes, à une rémunération de fin d’année. Alors si on va dire à
notre commerçant qui arrive « et bien maintenant je vais vous envoyer le service commercial
de la Ville de Paris », que « vous allez prendre pour un container », vous direz les tarifs vous pouvez les dire, il n’y a pas de secrets là-dessus - mais si on fait payer une petite société
qui sort un demi-sac poubelle par jour, mettons par mois 1000 francs par exemple, et bien il
va dire « le gardien n’aura pas d’étrennes ». Je parlerais longtemps parce que, avec 32 ans
d’expérience, vu l’évolution et puis, comme vous dites, les poubelles où elles vont aller
déverser quand ils vont fermer Issy Les Moulineaux.
-C’est vrai ce que vous dîtes, nous subissons un petit préjudice avec le vidage de ces gros
camions, de ces gros tonnages. Où vont-ils aller ? Vont -ils à Evry ou à Vitry, je ne sais pas
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encore, les parisiens ne sont pas informés du site qui va être choisi pour brûler les ordures
puisque Pompidou ne va plus avoir de chauffage, ne va plus être équipé, beaucoup de secteurs
ne vont plus être équipés. Là c’est un autre problème.
Un intervenant : Issy les Moulineaux ne va plus brûler. Vous allez enterrer, vous allez
choisir un site aérien, vous allez emmener à Marseille par des moyens ferroviaires ou quoi je
ne sais pas…
Le représentant de la Propreté : Ce que je voudrais vous dire sur les déchets des entreprises
- ce que l’on appelle des déchets non ménagers, pour lequel on effectue des contrats - Les
entreprises payent la mise à disposition de bac. Il faut savoir qu’il y a une franchise : le
premier bac. Chaque entreprise a le droit à un bac gratuit de 330 litres et au-delà de cette
dotation il y a un tarif, je ne connais pas exactement les prix, ce n’est pas forcément très cher
et c’est à ce moment là qu’on leur met des bacs à couvercles marron que l’on appelle le
premier gratuit 330 litres. Sur l’organisation de la collecte, il faut savoir que sur le 15ème
toutes les bennes blanches que vous voyez au nom de l’entreprise CGEA, je voulais
simplement rectifier une petite chose là dessus, ce sont des bennes au gaz GMV, l’ensemble
des bennes dans le futur marché seront au gaz. Actuellement elles sont toutes au gaz sauf les
bennes voie étroite. L’entreprise a l’essentiel de son parc, à peu près une douzaine de bennes
voie large, 4 bennes pour le 15ème, benne voie étroite pour toutes les petites rues, celles-ci
effectivement sont encore au Diesel. Dans le cadre de ce marché-là, l’entreprise a un an pour
mettre l’ensemble de son parc au gaz. Les exutoires actuellement pour les ordures ménagères,
c’est l’incinérateur d’Issy les Moulineaux, alors effectivement temporairement il va fermer
pendant un an. Néanmoins, il va servir de centre de stockage jusqu'à l’ouverture de son
remplaçant le Centre Icéane. Donc, pour le 15ème, les camions continueront, pour ce qui est
des ordures ménagères, à aller vider à Issy les Moulineaux, pour ce qui est des papiers et
emballages, le premier tour de chaque collecte part sur un centre de transfert à Ivry « Ivry
Valor » qui est à côté de l’incinérateur d’Ivry sur seine et chaque deuxième tour de soirée part
actuellement sur le centre de Tri de Nanterre qui est le dernier centre de tri ouvert sur l’Ile-deFrance. Et à terme, le 15ème bénéficiera aussi d’un centre de tri vers l’Héliport, l’ensemble
des camions iront pour les O.M à Issy les Moulineaux et pour les papiers et emballages au
Centre de tri de l’Héliport.
Le Président : Merci. Plus de questions sur ce sujet ? Monsieur le Sénateur. Je vous voulais
saluer deux Conseillers de Paris qui nous font l’honneur d’être là ce soir, le sénateur
GOUJON qui va prendre la parole et Claude DARGENT.
Sénateur GOUJON : Oui il faut féliciter Gérard GAYET pour sa double initiative
d’organiser ce Conseil de Quartier dans ce magnifique théâtre et je remercie Régis SANTON
qui est avec nous, le directeur du théâtre, d’avoir mis cette salle à notre disposition. J’espère
que ça sera le siège maintenant habituel et régulier de nos Conseils de Quartier. On est
beaucoup mieux installé que dans l’école et puis aussi d’avoir choisi aujourd’hui de débattre
surtout avec les gardiens d’immeuble. J’ai entendu les réponses qui ont été faites et les
questions très importantes en qui concerne la collecte des ordures ménagères. C’est vrai qu’on
a le sentiment que l’amplitude horaire du ramassage est de plus en plus longue, d’ailleurs dans
l’ensemble des arrondissements et pas seulement dans le 15ème. Or, cela pose beaucoup de
problèmes, la personne qui vient de s’exprimer l’a rappelé mais il y a aussi des problèmes
d’hygiène, esthétiques, etc. puisque nous avons maintenant des bacs qui sont de plus en plus
longtemps dans la rue. C’est une première question que je pose, ne peut-on pas arriver à
réduire, je sais bien qu’il y a des problèmes de rentabilité et de coût, cette amplitude qui est
maintenant très importante comme l’a rappelé une des personnes qui s’est exprimée à
l’instant ?
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Deuxièmement, c’est vrai que nous avions décidé, il y a maintenant de nombreuses années,
d’effectuer cette collecte le soir, effectivement 18 h ce n’est pas pareil que 23 h. Et donc ce
n’était pas l’idée d’origine non plus, ça ne devait pas se faire qu’entre 18 h et 23 h, ça pose
d’énormes problèmes, je ne parle pas de la circulation, c’est un autre sujet. A-t-on réfléchi de
nouveau pour savoir, notamment lors de l’occasion de renouvellement de marché, s’il était
plus opportun de faire cette collecte le soir ou le matin, parce que selon les arrondissements ce
n’est évidemment pas le même système, je crois qu’il serait opportun aussi, je ne connais pas
la réponse d’ailleurs, ce n’est pas à moi de l’apporter ; de savoir si aujourd’hui, maintenant
que nous avons cette collecte le soir depuis soit 10 ou 15 ans au moins, est-ce qu’on peut
réfléchir, savoir, interroger aussi bien les usagers que tous ceux qui fréquentent le 15ème pour
savoir si l’on pourrait éventuellement revenir au matin ?
Quels sont les avantages et les inconvénients enfin bref peut-on mener une étude à ce sujet ?
J’ajoute aussitôt pour ma part que je n’ai pas d’éléments mais je pense que c’est une question
aujourd’hui que l’on doit se poser. Il y a 2 questions le matin ou le soir, vous avez des
questions à apporter dès maintenant d’ailleurs et secondement l’amplitude horaire aujourd’hui
qui est beaucoup trop forte et qui cause de nombreuses nuisances.
Monsieur GUILLARD : Sur l’organisation de la collecte, effectivement sur le 15ème c’est le
soir. Il y à d’autres arrondissements, on peut tout à fait faire le comparatif avec d’autres
arrondissements qui sont collectés le matin. Mon sentiment, il n’y a pas vraiment d’horaire
qui soit miracle, qui convienne à tout le monde quoi qu’on fasse. Qu’on soit collecté le matin,
la journée ou le soir, et bien il y aura toujours des mécontents, des impossibilités pour certains
de sortir leurs containers. le matin, on va gêner les personnes qui partent au travail et le soir
effectivement c’est lorsqu’ils retournent chez eux. Il n’y a pas plus de contraintes au fait que
la collecte ait lieu le matin ou le soir. Sur l’amplitude horaire, contractuellement, l’entreprise
doit effectuer la collecte entre 17 h et 23 h, tel que je vous l’ai expliqué. Au delà de 23 h, c’est
souvent lié à des pannes de bennes mais généralement, lorsqu ‘il n’y a pas de problèmes
particuliers, la collecte se termine avant 23 h. La plupart des bennes terminent vers 22 h, 22 h
30 et effectivement quelques bennes vers 23 h. Mais il arrive qu’il y ait effectivement des
dépassements. Nous n’avons strictement rien changé dans le nouveau marché. On a attaqué un
nouveau marché à partir de samedi dernier et l’on rentre dans un nouveau marché pendant 3
ans. Nous avons effectué un sondage, l’an dernier, auprès de la population et de quelques
habitants, et nos remontées d’information lorsqu’on tient des stands ou des journées de
propreté. Globalement la collecte dans le 15ème donne satisfaction.
Monsieur DARGENT : Oui je crois que c’était important de consacrer cette séance à ce sujet
parce que c’est un sujet important, qu’on n’a pendant trop longtemps pas suffisamment pris au
sérieux. Nous produisons énormément de déchets et dans les villes c’est un problème majeur.
C’est un problème qui va croissant. Il y a effectivement depuis quelques années la volonté de
s’attaquer très clairement à cette chose-çi. Il y a un élément que je voudrais souligner, parce
qu’il rend tout à fait optimiste quant à la capacité de nos concitoyens de s’adapter. En 2001, il
faut savoir que Paris avait un énorme retard en matière de tri des déchets. Toute une série de
villes était en avance. Paris était très en retard, y compris par rapport aux exigences de la loi,
et l’on nous expliquait ces retards oui mais le tri des déchets à Paris cela ne marchera jamais
parce qu’en Allemagne les Allemands eux trient leurs déchets mais c’est culturel, les
Parisiens, les Français, c’est des latins, ils ne seront pas capables de trier leurs déchets.
Moyennant quoi on a mis en place le tri des déchets et c’est allé tellement vite qu’on est
maintenant obligé d’envisager un deuxième tour parce que effectivement les parisiens se sont
mis très rapidement à trier leurs déchets. Alors ça rend tout à fait optimiste, à la fois sur la
capacité de nos concitoyens à prendre en charge un certain nombre de vrais problèmes, parce
que c’est central le tri des déchets pour les années à venir et quant à la possibilité de s’adapter
justement à de nouvelles donnes et je pense que là-dessus on peut décliner cet exemple sur
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d’autres sujets et savoir qu’effectivement les Parisiens évidemment, notamment sur des
questions comme celles-ci, qui ont un enjeu environnemental tout à fait important, ils sont
parfaitement capables de modifier leur comportement et d’adopter très rapidement des
nouvelles pratiques. Tout n’est évidement pas réglé parce que les choses ne sont jamais
réglées complètement, il y a eu un certain nombre de questions qui ont été posées ce soir. On
peut sûrement réfléchir à améliorer les choses. Sur l’amplitude horaire, c’est sûr que plus c’est
étroit mieux c’est. Maintenant on sait très bien que l’on marche avec des contraintes par
rapport à des entreprises, …, ils font quand même le tour, le 15ème c’est grand et en
l’occurrence les choses ne se font pas en 2 temps 3 mouvements. Sur l’horaire, alors, le matin,
le soir, moi je crois, un peu comme le responsable qui s’est exprimé tout à l’heure, qu’il n’y a
jamais de solution parfaite en la matière, je pense que, en tous les cas, il ne faut pas changer
trop fréquemment parce que changer fréquemment les choses, il faut savoir que cela a toute
une série de conséquences en chaîne et que si demain on revenait au matin par rapport aux
horaires des gardiens et à leurs responsabilités diverses et à toute une série de choses, c’est un
véritable bouleversement en la matière. Donc, il faut bien peser les choses parce qu’ on ne
peut pas, en l’occurrence, changer trop fréquemment ce genre de choses. Là, on est engagé
pour les 3 prochaines années à venir mais, après tout, on peut réfléchir sur la période suivante
et voir si effectivement la situation du matin n’est pas meilleure en tant que telle. Je pense
qu’il n’y a pas de solution parfaite en la matière et je pense en l’occurrence que le choix du
matin comme le choix du soir ont des inconvénients mais après tout c’est lune des questions
qu’on peut mettre en réflexion.
Un intervenant : Merci Monsieur DARGENT
Bonsoir, je m’appelle Madame MARNET, j’habite rue Jobbé Duval. Je voulais juste vous
féliciter déjà en premier. J’avais fais un courrier, il y a plus d’un an, en mentionnant que nous
avions un gros problème dans cette rue par les motos, les vélos. Il n’y avait pas de quoi se
garer, il y a des places, tout est payant mais pour garer les motos, on en trouve partout, sur les
trottoirs etc.. Et là, je me suis aperçue que depuis 6 mois, vous avez fait juste un petit
emplacement pour mettre les motos mais ça ne suffit pas et c’est vrai nous, nous habitons la
rue dans un coin et il y a toujours des motos qui se mettent là sur le passage alors on a mis en
plus devant les passages piétons des plots. Je ne sais pas à quoi ça sert, puisque les voitures se
placent quand même sur les passages piétons. Et l’autre jour, j’ai aidé une personne âgée.
Avec sa voiture elle ne pouvait même pas passer, tourner parce qu’il y avait des motos et en
plus ces plots qui sont placés, on se sait pas pourquoi. Sans parler de ça, nos rues sont sales,
cela je l’avais déjà mentionné, ça arrive ce n’est pas souvent qu’il pleut mais j’ai remarqué,
quand il pleuvait, c’est là qu’ils passent pour nettoyer les rues. En plus, n’en parlons pas, les
crottes de chien. Vous avez fait une amélioration dernièrement, vous avez fait des petites
poubelles, des sacs en plastique, qui permettent aux gens propres qui ramassent dans les petits
sacs, au lieu de les mettre dans les caniveaux, là il le mettent dans des endroits qui sont
propres, qui sont au moins destinés à recevoir des ordures. Depuis que vous avez mis … on a
une place, rue Jobbé Duval, et là c’est pareil, c’est le dépotoir, là vous avez mis une pancarte.
Pour l’instant, personne ne met d’objets, mais ceci dit, ils mettent les objets à côté des
poubelles. Maintenant, ils mettent leurs déchets, leur frigo, tout ce qui est à jeter. Ce que je
voulais vous demander, c’est de faire un peu plus d’emplacement pour les motos car cela est
réellement un problème. Des motos il y en a partout. Les enfants quand ils traversent, ils ne
peuvent pas. Les motos, les crottes de chien, n’en parlons pas ça fait partie du rituel. Merci de
m’avoir écoutée.
Un intervenant : Merci Madame. D’autres questions ? Oui ?
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Monsieur Jean Philippe BONDI : j’habite rue Labrouste Ce n’est pas en tant que simple
résident, je voudrais apporter une contribution quand même, dire que l’on est un peu tous
concernés. On parle de déchets, de propreté, ce serait bien de prendre le problème à la source.
N’est-ce-pas aussi de notre responsabilité, nous citoyens, de produire moins de déchets ? Je
rappelle que la Ministre de l’Ecologie et du Développement Durable vient de lancer une
campagne de réduction des déchets, de sensibilisation avec l’ADEME pour réduire parce que
l’on produit à peu près 300 kg par habitant et par an, je ne sais pas exactement les chiffres. On
se plaint de ces nuisances mais commençons par dire « nous, est ce que moi, quand j’achète
un produit, ne va-t-il pas être sur-emballé, ne vais-je pas plutôt privilégié un produit frais qui
n’est pas emballé plutôt qu’un produit sous barquette plastique avec un emballage carton pardessus ». Pour la propreté, c’est pareil, je marche dans la rue moi aussi je vois que c’est sale,
quand je jette mes mouchoirs, je les jette dans la poubelle.
Un intervenant : Merci Monsieur pour votre témoignage.
Un intervenant : Dernière question et puis après l’on passe au dernier point de l’ordre du
jour.
Madame PIETRANICO : AL119, j’habite boulevard Lefebvre, dans les HLM. et depuis
plusieurs mois nous avons remarqué, il y a un problème au niveau des petits sacs pour les
crottes de chien. Nous n’avons plus de petits sacs pour les crottes de chien disponibles dans
les distributeurs prévus à cet effet. Or, c’est quand même un petit peu ennuyeux, il y en a
partout dans toutes les villes sauf ici. Déjà ce n’est pas très drôle, parce qu’il y a des crottes de
chien partout. Les gens viennent faire, même chez nous nous sommes HLM, ils rentrent
même s’ils n’habitent pas d’ailleurs dans les immeubles, ils viennent faire faire leurs besoins à
leur chien. S’il y avait effectivement ces petits sacs, ce serait quand même un plus. On
pourrait au moins leur dire « Attention ! Voyez, il y a un petit sac en plastique, vous pouvez
peut-être ramasser ce que votre chien a fait »
Un intervenant : Entendu, c’est noté.
Monsieur BOULANGER : Oui, bonjour. Je voudrais revenir sur mon quartier parce que
depuis que vous avez mis en tarif payant l’avenue Albert-Bartholomé, il a été oublié un point
essentiel. C’est quand même le parking du square Brancion. J’ai eu l’occasion de discuter
avec un contremaître de la Voirie qui m’a précisé que ça n’appartenait pas à la Voirie ni aux
Parcs et Jardins mais au domaine privé de la Mairie de Paris. Et donc ce qui se fait, c’est qu’il
n’est pas payant et que l’on ne se retrouve qu’avec des épaves, des dépôts. J’ai un ballon de
200 litres qui traîne depuis 3 semaines sur le parking, un ballon d’eau chaude, qui à été déposé
là et comme il y a une barrière provisoire qui avait été tolérée par la Mairie à l’époque pour
que les locataires puissent se garer chez eux pendant les salons, le problème de ce parking
c’est qu’il n’est pas entretenu depuis plus de 10 ans. Il y a des nids de poule partout. Personne
ne veut le prendre en charge. Il y a des rats qui sortent des égouts. Personne ne vient nettoyer
les égouts dans le centre de ce parking. J’aurais bien aimé que la Mairie s’intéresse quand
même à dégager ces épaves. Il y a des voitures qui sont là avec des roues crevées, des capots
ouverts depuis plus de 2 ans. Ca n’a pas bougé et comme personne n’est vraiment responsable
du parking, personne ne veut venir s’en intéresser. Est-ce que quelqu’un pourrait passer voir ?
Monsieur GUILLARD : Le parking, est-ce celui qui se trouve dans l’avenue de la Porte
Brancion, au bout de la porte Brancion et aux abords du périphérique en fait ?
Monsieur Gérard GAYET : On aborde tout de suite le dernier point de l’ordre du jour très
rapidement. On revient à nos préoccupations du début qui était des préoccupations culturelles.
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Le Conseil de Quartier a décidé dans une de ces dernières réunions d’utiliser son budget, un
petit budget d’investissement, pour faire un mur peint dans notre quartier.
Nous avons deux questions à vous poser et nous ne vous demandons pas la réponse
immédiatement. Vous pouvez nous l’envoyer par écrit « Quel est ce mur peint ? Où est-ce
que vous le verriez ? »
Vers le Parc Georges Brassens. Si vous avez un endroit précis à nous indiquer nous sommes
demandeur, nous voulons que l’idée vienne de vous. Ca c’est pour l’emplacement.
Deuxièmement nous lançons un appel à candidatures d’artistes. Le Conseil de Quartier
aimerait que ce soit un artiste du quartier qui puisse réaliser ce mur peint. Donc si vous avez
des idées, des noms à nous proposer, adressez-moi ces propositions ; je les transmettrais au
Conseil de Quartier.
Monsieur Régis CARIO : On a effectivement parlé du mur peint au Conseil de Quartier mais
ce n’est pas le premier projet du Conseil de Quartier. C’est à dire que les années antérieures
on a déjà fait d’autres projets. On avait proposé d’installer des plots pour les vélos, on avait
proposé de réaménager le carrefour à l’angle Vouillé/Brancion devant la BNP, on avait
proposé de réaliser un parcours touristique dans le quartier, d’installer des bancs, d’installer
des poubelles, l’on avait fait beaucoup de propositions et depuis 2 ans, 2 ans et demi, aucune
de ces propositions n’a débouché sur quoi que ce soit et donc ma première question c’est
« Est-ce que ce projet va déboucher ou est-ce qu’il va se perdre dans les méandres
administratifs ? » Sur le projet de mur peint, on peut en parler, on est très enthousiaste au
Conseil de Quartier et si c’est pour en parler et qu’il ne se passe rien derrière ce serait fort
décevant.
Un intervenant : Non, mais tout est difficile, j’en ai parlé longuement avec ma collègue qui
est en train de faire, pour le Conseil de Quartier de la rue Miollis, le mur peint de l’école.
C’est une opération très difficile à réaliser parce que non seulement il faut faire une œuvre
d’art mais il faut faire une œuvre qui perdure.
Monsieur Régis CARIO : Moi je ne parlais pas du projet de mur mais je parlais déjà des
projets antérieurs au mur. Après effectivement le mur est peut être un projet, mais tous les
autres projets étaient sans doute beaucoup plus simples et déjà les projets simples n’ont pas
abouti alors à fortiori , un projet compliqué, est-ce qu’il a une chance d’aboutir?
Monsieur Gérard GAYET : Il ne faut pas dire « ces projets n’aboutiront pas ». La Ville met
un certain temps à réagir mais on fait les choses et le mur peint au Conseil de Quartier de
Miollis est sorti. Il faut que donc on s’y attèle mais d’abord il faut donner des idées. Dire ce
que nous nous voulons. Or, c’est le questionnement que je fais à tout le monde ici :
1 A quel endroit ?
2 Avez vous des artistes à proposer ?
Monsieur Régis CARIO : En supposant que l’on arrive à aboutir, je peux peut-être faire part
des idées qu’on a vues en Conseil de Quartier. On avait penser qu’il y avait par exemple le
mur de l’école ou de la crèche rue des Morillons. Il y a un grand mur qui est côté pair rue des
Morillons, à gauche de l’entrée du parc quand on arrive par la grande entrée. C’est un mur
d’une école publique donc à priori qui ne devrait pas poser trop de problèmes d’autorisation.
La Directrice était très enthousiaste. On avait pensé que les artistes qui pourraient réaliser ce
mur pourraient être des élèves de l’école des Arts Appliqués, école qui est située dans le
quartier, qui a un atelier de fresque murale. Donc, on pensait que, peut-être, ça pourrait être
une bonne idée d’associer les élèves qui sont scolarisés dans le quartier à la réalisation d’un
projet artistique, dans le quartier où ils étudient, et qu’en plus, ça bénéficierait à toute la
collectivité.
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Une intervenante : A propos de ces projets, c’est une très belle initiative, une très bonne
idée. Ce que veulent certains artistes, c’est que l’on obtienne une garantie quand ils sont
candidats sur la façon dont le jury va être composé et si je peux me permettre de vous donner
un conseil, les artistes entre eux comme tous les gens dans tous les métiers, ont des histoires,
mais ils préfèrent que dans un tel jury il y ait au moins des gens qui ont une sensibilité
artistique, qui ne seraient pas partie prenante en tant que candidat et qui ne seront pas candidat
à Paris par exemple pour ce genre travaux.
Une intervenante : Mais vous allez juger comme ça dans une salle, vous allez faire voter les
gens et compter pour différents projets ? Je dis pour départager, je pense que l’on ne s’est pas
bien compris, s’il y a 10 candidats, s’il y a dix artistes, il faudra bien en choisir un.
Un intervenant : Précisément on pourrait en débattre mais si l’on fait déjà un jury …. Tout le
principe du Conseil de Quartier c’est que ce soit une instance populaire démocratique. Si déjà
les projets du Conseil de quartier doivent être examinés par des instances qui sont loin des
yeux des habitants, cela n’a aucuns sens.
Une intervenante : Mais c’est ce qui se fait, Monsieur
Un intervenant : Mais précisément ça Madame, on pourrait demander à Monsieur GAYET
si c’est ce qui s’est fait sur l’autre Conseil de Quartier. Ils en ont discuté.
Un intervenant : C’est à dire le choix s’est fait comment pour la rue dont vous avez parlé.
Un intervenant : On va utiliser la procédure qu’a utilisée le Conseil de Quartier de la rue
Miollis et on ne va pas s’enfermer dans des procédures trop importantes parce que c’est un
petit projet. Nous on a peu de moyens, vous savez. Ce sera un projet de l’ordre de 10 a 15 000
euros pas plus. Cela n’a rien de comparable avec les projets dont nous parlions tout à l’heure
qui étaient de 5 millions d’euros.
Une intervenante : J’appartiens justement au Conseil de quartier où il a été décidé par les
Conseillers de quartiers de faire un mur peint. Et j’ai donc assisté à l’élaboration de ce projet.
Et ce que l’on peut reprocher à notre Conseil de Quartier Garibaldi, c’est que les habitants
n’ont pas été suffisamment associés à ce projet.
Monsieur Gérard GAYET : C’est ce que nous faisons à l’instant présent. On demande aux
gens qui sont dans la salle de nous donner des idées d’emplacements et des idées d’artistes.
Une intervenante : Je voulais vous dire que cela n’avait pas été fait de cette façon dans le
Conseil de quartier Garibaldi. Ce que les habitants ont déploré, on les a mis un peu devant le
fait accompli, la décision a été prise ailleurs. Voilà ce que je voulais dire.
Monsieur Gérard GAYET : Ce qu’il faut dire aussi c’est qu’ils essuyaient les plâtres et c’est
toujours difficile la 1ère fois. On essaye d’améliorer les choses.
Un intervenant : S’il vous plaît, Monsieur, à qui faut-il déposer une candidature éventuelle ?
Monsieur Gérard GAYET : Vous me les envoyez et je verrais avec le Conseil de Quartier.
Monsieur Jean-Luc TURLURE : A quelle adresse ?
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Monsieur Gérard GAYET : A la Mairie du 15ème arrondissement. Oui, Monsieur
TURLURE.
Monsieur Jean-louis TURLURE : Artiste Plasticien. J’ai réalisé plusieurs murs peints. Bien
souvent c’était des commandes d’entreprises ou d’associations qui créent par exemple un fond
de collecte pour la réalisation de cette œuvre, je pense à Houston un mur peint que j’ai réalisé.
J’ai réalisé une œuvre pour le 1% à Nogent-le-roi et là cela avait fait l’objet d’un concours et
d’une exposition, j’avais présenté des projets et d’autres artistes aussi. Donc j’ai été choisi
pour ce projet. Ca passe évidemment par une maquette je pense et le choix du public. C’est
important que les personnes qui vivent dans l’environnement soient en accord avec ce qui est
créé.
Une intervenante : Nous venons d’avoir une idée en tant qu’usagère des boulevards des
Maréchaux. En fait, on souhaiterait que les murs qui sont sous le pont du TGV Atlantique et
des gares de Meudon, par exemple, soient utilisées d’une façon joyeuse pour donner le
meilleur moral aux riverains et en même temps à tous les passagers…, enfin, toutes personnes
qui viennent de France et de Navarre, à toutes les expositions Internationales et qui viennent à
la porte de Versailles notamment et qui passeraient sous ce pont d’une façon joyeuse avec des
œuvre murales qui seraient un plus pour la vie quotidienne.
Un intervenant : Oui, merci pour cette idée. Nous en avons déjà débattu quand on a parlé de
ce sujet au Conseil de Quartier et c’est l’une des idées qui avait été avancée par l’un des
Conseillers de Quartier.
Une intervenante : Je voulais demander s’il était possible aussi de déposer un thème car on a
parlé des emplacements et des artistes mais il peut y avoir aussi des thèmes intéressants. On
est dans le quartier du cheval, il peut y avoir d’autres idées. Peut-on aussi les déposer ?
Un intervenant : Pour nous qui voulons donner une âme à ce Brassens Village, un thème
relatif à l’histoire, au passé de ce quartier serait le bienvenu. Donc envoyez-nous vos idées.
Monsieur Gérard GAYET : Je vous remercie tous d’avoir consacré votre soirée à la
démocratie locale.