Le système GNU/Linux - Université de Corse
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Le système GNU/Linux - Université de Corse
Capocchi Laurent Doctorant en Informatique [email protected] http://spe.univ-corse.fr/capocchiweb Chapitre 3: Périphérique de stockage et systèmes de fichiers Chapitre 3: Périphérique de stockage et systèmes de fichiers Objectifs Le système GNU/Linux IUP NTIC2-1013 - 10/10/05 Comprendre la notion de partitionnement. Comprendre le mécanisme de systèmes de fichiers. Savoir créer et gérer les systèmes de fichiers. Chapitre 3 Périphérique de stockage et Systèmes de fichiers Éléments techniques abordés Les commandes mount, umount, df, du fdisk supermount, autofs, automount Les fichiers /etc/fstab Université de Corse - IUP NTIC2-1013 – Le système GNU/Linux - 26/10/05 Université de Corse - IUP NTIC2-1013 – Le système GNU/Linux - 26/10/05 Chapitre 3: Périphérique de stockage et systèmes de fichiers Sommaire Notion sur le partitionnement Principe Pourquoi partitionner ? Les limitations du partitionnement Présentation des systèmes de fichiers Principe Pourquoi créer plusieurs systèmes de fichiers ? Chapitre 3: Périphérique de stockage et systèmes de fichiers Notion sur le partitionnement Principe Chaque disque dur peut être « découpé » en plusieurs parties nommées partitions. Cette étape de découpage de disque appelée partitionnement, doit avoir lieu au début de l'installation du système d'exploitation. Sur chaque partition, le système d'exploitation installé gère un système de fichier représenté: Les différents types de systèmes de fichiers par les disques C, D, etc, sous Windows; Création d'un système de fichiers par des systèmes de fichiers sous UNIX. Gestion d'un système de fichiers Questions de révision Université de Corse - IUP NTIC2-1013 – Le système GNU/Linux - 26/10/05 Université de Corse - IUP NTIC2-1013 – Le système GNU/Linux - 26/10/05 Chapitre 3: Périphérique de stockage et systèmes de fichiers Notion sur le partitionnement Les limitations du partitionnement Le nombre de partitions n'est pas infini. Les partitions systèmes ne peuvent pas se situer n'importe où. 1) Les contraintes du MBR MBR (Master Boot Record): table des partitions, situé au début de disque, qui indique le nombre et la taille des partitions. Chaque partition contient un secteur de démarrage (boot sector) dont le rôle est de donner accès au système de fichiers de la partition. La structure du MBR limite le nombre de partitions à quatre. Cette limitation implique, à priori, le nombre de systèmes différents pouvant être installés sur le même ordinateur. Université de Corse - IUP NTIC2-1013 – Le système GNU/Linux - 26/10/05 Chapitre 3: Périphérique de stockage et systèmes de fichiers Notion sur le partitionnement Structure du MBR MBR Taille en octets Programme de chargement 442 Signature (sous Windows NT & 200) 4 Description de la partition 1 16 Description de la partition 2 16 Description de la partition 3 16 Description de la partition 4 16 2 AA55 (code d'identification) Description d'une partion Taille en octets Etat de la partition (00: inactive, 80: active) 1 N° de la tête où commence la partition 1 N° de secteur et du cylindre où commence la partition 2 Type de partition (FAT12, FAT32, NTFS, EXT3..) 1 1 N° de la tête où finit la partition N° de secteur et du cylindre où finit la partition 2 Distance en nombre de secteurs entre le secteur de partion et le secteur de démarrage de la partition 4 Taille de la partition en nombre de secteurs de 512 octets 4 Université de Corse - IUP NTIC2-1013 – Le système GNU/Linux - 26/10/05 Chapitre 3: Périphérique de stockage et systèmes de fichiers Notion sur le partitionnement Organisation des partitions BS BS BS BS Partition 1 Partition 2 Partition 3 Partition 4 MBR Université de Corse - IUP NTIC2-1013 – Le système GNU/Linux - 26/10/05 Chapitre 3: Périphérique de stockage et systèmes de fichiers Notion sur le partitionnement Notion sur le partitionnement Partitions primaires, étendues et logiques Limitation à quatre partitions primaires contraignantes: introduction de la notion de partition étendue. La partition étendue sert d'enveloppe à des sous-partitions appelées partitions logiques. Les partitions logiques contiennent les données ou des systèmes d'exploitation et leur nombre est limité à 64. Il ne peut y avoir qu'une seule partition étendue. MBR Partition 1 Primaire FAT16 Partition 2 Primaire FAT32 C: D: Partition 3 étendue Logique NTFS E: Logique Linux Chapitre 3: Périphérique de stockage et systèmes de fichiers 2) Les frontières de cylindres La définition de la taille d'une partition dépend des outils de partitionnement et surtout du système d'exploitation. Par exemple, les systèmes Windows ne permettent d'allouer que des cylindres Il faut connaître la taille en nombre de secteurs d'un cylindre et créer des partitions dont la taille en secteurs est un multiple de celle d'un cylindre Dans tous les cas, il est préférable de définir des partitions sur des frontières de cylindres pour optimiser l'accès à la partition. Logique Linux Swap Université de Corse - IUP NTIC2-1013 – Le système GNU/Linux - 26/10/05 Université de Corse - IUP NTIC2-1013 – Le système GNU/Linux - 26/10/05 Chapitre 3: Périphérique de stockage et systèmes de fichiers Notion sur le partitionnement 3) Les contraintes du BIOS Le rôle du BIOS est de chercher le programme d'amorçage qui se trouve au début de la partition contenant le système d'exploitation. Certain BIOS ne peuvent accéder aux gestionnaire d'amorçage s'ils sont situés sur des cylindres dont le numéro est supérieur à 1024. Il faut donc prévoir de placer les partitions système au début. Contrainte qui tend à disparaître avec les disques de grande capacité. Chapitre 3: Périphérique de stockage et systèmes de fichiers Notion sur le partitionnement L'ordre des partitions Certain système d'exploitation ne reconnaissent pas le type de partition des autres systèmes et ne pourront donc pas s'installer après une partition inconnue. C'est généralement le cas avec les systèmes Windows qui ne reconnaisse pas les partitions Linux. Il y a donc un ordre « informel » à respecter: Les partitions de type FAT doivent être installées avant les autres (Windows 95 ou 98). Les partitions NTFS peuvent ensuite être installées (Windows NT, 2000, XP). Viennent ensuite les partitions Linux, EXT2 ou EXT3. Cet ordre peut évoluer si les nouveaux systèmes reconnaissent d'autre type de partition que leurs propres partitions. Université de Corse - IUP NTIC2-1013 – Le système GNU/Linux - 26/10/05 Université de Corse - IUP NTIC2-1013 – Le système GNU/Linux - 26/10/05 Chapitre 3: Périphérique de stockage et systèmes de fichiers Présentation des systèmes de fichiers Chapitre 3: Périphérique de stockage et systèmes de fichiers Présentation des systèmes de fichiers Principe UNIX gère un ensemble de disques ou de partitions pour y stocker des fichiers. Chaque entité est gérée de manière autonome comme un système de fichiers. Le système de fichiers est caractérisé par: un répertoire initial (racine) débutant sa hiérarchie, une partition disque où se trouvent ses fichiers, un ensemble de tables contrôlant l'accès aux données et définissant le système de fichiers. UNIX est caractérisé par la possibilité de monter ou de démonter les systèmes de fichiers. Université de Corse - IUP NTIC2-1013 – Le système GNU/Linux - 26/10/05 Chapitre 3: Périphérique de stockage et systèmes de fichiers Présentation des systèmes de fichiers Pourquoi créer plusieurs systèmes de fichiers ? La création de plusieurs file system répond à différents objectifs: Cela limite l'espace disque d'une partie de l'arborescence. Cela facilite la gestion de différents types de file system (CD-ROM, disquette...) Cela rend plus performant les serveurs. Cela facilite la gestion de l'espace disque (réinstallation d'une seule partie du système). L'administrateur doit gérer son espace disque en plusieurs entités autonomes et définir quels file system seront créés. L'agrandissement d'un système de fichiers suppose que l'on laisse un espace non partitionné sur le disque. Université de Corse - IUP NTIC2-1013 – Le système GNU/Linux - 26/10/05 Université de Corse - IUP NTIC2-1013 – Le système GNU/Linux - 26/10/05 Chapitre 3: Périphérique de stockage et systèmes de fichiers Présentation des systèmes de fichiers Quelques types de systèmes de fichiers Système de fichiers Description Minix Premier système de fichiers Linux Ext Version améliorée de minix Ext2 Système de fichiers standar sous Linux Ext3 Version journalisé de ext2 Msdos Système de fichiers FAT16 Vfat Système de fichiers FAT32 de Windows Ntfs Système de fichiers de Windows NT/2000/XP Ufs Système de fichiers d'UNIX BSD Sysv Système de fichiers d'UNIX Système V Hfs Système de fichiers d'Apple Jfs Système de fichiers journalisé proposé par IBM Iso9660 Système de fichiers pour les CR-ROM Système de fichiers qui permet d'accéder Nfs aux disques de serveurs distants (SUN). Smb Système de fichiers lié au protocole Samba (SMB), qui permet l'accès aux disques Windows Université de Corse - IUP NTIC2-1013 – Le système GNU/Linux - 26/10/05 Chapitre 3: Périphérique de stockage et systèmes de fichiers Présentation des systèmes de fichiers Création d'un système de fichiers Chapitre 3: Périphérique de stockage et systèmes de fichiers Présentation des systèmes de fichiers Création d'un système de fichiers Partitionnement Partitionnement Le système de dénomination est basé sur les fichiers, avec des noms de fichier sous le format /dev/xxyN: La commande fdisk pour créer une partition /dev/hda13 sur le disque hda: /dev: est le répertoire dans lequel se trouvent tous les fichiers de périphériques. xx: indiquent le type de périphérique sur lequel se trouve la partition. Il s'agira généralement de hd (pour les disques IDE) ou de sd (pour les disques SCSI). y: indique le périphérique sur lequel se trouve la partition. Par exemple, /dev/hda (premier disque dur IDE) ou /dev/sdb (second disque SCSI). N: désigne la partition. Les quatre premières partitions (primaires ou étendues) sont numérotées de 1 à 4. La numérotation des partitions logiques commence à 5. Par exemple, /dev/hda3 désigne la troisième partition primaire ou étendue du premier disque dur IDE; /dev/sdb6 désigne la seconde partition logique du second disque dur SCSI. Université de Corse - IUP NTIC2-1013 – Le système GNU/Linux - 26/10/05 # fdisk /dev/hda Le nombre de cylindres pour ce disque est initialisé à 4865. Il n'y a rien d'incorrect à cela, mais ce nombre est plus grand que 1024, et cela pourrait causer des problèmes pour certaines configurations... La commande m liste les commandes disponibles. La commande p imprime la liste des partitions existantes. La commande n ajoute une nouvelle partition. Elle demande: Le type de partition (1 pour « logique », p pour « primaire »). Le numéro du premier cylindre; Le numéro du dernier cylindre ou la taille de la partition (en ko). La commande w écrit les modifications dans la table de partitions puis quitte fdisk. Université de Corse - IUP NTIC2-1013 – Le système GNU/Linux - 26/10/05 Chapitre 3: Périphérique de stockage et systèmes de fichiers Présentation des systèmes de fichiers Gestion d'un système de fichiers Affichage de la liste des systèmes de fichiers df : abréviation de display free disk space, affiche l'état des systèmes de fichiers. du: abréviation de disk usage, donne en blocs de 512 octets ou en ko la taille des fichiers ou répertoires indiqués en arguments. Montage et démontage Mount permet de monter un système de fichiers sur une hiérarchie globale: $ mount -option système_de_fichiers répertoire_de_montage Chapitre 3: Périphérique de stockage et systèmes de fichiers Présentation des systèmes de fichiers Gestion d'un système de fichiers Montage et démontage Listes de quelques paramètres également présent dans le fichier /etc/fstab: auto/nauto: montage automatique ou non. ro/rw: montage en lecture seule ou en lecture/écriture. suid/nosuid: prend en compte/ignore les droits SUID et SGID. dev/nodev: Les fichiers spéciaux du système de fichiers sont interprétés/ignorés. exec/noexec: Autorise ou interdit l'exécution de fichiers binaires. -a: monte tous les systèmes de fichiers indiqués dans /etc/fstab. defaults: Les options par défaut sont utilisées (rw,suid,dev,exec,auto,nouser,async). -r: monte le système de fichiers en lecture seule. user: Autorise tous les utilisateurs à monter le système. -w: monte le système de fichiers en lecture/ecriture. users: identique à user, mais tous les utilisateurs peuvent démonter le système de fichiers. -t: permet de définir le type du système de fichiers. Elle est suivit par le type: ext2, ext3, vfat, ntfs, reiserfs... -o: définit une liste de paramètres sous la forme « param1, param2.... » Université de Corse - IUP NTIC2-1013 – Le système GNU/Linux - 26/10/05 uid=valeur: indique l'UID du propriétaire au montage. mode=valeur_en_octal: précise les droits d'accès en octal (O777 pour tous les droits). umask=valeur_en_octal: stipule les droits pour les nouveaux fichiers. Université de Corse - IUP NTIC2-1013 – Le système GNU/Linux - 26/10/05 Chapitre 3: Périphérique de stockage et systèmes de fichiers Présentation des systèmes de fichiers Gestion d'un système de fichiers Montage et démontage Chapitre 3: Périphérique de stockage et systèmes de fichiers Présentation des systèmes de fichiers Gestion d'un système de fichiers Montage et démontage Le montage automatique avec /etc/fstab fstab: abréviation de FileSystem Table, indique la liste des systèmes de fichiers qui peuvent être montés avec leurs options de montage. Il est lu par la commande mount -a qui est exécutée à chaque démarrage. Une ligne de ce fichier possède 6 champs qui indiquent: 1.Le périphérique (exemple /dev/hda11). 2.Le point de montage: (exemple /home). 3.Le type de système de fichiers: c'est un des types prédéfinis par le système, comme ext2, ext3, etc (équivalent à -t de mount). 4.Les options de montage (exemple ro,umask=0,....). 5.La valeur de sauvegarde: si ce champs vaut 1, il indique à l'utilitaire dump que ce système de fichiers doit être sauvegardé. 6.La valeur de réparation ou de test: ce champs indique à la commande fsck qu'il faut régulièrement tester le système de fichiers avant de le monter. Université de Corse - IUP NTIC2-1013 – Le système GNU/Linux - 26/10/05 Le montage automatique avec /etc/fstab exemple de fichier /etc/fstab # more /etc/fstab # ----- Partie 1 : montage des partitons windows 2000 ----/dev/hda1 /mnt/win_c ntfs iocharset=iso8859-15,ro,usmask=0 /dev/hda5 /mnt/win_d ntfs iocharset=iso8859-15,ro,usmask=0 # ----- Partie 2 : montage de la hierarchie Linux ----/dev/hda6 / ext3 defaults /dev/hda7 /usr ext3 defaults /dev/hda8 /var ext3 defaults /dev/hda9 /tmp ext3 defaults /dev/hda10 swap swap defaults /dev/hda11 /home ext3 defaults # ----- Partie 3 : montage des lecteurs amovibles ----/dev/hdc /mnt/cdrom iso9660 ro,user,noauto /dev/fd0 /mnt/floppy vfat rw,user,noauto # ----- Partie 4 : montage des pseudo-systèmes de fichiers ----none /dev/pts devpts mode=0620 none /proc proc defaults Gestion d'un système de fichiers Montage et démontage Les pseudo-partitions 0 0 1 1 1 1 0 1 1 2 2 2 0 2 0 0 0 0 0 0 0 0 Université de Corse - IUP NTIC2-1013 – Le système GNU/Linux - 26/10/05 Chapitre 3: Périphérique de stockage et systèmes de fichiers Présentation des systèmes de fichiers 0 0 Chapitre 3: Périphérique de stockage et systèmes de fichiers Présentation des systèmes de fichiers Gestion d'un système de fichiers Le montage dynamique Les speudo-partitions pointes sur des pseudo-systèmes de fichiers qui sont situés en mémoire. La méthode de montage « statique » offerte par la commande mount n'est pas adaptée aux périphériques amovibles comme les CR-ROM, les disquettes ou les clés USB. Leur taille peut être importante mais elle ne reflète pas l'espace occupé sur le disque. supermount est une commande écrite en langage Perl qui se charge du montage dynamique « à la demande ». proc: monté sur /proc, donne des informations sur le système. sysfs: monté sur /sys est une autre interface avec le noyau. Il contient toutes les informations de /proc qui ne sont pas liées au processus. Inclus dans les nouvelles versions des noyaux Linux, le service supermount est activé par Linux au démarrage: # supermount -option mode devpts: monté sur /dev/pts, permet l'accès aux terminaux. devfs: monté sur /dev, permet l'allocation dynamique de fichiers spéciaux gérant les périphériques. usbfs: monté sur /proc/bus/usb, permet le contrôle des périphériques USB. tmpfs: monté sur /dev/shmet ou éventuellement sur /tmp il correspond à un espace de stockage en RAM qui est plus rapide que le disque dur. Université de Corse - IUP NTIC2-1013 – Le système GNU/Linux - 26/10/05 mode = {enable, desable} -f = fichier, indique un autre fichier que /etc/fstab autofs est un servie qui monte dynamiquement les systèmes de fichiers NFS. Le démon de ce service est automount. IL est démarré ou arrêté par le script /etc/rc.d/init.d.autofs. Université de Corse - IUP NTIC2-1013 – Le système GNU/Linux - 26/10/05 Chapitre 3: Périphérique de stockage et systèmes de fichiers Présentation des systèmes de fichiers Gestion d'un système de fichiers Les espaces de swap Chapitre 3: Périphérique de stockage et systèmes de fichiers Présentation des systèmes de fichiers Gestion d'un système de fichiers Le système de fichiers FAT Ils sont des parties du disque dur qui son utilisées par le système comme de la mémoire vive. Son intérêt est d'augmenter la taille de la mémoire centrale. Son inconvénient majeur est de ralentir l'ordinateur. Selon les systèmes d'exploitations, ces mémoires virtuelles se présentent sous la forme de fichiers ou de partitions: Le fichier de swap est simple à mettre en oeuvre, mais il est plus lent car l'accès à son contenu repose sur les tables de gestion des fichiers. La partition de swap est plus complexe à installer, mais l'accès au disque est direct. Linux propose les deux méthodes mais privilégie nettement le partition swap. On parle aussi de pagination pour ce système de swap. En effet, lorsque la mémoire vive est saturée, le système écrit les « pages » sur le disque dur dans la zone de swap. Le système FAT (File Allocation Table) est un des systèmes de fichiers les plus simples que l'on puisse trouver. Il possède quatre limitations majeurs: Le répertoire racine doit être stocké à un emplacement fixe sur la partition. La mise à jour de la table d'allocation est très laborieuse pour le système. Il n'existe aucune organisation de la structure des répertoires, d'où une fragmentation importante. La taille des cluster est variables en fonction de la taille des partitions. Le système de fichiers NTFS Dans NTFS (New Technology File System), l'organisation des fichiers est optimisée sur la partition, d'où une très faible fragmentation. Il respecte la norme POSIX.1 Il et permet une bonne gestion des disques de grande taille. Il prend en charge le modèle de sécurité des systèmes Win NT, 2000 et XP Université de Corse - IUP NTIC2-1013 – Le système GNU/Linux - 26/10/05 Université de Corse - IUP NTIC2-1013 – Le système GNU/Linux - 26/10/05 Chapitre 3: Périphérique de stockage et systèmes de fichiers Présentation des systèmes de fichiers Gestion d'un système de fichiers Le système de fichiers ext2fs c'est le FS par défaut de GNU/Linux et il définit quatre catégories de fichiers: 1.Les fichiers normaux (textes, exécutables); 2.Les fichiers répertoires; 3.Les fichiers spéciaux, contenus dans le répertoire /dev. 4.Les fichiers liens symboliques. Ses principales caractéristiques sont les suivantes: répertoire séparés par des /; différencie les majuscules des minuscules; fichiers cachés débutant par un «.»; espaces et noms longs acceptés; défragmentation quasi-inutile Une partition ext2fs comporte un secteur d'amorçage et un ensemble de groupes de secteurs de même taille. Le secteur d'amorçage est le premier sur la partition, est noté secteur 0 et a une taille de 1 Ko. Université de Corse - IUP NTIC2-1013 – Le système GNU/Linux - 26/10/05 Chapitre 3: Périphérique de stockage et systèmes de fichiers Présentation des systèmes de fichiers Gestion d'un système de fichiers Le système de fichiers ext2fs Chacun des groupes de secteurs comprend six parties: Un super bloc, contenant les informations de structures de la partition. La liste des descripteurs de groupe permettant de localiser les informations de chaque groupe sur le disque. La table d'allocation des blocs du groupe. La table d'allocation des inodes La table d'allocation des inodes du groupes. Les blocs de données. Groupe 1 Groupe 2 Table d'allocation des inodes du groupe Table d'allocation de l'inode Super Bloc Table d'allocation du groupe Descripteur de groupe Université de Corse - IUP NTIC2-1013 – Le système GNU/Linux - 26/10/05 Chapitre 3: Périphérique de stockage et systèmes de fichiers Présentation des systèmes de fichiers Gestion d'un système de fichiers Le système de fichiers ext2fs Le super bloc et les descripteurs de groupes sont répétés au début de chacun des groupes. Ces groupes ont pour but de regrouper les informations reliées entre elles et ont une taille de 8192 secteurs. Pour chacun des fichiers créés sur un disque un inode est associé. Il contient: L'identification du propriétaire; La taille en octets; Les heures de modifications, création ou accès; Le nombre de liens associés; Chapitre 3: Périphérique de stockage et systèmes de fichiers Présentation des systèmes de fichiers Gestion d'un système de fichiers Les systèmes de fichiers journalisés Pour accélérer les opérations d'Entrée/Sortie, le noyau Linux stocke temporairement dans la mémoire les données à inscrire sur le disque. Un problème peut survenir lors d'une interruption inattendue du système conduisant à une incohérence du système. Un système de fichiers journalisé est un système qui réagit aux erreurs. L'intégrité des données est assurée au moyen de mises à jour des fichiers journaux qui sont écrits avant que les blocs disques soient mis à jour. Lors d'une défaillance du système, un fichier exhaustif relatif au système de fichiers, assure que le système est restauré. Le type; Les droits d'accès. Université de Corse - IUP NTIC2-1013 – Le système GNU/Linux - 26/10/05 Université de Corse - IUP NTIC2-1013 – Le système GNU/Linux - 26/10/05 Chapitre 3: Périphérique de stockage et systèmes de fichiers Présentation des systèmes de fichiers Gestion d'un système de fichiers Les systèmes de fichiers journalisés Un fichier journal trace les dernières modifications à effectuer sur un système de fichiers journalisé. L'intérêt est de pouvoir plus facilement et plus rapidement récupérer les données en cas d'arrêt brutal du système d'exploitation (coupure d'alimentation par exemple...). Sans un tel fichier journal, un outil de récupération de données après un arrêt brutal doit parcourir l'intégralité du système de fichier pour vérifier sa cohérence. Chapitre 3: Périphérique de stockage et systèmes de fichiers Présentation des systèmes de fichiers Gestion d'un système de fichiers Les B-Trees L'idée de base pour améliorer les performances d'un système de fichiers sous UNIX est d'éviter l'utilisation de listes chaînées et d'utiliser des arbres équilibrés B-Trees (Balanced Trees) Une structure dite B-Tree est utilisée en base de données. Elle permet de classer toutes les clés aux feuilles de l'arbre. Les feuilles doivent être reliées entre elles. Les noeuds et feuilles peuvent être de taille différentes. Il n'y a jamais besoin de modifier le père lorsqu'une clé est effacée. Université de Corse - IUP NTIC2-1013 – Le système GNU/Linux - 26/10/05 Université de Corse - IUP NTIC2-1013 – Le système GNU/Linux - 26/10/05 Chapitre 3: Périphérique de stockage et systèmes de fichiers Présentation des systèmes de fichiers Chapitre 3: Périphérique de stockage et systèmes de fichiers Résumé Gestion d'un système de fichiers ReiserFS est un système de fichiers libre qui implémente les B-Trees. L'arborescence globale des fichiers et des répertoires est déployée sur un ensemble d'unités de disques, généralement représenté par des partitions. Ces objets sont les structures utilisées pour conserver l'information relative aux fichiers (permissions, etc...). Chaque répertoire qui débute une hiérarchie localisé sur une partition constitue un système de fichier. Il définit des noeuds non-formatés qui sont des blocs logiques sans formats définis et utilisé pour stocker des données sur les fichiers. Le rôle principale des systèmes de fichiers est d'éviter la saturation globale du disque dur. Il définit également les Direct Item qui sont les données du fichier. Le partitionnement multiple ou unique d'un disque dur répond à deux types d'exploitation opposées: Le système de fichiers ReiserFS Ces Items sont stockées dans les feuilles de l'arbre. Il utilise la technique du «Tail Direct» pour ranger les queues de secteurs dans le minimum d'espace disponible. Il utilise par défaut une taille de bloc fixe de 4 Ko et donc pénalise les opérations d'E/S sur les gros fichiers. Université de Corse - IUP NTIC2-1013 – Le système GNU/Linux - 26/10/05 Chapitre 3: Périphérique de stockage et systèmes de fichiers Questions de révision 1. Quel est le rôle du partitionnement ? Celle d'un serveur où le cloisonnement des répertoires inflationnistes est primordial, Celle d'un poste de travail où une seule partition pour l'ensemble de la hiérarchie laisse toute la souplesse possible à l'utilisateur. Université de Corse - IUP NTIC2-1013 – Le système GNU/Linux - 26/10/05 Chapitre 3: Périphérique de stockage et systèmes de fichiers Bibliographie et Webographie 2. Doit-on partitionner si on souhaite gérer le disque dur comme une seule entité ? 3. Combien de partition sont autorisées ? 4. Qu'est-ce que le MBR ? 5. Qu'elle est la différence entre le MBR et le boot secteur ? 6. Comment sont nommés les disques durs en tant que périphériques sous Linux ? 7. Quelle est la différence entre un système de fichiers Ext2 et Ext3 ? 8. Qu'est-ce qu'un système de fichiers ? UNIX & LINUX, Jean-Michel Léry, Pearson Education. http://www.linux-france.org/article/dalox/ http://www.linux-france.org Linux-France http://www.freenix.fr Freenix http://www.loria.fr/linux/ Loria http://www.linuxfr.org/ linuxfr, "DaLinuxFrenchPage" http://www.linux-kheops.com/ Linux-kheops http://web.mit.edu/rhel-doc/4/RH-DOCS/rhel-ig-ppc-multi-fr-4/ap-partitions.html http://www.ac-creteil.fr/reseaux/systemes/linux/systemes-fichiers.html 9. Comment sont organisés les systèmes de fichiers ? 10. Quel est le rôle du fichier /etc/fstab ? 11. Quel est le rôle de la partition swap ? 12. Quels sont les avantages et les inconvénients liés au swap ? 13. Quel sont les avantages et les inconvénients d'un partition de swap par rapport à un fichier swap ? Université de Corse - IUP NTIC2-1013 – Le système GNU/Linux - 26/10/05 Université de Corse - IUP NTIC2-1013 – Le système GNU/Linux - 26/10/05