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LES RÉSEAUX DE TRAFIC DE CHEPTEL MULTIPLIENT LEURS OPÉRATIONS PLUS DE 13 000 MOUTONS VOLÉS AVANT L’AÏD (Page 2) LIBERTE Retrouvez LIBERTE Chaque dimanche LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER CRITIQUES SUR LA LOI DE FINANCES COMPLÉMENTAIRE Missoum Sbih répond tardivement à Hervé Novelli (Page 32) DANS UN DISCOURS COMMÉMORANT LE 34e ANNIVERSAIRE DE LA MARCHE VERTE DE HASSAN II Mohammed VI veut “marocaniser” les Sahraouis par la force (Page 11) QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - TEL. : (021) 64 34 25 (LIGNES GROUPÉES) FAX : (021) 64 34 29 - N° 5223 DIMANCHE 8 NOVEMBRE 2009 - ALGÉRIE 10 DA - FRANCE 1 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290 PLONGÉE DANS L’ÉGYPTE DE MOUBARAK FOOTBALL, RELIGION ET CACHE-MISERE ● Cheb Khaled animera un concert en Égypte avant le match (Page 8) De notre envoyé spécial au Caire : SALIM KOUDIL APS Louiza/Liberté BACHIR BOUMAZA DÉCÈDE À L’ÂGE DE 82 ANS UN AUTRE ACTEUR DE LA RÉVOLUTION S’EN VA (Page 3) PUBLICITÉ F4815. 2 Dimanche 8 novembre 2009 ENQUÊTE LIBERTE LES RÉSEAUX DE TRAFIC DE CHEPTEL MULTIPLIENT LEURS OPÉRATIONS PLUS DE 13 000 MOUTONS VOLÉS AVANT L’AÏD Par : FARID BELGACEM P lus de 13 000 têtes d’ovins et de bovins subtilisées et pas moins de 712 affaires traitées en moins de dix mois, tel est le bilan issu d’une triste réalité à laquelle font face au quotidien nos éleveurs, dont leur seule ressource fait l’objet de convoitise des voleurs, des réseaux de banditisme et de criminels, des receleurs, mais aussi des responsables d’abattoirs clandestins qui profitent, dès qu’une opportunité se présente, pour s’enrichir. Et les éléments de réponse sont là : près de 750 personnes impliquées dans ce nouveau “business” ont été arrêtées, dont 612 durant les neuf premiers mois de l’année en cours, selon un bilan établi par la cellule de communication que dirige le colonel Abderrahmane Ayoub au Commandement de la Gendarmerie nationale (CGN). Aucune bête n’est épargnée étant donné que les “passeurs” de cheptels ont même tenté de créer une filière parallèle de trafic de chameaux et de dromadaires à partir de la Libye. Et si le vol de bovins ne constitue qu’un pourcentage minime de ce trafic, il est clair que la viande ovine détient le record de trafic puisqu’elle vient en tête du hit-parade avec plus de 90% des cas signalés, tant sur nos bandes frontalières terrestres que sur la voie routière où les services de sécurité ont enregistré des transports illégaux de viande de mouton. Un coup dur pour nos éleveurs, certes, mais aussi pour le marché de la viande qui connaît une flambée des prix à chaque occasion, comme le mois sacré du Ramadhan ou encore des fêtes religieuses. En ce sens, on notera d’emblée dinars ! Et ce ne sont guère les anecdotes qui manquent : des voleurs ayant subtilisé plusieurs dizaines d’ovins iront jusqu’à appeler leurs propriétaires pour lui exiger une… rançon. Une méthode rare, certes, mais qui renseigne sur l’insolite qui sévit dans l’esprit et l’univers des bandits. Même si le phénomène a connu une baisse de plus de 60% par rapport aux années 1990 – plus de 44 000 têtes volées en 1998 –, il en ressort que l’inquiétude de nos éleveurs ne fait que grandir dès que les réseaux établis derrière nos frontières multiplient les complicités tant en Algérie qu’au Maroc et en Tunisie. La moyenne de vol de cheptel est de 15 à 20 cas par mois. que la moyenne de vol de cheptels est de 15 à 20 cas par mois, alors que cette même moyenne est revue à la hausse, soit entre 25 et 30 cas, à l’approche de grands évènements. C’est que les voleurs n’agissent pas seuls — rares sont les cas isolés — à partir du moment où ils travaillent directement avec des maquignons clandestins ou encore des abattoirs qui exercent au noir. Évidemment, ils opèrent au profit de réseaux basés au Maroc, notamment ceux établis au Rif et au sud du royaume chérifien, et en Tunisie. Les statistiques le démontrent : tous les cheptels dérobés à proximité des bandes frontalières terrestres sont acheminés vers ces deux pays voisins où les voleurs empochent des miettes, voire une bouchée de pain, contre une viande d’excellente qualité. Les riverains, dont les liens de parenté sont déjà établis et connus dans ces deux pays voisins, participent activement à l’acheminement des ovins et des bovins subtilisés par la force à leurs propriétaires. Et si aucune wilaya du pays n’échappe à ce phénomène, il n’en demeure pas moins que 80% des cas sont signalés dans les wilayas de Djelfa, Naâma, El-Bayadh, Aïn Defla, Chlef, ElTarf, Tlemcen, Sétif, Bordj Bou-Arréridj, Laghouat, Souk-Ahras et Oum ElBouaghi. En revanche, les cas enregistrés en Kabylie, comme dans certaines wilayas du Centre, sont généralement liés à l’abattage et à la vente clandestins de la viande. Premières victimes du fléau, les éleveurs, comme d’ailleurs les simples bergers qui ne vivent que de ce métier ancestral, fruit du produit du terroir, n’ont d’autre choix que de prendre leur mal en patience, et ce, sachant que les plaintes déposées au niveau des brigades territoriales de la Gendarmerie nationale ont facilité le travail aux services de sécurité de retrouver les auteurs et de récupérer le bétail, que ce soit sur les axes routiers ou dans les hangars et autres bicoques où sont dissimulés les cheptels. D. R. Nul n’est à l’abri de ce trafic qui profite à des réseaux tant internes qu’externes. Les bergers, les petits éleveurs, les transhumants, les fermes familiales et les professionnels des étables font l’objet, chaque jour que Dieu fait, d’attaques, d’agressions et de vol de bétail. À qui profite ce “business” quand on sait que l’Algérie subit de plein fouet les retombées d’un tel trafic ? Comment opèrent les voleurs affiliés aux réseaux nationaux et internationaux, notamment ceux basés au Maroc et en Tunisie ? Mais aussi, où opèrent-ils et où va leur “moisson” ? Éléments de réponse. DE LA RÉCIDIVE, DE LA DEMANDE DE RANÇON ET DE LA TENTATIVE DE MEURTRE Nos éleveurs n’ont pas en face que les méandres de Dame Nature pour tenir bon. En plus de l’épreuve de la sécheresse, de la cherté du foin et de l’aliment de bétail, ils font face, au jour le jour, à l’insécurité. Armés de patience, apaisés par le son de leurs pipeaux dans ces vastes étendues des Hauts-Plateaux, du Sahara ou encore des montagnes, ils résistent aux grandes chaleurs, au froid, au vent, au manque, mais aussi aux maladies qui guettent leurs cheptels, aux soins onéreux de leurs bêtes et, enfin, aux bandes de voleurs, eux armés de bâtons, de barres de fer, d’armes blanches et, souvent, d’armes à feu pour accomplir leur forfait. Hormis les rares vols effectués en l’absence du propriétaire, des opérations minutieusement préparées avec des complicités avérées, la grande majorité des opérations s’est soldée par des vols qualifiés. Et les circonstances sont beaucoup plus aggravantes que cela puisse paraître. En effet, le bilan établi par la cellule de communication au CGN démontre que les éleveurs, présents sur les lieux du vol, sont ligotés, malmenés, agressés, délestés et humiliés dans leur amour-propre. Il ressort, à cet effet, que les éleveurs sont passés à tabac avant qu’ils ne soient délestés de leur cheptel. Bien plus, les voleurs leur subtilisent l’argent, les téléphones mobiles et tout ce qu’ils trouvent comme objet de valeur. Le travail de longue haleine des gendarmes, après des investigations très poussées, montre que les voleurs repèrent le lieu, suivent la trace de l’éleveur et planifient l’opération avant de s’en prendre aux cheptels. Les 712 enquêtes menées durant les 10 derniers mois montrent, par ailleurs, qu’il existe même des multirécidivistes dans ce “business”. Habitués dans le vol et le recel, ces individus sans scrupules iront jusqu’à revendre le bétail à des prix sacrifiés, à l’image de deux receleurs qui ont vendu quatre taureaux pour… 220 000 “AGNEAUX” AU MAROC ET EN TUNISIE, “MÉCHOUI” EN ALGÉRIE Ces réseaux ne sont pas forcément spécialisés dans le vol de cheptels. La corrélation avec d’autres phénomènes est de mise dès que les criminels étrangers profitent pour acheminer la drogue, les cigarettes, les vêtements et autres produits contrefaits pour empoisonner l’économie nationale. Pour preuve, des milliers de têtes d’ovins et de bovins ont été récupérées par la Gendarmerie nationale, notamment par les éléments des gardes-frontières (GGF), tant à l’Est comme à l’Ouest, mais surtout à l’Ouest. En effet, des troupeaux entiers, abandonnés par les contrebandiers à la vue des dispositifs des GGF et des points de contrôle et de surveillance des gendarmes, ont été récupérés et restitués à leurs propriétaires qui avaient déposé des plaintes. Mais l’arrière-pensée est ailleurs ! Des deux côtés des frontières, les voleurs, les receleurs, constitués en associations de malfaiteurs, blanchissent l’argent des ventes pour échapper aux signes extérieurs de richesse. Cela va de soi puisque les Marocains, comme les Tunisiens, s’investissent dans de petits commerces pour servir de relais, d’éclaireurs et de complices à leurs acolytes. Véritables “agneaux”, par ailleurs arrivistes dans le blanchiment d’argent, ils tissent des petites toiles pour passer inaperçus et gagner davantage la confiance de leurs contacts sur le territoire algérien, notamment pour développer d’autres activités illégales. Les retombées sont déjà là puisqu’on annonce d’ores et déjà que le prix du mouton connaîtra une hausse assez sensible, pour ne pas dire aberrante à quelques jours de la fête de l’Aïd el-Kébir. Déjà maintenu entre 580 et 700 dinars le kilo, le prix de l’agneau, le vrai agneau, sera chèrement payé par les Algériens. Et le méchoui de la toute prochaine fête ne sera qu’onéreux. Le manque à gagner, une donne omniprésente sur le marché du bétail, donne raison aux éleveurs étouffés par les incessants prêts bancaires – intérêts et agios obligent à prêter attention – et aux agressions et vols quotidiens. Les éleveurs ont finalement leurs raisons. Leurs propres raisons que l’État, par le biais du ministère chargé du secteur, ne convint pas à partir du moment où même les maraîchers souffrent tant du changement climatique. Et au-delà des faits que la Gendarmerie nationale relève au quotidien, le flagrant délit est là : le cheptelconnexion met à genoux des éleveurs dont le seul tort est de pratiquer leur métier. Une chose est sûre, le marché aux bestiaux pullule de vols et de recels. Et ce n’est guère du “congelé” ! Servir “frais” et “chaud”… F. B. Dimanche 8 novembre 2009 L’ACTUALITÉ EN QUESTION LIBERTE 3 BACHIR BOUMAZA DÉCÈDE À L’ÂGE DE 82 ANS Un autre acteur de la Révolution s’en va Un autre pan de l’Histoire contemporaine de l’Algérie s’enfouit. L’une après l’autre, les figures de la Révolution s’en vont, sans que l’histoire de cette glorieuse page ne soit encore écrite. Par : AZZEDDINE BENSOUIAH B l’âge de 82 ans. Cet inépuisable achir Boumaza s’est éteint à Avec la mort de Bachir Boumaza, l’Algérie perd un autre témoin d’une période charnière qui reste à écrire et, surtout, à dépassionner. tion de France du FLN, Boumaza est pourtant connu pour son penchant panarabiste. APS militant de la cause nationale au parcours atypique n’a jamais fait mystère de ses convictions, quitte à bousculer l’ordre établi, à faire grincer des dents ou, carrément, à déplaire à ses anciens compagnons de route. Ce natif de Kherrata a fait ses débuts dans le mouvement national, sous la houlette de Messali ElHadj, et a poursuivi son combat au sein du FLN. Emprisonné en France en 1958, il réussit à s’échapper de la prison de Fresnes en 1961 pour gagner l’Allemagne. Durant sa détention, et en collaboration de quelques compagnons de combat, il rédige Gangrène, un livre qui raconte les méthodes de torture subies par les prisonniers algériens. Dirigeant actif dans la Fédéra- Bachir Boumaza fera partie du premier gouvernement postindépendance, en tant que responsable DANS UN MESSAGE DE CONDOLÉANCES BOUTEFLIKA : “L’ALGÉRIE PERD UN FERVENT MILITANT” ●● Le président Bouteflika a adressé un message de condoléances à la famille du défunt moudjahid Bachir Boumaza, décédé vendredi, dans lequel il affirme que “l'Algérie perd un fervent militant, un moudjahid convaincu de la justesse de la cause de sa nation et un fidèle nationaliste qui a voué sa vie au service de son peuple”. “Le défunt militant et moudjahid Bachir Boumaza a rejoint ce jour Le Tout-Puissant”, a écrit le chef de l'État dans son message. “C'est avec une profonde affliction que j'ai appris la douloureuse nouvelle de la mort du regretté qui comptait parmi les nationalistes d'avant-garde. Très jeune, il avait pris conscience des affres de l'occupant et de ses injustices envers notre peuple. Il rejoint le mouvement national et accomplit ses missions en sensibilisant les enfants de son peuple à l'intérieur et à l'extérieur du pays jusqu'au déclenchement de la glorieuse Révolution de Novembre”, a affirmé le chef de l'État, ajoutant que “le défunt était parmi les pre- miers à adhérer à la Révolution et à rejoindre ses rangs, en tant que militant, encadreur et dirigeant”. “À la fin de la guerre de Libération, il fut parmi ceux qui ont contribué à l'édification des institutions de l'État national moderne. Il endossa de grandes responsabilités, occupa des postes supérieurs et couronnera sa carrière en assumant les responsabilités de président du Conseil de la nation”, souligne le président de la République. Il a affirmé, dans ce contexte, que les nobles missions du défunt “ne l'ont guère empêché d'accomplir son devoir de militer au sein de la société civile à travers une association nationale qu'il a fondée et présidée pour défendre le droit du peuple algérien à l'indemnisation pour les crimes contre l'humanité commis à son encontre lors des massacres de mai 1945, jetant ainsi un jalon important dans l'édifice de sauvegarde de la mémoire collective de la nation contre l'oubli”. R. N. LA DÉPOUILLE MORTELLE EST ARRIVÉE HIER À L’AÉROPORT HOUARI-BOUMEDIENE L’hommage des compagnons de lutte L a dépouille mortelle de l'ancien président du Conseil de la nation, Bachir Boumaza, décédé vendredi en Suisse à l'âge de 82 ans des suites d'une longue maladie, est arrivée samedi à l'aéroport Houari-Boumediene (Alger). L la e président du Conseil de nation, M. Abdelkader Bensalah, le président de l'Assemblée populaire nationale, M. Abdelaziz Ziari, des membres du gouvernement et des compagnons du défunt étaient présents à l'arrivée de la dépouille de Bachir Boumaza qui sera exposée aujourd’hui dans la matinée au siège du Conseil de la nation où un dernier hommage lui sera rendu. L'inhumation aura lieu le jour même au cimetière d'El-Alia. Dans des déclarations à l'APS, des personnalités ayant connu Bachir Boumaza ont toutes salué en lui son dévouement à la cause nationale et son apport “exemplaire” dans l'édification de la nation avant et après l'Indépendance. Le ministre des Moudjahidine, M. Mohamed-Chérif Abbas, a relevé que “Boumaza fut l'homme aux positions fermes” et qu'il fait partie des militants “qui furent fortement attachés à la cause nationale et à la défense du peuple algérien contre le colonialisme”. M. Abbas a aussi salué le rôle de Bachir Boumaza dans l'écriture de l'histoire algérienne et sa contribution, à travers ses livres, dans le dialogue des cultures et des religions. “Il a intégré le mouvement national dès son jeune âge, il a contribué au recouvrement de l'indépendance de l'Algérie et n'a ménagé aucun effort pour bâtir l'État algérien moderne”, a souligné le ministre. De son côté, le moudjahid Ahmed Mahsas, qui a connu Bachir Boumaza après les massacres du 8 Mai 1945, a indiqué que “le défunt a mené un parcours parfait dans le mouvement national pour la libération du pays de la horde coloniale”. “J'ai fait sa connaissance après les évènements dramatiques de Mai 1945 à Sétif, cette wilaya qui a été complètement détruite. Nous étions jeunes à l'époque, mais nous avions déjà l'esprit d'analyse de la situation et avions prévu ce qui allait se pas- ser”, s'est-il rappelé. “Bachir Boumaza était un homme extrêmement courageux. Il a lutté contre le colonialisme et œuvré pour l'édification de la nation jusqu'au bout... Nous ne pouvons aujourd'hui que témoigner qu'il a accompli ses missions envers le pays avec bravoure et dévouement”, a ajouté le moudjahid Mahsas. Pour sa part, M. Abdelkader Bousselham, ancien ambassadeur qui a connu le défunt Boumaza, alors qu'il était ministre de l'Économie nationale, a indiqué que “cet homme était un exemple de droiture”, ajoutant qu'“il était une personnalité compétente et qualifiée, qui a réussi à accomplir des tâches colossales au sein du gouvernement avec peu de moyens”. “Boumaza est resté au service du pays, il a fait face courageusement à des obligations extrêmement lourdes dans la gestion des affaires du pays... C'est un exemple de droiture pour nos cadres et notre jeunesse”, a encore dit M. Bousselham. Synthèse R. N. de la propagande sous Ben Bella, puis ministre du Travail. Il sera élu député de la wilaya de Annaba dans la première Assemblée élue, avant de se joindre à Boumediene, au lendemain de son accession au pouvoir, pour occuper le portefeuille de la Communication, avant de se retourner contre Boumediene. Il se réfugiera, d’abord, en France, avant d’opter pour la Suisse, à Lausanne précisément. Bachir Boumaza sera nommé président du Sénat de 1998 à 2001. Une fonction qu’il quittera, non sans avoir engagé une bataille pour changer le fonctionnement du Sénat. Le bras de fer engagé avec le président Bouteflika conduira à son éviction, à mi-chemin de son mandat. Bachir Boumaza aura, surtout, marqué sa présence, ces dernières années, à travers la création de la Fondation du 8-Mai-45, laquelle œuvrera pour la sauvegarde de la mémoire du peuple algérien. Prolixe au sujet de la Révolution et des causes arabes, lorsque l’occasion lui est offerte, Boumaza ne s’est souvent démarqué du discours officiel et n’a jamais caché ses amitiés avec l’ancien président irakien, Saddam Hussein. Même s’il a toujours œuvré pour “la décolonisation de l’histoire” entre l’Algérie et la France. Estimant que la loi française du 23 février 2005, comme s’apparentant à “une démarche révisionniste concernant le nazisme”, en faisant l’apologie du système colonial et ne pouvant pas, de ce fait, contribuer à l’assainissement du contentieux historique, Bachir Boumaza a plaidé pour une écriture commune (Algériens et Français) de l’histoire commune de 132 ans de colonialisme. Avec la mort de Bachir Boumaza, l’Algérie perd un autre témoin d’une période charnière qui reste à écrire et, surtout, à dépassionner. A. B. L’ÉDITO PAR DJILALI B. Devoir de mémoire I Chaque historique qui disparaît est un pan de l’Histoire qui s’évapore. Et ils sont encore nombreux à l’âge de Boumaza à n’avoir pas encore entamé l’écriture de leurs mémoires. ls ont traversé l’Histoire, comme un champ de mines pour certains, laissant une empreinte du périlleux passage que les turpitudes du temps risquent, en l’absence de livres témoins, d’effacer de la mémoire collective. Un autre monument s’en est allé après avoir parcouru les embûches de l’Histoire tourmentée du pays, suivant dans l’inexorable logique chronométrique d’autres compagnons qui ont eu le privilège d’avoir pu goûter, avec un bonus sur l’âge, à l’ère qu’ils avaient rêvée. Plus qu’un simple témoin subissant les évènements, Bachir Boumaza a eu, tout au long de sa vie, collé à sa peau le militantisme qui transcende l’espace et le temps pour se perpétuer comme un signe d’appartenance à une “race” combative. Cette race en voie de disparition, usée par l’âge, mais qui n’est pas toujours prompte, on ne sait pour quelle raison, à prioriser pour l’instant actuel, le présent et l’avenir, un travail de mémoire pour éclairer les méandres de l’Histoire nationale. Des geôles françaises à la citoyenneté d’honneur irakienne, Boumaza a marqué son passage attaché au devoir de mémoire et la Fondation du 8-Mai-1945, hautement symbolique, n’est pas le moindre acte. Mais combien sont-ils ces octogénaires, rattrapés par l’irréversible de la nature, à consolider en apportant leur pierre à l’édifice aujourd’hui coincé entre les dents de l’engrenage des histoires “individuelles” non sans être exempts de suspicion avec en trame de fond de larges contentieux subjectifs que des lectures érigent en séquence majeure de la longue nuit de souffrance collective. Dès lors que ces mémoires vivantes hésitent, quelle ressource restera-t-il pour l’historien dont le travail se résumera au traitement des archives volontairement distillées au compte-gouttes ? Chaque historique qui disparaît est un pan de l’Histoire qui s’évapore. Et ils sont encore nombreux à l’âge de Boumaza à n’avoir pas encore entamé l’écriture de leurs mémoires, ce tortueux chemin, douloureuse période, qui donna naissance au 5 juillet 1962, au moment où l’Histoire les réclame. Que deviennent alors les promises mémoires de Boumaza, qui a vécu la colonisation, lutté contre elle et vécu le régime sous toutes ses facettes ? D. B. L’ACTUALITÉ EN QUESTION Dimanche 8 novembre 2009 4 LIBERTE UNE ÉTUDE MET EN LUMIÈRE LES DANGERS DE LA POLITISATION DE LA RELIGION L’islamisme menace la cohésion nationale “L’impact de l’évolution de l’islam politique sur la cohésion nationale en Algérie” est le titre d’une étude, réalisée en septembre dernier, par Amel Boubekeur, sociologue et chercheur au Carnegie Middle East Center de Beyrouth. D Boubekeur tente d’approcher ans cette enquête, mis aux différents mouvements et partis islamistes de “reconsidérer leur relation avec l’État”. Outre les opportunités offertes aux partis islamistes, le contexte de boom économique aurait eu un impact sur la da’wa salafiyya, en lui permettant de renforcer une affiliation au mouvement, basée sur “l’appartenance à différents petits réseaux de mosquées et de commerces.” Amel Archives/Liberté l’islam politique, en analysant l’évolution idéologique et structurelle des partis islamistes légalisés et du FIS dissous en Algérie, ainsi que leur impact sur la cohésion nationale. Bien qu’émise sous forme d’interrogation, l’idée-force qui se dégage se rapporte à ce qu’il y a derrière le déclin du potentiel contestataire des partis islamistes. Ne risque-t-il pas de participer à “la délégitimation du cadre du parti comme agent de réforme” et favoriser ainsi “des formes métapolitiques de contestation islamiste, notamment illustrées par le succès grandissant du mouvement salafiste” ? Pour le chercheur, les partis islamistes légaux ont profité des “différentes opportunités structurelles” offertes par l’État, dans le champ politique, en particulier depuis 1995 “date à laquelle le régime algérien décida de redonner vie à l’islam politique”, en autorisant les partis islamistes à participer à la majorité des scrutins. Les partis islamistes, soutient-elle, “n’aspirent plus à une quelconque révolution islamique” et sont devenus de “faible résonance” auprès de la population. Autrement dit, le régime a réussi à imposer une dynamique d’”institutionnalisation de l’islamisme”, voire la “parlementarisation” de ses militants, entraînant “une banalisation et une routinisation du discours des partis islamistes”, ainsi qu’”une dilution de la portée contestataire de leur idéologie.” Seulement, le désintéressement grandissant des militants islamistes Une marche des islamistes à Alger. de base vis-à-vis du parti politique a eu, d’après elle, pour effet d’orienter ces derniers vers “le cadre antipolitique et peu hiérarchisé de la da’wa salafiyya”. Ce mouvement, écrit-elle, permet “une repolitisation hors partis politiques”, à travers la forme du réseau et de mouvement social. “Il n’est pas à exclure que les anciens membres et activistes du FIS, ainsi que la base islamiste de la da’wa salafiyya souhaiteront jouer un rôle important lors des prochaines élections (législatives et présidentielle)”, prévientelle. Amel Boubekeur note également que la salafiyya est porteuse de “radicalité religieuse” qui “pourrait s’avérer problématique dans l’avenir”. La sociologue dévoile plus loin que l’embellie financière actuelle a per- CONSEIL FÉDÉRAL DU FFS À TIZI OUZOU Karim Tabbou enfonce les maires sanctionnés L du FFS ne s’est pas étalé, hier à e premier secrétaire national Tizi Ouzou, sur l’affaire des sept maires exclus par le parti, suite à leur participation à la rencontre des présidents d’APC avec le chef de l’État, le 25 juillet 2008 à Alger. À peine s’il a effleuré le sujet devant les membres du conseil fédéral de Tizi Ouzou. Karim Tabbou lancera des fléchettes à l’encontre de ces élus accusés d’avoir piétiné la discipline partisane. “Le FFS n’est pas un parti d’applaudisseurs. Ceux qui veulent applaudir Bouteflika n’ont qu’à aller au RND et au FLN. Quant au FFS, c’est le lieu de l’intelligence, de la résistance et du militantisme”, affirme M. Tabbou. Pour mettre en exergue la constance et le parcours du parti de Hocine Aït Ahmed, l’orateur rappellera la pagaille installée dans certaines formations politiques à la veille des sénatoriales. “Ils sont en train de casquer de l’argent pour un siège au Sénat”, dénonce-t-il. Bien entendu, l’affaire des maires ayant enfreint la discipline du parti est vite mise sur le dos du pouvoir qui “continue de fomenter des manœuvres pour tenter de déstabiliser le parti”, analyse Tabbou. “Comme à l’accoutumée, à défaut de réussir la normalisation et la déstabilisation, le régime fomentera d’autres scénarios, d’autres frondes contre le parti, mais le FFS est inébranlable”, tempête le conférencier. L’occasion pour ce dernier de tomber à bras raccourcis sur le pouvoir qu’il accuse de tous les maux. “Aujourd’hui, le pays ne connaît pas de vie publique”, constate le premier secrétaire du FFS, qui rappelle au passage que des militants des droits de l’Homme, des journalistes et autres syndicalistes “sont réprimés, emprisonnés pour leurs activités civiles et politiques”. “Aujourd’hui encore, on censure les livres”, ajoute l’intervenant. Ayant défrayé la chronique locale, l’affaire des P/APC radiés du FFS est revenue au-devant de la scène, suite à la démission collective des élus et des militants de la section de Tadmaït (Tizi Ouzou). Après la radiation du maire de Tadmaït, le 28 octobre dernier, tout le collectif militant, pour dénoncer la sanction jugée “disproportionnée”, a annoncé publiquement sa “démission collective” du FFS. Sept maires font l’objet de sanctions disciplinaires, rappellet-on. Si les présidents d’APC de Timizart, Tirmitine et récemment Tadmaït ont été radiés, les édiles municipaux de Yattafen, Iboudrarène, Akbil et Aït Toudert ont été suspendus avec 6 ans d’inéligibilité, à l’exception du maire de Aït Toudert qui, lui, a “écopé” de 3 ans d’inéligibilité dans les rangs du parti. Concerné également par la même affaire, le P/APC de DraâBen-Khedda a préféré démissionner du FFS, en avril dernier, pour rejoindre avec armes et bagages les partisans de Bouteflika, alors en pleine campagne électorale pour la présidentielle. De leur côté, les maires concernés promettent de riposter. Actuellement en concertation avec leurs sections respectives, ils annoncent, en effet, une conférence de presse pour expliquer à l’opinion les tenants et les aboutissants de cette affaire loin d’être, à leurs yeux, uniquement organique. “On donne rendez-vous à la presse pour mercredi”, annonce le président de l’APC d’Iboudrarène. Par ailleurs, le conseil fédéral a été consacré, outre la situation politique nationale, à l’installation des commissions statutaires et du secrétariat fédéral. Une déclaration politique devait être adoptée par la plénière en fin d’après-midi. YAHIA ARKAT LA DA’WA SALAFIYYA : PRINCIPAL MOUVEMENT DE RÉISLAMISATION L’auteure revient sur la participation politique des partis islamistes qui, affirme-t-elle, espéraient pénétrer les institutions pour prendre le pouvoir. Mais la révision de la Constitution, autorisant le président Bouteflika à briguer un 3e mandat, aurait plongé “la mouvance islamiste cooptée et oppositionnelle dans l’impasse”. Selon elle, les dernières élections présidentielles appuyées, entre autres, par “la poursuite de la réconciliation nationale et la réintégration sociale des repentis”, ont mis à nu “les limites des stratégies de l’islamisme ‘’accommodant’’ de l’après-FIS”. Maintenant, alors que les acteurs islamistes algériens s’interrogent sur la poursuite de leur “mousharaka” (participation) ou leur retrait, la da’wa salafiyya “ est devenue le principal mouvement de réislamisation du pays”, indique-t-elle. Dans sa conclusion, Amel Boubekeur assure que les évolutions de l’islam politique en Algérie attestent de “ l’urgence du renouvellement d’une cohésion nationale, qui prenne en compte la mémoire des années 1990 en premier lieu”. Elle déplore la faiblesse des “ discours publics de victimes”, puis plaide pour que la “ mémoire de la guerre civile” soit inscrite dans l’histoire de l’Algérie. Elle appuie également l’idée de la mise en place de nouveaux modes de participation et de négociation politiques, basés avant tout sur “les compétences professionnelles”. L’étude d’Amel Boubekeur a été réalisée pour la Fondation Friedrich-Ebert. Richement documentée, celle-ci est le résultat de “nombreuses interviews et recherches de terrain” faites en Algérie de 2006 à 2009. Pourtant, l’enquête aurait pu être plus complète, en examinant les problématiques liées à la nature du système politique algérien, aux contradictions et limites des élites algériennes au pouvoir, au poids qu’avaient des partis politiques démocratiques au sein de la société et au changement du rapport de forces à l’échelle nationale ou mondiale. HAFIDA AMEYAR APPROFONDISSEMENT DE LA NOUVELLE ORIENTATION ÉCONOMIQUE DU PAYS Louisa Hanoune défend Ouyahia L vailleurs (PT), Louisa Hanoune, a pasionaria du Parti des tra- ne veut pas entendre parler du départ d’Ahmed Ouyahia du Premier ministère. “Nous avons lu il y a quelques jours dans les colonnes d’un journal les propos d’une responsable d’un parti de l’Alliance présidentielle qui accuse certains défenseurs des intérêts étrangers de tout faire pour avoir la tête du Chef du gouvernement. Nous disons que ce n’est pas lui qui doit partir mais les autres responsables qui sont contre les nouvelles orientations économiques”, a-telle soutenu, hier, à l’ouverture de la réunion des cadres du PT de la wilaya d’Alger tenue à la bibliothèque des Frères Baraket à ElHarrach. Aussi, le regroupement de ses cadres se veut une sorte de rappel des troupes en vue d’une mobilisation populaire — elle compte lancer une campagne pour recueillir 3 millions de signatures — autour de la nouvelle orientation économique prise par le pays depuis août dernier. Elle dit militer pour son approfondissement. Et même si la loi de finances 2010 ne remet pas en cause le “protectionnisme” qui a présidé à la LFC de 2009, elle estime qu’il ne faut toujours pas lâcher prise surtout que devant la pression étrangère, les autorités algériennes ont quand même lâché du lest en allégeant la mesure imposant aux entreprises étrangères de céder 30% de leur capital à un partenaire national de son effet rétroactif. “C’est une situation des plus étranges. À croire qu’on est dans deux républiques”, s’est-elle indignée. Mais ce ne sont pas les contestations internes et externes qui donnent du fil à retorde à Mme Hanoune, mais plutôt l’incohérence qui règne au sein de l’État. Aussi, elle ne s’est pas fait prier pour, à nouveau, descendre en flammes le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, Abdelhamid Temmar, son adversaire de toujours. Le FMI en a lui aussi eu pour son grade, présenté comme la source de presque tous les maux de l’Algérie. L’institution présidée par le Français Dominique Strauss-Kahn est aussi accusée de faire du chantage sur les Algériens pour les pousser à l’achat de ses obligations. “Nous sommes contre l’achat de ces obligations car le FMI n’est pas solvable”, s’est écriée Mme Hanoune. Mieux, elle a appelé au gel de l’accord d’association avec l’UE et à se prémunir contre toute précipitation pour adhérer à l’OMC. Pour ce qui est des prochaines sénatoriales, Mme Hanoune a assuré que, même s’il n’y prendra pas part, son parti ne boycottera pas tout à fait ce rendez-vous. Comment ? Elle a révélé que des partis l’ont approchée pour un éventuel soutien, mais qu’elle a conditionné par un accord préalable sur certains points. A. C. LIBERTE TÉLÉVISION NUMÉRIQUE TERRESTRE Installation des stations émettrices en décembre LE RADAR Dimanche 8 novembre 2009 5 À L’INITIATIVE DE L’APW Une maison de la presse à Tizi Ouzou DE L I B E RT E [email protected] Page animée par Hamid Saïdani ●● L’installation des stations émettrices de la Télévision numérique terrestre (TNT) débutera en décembre prochain à travers le pays. Le déploiement des stations TNT dans le pays se déroulera en 3 phases, dont la première concernera les centres de Chréa (la Mitidja), Tessala (Sidi BelAbbès et ses environs) et Kef Lekhal (Constantine), a indiqué le directeur des études et du développement à TDA, Mohamed Madour. La seconde phase permettra d’installer 5 stations pour les centres de Bordj El-Bahri, Sidi-M’cid, Meghriss, Aïn Sour et Mecheria, alors que la troisième touchera le nord et le sud du pays avec la mise en place de 97 stations de 100 réémetteurs et de 5 stations du réseau intercalaire. Ceci permet d’aller au-delà du seuil de couverture terrestre de 80 à 85% de la population initialement définie par la mise à contribution d’un réseau terrestre numérique d’émission et, d’autre part, d’affirmer que la combinaison des différents moyens de diffusion (la TNT et le satellite) doivent assurer un objectif de 100% de couverture terrestre, selon M. Madour. AMBASSADE D’ALGÉRIE À VARSOVIE Des ressortissants algériens boycottent la réception du 1er Novembre aura bientôt sa maison de la presse. L’opération a été budgétisée dans le BP 2010 qui sera adopté lors de la session d’automne prévue le 15 novembre. Le financement a été mobilisé dans le chapitre équipement pour une prévision de l’ordre de 25 millions de dinars. Une cagnotte sera consacrée à l’acquisition foncière et la réalisation de l’étude technique. C’est l’Agence de wilaya de gestion et de régulation foncière urbaine (AWGRFU) qui sera le maître d’ouvrage délégué. D’ores et déjà, l’agence foncière a entamé la prospection d’un terrain susceptible d’accueillir le projet que le toutTizi attend. L’assemblée de wilaya concrétise ainsi une promesse électorale. D’aucuns estiment que la wilaya de Tizi Ouzou mérite une maison de la presse digne de ce nom, du fait de la forte présence des médias dans la région. FAIT RARISSIME DANS LES ANNALES DES FAITS DIVERS UN NOUVEAU LIVRE DE RÉGINE VILLEMONT SUR LES SAHRAOUIS “Une histoire solidaire de 1975 à nos jours...” ●● La wilaya de Tizi Ouzou ●● Nombreux ont été les ressortissants algériens établis en Pologne qui ont préféré boycotter la traditionnelle réception du 1er Novembre qu’organise chaque année l’ambassadeur. Ces Algériens ont voulu à travers cette action dénoncer le comportement de certains responsables au niveau de l’ambassade qui les auraient traités, selon eux, avec mépris. “Vous venez à la réception uniquement pour manger et les invités étrangers viennent pour goûter”, témoignent certains ressortissants qui attendent ce genre d’occasions pour échanger des informations sur l’Algérie. UN NOUVEAU-NÉ MORT DANS LE CERCUEIL D’UNE FEMME D’AÏT ZIKKI POUR PRÉVENIR UNE ÉPIDÉMIE DE LA GRIPPE A/H1N1 L’Arabie Saoudite lance une campagne de vaccination avant le hadj ●● Régine Villemont, secrétaire générale de l'association Les amis de la RASD, vient de publier aux éditions L'Harmattan un livre sous le titre Avec les Sahraouis, une histoire solidaire de 1975 à nos jours... L’ouvrage de 350 pages raconte le chemin parcouru pendant 34 ans par les Sahraouis, en quête de leur liberté aux côtés de tous ceux qui en France, en Europe et en Algérie, ont soutenu et soutiennent leur revendication légitime à l'autodétermination et à l'indépendance. ●● L'Arabie Saoudite a débuté hier une campagne de vaccination contre la grippe A/H1N1 en donnant la priorité aux employés du gouvernement travaillant pour le pèlerinage à La Mecque qui débute à la fin du mois. Les responsables du ministère de la Santé ont été les premiers à être vaccinés, a rapporté l'agence officielle SPA. Selon SPA, le vaccin a également été distribué à tous les organismes gouvernementaux impliqués dans l'organisation du hadj, auquel doivent participer trois millions de pèlerins, dont un million résidant en Arabie Saoudite. La vaccination n'est pas obligatoire pour ces pèlerins “locaux”, a précisé l'agence. Le royaume a reçu la première partie d'une commande de 11 millions de vaccins. Les cas confirmés de la grippe A/H1N1 recensés dans le pays approchent les 7 000 et le nombre de morts s'élève à 62, la plupart parmi des malades souffrant de lourdes pathologies. ●● Un fait rarissime dans les annales des faits divers. Une femme âgée de 81 ans, originaire du village d’Amekrez dans la daïra de Bouzeguène, décède à l’EPH d’Azazga. Sa famille récupère le corps enveloppé dans une couverture et l’achemine au village. Lorsqu’on a fait ressortir le corps du cercueil, une femme qui voulait plier la couverture a été surprise en retrouvant le corps d’un nouveau-né enveloppé dans un tissu. Les villageois ont aussitôt averti les services de police et la Protection civile de Bouzeguène qui se sont rendus sur les lieux et ont ainsi procédé immédiatement à la restitution du corps du nouveau-né à la morgue de l’hôpital d’Azazga. Une question reste posée : comment le nouveau-né s’est-il retrouvé enveloppé dans la couverture de la défunte d’Aït Zikki et dans le même tiroir de la morgue ? À qui incombe la responsabilité ? L’enquête est en cours pour déterminer les responsabilités. La famille du bébé, qui serait originaire de Mekla, a récupéré le corps à son grand soulagement. 6 Dimanche 8 novembre 2009 L’ACTUALITÉ EN QUESTION LIBERTE TESTÉE PAR LES SPÉCIALISTES DE L’AUTOMOBILE Nouvelle Polo, l’allemande la plus populaire des voitures Elle aura connu son fulgurant succès tout de suite après avoir été dévoilée en grande pompe lors de la 13e édition du Salon international de l’automobile d’Alger. L disponible bags, ses nouvelles dotations internes et externes, ajoutés à l’ABS, son siège-pilote dédié exclusivement au conducteur pour un maximum de confort, d’appuie-tête contre les chocs, pour ne citer que ces spécificités qu’exigent généralement le client, témoignent de l’effort de VW à offrir une Polo refaite et IN pour ses adeptes. À 1 229 000 DA pour la Trendline, 1 429 000 DA pour la Confortline et 1 689 000 DA pour la Highline, en version 1.4 essence, la Polo affiche une agressivité des prix pour ses concurrentes. Un prix de lancement à méditer. FARID BELGACEM IL AURA LIEU DU 16 AU 19 NOVEMBRE À LA SAFEX La Polo demeure la plus populaire des voitures allemandes en Algérie. noire, le bouclier avant s’intègre harmonieusement avec, en sus, l’arrière parfaitement revu et plus discret grâce à ses feux qui recèlent un goût de l’ancienne génération, cette Polo est un pack à succès dès son entrée de base, voire son entrée de ticket. Et tout se complète puisque son habitacle renferme des matériaux D. R. a nouvelle Polo, actuellement dans sa version 1.4 essence, par ailleurs importée et commercialisée par Sovac que dirige Mourad Oulmi, P-DG du groupe, poursuit son bonhomme de chemin légendaire pour s’imposer comme l’allemande la populaire des voitures. Restylée de fond en comble, à l’exception de son imposant emblème, cette diabolique moyenne cylindrée attise davantage les Algériens. En témoigne la curiosité manifestée lors des test-drive effectués par les professionnels de l’automobile. Elégante, oui, mais surtout robuste au vu des matériaux nobles et des technologies que la firme allemande Volkswagen lui a consacrés pour son lancement afin d’assurer son succès certain sur un marché très compétitif où la crise financière fait fureur. Déclinant une superbe couleur black, aux ressemblances à la mythique Golf VI tant au niveau du châssis qu’au niveau du design avant et arrière, la nouvelle Polo est la plus confortable des citadines et “méchantes” routières qui s’impose avec des lignes de sportivité exceptionnelles dès qu’on sollicite les excès qu’elle dissimule sous le capot. Les traits typiquement Volkswagen sont là : largeur, calandre plate, bandeau reliant les phares et sous la calandre nobles, une console centrale aux commandes intelligibles et qui obéissent au doigt et à l’œil grâce également à une ergonomie dédiée aux traditionnels amoureux de la Polo. Toujours à l’intérieur, les finitions sont irréprochables : sellerie en tissu ou en cuir intégré, une radio/CD, (dans deux versions incluant le MP3), avec quatre ou six hautparleurs ainsi que la prise Aux-In (Pack Highline), et un espace radieux pour 5 places réelles. La sécurité ne déroge pas à la règle ! Tenez-vous bien, la nouvelle Polo est jalousement conçue pour décrocher hautement ses 5 étoiles méritées au classement du crash-test Euro-Ncap. Ses air- FAOUZI BENSEBAÂ, PROFESSEUR EN SCIENCES DE GESTION (UNIVERSITÉ DE REIMS), À LIBERTÉ Les opérateurs économiques doivent comprendre l’environnement dans lequel ils opèrent Entretien réalisé par : OMAR OUALI Liberté : Vous êtes partie prenante des 3e Assises de l’intelligence économique organisées par Vip Groupe. Quel est le but de ce rendez-vous ? ●● Faouzi Bensebaâ : Il s’agit de pérenniser une manifestation sur une thématique dont la pertinence ne faiblit pas. En outre, cette manifestation a la vocation de permettre aux spécialistes de faire part de leurs réflexions et de leurs travaux sur les dernières évolutions de l’intelligence économique. En quoi consistent ces évolutions ? ●● Elles portent sur les outils les plus récents en matière de collecte de l’information et de sa sécurisation, sur les techniques les plus efficaces sur le plan de la participation des acteurs des organisations à la création et au partage de la connaissance, sur le fonctionnement des organisations en modeprojet pour mieux appréhender l’intelligence économique, etc. Quel est l’intérêt de ces Assises pour l’Algérie ? ●● En relation avec la réflexion déjà engagée lors des deux premières Assises, il s’agit de poursuivre l’effort de sensibilisation des institutions publiques, des holdings, des organisations privées, etc., à l’importance de bien comprendre les mutations en cours pour développer des comportements proactifs, ou à défaut, réactifs. D’une manière plus précise, l’objectif est d’attirer l’attention sur la nécessité de maîtriser l’environnement dans lequel ils opèrent, d’en anticiper le changement, d’en saisir les enjeux, de repérer les nouveaux “business models” et de mettre le doigt sur les opportunités émergentes, de saisir les nouvelles règlementations, d’appréhender les intérêts des concurrents-adversaires (public ou privé), etc. La crise mondiale actuelle accentue-telle le rôle de l’intelligence économique ? ●● Plus que jamais. Alors que la concurrence est rendue plus intense par la baisse de la demande et/ou le changement de sa nature et par les multiples bouleversements que connaissent les marchés, les industries, les entreprises et les institutions nationales ne peuvent pas se permettre d'ignorer l’intelligence économique. Dans cette perspective, la politique publique devient incontournable pour déployer un véritable processus collectif à la hauteur des enjeux économique, scientifique et commercial auxquels l’économie algérienne est confrontée sur son marché national et face aux acteurs issus de l’étranger proche, à savoir l’Europe, et du reste du monde. Il est donc vital d'organiser un réel partage de certaines informations stratégiques et de mettre en œuvre tous les moyens modernes dans la maîtrise et la protection de l'information, en appui de la stratégie des entreprises, de leur compétitivité et de leur développement. La politique publique joue donc pour vous un rôle majeur dans l’intelligence économique ? ●● Absolument. Comme il est nécessaire de faire preuve davantage de vigilance et d’acuité pour identifier les solutions et repérer les leviers permettant de s’adapter à la nouvelle donne mondiale et d’imaginer les secteurs porteurs et les business models de demain, le recours à l’État semble incontournable. Ce recours ne porte pas sur le retour de l’État comme acteur interventionniste dans toute la sphère économique, à l’ancienne mode, mais sur un État régulateur et stimulateur, usant de son pouvoir discrétionnaire pour susciter les initiatives dans les secteurs et les domaines qu’il juge nécessaires au bien-être collectif, tels que la pharmacie, l’électronique, l’agroalimentaire, l’énergie, etc. Enfin, les institutions de formation — universités, écoles de commerce, etc. —devraient jouer un rôle majeur sur le plan de la production des connaissances, dans la mesure où le monde de demain sera un monde dans lequel excelleront surtout ceux qui auront la technologie soft, à savoir les compétences et l’expertise. Pour cela, ces institutions et surtout les universités devront accentuer leur ouverture sur le monde et accepter la confrontation avec les autres. O. O. PARTICIPATION RECORD AU SALON INTERNATIONAL DES TP D’ALGER ●● Plus de 110 exposants ont déjà confirmé leur participation à la 7e édition du Salon international des travaux publics qu'organisent conjointement le ministère des Travaux public et la Société algérienne des foires et expositions (Safex) du 16 au 19 novembre au Palais des expositions des Pins maritimes à Alger. Des sociétés chinoises, américaines, françaises, italiennes, allemandes, tunisiennes, turques, danoises, sud-coréennes, indonésiennes, entre autres, devraient ainsi prendre part à cette édition aux côtés de nombreuses entreprises nationales, dont 18 du secteur public. Des rencontres thématiques seront organisées en marge du salon avec le concours du ministère des Travaux publics, signale la Safex. “Le développement fulgurant du secteur des travaux publics et les programmes gouvernementaux colossaux de ces dernières années en Algérie ont boosté cet événement de manière spectaculaire, le propulsant au rang de 3e salon professionnel de l’année de par l’intérêt des opérateurs nationaux et étrangers”, a indiqué à cet égard la Safex, soulignant que “des améliorations notables” sont apportées à chaque édition tant sur le plan des conditions d'accueil des exposants que sur le plan de l’animation en marge du Salon. Ainsi d’un seul pavillon et d’un site découvert à l'extérieur, à son lancement en 2003, ce salon, qui figurait déjà, entre 1998 et 2002, au sein du Salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics, Batimatec occupera lors de cette édition une superficie record de plus de 11 000 m2 répartie sur 4 pavillons et 3 sites découverts. La 6e édition du salon a vu la participation de quelque 240 exposants dont une centaine d'étrangers. Lors de l'inauguration de ce salon, le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, a notamment évoqué le partenariat “fructueux” qui se développe chaque année au travers de telles manifestations et qui commence à donner ses fruits à travers les différents projets en cours de réalisation dans le pays, notamment en matière d’acquisition de savoir-faire pour les cadres algériens. R. N. Dimanche 8 novembre 2009 L’ACTUALITÉ EN QUESTION LIBERTE 7 NOUREDDINE MOUSSA À ORAN “Il manque 4 000 plans d’occupation de sol” Après les rencontres d’Alger et de Constantine, le ministre de l’Habitat, Noureddine Moussa, a présidé hier à Oran le troisième regroupement régional consacré à “l’achèvement des constructions”, au siège de la wilaya, et ce, en présence des autorités locales et des directions de wilaya de toute l’Oranie. P document de base relatif “à la résentant dans le détail le Le ministre de l’Habitat instruit les responsables concernés d’appliquer la loi comme il se doit. sement des villes. Ainsi en 2007 à l’échelle nationale, il existait 553 000 bidonvilles dont 92 000 constitués de bâtisses totalement précaires, 280 000 sont sans structure, 180 000 sont faites juste de “toub”. Lors de son point de presse tenu en marge de la rencontre, Noureddine Moussa évoquera le APS mise en conformité et l’achèvement des constructions”, la loi n°08-15 et le décret exécutif n°09-154, le ministre a ordonné à l’ensemble des responsables et des services compétents d’appliquer comme il se doit les textes, et ce, afin d’aller vers une mise en conformité des actes d’urbanisme dans les villes algériennes. Reconnaissant que “la décennie noire a engendré des dépassements, absence de l’État, des instruments d’urbanisme inadéquats”, le ministre estime qu’aujourd’hui cette situation est révolue et que c’est “la fin de l’amateurisme urbanistique, nous voulons entrer dans la normalité de l’acte de bâti”, indiquera l’intervenant. Pour ce faire, le ministre rappellera quelques mesures prises ces dernières années et qui sont appelées à être renforcées et confortées sur le terrain telles que les polices de l’urbanisme chargées de contrôler les traitements des façades, les études. Par ailleurs, la mise en place d’un fichier national sur toutes les opérations urbaines à planifier répond encore à ce souhait de réglementer et de donner aux villes algériennes qui sont défigurées une esthétique particulière. Sur cette question, le ministre rappellera les chiffres qui donnent une idée de l’ampleur de l’enlaidis- rôle de l’Ordre des architectes pour ce qui est de l’acte de bâtir ou pour la création d’une charte de l’habitat. “La charte de l’habitat ou la charte de la ville doit être proposée par la société civile, l’architecte qui fait n’importe quoi doit être sanctionné, c’est à l’Ordre des architectes de le faire, et de sanctionner ses pairs”. ILS ONT ÉTÉ RÉVÉLÉS À BRUXELLES Interrogé sur qui doit sanctionner les pouvoirs publics qui délivrent des permis de construire, a secrétaire américaine à la intérieure, Janet Napolitano, et le secrétaire général de l'Organisation mondiale des douanes (OMD), Kunio Mikuriya, ont révélé à Bruxelles les résultats préliminaires de l’opération Atlas, la plus grande opération multilatérale dans l’histoire du ciblage des passeurs de trésorerie menée entre les 26 et 30 octobre dernier. Plus de 80 pays ont participé à l’opération Atlas (un acronyme pour Assess, Target, Link, Analyze and Share) qui a permis la saisie de plus de 3,5 millions de dollars en espèces, et l’identification de 24 millions de dollars en espèces qui n’ont pas été déclarés et détectés dans les ports d'entrée dans le monde entier sur une période de cinq jours, ont annoncé avant-hier les deux parties. “Dans notre monde de plus en plus organisé en réseau, la coopération multinationale est essentielle pour lutter contre les activités criminelles transnationales”, a déclaré Mme Napolitano, qui ajoute que “l'an- nonce d’aujourd'hui reflète un modèle sans précédent de collaboration internationale que nous allons continuer à développer à l'avenir”. Pour le SG de l'OMD, “l’opération Atlas a fourni la plate-forme idéale pour promouvoir l'application des normes internationales antiblanchiment d'argent et des recommandations afin d’améliorer les techniques de contrôle nationaux, et renforcer la coopération entre toutes les parties impliquées dans la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme”. Selon lui,“cette opération a eu de bons résultats qui montrent également les avantages qui découlent d’une coopération coordonnée et ciblée interinstitutions au niveau national”. Les organismes américains Immigration and Customs Enforcement (ICE) et Customs and Border Protection (CBP) ont conduit cette opération avec l'aide de l’OMD, en utilisant le système CENcomm, un outil de communication sécurisé mis au point par l'OMD. L’opération a été soutenue par Interpol et Europol. Atlas opé- ration s'inscrit dans la volonté partagée par Napolitano, Mikuriya et les pays membres de l'OMD, dont l'Algérie fait partie, à poursuivre l’expansion des efforts de coopération visant à dissuader les organisations de contrebande transnationales dans le monde et de renforcer la sécurité mondiale et les efforts mutuels pour dissuader les terroristes et autres criminels, expliquent les deux parties. Napolitano entreprend actuellement une longue visite de travail en Europe et au Moyen-Orient pour rencontrer ses homologues et discuter avec eux du partage de l’information et la protection de la vie privée. Elle veut également renforcer les efforts de collaboration pour sécuriser les réseaux du cybermonde, et pour une réponse internationale à la pandémie mondiale de A/H1N1, ainsi qu'une coordination pour lutter contre les activités criminelles transnationales et la menace mondiale du terrorisme. SYNTHÈSE R. N. DJAMILA LOUKIL RACHID BENAÏSSA À MÉDÉA “Relance du projet de mise en valeur de la plaine de Béni-Slimane” Les résultats d’une opération internationale n inaugurant la Foire agricole E de Médéa, hier, M. Rachid de lutte contre le blanchiment d’argent Benaïssa, le ministre de L Sécurité comme ce fut le cas pour les projets de la place Karguentah d’Oran, ou celui près du pont Zabana, le ministre reconnaîtra que la responsabilité est partagée d’une part par l’administration, et le jury qui choisit ces projets généralement soumis aux concours. Sur ces questions de projets implantés là où il ne faut pas, une loi réglemente cette situation qui porte sur la croissance urbaine et avec l’existence des PDAU qui doivent planifier sur plus de 20 ans. Dans ce cadre de croissance et de développement urbain, il existe en effet des instruments d’urbanisme comme les PDAU et les POS mais là aussi le décalage entre les textes et leur application sur le terrain est criant. D’ailleurs, le ministre reconnaîtra une fois encore cette situation, en livrant une nouvelle fois des statistiques qui en disent long. Ainsi sur 1 051 PDAU, 500 restent encore à réaliser, plus grave pour les POS, sur les 12 000 POS existants plus de 4 000 manquent. Une façon d’instituer un vide en matière d’instrument urbanistique. l’Agriculture et du Développement rural, a exprimé sa satisfaction à propos de la volonté ressentie au sein des agriculteurs de relever le défi en ce qui concerne l’augmentation de la production dans les différentes filières agricoles. Il annoncera à l’occasion d’une rencontre tenue avec les agriculteurs et organismes spécialisés, au niveau du centre de formation et de vulgarisation agricole de Médéa, que le programme de relance de la plaine agricole de Béni-Slimane, 60 km à l’est du chef-lieu de wilaya, va connaître un début de réalisation grâce à la mise en œuvre de plusieurs projets, dont celui relatif à la construction d’un barrage d’une capacité de 23 millions de m3 qui permettra d’irriguer quelque 2 000 ha. Le ministre a rappelé que le programme de l’État a pour objectif de réduire la dépendance alimentaire du pays car, dira-t-il, il y va de sa souveraineté. Et d’exhorter les responsables locaux à tout mettre en œuvre pour réduire dras- tiquement le niveau de la jachère qui représente encore plus de 50% de la surface agricole utile de la wilaya. “La wilaya de Médéa est appelée à donner l’exemple en matière de développement agricole intégré et équilibré en augmentant les rendements dans les différentes filières afin d’arriver à de meilleurs résultats dans le cadre des objectifs retenus”. L’occasion de la rencontre a donné lieu à l’organisation d’une cérémonie de remise d’un prix de reconnaissance à un agriculteur pour les efforts accomplis en matière de mise en valeur d’une importante superficie, en dépit de sa localisation dans une zone difficile et escarpée. En effet, l’agriculteur Fodili Saâd, dont l’exploitation se trouve à Bouskène, 65 km à l’est du cheflieu de wilaya, est arrivé en quelques mois seulement à créer une exploitation agricole intégrée où des productions arboricoles sur 40 ha, un élevage de bovins, d’un effectif de 100 têtes, et un élevage avicole de 22 000 têtes ont été obtenus. M. EL-BEY RÉUNION DU G20 EN ÉCOSSE La stabilité du système financier international au menu L pays industrialisés et émergents de la es financiers du groupe des 20 grands planète se sont réunis, hier, à SaintAndrews, en Écosse. À l’ordre du jour de leur rencontre, figurent plusieurs questions d’importance : il s’agit, entre autres, de la stabilité du système financier international et de l'économie mondiale, ainsi que du financement de la lutte contre le changement climatique. Il est utile de noter, à cet égard, que la réunion des ministres des Finances et banquiers centraux du G20 porte, notamment sur la mise en place du “cadre de travail” décidé lors du sommet de Pittsburgh, aux États- Unis, fin septembre. Il s’agit, dans les faits, d’un mode de fonctionnement basé sur la surveillance multilatérale avec le Fonds monétaire international comme arbitre. À ce propos, la Grande-Bretagne, par la voix de son Premier ministre, Gordon Brown, a appelé les pays membres du G20 à assurer l’équilibre du système financier international, en proposant notamment une taxe sur les transactions financières internationales. Entre autres mesures proposées par le Premier ministre, figurent “une prime d'assurance reflétant le risque systémique, la création d'un fonds, des dispositions sur le capital, ou une taxe sur les transactions financières internationales”. M. Brown a noté que quelles que soient les mesures envisagées, elles doivent répondre à quatre principes, notamment être “mondiales”, en étant “appliquées par tous les centres financiers responsables, États-Unis, Europe, Asie, Moyen-Orient et Suisse”, ne pas causer de “distorsion”, et “venir à l'appui de l'action déjà entreprise”. Le ministre britannique des Finances Alistair Darling a exhorté, hier, ses collègues à trouver les bases d'un accord sur le financement de la lutte contre le changement climatique. La communauté internationale est censée trouver, en décembre à Copenhague, un accord visant à lutter contre le réchauffement climatique pour remplacer le protocole de Kyoto, qui expire en 2012. Mais un mois avant ce grand rendez-vous, les négociations piétinent. Sur un autre volet, et au lendemain de la publication au Journal officiel d'un arrêté reprenant les mesures décidées en France pour encadrer les bonus des banquiers, la France, par la voix de sa ministre des Finances Christine Lagarde, a insisté sur le respect des règles communes en matière de bonus et de régulation bancaire, appelant à “graver réellement dans le marbre le fait que nous voulons arrêter les excès, mettre fin aux abus, et aux bonus qui incitent à prendre des risques”, a-t-elle dit. NADIA MELLAL B. 8 Dimanche 8 novembre 2009 L’ACTUALITÉ EN QUESTION LIBERTE PLONGÉE DANS L’ÉGYPTE DE MOUBARAK FOOTBALL, RELIGION ET CACHE-MISÈRE sourates sur le devant de leurs commerces et maisons. J’ai même vu devant la porte d’entrée d’un cabaret la ilaha ilala allah (il n y a de Dieu que Dieu : ndlr)”. “Quel bonheur ! Le médecin a exigé de moi de ne plus manger de viande et en plus il m’a dit que mon cas est désespéré, donc je vais pouvoir, en plus, épargner l’argent du médicament”. Il s’agit du texte d’une caricature, publiée avant-hier sur les colonnes de l’hebdomadaire Rose El Youcef , d’un vieil homme sortant tout souriant d’un cabinet médical. De notre envoyé spécial au Caire : SALIM KOUDIL Les signes de pauvreté sont devenus impossibles à dissimuler dans les quartiers du Caire. D. R. U ne représentation donnant plus ou moins une idée sur une réalité sociale égyptienne des plus pénibles. Il suffit de marcher dans les quartiers du Caire pour s’apercevoir à quel point la pauvreté règne dans ce pays aux 80 millions d’habitants (dont 17 millions dans la capitale). Même les quartiers réputés chics ne sont pas épargnés par les signes d’une misère dont la vue est souvent choquante. Zamalek en est la meilleure illustration. Le “Hydra” du Caire n’est plus le même. Dans ce quartier, il n’est pas rare de trouver, dès la tombée de la nuit, des vieux en galabieh (longue robe traditionnelle masculine) “préparer” leur lit de fortune en carton à quelques mètres seulement de la terrasse d’un restaurant bondé de touristes. Les premiers à le déplorer sont les anciens habitants. “En quelques années, tout s’est transformé ici”, nous dira un commerçant de la grande rue du 26Juillet. “Il y a trop de saletés et les nécessiteux ont envahi nos ruelles”, ajoutera-t-il. Tous se disent dans l’impossibilité de “repousser ses envahisseurs” qui ne sont pas les bienvenus. Mis à part quelques rares petits “îlots” de prospérité, à l’instar de Garden City, les signes de pauvreté sont devenus impossibles à dissimuler dans quasiment tous les endroits de la capitale. Un peu moins du côté de Khan Khalili (l’un des lieux privilégiés des touristes), mais d’une flagrante acuité ailleurs. Ainsi, la partie ancienne de la capitale est submergée de mendiants surtout du côté des lieux de culte. Un touriste aura tout le mal du monde à circuler du côté de la mosquée de Sayyida Zineb. Pas seulement à cause de la foule impressionnante y circulant. Les mendiants, dont beaucoup de handicapés, harcèlent (et le mot est faible) tout étranger en demandant l’aumône avec des “méthodes” d’avilissement souvent insoutenables. Aussi, il n’y a pas que les miséreux qui sont dans une situation de nécessiteux, comme nous l’affirmera un avocat. “Le pays n’a plus de classe sociale moyenne. Il ne reste que les pauvres et les riches.” En Égypte, si vous n’êtes pas mendiant, et si vous n’appartenez pas à la catégorie “aisée”, vous ne pouvez être qu’un pauvre en sursis. Un état des lieux qui ne fait que se dégrader au fil des années. “L’espoir de voir les choses s’améliorer ne semble plus exister” dans le lexique des habitants de Oum Dounia. Le pouvoir d’achat est la première préoccupation des Égyptiens. À l’instar des Algériens, le match du 14 novembre est défini ici comme l’opium servi au peuple pour oublier les problèmes quotidiens : “On le sait et on est consentant parce qu’on a envie d’oublier notre misère. Une qualification au Mondial sera pour nous des moments de bonheur à ne pas rater.” QUESTION D’“OPIUM” L’autre opium “plébéien”, en l’occurrence la religion, fait également parti du décor local. Même le football s’est vu “envahi” par des signes de religiosité. En plus du surnom de l’EN égyptienne, “fariqou a sadjidine” (l’équipe de ceux qui se prosternent) il y a bien d’autres facettes de cette alliance entre le football et la religion. Pour Mansour, taxieur d’une quarantaine d’années, l’“arme de destruction massive” des Égyptiens pour le match de samedi prochain n’a rien à voir avec la qualité des éléments du coach Shehata : “Ce qu’aucun Égyptien n’osera dire, surtout pas devant un Algérien, est que notre adversaire a une meilleure équipe, et la seule manière de le battre est d’utiliser notre redoutable arme : prier”. En Égypte, qui dit religion ne veut pas dire uniquement islam. Les Coptes chrétiens (environ 8 millions) sont très présents. Souvent, on peut les reconnaître à la petite croix tatouée sur l’avant-bras de beaucoup d’entre eux. “Certes, ce n’est pas flagrant mais il y a une réelle guerre froide entre les deux communautés”, affirme Rabah, un étudiant algérien installé en Égypte depuis trois ans. “Chacun affiche sa religion à sa manière. Les musulmans mettent souvent des DÉSORDRE ET VACARME Une autre caractéristique du Caire, en dehors du manque d’hygiène, est l’incroyable cacophonie dans la circulation. À voir comment circulent les voitures, il est impossible de croire qu’un code de la route existe même s’il y a de nombreux agents de la circulation. En plus du vacarme incessant, avec des klaxons jour et nuit, la pollution est omniprésente. Quelques minutes de marche dans la rue d’El Azhar et vous vous sentirez dans la peau de quelqu’un qui a fumé trois paquets sans interruption. On ne peut omettre la présence d’un très grand nombre de taxis : “Si nous en avions autant à Alger tout le monde aurait garé sa voiture”, dira un homme d’affaires algérien de passage au Caire. Cependant, la plupart des habitants de la capitale se contentent des bus pour se déplacer, pouvoir d’achat oblige. La différence des prix est très significative entre les deux moyens de transport (entre 0,5 et 1 lire égyptienne pour les bus et au moins 5 le taxi). DÉCALAGE DES PRÉOCCUPATIONS Concernant la politique, le premier constat flagrant est le grand déphasage entre les médias (presse écrite ou télévision) et la population. Alors que les grandes manchettes des journaux sont dédiées à l’imminence d’un remaniement ministériel, ou aux débats autour des prochaines élections législatives (prévues en 2010), la “plèbe” semble totalement s’en désintéresser. Pour un journaliste de l’une des 10 chaînes étatiques, ce n’est point une surprise : “Les Égyptiens ont bien d’autres préoccupations que de se pencher sur la politique. Le plus important c’est de trouver des solutions pour survivre.” L’autre sujet-phare des médias est la succession du président Moubarak, avec la possible intronisation de son fils, Gamal. Sujet paradoxalement occulté par la population. Par contre, elle est de plus en plus inquiète de la grande propagation de la grippe H1N1 qui prend les allures d’une véritable épidémie dans le pays. Avec près de 5 000 décès, c’est carrément la psychose surtout au niveau des établissements scolaires. S. K. CHEB KHALED ANIMERA UN CONCERT EN ÉGYPTE DEUX JOURS AVANT LE MATCH 60 000 ÉGYPTIENS LUI PROMETTENT UN AVANT-GOÛT DE L’AMBIANCE DU CAIRO STADIUM Toujours aimantés par le big match du 14 novembre, les jeunes Égyptiens, surtout Cairotes, s’agitent depuis hier à la recherche du billet d’entrée au… concert de Cheb Khaled. L e roi du raï est très attendu pour le concert qu’il animera deux jours avant la rencontre, soit le 12 novembre, dans la ville du “6 octobre” (à 30 minutes de route de la capitale) au sein de l’académie Akhbar El Youm. Un rendez-vous qui suscite déjà l’intérêt. D’ailleurs, les billets d’entrée sont en train de se vendre depuis deux semaines environ. Au seul point de vente, au bureau du Akhbar Al Youm (quotidien local) des dizaines de jeunes se déplacent quotidiennement, soit pour acheter, soit pour s’enquérir des conditions d’entrée. Il est même attendu plus de 60 000 spectateurs pour le concert, surtout que Cheb Khaled chantera en duo avec la star numéro un de la chanson égyptienne, Mohamed Mounir. Ce dernier a l’habitude de remplir toute les salles dans lesquelles il chante et cela dans toutes les régions de son pays. Le fait qu’il sera accompagné d’une star mondiale, qui en plus a la particularité d’être algérienne, donne déjà un cachet spécial au spectacle attendu. Cette initiative du journal égyptien rentre dans un cadre particulier et a essentiellement pour but, selon ses initiateurs, d’“apaiser la tension entre les deux peuples et calmer les esprits”. Les jeunes rencontrés pas loin du point de vente étaient très enthousiastes à l’idée d’y aller. Pourtant la cherté des billets soit presqu’un salaire aurait pu leur faire rebrousser chemin. À 75 livres égyptiennes (l’équivalent de 1000 DA) l’entrée, c’est considéré comme très cher en Egypte surtout devant le pouvoir d’achat de la population qui dégringole de plus en plus. Il faut noter qu’il est plus cher que le billet d’accès (50 et 15 LE pour les deux tribunes inférieures) au stade du Cairo Stadium. “On sera très nombreux au concert, parce qu’évidemment, on aime Mohamed Mounir et surtout parce que la présence de cheb Khaled est très spéciale pour nous” affirma, le regard malicieux, un jeune étudiant rencontré hier. Une fille à ses côtés ira dans le même sens tout en ajoutant: “Je ne serai pas au stade pour le match et je vais me rattraper à l’avance”. Tous s’accordent, même si c’est avec humour, à vouloir faire devant cheb Khaled une répétition de l’ambiance que vivront les joueurs algériens deux jours après dans le chaudron du Cairo Stadium. Dans ses déclarations à la presse après avoir accepté l’invitation, cheb Khaled avait annoncé qu’il sera au Caire dès le 9 novembre (soit lundi prochain). Il précisa également qu’il espère que le concert aidera à “adoucir quelque peu les esprits des supporters des deux pays afin de présenter le match du 14 novembre comme une rencontre fraternelle et non pas comme une guerre”. S. K. PUBLICITÉ A.F. L’ACTUALITÉ EN QUESTION LIBERTE Dimanche 8 novembre 2009 À L’OCCASION D’UNE VISITE ÉCLAIR À CONSTANTINE 9 LOUNÈS GAOUAOUI Saâdane : “Vous pouvez nous faire confiance !” “JE FERAI DE MON MIEUX POUR PRÉSERVER MA CAGE FACE À L'ÉGYPTE” A égyptien Hassan Shehata suait u moment où son alter ego Liberté L Liberté sous le soleil d’Assouan et se creusait les méninges pour trouver la solution idoine à l’occasion d’un non-match face à un semblant de sélection tanzanienne, Rabah Saâdane se replongeait, avec volupté, dans ses souvenirs passés, à la faveur d’une virée à Constantine chargée d’émotion, de nostalgie et de mélancolie. Bien que cette visite éclair ait été dictée par un devoir de mémoire vis-à-vis d’un parent décédé, Rabah Saâdane ne s’est pour autant pas privé d’un bain de foule forcé, imposé inévitablement par sa popularité jamais altérée dans Constantine-ville, là précisément où il a fourbi ses armes d’adolescent au secondaire. Alors qu’il tentait d’effectuer un petit tour en ville, question de se retremper dans l’ambiance typiquement constantinoise où le bol de pois chiches n’est jamais loin, mercredi après-midi, le responsable technique des Verts a, ainsi, été littéralement entouré d’une impressionnante grappe humaine composée essentiellement d’inconditionnels de “la Nationale” au point que pour atteindre son véhicule personnel, il aura fallu l’intervention énergique, mais pas un brin de violence des agents de la Sûreté nationale. Pas du tout inquiet, encore moins stressé, mais plutôt tout sourire et très décontracté, le patron de l’EN s’est d’ailleurs prêté, très aimablement, au jeu des questions-réponses des supporters des Verts. Et là encore, au moment où son vis-à-vis égyptien Hassan Shehata fuyait les micros et les interrogations des professionnels de la presse, Rabah Saâdane, lui, parlait sans ambages au “peuple” algérien, à qui il a voulu transmettre “sa grande confiance” et “sa totale certitude de vaincre au Caire”. “Les jeunes ! Ne vous inquiétez pas ! Nous savons pertinemment ce qui nous attend au Cairo Stadium ! Nous irons non seulement pour assurer la qualification au Mondial, mais surtout pour gagner cette rencontre ! Alors, de votre côté, préparez-vous à festoyer car, je vous assure que c’est l’Algérie qui ira au Mondial”, lancera, en substance, Saâdane à l’adresse de ce public local qui lui a réservé le plus beau témoignage de son attachement à sa personne, lui le Constantinois d’adoption. H. SAMIR HISTORIQUE DES CONFRONTATIONS ALGÉRO-ÉGYPTIENNES Les Verts mènent le bal D chain rendez-vous décisif entre l’Égypte et e par l’importance qui caractérise le pro- l’Algérie, nous avons jugé utile de faire un tour aux archives pour revenir sur l’histoire des confrontations footballistiques entre les deux nations, considérées parmi les plus grandes de la balle ronde du continent. L’Algérie et l’Égypte se sont rencontrées à 17 reprises dans des matches officiels que les Verts ont dominés avec 7 victoires contre 4 pour les Pharaons, alors que les 6 autres rencontres s’étaient soldées par des résultats nuls. Les Algériens mènent le bal aussi quant au nombre de buts marqués, puisqu’au cours de ses 17 rencontres officielles, les Verts ont inscrit 21 buts en encaissant 17 seulement. Le premier match officiel ayant opposé les deux pays s’était joué le 8 septembre 1969 au Caire, pour le compte des éliminatoires de la CAN1970 au Soudan. L’Algérie s’était inclinée 1 à 0 dans ce match aller, pour se contenter du nul 1 à 1 lors de la manche retour (19 septembre). Les deux équipes se sont rencontrées 6 ans plus tard dans le cadre des Jeux méditerranéens 1975 que l’Algérie avait organisés sur son sol. Le match s’était soldé par la victoire des Batrouni et consorts par 1 à 0. En 1978 et plus précisément le 16 juillet, un nouveau match avait regroupé l’Algérie à son rival égyptien dans le cadre des Jeux panafricains organisés à Alger et s’était soldé par un nul (1-1). Lors de la CAN1980 au Nigeria, les Verts alors au sommet de leur art avaient rencontré en demi-finale les Égyptiens du légendaire El-Khatib. La partie s’était terminée par 2 buts partout, mais les Algériens s’étaient imposés dans la série des tirs au but 4 à 2. Trois ans plus tard, les Égyptiens avaient réussi à laver l’affront dans la campagne des qualifications pour les JO 1984 de Los Angeles, en réussissant de revenir avec le point du match nul (1-1) en Algérie et de gagner 1 à 0 au Caire pour arracher sa qualification pour le rendez-vous olympique des États-Unis. Quelques mois après, les deux pays ont été croisés en Coupe d’Afrique 1984 en Côte-d’Ivoire pour la troisième place de ce tournoi. Les Algériens ont pris le dessus sur un score lourd de 3 à 1. Cinq années après, soit en 1989, les deux nations se retrouvent pour la première fois dans le même groupe des éliminatoires du Mondial italien 1990. Le match aller qui s’est déroulé à Constantine n’a pas connu de vainqueur (0 à 0). C’était justement le match qu’il fallait gagner pour les Verts qui se sont fait battre 1 à 0 au Caire le 17 novembre 1989 et du coup privés d’une troisième participation de suite à une Coupe du monde. Depuis cette fameuse défaite, les Algériens se sont repris en dominant pratiquement toutes les confrontations avec leurs homologues égyptiens. De 1989 jusqu’en 2009, l’Algérie n’a perdu qu’une seule fois en sept matches. C’était le 11 mars 2001 en Égypte pour le compte des éliminatoires du Mondial asiatique organisé par la Corée et le Japon en 2002. Notre EN s’était inclinée 5 à 2 en match aller au Caire. Les deux équipes se sont neutralisées, le 21 juillet de la même année, lors de la rencontre retour à Annaba 1 à 1, un résultat qui a éliminé les Pharaons de la participation à la Coupe du monde. Les Verts ont fait un deuxième match nul 1 à 1 au Caire en juillet 1995 pour le compte des qualifications de la Coupe d’Afrique 1996. Ils ont gagné, en revanche, à quatre reprises : en 1990 lors de la CAN algérienne (2 à 0), en janvier 1995 lors des éliminatoires de la CAN sud-africaine de 1996 (1 à 0), en 2004 lors de la CAN tunisienne (2 à 1). La dernière éclatante victoire des poulains de Saâdane remonte au mois de juin dernier, lorsqu’ils se sont imposés avec l’art et la manière 3 à 1 devant les coéquipiers d’Aboutrika. M. B. Shehata : “je reste très confiant” L égyptienne de football, Hassan e sélectionneur de l'équipe Shehata, reste confiant pour le match face à l'Algérie, prévu le 14 novembre au Cairo Stadium, comptant pour la 6e et dernière journée des qualifications jumelées CMCAN-2010. “Je suis très confiant quant à la possibilité de mon équipe de passer l’écueil de l’Algérie et de se qualifier pour le Mondial. J’espère que la chance sera de notre côté. Maintenant, c'est aux joueurs de faire leur boulot sur le terrain, ils sont très motivés pour cette rencontre capita- le”, a déclaré Shehata samedi au quotidien Al Gomhouria. Revenant sur le match amical disputé contre la Tanzanie (5-1), jeudi au stade d'Assouan à l’issue du dernier jour du stage effectué dans cette ville, Shehata relève des points positifs. “Cette rencontre, certes face à une équipe modeste, m’a permis de constater beaucoup de choses positives. Le retour gagnant de Imad Motaeb (auteur d'un doublé) et la solidité affichée par l’équipe est de bon augure pour le match face à l'Algérie, même si le contexte sera diffé- rent”, a-t-il expliqué. À une semaine du match, le sélectionneur égyptien estime qu’il reste un grand travail à accomplir, lors de la deuxième phase de préparation, prévue au Caire. “Lors du stage d'Assouan, les joueurs ont beaucoup sué, chose qui m’a fait énormément plaisir, mais cela n’est pas suffisant pour dire que nous sommes à 100% prêts pour le match. Au Caire, nous allons essayer d’apporter les derniers réglages pour être en possession de tous nos moyens.” Concernant la blessure contractée par le milieu offensif du Ahly Dubaï, Hosny Abderabou, incertain pour le match face à l’Algérie, Shehata ne cache pas son optimisme quant à la présence le 14 novembre de l’une de ses pièces maîtresses. “Le joueur est soumis actuellement à des soins intensifs par le staff médical. Je reste presque persuadé qu’il pourrait être remis sur pied car il est armé d’une grande volonté pour être présent à ce rendezvous.” a gardien international algérien de l'ASO Chlef, Lounès Gaouaoui, a affirmé hier peu avant le départ de l'équipe nationale en Italie, qu'il ne lésinera pas “sur les efforts” pour tenir au mieux son rôle face à l'Égypte, le 14 novembre au stade du Caire, à l'occasion de la 6e et dernière journée des qualifications jumelées CM-CAN 2010. “Je suis conscient de la tâche qui m'attend, d'autant que nous serons appelés à rester bien soudés derrière. Je ferai de mon mieux pour préserver ma cage vide devant les Égyptiens, chose qui va nous permettre de nous qualifier inch’Allah à la Coupe du monde”, a déclaré le portier de l’ASO. Pour se qualifier au prochain Mondial, prévu en Afrique du Sud, l'Algérie n'aura besoin que d'un match nul, sinon d’une défaite de moins de deux buts. Selon Gaouaoui, l'Égypte jettera toutes ses forces en attaque pour marquer et essayer de renverser la vapeur. “Je sais que je serai très sollicité lors de cette rencontre, chose qui va me pousser à bien me concentrer sur mon sujet, même si la pression sera très forte le jour du match”, a-t-il ajouté. Selon Gaouaoui, le rôle du sélectionneur national, Rabah Saâdane, sera déterminant dans l'objectif de galvaniser ses troupes et les libérer sur le plan mental. “Je suis persuadé que Saâdane va trouver les mots justes pour nous préparer à ce rendez-vous capital. C'est vrai qu'on n’a pas besoin d'être motivés, mais un travail psychologique s'impose dans ce genre de rencontres”, estime Gaouaoui. La sélection algérienne, constituée de joueurs locaux, est partie samedi en Italie pour un stage préparatoire dans la région de Florence, qui s'étalera jusqu'au 12 novembre, le jour du départ des Verts en Égypte. Les joueurs évoluant dans les différents clubs européens vont intégrer le stage à partir d’aujourd’hui, à l'exception de Karim Ziani (VFL Wolfsburg), qui devra entamer le stage samedi avec les joueurs évoluant dans le championnat algérien. 10 ENTRETIEN Dimanche 8 novembre 2009 LIBERTE HAKIM DARBOUCHE À LIBERTÉ L’ÉNERGIE AU CŒUR DES RELATIONS ALGÉRO-EUROPÉENNES Entretien réalisé par : H. ASMAN Liberté : Quel intérêt traduit cette Conférence UE-Algérie à Londres qui n’a pas la réputation d’être le pays le plus présent dans notre région ? ●● H. Darbouche : La Conférence sur les relations algéro-européennes, qui a eu lieu à Londres le 29 octobre dernier, témoigne de l’intérêt croissant que connaît l’Algérie au sein de la communauté académique et scientifique en Grande-Bretagne, ainsi que dans les milieux politiques et du business. Au-delà de la politique de l’Union européenne (UE) envers l’Algérie, les intervenants ont surtout voulu mettre en évidence les origines idéelles et stratégiques de la politique européenne de l’Algérie, pour ainsi redresser le déséquilibre informationnel sur le sujet. C’est du moins ce que ma contribution montre sur les relations énergétiques. Les relations Algérie-UE traversent une période de doute. Au regard des griefs formulés par la partie algérienne, quelle est votre appréciation de cette coopération ? ●● Il faut noter que les relations contractuelles entre l’Algérie et la Communauté européenne (CE) remontent à 1976 avec l’adoption du premier Accord de coopération dans le cadre de la “Politique méditerranéenne globale” inaugurée par Bruxelles en 1972, représentant le tout premier pas de la CE dans la formulation d’une politique méditerranéenne à vocation régionale. Malheureusement, les retombées de cet accord pour les relations Algérie-CE furent très modestes, même avec la “révision” de la politique méditerranéenne de la CE en 1989. Les lacunes constitutionnelles de la Algérie-UE ont connu le plus de stabilité et d’interdépendance. Seulement, on semble jusqu'à présent ne pas avoir su capitaliser sur cet aspect des relations algéro-européennes pour les élever à un niveau plus stratégique. À mon avis, le souci des décideurs algériens de se montrer raisonnables quant à la conduite des affaires étrangères du pays, de manière à ne pas donner l’impression que l’énergie peut être utilisée comme outil de politique étrangère, y est pour beaucoup. Seulement, les choses sont en train de changer. Face à une Europe “demandeuse”, l’Algérie semble prendre plus de conscience de ses atouts stratégiques et du besoin de développer ses relations avec l’UE de manière à les optimiser davantage. Ainsi, l’idée d’un partenariat stratégique dans le domaine de l’énergie (PSE) est depuis 2006 sur la table des négociations avec l’UE. Sa conclusion devrait permettre non seulement l’institutionnalisation de l’interdépendance énergétique entre l’Algérie et l’UE, mais aussi la refondation de leurs relations sur des bases explicitement plus stratégiques, reflétant plus clairement les intérêts et potentiels des deux parties. L’UE a appris à apprécier les intérêts de l’Algérie. Communauté en matière de politique étrangère ainsi que la primauté du bilatéral pour l’Algérie dans sa relation avec la CE sont les principales raisons derrière cet échec. Cependant, loin d’être unique à l’Algérie, ce constat est valable pour les relations de la CE avec la majorité des pays de la rive sud de la Méditerranée. L’inauguration en 1995 du Partenariat euro-méditerranéen (PEM), communément appelé le Processus de Barcelone, avait comme objectif de reconfigurer les relations de l’UE avec ses voisins du Sud sur la base de nouvelles données relatives à la fin de la guerre froide (élargissement à l’est du mur), au processus d’intégration européenne (l’entrée en vigueur du traité de Maastricht en 1993), et au processus de paix au Moyen-Orient (les Accords d’Oslo de 1993). Pour L’Algérie, le PEM ne pouvait représenter une occasion diplomatique plus opportune pour tenter de renouer avec son activisme régionale traditionnel, et surtout pour faire valoir sa perception du phénomène du terrorisme qu’elle qualifiait déjà d’international. Ainsi, l’engagement des décideurs algériens dès 1997 dans des négociations avec leurs “partenaires” européens en vue de conclure un Accord d’association (AA), en dépit de l’incertitude économique d’une telle démarche à l’époque, semblait être motivé principalement par des considérations politiques. Mais face au cynisme et au manque de soutien européen par rapport à la lutte du pays contre la violence, les négociateurs algériens décidèrent d’ajourner les négociations sine die. Ce n’est qu’avec l’arrivée du président Bouteflika au pouvoir et les événements du 11 septembre 2001 que les deux parties ont pu conclure les négociations en octobre 2001 et signer l’AA en avril 2002. Depuis, les relations Algérie-UE ont connu une nette amélioration, surtout au niveau politique. D’un côté comme de l’autre, on reconnaît que l’institutionnalisation du dialogue et de l’interaction à travers cette association a permis aux décideurs de mieux se connaître et d’apprécier les positions des uns et des autres sans passer par le D.R. Hakim Darbouche, PHD en sciences-po, est un jeune chercheur algérien à la prestigieuse université britannique d'Oxford. Il s’intéresse depuis des années aux relations entre l’UE et l’Algérie, en particulier, ces derniers mois, à l’importance stratégique de l’énergie. En marge de la Conférence de Londres qui a porté sur cette coopération UE-Algérie, M. Darbouche explique dans cet entretien la faculté qu’a le partenariat stratégique énergétique de restructurer fondamentalement les relations avec l’UE, qui traversent actuellement une période morose. Ce partenariat énergétique, en négociation depuis 2006, est de nature à refonder ces relations “sur des bases explicitement plus stratégiques, reflétant plus clairement les intérêts et potentiels des deux parties”. canal français. Grâce aux contacts plus étroits qu’elle entretient avec les capitales des pays membres de l’Union ainsi que Bruxelles, Alger est à présent très à l’aise dans ses relations avec l’UE. L’épisode de la Politique européenne de voisinage (PEV), introduite par l’UE en 2003, en est un parfait exemple. Le refus catégorique d’Alger de prendre part à cette initiative communautaire, généralement perçue comme étant le produit des dynamiques du grand élargissement de l’Union en 2004 et non de son souci de répondre aux préoccupations de tous les pays du sud de la Méditerranée, a dû être accepté par Bruxelles comme un fait reflétant les priorités politiques de l’Algérie post “décennie noire”. Mais pour rester constructifs, les officiels algériens ont présenté à leurs homologues européens un “plan d’action pour la mise en œuvre de ’AA”, étalant, chapitre par chapitre, les priorités du gouvernement algérien dans ses relations avec l’UE. Après avoir subi quelques modifications, le document a été adopté comme une feuille de route devant désormais servir de cadre de référence pour les exercices d’évaluation de l’association tenus régulièrement par les deux parties. L’UPM, bien qu’en gestation, est-il de nature à consolider davantage les relations Algérie-UE ? ●● La valeur ajoutée du projet d’Union pour la Méditerranée pour l’Algérie — un pays, il faut le souligner, soucieux de diversifier son économie plus qu’autre chose — n’est pas très évidente à l’heure où en sont les choses, même si le potentiel de cette nouvelle initiative sur le plan régional n’est pas tout à fait négligeable. C’est d’ailleurs ce qui explique la réception assez tiède réservée par Alger à l’initiative en 2008. Il est clair que par rapport au “statut avancé” du Maroc et à la zone de libre-échange de la Tunisie, l’avantage comparatif de l’Algérie est toujours en attente d’être institutionnalisé dans le cadre des relations algéro-européennes. En effet, l’énergie est le secteur où les relations En quoi devrait consister un tel partenariat stratégique ? ●● Pour que cela marche, le PSE devra aller au-delà de deux éléments. Primo, il ne doit pas se limiter à la promotion des priorités normatives de l’UE. En tant qu’acteur historique et principal sur la scène énergétique régionale, l’Algérie a des intérêts bien définis dans ce domaine, tant sur le plan extérieur qu’intérieur. Essayer de baser tout un partenariat sur une vision normative et stratégique exclusivement européenne serait donc une perte de temps, surtout que les directives régissant le unbundling et le third-party access au niveau des marchés gaziers des pays membres sont perçus par les principaux fournisseurs, tels que Sonatrach, comme étant ambigus. Secundo, même si basé sur un état de faits actuel, le PSE doit anticiper l’avenir de l’énergie pour pouvoir pérenniser cette interdépendance entre l’Algérie et l’UE. Or, l’avenir de l’énergie en Méditerranée ne sera pas fait que de gaz et de pétrole, mais inévitablement d’énergie renouvelable et nucléaire. En plus d’assurer ses propres besoins énergétiques et contribuer à satisfaire les besoins des voisins européens et autres, l’Algérie fait face au besoin pressant de diversifier son économie et réduire sa dépendance envers les exportations d’hydrocarbures. Il est par conséquent impératif qu’elle développe ses propres compétences technologiques (entre autres) en matière de nouvelles énergies pour pouvoir satisfaire tous ses besoins. C’est pour cela qu’on devrait faire du PSE non seulement un véhicule de coopération technologique, mais aussi un moyen de faire de l’Algérie un partenaire à part entière dans l’entreprise européenne de lutte contre le réchauffement climatique, que ce soit à travers la réduction des émissions de gaz carbonique ou le développement de nouvelles technologies pour optimiser l’efficience et la production énergétique. À ma connaissance, les négociations sont toujours en cours. Espérons qu’elles mèneront au résultat escompté… ●● Il est clair qu’aujourd’hui, l’UE comprend beaucoup mieux l’Algérie en tant que partenaire. Elle se rend compte que l’Algérie n’est pas le Maroc ou la Tunisie, encore moins la Libye. Comme avec la Russie, l’UE a appris à apprécier les intérêts de l’Algérie surtout après son refus de faire partie de son “espace voisinage”, tel qu’envisagé par la PEV. C’est pourquoi plus tôt les deux parties parviendront à institutionnaliser de manière durable et adéquate leur vision pour un partenariat stratégique, mieux les relations Algérie-UE se porteront. H. A. L’INTERNATIONALE LIBERTE Dimanche 8 novembre 2009 DANS UN DISCOURS COMMÉMORANT LE 34e ANNIVERSAIRE DE LA MARCHE VERTE DE HASSAN II Mohammed VI veut “marocaniser” les Sahraouis par la force S té par la secrétaire d’État amérie sentant fort du soutien appor- caine, Hillary Clinton, lors de son récent séjour au Maroc en marge du Forum sur l’avenir, au plan d’autonomie qu’il propose d’appliquer au Sahara occidental, le souverain a, dans un discours à la nation prononcé vendredi soir, appelé ses autorités publiques à “marocaniser” par la force les Sahraouis. “On ne peut jouir des droits de la citoyenneté et les renier à la fois en complotant avec les ennemis de la patrie”, a Mohammed VI affirme que “l'intelligence avec l'ennemi relève de la haute trahison”. D.R Alors que la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental n’est officiellement reconnue par aucun pays ou instance internationale, le roi du Maroc a tout simplement demandé à ses autorités publiques d’utiliser la “force de la loi” pour faire des Sahraouis des citoyens marocains contre leur gré, allusion faite à la détention des sept activistes du Front Polisario après leur visite aux camps de réfugiés de Tindouf. clamé le monarque alaouite, qui considère donc que les Sahraouis sont Marocains malgré eux, bien que la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental n’est officiellement reconnue par aucun pays, y compris ses plus fervents soutiens comme la France, ni encore moins les instances internationales. Jusqu’à preuve du contraire, le Sahara occidental fait toujours partie de la liste des seize territoires non autonomes de l’organisation des Nations unies, comme cela a été confirmé par la dernière résolution de la quatrième commission de décolonisation de l’ONU. Mohammed VI a, en effet, demandé aux autorités marocaines d’agir avec la plus grande fermeté contre ce qu’il a appelé “les adversaires de l'intégrité territoriale du Maroc”, faisant allusion aux Sahraouis proches du Front Polisario. Pour rappel, les sept Sahraouis ont été arrêtés à leur retour de Tindouf et présentés au tribunal militaire de Rabat, et la date de leur procès n'a pas encore été fixée. “Le temps est venu pour que toutes les autorités publiques redoublent de vigilance et de mobilisation afin de contrecarrer, avec la force de la loi, toute atteinte à la souveraineté de la nation, et de préserver, avec toute la fermeté requise, la sécurité, la stabilité et l'ordre public qui est le gage effectif de l'exercice des libertés”, a affirmé le souverain chérifien. Alors que les appels à la libération des sept activistes sahraouis, qui ont récemment effectué une visite à Tindouf, pour y rencontrer des responsables du Polisario, se font de plus en plus pressants, Mohammed VI affirme que “l'intelligence avec l'ennemi relève de la haute trahison”, sans toutefois citer dans son discours ces présumées parties. Sur un ton ne laissant guère de place à la clémence, il assure : “Il n'y a plus de place pour l'ambiguïté et la duplicité : ou le citoyen est marocain, ou il ne l'est pas, a-t-il souligné. Fini le temps du double jeu et de la dérobade. L'heure est à la clarté et au devoir assumé. Ou on est patriote ou on est traître. Il n'y a pas de juste milieu entre le patriotisme et la trahison.” Dans ce discours, à connotation colonialiste, le roi du Maroc annoncera une série de mesures en faveur de ce qu’il appelle “les provinces du sud”, à savoir le Sahara occidental, dont notamment la révision et la restructuration du Conseil royal consultatif des affaires sahariennes (Corcas), dans la perspective de la fin de son mandat. Dans ce cadre, Mohammed VI envisage de revoir la composition de cette instance et de renforcer sa représentativité en assurant son ouverture sur de nouvelles élites compétentes et patriotiques, dans le but évident de montrer qu’il veille à son développement au même titre que les autres régions du pays. Toujours constant dans sa stratégie de fuite en avant, il réaffirmera son “attachement au processus onusien de négociation autour de l’initiative d'autonomie”, dans l’espoir d’imposer son plan d’autonomie, catégoriquement rejeté par le Front Polisario, qui demeure fidèle à ses premières revendications en demandant un référendum d’autodétermination incluant notamment l’option de l’indépendance. Enfin, comme de coutume, le souverain marocain ne s’est pas privé de pointer son doigt accusateur en direction de l’Algérie, qu’il rend pour responsable de tous les maux et problèmes que vit le Maroc. MERZAK TIGRINE 23 AGENTS DE LA CIA CONDAMNÉS À MILAN Le système Bush à l’index P c’est tout le système Bush, mis au point risons et vols secrets, enlèvements, torture : après les attentats du 11 septembre 2001, qui a été jugé et condamné symboliquement mercredi à Milan, en Italie, à travers le procès de 26 agents de la CIA impliqués en 2003 dans l’enlèvement sur le sol italien et le transfert illégal en Égypte d’un imam soupçonné de terrorisme. L’imam Omar avait été enlevé un 17 février dans les rues de Milan par des agents de la CIA, avec la complicité d’éléments des services secrets italiens, avant d’être clandestinement conduit dans une base militaire américaine en Allemagne, puis transféré dans une prison en Égypte, son pays d’origine, où il a été détenu jusqu’en 2007 et où il affirme avoir été torturé. Robert Seldon Lady, chef de la centrale de la CIA à Milan à l’époque des faits, a écopé de huit ans de prison ferme et 22 autres agents américains ont été condamnés à une peine de cinq ans de réclusion. Le responsable de la CIA à Rome, Jeff Castelli, et deux autres ressortissants américains impliqués dans cette affaire ont échappé à la justice, bénéficiant de l’immunité diplomatique. Côté italien, deux agents ont été condamnés à trois ans de prison, alors que le chef des services secrets, Nicolo Pollari, soupçonné d’avoir épaulé les Américains dans l’opération d’enlèvement de l’imam égyptien, a été relaxé au nom du secretdéfense. Les vingt-trois agents américains ont été condamnés par contumace, aucun d’entre eux n’ayant comparu au procès. Ils n’iront sans doute jamais en prison dans la mesure où le Pentagone a déjà exclu toute possibilité d’extradition des condamnés si l’Italie venait à en formuler la demande, chose très peu probable au demeurant. De plus, le département d’État a fait part de sa déception après le verdict sans appel de Milan, bien que l’Administration Obama, à peine installée, ait interdit les “extraordinary renditions”, ces vols et transfèrements secrets pratiqués par la CIA sous la présidence de George W. Bush. Il n’en demeure pas moins que ce procès, qui a duré vingt-huit mois, est une première en Europe et la sentence qu’il a rendue a été qualifiée de courageuse par l’ONG des droits de l’homme Human Right Watch. C’est la première fois, en effet, que des responsables de ces opérations illégales, décidées à Washington dans le cadre d’un plan de lutte antiterroriste à l’ombre duquel se sont multipliées les dérives, sont jugés et condamnés. Michael Hayden, alors directeur de l’agence américaine du renseignement, avait reconnu en 2007, du bout des lèvres, 50 cas de transfèrements forcés vers des prisons secrètes, dans des pays tiers. Le chiffre est en réalité bien en deçà de la réalité, puisque plus de 1 000 vols secrets de la CIA ont été enregistrés dans le seul espace aérien de l’Union européenne, selon un rapport du Parlement de Strasbourg. M. A. BOUMENDIL 11 ELLE SE DISTINGUE PAR UNE POLITIQUE OPPOSÉE À CELLE DE LA MAISON-BLANCHE QUAND CLINTON MET DES BÂTONS DANS LES ROUES À OBAMA ●● À voir les prises de position d’Hillary Clinton dans certains dossiers, dont les conflits israélo-palestinien et du Sahara occidental, elles sont en contradiction avec la politique prônée par l’administration de Barack Obama en la matière, jugée plus en conformité avec la légalité internationale. Après avoir provoqué la colère des Palestiniens à Jérusalem en leur demandant, lors d’une conférence de presse conjointe avec Benjamin Netanyahu, de reprendre les négociations de paix avec Israël, sans qu’il n’y ait de gel de la colonisation, Hillary Clinton est allée annoncer son soutien au plan d’autonomie marocain dans le conflit du Sahara occidental. Voilà deux prises de position qui vont à l’encontre de la politique de l’administration Obama, qui a toujours pris le soin d’affirmer qu’elle agit conformément à la légalité internationale. Qu’est-ce qui peut bien motiver les agissements de la secrétaire d’État américaine aux Affaires étrangères ? Il semblerait qu’elle soit sous l’influence de son mari, Bill Clinton. En effet, les prises de position de Mme Clinton paraissent beaucoup plus en adéquation avec la politique étrangère menée sous l’administration de son époux, que celle adoptée par Barack Obama. En effet, durant sa présence dans le bureau ovale, Bill Clinton était beaucoup plus enclin à favoriser Tel-Aviv dans le conflit israélo-arabe, malgré l’accord conclu entre Rabbin et Arafat sous ses auspices. Idem pour le dossier du Sahara occidental, qui avait connu un blocage sans précédent, en raison du silence observé par Washington face au revirement de Rabat par rapport à ses précédentes positions, notamment les accords de Houston en 1991 avec le Front Polisario qui ouvraient la voie à un règlement du conflit. C’est à partir de là que Rabat a radicalisé sa position. Il faut croire aussi qu’Hillary Clinton donne l’impression de vouloir s’imposer comme la véritable patronne de la politique extérieure des ÉtatsUnis. Elle n’a, semble-t-il, guère digéré les implications dans certains dossiers internationaux du numéro deux de l’administration américaine, en l’occurrence le vice-président Joe Biden. Ce dernier avait été, rappelons-le, délégué par Barack Obama en personne pour représenter les États-Unis lors de la dernière réunion de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (Otan) et également dans le traitement du dossier nucléaire iranien. Il va sans dire que cela n’a pas été du goût de Mme Clinton. Il n’est pas exclu qu’elle profite de cette période creuse que traverse Barack Obama vis-à-vis de l’opinion publique américaine, comme l’indiquent ses chutes dans les sondages, pour tenter de s’imposer et de l’affaiblir davantage. En sa qualité d’ancienne rivale dans la course démocrate à la Maison-Blanche, Hillary Clinton juge peut-être l’occasion opportune pour démontrer qu’elle n’est pas aussi mauvaise que le pensaient les électeurs démocrates, qui lui avaient préféré Barack Obama. MERZAK TIGRINE MI-MANDAT DU PRÉSIDENT FRANÇAIS Son étoile ne brille plus, compromettant pour lui le rendez-vous de 2012 S ondages en baisse, mécontentement et chômage en hausse, explosion de la dette et des déficits publics, horizons bouchés pour les jeunes Français, désenchantement chez ses électeurs, réformes en panne, polémiques à répétition et, cerise sur le gâteau, pagaille dans la majorité et même au gouvernement. Instrumentalisation de la justice contre la chiraquie… l’étoile du président français qui franchit le cap du mi-mandat ne brille plus. L’heure est même pour lui à l’inquiétude. Selon les derniers sondages, deux Français sur trois estiment que Nicolas Sarkozy n'incarne pas la fonction présidentielle de façon satisfaisante ! Ces derniers mois, une polémique chasse l'autre à son propos et chacune laisse des traces dans l'opinion publique et l'électorat. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase aura été la candidature avortée de son cadet, Jean, étudiant en droit de 23 ans, à la présidence du plus grand centre d'affaires d'Europe, l'Établissement public d'aménagement de La Défense (Epad). Le coup de pouce du père à son fils, digne de républiques monarchiques caractéristiques de pays de non-droit, a d’autant plus fait mal chez les Français que Sarkozy s’était engagé à instaurer l’éthique dans le politique. Et la cascade de procès contre de Villepin, Pasqua et son prédécesseur Jacques Chirac a rajouté une couche aux désappointements de ses propres électeurs qui y ont vu une volonté de règlement de comptes que des actions de salubrité, comme s’était défendu le locataire de l’Elysée. La cacophonie a fini par gagner son gouvernement, la secrétaire d'État aux Sports, la pétillante Rama Yade d’origine sénégalaise, se désolidarise publiquement d'une décision de sa ministre de tutelle Roselyne Bachelot. Sénateurs et députés de l’UMP critiquent la suppression de la taxe professionnelle voulue par leur président, partageant la mise en garde de son conseiller spécial Henri Guaino sur l’emprunt massif de l'État. Le bouclier fiscal, mesure phare du début du quinquennat, commence à être contesté au sein de la majorité. L’émoi s’installe au sein de son propre parti, au point que Sarkozy a confessé son erreur d’avoir pris ses aises avec la morale politique ! Inédit de sa part, lui aux idées et actions tranchées. Dans la difficulté, Sarkozy essaye de retrouver les thèmes qui ont fait une partie du succès de sa campagne : sécurité, immigration, identité nationale. Une trilogie qui ne chauffe plus ses partisans dont les pans gaullistes, chiraquiens et villepenistes dénoncent aujourd’hui — même si ce n’est que du bout des lèvres — la dérive lepéniste de Sarkozy. Même les dossiers internationaux, pour lesquels le président français s'est pris de passion, ne lui permettent plus de retrouver l'aura conquise pendant la présidence française de l'Union européenne, au second semestre 2008. La presse français qui a relevé sa tête et n’accepte plus d’être reconduite par Sarkozy a relevé que ce dernier voyage moins et présente des signes de "bunkérisation". Lui qui n'hésitait pas, au début de son mandat, à aller au devant de foules ne se déplace plus sans un imposant déploiement de forces de sécurité qui tiennent toute velléité de manifestation à distance. Un peu comme chez les autocrates du tiers-monde. L’establishment qui l’a boosté est inquiet et ne se fait guère d'illusion sur les élections régionales de mars 2010. À deux ans et demi de la présidentielle de 2012, les sondages ne sont plus en sa faveur. À mi-mandat, le président français est confronté à sa plus faible cote de popularité et apparaît désormais comme un candidat battable à la prochaine présidentielle. Selon un dernier sondage, il serait perdant au second tour face au directeur géné- ral du FMI, le socialiste Dominique Strauss-Kahn, à 49% contre 51%. Un autre sondage publié auparavant montre que la cote d'approbation de son action présidentielle est en chute de 6 points à 39% en novembre par rapport au mois précédent. Son plus mauvais résultat depuis son élection en mai 2007. Et 63% des personnes interrogées se disent mécontentes de son action. En outre, à droite, sa place risque de lui être ravie. De Villepin, son ancien Premier ministre qu’il a tenu à traduire en justice dans l’affaire Clearstream, croit son heure arrivée. Très significatif, le box des accusés a fait grimper sa cote de popularité. S’il venait au président Sarkozy à consacrer la seconde moitié de son quinquennat aux retraites, à la sécurité sociale et à la justice avec la suppression du juge d’instruction, c’est-à-dire aux chantiers pour lesquels les faiseurs de président l’avaient mis en orbite, la droite républicaine lui promet, d’ores et déjà, la fronde, car elle aussi tient à cette "exception française" qui a permis à la France de contenir tout de même la crise économique. À ses interlocuteurs, Sarkozy jure qu’il n’a encore pris aucune décision sur sa candidature en 2012. D. BOUATTA Dimanche 8 novembre 2009 L’ALGÉRIE PROFONDE LIBERTE FOIRE AGRICOLE DE MÉDÉA BRÈVES Faire connaître les produits du terroir D U C E N T R E DJELFA 291 CONSTRUCTIONS ILLICITES SERONT DÉMOLIES ●● Dans le cadre de la lutte contre la construction anarchique, les autorités de la wilaya de Djelfa ont recensé pas moins de 291 bâtisses, dont 45 viennent déjà d’être démolies dans la banlieue de la ville, à l’est du chef-lieu de wilaya, et dans les quartiers El Fous’ha et Bensaïd. La majeure partie de ces constructions, qui ont fait l’objet de démolition, étaient en voie de réalisation. Leurs propriétaires ont entamé les travaux sans au préalable présenter de permis de construire, faisant fi du règlement et des normes urbanistiques en vigueur. Pour rappel, une guerre déclarée est menée contre la prolifération de l’habitat précaire et le commerce des gourbis. Ainsi, sur les 11 141 habitations de ce type, relevées en juin dernier, 2 261 ont été signalées au seul chef-lieu de wilaya, contrecarrant les plans de développement des collectivités et retardant leur aménagement urbain. S. OUAHMED La foire agricole de Médéa a ouvert ses portes, hier, au centre de formation et de vulgarisation agricole, en présence de Rachid Benaïssa, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, des autorités locales et des représentants des organismes et instituts spécialisés. P d’exposants prendront part à la as moins d’une quarantaine La foire agricole est un moyen pour les visiteurs de voir de près les animaux d’élevage et de la ferme. sera possible à toute personne de faire des achats et d'acquérir tout produit frais et les fruits venus des fermes et des contrées de la région. La participation est également étendue aux organismes spécialisés qui interviennent en amont et en aval de la production animale et végétale en ce qui concerne les intrants, les produits phytosanitaires, le stockage, la commercialisation, le financement et la vulgarisation agricole. Par ailleurs, une rencontredébat entre les opérateurs et les intervenants du secteur est également prévue dans le cadre de la foire à laquelle prennent part les D. R. manifestation qui est considérée comme une occasion de mesurer les efforts accomplis par le secteur de l’agriculture et de faire connaître aux visiteurs le potentiel agricole et la variété des produits du terroir. Outre l’intérêt accordé à la manifestation qui, au demeurant, sert de vitrine pour faire connaître les performances obtenues en matière de production dans le cadre du programme du renouveau de l’économie agricole et rurale, il est fait état de l’objectif poursuivi basé sur la démarche devant offrir des opportunités pour les professionnels et les représentants des différentes filières d’échanger leurs expériences et d’envisager en commun des possibilités de partenariat. Comme de tradition, l’endroit où se déroule la foire compte plusieurs espaces d’exposition des produits agricoles et d’élevage pour permettre au public de visiter les différents stands érigés et où il instituts sous tutelle et les représentants des filières à propos des nouvelles dispositions mises en œuvre par l'État au profit des agriculteurs en matière de facilités financières et fiscales et la reconduction du crédit R'fig. Il faut dire que la foire, qui est devenue un rendez-vous incontournable, est aussi le moyen donné aux visiteurs de voir de près les animaux d’élevage et de la ferme, de goûter les fruits de la campagne et de découvrir les nouvelles variétés produites. Les nouvelles variétés arboricoles et viticoles introduites dans nos fermes où l’on pratique aussi les élevages bovin et ovin sont un vrai régal pour les yeux quant à la qualité des pommes dont les espèces golden et strakminson, et les espèces de raisin : muscat, dattier, sultanine, Mokrani, etc. Il faut indiquer que la foire constitue également un espace d’exposition de la production artisanale et sert en même temps de condition idoine pour faire sortir de l'anonymat l’art de la tapisserie spécifique des femmes rurales des monts du Titteri dans une perspective de leur encouragement à maintenir le tonus d'un art ancestral spécifique à leur patrimoine. M. EL BEY VIADUC D’OUED REKHAM (BOUIRA) Des agents de sécurité en colère L gardiennage es travailleurs de la société de Sag-Essalem ont observé, jeudi dernier, un piquet de grève sur leur lieu de travail. Ils sont chargés de la sécurité du viaduc d’Oued Rekham (commune d’Aïn Turck) et du tunnel d’Aïn Cheriki (commune de Djebahia). Les protestataires exigent de leur employeur le payement des arriérés de 4 mois de salaire. Selon les contestataires, les représentants de l’entreprise leur ont promis à plusieurs reprises de régler les arriérés de salaires. “Depuis trois semaines nous sommes en débrayage et chaque fois un représentant de l’administration nous assure que le versement des salaires se fera dans un délai qui ne dépasserait pas les trois jours. Cette personne s’évapore dans la nature et une autre arrive pour nous faire encore de fausses promesses. Cette fois, nous exigeons nos salaires”, déclarentils. Certains arguent que le recours au mouvement de protestation est dû aux difficultés financières qu’ils rencontrent pour subvenir à leur besoins. “J’ai un enfant de 5 mois mais je n’arrive pas à lui assurer son lait. Je lui donne le minimum car je ne peux ÉTABLISSEMENT HOSPITALIER SPÉCIALISÉ D’ILLEMATEN (BÉJAÏA) Réhabilitation, dites-vous ? ●● La décision de réhabiliter l’ex-hôpital d’Illematen, dans la commune de Fenaia, est louable à plus d’un titre. Des milliards ont été déboursés pour sa réhabilitation et, à l’exception de la réception de certains services, il n’en fut rien au jour d’aujourd’hui. Cet établissement sanitaire était dans les années 1970, l’élite des hôpitaux de la wilaya pour ne pas dire du pays du fait de sa spécialisation dans la rééducation fonctionnelle et dans ses opérations chirurgicales ophtalmologiques surtout. En 2004, une dizaine de milliards de centimes a été débloquée par le ministère de la Santé pour sa réhabilitation. Hélas ! Seuls les services de consultations générales et de l’administration ont été réceptionnés. Le reste est en chantier à ce acheter la quantité qu’il faut”, affirment un travailleur. Si la principale revendication est le versement des salaires, cette opportunité a été offerte à certains d’eux pour soulever d’autres revendications telles le remboursement des frais médicaux, la non-déclaration à la Cnas de certains travailleurs, le non-payement des allocations familiales. Les représentants de l’entreprise sont venus les calmer en présentant des documents de banque du virement des salaires, “pour démontrer notre bonne foi. Nous avons jour. Un directeur a été nommé à la tête de cet établissement sanitaire depuis juillet dernier mais comme le reste des services est en état de chantier, il demeure inopérationnel à ce jour. Même les travaux effectués sont appelés à être revus du fait qu’ils se sont dégradés. C’est le cas notamment de la toiture, de la tuyauterie, du sanitaire, etc. D’ailleurs, le P/APC de la commune de Fenaia n’a pas manqué, lors de son passage sur les ondes de radio Soummam, de dénoncer avec virulence cette “gabegie” qui ne dit pas son nom. “Non seulement sa réhabilitation, au sens noble du terme, tarde à voir le jour, mais il y a des imperfections dans les travaux effectués”, a déclaré le P/APC de Fenaia. En somme, dans l’état actuel, cet établissement sanitaire ne risque pas de démarrer de sitôt. Pour preuve, sur les quatre blocs d’hospitalisation prévus initialement, seuls deux blocs ont été réalisés. L. OUBIRA viré les salaires le 3 novembre. Ils ont exigé le payement de 4 mois nous nous avons viré 5 mois de salaires. Pour le retard, l’entreprise est tributaire aussi des règlements des factures par l’entreprise. Ajoutez à cela les formalités administratives” nous explique l’un des représentant de Sag-Essalem. Le chef de l’inspection du Travail de Lakhdaria, compétent territorialement, s’est déplacé sur les lieux pour tenter de trouver un terrain d’entente entre les deux parties, en vain. A. DEBBACHE TIZI OUZOU 74 stagiaires intoxiquées dans un centre de formation à Boukhalfa ●● Au moins 74 stagiaires d’un centre de formation professionnelle (filles) situé à Boukhalfa, à environ 5 kilomètres de la ville de Tizi Ouzou, ont été touchées par une intoxication alimentaire, jeudi dernier dans la soirée, a-t-on appris de sources sûres. Les 74 stagiaires ont été intoxiquées suite “à la consommation d’un repas impropre” à la cantine du centre. Cinq parmi ces stagiaires ont été évacuées dans la même soirée aux urgences du CHU Nedir-Mohamed de Tizi Ouzou alors que les 69 autres ont été prises en charge sur les lieux par les services de la Protection civile et du Samu, a expliqué notre source, précisant que l’état de santé des stagiaires évacuées n’est pas grave. S. LESLOUS 13 ASSOCIATION FEMMES EN COMMUNICATION INSTALLATION DU BUREAU DE GHARDAÏA ●● C'est vendredi que s'est déroulée, à l'hôtel El Djanoub de Ghardaïa, l'élection du bureau régional sud de l'association Femmes en communication que préside Mme Nafissa Lahrech. Les participantes ont élu à l'unanimité Mme Habiba Farsi, qui devient ainsi la responsable de ce 19e bureau de l'association qui en atteindra 20 après l'élection du dernier bureau, en l'occurrence celui de Tlemcen. Après l'ouverture de la journée d'information par sa présidente qui a explicité, dans le menu détail à l'auditoire, les objectifs de l'association, les participantes ont eu à suivre deux communications particulièrement pour la richesse et la consistance des thèmes développés. La première communication, assurée par Mme Nadjia Zeghouda, ingénieur en génie civil de formation, ex-directrice de l'Institut d'études de recherches, militante des droits humains et membre de la commission des femmes travailleuses ayant assuré la cellule d'écoute sur le harcèlement sexuel en milieu professionnel, a porté essentiellement sur les textes, les conventions et les traités internationaux protégeant, encourageant et demandant aux états de promouvoir l'action, la compétence et les aptitudes des femmes. Il a été surtout question de mettre en exergue le potentiel des femmes dans la société, par la nécessité de valoriser leur savoir en ayant confiance en leurs aptitudes et, partant, de donner à cette importante frange de la société le pouvoir de diriger et, donc, de devenir de véritables partenaires. La seconde communication, assurée Mme Nasséra Merah, architecte, sociologue et doctorante sur les luttes politiques des femmes, a porté sur les droits des femmes et la citoyenneté. Passant en revue les stéréotypes et les idées préconçues, et dénonçant les mentalités rétrogrades qui essaient de maintenir les femmes à l'écart du progrès social, économique et culturel, l'oratrice a énuméré les textes de loi permettant à la femme de s'émanciper dans le cadre de la loi. L. KACHEMAD Dimanche 8 novembre 2009 L’ALGÉRIE PROFONDE LIBERTE BRÈVES LA GESTION DES DÉCHETS INDUSTRIELS À ANNABA “Les incinérateurs incinérés” D E PLUS DE 72 700 AFFAIRES TRAITÉES EN UNE ANNÉE “A seule, D. R. Une anarchie règne dans la gestion des déchets industriels. situe dans l’anarchie qui règne dans la gestion des déchets cliniques. “En l’absence de procédure claire en la matière et de données fiables, on ne peut brosser un tableau réaliste de la situation. Si les établissements publics procèdent à l’incinération de leurs déchets, il faut préciser que leurs équipements sont parfois en panne. Ce sont surtout les cliniques privées qui nous donnent du souci. Un gros travail de sensibilisation est nécessaire. Il faut asseoir un système d’information fiable crédible pour permettre aux services concernés d’intervenir efficacement”, explique-t-elle. Et de soulever la question des déchets de laboratoire qui se débarrassent de leurs prélèvements “directement dans les éviers, ce qui devient un problème de santé publique”. “Il y a là une absence totale de formation. Le personnel doit absolument être sensibilisé aux risques encourus aussi bien par la population que par luimême.” De son côté, le représentant de Fertial, Ghanes Salah, a évoqué la politique de protection de l’environnement préconisée par son entreprise, en déclarant que “le gros morceau de la gestion des déchets à notre niveau, ce sont les 930 T de catalyseurs usagers à base de métaux lourds. Une opération est en cours pour leur exportation vers l’Allemagne pour leur récupération, dans le cadre d’une convention qui sera signée prochainement entre Fertial, la Cofal Algérie et la firme allemande Remondis”. D’autres projets dans ce domaine ont aussi été évoqués par M. Ghanes, visant pour Fertial la certification ISO 14001 et 9001. HAFIZA M. SKIKDA Le remplissage des barrages est satisfaisant U n important projet d’alimentation en eau potable des communes de Tamalous, Bin El Ouidène, Oum Toub, Béni Oualbène et Aïn Kechra, d’une enveloppe de 500 milliards de centimes a été lancé pour mettre fin au calvaire de la rareté de l’eau potable et d’irrigation au niveau de cette région de l’ouest de Skikda et qui desservira une population de plus de 100 000 âmes. C’est un couloir qui longe ces communes voisines qui seront alimentées à partir du barrage de Guenitra. Ce projet salutaire pour cette population qui a tant souffert de la rareté de l’eau comprend la réalisation d’une station de traitement de 34 560 m3/ jour, de 16 stations de pompage, de 41 réservoirs d’une capacité de 28 000 m3 et d’un réseau d’adduction de 155 km linéaire qui desservira 48 centres implantés au niveau de chaque agglomération de cette région. Les prévisions de ce projet permettent à ces populations de disposer de l’eau courante H24, bien sûr si les normes de réalisation sont respectées pour ne pas faire face aux multiples anomalies qui ont concerné d’autres projets du genre réalisés ces dernières années. L’eau de l’irrigation sera d’un grand apport pour le développement de l’agriculture notamment au niveau de toute cette partie de la wilaya la seule de la zone ouest qui dispose de grandes plaines et qui se singularise par ses activités agricoles. Le même projet a été réalisé dans la partie est de la wilaya et qui alimente 5 centres dans la daïra de Azzaba à partir du barrage de Zit Emba de Bekkouche Lakhdar. Parallèlement aux travaux de réalisation de ce méga projet des services de l’hydraulique, des opérations de rénovation des réseaux vétustes d’AEP de ces communes sont lancées simultanément afin d’être fin prêts avec l’achèvement du couloir d’AEP. Ce sont des conduites en PEHD pour les communes de Aïn Kechra, Tamalous et Bin El Ouidène, Oum Toub et Béni Oualbène dont le taux de réalisation est à une moyenne de 20% et qui seront achevés, selon les prévisions durant le premier semestre de 2010. À signaler que selon une source du service de l’hydraulique MILA Un réseau de voleurs de matériaux de construction démantelé L de la police judiciaire ont réuses services du bureau de wilaya si à neutraliser, au milieu de la semaine passée, une bande de malfaiteurs spécialisée dans le vol des matériaux de construction. Les malfrats, au nombre de six, dont quatre récidivistes, écumaient le lotissement Benmaâmar, dans le quartier d'El-Kherba, au sud de la ville de Mila. Selon le responsable de la cellule de communication de la police judiciaire, les mis en cause ont commis plusieurs vols dans les L ’ E S T OUVERTURE DE L'ANNÉE JUDICIAIRE À BATNA En l’absence de procédure claire en la matière et de données fiables, il est quasiment impossible de brosser un tableau réaliste de la situation. nnaba a la palme d’or avec, à elle l’émission de 45 % de déchets industriels au niveau du pays.” C’est ce qu’a déclaré le ministre de l’Environnement lors d’une visite à Annaba, à l’occasion des journées de formation et de sensibilisation autour de l’environnement, les 3, 4 et 5 novembre dernier. Participaient à ces ateliers, une vingtaine de représentants des établissements classés publics et ceux des directions, membres de la commission de contrôle des installations classées, comme la Conservation des forêts, la DSP, la petite et moyenne industrie, les mines, la Protection civile, l’agriculture, la Drag, l’hydraulique, la SGI et l’agence foncière. L’un des problèmes soulevés concerne la gestion des déchets industriels. Mme Benzaïd a déclaré que l’objectif des spécialistes de l’environnement, réside dans “l’intégration du management durable, en formant les industriels pour la maîtrise de la gestion dans ce domaine. Il faut centrer les efforts sur l’information, la sensibilisation et l’organisation des entreprises dans ce sens”. Pour notre interlocutrice, un des points noirs de ce dossier se 15 chantiers lancés par des autoconstructeurs au niveau dudit lotissement, emportant des tonnes de ciment et de rond à béton de tous les calibres. Selon notre source, tout a commencé par une plainte déposée par un groupe de victimes au début du mois de Ramadhan au niveau du bureau de la PJ. Des recherches sont aussitôt lancées, lesquelles ont abouti, dans un premier temps, à l'identification des camionneurs ayant transporté les matériaux volés. Grâce à la colla- boration de ces derniers, précise notre source, les six malfaiteurs ont été dévoilés et arrêtés au milieu de la semaine écoulée. Présentés ce jeudi au procureur de Mila, quatre d'entre eux ont été placés sous mandat de dépôt. Quant aux deux autres, ils ont bénéficié de la liberté provisoire, précise notre source. Il est à signaler que les matériaux de construction volés ont été récupérés et restitués, ce weekend, à leurs propriétaires. K. BOUABDELLAH de la wilaya de Skikda, les précipitations automnales ont sensiblement amélioré le taux de remplissage des 4 barrage de la wilaya qui a dépassé les 80% avec une mention spéciale pour le barrage de Béni Zid, dans la région de Collo, qui affiche déjà un taux de remplissage de 100% dépassant de ce fait les estimations. À signaler que ce barrage se trouve dans la zone la plus pluvieuse d’Algérie. A. BOUKARINE TÉBESSA 30 500 LITRES DE CARBURANT SAISIS ●● Ça carbure dans tous les sens à Tébessa, le trafic de carburants devenant un créneau qui rapporte beaucoup à tel point que certains pères de famille, qui n'arrivent pas à joindre le deux bouts, se sont convertis dans la contrebande de l'or noir. Ils agissent toujours à la faveur de la nuit, en utilisant leurs tacots pour le transport et des maisons en construction comme dépôt. Et pour preuve, la descente effectuée, avant-hier, par les éléments de la sûreté urbaine du VIe arrondissement dans une bâtisse située à la sortie nord de la ville, a permis de découvrir plus de 5 000 litres de carburants dans des fûts et des jerricans. Cette importante quantité était prête à être expédiée dès l'aube vers la frontière. Par ailleurs, et selon de source concordantes, la brigade mobile des douanes a réussi, dans la même journée, à saisir une cargaison de carburants estimée à 30 000 litres à bord d'un semi-remorque qui se dirigeait vers la frontière. MAÂLEM HAFID ●● La cérémonie d'ouverture de l'année judiciaire 2009/2010 dans la wilaya de Batna a été célébrée mercredi dernier au niveau du prestigieux siège de la cour de Batna. Après les protocoles officiels auxquels ont pris part les autorités locales, militaires et civiles, les deux premiers responsables du secteur de la justice au niveau de la wilaya, à savoir le président de la cour et le procureur général, se sont réunis avec la presse pour une présentation du bilan des activités de la cours et de ses tribunaux durant l'année judiciaire 2009/2010. En tout, à travers les huit tribunaux de la wilaya, en plus d'une annexe se trouvant au niveau de la commune de Ras Layoun, 56 451 affaires pénales et 16 325 affaires civiles ont été traitées, en plus des 7 630 affaires pénales et 4 664 civiles qui ont été examinées et reportées. En ce qui concerne l'état civil, 11 188 affaires ont été présentées, dont 473 de l'année judiciaire précédente 2008/2009, et parmi lesquelles 10 273 ont été traitées. Le président de la cour de Batna a tenu à préciser que le volume des contentieux de la population dans la wilaya est de façon telle qu’il faut demander un travail encore plus important au niveau des guichets des tribunaux. En effet, plus de 713 000 actes de nationalité ont été délivrés durant l'année judiciaire écoulée ainsi que 244 469 casiers judiciaires. Enfin, et dans le secteur des prisons, les deux magistrats ont avancé que le nombre des détenus poursuivant des études, de l'analphabétisme jusqu'à l'université, était de 995 détenus dont des candidats à des examens décisifs de fin de cycles. 340 d'entre eux les ont réussis, 35 au bac, 195 à la quatrième année du cycle moyen et 110 au primaire. F. LAMIA SÉTIF UN COUPLE MORT ASPHYXIÉ ●● Un homme âgé de 38 ans et son épouse de 36 ans ont été retrouvés morts dans la matinée d’hier, dans leur domicile à la cité des 282Logements à Aïn Arnat, distante de quelques kilomètres à l’ouest de la ville de Sétif. Selon les informations en notre possession, les corps sans vie des deux victimes ont été découverts par des proches. Selon les mêmes sources, les deux victimes ont inhalé du monoxyde de carbone dégagé par un réchaud trépied que le couple utilisait pour le chauffage. Les éléments de la Protection civile sont intervenus et ont évacué les corps des deux victimes vers la morgue du CHU de Sétif. La police a ouvert une enquête. Rappelons qu’à Sétif, le monoxyde de carbone a fait une vingtaine de morts l’hiver dernier. F. SENOUSSAOUI 18 L’ALGÉRIE PROFONDE Dimanche 8 novembre 2009 BRÈVES DE L’OUEST LOGEMENT UNE NOUVELLE CULTURE À OUED EL-ABTAL ●● Contrairement aux populations des autres localités relevant de la wilaya de Mascara, qui ont fait preuve de susceptibilité à chacune des attributions de logements sociaux, celle de Oued El Abtal s’est distinguée par une attitude qui mérite tous les éloges car le verdict rendu par la commission de daïra a été accepté par tous les concernés, y compris ceux qui n’ont pas été retenus, et n’a pas fait l’objet de contestations outrageuses. A. BENMECHTA BÉCHAR SAISIE DE MOUTONS PRÈS DE LA FRONTIÈRE TIARET DEUX DRAMES DE LA ROUTE ONT FAIT 16 MORTS ET 6 BLESSÉS ●● À Tiaret, la route a encore fait des siennes. En effet, dans la matinée du jeudi, une collision entre un véhicule léger et un camion-tracteur est survenue à Maïza, dans la région de Frenda, sur la RN14, et s’est soldée par la mort de 15 personnes et 3 blessés. Dans l’après-midi de la même journée, sur la RN23, entre Guertoufa et Rahouia, à l’ouest de Tiaret, c’est un nourrisson de 10 mois qui a rendu l’âme dans un télescopage entre un fourgon et un véhicule léger, faisant aussi 3 blessés. Par ailleurs, un responsable de la Protection civile de Tiaret a fait état de 69 morts sur les routes de la wilaya depuis le début de l’année en cours. R. SALEM TLEMCEN La gestion des risques et des assurances dans l’entreprise en débat Les intervenants en assurance doivent conjuguer leurs efforts en vue de rechercher les solutions idoines pour stimuler le développement de cette industrie car l’assurance joue un rôle primordial dans la mobilisation de l’épargne et la sécurisation des biens et des activités. “L rances dans l’entreprise” est le a gestion des risques et des assu- thème d’une journée d’information organisée, mardi dernier, au niveau de la salle Bouali de Mansourah par la Chambre de commerce et d’industrie Tafna de Tlemcen, en partenariat avec le cabinet de courtage en assurances, Wafassurances, agréé en 1998 par le ministère des Finances, représenté par son directeur général, M. Abdelhalim Ghaouti. Ce dernier, dans son intervention, a indiqué que “l’ordonnance 95/07 du 25 janvier 1995 relative aux assurances et la loi 06/04 du 20 février 2006 modifiant et complétant l’ordonnance en question ont procédé à la concrétisation finale de la réforme du secteur par la suppression du monopole et par la réinstauration des opérateurs indépendants, tels que les agents généraux et les courtiers, favorisant ainsi la mise en place d’une nouvelle tendance économique tenant aux règles de fonctionnement du marché à travers notam- Les intervenants en assurance doivent conjuguer leurs efforts pour le développement du secteur. D. R. ●● Les éléments des gardes frontalières (GGF) de la commune de Meridja (60 km à l’ouest de Béchar) ont procédé, hier, à la saisie de 261 têtes de moutons au lieudit Oued Guir, situé à 3 km de la frontières algéro-marocaine, a-t-on appris auprès des responsables de la Gendarmerie nationale à Béchar. La même source précise que cette importante saisie a été opérée suite à une embuscade organisée par les éléments de ce corps au même lieu. Selon les observateurs, ces animaux étaient destinés aux marchés marocains qui ont connu un manque flagrant de moutons ces derniers années, suite au renforcement du contrôle des frontières par les éléments des GGF du sudouest du pays. Ces derniers ont saisi plusieurs tonnes de kif traité et plusieurs moyens de transport et de communication, ainsi que des armes, au cours de l’année en cours. R. R. LIBERTE ment la concurrence induite par la diversification des intervenants et la liberté de pratiquer toutes les opérations d’assurance”. Il a ajouté que “les objectifs visés par les textes référentiels sont multiples, entre autres, l’assainissement du marché, le développement des rapports plus harmonieux et plus professionnels entre les différents intervenant du secteur, l’amélioration de la prestation de service aux assurés bénéficiaires de contrats d’assurance notamment par l’institution d’une écoute à leur égard, le rétablissement de la confiance des assurables envers le secteur des assurances à travers une prise en charge spontanée des intérêts des assurés au-delà des dispositions minimales édictées par les textes législatifs et réglementaires, la prise en charge par les différents corps de métier de la discipline profes- sionnelle à même d’améliorer l’image du secteur. Pour ce faire, tous les intervenants en assurance doivent conjuguer leurs efforts en vue de rechercher les solutions idoines pour stimuler le développement de cette industrie car l’assurance joue un rôle primordial dans la mobilisation de l’épargne et la sécurisation des biens et des activités”. M. Ghaouti a tenu, cependant, à faire remarquer que “la part du PIB reste disproportionnée par rapport au taux de croissance de l’économie et en dessous des niveaux espérés. La part dans la production assurancielle dans le produit brut national est encore relativement faible, elle représente moins de 1% du PIB. À la fin de l’année 2000, elle a avoisiné les quelque 20 milliards de DA et en 2007, nous en sommes à 52,7 milliards ; cela représente une forte évolution mais très insuffisante par rapport aux capacités que recèle le marché algérien”. Le directeur général de Wafassurances a tenu à préciser qu’“en fait, beaucoup de facteurs expliquent la faible production par rapport aux capacités que recèle le marché algérien. Dans la foulée, on peut citer le facteur culturel du citoyen algérien face à l’assurance. Il y a également du côté des assureurs un grand effort de pédagogie, de communication et de marketing pour arriver à mieux faire comprendre l’acte d’assuré”. Pour sa part, le docteur Khadidja Guennachi, directrice du laboratoire des risques industriels technologiques et environnement de l’université d’Oran, a fait un intéressant exposé intitulé “Pour une meilleure gestion des risques et des assurances au sein d’une entreprise”, rappelant les conséquences induites par les catastrophes historiques des centrales nucléaires de Bophal en Inde et de Tchernobyl en Russie dont le nuage toxique est arrivé aux portes de l’Algérie, et plus près de nous, les inondations de Bab El-Oued et de Ghardaïa et l’accident du complexe pétrochimique de Skikda, précisant que le facteur humain se situe entre 75 et 80%, le reste relève notamment de la vétusté des installations, ce qui doit conduire, dit-elle, à une prise de conscience collective. “Les assurances veulent des garanties pour pouvoir couvrir les risques de cette ampleur”, a ajouté la directrice du laboratoire d’Oran, soulignant que “les pouvoirs publics en Algérie se sont toujours acquittés de leurs tâches de législateurs en promulguant un arsenal juridique important pour la réduction des risques tout en mettant en place un plan national de prévention des catastrophes, ce qui implique l’obligation de prendre une assurance”. B. ABDELMADJID CHLEF Distribution de logements sociaux et de locaux professionnels D logements sociaux ont été der- eux cent vingt-cinq nouveaux nièrement distribués, notamment à Sidi Akacha et à Abou El-Hacène, dans la wilaya de Chlef. C’est le wali en personne qui a procédé à la remise des clés et des décisions au profit des bénéficiaires des logements en question (125 à Sidi Akacha et 100 dans la commune d’Abou El-Hacène dont 40 au quartier périphérique de Kalloul) et ce, suite à une visite de travail qu’il a effectuée dans ces deux localités. Pour les nouveaux locataires de ces habitations, la joie était indescriptible et le signe du contentement se lisait sur le visage de chacun d’eux. “Cela fait bien longtemps que nous attendions, avec une très grand impatience, ces précieux moments. Nous vivions dans des conditions des plus mauvaises et des plus défavorables à tous les niveaux. Notre grande et longue patience a été, enfin, récompensée aujourd’hui. Nous avions tous passé des moments de douleur, de calvaire et de misère dans des habitations de fortune, dans des gourbis ou tout simplement dans des bidonvilles. Cela dépendait des moyens dont disposait chacun de nous. Maintenant que notre rêve vient d’être réalisé, El-hamdoulillah, tout va changer et en mieux pour nos familles respectives mais surtout pour nos enfants qui viennent de découvrir, pour la première fois, un domicile familiale décent”, lancent avec plaisir et satisfaction de nombreux nouveaux locataires de ces logements dans les deux communes. À Bouzhaïa, le chef de l’exécutif, qui était accompagné des autorités locales de la wilaya, a également procédé à la distribu- MASCARA Vaste opération d’assainissement B tion de l’anniversaire du déclenchement de ien avant les festivités marquant la célébra- la Révolution, les services techniques de l’assemblée populaire communale de Mascara ont entrepris une vaste opération d’assainissement et d’embellissement des principaux quartiers de la ville. Contrairement aux actions ponctuelles effectuées jusque-là, celle en cours se caractérise par sa durée et, par voie de conséquence, par le volume de travail dont s’acquittent les ouvriers communaux, parfois sous la surveillance du chef de l’exécutif communal, ce qui déno- te de l’intérêt accordé à cette initiative. L’ampleur des effectifs engagés et la dimension des espaces ciblés laissent présager la visite imminente d’une personnalité importante dans la capitale de l’Émir eu égard aux actes de mobilisation opérés circonstanciellement et réservés exclusivement à de tels évènements. En effet, ces manœuvres étaient jadis pratiquées à la veille des visites des représentants du gouvernement quand il s’agit du chef-lieu, ou dans les autres localités si l’hôte est le chef de l’exécutif. En dépit du développement de tous les facteurs visant à se démarquer des anciennes méthodes, les élus des communes qui relèvent de la wilaya de Mascara éprouvent des difficultés à se défaire de ces mises en scène qui restent l’apanage de l’ancien système. Mais si ces programmes sont exécutés, la qualité des travaux est loin de faire l’unanimité en l’absence de tout contrôle et des moyens censés être à la disposition des ouvriers qui ont conscience que la qualité de leur travail est loin de donner satisfaction même s’ils n’hésitent pas à balayer devant les portes des citoyens sous prétexte qu’ils nettoient les trottoirs. A. BENMECHTA tion de 60 locaux professionnels aux jeunes chômeurs de la localité. Ces derniers, toutes catégories professionnelles confondues, semblent déterminés à rattraper le retard lié aux années de chômage qu’ils ont vécues péniblement. “On ne sait comment remercier les autorités pour les efforts déployés quant à la réalisation de ces locaux professionnels, qui vont permettre à chacun de nous de participer à l’édification de son avenir, et aussi de l’avenir de son pays”, se sont exprimés avec beaucoup de joie plusieurs bénéficiaires des locaux en question. Pour sa part, la population locale du village d’El Draïz se trouvant à quelques encablures de chef-lieu de la commune de Tadjena va pouvoir, enfin, se servir servir des consultations médicales de la nouvelle salle de soins, également inaugurée par le wali au cours de cette visite de travail. Enfin, dans la même commune, et précisément au douar El Yachir, non loin du centre de la ville, les membres de la délégation de la wilaya ont procédé, ensemble, à la mise en service du réseau relatif à l’AEP qui alimentera toutes les fractions de cette localité rurale en eau potable. AHMED CHENAOUI SPORTS LIBERTE Dimanche 8 novembre 2009 21 CHAMPIONNAT DE PREMIÈRE DIVISION : JSK 2 – MSPB 1 Signé Hamiti L Ouzou était affreusement vide Ouazani-Tchikou, mais ce fut bien l’avant-centre adverse Amokrane qui faillit remettre les pendules à l’heure sur une reprise de tête puissante, mais mal cadrée (41’). Encore que peu avant la pause, ce fut plutôt le remuant Tchikou qui fait doubler la mise en pivotant furtivement au niveau du point de penalty, mais sa reprise frisa encore le poteau gauche (44’). Après le repos, le jeu baisse de rythme des deux côtés et il fallait attendre la 67’ de jeu pour voir enfin Tedjar buter sur Benfissa et récidiver encore une fois sur une tête bien captée par Benfissa (70’). La JSK ne desserre pas l’étreinte et Saïdi place encore une superbe reprise de la tête (75’), mais le MSPB ratait une occasion inespérée de niveler le score par Amokrane qui butait sur Hadjaoui dans les six yards (79’). Le suspense envahit alors le stade du 1erNovembre et Meftah (81’), Coulibaly (82’) puis Tedjar (85’) auraient pu libérer la JSK avec un peu plus de sang-froid, mais ce fut bien Hamiti qui allait le faire en inscrivant son second but de la journée (88’). Le MSP Batna réussit à entretenir l’indécision grâce à un joli but de Bitam qui profitait d’un manque de vigilance pour placer une frappe terrible en pleine lucarne (90’), mais le score devait en rester là. MOHAMED HAOUCHINE e stade du 1er-Novembre de Tizi Liberté hier après-midi à l’occasion du match JSK-MSP Batna, et ce, malgré le beau temps qui avait planté son décor après deux jours de pluies torrentielles. Les quelques mordus de la JSK, qui s’étaient déplacés au stade, étaient curieux en fait de voir la réaction des Canaris après le départ du coach français JeanChristian Lang et jauger ainsi l’intérim assuré par le tandem KaroufAmrouche. Toujours est-il que les camarades de Meftah n’ont pas versé dans les calculs et entamé la rencontre sur les chapeaux de roues, acculant rageusement la formation batnéenne recroquevillée en défense dès le coup d’envoi sifflé par M. Hediaf. Avec une telle domination, ce fut bien le stoppeur Belkalem qui faillit ouvrir le score dès la 5’ de jeu, mais il ratait la cage vide de la tête sur un joli centre de la gauche de Tchikou, titularisé pour la première fois de la saison. Sur la lancée, la JSK faillit déverrouiller la défense adverse lorsque Aoudia profitait d’un centre de Tedjar pour faire une tête plongeante très bien placée à ras du poteau, mais il se heurta à une manchette spectaculaire de l’excellent Benfissa (9’), encore que Chérif El-Ouazani s’est manifesté par un tir puissant des 25 m, mais à côté. Face à de tels rushs kabyles, les Batnéens réussirent cependant à sortir progressivement la tête de l’eau et à menacer sérieusement Hadjaoui à deux reprises par Dehouane, qui tirait sur le petit filet (22’) et Amokrane, auteur d’une bicyclette qui a failli faire mouche (24’). Malgré ce sursaut d’orgueil des visiteurs, les Kabyles maintien- nent la pression à un tel point que ce sont les défenseurs qui prêtent très souvent main-forte à leurs attaquants, et ce fut justement Coulibaly qui plaçait une belle tête décroisée sur un excellent centre de Ouassalah, mais le cuir frôlait le montant gauche (27’). Finalement, la JSK allait trouver le chemin des filets à la demi-heure de jeu sur un corner bien botté par Tedjar et repris majestueusement de la tête par Hamiti (31’). Dès lors, la JSK évolua avec beaucoup plus de sérénité et s’assura une meilleure fluidité dans la circulation de la balle grâce à son trio médian Maroci-Chérif El- USMA Saâdi : “Cela ne peut plus durer comme ça !” L était très déçu à la fin de la partie, vene coach de l’USM Alger, Nouredine Saâdi, dredi soir à l’issue de la rencontre face à l’ASO Chlef. Non pas spécialement en raison de la défaite, mais surtout à cause du comportement jugé scandaleux de ses joueurs sur le terrain. “Franchement, c’est bien parfois de jouer à huis clos, cela permet de découvrir certains choses importantes dans la vie. Tenez aujourd’hui par exemple mes joueurs, du moins beaucoup d’entre eux, ont eu un comportement scandaleux et honteux sur le terrain. Au lieu de jouer, ils ont passé leur temps à se chamailler à coup de gros mots obscènes. Avec le huis clos, j’ai entendu des trucs vraiment honteux de la part des joueurs qui sont censés être dans la même équipe. Pour un rien du tout, un joueur peut insulter un autre. Cela a fini par déconcentrer tout le monde. Au lieu de se serrer les coudes, ils se tirent le chignon. Je me demande comment ils ont appris à jouer au football comme cela. Le football, c’est un sport d’équipe. Franchement, aujourd’hui, je suis tombé des nus”, a souligné Saâdi d’un air dépité, sans pour autant préciser les noms de ceux qui sont concernés par cette critique. “Je ne veux pas citer de noms, mais je pense qu’avec le huis clos, vous avez tous entendu les noms d’oiseaux qui ont fusé de la part de mes joueurs. Pour ma part, je préfère laisser la direction du club étudier ces cas d’indiscipline qui portent gravement préjudice à l’équipe et qui influent négativement sur les résultats techniques. Je peux vous dire que j’ai coché cinq noms qui feront l’objet dès mon retour à Alger d’un rapport complet que je transmettrai au président Saïd Allik. Le secrétaire général du club, M. Laroussi a déjà les noms. Cela ne peut plus durer comme cela, je ne peux plus me taire sur des choses qui nuisent à l’image de marque de l’USMA”, ajoute-il. Pour Saâdi, ce comportement navrant de ses joueurs constituent la première raison de la défaite. “Vous aurez remarqué que lors des premières 25 minutes de jeu, nous avons bien joué, nous nous sommes même créé l’occasion la plus nette, mais une fois les disputes entre mes joueurs ont commencé, nous avons perdu notre concentration. Les joueurs ont lâché prise. Nous avons encaissé deux buts dont le second aurait pu être évité. Cela nous a coupé les jambes. Nous avons essayé de revenir dans la rencontre en seconde période, mais c’était trop tard, le mal était fait. C’est pour cela qu’aujourd’hui, j’ai été battu non pas par l’adversaire, mais par mon propre camp. Ce sont les égarements stupides de mes éléments qui ont entraîné la défaite. C’est ma première défaite à l’extérieur, car j’estime qu’à Annaba nous avons été volés par l’arbitre. Les joueurs doivent assumer leurs responsabilités. Moi, en tout cas, j’assumerai les miennes.” ALLIK : “ATTENDEZ-VOUS À DES SANCTIONS TRÈS LOURDES !” Le président de l’USM Alger, Saïd Allik, dans une déclaration faite hier à Liberté Foot, annonce que les joueurs incriminés par le coach Nouredine Saâdi seront lourdement sanctionnés. “J’ai eu des échos de ce qui s’est passé à Chlef et visiblement nous avons perdu en raison d’un comportement scandaleux de mes joueurs. Je vous annonce d’emblée que les intéressés seront lourdement sanctionnés. Il n’est pas question que l’USMA devienne un r ENNUYEUX… D pour les Vert et Blanc. Guessoum tire, cependant, le cuir passe au-dessus de la transversale. À la 13’, Rebbih qui bénéficia d’une passe de Gasmi se déporta à gauche avant d’adresser un tir enveloppé, obligeant Ghalem à le dévier en corner. Quelques minutes plus tard, nouveau corner pour les Blidéens ; une fois de plus, Guessoum le botte mais hors du cadre. À la 26’, Abdeslam adresse un tir bien enveloppé qui passe légèrement à côté des buts gardés par Ghalem. À la mi-heure du match, les Annabis se créèrent une occasion tranchante avec Rebbih et Tebbal, mais ce dernier a dû échanger de nouveau la balle avec Gasmi dont le tir est dégagé in extremis par la défense blidéenne. En seconde période, le jeu baissa de rythme malgré les nombreux changements effectués par les deux entraîneurs et le sang frais introduit dans le match. Les Annabis ont été les plus dangereux par Gasmi, Remache ou encore Boudar, mais la défense blidéenne a été solide en entourant bien le gardien Ghalem. À la 56’, sur un coup franc de Boudar, Zemmouchi de la tête a failli tromper son gardien Ghalem qui est resté sur sa ligne pour voir le ballon frôler son poteau droit. Dix minutes après, l’ancien meilleur buteur du championnat, Ahmed Gasmi, rate face à face avec Ghalem. Dans les arrêts de jeu, AGE DU COA LE D HANIFI ÉLU PRÉSIDENT USMB 0 - USMAN 0 ans un match d’une piètre prestation entre le leader annabi et le club fanion de la ville des Roses, le score est resté le même durant les 90 minutes. Ni les Blidéens ni même les Annabis n’ont réussi à inscrire le moindre but durant cette rencontre qui n’a pas connu un bon niveau. Les gars de la capitale de la Mitidja restent à la 14e place du classement général du championnat avec 14 points au compteur, alors que les poulains d’Abdelkader Amrani pointent toujours à la première place et avec un jeu pas du tout habile. Les vingtdeux acteurs de ce match jouaient coup sur coup sans toutefois réussir à ouvrir la marque. À la 2’, coup franc club où les joueurs peuvent faire n’importe quoi allant jusqu'à ternir son image. Ce qui s’est produit est honteux, j’ai honte à la place de mes joueurs. C’est ce que je vais leur dire quand je serai en face d’eux”, dira-t-il. Et d’ajouter : “Ce qui me désole le plus, c’est que ce comportement provient notamment des cadres de l’équipe. C’est regrettable. Il leur appartient pourtant de donner l’exemple et voilà que ce sont eux qui font le cinéma sur le terrain. À l’USMA, il y a une discipline de travail à respecter et elle s’applique à tout le monde.” En ce concerne le cas de Abdouni sanctionné par Saâdi (remplaçant), M. Allik déclare qu’il soutient son coach Saâdi. “Saâdi a eu raison de le sanctionner. Nul n’a le droit de s’absenter aux entraînements comme bon lui semble. Quelles que soient les conséquences, il faut veiller au respect de la discipline de groupe.” SAMIR L. Remache rate l’inratable face au keeper blidéen Ghalem qui sauve son camp d’un but certain. Les poulains de Kamel Mouassa ont réussi à garder le score vierge jusqu’à la fin du match, qui s’est déroulé sans public tout en permettant aux Annabis de rester collés au peloton de tête, surtout que les Tuniques rouges sont venues à Blida pour essayer de réaliser un bon résultat. Pour les Vert et Blanc, un grand travail les attend à l’avenir pour améliorer le niveau et se rattraper, surtout dans l’objectif d’atteindre 25 points à la fin de la phase aller. Onze points sur quinze attendent les Blidéens d’ici le 29 décembre prochain. M. A. H. ●● Le Dr Rachid Hafini a été élu samedi nouveau président du Comité olympique algérien (COA) à l'issue d'un vote organisé par l’Assemblée générale élective. Le Dr Hanifi (Fédération algérienne de football) a recueilli 101 voix contre 43 voix pour le deuxième candidat, M. Mohamed Belhadj, ex-président de la Fédération algérienne des sports scolaires. Le troisième candidat, M. Tewfik Chaouch-Teyara, président par intérim du COA, s’était retiré de la course à ces élections au début de l'AGE. Les travaux de l’AGE se déroulent conformément aux statuts du COA, avec notamment la présence de toutes les fédérations olympiques (22), et 78 membres sur les 83 que compte l'assemblée générale. Le nouveau président du Comité olympique algérien, 60 ans, médecin de carrière, a souligné juste après son élection son engagement qu“il va œuvrer avec l’ensemble des acteurs de la famille sportive algérienne pour rétablir une sérénité durable et indispensable pour permettre à nos sportifs des conditions de préparation idoines aux échéances internationales importantes”. 22 CULTURELLE Dimanche 8 novembre 2009 LIBERTE IL APPORTE UN TÉMOIGNAGE VIVANT SUR LE PARCOURS DU THÉÂTRE ET DU CINÉMA ALGÉRIENS ET AMAZIGHS MOHAMED HILMI : “VOICI MA PART DE VÉRITÉ HISTORIQUE” Entretien réalisé par : FARID BELGACEM Liberté : On parle beaucoup ces derniers temps du théâtre et du cinéma amazighs. Mohamed Hilmi revendique depuis toujours un produit de qualité, mais surtout la prise en charge de l’aspect historique de ces deux arts majeurs à travers sa riche carrière. Qu’en est-il exactement ? ●● Mohamed Hilmi : Ma première tentative dans le théâtre amazigh date de septembre 1952 (il exhibe un document datant du 26 mai 1952 signé par le SG de la préfecture d’Alger, Tony Roche, qui l’autorise à se produire conformément au décret du 7 février 1947 relatif aux garanties de sécu- émissions religieuses. Il était auteur d’œuvres théâtrales à caractère social. Dans le même registre, il y avait également Mahieddine Oussedik alias Oumenguellet (ndlr : en rapport aux archs d’Ath Menguellet d’Aïn El-Hammam). Ce dernier était auteur et interprète de pièces théâtrales. Mohamed Hilmi à sa première année au théâtre (1949). rité exigées sur les établissements recevant le public). C’était du théâtre sur les planches. J’étais avec El Hachemi Larabi, qui est d’ailleurs toujours vivant. Le théâtre kabyle est né avec moi. Je suis le premier instigateur de cet art noble avec une pièce intitulée Si Meziane, adaptée à partir d’une œuvre de Mahieddine Bachtarzi, et Mihachkoulène, la Sorcière, dont je suis l’auteur. À la radio Chaîne II, le premier instigateur du théâtre et à qui revient cet honneur n’est autre que Mohamed Lamrani, éminent élève de cheikh Ahmed Ibnou Zekri, originaire d’Azeffoun. Celui-ci était également professeur et directeur de la Medersa d’Alger, une prestigieuse école des hautes études islamiques. Bien avant, il y avait des tentatives et des initiatives qui ont porté haut et fort le théâtre et le cinéma amazighs… ●● L’histoire est riche en enseignements pour celui qui veut apprendre. Mon devoir est de lutter contre l’oubli. C’est très important pour moi ! En 1947 déjà, la Radio d’Alger avait consacré une émission animée par Mohamed Lamrani en kabyle sur le célèbre poète si Mohand ou Mhand. Ce magazine a suscité un engouement tel que les auditeurs appelaient des quatre coins du pays, car il intéressait tout le monde. Suite à quoi, on avait alors proposé d’ouvrir un canal autonome exclusivement réservé à la production en kabyle. L’instigateur n’était autre que Saïd Rezzoug. À la fin de l’année 1947, ce canal a vu le jour. C’était un grand exploit ! Pour revenir à Mohamed Lamrani, celui-ci a tenté de créer le théâtre kabyle. Il a réussi à monter une troupe d’amateurs avant de s’engager dans le théâtre kabyle proprement dit. M. Lamrani avait même réussi à créer le Centre régional des arts dramatiques (Crad). À cette époque, j’étais à l’Opéra d’Alger dans la troupe de Mahieddine Bachtarzi. C’était en 1948. C’est alors que j’avais pris attache avec la radio où j’avais connu M. Lamrani. Et c’était à cette époque même où j’ai fait ma première tentative d’auteur avec une pièce de théâtre en 3 actes. L’œuvre intitulée Agoujil (l’orphelin) a été diffusée le 18 décembre 1949. Dans cette pièce assez originale, il y avait cheikh Noureddine, si Hocine Ouarab et Mohamed Lamrani. Il y avait également avec nous Abderrahmane Isker alias Abder Isker, un ancien journaliste de la radio, originaire d’Azzazga. Celui-ci deviendra vite un grand réalisateur à la télévision française TF1 sous le nom d’Abder Isker. Pour restituer encore les faits tels qu’ils étaient, il y avait aussi cheikh Hamouda qui animait des D. R. Il a encore du tonus ce Mohamed Hilmi, de son vrai nom Brahimi Mohamed Ameziane, qui avoisine les 80 printemps (né en 1931). Mieux, il a du punch et de la volonté de produire encore et encore, lui qui a toujours la culture qui court dans ses veines. Modestement, il nous accueille chez lui, sur les hauteurs d’Alger. Droit au but, il nous invite dans son bureau personnel, une véritable bibliothèque d’archives soigneusement rangées : des manuscrits, des coupures de presse, des photos-souvenirs datant de plus de 60 ans, des tableaux attestant son honorabilité et son apport à l’art de manière générale, mais aussi des livres et des registres où tout est chronologiquement noté, comme pour témoigner de plusieurs époques, voire de plusieurs épopées du théâtre, de la radio et du cinéma algériens, en général, et amazighs, en particulier. Il se souvient de tout. Du petit détail. Du plus subtil, soit-il. Ayant reçu plusieurs titres honorifiques pour son riche parcours, M. Hilmi a été honoré, au mois de Ramadhan dernier, au Théâtre national algérien (TNA) MahieddineBachtarzi, par l’association culturelle le Troisième millénaire pour l’ensemble de sa carrière qui a débuté dans les années 1940. Depuis, il a touché à tous les arts : l’écriture et les sketches humoristiques, le cinéma, la comédie, la musique, la chanson, la réalisation, etc. L’artiste, toujours complet et plus que jamais comblé, refuse, sans animosité, l’accaparement de l’histoire de l’art amazigh, dont le théâtre et le cinéma. Comme il dénie toute exclusivité du principe de doyenneté dont seule l’histoire détient les secrets. Dans cet entretien, M. Hilmi revient sur les moments forts de ses débuts et de celui d’autres instigateurs du théâtre et du cinéma, tant à la Radio d’Alger qu’à la radio nationale Chaîne II. Il remonte aux origines de ces deux arts et restitue le contexte le plus plausiblement possible, documents à l’appui, les circonstances dans lesquels les artistes ont fait leurs premiers pas durant les années de braise. Parole à M. Hilmi. Le cercle commençait vite à s’agrandir. Quel était votre apport justement, vous qui aviez un rôle majeur et une responsabilité d’encadrer ce beau monde à une époque où il y avait peu de moyens ? ●● Effectivement, la troupe commençait à s’agrandir. J’ai prix l’initiative de proposer à M. Rezzoug de faire appel à mes collègues kabyles qui étaient dans la troupe de Mahieddine Bachtarzi. Il y avait donc Ali Abdoune, Mustapha Badi et Rouiched. Les trois avaient alors participé à l’activité radiophonique tant en arabe qu’en kabyle, et ce en qualité de comédiens et auteurs. Vient ensuite l’apport de Mme Lafarge alias l’la Tassadit, qui avait créé une émission enfantine où elle formait des jeunes talents, filles et garçons. C’était au début des années 1950. De son école sortirent alors de véritables talents comme Kadri Seghir, Arezki Nabti, Smaïl Si Ahmed, Ahmed Halit, Madjid Bennacer et Saïd Hilmi. Parallèlement, à la chaîne arabe, Ahmed Hadj Hamou, alias Reda Falaki, produisait également une émission enfantine en langue arabe. Les deux émissions étaient de véritables pépinières. Ahmed Hadj Hamou a ensuite créé une troupe d’amateurs qu’il a dénommée Masrah El Ghad (théâtre de demain). Il y avait en son sein Farida Saboundji, Djafar Bek, Madjid Reda, Mohamed Niha, Mohamed Abdoune et moi-même, bien sûr. À cette époque, on s’investissait dans la formation. L’objectif était de préparer la relève dès qu’il s’agit de maintenir le cap sur la qualité de la production. Au début des années 1950 toujours, Mustapha Kateb avait créé une troupe d’amateurs dénommée Masrah El Djazaïri (le théâtre algérien). Dans cette troupe, il y avait Sid Ali Kouiret, Larbi Zekal, Yahia Ben Mebrouk dit l’apprenti et Hadj Chérif. La chaîne était enrichie par d’autres auteurs, comme Saïd Zanoune, Abdi Mokrane et Kamel Hammadi, auteur de plusieurs opérettes du fait qu’il avait un penchant pour la musique. Viendra ensuite l’épopée du cinéma… ●● Oui, juste après la création de la chaîne de la télévision. À cette époque, les responsables des émissions de la radio en amazigh et en arabe faisaient des démarches pour obtenir des plages horaires et une part qui reviendrait à ces deux langues nationales. On tentait alors de trouver des brèches pour placer nos productions qui sommeillaient en nous. C’est ainsi, en plus de la chanson, des courts et moyens métrages, que la télévision a diffusé les premiers produits en décembre 1956. Mustapha Badi et moi-même, nous avons animé deux émissions enfantines, les 4 et 18 décembre 1957. Ensuite, la télévision a diffusé, le 13 février 1958, un moyen métrage de 56 minutes que j’ai moi-même écrit en kabyle. Il était intitulé Akham Elehna (la maison de la sérénité), interprété par Ali Abdoune, cheikh Noureddine, Saïd Hilmi, Fatima Ben Osmane, une grande militante, Larbi Zekal, Kadri Seghir, Mohamed Abdoune, Sissani et Amar Ouhada. Le 19 juin 1961, une œuvre dramatique, un long métrage de 1h40 et intitulé Oul Imenan (fin inattendue), que j’ai par ailleurs écrite, a été également diffusée à Alger. Elle sera successivement diffusée le 24 juillet 1961 à Constantine et le 14 mars 1962 à Oran, car à cette époque, il est utile de le préciser, il y avait trois antennes régionales de télévision. Qu’en est-il de la production et de l’animation après l’annonce du cessez-le-feu ? ●● Après le cessez-le-feu, plus exactement en avril 1962, lors d’une des visites au PC de la Wilaya III, le colonel Mohand Oulhadj m’a demandé d’organiser une tournée à travers la wilaya. L’objectif était de sensibiliser les gens sur la réalité, car tout le monde était sous l’euphorie du cessez-lefeu, alors qu’il fallait se mettre au travail et surtout se préparer à la rencontre du destin à l’approche du scrutin sur l’autodétermination du 2 juillet 1962. Je n’ai pas tardé à préparer le spectacle que je présentais au fur et à mesure, et ce à l’appréciation du colonel Mohand Oulhadj. J’avais même prévu une chorale en arabe et en kabyle et une pièce de théâtre avec la participation de cheikh Noureddine, Saïd Hilmi, Saïd Lamrani, Kadri Seghir, Larbi Zekal et son frère Saïd Zekal, Ali Abdoune, sans oublier Moussa Haddad. Celui-ci était chargé de nous suivre avec sa caméra 8 millimètres ; c’était son premier pas dans le septième art. Voilà tout. Et au risque de me répéter, il est de mon devoir de lutter contre l’oubli et de témoigner de faits réels sur l’histoire du théâtre et du cinéma amazighs et de leur évolution. Vous aurez bientôt 80 printemps et vous comptez produire encore. Quels sont vos projets, M. Hilmi, sachant que la Chaîne VI est exclusivement réservée à la production en amazigh ? ●● J’ai eu à rencontrer et à discuter avec le directeur général de la télévision algérienne sur plusieurs chantiers que je mettrai bientôt en œuvre. Le premier concerne un feuilleton exclusivement consacré à l’histoire du théâtre algérien. Je n’en dirai pas plus puisque je compte, très prochainement, animer une conférence de presse pour annoncer les grands axes de cet important projet. Le DG de la télévision nationale m’a donné son accord, mais on devra accorder la priorité à la Chaîne VI en amazigh qui a plus besoin de produits, car elle en est à son lancement. Mais je réaliserai avant 6 courts métrages que j’ai moi-même écrits, au même titre que le feuilleton. Ce ne sont pas les projets qui manquent. Pour finir, M. Hilmi, car il y a trop de choses à dire, actuellement, nous assistons à une panoplie de festivals et à une surproduction audiovisuelle en Algérie. Non seulement ils ne drainent pas la grande foule, mais ils n’ont aucun impact sur la société. Pourtant, il y a tous les moyens pour faire un bon produit. Quelle appréciation faites-vous sur cet état de fait ? ●● Il y a trop de tralala à connotation politique ! C’est dû également à la maladresse de la communication. En théâtre, comme au cinéma, le public a beaucoup plus besoin de culture que de politique. Il est nécessaire de dissocier la production culturelle de la politique. À partir de là, le théâtre et le cinéma iront mieux et le public aura droit à des produits de qualité. F. B. Dimanche 8 novembre 2009 CULTURE DEUXIÈME ÉDITION DU SALON D’AUTOMNE Au carrefour des arts plastiques Il revient encore une fois élire domicile au palais de la Culture Moufdi-Zakaria à Alger. Il a ouvert ses portes le 29 octobre dernier et s’étalera jusqu’au 23 janvier 2010, et ce au plus grand bonheur des amoureux des arts plastiques. Presque trois mois de découvertes et d’exploration artistiques. A du palais de la Culture, ce sont ccueillis par la grande galerie D. R. une soixantaine d’artistes, venus des quatre coins du pays, à exposer leurs œuvres. Une autre manière de montrer le travail qui se fait hors d’Alger. Une manière aussi de dire que l’art — dans ce cadre-là la peinture et la sculpture — n’a pas de frontières, qu’il est partout, sans limites ! Après avoir “remporté l’année dernière un franc succès auprès du public (…) la deuxième édition nous conforte dans notre volonté de faire de cet événement le rendez-vous de la création artistique contemporaine”, dit Mme Mehadjia Bouchentouf, directrice du palais de la Culture MoufdiZakaria. Ce Salon d’automne, selon ses organisateurs, a une double vocation. Celle de permettre la découverte de nouveaux talents dans ce vaste et grand domaine que sont les arts plastiques. Celle aussi qui a trait à la pérennisation de ce Salon afin qu’il devienne une tradition, un événement incontournable dans le paysage culturel algérien. Permettant de ce fait aux exposants de voir comment se monte une exposition et pouvoir ainsi en faire de même chez eux. Par ailleurs, trois artistes algériens de renom participent à cette deuxième édition du Salon d’automne. Une manière de rendre hommage au travail qu’ils font, selon le commissaire de l’exposition, Lamine 3e SALON ARABE DE PHILATÉLIE À OUM EL-BOUAGHI LECTURE DÉBAT À LA BIBLIOTHÈQUE DU GOETHE INSTITUT ALGÉRIEN Vers la mise en place d’une fédération N Salon de philatélie à l’instar de écessité d’institutionnaliser le ceux de la chanson, proposer à Algérie Poste d’éditer un timbre spécial Salon à chaque édition, nécessité de la mise en place d’une fédération de philatélie, vulgariser plus la philatélie chez les enfants… telles sont les principales recommandations émanant des participants à la 3e édition du Salon arabe de philatélie à Oum El-Bouaghi. Organisée par l’association Anfous de philatélie de la wilaya d’Oum El-Bouaghi, en collaboration avec Algérie Poste, et placée sous le haut patronage du ministre des Postes et Technologies de l’information et de communication, et du wali, cette manifestation culturelle a duré quatre jours (du 1er au 4 novembre). Pas moins d’une dizaine de pays arabes y ont participé, dont l’Arabie saoudite, la Palestine, l’Égypte, le Qatar, les Émirats arabes unis, l’Irak, le sultanat d’Oman… ainsi qu’une douzaine de wilayas : Amor Idriss Dokman. Dans cette exposition figurent les différentes techniques des arts plastiques : peinture à l’huile, pastel, aquarelle, peinture acrylique et sous verre, sculpture sur bois… Même la photo avait droit de cité. À ce propos, et pour la première fois, le Salon accueille l’œuvre photographique d’un jeune de Sétif, Mohamed Chérif Senoussaoui. Sa particularité, son âge ! Il n’a que 15 ans, mais du talent à revendre… Pour le visiteur, c’est un véritable dédale de styles et courants. Il est transporté dans cet abysse artistique, tellement riche en couleurs, mais surtout en beauté. Il est happé par cette “richesse intérieure” qui vient de l’intérieur ! On y trouve le figuratif, la miniature, l’abstrait, le portrait…“Ce Salon d’automne se répète donc, mais en se renouvelant, offrant ses cimaises à d’autres artistes qui manquent de regard — mais non de visibilité — et qui ont besoin de subir l’épreuve éprouvante de l’exposition collective”, dit dans la préface du catalogue le commissaire de l’exposition. Et d’ajouter que ces artistes “attendent aussi que des yeux s’ouvrent aux formes et aux couleurs qu’ils animent, ils attendent des critiques, des appréciations, une possibilité de dialogue de la part des amateurs et des curieux de l’art”. À signaler que contrairement à la première éditions, cette année, ce Salon d’automne a pu bénéficier d’un sponsor, ce qui a permis aux organisateurs d’ouvrir les portes du Salon à un plus grand nombre d’exposants et à faire face à d’autres imprévus. “Tout laisse donc à présager que cette deuxième édition consacrera la manifestation dans son ambition d’être le rendez-vous annuel de la créativité”, dit la directrice du palais de la Culture Moufdi-Zakaria. Elle annonce aussi que dans les éditions futures du Salon d’automne, des ateliers d’art plastique seront organisés afin de permettre à ces talents de se mélanger et surtout que chacun partage son expérience. AMINE IDJER Sétif, Tlemcen, Béchar, SoukAhras, Ouargla, Jijel… Durant ces quatre jours, le public a eu à découvrir, à travers les différents timbres exposés par les participants au niveau de la nouvelle bibliothèque du chef-lieu de wilaya, l’histoire, les us et coutumes des divers pays. Par ailleurs et en marge de ce Salon, des conférences ont été animées mettant en exergue l’importance et l’impact du timbre pour la représentation de certaines caractéristiques de chaque pays, contribuant ainsi au développement des relations entre les pays et à l’enrichissement de l’histoire. La cérémonie de clôture, présidée par le wali, a été l’occasion d’honorer les participants à cette 3e édition arabe du Salon de philatélie organisé, rappelons-le, par l’association Anfous qui a déjà pris part à différents salons philatéliques, comme ceux de Quatar et de Dubaï. K. MESSAAD La littérature maghrébine à l’honneur L’ Kinzelbach éditrice allemande Donata a animé, dans l’après-midi de mercredi dernier, une lecture débat à la bibliothèque du Goethe Institut algérien (El-Biar) autour du livre de l’auteur marocain Mina Oulhadj, Mimi und Aïcha (Ti t’appelles Aïcha pas Joséphine). Le choix de ce livre n’est pas fortuit. Il raconte l’histoire d’une petite Marocaine, Aïcha, fille d’émigrés, qui vit en Belgique et qui raconte son quotidien qui diffère totalement de celui auquel elle était habituée. À travers ce livre, l’auteur, qui réside aussi en Belgique, aborde le problème d’intégration des émigrés, plus précisément issus des pays du Maghreb. Ces problèmes d’intégration, abordés ou plutôt vus par le regard et la voix de la petite Aïcha, ont trait aux chocs des cultures, des religions… Aïcha découvre ce monde nouveau grâce aussi à sa nouvelle amie, une Belge. Et audelà de ces différences, une amitié naît, rapprochant deux mondes, deux cultures. Spécialisée dans l’édition de la littérature maghrébine, Donata Kinzelbach veut à travers son travail, à savoir l’édition et celui de son mari Addi Wild, la traduction, faire connaître des auteurs issus des pays du Maghreb. Parmi ceux qu’elle a édité figurent de grands noms de la littérature algérienne, à savoir Kateb Yacine, Mouloud Mammeri, Rachid Boudjedra, Mohammed Dib, Rachid Mimouni. Par ce travail, c’est la société, la culture et l’histoire des pays du Maghreb qui sont mises en relief. Présents au Salon du livre d’Alger, l’éditrice et son mari le traducteur ont animé, jeudi dernier, une conférence sur le rôle de la littérature algérienne en Allemagne. Une littérature qui commence à se frayer une place dans le paysage de l’édition en Allemagne, et ce grâce à la traduction. A. I. ERRATUM D e malencontreuses coquilles se sont glissées dans l’entretien avec Badr’Eddine Mili, paru dans notre édition de samedi 7 novembre 2009 : Dans la réponse à la première question, il fallait lire “Comme vous le dites, ils sont déchirés et ballottés entre deux mondes inconciliables et irrémédiablement opposés”, au lieu de “Comme vous le dites, déchirés par deux mondes inconciliables et irrémédiablement contradictoires”. Dans la même réponse, il fallait lire “Comme le voulait la mère de l’enfant qui savait que Stopha allait arracher l’étincelle du savoir pour sortir de sa condition de soushomme”, au lieu de “Et comme le voulait la mère de l’enfant, qu’il arrache l’étincelle du savoir pour sortir du soushomme”. - Dans la réponse à la deuxième question, il fallait lire “C’est une synthèse représentative des différentes couches sociales et des différents niveaux de conscience politique du peuple algérien” au lieu de “Une synthèse représentative des différentes couches sociales et des différentes connexions politiques du peuple algérien”. - Dans la réponse à la troisième question, il fallait lire “J’ai écrit la Brèche et le Rempart, pour répondre à certains cercles littéraires révisionnistes qui présentent la période coloniale sous les traits de la cohabitation pacifique, ce que je considère comme une dérive et une atteinte à l’intégrité et à l’authenticité de la mémoire collective nationale”, au lieu de “J’ai écrit la Brèche et le Rempart pour répondre à certains cercles littéraires révisionnistes qui présentent la période coloniale sans les tueries de la colonisation pacifique entre les colons et les colonisés, ce que je considère comme une dérive et une atteinte grave à l’intégrité et à l’authenticité de la mémoire collective nationale.” - Dans la réponse à la troisième question, il fallait lire “Aux accents mahfouziens” au lieu de “des accents mah- fouziennes”. Dans la même réponse, il fallait lire “une cinglante défaite” au lieu de “sanglante défaite”. Toujours dans la même réponse, l’orthographe de certains noms a été écorchée. Il fallait lire “Lamoricière” au lieu de “La moricaine”, et “Rohault de Fleury” au lieu de “Rohaulp de Fleury”. Dans cette même réponse, il fallait lire “J’ai cousu le quartier comme une introduction pour situer la position historico-géographique du roman” au lieu de “J’ai conçu le quartier comme une position pour situer l’historique géographique du roman”. - Dans la dernière réponse, il fallait lire “couvrant” au lieu de “contenant”. Toujours dans la même réponse, il fallait lire “les Miroirs magiques” au lieu de “les Mémoires magiques”. Il fallait lire aussi “Les abysses de la passion maudite” au lieu de “les habillages de la passion maudite”. Nous nous excusons auprès de Badr’Eddine Mili et des lecteurs qui auront corrigé d’eux mêmes. 23 Hommage à Azzedine Meddour D. R. LIBERTE L es vendredis du cinéma des “Milles et Une News” ont rendu, avant-hier, hommage au talent du réalisateur Azzedine Meddour, avec la projection du film La Montagne de Baya.À travers ce geste si symbolique, c’est une reconnaissance envers le réalisateur. Considéré comme l’un des meilleurs – pour certains, le meilleur – films réalisés en tamazight, La Montagne de Baya raconte la résistance au quotidien de villageois qui ont pu fuir le diktat du colon, en se réfugiant dans une montagne aride, austère. C’est aussi l’histoire de Baya, la fille du saint patron du village, qui assiste impuissante à l’assassinat de son époux par son rival de toujours Saïd, fils du bachagha. Pour calmer les esprits, elle reçoit une bourse de louis d’or : la ddiya, le prix du sang versé. Ce film à images – car ce sont de véritables cartes postales que nous offre le réalisateur – est classé comme étant “un film intemporel”. Ce n’est ni un film historique ni une fiction, et pour le comprendre, il est nécessaire de revenir sur la formation cinématographique du réalisateur. La Montagne de Baya a cassé la thématique du cinéma algérien qui tournait durant les années 1970 autour du réalisme socialiste. Dans ce film, Azzedine Meddour a plus axé sur l’image que sur le dialogue. Des scènes très fortes, très intenses. Des flashs historiques nous ramènent à Fadhma N’ssoumer à travers le personnage de Baya (magistralement interprété par Djamila Amzal) et à son combat, aux traditions et croyances païennes…À rappeler que ce film si cher à Meddour à coûté la vie à une dizaine de personnes de l’équipe du tournage. A. I. SORTIR SALON D’AUTOMNE ●● 2e Salon d’automne, au palais de la Culture Moufdi-Zakaria, Kouba. Exposition de peinture, sculpture et photographies de différents artistes plasticiens algériens jusqu’au 23 janvier 2010. SALON DE LA CULTURE ●● Salon national de la créativité Du 9 au 13 novembre 2009, 2e édition du Salon national de la créativité (Anart), à l’Auditorium du palais de la Culture Moufdi-Zakaria (salles 1 et 2), Alger. CONCERT ●● “Bruit Blanc”, un spectacle littéraire-jazz, par Yann Appery (auteur) et Claude Barthelémy (musicien), mardi 12 novembre à 19h, au Centre culturel français d’Alger. EXPOSITIONS ●● Jusqu’au 26 novembre 2009 : “Lumière sur le noir” par le plasticien Pierre Fava, (tous les jours sauf le week-end) au Centre culturel français d’Alger. ●● Jusqu’au 30 novembre 2009, exposition de peinture des artistes Marga Rjera, Djahida Houdef et Lamine Amor Idriss Dokman intitulée “A33”, niveau E, hôtel El-Aurassi, Alger G 24 Dimanche 8 novembre 2009 ET DES CHRONIQUE DU TEMPS QUI PASSE 5e partie UNE NOUVELLE DE ADILA KATIA Les croisées du destin RÉSUMÉ : Il apprend que Ghania a fui un mariage arrangé. Elle est à Paris. Sa belle-sœur lui donne son adresse et son numéro. Pour la première fois depuis trois ans, il se sent revivre… - Q Le ton de l’interlocuteur ui la demande DES ENS ? RÉCIT DE YASMINA HANANE 64e partie et fin L’infidèle longues. Ghania avait pu se faire une autre vie dont il sera exclu à l’avenir. A. K. (À suivre) [email protected] : Vos réactions et vos témoignages sont les bienvenus. inconvénient à notre union. - Oh comme je suis content pour toi Chahira ! - Moi aussi. - Tu sais, on dit que la bonne graine reprend toujours le dessus. Tu es une bonne fille de famille Chahira. Seules les circonstances t’avaient obligée à emprunter le mauvais chemin. Grâce à Dieu, tout est bien qui finit bien. Je te souhaite bien du bonheur et te présente mes meilleurs vœux. - À toi aussi Kamel. Euh… je crois que je vais tout de même accepter ton invitation. Je pourrais te présenter ainsi mon mari et je verrais la mariée dans toute sa splendeur. - Bien sûr. Je compte sur ta présence et celle de ton mari. Je suis vraiment pressé de faire sa connaissance. - Tu verras. C’est un type formidable. - Toi aussi tu l’es… - Hein ? Moi, je ne suis rien d’autre qu’une femme qui ne t’a jamais mérité. La preuve est là. Je t’ai raté et j’ai raté une heureuse vie avec toi. - Je t’avais déjà demandé d’oublier le passé. N’y pense donc plus, et regar- de l’avenir avec plus d’optimisme. La vie finit toujours par sourire à ceux qui savent attendre. - Merci, mon ami. Je n’oublierai jamais tout ce que tu as entrepris pour mon bonheur. - Sois heureuse, Chahira. C’est tout ce que je te demande. - Toi aussi sois heureux avec Zahira. Et dis-lui qu’elle a une chance inouïe de t’avoir comme mari. - Ah ! Ah ! Dis-le lui toi-même. Moi je n’oserais pas. Elle va me prendre pour un orgueilleux. Chahira rit. Et pour une fois, depuis bien des années, elle se sentit légère et heureuse.Trois jours plus tard, elle rejoint son nouveau domicile et prend en charge les deux petits orphelins, qu’elle aima tout de suite comme ses propres enfants. Bien sûr, elle assistera aussi au mariage de Kamel avec Zahira et fut un peu jalouse de cette dernière qui n’avait d’yeux que pour son mari. Elle a raison, se dit Chahira. Elle est amoureuse d’un homme extraordinaire qui saura sûrement la combler. La jeune femme repense à son passé et s’estime heureuse de s’en être tirée tout de même à bon compte. Elle aussi avait un mari et même des enfants. De temps à autre, l’écho du passé venait la tarauder et des remords rongeaient son cœur. Mais Dessin / Amouri e dernier fut très heureux d’apla vie a commencé à sourire à cette femme qui a su reconnaître ses torts à temps pour se repêcher. Et c’est avec un cœur léger qu’il l’invita à assister à son mariage qui devrait avoir lieu dans deux semaines. Chahira se met à rire. - Je crois que je vais te surprendre, Moi je vais me marier le week-end prochain. - Mais c’est dans trois jours… - Oui. Mais de l’avis de tous, je ne devrais pas attendre une minute de plus pour embarquer dans la famille de ce brave homme qui est pratiquement fou de moi. Kamel hésite un moment puis lance : - Sait-il ? - Mon histoire ? Oui, bien sûr, nous avons pris le temps de discuter et je lui ai tout avoué. - Qu’en a-t-il, pensé ? - Il a tout simplement répondu qu’une faute avouée est à moitié pardonnée. Et que puisque j’ai su me reprendre à temps, il ne voit aucun dans les journaux qu’il a lus, il n’a rien trouvé qu’il puisse faire, il décide de s’adresser aux propriétaires de cafés et de restaurants dans l’espoir d’être serveur ou même plongeur. Il est même prêt à faire le ménage pour s’en sortir financièrement. Il ne veut pas toucher à l’argent envoyé pas sa mère, voulant les mettre de côté, au cas où il tomberait en panne. Le jeune homme fait plusieurs cafés, tous les restaurants et même les bains maures, personne ne veut de lui quand ils apprennent qu’il a déjà eu affaire avec la police De retour à l’hôtel, il se met au lit sans même avoir dîné, trop déçu pour pouvoir avaler quelque chose. L’angoisse a réussi à le gagner, lui gâchant la soirée. Dire qu’il était tout heureux ce matin, qu’il était de nouveau plein d’espoir. De quoi sera fait son avenir ? Est-il encore possible d’en avoir un ? Son passé allait toujours le rattraper et gâcher non seulement l’instant présent mais aussi l’avenir. Heureusement qu’il allait bientôt retrouver Ghania. Un jour, dès qu’il en aura les moyens, il la rejoindra en France, dans ce pays où il est possible d’avoir une seconde chance. Quand Ghania saura, elle se pressera de revenir. Rien qu’en y pensant, il sent l’espoir lui revenir. Mais ce n’est que l’espoir et qui sait si son rêve allait se réaliser ? Si son passé n’allait pas empoisonner son avenir et son amour ? Les trois années ont été très L’écho du passé RÉSUMÉ : Chahira est enfin heureuse. Elle avait pu retrouver la trace de sa famille. Une fête est donnée en son honneur. C’est là qu’un voisin, veuf, la remarque et la demande en mariage. Elle contacte Kamel pour lui annoncer la bonne nouvelle… C prendre qu’en fin de compte, LIBERTE AITS Dessin / Amouri de Wassil est dur. Malgré la friture de la ligne, il peut entendre d’autres voix. Et parmi elles, celle de Ghania. - Un ami, répond-il. J’appelle d’Algérie. j’ai besoin de lui parler. C’est extrêmement urgent ! - Urgent ou pas, lui dit l’homme. Ce ne sera pas possible, Ghania est en train de travailler ! - Ah ! Et à quelle heure fait-elle sa pause ? - Écoutez, inutile d’appeler à l’avenir ! Vous ne pourrez jamais lui parler. Elle n’a pas besoin de votre amitié. Elle a tout ce qu’elle veut ici ! Wassil aurait voulu le prier mais son interlocuteur, qui est peutêtre le patron de Ghania, a déjà raccroché. Il voudrait encore tenter de lui parler mais il y a du monde derrière lui qui attend qu’il libère la cabine. Mais il ne laisse pas tomber. Il appelle sa belle-sœur. Tout de suite elle reconnaît sa voix. Il la sent un peu inquiète et pressée de raccrocher. - Qu’y a-t-il encore ? - Il ne voulait pas me la passer, lui apprend-il. Il m’a raccroché au nez ! - Wassil, essaye de l’appeler le soir, lui recommande-t-elle. Son patron n’est pas toujours là. - Tu ne sais pas si elle a changé ? Si elle a quelqu’un dans sa vie ? l’interroge-t-il. - Si cela aurait été le cas, le rassure la jeune femme, elle ne m’aurait pas demandé de te donner l’adresse et le numéro de téléphone. Je sais qu’elle travaille dur pour s’en sortir. N’oublie pas qu’elle est jeune et seule ! - Je sais. Elle a dû se sentir seule une fois là-bas, murmure le jeune homme. Tout ça, pour m’être fidèle. Je ne crois pas être digne d’elle ! - Si elle t’aime toujours, elle ne teindra pas compte de ton passé. Il faut que je raccroche ! Seulement, promets-moi de ne plus jamais rappeler ! - Promis. Une fois dans la rue, Wassil pense à rentrer à l’hôtel pour se reposer puis il change d’avis. Puisque F elle se reprenait vite, en repensant à Kamel et à tout ce qu’il avait fait pour elle. C’est grâce à son aide qu’elle se retrouve aujourd’hui loin de tout aléa et à l’abri de toute insécurité. Son mari était un brave homme qui l’aimait sans limite, et elle ne pouvait demander ni espérer plus que ce petit et paisible bonheur qu’elle partageait avec lui.Kamel et Zahira, et même Aïssa et sa femme, venaient leur rendre visite de temps à autre, et Chahira est toujours heureuse de les accueillir. On dirait que la providence voulait effacer à tout jamais les traces de son passé et lui montrer un visage plus serein. Aujourd’hui, Chahira vit dans une ville de l’Est et personne ne pourrait reconnaître en elle la femme qu’elle avait été autrefois. Bien au contraire, ses voisins la cite en exemple pour sa conduite et son éducation. Comme quoi, parfois, il suffit de peu… Fin Y. H. [email protected] : Vos réactions et vos témoignages sont les bienvenus. Avec : Lounès HAMLAT, Salwa TAIBI, Anaïs OUAKLI, Sakina MEROUL, Karima HAMOUDI, Houda BEKKA, Hayat Bedjaouia et Abdelghani Chérifi Scénario, prises de vue et réalisation : Abdelaziz YESSAD - [email protected] Décors : Hôtel Thizri Béjaïa À suivre JEUX LIBERTE Sudoku Comment jouer ? N° 268 : PAR FOUAD K. 9 2 8 8 5 1 7 5 3 6 4 2 5 9 8 9 5 4 6 3 7 1 3 6 5 8 1 7 4 2 9 4 7 1 3 2 9 6 8 5 9 5 6 7 8 3 2 1 4 8 3 4 1 9 2 5 6 7 1 2 7 6 5 4 8 9 3 5 4 2 9 6 1 7 3 8 7 6 9 1 4 8 2 3 5 1 6 7 8 9 10 DE MEHDI SCORPION (23 octobre 22 novembre) AUJOURD’HUI Cette journée vous aurez une grande chance en argent, mais évitez les jeux de hasard. Évitez les discussions animées, qui risquent de vous rendre amer ou de provoquer l’hostilité. Note du jour : 7 Votre couleur bonheur : vert IV V VI VII SAGITTAIRE (23 novembre - 20 décembre) IX X HORIZONTALEMENT - I - Langue indonésienne parlée à Java. II - Ancien remède préparé avec du miel. III - VIeil Indien. Quartiers de Manchester. Oiseau grimpeur. IV - Longues chandelles de cire. Métal. V - Hélium. Conspuées. VI - Attaché. Accouplement. VII - Poisson marin. Pénurie. VIII - Grecque. Barde. IX - Partie d’un tout. Soleil du Nil. X - Fromage blanc. Ville allemande. VERTICALEMENT - 1- Champignons à chapeau comestible. 2 - Urticacée. Bronzé. 3 - Tunique de l’œil. Vanter. 4 - Nickel. Fleuve d’Europe. Réfléchi. 5 - Maladie virale tropicale. Lettres de Palerme. 6 - Incroyant. Fruit de sapin. 7 - Sodium. Mystères. 8 Grande Muette. Admettons. 9 - Amante de Zeus. Fleuve de France. 10 - Philosophe Grec. Quatre saisons. ◗◗ “Les cœurs aussi bien que les esprits doivent changer. Il faut que la communication, après son élargissement, gagne en profondeur.” Marylin Ferguson Solution mots croisés n° 3680 I “On doit prendre la simplicité comme principe directeur de vie.” Lao Tseu II III IV V “La grandeur de l'homme est dans sa décision d'être plus fort que sa condition.” Albert Camus 6 5 3 4 7 8 9 5 III Citations célèbres Solution Sudoku n° 267 8 4 II Cette grille est de niveau moyen : elle contient déjà 30 chiffres. 2 2 3 I - chaque bloc de 3X3 contienne tous les chiffres de 1 à 9. 3 6 4 2 2 VI VII VIII IX X 1 2 R E F E C T O I R E O C U L A I R E 3 4 5 6 T R O U O U M E N E L D R E L O T T A L M E I N E F E T A T O S U S 7 8 E N I G M E S N E R E I D E S 9 10 G E R A S S E L I R E U R S S R A G É E (21 mars - 20 avril) TAUREAU (21 avril - 21 mai) ▲ ▲ ▲ GÉMEAUX (21 mai - 21 juin) ▲ ▲ Avec une telle configuration astrale, il faut s’attendre à une forme physique en baisse. Une cure de vitamines complètes pourrait être utile. Note du jour : 5 Votre couleur bonheur : vert ▲ Chef ————— Crasse ————— Un bois ▲ ▲ ————— Mesure ————— Numéral ▲ Mamelle ▲ Résines fétides ————— Rangée de bancs ▲ ▲ Un jeu ————— Sainte ————— Tamisée ▲ Entravas ————— Astate ————— Ville serbe Posssessif Membranes de l’œil ————— Choisi ▲ ▲ ▲ Familier ————— Possessif ————— Nazi ▲ VIERGE (23 août - 22 septembre) Vous auriez une petite tendance à prendre vos désirs pour des réalités. Or il vaudrait mieux, plus que jamais, tabler sur le concret, ne divaguez pas. Note du jour : 6 Votre couleur bonheur : blanc ▲ ▲ ▲ ▲ Fictif ————— Flaire Agent de liaison ————— Porter préjudice ▲ ▲ ▲ ▲ ▲ Défalqua ————— D’avoir ————— Conjonction Peine ————— Adresse Direction du vent ————— Choisies ▲ Acide ▲ ▲ ▲ —————— ▲ SOLUTION DES MOTS FLÉCHÉS N°52 ▲ ▲ ▲ Vomitifs ▲ (23 juillet - 22 août) Vous manquerez de patience avec vos enfants ou autres ,et votre attitude à leur égard vous attirera les foudres de votre conjoint. Mettez de l’ordre dans votre budget. Note du jour : 5 Votre couleur bonheur : bleu Ex-transporteur ————— Pianiste français ————— Conjonction (22 juin- 22 juillet) Attention aux microbes ,auxquels vous deviendrez très vulnérable ; consommez des agrumes, buvez des citronnades chaudes sucrées au miel. Note du jour : 5 Votre couleur bonheur : bleu LION ▲ ▲ ▲ ▲ ▲ Prendre le sein ————— Unique ▲ ▲ ▲ ▲ ▲ Unissais ————— Lettre ▲ Provoquées —————— Abattue —————— Monnaie ▲ ▲ Enchâssages ————— Rabotas ————— Quart d’an ▲ ▲ ▲ CANCER ▲ ▲ Érine ▲ Titane ————— Périodes ————— Greffe ▲ MOTS FLÉCHÉS N°53 ▲ ▲ Possèdent ————— Réfutas ————— Un tour Prenez du calcium pour renforcer le système osseux et pour diminuer les risques d’accident grave en cas de chute, pour les personnes âgées. Note du jour : 6 Votre couleur bonheur : blanc ▲ Possessif —————— Praséodyme —————— Traître ▲ ▲ ▲ ▲ 21 janvier - 19 février) Dopez votre moral pour vous prémunir contre la déprime qui vous menace. Dans le travail, soyez vigilant et ne sous-estimez pas les capacités de vos concurrents. Note du jour : 6 Votre couleur bonheur : rose Étant un grand anxieux, vous avez tendance à grignoter par pure nervosité. Cette même nervosité pompe votre énergie et provoque de brusques “coups de barre” au cours de la journée. Note du jour : 5 Votre couleur bonheur : vert ▲ Conjonction —————— Vieux do —————— Reconduit VERSEAU BÉLIER ▲ ▲ ▲ (21 décembre - 20 janvier) Vous aurez tous les atouts en main pour réaliser beaucoup de vos projets professionnels. Mais tout ne sera pas simple dans votre vie amoureuse : vos élans auront trop de pudeur. Note du jour : 5 Votre couleur bonheur : vert (20 février - 20 mars) ▲ Esprit ————— Pantouflard ————— Feu CAPRICORNE Vous devrez faire preuve de souplesse pour épouser gracieusement des changements. L’évolution globale de la situation ne vous fera pas particulièrement plaisir ,mais s’avérera très bénéfique à long terme si vous savez en tirer profit. ! Note du jour : 6 Votre couleur bonheur : blanc ▲ Hommes de l’Est ▲ “Il y a des gens qui n’embrassent que des ombres ; ceux-là ne possèdent que l’ombre du bonheur.” Je vous invite à méditer ce proverbe et à en tirer une leçon. Note du jour : 6 Votre couleur bonheur : mauve POISSONS Déçues Par A. Ouabdeslam —————— Existes ————— Étalon ————— Aluminium 25 N° 3681 : PAR FOUAD K. VIII 7 2 4 1 1 6 3 1 - chaque ligne contienne tous les chiffres de 1 à 9 ; - chaque colonne contienne tous les chiffres de 1 à 9 ; 9 1 6 Mots croisés Le sudoku est une grille de 9 cases sur 9, divisée ellemême en 9 blocs de 3 cases sur 3. Le but du jeu est de la remplir entièrement avec des chiffres allant de 1 à 9 de manière que : 4 Dimanche 8 novembre 2009 Irlandaises - Irais - Em - Ara - An - Tarira - Bl Cierges - Mare - Celais - Aires - E - Âme - Plein - Pavé - Ré - Rata - Tue - Rots - N - N - Axeras- Trêve - B - Salirai - Es - Lu - Rée - Goûts - Enée - Riens - E - Sensuel - Sens. BALANCE (23 septembre - 22 octobre) Un conseil pour passer une bonne journée ,rien de tel qu’un jogging quotidien ou une partie de football pour vous remettre les idées au clair en un mot faites du sport. Note du jour : 4 Votre couleur bonheur : blanc 26 Dimanche 8 novembre 2009 BR22006 LIBERTE PETITES ANNONCES Pour toute publicité, adressez-vous à Liberté Pub : 37, rue Larbi Ben M’hidi, Alger - Tél. : 021 73.06.08 - Fax : 021 73.04.87 - [email protected] OFFRES D’EMPLOI ————————————— Ste cherche pour son magasin du Hamiz facturier âge 40 ans et plus, permis de conduire, très disponible repos vendredi, CNAS 17000 DA, journée 8h-18h, réf. 31/09. Faxer CV détaillé avec photo au 021 38.65.34 - F4838 ————————————— Ste cherche agent polyvalent avec PC 10 ans très sérieux, âge plus de 30 ans, résidant dans l’axe Ouled Fayet, Chéraga, non sérieux s’abstenir, CNAS 17000 DA. 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Tél. : 0557 21.91.11 —————————————— JH 24 ans licence en sciences politiques et relation internationales DEUA en commerce internationale diplôme de maîtrise de l’anglais général maîtrise de l’outil informatique expérience administrateur, cherche micro entreprise gérant cyber café Tél. : 0770 91.69.50 —————————————— 23 ans licence en sciences de gestion option finance maîtrise informatique permis de conduire 9 mois d’expérience. Tél. : 0551 56.51.72 —— ——————————— J.F DEUA + licence en bibliothéconomie / informatique + expérience, sérieuse, intelligente, cherche emploi. Tél : 0777 54 55 89 —————————————— J.H. 28 ans sérieux exprimenté cherche emploi comme agent de sécurité dans Alger Tél.: 0550 91 34 53 —————————————— JH possédant vehicule C5 break cherche emploi comme chauffeur, longue distance parlant anglais couramment, Tél.:0550 14 50 ———————————— JH, possédant partner 2007 cherche emploi comme livreur. Tél.: 0771 21 54 13 —————————————— J.F 26 ans, licence en journalisme, deuxième année langue française, cherche emploi dans le domaine. Tél : 0775 56 53 47 —————————————— J.H 24 ans licence en sciences commerciales et financières option marketing de l’Ecole supérieure du commerce, cherche emploi. Tél : 0551 12 27 26 —————————————— J.H 25 ans, avec son véhicule cherche emploi comme chauffeur dans société privée ou étatique. Tél : 0696 66 16 58 —————————————— R/comptable maîtrise outil informatique, logiciel PC/compta-gestion personnel, paie, déclar.fiscale social, T/livres-légaux, cherche emploi, accepte déplacement. Tél : 0773 93 62 48 —————————————— J.H 24 ans licence en traduction arabe/français/anglais/espagnol, cherche emploi comme interprète ou traducteur. Tél : 0551 20 55 73 —————————————— JH 32 ans sérieux dynamique marié 3 enfants possède Kangoo 1er main emportée de France cherche emploi comme chauffeur-démarcheur ou autre chez une famille ou société privée ou étatique. Tél. : 0550 04.02.32 —————————————— Homme 50 ans retraité longue expérience dans la gestion possède véhicule neuf cherche poste chez privé ou société étrangère même chauffeur avec véhicule pour toutes offres. Tél. : 0791 47.77.66 - 0661 44.43.87 —————————————— Jeune homme 29 ans diplôme informatique de gestion cherche emploi. Tél. : 0792 36.50.27 —————————————— JH 26 ans ingénieur en génie des procédés option cryogénie cherche emploi. Tél. : 0665 63.59.96 —————————————— JH 28 ans avec expérience de 5 ans chauffeur-acheteur-démarcheur possédant véhicule ouvert à toute proposition cherche emploi. Tél : 0554 09.30.17 —————————————— PUBLICITE LIBERTE Dimanche 8 novembre 2009 27 Pour votre psychanalyse Cabinet M. Haïne 53, boulevard Mohamed V, Alger Tél. : 021 63 16 05 021 63 12 23 Internet : www.megapsy.net Email : [email protected] F.4771 F.4862 L I B E R T E Filiale d’un groupe international Recrute dans l’immédiat MENUISIERS/EBENISTES ET PEINTRES EN BATIMENTS ANNABA 26, rue Mohamed Khemisti Tél.:038 86 66 00 Fax : 038 86 75 68 CMG Conditions particulières : • Avoir une expérience avérée de 5 années minimum • Accepter mobilité et disponibilité • Résider dans la wilaya d’Alger ou ses environs immédiats • Etre libre de tout engagement Les candidatures doivent comporter un CV détaillé avec photo récente, une lettre de motivation à adresser par email : [email protected] ou fax : 021 29 85 71 NB : Il ne sera répondu qu’aux candidatures retenues. Carnet ————————————— Naissance ————————————— La famille Lardjane de Bouzaréah est très heureuse d’annoncer la venue au monde de leur petit fils Abderaouf, pour égayer le foyer de M. et Mme Lardjane Hichem. Longue vie à notre bébé, prompt rétablissement à la maman et félicitations à l’heureux papa. Alf mabrouk - G P U B 0166 octobre 2009. Elles leur souhaitent beaucoup de bonheur, de réussite, de joie et beaucoup d’enfants.4882 ————————————— Remerciements ————————————— Les familles Marniche, Yaïci, Bensaïdane Sollah et Missoum remercient toutes celles et tous ceux qui ont compati à leur douleur suite à la perte de leur cher et regretté époux, père, grand-père et beau-père Marniche Abdelkader dit ————————————— Abdellah ainsi que leur Félicitations ————————————— tante Madoui Yamina née Les familles Labou de Yaïci. Fréha et Berkane de Ath Puisse Dieu Tout-Puissant Ouhand (commune de les accueillir en Son Vaste Timizar), félicitent leurs Paradis et leur accorder Sa enfants Nacera et Smaïl Sainte Miséricorde. pour leur mariage du 31 “A Dieu nous appartenons F4867 ————————————— La famille Marniche remercie le directeur, l’équipe médicale et tout le personnel de la clinique des Glycines, ainsi que le professeur Nouar et son équipe médicale du CHU Mustapha pour la prise en charge du regretté Marniche Abdelkader - Le 07-11-2008, nous quittait pour un monde meilleur et éternel notre très cher et regretté Khelil Saïd pour rejoindre sa mère Dhya et son père Arezki rappelés à Dieu respectivement le 20-09-1968 et le 16-12-1984 ainsi que son frère Chérif ravi à l’affection des siens à la fleur de l’âge le 16-05-1984. En ces tristes et douloureux anniversaires, la famille Khelil de Djemaâ Saharidj demande à tous ceux qui les ont connus d’avoir une pieuse pensée à leur mémoire. Que Dieu Tout-Puissant leur accorde Sa Sainte Miséricorde et les accueille en Son Vaste Paradis. “A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.” F4886 Pour toutes réclamations au sujet de la distribution du journal, veuillez Mme Rabea Aït Tahar, remercie vivement le personnel de l’hôpital de Zéralda à savoir M. Douifi Maâmar et en particulier le Dr Baâzizi et toute son équipe pour leur dévouement et leur abnégation et sans oublier la charmante et sympathique anesthésiste Dr Naïli. - BR22040 BR22039 SOS Une mère Mme Haddad, sans ressources, dans une extrême détresse, son fils 32 ans avec un taux d’IPP 100% est hémodialysé au CHU de Tizi Ouzou. Celui-ci lui a prescrit “Renagel” (comprimés). Pour l’achat de ce médicament disponible uniquement à l’étranger, elle en appelle à toutes âmes charitables pour lui venir en aide. Tél. : 0771 18.98.91 - 0797 52.10.79 G SOS du journal Liberté ————————————— Cher papa DJAMEL BENHAFESSA J’aurais aimé te dire quelques mots de moi, mais je n’ai pu que les écrire sur toi. J’aurais aimé voir ta fierté dans tes yeux brillants. Maintenant j’y pense et les miens deviennent larmoyants. J’aurais aimé y voir ton irremplaçable sourire, hélas, je n’ai même pas eu la chance d’assister à ton dernier soupir. J’aurais aimé que tu assistes à notre croissance, nous aider à décrocher le Bac et la licence, j’aurais aimé que tu te reposes, sans avoir à te visiter avec une rose, j’aurais aimé ne jamais dire “j’aurais aimé” mais sois sûr que jamais je ne cesserai de t’aimer. Ta fille Zoubida Ta mère, ton père, tes enfants Zoubida, Rafid, Amine et toute la famille demandent à tous ceux qui t’ont connu d’avoir une pieuse pensée en ta mémoire. Repose en paix Djamel Le petit Mahmoud âgé d’environ 4 ans, abandonné par son père, est atteint de nanisme, malformation de la colonne vertébrale en plus d’un asthme chronique, sa maman demande a toute personne pouvant l’aide avec des couches 3e âge. Plus lait régime et médicament suivants : Norditropine (5mgl,5ml) avec 6 stylos et aiguilles Novofine 8mm Dieu vous récompensera. Tél. : 0552 42 63 00 Vends ou échange Clarck électrique neuf de marque BT suédoise Aux buralistes et lecteurs F4867 PENSEE PENSEE AVIS et à Lui nous retournons.” Charge /2T5 Hauteur 4m 40 ou échange avec Clarck similaire en diesel étudie toute proposition contacter le Tél: 021:32.98.71/91 Fax: 021.32.97.47 Tél.: 021 75 24 98 Fax : 021 64 34 35 Internet:www.sahelfrigo.com F4861 PENSEE PENSEE Il y a de cela trois mois, le 8 août 2009, nous quittait à jamais notre regretté fils et frère GUETTACHE AMINE Dur, dur le jour où tu as été rappelé auprès de Dieu. Aucun mot ne pourra exprimer ce qu’on ressent ni l’immense vide que tu as laissé, la plaie est très profonde. Nous puisons notre force dans notre foi en Dieu et devant Sa Volonté, devant laquelle on s’incline. Nous nous réconfortons dans ton courage, ta beauté, ta bonté. Nous sommes fiers de toi, tu resteras présent dans notre vie. Toute ta famille Guettache de Gué de Constantine et tes amis te pleurent toujours. Nous implorons Allah de t’accueillir dans Son Vaste Paradis. Repose en paix. A toi MADAME TERKOUCHE NÉE NAMOUS CHABHA Celle que nous avons aimée que nous aimons et que nous aimerions toujours Il y a de cela 4 ans déjà, plus exactement le 8 novembre 2005 que tu nous as quittés. Tu es partie à la fleur de l’âge, nous laissant dans l’angoisse et le désarroi. Tu étais une maman, épouse simple, adorable et estimée de tous et de toutes. Tous le monde te respectait et t’admirait pour ta bonté, ta gentillesse et ta sagesse. Chaque fois, nous nous recueillons sur ta tombe, tout en implorant Dieu Tout-Puissant de t’accueillir en Son Vaste Paradis. Saches une chose chère épouse, chère maman que tu étais, tu es, et tu resteras gravée en lettres d’or dans nos cœurs brisés. Nous demandons à tous ceux et celles qui t’ont connue d’avoir une pieuse pensée en ta mémoire. Ton époux, tes enfants, ta belle-fille et ton petitfils Dylane Chabane Repose bien en paix maman. 0166 F4883 REMERCIEMENTS PENSEE Qu’Allah Tout-Puissant accorde au défunt Sa Sainte Miséricorde et l’accueille en Son Vaste Paradis. “A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.” Triste et amer fut le 8 novembre 2008 où la mort est venue nous arracher notre cher et inoubliable époux, père et grandpère le regretté ALI IDDIR Ton départ était pour nous une grande déchirure. Tu as laissé derrière toi un vide que nul ne peut combler. En cette douloureuse circonstance, sa femme, ses enfants et ses petits-enfants demandent à tous ceux qui l'ont connu d'avoir une pieuse pensée en sa mémoire. Que Dieu Tout-Puissant lui accorde Sa Sainte Miséricorde et l'accueille en Son Vaste Paradis. G BR22029 Les familles Merzoug et Jordens d’Alger, de Saïda et de Bruxelles remercient Son Excellence Monsieur le Président de la République, Monsieur le Premier ministre, Monsieur le ministre, les cadres et le personnel du ministère de la Pêche, les directeurs généraux de l’APS et de l’ENRS et leurs collaborateurs, les responsables et journalistes de la presse nationale, l’Association des moudjahidine du MALG, les hauts responsables de l’Etat ainsi que tous les frères, amis et voisins qui ont compati à leur douleur suite au décès de leur cher et regretté MERZOUG KARIM 30 Dimanche 8 novembre 2009 PEOPLE Johnny Depp rejoint Angelina Jolie dans “The Tourist” ●● Difficile de trouver un duo plus glamour et classe que celui que s'apprêtent à former Johnny Depp et Angelina Jolie. Les deux stars seront à l'affiche de The Tourist, remake américain du thriller français Anthony Zimmer de Jérôme Salle. Si on savait depuis quelque temps qu'Angelina Jolie avait repris le rôle laissé vacant par Charlize Theron, Johnny Depp remplace donc Sam Worthington, longtemps annoncé au casting. Outre ces deux arguments de poids pour reprendre les personnages campés dans la version originale par Sophie Marceau et Yvan Attal, un autre circule désormais pour la réalisation, celui d'Alfonso Cuaron. Dans ce jeu de chaises musicales made in Hollywood, le talentueux réalisateur mexicain, à qui l'on doit notamment Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban et Les fils de l'Homme, prend la place laissée par Florian Henckel von Donnersmarck (La Vie des autres). Le tournage de The Tourist, produit par Spyglass, doit commencer en février 2010. Dans ce film, Johnny Depp tiendra le rôle d'un touriste américain, manipulé par un agent d'Interpol (Angelina Jolie) qui tente de piéger son ancien amant, un criminel insaisissable. MTV Europe Music Awards : le palmarès complet TÉLÉ POTINS ACTU-TV “Mentalist” et “Dexter” sur TF1 début 2010 E devait débarquer sur TF1 dès cet n juin dernier, The Mentalist automne, en prime time. Mais la chaîne a décidé d'en différer le lancement, et c'est finalement cet hiver que TF1 dévoilera la série événement sous le titre Mentalist. Comme prévu, elle sera programmée en prime time. Portée par Simon Baker, la série suit Patrick Jane un homme dont la capacité d'observation hors du commun lui a permis par le passé de se faire passer pour un médium à la télévision américaine. Mais quand un tueur en série s'en est pris à sa famille, Patrick Jane a décidé d'aider la police à résoudre des crimes, en travaillant à ses côtés en tant qu'inspecteur indépendant. Avec cette arrivée en prime time, The Mentalist est une exception dans la politique de programmation de TF1. À quelques expressions près, notamment Heroes et Lost : les disparus, la chaîne a en effet pris l'habitude de tester la quasi-totalité de ses nouvelles séries en deuxième partie de soirée, ou le week-end. C'est sans doute le succès aux États-Unis de la série qui a convaincu la chaîne. Lancée l'année dernière, The Mentalist s'est imposée comme la troisième série la plus populaire toutes chaînes confondues, avec une excellente moyenne de 16,94 millions de téléspectateurs pour sa première Lady Gaga, qui partait parmi les favoris avec quatre nominations, se contente d'une victoire dans la catégorie révélation de l'année, tandis que DJ David Guetta, nommé pour son titre When Love Takes Over, mais aussi pour I Gotta Feeling des Black Eyed Peas, qu'il a produit, est reparti les mains vides. “Pas si simple”, avec Meryl Streep ●● Le 23 décembre, Meryl Streep et Alec Baldwin seront à l'affiche de Pas si simple, la nouvelle comédie romantique de Nancy Meyers, réalisatrice de Ce que veulent les femmes et The Holiday. Meryl Streep incarne une mère de famille récemment divorcée d'Alec Baldwin. L'apparition de Steve Martin va venir compliquer (un peu plus) leur relation... L’histoire est la suivante : Jane a divorcé de Jake, et Jake s'est remarié avec une femme plus jeune. Quand Jane commence à sympathiser avec Adam, un architecte qui travaille avec elle, et que Jake se met à regretter son remariage, les choses se compliquent... saison. D'autre part, la série Dexter fera également son arrivée sur la Une début 2010, mais dans une case bien évidemment beaucoup moins exposée compte tenu de sa violence. Cette fiction américaine ne devrait pas être programmée avant 22h45. Cette excellente série, diffusée en première fenêtre sur Canal+ à l'instar de 24 heures chrono, suit le quotidien de Dexter Morgan, un médecin légiste pour la police de Miami le jour, serial killer la nuit... Fasciné par le sang, Dexter est un jeune homme atypique, à l'esprit torturé mais dénué de sentiments. Les séquelles de son enfance. Recueilli ensuite par une famille adoptive aimante, il va avoir la chance d'être canalisé par son nouveau père, qui va déceler ses pulsions meurtrières et lui enseigner le code Harry. Des règles à suivre pour effacer ses traces. Très jeune, Dexter va tuer des humains. Mais pas des innocents, rien que des coupables que la société laisse en liberté... de palpitantes soirées d’hiver en perspective pour les fans de série bien au chaud devant leur télé. LA FICTION ●● MTV organisait ses Europe Music Awards annuels. La cérémonie, présentée par Katy Perry, a confirmé la popularité à travers l'Europe de Beyoncé, qui a multiplié les hits depuis la sortie en novembre 2008 de son troisième album solo I Am... Sasha Fierce. La chanteuse américaine, qui avait déjà raflé la mise lors des MTV Video Music Awards organisés aux États-Unis, emporte en effet trois trophées, dont meilleure chanson et meilleur clip. Elle est d'ailleurs la seule à remporter plusieurs trophées lors de la cérémonie, au cours de laquelle se sont produits Tokio Hotel, Leona Lewis, les Foo Fighters, Shakira, Green Day, Beyoncé et son mari, Jay-Z. Ce dernier, qui cartonne actuellement un peu partout dans le monde avec ses singles Run This Town et Empire State of Mind, a remporté le trophée dans la catégorie meilleur artiste urbain. LIBERTE “Le hussard sur le toit” ●● Une adaptation un peu trop académique d'un livre somptueux. Mais Juliette Binoche compose une superbe Pauline. “Aix-en-Provence, en 1832. Angelo Pardi, un jeune officier piémontais, patriote italien, est traqué par des tueurs à la solde de l'Autriche. Il ne doit son salut qu'à la fuite et se lance, à cheval, sur les chemins de Provence. Il traverse des villages ravagés par le choléra. À Manosque, Angelo est accusé d'avoir empoisonné les puits et provoqué la terrible maladie. Il est contraint de se réfugier sur les toits de la ville avant de trouver un asile plus commode chez une jeune femme, Pauline de Théus. La ville est évacuée. Angelo et Pauline se retrouvent peu après et voyagent ensemble. Angelo promet à Pauline de la raccompagner chez elle, à Théus, avant de rejoindre l'Italie. Aux portes du domaine, la maladie les rattrape...” Arte, 20h45 Le + de LIBERTÉ “2012” : la suite en série télé sous le titre... “2013” ? ●● Le nouveau blockbuster de Roland Emmerich n'est pas encore sorti sur les écrans, que le réalisateur américain envisage déjà de décliner la suite de son film en série télé. Le metteur en scène a révélé cette information lors de l'avant-première de 2012 à Los Angeles. Et il a du même coup levé le voile sur la fin de son film... que personne n'a encore vu pour le moment ! “L'idée est d'explorer ce qui se passe après la catastrophe. Il s'agit de raconter la renaissance de la Terre et c'est très, très intéressant”, a ainsi expliqué Roland Emmerich. Selon le réalisateur d'Independence Day et Le jour d'après, le scénariste Harald Kloser a déjà réfléchi sur plusieurs idées pour sa série, qui suivrait “un groupe de rescapés qui a survécu au désastre, peut-être par exemple sur une partie de la Terre qui s'est détachée pour former une île. En fait, il existe tellement de scénarios possibles qu'il est fascinant de les étudier tous”. Le film catastrophe 2012 sur la fin du monde sortira le 11 novembre. On retrouvera à l'affiche de ce blockbuster les comédiens John Cusack, Amanda Peet, Chiwetel Ejiofor, Thandie Newton, Danny Glover et Woody Harrelson. En attendant donc la série 2013 de Roland Emmerich pour laquelle il est déjà en négociation avec la chaîne américaine ABC. T G LIBERTE ◆◆ TF1 12.04 : Attention à la marche ! 12.55 : Les prénoms en musique 13.00 : Journal 13.20 : Du côté de chez vous 13.25 : Walker, Texas Ranger 14.15 : Terminator . les chroniques de Sarah Connor 15.10 : Monk 16.00 : New York unité spéciale 17.00 : Les experts . Manhattan 17.55 : Combien ça coûte ?, l'hebdo 18.50 : Sept à huit 19.50 : Là où je t'emmènerai 19.55 : À la rencontre de... 20.00 : Journal 20.30 : Du côté de chez vous 20.35 : On a tous dans le coeur 20.38 : Courses et paris du jour 20.45 : La Môme 23.15 : Les experts 01.00 : Mur de Berlin, la guerre des espions 02.30 : L'actualité du cinéma 02.35 : Le club de l'économie 03.15 : Le blog politique 03.35 : Reportages 04.10 : Un luxe très parisien ◆◆ France 2 12.05 : Tout le monde veut prendre sa place 12.55 : Rapports du Loto 13.00 : Journal 13.20 : 13h15, le dimanche... 14.10 : Vivement dimanche 16.20 : Presto 16.30 : Grandeurs nature 17.25 : Point route 17.30 : Stade 2 18.45 : Trophée Jules Verne 18.46 : Point route 18.50 : Vivement dimanche prochain 19.55 : L'agenda du week-end 20.00 : Journal 20.30 : Mon pharmacien est formidable 20.35 : Heat 23.20 : Stade 2 dernière 23.25 : Trophée Jules Verne 23.30 : Faites entrer l'accusé 01.00 : Journal de la nuit 01.15 : Histoires courtes 02.10 : Vivement dimanche prochain 03.05 : 13h15, le samedi... 03.35 : 24 heures d'info 03.50 : Thé ou café 04.40 : Stade 2 17.35 : Je commence demain 17.40 : C politique 19.00 : La traversée du miroir 19.54 : 50 ans de culture 19.55 : Dans le secret des pierres 20.25 : Avis de sorties 20.35 : Thoiry, un zoo pas comme les autres 21.30 : Après la chute du Mur 23.20 : Le Mur dans les têtes 00.15 : Big bang sur la FM 01.05 : Opération Moïse 03.00 : La nuit France 5 ◆◆ France 3 12.25 : 12/13 . Journal national 12.50 : 30 millions d'amis 13.30 : Faits divers, le mag 14.25 : Côté maison 14.50 : Keno 15.00 : En course sur France 3 15.20 : Inspecteur Lewis 16.55 : Chabada 17.55 : Questions pour un super champion 18.45 : Nouvelle adresse 18.50 : 19/20 . Edition nationale 19.30 : 19/20 . Journal national 20.00 :Tout le sport 20.10 : Zorro 20.35 : Inspecteur Barnaby 22.13 : Je commence demain 22.20 : Soir 3 22.40 : 7 à voir 23.55 : Tout le sport 00.00 : Marianne de ma jeunesse 02.10 : Thalassa 04.00 : L'hebdo de la mer 04.10 : Les grands du rire ◆◆ Arte ◆◆ France 5 05.00 : M6 Music 06.00 : M6 boutique 06.25 : Plus vite que la musique 06.30 : Absolument stars 08.30 : M6 Kid 10.45 : A vos casques 10.55 : Turbo 12.15 : Sport 6 12.23 : La vie en direct 13.10 : Sport 6 12.00 : L'art et la manière 12.30 : Philosophie 13.00 : Rahel 14.00 : La conquête de l'Amérique 15.55 : Carmen 17.35 : Cuisines des terroirs 18.05 : 360°, GEO 18.55 : Arte Météo 19.00 : Kurt Masur dirige le concert commémoratif vingt ans après la chute du Mur 19.45 : Arte info 20.00 : Karambolage 20.10 : Arte Météo 20.15 : Architectures 20.44 : Juliette Binoche 20.45 : Le hussard sur le toit 22.50 : Juliette Binoche dans les yeux 23.45 : Material 03.00 : Paco De Lucía 04.30 : Karambolage ◆◆ M6 12.00 : Les escapades de Petitrenaud 12.35 : Médias, le magazine 13.35 : 5 4 3 2 Ô 13.45 : Superscience 14.45 : Au cœur des tribus 15.40 : Explora 16.40 : Thoiry, un zoo pas comme les autres Dimanche 8 novembre 2009 RAMMES ÉLÉ 13.25 : Météo 13.30 : Accès privé 14.30 : Belle toute nue 15.45 : Nouveau look pour une nouvelle vie 17.20 : 66 Minutes 18.45 : D&CO 19.40 : Météo 19.45 : Le 19.45 20.00 : E=M6 20.30 : Sport 6 20.40 : Zone interdite 22.45 : Enquête exclusive 00.15 : 100% Foot 01.30 : Météo 01.35 : M6 Music /Les nuits de M6 ◆◆ TV5Monde 12.05 : Et si vous me disiez toute la vérité ? 12.30 : Temps présent 40 ans 13.30 : Journal (RTBF) 13.45 : T.T.C. (Toutes taxes comprises) 14.15 : ADN 15.00 : A visage découvert 16.00 : TV5Monde, le journal 16.30 : D'Est en Ouest 17.00 : Kiosque 18.00 : Flash 18.10 : Internationales 19.00 : Acoustic 19.30 : Journal (TSR) 20.00 : Lumière et caméra 20.30 : Journal (France 2) 21.00 : 1989, quand tombent les murs... 22.55 : TV5Monde, le journal 23.05 : TV5Monde, le journal Afrique 23.20 : D'un mur l'autre 00.50 : Babelsberg d'Est en Ouest 01.50 : Géopolitis 02.15 : Entretien avec la matière 02.30 : TV5Monde, le journal 02.55 : Aux frontières de la Chine 03.45 : DESIGNsuisse 04.00 : TV5Monde, le journal 04.30 : Télétourisme 31 NUMÉROS UTILES URGENCES MÉDICALES : 115 - Samu 021. 23.50.50 - Centre antipoison 021.96.49.63 - Sûreté de wilaya 021.73.53.53 - Gendarmerie nationale 021.76.41.97 - Panne gaz 021.68.44.00 - Panne électricité 021.15.20.23 - Service des eaux 021.67.50.30 - Protection civile 021.71.14.14 - Renseignements : 19 - Télégrammes : 13 - Gare routière Caroubier : 021. 49.71.51/ 021. 49.71.52/021 49.71.53 021. 49.71.54 - Ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l’étranger Personnes en difficulté ou en détresse : No vert : 15-27 HÔPITAUX - CHU Mustapha : 021.23.55.55 - CHU Aït-Idir : 021.97.98.00 - CHU Ben Aknoun : 021. 91.21.63 - 021.91.21.65 - CHU Beni Messous : 021. 93.15.50 - 021.93.15.90 - CHU Kouba : 021.78.33.33 - CHU Bab El-Oued : 021.96.06.06 - 021.96.07.07 - CHU Bologhine : 021.95.82.24 021.95.85.41 - CPMC : 021.66.66.68 - HCA Aïn Naâdja : 021.54.05.05 - CHU El-Kettar : 021.96.48.97 COMPAGNIES AÉRIENNES AIR ALGÉRIE 1, place Audin 16001 Alger - Tél : +213 21.74.24.28 - +213 21.65.33.40 Réservation : 021: 68.95.05 AIGLE AZUR Aéroport d’Alger H - B - Tél : +213 21.50.91.91 21.50.91.91 Poste 49.31 AIR FRANCE Centre des affaires, (ABC) Pins Maritimes - Tél : 021.98.04.04 - Fax : 021.98.04.43 LA VIE RELIGIEUSE Horaires des prières 20 dhou el qîda 1430 Dimanche 8 octobre 2009 20.35 Dohr.............................12h32 Assar............................15h23 Maghreb......................17h47 Icha..............................19h07 21 dhou el qîda 1430 Lundi 9 octobre 2009 20.45 20.35 Heat Inspecteur Barnaby Le parcours tragique, quelquefois drôle et toujours bouleversant, d'Edith Piaf, qui, née dans la misère, a réussi à conquérir le monde entier… Un hold-up audacieux mais raté se transforme en jeu du chat et de la souris entre un policier un peu louche et un braqueur de transports de fonds… Barnaby enquête sur des meurtres qui semblent avoir été commis par une force surnaturelle. Mais l'inspecteur sait que l'assassin est bien fait de chair et d'os… La Môme Prières du matin Fadjr...............................5h51 Chourouk.......................7h20 LIBERTE Quotidien national d'information - Édité par la SARL - SAEC - Capital 463 000 000 DA Siège social : 37, rue Larbi-Ben M'Hidi - Alger BP. 178 Alger-Gare Directeur de la Publication-Gérant : Abrous Outoudert e-mail : [email protected] Directeur de la rédaction : Mounir Boudjema DIRECTION ET RÉDACTION 10, rue d’El Biar (Alger-Centre) Tél. : (021) 64 34 36 (lignes groupées) Fax (021) 64 34 35 (direction) - (021) 64 34 29 (rédaction) PUBLICITÉ Siège Liberté Tél. : (021) 73 06 08 / Fax : (021) 73 04 87 ANEP 1, avenue Pasteur - Alger Tél. : (021) 73 76 78 / 73 71 28 Fax : 021 73 95 59 BUREAUX RÉGIONAUX ANNABA 26, rue Mohamed-Khemisti Tél. : (038) 86 66 00 Fax : (038) 86 75 68 CONSTANTINE 36, avenue Aouati-Mostéfa Rédaction : Tél. : (031) 91 20 39 Tél. / Fax : (031) 91 23 71 Publicité : 39, avenue Aouati-Mostéfa Tél. : (031) 92 24 50 Tél. / Fax : (031) 92 24 51 BOUMERDÈS 63/1, boulevard de l’Indépendance Tél. / Fax : (024) 81 47 91 BÉJAÏA Route des Aurès Bt B - Appt n°2 - 1er étage Tél. / Fax : (034) 21 24 09 OUM EL-BOUAGHI Cité 1000-Logements (NASR) Tél./Fax : (032) 41 12 59 ORAN 26, rue de Nancy (derrière le consulat de Russie) Fax : (041) 39 21 99 Tél. : (041) 39 21 93 MASCARA Maison de la Presse : Rue Senouci Habib - Mascara Tél. / Fax : (045) 80 36 85 TIZI OUZOU Bâtiment Bleu - cage C 2e étage Tél. : (026) 22 67 13 Fax : (026) 22 83 83 TIARET Maison de la presse Saim-Djillali Tél. / Fax : (046) 41 66 92 TLEMCEN Rédaction - Publicité 17, rue Naïmi-Rabah, Beau-séjour, Tél. / Fax : (043) 20 70 70 BLIDA 79, boulevard Larbi-Tébessi Tél. : (025) 40 84 84 Fax : (025) 40 85 85 BOUIRA Cité de la Gare - Bt n°2 - Appt n°13 Tél. / Fax : (026) 94 12 88 CHLEF CIA des Fonctionnaires Bt C cage M n°03 Tél. / Fax : (027) 77 00 17 SIDI BEL-ABBÈS Immeuble Le Garden (face au jardin public) Tél./Fax : (040) 41 72 60 PAO SARL - SAEC IMPRESSION ALDP - SIA - SIE - SIO - SIA-SUD DIFFUSION Centre : Liberté : 021.75.24.98 Ouest : Liberté Est : Sodipresse Sud : Sarl TDS : 0661 24 29 10 Agence BADR El-Harrach CB : 003 00635 301 716 300 0 39 Les manuscrits, lettres et tous documents remis à la Rédaction ne sont pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’une quelconque réclamation. CRITIQUES SUR LA LOI DE FINANCES COMPLÉMENTAIRE LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D'INFORMER Missoum Sbih répond tardivement à Hervé Novelli De notre envoyé spécial, à Paris OMAR OUALI ●● Les Algériens “font fausse route”. S'éloignant des sentiers de la diplomatie et de la retenue, le secrétaire d’État au Commerce, Hervé Novelli, s'était autorisé le mois dernier ce commentaire au sujet des mesures contenues dans la loi de finances complémentaire. Il ne s'exprimait pas dans la rue mais dans l'enceinte du palais Bourbon, siège de l'Assemblée nationale où il était interrogé par un député très soucieux des intérêts de son pays visiblement bousculés par la LFC. S'il s'agissait de faire revenir l'Algérie sur ses décisions, on ne peut pas s'y prendre plus maladroitement. Et si les entreprises françaises devaient souffrir en ces temps de crise, ce sera en raison de ces déclarations aussi incongrues qu'intempestives. L'ambassadeur d'Algérie à Paris, Missoum Sbih, a pris prétexte d'un forum organisé hier par le Reage (Réseau des étudiants algériens des grandes écoles et universités de France) Paris pour faire connaître sa réponse. “Fausse route ?” a-t-il interrogé. Et de livrer son appréciation. “Une telle déclaration, outre qu'elle ne respecte pas notre souveraineté et nos choix, est incompatible avec l'esprit de partenariat et jette un trouble sur la véritable nature des rapports que l'on veut établir avec notre pays”. Autrement dit : que veut la France ? M. Sbih a voulu donner un aspect solennel à sa déclaration en organisant une ouverture officielle du forum en présence de nombreux hommes d'affaires algériens et français. Expliquant les mesures prises par l'Algérie, il a rappelé que le pays n'a pas été épargné par la crise. Il était donc de son devoir de prémunir son économie comme l'ont fait les puissances qui n'ont pas hésité à recourir aux finances publiques quitte à passer pour de redoutables protectionnistes. L'Algérie “n'a pas innové et les mesures qu'elle a prises sont aussi légitimes que celles adoptées par les autres pays”. Ces pays, selon lui, ne sont pas encombrés de complexes, de scrupules pour prendre des “mesures de caractère exceptionnel qui ont ébranlé les fondements même de l'économie de marché”. Et à la face de la planète, les dirigeants qui ont pris ces mesures ont affiché le “sentiment du devoir accompli” proclamant qu'ils étaient sur la “bonne voie”. La France et son secrétaire d'État au Commerce ont fait “fausse route” en n'acceptant pas les mesures de l'Algérie. O. O. LIBERTE www.liberte-algerie.com ALGÉRIE-ÉTATS-UNIS ATELIER DE FORMATION À ALGER ●● Le Parlement algérien organise en collaboration avec la Conférence nationale des législatures d'État (NCSL, États-Unis) à partir d’aujourd’hui et jusqu'à mardi au siège de l'Assemblée populaire nationale (APN) à Alger un atelier de formation sur “l'analyse des lois : méthode d'analyse et évaluation des politiques publiques”. Quatre séances sont au programme de la première journée des travaux de cet atelier, dont la première portera sur le thème “les processus législatifs dans une perspective globale”, a indiqué un communiqué de l'APN. DILEM [email protected] C’EST LA SECONDE FOIS QUE LES TERRORISTES S’EN PRENNENT À CET ÉTABLISSEMENT 300 millions subtilisés à la poste de Aït Mahmoud ●● Le bureau de poste de Taguemount-Azzouz, Aït Mahmoud (Tizi Ouzou), a été attaqué, dans la nuit de vendredi à samedi, par un groupe terroriste. Deux individus armés de kalachnikovs se sont introduits à l’intérieur de l’édifice. Ils ont défoncé le coffre-fort et subtilisé 300 millions de centimes, avant de s’évaporer dans la nature. C’est la seconde attaque qu’a connue le bureau de poste de Aït Mahmoud après celle d’avril 2007. L’attaque a été sanglante, elle s’est soldée par un lourd bilan : deux morts, le receveur et un cafetier, et un blessé grave. Les éléments armés du GSPC étaient repartis avec 900 millions de centimes qu’ils avaient volés du coffre-fort de la poste. Y. A. PUBLICITÉ FORUM CHINE-AFRIQUE EN ÉGYPTE BOUTEFLIKA DÉSIGNE BELKHADEM POUR LE REPRÉSENTER ●● M. Abdelaziz Belkhadem, ministre d'État, représentant personnel du président de la République, s’est rendu hier au Caire pour représenter le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika aux travaux du Forum sur la coopération Afrique-Chine qui se tiendra aujourd’hui et demain à Charm ElCheikh (Égypte). Parmi les points inscrits à l'ordre du jour de cette réunion, figure la préparation du Sommet Afrique-Chine qui se tiendra en 2010 en Égypte, indique-t-on de source officielle. RÉFÉRENDUM CONSTITUTIONNEL DU 4 AOÛT L’UE s’ingère et suspend son aide au Niger A.F. CONTRECHAMP N’ ●● L'Union européenne (UE) a gelé vendredi son aide au développement au Niger en raison du référendum constitutionnel controversé organisé le 4 août dernier dans le pays, a annoncé la Commission européenne. “La Commission européenne et les pays de l'UE ont suspendu leur aide au Niger, qui s'élève à 458 millions d'euros pour la période 2008-2013. En revanche, l'aide humanitaire n'est pas affectée par cette suspension”, a indiqué à la presse le porte-parole de la Commission pour les questions d'aide au développement, John Clancy. L'UE a également demandé des “consultations avec les autorités du Niger” en vue d'un retour à “l'ordre constitutionnel” dans le pays. “Nous espérons que ces consultations auront un effet positif pour toutes les parties offrant une feuille de route claire pour le retour de l'ordre constitutionnel au Niger”, a ajouté le porte-parole. L’Égypte, notre “arabité” et notre libération étant pas spécialement branchés sur les émetteurs médiatiques orientaux, nous recevons, par la bande, les échos des fielleux échanges algéro-égyptiens qui précèdent leur confrontation “sportive” du 14 novembre prochain. On ne sait pas encore lequel des deux côtés gagnera dans cette venimeuse confrontation verbale, mais il paraît que “ça barde”. N’étant pas encore convertis à nous “sourPAR M. HAMMOUCHE cer” dans le prêche télévisé d’irascibles “douctours” orientaux ou dans la creuse langue de bois, les échos de ce duel de haine ne nous parviennent que par la bande. Mais une chose aura retenu notre attention : c’est la remise en cause de l’arabité de l’Algérie. Ce reflexe permet, dans l’inconscient de la horde excitée, d’exclure les Algériens de l’arabité, et donc de la “fraternité”, et prépare à les traiter, légitimement, en “étrangers”, et donc en possibles “ennemis”. On est tenté de réagir à ce décret d’exclusion et cette imposture historique, même s’ils viennent du quidam cairote, comme a réagi, il y a plusieurs années, un certain Kaddour Flen — appelonsle ainsi. Confronté à une inculpation de malversation, et en pleine enquête judiciaire, Kaddour eut la blessante surprise de lire cette annonce dans un journal : “La famille Flen de Tataouine-les-Bains n’a aucun lien avec la famille de Kaddour Flen de Takouk-sur-Mer, poursuivi en justice pour détournement.” Écœuré par l’empressement de l’auteur de cette mise au point alors que la justice, de même que la vindicte populaire ne fonctionnent pas à l’homophonie, et pour marquer finalement sa satisfaction de n’avoir rien à voir avec cette inutile lâcheté, Kaddour publia, à son tour, le message suivant : “Je confirme que la famille de Kaddour Flen de Takouk-sur-Mer n’a rien à voir avec la famille Flen de Tataouine-les-Bains.” Les choses ainsi précisées, il s’en trouva, dit-on, fort apaisé. Le déferlement d’agressivité égyptienne nous impose la faiblesse d’éprouver un semblable sentiment. Car, enfin, le certificat d’arabité, que des voix égyptiennes s’estiment en droit de nous délivrer ou de nous retirer, ne sert ici que des intérêts politico-idéologiques. L’arabité, qui s’est imposée à nous comme élément déterminant de notre identité officielle, n’est que le résultat des péripéties politiques, et non celui de l’histoire humaine du pays et sa région naturelle. Si la force nous a contraints à renier, pendant longtemps, la réalité du socle identitaire amazigh originel, c’est le fait de renoncements de pouvoirs qui, après la répression, ont laissé les Algériens dans l’ignorance de leur Histoire. Le jour où ils seront libres et informés, les Algériens diront s’ils se satisfont de cette identité exclusive et contrefaite. Poussant la prétention tutélaire, il paraît que notre indépendance est une œuvre égyptienne. L’égyptologie fait encore de ce pays un butin archéologique et touristique rapporté de l’expédition Bonaparte. Les Palestiniens attendent toujours le secours libérateur de leurs frères arabes et de l’Égypte en particulier ! Il est encore temps de s’en libérer plutôt que de s’illusionner de prétentions tutélaires sur le monde dit arabe. Avant de nous affranchir de quelque joug que ce soit, il eut fallu que l’Égypte gagnât quelque guerre. M. H. [email protected]