le long calvaire des familles

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Quand Chakib Khelil attaque
la France et ses «lobbys»
22 avril 2016
@elwatan_weekend
PHOTO : DR
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363
PRISONNIERS ALGÉRIENS
EN IRAK
LE LONG
CALVAIRE
DES
FAMILLES
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Prix : 20 DA - France : 1 euro - [email protected] - www.elwatanproject.com - @elwatan_weekend
Pages 6-7
2
7 jours
Chlef : un nouveau thonier
réceptionné à Ténès
Un nouveau navire de pêche a été
réceptionné, hier, au port de Ténès (wilaya
de Chlef), dans le cadre du renforcement
de la flottille pour la production du quota
national de thon rouge fixé, cette année,
à 400 tonnes et ce, à partir du 26 mai
prochain. La cérémonie s’est déroulée
en présence des autorités locales, du
directeur de la pêche de la wilaya et des
représentants des pêcheurs de la région.
Le nouveau thonier en fibre de verre a
été construit en Espagne ; il mesure 30
mètres de long et 7 de large. Il a été acquis
par un professionnel du secteur au titre
de la stratégie du ministère de la Pêche
et des Ressources halieutiques visant le
renouvellement et le renforcement des
capacités de pêche au thon rouge, dont le
quota sera porté à 700 tonnes en 2017. Un
autre thonier sera livré l’année prochaine,
ce qui portera le nombre de ce type
d’embarcations à quatre sur le littoral de
Ténès qui s’étend sur 120 km. A. Yechkour Médéa : des médecins
américains en renfort
Sur invitation de l’hôpital de Médéa
et de l’association Chifa, 13 médecins
spécialistes et infirmiers américains
arriveront ce week-end à Alger. Conduits
par Azzedine Stambouli, médecin algérien
établi à Washington, membre de MaghrebAmerican Health Foundation, ces bénévoles
auront pour mission de venir en aide à 190
enfants atteints de la pathologie spinabifida. «Trois médecins, dont le docteur
Stambouli, sont arrivés hier. Les autres vont
suivre aujourd’hui et demain», affirme Elias
Filali, membre de Nass El Khir et l’un des
organisateurs de cette opération. Selon
ce dernier, 30 opérations sont prévues
durant toute la semaine prochaine, à
l’hôpital de Médéa. «Les Américains
seront accompagnés par les médecins
algériens qui bénéficieront, ainsi, d’une
formation dans le domaine», assure Elias
Filali. L’association Nass El Khir n’a cessé
d’évoquer le manque de compétences et de
moyens en Algérie pour cette spécialité, qui
nécessite une technique de pointe. Selon
Elias Filali, son association a envoyé plus de
150 enfants malades en Tunisie et a réussi
à en hospitaliser d’autres au Canada et aux
Etats-Unis avec l’aide du docteur Stambouli.
«Nous avons été bloqués pendant plus
de 8 ans par la Société algérienne de
neurochirurgie qui refusait l’idée de faire
venir des Américains en Algérie. Mais
vu notre insistance et leur incapacité à
résoudre le problème, le ministère a fini
par nous accorder cette permission. Nous
espérons pouvoir renouveler l’expérience
avec d’autres spécialistes», s’enthousiasme
Elias Filali.
Meziane Abane
Un enseignant pédophile
arrêté à Chlef
Un scandale de pédophilie éclabousse
une école primaire à Sobha, au nord-ouest
de Chlef, où un enseignant de langue
arabe, père de deux enfants et licencié
en philosophie, est accusé d’actes contre
nature sur des mineurs et d’incitation de
ces derniers à la débauche. Il a été arrêté,
lundi dernier, par les éléments de la brigade
de gendarmerie de Sobha, suite à une
plainte des parents d’un écolier de 15 ans.
Déféré devant le tribunal de Boukadir, le
mis en cause, âgé de 38 ans, a été placé
sous mandat de dépôt. Les victimes ne sont
autres que ses propres élèves (garçons
et filles) qu›il obligeait à se regarder les
uns les autres tout nus, et ce, depuis le
début de l’année scolaire en cours. De
même, il a commis des actes sexuels sur
l’écolier cité plus haut, qu’il a attiré chez
lui en l’absence de sa famille pendant les
vacances scolaires. Lors de son audition par
les enquêteurs de la gendarmerie, l’accusé
a reconnu les faits qui lui sont reprochés,
affirmant qu’il a bien commis ces actes
depuis le début de la présente année
scolaire.
A. Yechkour El Watan Week-end
Vendredi 22 avril 2016
Le PDG d’Algérie Télécom, Azouaou
Mehmel, dégommé
La valse des dirigeants continue dans le secteur
de la Poste et des Télécommunications. Le PDG
d’Algérie Télécom, Azouaou Mehmel, en poste
depuis 2012, a été démis, mercredi soir, de ses
fonctions alors qu’il était en mission à l’intérieur
du pays. L’information n’a pas été annoncée
officiellement par la tutelle ni les raisons qui en sont
à l’origine. Plusieurs sources concordantes mettent
en avant des «divergences» entre Azouaou Mehmel
et la ministre de la Poste et des Technologies de
l’Information et de la Communication, Houda
Imane Feraoun. Celle-ci lui reprocherait notamment
«ses ambitions ministérielles». La décision n’a
«rien à voir avec la gestion de l’entreprise, elle est
en relation avec la tutelle car il était en train de
faire du bon travail», nous dit une source proche
du secteur. Un ancien conseiller du ministère
des MPTIC précise qu’il y «a eu plusieurs
tentatives pour le limoger, mais il avait à chaque
fois pu bénéficier d’interventions en sa faveur».
L’information circulait depuis plusieurs semaines
déjà, confirme une autre source qui évoque un
possible lien avec le fait que, pour la première
de l’histoire de l’opérateur historique, l’ex-PDG
avait ouvert une filiale en Espagne (Madrid) pour
laquelle l’installation d’un responsable se fait
attendre depuis un mois. «Le PDG est prisonnier
de sa tutelle, d’où le retard», explique l’ancien
conseiller du ministère. «Les entreprises du secteur
sont gérées comme des entités administratives dans
lesquelles la tutelle s’ingère systématiquement»,
ajoute-t-il. Certains hauts cadres d’Algérie
Télécom soutiennent que Azouaou Mehmel était
«bloqué» dans son travail par «la ministre qui
l’aurait soupçonné de convoiter son poste». Tout
est «subjectif», commente l’ancien conseiller du
ministère, tout en mettant en avant le fait que les
résultats d’Algérie Télécom sous ce responsable
n’étaient pas spectaculaires. «L’Algérie est toujours
mal classée dans les rapports sur les TIC, et c’est
souvent le problème des infrastructures qui est mis
en avant, les clients se plaignent encore de la qualité
de service, les entreprises vont héberger leurs sites
web à l’étranger car elles n’ont pas confiance, le
projet de la fibre optique à la maison n’a pas vu le
jour, etc. On en est au même point, mais le problème
c’est qu’on ne nomme pas sur des objectifs et on
licencie sans évaluations alors que cela doit se
faire sur la base d’un contrat d’engagement avec
des objectifs bien définis», poursuit notre source.
A rappeler que Azouaou Mehmel n’est pas le seul
patron du secteur à être remercié. Le dernier en date
étant le PDG de Mobilis, Saâd Damma, limogé au
début du mois de décembre de l’année écoulée et
remplacé à titre d’intérim par le directeur général
adjoint du pôle commercial d’Algérie Télécom,
Mohamed Habib, toujours à ce poste depuis près
de six mois. M. Damma avait lui-même remplacé
Azouaou Mehmel quand ce dernier était nommé à
la tête d’Algérie Télécom. Une instabilité qui porte
préjudice et qui fait dire à l’un des cadres du secteur
que celui-ci «ne décollera que le jour où on fera
disparaître le ministère des MPTIC». Mohamed
Sbaa, ingénieur en télécom a été désigné PDG par
intérim. ■ S.B.
Khenchela : le vice-P/APC de Babar
condamné à un an de prison
Le tribunal de première instance de Chechar a
condamné, mardi dernier, le vice-président de
l’APC de Babar et quatre autres chefs de service
de subdivisions (hydraulique, agriculture, forêts
et aménagement urbain) à une année de prison
ferme et une amende estimée à 100 000 DA pour
attribution illégale d’un lot de terrain au sénateur
Tallous Khemissi (natif de la région). L’affaire
remonte au début du mois de novembre 2014,
lorsque des parents d’élèves ont protesté devant
l’école primaire Amor Boussekine, située au centreville de la commune de Babar (30 km au sud de
Khenchela). Ils ont protesté contre le fait que ledit
sénateur - élu sur les listes du parti du FLN - fasse
main basse sur un terrain faisant partie du domaine
public et classé non constructible, qui se trouve en
face de l’école. Les écoliers utilisaient cet espace
pour jouer et se mettre en rangs avant d’entrer à
l’école. Le sénateur a attendu l’arrivée de l’été,
pendant le mois de juillet 2014, quand l’école était
fermée et les gens en vacances, pour commettre
ce dépassement et s’approprier le terrain. Il a
entamé les travaux de construction après avoir
reçu des documents et des facilités administratives
«suspectes» pour la construction d’une maison
dans une zone classée rouge (non constructible).
Mais c’était sans compter sur la riposte des parents
d’élèves qui se sont opposés à ce «représentant
du peuple» et l’ont empêché d’asphyxier l’espace
scolaire de leurs enfants. Cette action citoyenne des
parents, soutenue par le président de l’APC de Babar,
Bouallègue Abdelhamid, a permis la suspension
des travaux et la démolition de la bâtisse.
Mohamed Taïbi
Tamanrasset : l’Agence CNAS bloquée par les employés
Les employés de la CNAS de Tamanrasset
ont procédé, avant-hier, à la fermeture de leur
agence pour protester contre «le despotisme» du
directeur et leurs mauvaises conditions de travail.
Selon le représentant de la section syndicale,
cette action fait suite aux nombreuses doléances
formulées vainement au responsable de l’agence,
particulièrement concernant les nuisances liées
au lancement du chantier de raccordement de
l’établissement au réseau d’AEP. «Les employés ne
peuvent plus travailler sous le bruit assourdissant
des engins ni encore sous la menace d’effondrement
des faux plafonds. Nous avons saisi le directeur pour
voir la possibilité de s’entendre avec l’entrepreneur
en charge du projet afin qu’il exécute ses travaux
après les horaires du travail. Cependant, notre
doléance est tombée dans l’oreille d’un sourd. Nous
avons ainsi demandé aux travailleurs de quitter leur
poste et verrouiller le portillon principal de l’agence
en signe de colère et de mécontentement contre cette
attitude autiste», tempête-t-on. Le gel des promotions
aux postes et fonctions supérieurs, la précarité de
l’immobilier affecté à certains services et le blocage
des opérations de recrutement ont également été
l’essentiel de la semaine
SAMEDI : Suite à sa rencontre avec
le Président, Manuel Valls a twetté
une photo qui ne semble pas au
goût d’Ouyahia, qui a qualifié son
comportement d’«abject». Après
des mois de show, la manifestation
«Constantine, capitale de la culture
arabe 2015» a enfin été clôturée.
soulevés par ce syndicat affilié à l’UGTA qui s’est
réuni, hier, en session extraordinaire avec le bureau
de wilaya pour entrevoir une solution. Du côté
de l’administration, on a tenu à expliquer que ce
mouvement de protestation a été l’œuvre de certains
employés «malintentionnés». Plus explicite, le
directeur de l’agence, Ibrahim Ben Hamidcha, a fait
savoir qu’à la demande de la section syndicale de la
CNAS, le chantier a été immédiatement arrêté. «On
a instruit l’entrepreneur de travailler uniquement
à partir de 16h30. Les employés ont tout de même
campé sur leur position. Là, nous avons constaté
que l’arrêt du chantier en question n’est que l’alibi
de certains employés qui veulent tout faire, au
nom des travailleurs, pour contester les dernières
mesures prises par l’administration, notamment
celles relatives au respect des horaires de travail et
des sorties soumises à une autorisation», indique le
responsable. L’instauration d’une nouvelle discipline
de travail dérange, selon notre interlocuteur. Au sujet
du blocage des opérations de recrutement et des
promotions gelées depuis mai 2014, Ben Hamidcha
indique que le problème relève de l’administration
centrale.
Ravah Ighil
Algérie-UE : l’amont
gazier et les énergies
renouvelables au
menu d’un forum
L’amont gazier algérien et les
énergies renouvelables sont les
deux principaux thèmes retenus
pour le premier forum d’affaires
algéro-européen consacré
à l’énergie, qui se tiendra le
24 mai prochain à Alger, ont
annoncé hier les initiateurs
de cet événement. Organisé
conjointement par le ministère
de l’Energie et la Commission
européenne, ce forum sera
axé autour de l’amélioration
de l’attractivité du domaine
minier algérien, notamment
dans le volet lié à l’amont gazier,
et du programme algérien
des énergies renouvelables
et d’efficacité énergétique, a
indiqué le directeur général des
hydrocarbures au ministère de
l’Energie, Mustapha Hanifi. APS
Précision
Suite à la parution de l’article
«Hôtel Kerdada : L’étude pour
la rénovation confiée à un ancien
candidat du FN», publié vendredi
15 avril, la SPA El Djazaïr Hôtels &
Resorts tient à apporter le démenti
suivant :«L’opération concernant
l’hôtel Kerdada, ouvert le 25 juin
2015, et après onze ans, nécessite
une remise à niveau, décision
prise en conseil de direction de
la chaîne et ratifiée par le conseil
d’administration de celle-ci.
L’appel d’offres a été lancé sous
les références n°02 DCED/2015 et
l’ouverture des plis s’est faite en
présence d’un huissier de justice et
a confirmé que la firme Hotequip
de nationalité anglaise dont les
premiers responsables restent Mme
Aïcha Sinclair et Mr. L. Sanders,
et en aucun cas le nom de Guy Le
Guezennec n’a été cité dans les
documents relatifs à la compagnie
Hotequip. Nous tenons à préciser
que nous ne sommes pas habilités à
exiger de connaître l’appartenance
ou les obédiences politiques de nos
fournisseurs. La compagnie a fourni
un dossier totalement conforme
à la législation en vigueur régie
par le code des marchés publics
algériens. Le choix porte sur cet
organisme est le fruit des travaux
d’une commission des jugements
des offres, par la suite, l’étape de
négociation, la commission centrale
des marchés à approuver le choix
portant sur la firme britannique
spécialisée en mobilier hôtelier
et pour lequel à ce jour le contrat
n’a pas été signé entre les deux
parties. Dans cet article, El Watan
Week-end n’a, à aucun moment,
mis en cause l’intention délibérée
de la Spa El Djazaïr de faire appel
à cette société. Toutefois, le nom
de Guy Le Guezennec apparaît
dans tous les sites de vérification
des entreprises (Company Check,
Companies House) qui mentionnent
son nom en tant que directeur actif
(ou adminstrateur) de l’entreprise
Hotequip Ltd aux côtés d’autres
informations comme le chiffre
d’affaires, l’état des comptes, etc...
Par ailleurs, le nom de Aïsha y figure
aussi mais il est précisé qu’elle ne
dirige plus la société depuis mai
2012. Tout est encore résumé sur
le site solidbusinessuk.com où il
suffit de taper le nom de l’entreprise
pour avoir en détail l’historique de
l’entreprise.
Par Sofia Ouahib
DIMANCHE : Air Algérie annonce l’ouverture
d’une ligne aérienne entre Alger et Abou
Dhabi. Le gouvernement n’attendra pas la
venue des Emiratis pour sauver l’économie ;
il a officiellement lancé l’emprunt obligataire
grand public pour financer ses besoins
d’investissement.
LUNDI : Mesure exceptionelle accordée par
Nouria Benghebrit. La ministre a prolongé de
48 heures le délai d’inscription au concours
de recrutement prévu fin avril. De son côté,
le ministre du Commerce a annoncé qu’il
y aura une valeur limite des véhicules à
acquérir par chaque concessionnaire via les
licences d’importation.
7 jours 3
El Watan Week-end
Par Adlène Meddi
e règne du président Abdelaziz Bouteflika
s’apparente de plus en plus à une
succession de cycles de lavage. Cela a
commencé avec le début du solde de tout
compte des violences de la décennie noire.
Amnistie généralisée, impunité et blanchiment de
l’argent du maquis pour favoriser la réinsertion des
éléments armés dans la société. S’ensuivront des
lois et des décrets imposés sans débat ni respect
de la vérité et de la justice, pour parachever le
processus de «réconciliation nationale», immense
opération de recyclage des acteurs des
violences, islamistes armés ou agents de
l’Etat. En parallèle, la «normalisation»
à marche forcée des institutions et des
mécanismes de pouvoir voulait clore la
parenthèse du vide institutionnel créé par
le séisme de 1992. Une normalisation qui a
abouti à ce formidable tour de passe-passe
qui a abouti à la dissolution du DRS — fer
de lance de la guerre des années 1990
et de la gestion sécuritaire du politique
— en une entité non encore officielle. La
grande lessive, la gigantesque opération
de blanchiment de l’histoire, du sang et
des milliards a fonctionné a plein régime.
Pourquoi s’étonner aujourd’hui que Chakib
Khelil, Omar Ghrib, Amar Ghoul ou autres
«produits» des mandatures de Bouteflika
passent par la case des ablutions publiques
aussi tapageuses que scandaleuses ?
Aujourd’hui, la machine à laver le sang et la
prébende continue de faire des ravages dans
la structuration même de nos valeurs. Pis,
elle permet même de se refaire une virginité
politique, brouillant complètement toute
grille de lecture : comme cet conversion
antifrançaise, de Khelil à Ouyahia, faisant
presque oublier le lobbying pro-Paris d’un
Bouchouareb qui s’en sort très bien après
le scandale des Panama Papers. Un lavage à fond,
donc, mais est-ce que l’effet du détergent est
garanti pour une longue durée ? Peut-on vraiment
laver le sang et la corruption plus blanc que
blanc ? Espérons que non, sinon Bouteflika nous
aura préparés à vivre dans le pire des mondes :
sans justice ni vérité encore une fois, avec des fauxsemblants et des impostures érigés en modèles.
Quatre mandats (pour le moment) pour ce résultat.
Blanchisserie générale
L
Chakib Khelil s’attaque
à la France depuis une zaouia
à Tissemsilt
Meziane Abane
T @elwatan_weekend
Après la zaouia de Sidi Mohamed
Ben Merzoug de Djelfa, celle de Sidi
Mahieddine de Mascara, l’ex-ministre
de l’Energie et des Mines, Chakib
Khelil, s’est rendu hier dans la wilaya de
Tissemsilt où il était attendu dans deux
zaouias, Sidi Ali Hadj et Sidi Ali Jadarmi.
Durant cette sortie, la troisième du genre
en seulement 22 jours, Chakib Khelil est
revenu sur plusieurs sujets, notamment les
relations de l’Algérie avec la France. Il a
rebondi sur la photo montrant Abdelaziz
Bouteflika très affaibli, twittée par
Manuel Valls lors de sa dernière visite en
Algérie. Chakib Khelil a ainsi répondu à
la question d’Ennahar TV : «La France
manœuvre après avoir perdu ses privilèges
en Algérie. Avec des politiques en manque
de popularité, elle tente aujourd’hui de
détourner l’opinion publique de la crise
interne qu’elle vit depuis un moment.»
«L’Algérie a beaucoup changé depuis 20
ans. Elle est devenue forte et unie et rien
ne peut la déstabiliser dans l’avenir. Nos
échanges commerciaux sont diversifiés
aujourd’hui. Ils sont plus fructueux avec la
Chine qui nous aide et qui nous respecte, ce
qui dérange certains lobbys français», a-til déclaré à la même chaîne. Sur le conflit
algéro-marocain, l’ex-ministre se lâche :
«L’Algérie défend ses intérêts au Maghreb
comme en Afrique. Sa diplomatie forte et
ses positions stables dérangent les amis
avant les ennemis.» Chakib Khelil, qui
multiplie les visites de zaouias, a donc été
«honoré» hier à Tissemsilt. Karim Yahia,
directeur de publication de Akhbar Djelfa,
présent avec l’ex-ministre, raconte qu’«il
était vêtu d’un burnous blanc en présence
des cheikhs des zaouias de Tissemsilt,
Mascara, Tiaret et de Djelfa». Au sujet
de ces zaouias, Abdelkader Bessine, le
président de l’organisation des zaouias
qui l’a reçu à Djelfa et qui l’accompagne
dans toutes ses sorties, se justifie : «Les
zaouias qui invitent l’ex-ministre sont
convaincues aujourd’hui de son innocence
et reconnaissent en sa personne ses
capacités de gestion et la prestigieuse
place qu’il occupe dans le monde. Il est
de notre devoir, aujourd’hui, de le soutenir
et de lui rendre justice.» Sur la suite à
donner à cette «campagne», Abdelkader
Bessine confie : «Chakib Khelil a reçu
d’innombrables invitations des zaouias
de différentes régions du pays. Elles
sont toutes programmées, car il a décidé
de répondre à toutes les sollicitations.»
Alors que plusieurs voix s’élèvent pour
dénoncer «une mise en scène» de l’exministre qui, selon eux, tente de «se
blanchir», ce dernier nie tout en bloc et
dénonce «une campagne d’acharnement
orchestrée contre lui par les médias».
Sur son avenir politique, et lors d’une
interview à Dzaïr News, il a déclaré
qu’«il n’a pas d’ambition politique», mais
s’est dit «prêt à servir son pays» si on
le lui demandait. La tournée n’a fait que
commencer. Abdelkader Bessine a affirmé
à El Watan Week-end que Chakib Khelil
sera reçu aujourd’hui dans la wilaya de
Médéa, sans pour autant préciser la zaouia
qui va encore «l’honorer» à son tour. ■
Plus de 24 000
contractuels sur la liste
pour le concours
La ministre de l’Education nationale,
Nouria Benghebrit, a indiqué hier à Alger
que 24 322 contractuels se sont inscrits
pour passer le concours de recrutement.
Les retardataires, qui étaient en sit-in à
Boudouaou ont bénéficié de mesures
exceptionnelles ; les 18 et 19 avril,
ils ont pu déposer leurs dossiers et
s’inscrire. Dimanche, ils pourront retirer
ensuite leurs convocations auprès des
directions de l’éducation, explique-ton au ministère. En marge d’un atelier
sur le développement de la petite
enfance, Mme Benghebrit a expliqué que
«les enseignants contractuels ayant
bénéficié de mesures exceptionnelles pour
déposer leurs dossiers dans des bureaux
spécialement dédiés à cet effet au niveau
des directions de l’éducation, peuvent
retirer leurs convocations à partir de
dimanche». Contrairement a ce qui a été
dit, le site de l’ONEC, où ceux qui n’ont
pas accusé de retard peuvent retirer leurs
convocations, n’a pas été piraté ; il s’agit
seulement de périodes de saturation car
«la majorité attendent toujours la dernière
minute». Le concours de recrutement
est prévu le 30 avril et les résultats
seront connus le 12 mai. Les enseignants
contractuels qui avaient campé plusieurs
jours à Boudouaou en exigeant leur
intégration automatique n’ont finalement
pas eu gain de cause. Mais ils ne perdent
pas espoir et comptent surtout sur
d’autres syndicats (Cnapest, CLA et SNTE)
qui, dans une déclaration commune
rendue publique mercredi, menacent de
faire grève. Ils veulent même boycotter
les compositions du troisième trimestre
pour aider les enseignants à obtenir ce
qu’ils souhaitent. Nassima Oulebsir
Communes : plusieurs
grèves annoncées
Les travailleurs des APC entreront en
grève cyclique de trois jours à partir
de lundi, a annoncé le Snapap. Ce sont
particulièrement les agents d’hygiène,
les administrateurs et ouvriers
professionnels qui sont concernés.
Autrement dit, si la grève est bien suivie,
il n’y aura ni état civil, ni ramassage
scolaire, ni passage des éboueurs. «Nous
exigeons des pouvoirs publics de faire
religieuse. Les participants ont en outre appelé le ministère de
respecter les libertés syndicales et le
l’Education nationale à mettre en place une plateforme commune, droit à la grève», affirme Kamel Bahhatt,
avec les écoles coraniques et les zaouïas, pour faire profiter les
président de la Fédération nationale
générations montantes d’une didactique de l’enseignement
des travailleurs des communes affiliée
religieux qui a fait ses preuves à travers les siècles. La wilaya
au Snapap. Les communaux réclament
de Ouargla, qui abrite les plus grandes zaouïas comptant des
aussi la révision du régime indemnitaire
millions d’adeptes à travers le monde, comme la Kadiria et la
et la promulgation du statut particulier
Tidjania, aspire à la création d’une faculté des sciences islamiques des travailleurs des communes. La
qui œuvrera à la préservation du patrimoine soufi. Outre l’appel
Fédération exige aussi l’application
à la paix à travers le monde en stoppant l’effusion de sang, la
des nouvelles dispositions de l’article
solidarité absolue avec le peuple palestinien a été rappelée à la
87bis pour l’ensemble des travailleurs
faveur de la présence du grand mufti d’El Qods à cette conférence, des APC. Des revendications soulevées
au côté de Lalla Zhor, arrière petite-fille de l’Emir Abdelkader, des depuis déjà des années, accompagnées
descendants de Abdelkader Tidjani, chef spirituel de la Tarîqa,
de grèves cycliques, mais qui n’ont
ainsi que le consul général d’Irak en Algérie et l’ambassadrice
jamais été satisfaites. Mercredi, le
d’Indonésie. Houria Alioua
personnel des services financiers affilié
au Snapap (aile Felfoul) de plusieurs
wilayas (dont Médéa et Annaba) a
observé une journée de protestation
pour dénoncer la «lenteur» du ministère
des Finances dans la prise en charge des
s’est félicité que M. Messahel soit le premier ministre arabe, africain revendications socioprofessionnelles.
et de la région à se rendre à Tripoli depuis le retour et l’installation Plusieurs services financiers relevant
du conseil présidentiel à Tripoli ; il a fait état des mesures prises pour des directions des Domaines, du Trésor
le rétablissement de l’autorité de l’Etat pour asseoir définitivement public, des impôts et du cadastre ont
la paix, la sécurité et la stabilité dans ce pays frère, ainsi que celles été perturbés par ce débrayage. Les
protestataires revendiquent le droit de
destinées à la population pour mettre fin à ses souffrances. Au cours promotion automatique à des postes
d’une conférence de presse tenue à l’issue de cette audience, animée supérieurs pour les cadres qui ont passé
conjointement avec Ahmed Maitig, premier vice-président du conseil dix années et plus dans la même fonction,
présidentiel, le soutien de l’Algérie au processus politique en cours en l’instauration d’une prime de fin de
Libye et le renforcement de la coopération bilatérale ont été rappelés. carrière, l’intégration à plein temps des
Dans le domaine de la coopération, M.Messahel a précisé qu’une salariés contractuels et la protection des
agents dans l’accomplissement de leur
rencontre interviendra prochainement pour examiner le développement mission, explique le syndicat. Après les
des régions frontalières et l’identification d’actions concrètes destinées enseignants contractuels qui veulent être
à devenir des passerelles d’amitié entre les deux peuples frères et des intégrés, maintenant, ce sont les corps
murailles pour faire face à toute incursion ou velléité criminelle et communs de l’éducation qui veulent
demander leur intégration et menacent
terroriste. APS
d’un mouvement de protestation. N. O.
La zaouïa Kadiria : une vocation diplomatique
Elle n’a pas reçu Chakib Khelil. Pourtant, les festivités ayant
accompagné la tenue de la 4e édition de la conférence nationale
sur la zaouïa Kadiria et l’unité nationale auraient pu être le cadre
d’un nouvel hommage à l’ex-ministre de l’Energie. La rencontre
scientifique et spirituelle de Ouargla a mis l’accent, trois jours durant,
sur la nécessité vitale de revaloriser le patrimoine soufi de l’Algérie.
Ahmed Mizab, vice-président de l’instance maghrébine de paix et de
réconciliation, a annoncé l’introduction du cheikh de la Tarîqa Kadiria
au sein de cette institution œuvrant contre l’extrémisme religieux
ainsi que le lancement d’un mouvement diplomatique de lutte contre
le terrorisme à travers une diplomatie parallèle mettant à profit le
réseau international d’adeptes de la zaouïa Kadiria. L’autre point à
relever est la recommandation urgente des universitaires venus de
tous les coins du globe, des savants, des imams et des diplomates, qui
ont déclaré que le soufisme est la voie de la sagesse, de la tolérance
et de la fraternité qui contrera l’intégrisme et l’intolérance
Messahel réitère, à Tripoli, le soutien de l’Algérie à la Libye
Le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la
Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, a réitéré à Tripoli le
soutien de l’Algérie à la Libye dans tous les domaines. Le ministre
algérien a renouvelé, lors d’une audience que lui ont accordé,
mercredi, Faiz El Serradj, président du conseil présidentiel, Premier
ministre du gouvernement d’entente nationale, et d’autres membres du
Conseil présidentiel, le soutien de l’Algérie en cette phase décisive
traversée par la Libye, pays frère et voisin, et sa disponibilité constante
à renforcer la coopération dans les tous les domaines, notamment à
travers le développement des zones frontalières, de la formation et
de l’expertise. A ce titre, il a été convenu de réactiver et d’actualiser
les instruments de coopération existants entre les deux pays. De
son côté, M. El Serradj a remercié vivement le président Abdelaziz
Bouteflika pour le soutien fort que l’Algérie accorde, depuis le début
de la crise, au processus politique conduit par les Nations unies ainsi
que les efforts qu’elle n’a cessé de déployer pour le recouvrement
de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Libye. M. El Serradj
MARDI : Triste nouvelle pour les voyageurs.
Désormais, ceux désirant de se rendre en
Europe doivent obligatoirement effectuer
leur premier voyage dans le pays qui a leur
délivré le visa Schengen avant de pouvoir
circuler dans les autres pays de cet espace.
Cependant, bonne nouvelle pour Air Algérie,
qui a signé un accord avec le fabricant de
moteurs d’aéronefs Rolls-Royce pour la
réparation en Algérie des moteurs de ce
constructeur.
MERCREDI : Célébration du 36e anniversaire du
Printemps berbère et du 15e anniversaire du
Printemps noir. De leur côté, les laboratoires
Biopharm fêtent une bonne nouvelle : leurs
actions sont cotées pour la première fois à
la Bourse d’Alger. Les futurs bacheliers font
également partie de l’actualité); le ministère
de l’Enseignement supérieur a annoncé que les
préinscriptions pour les nouveaux bacheliers
débuteront le 13 juillet.
JEUDI : Fin de mission pour Azwaw
Mehmel, limogé)de)son)poste)
de)PDG d’Algérie Télécom. De son
côté, Chakib Khelil poursuit sa
tournée des zaouïas, il s’est rendu
à Tissemsilt pour des «visites
de courtoisie» à)deux zaouïas
locales.
40,4
millions d’Algériens
recensés par l’ONS
au 1er janvier 2016
4
El Watan Week-end
CQFD
La question de la semaine
Polémique de la semaine
La nouvelle disposition
pour les visas Shengen
me concerne-t-elle ?
Emprunts obligataires : une
opération biaisée ?
L
’opération
d’emprunt
national pour la croissance
économique, lancé le 17 avril
par le gouvernement pour capter l’épargne
nationale (particuliers et entreprises), a
débuté à travers 4300 points de souscription.
Une opération qui crée déjà la polémique sur
le plan religieux. Il s’agit tout simplement
«d’une usure. C’est un grand péché», affirme
Farès Messdour, professeur en économie
islamique. Pour lui, c’est «une opération
vouée d’avance à l’échec». Il faut savoir que
les obligations au prix de 50 000 DA chacune
sont assorties d’un taux d’intérêt allant de
5% à 5,75%, selon la durée du prêt qui est de
3 ans ou plus. «L’opération ne peut en aucun
cas réussir dans la mesure où jamais le
gouvernement n’a respecté la croyance des
Algériens». Selon lui, il faut «laisser tomber
cet emprunt et aller vers la réconciliation
T
Nassima Oulebsir
@Nassomaoulebsir
es passagers voyageant avec
un visa Schengen devront
obligatoirement entrer en
Europe par le pays qui leur a délivré le
visa. La décision a été prise par l’Union
européenne. Air Algérie a annoncé dans un
communiqué rendu public lundi que «dans
le cadre des dispositions du règlement
européen n° 810/2009 établissant un code
de communication des visas, les passagers
détenteurs de visas Schengen délivrés par
un Etat membre compétent de l’Union
européenne ont l’obligation d’effectuer
leur première entrée dans cet Etat (Etat
qui a délivré le visa)». En d’autres termes,
si une personne a obtenu son visa auprès
de l’ambassade de France, elle devra
impérativement se rendre dans une ville
française avant de pouvoir se rendre dans un
autre pays membre de l’espace Schengen.
«Cette disposition existait depuis la
création de l’espace Schengen, mais
les Etats membres fermaient les yeux.
D’où sa non-application depuis des
années. L’Union européenne vient
donc d’instruire l’aviation civile de
sa nouvelle réglementation», explique
Mounia Bertouche, responsable de
la communication à Air Algérie.
«Aujourd’hui,
la
décision
est
particulièrement motivée par les
attaques de Bruxelles et de Paris»,
explique la même responsable. Ce sont
donc toutes les compagnies aériennes
qui sont concernées. «Nous sommes
passibles d’une amende de 5000 euros
par passager si nous fermons les yeux
sur cette disposition», explique Mounia
Bertouche qui appelle les passagers à être
plus vigilants avant tout déplacement pour
éviter toute surprise. «En plus de l’amende
que nous devons payer, nous sommes appelés
dans le cas où le passager est refoulé à la
frontière européenne de lui assurer son
hébergement en attendant son retour». «J’ai
un visa délivré par l’ambassade de France
d’il y a un an pour une durée d’une autre
année. J’ai toujours circulé sans problème
dans l’espace Schengen, je ne sais pas si je
suis concerné par cette mesure», s’interroge
un client. Même les anciens visas sont
concernés, «quitte à effectuer un passage
par Marseille», répond la responsable de
communication d’Air Algérie. Pour ceux qui
évoquent une hogra, la compagnie nationale
explique que tout pays concerné par le visa
pour accéder à l’espace Schengen doit se
soumettre à cette disposition. ■
L
Nassima Oulebsir
T @Nassimaoulebsir
économique avec une amnistie fiscale».
Ouvrir aussi des guichets dédiés à la banque
islamique au sein des banques publiques.
«Le gouvernement ne peut pas obliger les
gens à adopter le système financier qu’il
veut», dit-il encore en suggérant d’appliquer
le financement islamique. Pour Farhat Aït
Ali, c’est toute la structure de l’emprunt
qui n’est pas performante de point de
vue économique. Il ne permettra jamais,
selon lui, de réduire le déficit que l’Etat
cherche à combler. «D’abord, ce n’est
pas intéressant pour les petits clients dans
la mesure où le taux de rendement (5%
d’intérêts) peut être vite rattrapé par le taux
d’inflation qui sera à plus de 5% d’ici la
fin de l’année. Et pour les grands clients,
c’est évidemment l’investissement dans des
projets plus rentables qui est plus captivant
que cette procédure.» Son argument ? Les
270 millions de dinars récoltés le premier
jour auprès d’une agence de la Banque de
l’agriculture et du développement rural
(BADR). Selon ses calculs, d’ici six
mois, période ouverte pour l’emprunt
obligataire, «nous serons seulement à
300 millions de dinars». Et si les banques
publiques reçoivent la même somme,
«nous aurons seulement 1,5 milliard
de dollars, autrement dit très loin des
25 milliards de dollars recherchés»,
argumente le consultant financier. Le
gouvernement a 6 mois pour convaincre
les sceptiques. ■
L’infographie de la semaine
Dans les coulisses de...
La réouverture de l’ambassade
d’Algérie à Tripoli
L
Aziz. M
T @elwatan-weekend
a Direction centrale de la
sécurité de l’armée et le
nouveau DRS (DSS) ont, à
la demande de Ramtane Lamamra, rédigé
des rapports sur le projet de réouverture
de l’ambassade d’Algérie à Tripoli.
L’annonce de cette réouverture a été faite
par Abdelkader Messahel, lors de sa visite
ce mois-ci dans la capitale libyenne.
«J’espère que l’Algérie sera le premier pays
à rouvrir son ambassade», avait-il déclaré
lors d’une conférence de presse conjointe
avec le vice-Premier ministre désigné,
Ahmed Meitig. Le ministre algérien des
Affaires maghrébines avait également
précisé qu’un ambassadeur serait nommé
«le plus tôt possible». Le bâtiment de
l’ambassade d’Algérie avait été la cible, en
janvier 2015, d’un attentat à la bombe. Dans
l’attaque, trois personnes avaient été tuées,
dont un agent de sécurité. Selon des sources
sécuritaires, les rapports s’inquiètent de
cette réouverture en soulignant l’incapacité
du gouvernement libyen à assurer la
sécurité des représentations diplomatiques,
ainsi que l’inefficacité de leurs services
de renseignements. Si réouverture il y a,
elle devra avoir lieu ailleurs qu’à l’ancien
emplacement, place El Ghazala. Il est par
exemple conseillé de la rapprocher de la base
maritime de Tripoli où siège le gouvernement
libyen. Autre option : l’installer dans un
endroit choisi par le gouvernement libyen,
à condition que sa protection soit assurée
par des troupes spéciales algériennes et
réduire le nombre de fonctionnaires qui,
par ailleurs, ne pourront pas s’y rendre en
famille. Lamamra et Messahel se sont réunis
en avril avec onze employés de l’ambassade
de Libye pour discuter de cette réouverture
et des difficultés que cela implique. ■
Les chiffres du trafic
archéologique
El Watan Week-end
7 jours 5
Mercredi, un bus faisant
la liaison entre deux
quartiers de différentes
communautés a été
attaqué à coups de
cocktails Molotov. Si
aucune violence n’a été
signalée après l’attaque,
les habitants craignent la
reprise des affrontements
qu’a connus la région
l’été dernier.
Ghardaïa. K. Nazim
Alger. Leïla Beratto
«Acte lâche et criminel», c’est en ces
termes que le wali de Ghardaïa, Azzedine
Mechri, a qualifié l’agression, mercredi vers
14h30, d’un bus de l’entreprise publique
de transport urbain reliant la commune de
Ghardaïa à celle de Dhaïa Ben Dahoua, à
une dizaine de km de là. Le bus a été attaqué
à coups de cocktails Molotov et de pierres
par des individus portant, selon des témoins
et occupants du bus, des masques. L’attaque
s’est déroulée en plein virage très incliné,
entre Akhelkhal et Touzzouz, dans l’oasis
nord appelée communément El Ghaba, sur
les bords d’un profond précipice sur le côté
droit de la route, ce qui a failli précipiter le
bus dans le ravin après que le chauffeur ait
été atteint par les flammes. Treize blessés,
en majorité atteints de brûlures, dont 4
ressortissants subsahariens, ont été dans un
premier temps évacués vers la polyclinique
de Dhaïa Ben Dahoua, où ils ont reçu les
premiers soins, avant d’être réévacués
vers l’hôpital Dr Brahim Tirichine de Sidi
Abbarz. Très rapidement, des centaines
d’éléments des Compagnies républicaines
de sécurité (CRS), appuyés par des éléments
des autres services de la sûreté de wilaya de
Ghardaïa, tels l’Identité judiciaire, la BRI,
la BMPJ et les RG, ont bouclé la zone à la
recherche des agresseurs, cinq, selon des
témoins oculaires.
MOBILISATION
Le wali, Azzedine Mechri, accompagné
du procureur général de la République,
Mohamed Bensalem, et du colonel
Abderrazak Mâameri, chef du secteur
opérationnel de Ghardaïa, se sont
immédiatement rendus sur les lieux de
l’agression où ils ont rejoint sur place le
commissaire divisionnaire Yahia Bousselah,
chef de la sûreté de wilaya de Ghardaïa,
qui dirigeait les opérations de recherche,
d’identification et de perquisition. Des
centaines d’habitants de Dhaïa Ben Dahoua
ont essayé de se rendre dans la zone de
l’agression. Ils ont été stoppés par les
services de sécurité qui se sont interposés
PHOTO : H. LYES
T @elwatan_weekend
En juillet 2015, après les violents affrontements, l’armée a été chargée du maintien de l’ordre dans la wilaya de Ghardaïa
Inquiétudes à Ghardaïa
après l’attaque d’un bus
et par les sages qui leur ont demandé de ne
pas tomber dans le piège de la provocation.
«Il ne faut pas tomber dans ce piège, c’est
justement ce que cherchent ces criminels.
Ils veulent nous opposer les uns aux autres
et voir de nouveau le sang des innocents
couler. Personne n’a le droit de se faire
justice soi-même. C’est à l’Etat de punir ces
criminels. Il y a une justice dans ce pays,
laissons la faire son travail», ont insisté
les sages qui ont réussi, avec les services
de sécurité, à convaincre la population de
Dhaïa Ben Dahoua à surseoir à son désir
de vengeance. «Qui a intérêt à rallumer
la mèche ?» se demande Réda, un cadre
financier. Son accompagnateur, Mustapha,
sociologue, ajoute : «Il faut faire attention
à la stigmatisation et ne surtout pas accuser
une partie ou une autre. Je suis persuadé que
personne dans cette région ne veut revivre
ce que nous avons enduré.» Pour Azzedine
Mechri, le wali de Ghardaïa, «ceux qui ont
commis cet acte un 20 Avril, qui est une date
symbole du combat identitaire amazigh,
se trompent. Ils n’ont rien à voir avec ce
combat qui a été mené pacifiquement depuis
1980 par des hommes et des femmes. Ce ne
sont que des criminels et ils seront jugés
en tant que tels.» Pour le président de
l’APW de Ghardaïa, Omar Daddi Addoune,
«cet acte prouve que certains ne sont pas
contents de la situation de paix, de sécurité
et de sérénité qui prévaut à Ghardaïa». En
fin de journée d’hier, plusieurs associations,
assemblées et personnalités de la société
civile se sont rendues au siège de la wilaya.
Selon un habitant, la ville est restée calme.
CONFLIT
Les motifs de l’attaque sont pour le moment
inconnus. Hamou Mesbah, représentant
local du FFS, pense à une «manipulation» :
«L’attaque s’est passée vers 14h30, une
heure creuse où les gens font la sieste.
Il y a quelque chose qui ne va pas dans
ce scénario. A mon avis, l’attaque avait
pour but d’empêcher la célébration du
20 Avril, pour donner une mauvaise image
du Printemps berbère.» Un conflit entre
compagnies de bus publiques et transporteurs
de voyageurs privés est également évoqué
par un habitant : «Entre Daïa et Ghardaïa,
les compagnies de bus privées doivent faire
un détour de 20 kilomètres. Trois jours avant
Des affrontements meurtriers depuis 2014
Janvier-février 2014
13 octobre
4 personnes sont tuées dans
des affrontements
Deux jeunes hommes sont
tués
15 mars
30 juillet 3 personnes sont tuées
dans des affrontements
Une quarantaine de
blessés le jour de l’Aïd
El Fitr
l’attaque, les privés avaient barré la route
à Daïa et empêchaient les bus publics de
passer.» L’utilisation de motos, de pierres
et de cocktails Molotov pour l’attaque
fait ressurgir les souvenirs des violences
de l’été dernier. Au mois de juillet 2015,
les affrontements avaient fait 23 morts en
moins de trois jours. Le président Abdelaziz
Bouteflika avait convoqué une réunion
d’urgence et chargé l’armée de superviser
les opérations de maintien de l’ordre dans
la wilaya. Pourtant, depuis plusieurs mois,
la ville avait repris une vie normale. Il y
a quelques jours, la 48e Fête du tapis s’est
passée dans le calme. «Et depuis le mois de
décembre, des touristes reviennent», ajoute
Rostom, un jeune guide qui a accompagné, la
semaine dernière, un groupe d’Anglais. Les
traces des affrontements de l’été dernier sont
pourtant toujours visibles. «Les forces de
l’ordre sont présentes partout et ceux qui ont
vu leurs magasins incendiés n’ont pas tous
repris le travail», explique Hamou Mesbah.
Les esprits ne sont pas tranquilles non plus.
«On sent une volonté de quelques uns de
relancer des affrontements», s’inquiète un
observateur. ■
6- 8 juillet 2015
9 juillet
23 personnes
tuées dans des
affrontements, plus de
70 blessés
38 personnes sont arrêtées pour
«atteinte à l’ordre public et à la sécurité
des citoyens et des biens». 25 sont
incarcérées une semaine plus tard
20 octobre
8 juillet
20 avril 2016
6000 membres des forces
de sécurité sont envoyés
en renfort dans la région
L’armée est chargée
du maintien de l’ordre
dans la wilaya
Un bus est attaqué,
13 personnes sont
blessées
6 contrechamp
El Watan Week-end
Khaled Mohamed
Abdelkader, Messaoud
Barika, Ihab Ali Dramchi
et Mohamed Barika sont les
quatre Algériens détenus en
Irak qui vont être relâchés.
Mais ils sont encore douze
à croupir depuis plus de
dix ans, sans jugement
pour certains, dans les
prisons irakiennes. Pour
les familles, en Algérie,
l’attente est insupportable.
Faten Hayed
T @Faten_Hayed
«Qui pourrait supporter de voir son enfant
incarcéré dans un autre pays», s’interroge
Mourad Rif au nom de ses parents. Ses frères
Tarek et Amine sont tout deux partis en Irak.
L’un a disparu, l’autre croupit aujourd’hui
en prison. «Quoiqu’ils aient fait, ils n’ont
pas à finir dans un isolement aussi violent
que l’oubli», ajoute Mourad. Tarek Rif,
originaire de Baraki, est né en 1976. Il vivait
simplement et n’avait pas de fréquentations
«douteuses». Au fil des ans, il devient un
peu plus pratiquant que d’habitude sans que
cela inquiète pour autant sa famille. Tarek
fréquente la mosquée de Lavigerie, connue
pour son prédicateur. En 2004, Tarek
informe sa famille de son désir d’accomplir
une omra. «C’était une fierté pour la famille
de voir un de mes frères partir accomplir
le rituel aux Lieu Saints», poursuit Mourad.
Sa famille l’a accompagné à l’aéroport
d’Alger pour son départ en Arabie Saoudite.
«Au début, mon frère nous appelait, il nous
disait son envie de passer le Ramadhan
sur place. Jour après jour, les appels sont
devenus moins fréquents, le temps passait et
nous comprenions qu’il n’allait pas rentrer.
Il avait même perdu de notre dialecte
algérien, il disparaissait quelques mois puis
appelait ma mère pour discuter avec elle
un moment. Un jour, plus rien. Ce silence
nous a mis dans un état d’angoisse, raconte
Mourad. Nous avons perdu tout contact avec
mon frère à partir de 2006. C’est bien après
que nous avons appris qu’il était en Irak.
J’avoue que le fait de penser qu’il était en
Arabie Saoudite nous rassurait et nous ne
voulions pas en savoir plus, sans doute pour
protéger nos parents», poursuit Mourad.
ENRÔLÉ
L’invasion de l’Irak, le 20 mars 2003, par
la coalition menée par les Etats-Unis avait
fait son effet sur les jeunes au Moyen-Orient
et dans le monde ; les médias relataient
chaque jour toutes les exactions commises
par l’Administration Bush. «L’Irak était
devenu une ’nouvelle Palestine’ et un
justificatif pour s’engager et combattre les
Américains. De nombreux jeunes hommes,
dans le Monde arabe, pensaient naïvement
cela, dont des Algériens», confie un avocat
à la cour d’Alger. «Mon frère n’est pas un
djihadiste, il n’appartient pas à un groupe
terroriste. Il a cru bien faire, croyant en une
justice possible», affirme Mourad, qui a du
mal a croire que son frère ait pu, à l’époque,
être tout simplement enrôlé dans des groupes
armés. «On ne va pas à la mosquée juste
pour prier. Il y a des recruteurs, du lavage de
cerveau et j’en passe. La manipulation des
jeunes était fréquente au début des années
2000», conteste la même source judiciaire.
Pour Mourad, son frère était quelque part. Et
c’est en 2010 qu’il retrouve sa trace. «Il était
présenté comme un terroriste d’Al Qaîda
en Irak. Nous avons vu sa photo affichée et
nous l’avons reconnu.» Quelques mois plus
Liste des Algériens emprisonnés en Irak : Mohamed Ouabed, Badis Kamel Moussa,, Abdelhak Saidi Mohamadia, Ismail Ben Abdelah, Tarek Rif, Tahar Hachemin, Ibrahim Ali
Said, Mohamed Chouchani, Abdelhak Said Jassoum Taher, Mohamed Kassoum et Ali Rami
IRAK Le supplice des
familles qui attendent
le retour de leurs fils
tard, la famille de Tarek obtient un numéro
de téléphone grâce à la Croix-Rouge. Et
c’est ainsi qu’ils reprennent contact.
INVASION
«Tarek était à la prison de Tidji, à Baghdad.
Il a enduré des tortures qu’il est impensable
de raconter. Pour lui soustraire des
informations, ses geôliers étaient motivés»,
se rappelle Mourad. La famille Rif n’a pas
eu le temps de souffler de son calvaire,
qu’un autre de ses fils décide de partir aussi
en Irak. Amine, né en 1982, part en 2007.
Quelques semaines après son arrivée, il
contacte sa famille pour la rassurer. Une
fois de plus, la famille est plongée dans
l’angoisse et l’attente. «Tout les Algériens
détenus en Irak ne sont pas des terroristes
ou des candidats au djihad. Certains sont
des commerçants qui ne mesuraient pas
l’impact d’une invasion militaire bousculant
ainsi la géographie et la loi. D’autres se
sont retrouvés coincés entre les frontières
et un vide juridique, puisque l’Irak était
plongé dans un véritable chaos. Aussi,
d’autres sont partis étudier. On ne sait
dans quel centre ou université, on a peu de
traces de leur scolarité» explique Zoubir
Nasraoui, universitaire, militant et auteur
d’un livre sur Al Qaîda. «Cette affaire des
Algériens emprisonnés en Irak n’a pas été
prise au sérieux à temps. Depuis l’arrivée de
Ramtane Lamamra au ministère des Affaires
étrangères, le dossier a quitté les étagères
et devenu une cause dont parlent nos
politiques et nos diplomates, c’est positif»,
affirme Zoubir Nasraoui, malgré son regret
de voir ce dossier, en particulier, devenir
«une excuse pour réouvrir l’ambassade
d’Algérie à Baghdad alors qu’ils auraient
pu s’en occuper bien avant».
CRIMINELS
Dans une déclaration à la presse au terme
de ses entretiens avec Ramtane Lamamra,
M. Al Jaafari, ministre irakien des Affaires
étrangères, répondait à une question sur les
détenus algériens : «Ramtane Lamamra a
soulevé cette question lors de nos entretiens.
Nous comprenons et partageons son souci de
l’intégrité de ses concitoyens. Je solliciterai,
personnellement, le ministre irakien de
la Justice car vous n’êtes pas sans savoir
que cette question n’est pas du ressort du
ministère des Affaires étrangères.» «Cette
réponse n’a pas résonné dans le couloir
de la mort à Baghdad, sinon on aurait eu
des nouvelles de nos garçons», confie un
parent d’un des détenus. «Nous sommes
fatigués de subir les uns et les autres comme
si nous étions des criminels. Se déplacer
jusqu’à Bagdad devient un luxe ! Même
si on arrive sur place on ne trouve pas de
représentation diplomatique algérienne. Les
seulesstructures à pouvoir nous aider sont
la Ligue des droits de l’homme irakienne
et la Croix-Rouge. Après, le gouvernement
irakien se plaint des familles car nous
6L’ambassade d’Algérie
à Baghdad va rouvrir
La décision de réouverture de
l’ambassade d’Algérie à Baghdad
intervient après plusieurs années
de fermeture, suite à l’enlèvement
et à l’assassinat, en 2005, de deux
diplomates algériens en Irak, à savoir
le chargé d’affaires Ali Belaroussi
et l’attaché diplomatique Azeddine
Belkadi. Ces assassinats avaient été
revendiqués par l’organisation Al Qaîda
en Mésopotamie d’Abou Mossab Al
Zarkaoui.
contrechamp 7
El Watan Week-end
5 Ils ont dit
Il y a une justice et il existe des lois,
outre le respect de la souveraineté de
l’Irak en tant que pays frère confronté
l’agression de
l’organisation
terroriste Daech et qui
pourrait prendre des
mesures pour se
défendre et défendre
son peuple (…). Des
discussions et des
actions diplomatiques
sont en cours entre les
deux pays et devront
permettre de trancher ce dossier» qui
«empoisonne les relations bilatérales.
RAMTANE LAMAMRA. Ministre des Affaires
étrangères
Je solliciterai, personnellement, le
ministre irakien
de la Justice. Vous
n’êtes pas sans savoir
que cette question
n’est pas du ressort du
ministère des Affaires
étrangères.
IBRAHIM AL ASHAIQER
AL JAAFARI. Ministre
irakien des Affaires
étrangères
S Selon la LADDH
70% des détenus algériens sont
emprisonnés pour cause de présence
illégale sur le territoire
17% pour des infractions de droit
commun
7% pour des infractions liées aux
produits stupéfiants
PHOTOS : D. R.
6% pour appartenance présumée à
un groupe terroriste
HOUARI KADOUR. Secrétaire national chargé
des dossiers spécifiques à la LADDH*
“
Les prisonniers
algériens qui seront
relâchés ont purgé leur
peine depuis quatre mois
# Aujourd’hui, quelle est exactement la
situation des détenus algériens en Irak ?
La situation demeure grave puisque certains
ont purgé leur peine mais sont toujours
incarcérés, comme Badis Kamel Moussa, que
je suis de très près. Certaines ONG sur place,
qui travaillent pour les droits de l’homme,
ont confirmé qu’il y avait des cas de torture
et de violences physiques et psychologiques
de la part de milices armées contres les
détenus algériens. Cela donne une idée de
la détérioration de la situation sécuritaire
dans le pays. Par ailleurs, les familles des
détenus souffrent énormément, la pression
psychologique est à son comble, sans oublier
toutes les dépenses qu’elles doivent gérer
depuis des années entre frais d’avocats,
appels téléphoniques à l’international,
démarches administratives, etc. Il y a
exactement 17 détenus algériens dans les
geôles irakiennes, sans oublier Abdallah
Belhadi qui a été exécuté le 17 octobre 2012.
Quatre détenus seront relâchés puisqu’ils ont
purgé leur peine ett douze autres sont là-bas
depuis plus de dix ans dans des conditions
que l’on ne peut imaginer. D’après nos
sources, les quatre prisonniers algériens
que le gouvernement irakien va relâcher ont
purgé leur peine depuis plus de quatre mois.
# Quelles difficultés avez-vous rencontré
communiquons avec plus d’efficacité que
leur système», s’emporte-t-il. Pour rappel,
l’ambassade d’Algérie a été fermée en 2005,
suite à l’assassinat de deux diplomates
algériens. Ceci dit, en février dernier, lors
de la visite le ministre irakien des Affaires
étrangères, Ibrahim Al Ashaiqer Al Jaafari,
Ramtane Lamara a affirmé que l’ambassade
d’Algérie à Baghdad serait bientôt
réactivée : «Notre ambassadeur est sur place
et se déplace régulièrement, avec d’autres
membres de l’ambassade. L’ambassade
d’Algérie reprendra ses activités à travers
un personnel qui répondra aux exigences de
l’action diplomatique, conformément à ce
qui a été convenu lors de cette visite.»
CALVAIRE
«Nous ne sommes pas dupes, cette visite
d’Al Jaafari sert la diplomatie algérienne,
pas les Algériens qui n’ont pas eu de procès
mais ont été condamnés et même exécutés»,
s’alarme un militant des droits de l’homme.
«Comment expliquer aux familles qu’ils
reverront leurs enfants, mais que ça prendra
encore du temps ? Ils ne sont pas 1000
prisonniers dans les prisons d’Irak, juste
17... Ils dérangent ! Ils dérangent !» Pour
la LADDH, l’affaire Mohamed Ouabed
illustre parfaitement la non-reconnaissance
des droits du prisonnier. Depuis 2014, la
LADDH a décidé de faire la lumière sur
ce dossier «gênant». Mohamed Ouabed, un
commerçant de Ténès, dans la wilaya de
Chlef, a été arrêté en Irak le 18 mai 2005
par les Américains. «Il a été tout d’abord
emmené à l’aéroport de Mossoul où il
a été détenu au secret durant dix jours.
Mohamed Ouabed déclare avoir été torturé
durant cette période par les mêmes officiers
américains qui l’ont arrêté, mais aussi par
des éléments des services de sécurité irakiens
qui étaient soit en civil, soit portaient
l’uniforme américain», rapporte la LADDH.
L’organisation, qui a obtenu le témoignage
de Mohamed Ouabed, signale qu’il a été
«violemment frappé, insulté et menacé de
mort ; il a été plusieurs fois suspendu par les
pieds pendant une longue période et torturé
au moyen de décharges électriques sur tout
le corps». Son calvaire se poursuit encore. ■
comptes dans les médias, mon but est de
plaider la cause des Algériens. Ça dérange
forcément des fonctionnaires de l’Etat.
# Pensez-vous que l’Etat algérien fasse
des efforts pour régler cette affaire?
Avant la création de notre coordination, le
18 avril 2015, le gouvernement refusait de
fournir des informations sur les détenus
algériens, il n’apportait pas non plus
d’assistance. Le manque de transparence ne
sauve pas les apparences. Je suis satisfait de
savoir que ce dossier ne traîne plus dans les
couloirs du ministère des Affaires étrangères
depuis 2008. Aujourd’hui, on parle de
transfert et de libération, ça reste positif,
même si on voudrait voir tous les dossiers
réglés. Les détenus algériens, une fois qu’ils
ont purgé leur peine, ne doivent pas rester en
Irak.
# Combien la Coordination compte-t-elle
de soutiens ?
La Coordination des familles de détenus
algériens en Irak a été créée le 18 avril 2015.
Au départ, j’étais seul avec les familles,
aujourd’hui nous sommes 30 à militer,
dont six avocats encadrés par maître Sedik
Aboubakr Hilmi et 14 journalistes des
médias arabophones et francophones. Je dois
reconnaître que certains politiques ont essayé
de faire de ce dossier un fonds de commerce,
nous avons tout fait pour protéger les familles
de ces usurpateurs. Par ailleurs, d’autres
personnalités nous soutiennent et portent
notre message jusqu’à la Présidence, nous
avons avancé aussi grâce à cela. Ce qui nous
importe le plus est de défendre les intérêts
des détenus et de leurs familles, qui se sont
retrouvées avec le temps prisonnières, à leur
tour, dans des batailles qui les dépassent
entre vide juridique et politique étrangère…
Faten Hayedw
toutes ces années pour rassembler des
preuves et vérifier vos informations ?
Dans un dossier aussi délicat, il faut travailler
sérieusement à la vérification de chaque
information. C’est un travail de longue
haleine. D’abord, l’accès à l’information est
quasi impossible ; le ministère des Affaires
étrangères algérien a manqué d’informations
à cause de la fermeture de l’ambassade
d’Algérie en Irak depuis 2005. Aussi, nous
avons eu des difficultés avec l’ambassade
d’Irak à Alger. J’avoue que l’ex-ambassadeur
irakien, Ouddai Kheirallah, me considérait
comme son ennemi car je défendais les
intérêts d’Algériens en Irak. En 2014 et
2015, j’ai fait plusieurs demandes de visa
auxquelles aucune suite n’a été donnée. * Ligue algérienne pour la défense des droits
En outre, ils n’ont jamais fait l’effort de
de l’homme
communiquer avec les familles des détenus.
# Pouvez-vous citer un exemple de ce
manque de coopération ?
L’exemple le plus affligeant remonte à
l’exécution de Abdallah Belhadi, 28 ans.
Sa dépouille a été retenue plus d’un mois à
l’hôpital de Baghdad. La raison ? Les frais de
transport, estimés à 50 millions de centimes,
n’étaient pas assurés ! Je ne règle pas mes
8
aujourd’hui
El Watan Week-end
CONSERVATOIRE Les fausses
notes de la wilaya
Dans le bâtiment initialement prévu pour le Conservatoire, les deux premiers étages et une partie du troisième, réservés à l’APC de La Casbah, ont été rénovés à plusieurs reprises
Fermé brutalement mardi
12 avril, le Conservatoire
central d’Alger attend une
«rénovation». Les élèves se
retrouvent obligés de suivre
les cours et de passer leurs
examens dans les annexes.
Les enseignants en veulent
à la wilaya qui ne les a pas
prévenus du déménagement.
Ryma Maria Benyakoub
@Ryma_Maria
T
«On est devenus des SDF.» L’hadi Denni,
professeur de théâtre au Conservatoire
central d’Alger (CCA), place des Martyrs,
ne donne plus de cours. «Mardi 12 avril, en
plein examen, élèves et professeurs ont été
surpris par la présence des agents et des
camions de la société Asrout, venus vider le
conservatoire de tout le matériel», raconteil. Cela fait quinze jours que les quelque 500
élèves et 40 professeurs ne se rendent plus
au Conservatoire, opérant sous la tutelle
de la direction des arts et de la culture de
la wilaya d’Alger suite à une décision des
autorités. Une mesure prise «sans aviser
les concernés», disent les enseignants, alors
que la wilaya avance officiellement «une
évacuation temporaire pour des travaux
de rénovation du bâtiment». «Ils ont déjà
essayé de fermer le Conservatoire en 1995,
mais ils n’ont pas réussi. Cette fois, ils ont
utilisé la force et ils nous ont mis devant
le fait accompli. Le directeur lui-même n’a
pas été avisé !» soutient Mustapha Bouafia,
professeur de musique chaâbie et membre
du conseil pédagogique. «On est vexés par
la façon dont les choses se sont passées. On
leur a demandé pourquoi ne pas attendre
la fin des examens et l’année scolaire...
Certains élèves ont des examens importants
qui viennent conclure de longues années
d’études», poursuit-il. En musique chaâbie
ou universelle, en théâtre ou en danse, pour
décrocher un diplôme au Conservatoire
d’Alger, un cursus de deux ans ne suffit
pas ; l’étudiant en théâtre s’engage pour
au minimum sept années, neuf ans et plus
s’il choisit la musique populaire chaâbie et
pour la musique universelle, il faut suivre
un cursus qui varie entre huit ans et douze
ans... «A la fin de leur cursus, les élèves
souhaitent sortir par la grande porte et
dans des conditions normales. A la veille
des examens finaux, on vient leur dire : pas
d’examen, allez voir ailleurs ! Ça ne se fait
pas», ajoute le professeur de musique.
APC DE LA CASBAH
«Vous affectez une partie des élèves à
Barreaux-Rouges et une autre à Kouba.
C’est ce qu’ils nous ont proposé. Mais
comment voulez-vous qu’une jeune fille
se rende dans cette zone connue pour son
insécurité (Barreaux-Rouges) pour y étudier
jusqu’à une heure tardive (19h) ? Même avec
vos parents, on vous agresse. L’institution
est très bien faite et compatible, mais son
emplacement n’est pas très rassurant… Sans
oublier les parents d’élèves qui vont être
embêtés pour accompagner les enfants»,
argumente Mustapha Bouafia. Par ailleurs,
selon les enseignants, le transfert des élèves
dans les annexes n’est pas une si bonne idée.
«Pour les cours de théâtre, les élèves ont
besoin d’une classe spéciale avec une estrade
et un minimum de décors et d’équipements.
Ça m’étonnerait qu’ils trouvent ce qu’il leur
faut dans les nouveaux établissements. Si
cette fermeture vise le bien de tout le monde,
on sort ; mais il faut qu’on sache où aller et
que la destination soit compatible avec notre
activité. Il est aussi important d’attendre
que les examens soient finis et que les élèves
sortants décrochent leur diplôme. Ça a
attendu des années, donc ça peut attendre
encore quelques jours», lance-t-il. Selon
Anis, un élève, «les cours ont repris et les
examens se poursuivent depuis une semaine
dans les annexes du CCA situées à Kouba et
Oued Koriche». Ce dernier, qui a passé, hier,
un examen à Oued Koriche, affirme que «le
plafond d’une des salles de l’institut présente
un risque d’effondrement». Cependant, pour
les enseignants, cet argument n’est pas très
valable. Pour le professeur de théâtre L’hadi
Henni, «quand une partie d’un immeuble
menace de tomber en ruines, c’est que tout
le bâtiment présente un danger et doit être
fermé. Pas seulement une partie. C’est la
logique...» Il est à noter que dans l’immeuble
du Conservatoire, le rez-de-chaussée, le
premier et le deuxième étages et une partie
du troisième sont occupés par l’APC de La
Casbah.
LIQUIDATION
Le Conservatoire occupe la deuxième
partie du troisième étage, les quatrième
et cinquième étages. Mustapha Bouafia
renchérit : «Cela fait un bout de temps que
le plafond a été ravalé et rénové avec un
faux-plafond ; il est tout neuf aujourd’hui.
Pourquoi évacuer le Conservatoire alors
que l’APC y est toujours ? C’est une
anomalie. Ils ont réhabilité toute la partie
de l’APC et négligé le reste. On a toujours
les escaliers en bois qui datent de 1897.»
Surpris par la décision et perdus dans le
silence des autorités qui «n’ont pas bien
expliqué leur démarche», les professeurs se
tournent vers le ministère de la Culture pour
demander une «bouée de sauvetage». «C’est
maintenant que le ministère de la Culture
doit nous aider. Il faut qu’il nous aide parce
que c’est un lieu adéquat pour tous les
élèves qui habitent la capitale. Le ministère
est en train d’utiliser les éléments sortants
professionnels du Conservatoire pour les
différents festivals», appelle Mustapha
Bouafia. Pour sa part, L’hadi Henni propose
un «consensus» : «S’ils disent que le plafond
est tombé alors qu’il est en réalité restauré,
il y a une solution. Au lieu de laisser tous
les élèves finir leur année en catastrophe, la
wilaya, en collaboration avec le ministère de
la Culture, peut trouver un consensus pour
alléger ce problème afin que les professeurs
et les élèves puissent utiliser les locaux de
l’Ecole supérieure de musique.» Depuis
cette fermeture «non avisée» et jugée
«arbitraire», plusieurs élèves et professeurs
se mobilisent contre la liquidation de cet
immeuble qui date de 1897 dans lequel
on a commencé à travailler en 1902. Ils se
sont réunis samedi dernier pour exprimer
leur opposition à la décision de la wilaya.
Le Conservatoire va-t-il disparaître ? Non.
D’après une source de l’établissement Arts
et Culture, «le Conservatoire d’Alger a été
fermé pour rénovation et le matériel est
soigneusement gardé dans un des espaces
appartenant à Arts et Culture. L’Institut
rouvrira ses portes en septembre prochain
mais ne pourra malheureusement pas
accueillir le même nombre d’étudiants.» ■
géo 9
El Watan Week-end
PHOTO : AFP
Le séisme qui a frappé
samedi l’Equateur et
fait plus de 500 morts
aura aussi un coût
économique. Le président
Rafael Correa a annoncé
une série de mesures
pour permettre au pays,
déjà touché par la baisse
du prix du pétrole, de se
redresser.
Immeubles détruits à Portoviejo
ÉQUATEUR Les mesures
de Correa pour se
remettre du séisme
de l’eau à Pedernales, la région la plus
touchée par le séisme. A Manta, plus
de 200 volontaires préparaient des
Hier, les secours tentaient toujours rations alimentaires et des produits de
de retrouver des survivants dans base, comme des couches et du papier
les décombres provoqués par toilette, dans un centre de distribution.
le tremblement de terre le plus La crainte de pillages et l’instabilité
meurtrier en Equateur depuis 1979 des constructions a conduit les
et en Amérique latine depuis celui commerçants à baisser rideau tout le
qui avait frappé Haïti. Alors que le long du littoral équatorien. Dans cette
bilan humain s’alourdit jour après ville côtière de 60 000 habitants prisée
jour - 570 morts et plus de 5600 par les touristes, le stade de football a
blessés - plus de 900 secouristes, été transformé en morgue improvisée.
pompiers, médecins et spécialistes de Le chef de l’Etat, qui a chiffré à
20 pays, dont la Colombie, le Chili, le trois milliards le coût du séisme,
Mexique, le Venezuela et l’Espagne, soit «deux ou trois points de PIB»,
ont vu leurs efforts contrariés par
a annoncé une série de mesures
les nombreuses répliques.
économiques drastiques. La
Plus de 500 secousses
TVA passera de 12 à 14%
Dernier
ont été enregistrées
pendant un an. Les salariés
bilan
offi
ciel
:
depuis samedi, dont
verseront également une
570 morts, plus
plusieurs ont dépassé
contribution sur salaire
de 5600 blessés
une magnitude de 6.
obligatoire d’un jour de
et 163 disparus
Le nombre de disparus
travail pour ceux gagnant
a été revu nettement à
1000 dollars par mois, de
la baisse, passant de 1700
deux jours pour un salaire
à 163. «Malheureusement,
de 2000 dollars par mois, et
le nombre de morts va augmenter,
jusqu’à cinq jours pour ceux gagnant
mais à un rythme moins rapide car on a 5000 dollars mensuels. Ceux dont
déjà retrouvé beaucoup de cadavres», le patrimoine dépasse un million de
a assuré le président équatorien Rafael dollars devront verser par ailleurs une
Correa.
contribution équivalant à 0,9% de
Pendant ce temps, les distributions leurs biens. Rafael Correa a également
d’eau et de vivres ont commencé annoncé la vente d’actifs de l’Etat
dans les zones les plus éloignées de «pour surmonter ce moment difficile»,
la province de Manabi, de loin la plus sans toutefois préciser lesquels.
touchée. Même si le mauvais état des Ces décisions s’ajoutent à la hausse
routes rendait parfois difficiles les imminente des taxes sur la bière et les
distributions. Le Haut-Commissariat cigarettes, sur le point d’être adoptée
des Nations unies pour les réfugiés à l’Assemblée nationale. Le séisme
(HCR) a annoncé qu’il s’apprêtait porte un coup sévère à l’économie de
à effectuer une importante livraison l’Equateur qui a déjà souffert de la
d’aide par avion pour porter secours baisse des cours du pétrole, pilier de
aux personnes déplacées. Le Fonds des son économie. La croissance n’a été
Nations unies pour l’enfance (Unicef) que de 0,1% en 2015 contre 4% prévue
a déclaré de son côté, dimanche, dans par le gouvernement. ■
un communiqué de presse, avoir livré
20 000 comprimés pour la purification
T
Mel. M. avec AFP
@Melalger
JOSÉ RAFAEL SERRANO HERRERA. Ambassadeur de la République de
l’Equateur en Algérie
«Il est primordial de sauver des vies humaines, on
procédera à la reconstruction par la suite»
# Votre pays a été frappé par le
séisme le plus dévastateur depuis
près de 30 ans...
Suite au tremblement de terre qui
a touché mon pays, les dégâts sont
énormes. La zone affectée se trouve
essentiellement dans la province
de Manabí, une région touristique
avec des plages paradisiaques où
se rendent beaucoup de touristes,
plus spécialement pour admirer
les baleines qui arrivent chaque
année depuis l’Antarctique pour
se reproduire. Les zones les plus
connues sont Puerto López et Isla de la Plata.
# A l’origine des séismes en Equateur, la
plaque océanique Nazca qui s’enfonce sous
le continent et qui a donné, entre autres, la
cordillère des Andes. C’est en fait toute la côte
pacifique qui est constamment menacée...
L’Equateur se situe dans la zone appelée la ceinture
de feu du Pacifique, qui comprend de nombreux
pays, à savoir : le Japon, l’Indonésie, le Chili, le
Pérou, la Colombie, les pays de l’Amérique centrale,
le Mexique et les Etats-Unis. Le fond marin repose
sur des plaques tectoniques en friction continue,
ces dernières provoquent des tensions énormes
qui sont à l’origine des séismes et tremblements
de terre. Cette zone s’étend approximativement sur
25 000 kilomètres, contenant plus de 400 volcans,
ce qui fait d’elle une région très belle, paisible
et magnifique ; cependant, avec des risques
d’éruptions volcaniques et de tremblements
imprévus, ces derniers quand ils sont de forte
intensité se convertissent en tremblements de
terre, engendrant des catastrophes connues aussi
en Algérie.
# Au-delà de la catastrophe humanitaire, il
y a aussi un coût pour l’économie : plusieurs
villes sont à reconstruire. Et
le président Rafael Correa a
prévenu que cela coûterait
des milliards de dollars.
Où allez-vous trouver les
ressources nécessaires ?
Effectivement,
la
reconstruction sera longue et
très coûteuse. Le président de
la République, Rafael Correa
Delgado, pour une première
estimation, a parlé de trois
milliards de dollars. Les
ressources seront propres
aux Equatoriens. Nous devrons travailler et
économiser plus. Le soutien que reçoit l’Equateur
de la communauté internationale et des institutions
financières sera un élément moteur dans cette tâche
ardue. Les choses retrouveront leur normalité, tous
les aéroports équatoriens sont en activité ; quant
au tourisme national et international, il s’est plutôt
rétabli, particulièrement aux Iles Galápagos et en
Amazonie. Le tourisme a beaucoup d’importance
pour le pays, davantage en cette période étant
donné que le prix international du pétrole
est très bas, ce qui a obligé le gouvernement
équatorien à privilégier les dépenses et à
continuer en œuvrant dans d’autres secteurs tels
que l’agriculture et l’industrie. L’Equateur est
un pays fondamentalement agricole exportateur
de café, de cacao, de bananes, de produits de la
mer, de thon et crevettes. Nous avons reçu une
importante assistance de la part d’organisations
internationales, de pays amis et même des
citoyens du monde. Pour que nous parvenions à
surmonter la première étape de cette catastrophe,
il est primordial de sauver des vies humaines,
on procédera à la reconstruction par la suite. Le
peuple équatorien est courageux et travailleur.
10
monde
El Watan Week-end
BELGIQUE Salah
Abdeslam inculpé pour
une fusillade à Bruxelles
Salah Abdeslam a été inculpé, hier à
Bruxelles, pour «tentative de meurtres»
dans l’enquête sur la fusillade survenue
dans la commune bruxelloise de Forest
le 15 mars, quand une opération
antiterroriste liée aux attentats de Paris
s’était soldée par des tirs contre les
policiers, la mort d’un suspect et la fuite de
deux autres, a annoncé son avocat. «Il a été
inculpé pour tentative de meurtres comme
auteur ou co-auteur», a précisé Sven Mary,
en soulignant que le dossier était instruit
par Isabelle Panou, magistrate bruxelloise
également en charge du volet belge des
attentats du 13 novembre à Paris.
Le groupe djihadiste malien Ansar Eddine
a affirmé hier retenir trois collaborateurs
du Comité international de la Croix-Rouge
(CICR) enlevés la semaine dernière dans le
nord-est du Mali et réclamé la libération
d’un homme arrêté par la force française
Barkhane en échange. Le CICR avait indiqué
mardi qu’une de ses équipes avait été
enlevée le 16 avril sans effusion de sang
dans la région de Kidal. Un responsable
d’Ansar Eddine, Nourredine Ag Mohamed,
a déclaré hier à Bamako que son groupe
réclamait, pour les relâcher, la libération
du guide des trois humanitaires, arrêté par
la force française Barkhane traquant les
djihadistes dans le Sahel.
BURUNDI Assassinat
d’un officier supérieur
Un officier de l’armée burundaise, issu des
ex-rebelles hutu désormais au pouvoir
mais plutôt critique vis-à-vis du régime
actuel, a été tué par des hommes armés
dans un quartier du nord de la capitale
Bujumbura, a-t-on appris hier auprès de
témoins et de l’armée. «Hier vers 19h, le
lieutenant-colonel Emmanuel Buzubona
rentrait chez lui à Kinama à moto lorsqu’il
a été tué, en compagnie de son chauffeur,
par un groupe de trois hommes armés de
fusils et de grenades», a expliqué un de
ses voisins, sous le couvert de l’anonymat.
L’information a été confirmée hier par le
porte-parole de l’armée, le colonel Gaspard
Baratuza, quia évoqué des assaillants ayant
d’abord tiré sur l’officier burundais avant
de lui lancer la grenade qui l’a tué.
RUSSIE Maintien d’une
«présence militaire
considérable» en Syrie
La Russie maintient une «présence militaire
considérable» en Syrie «malgré l’annonce
du retrait partiel» de ses troupes, a
déclaré hier à Ankara le secrétaire général
de l’OTAN, Jens Stoltenberg. «Malgré
l’annonce du retrait partiel, nous voyons que
la Russie maintient une présence militaire
considérable pour soutenir le régime Al
Assad en Syrie», a dit M. Stoltenberg,
ajoutant que même s’il était «en difficulté»,
le cessez-le-feu restait «la meilleure base
pour une solution pacifique négociée» à la
crise. Le président Vladimir Poutine, dont
l’armée participe à des opérations en Syrie,
avait annoncé le mois dernier le retrait de
«l’essentiel» des troupes russes quelques
jours après le début d’une trêve entre
régime et rebelles initiée par Moscou et
Washington.
SYRIE Des centaines
de personnes évacuées
de villes assiégées
Cinq cent personnes ont été évacuées de
quatre localités assiégées en Syrie pour
recevoir des soins dans des zones tenues
par les rebelles ou le régime, a affirmé
hier l’Observatoire syrien des droits de
l’homme (OSDH). Dans le cadre d’une
mission extrêmement complexe, organisée
par l’ONU et le Croissant-Rouge syrien, des
bus transportant des blessés, des malades
ainsi que leurs familles ont quitté les villes
assiégées mercredi en fin de journée. Ils
ont gagné, hier à l’aube, une zone de transit
à proximité de la ville rebelle de Qalaat Al
Madiq, un château médiéval situé dans la
province centrale de Hama, selon l’OSDH.
PHOTO : D. R.
MALI Ansar Eddine dit
détenir trois humanitaires
de la Croix-Rouge
ROYAUME UNI
Malia Bouattia, une militante algéro-britannique, a été élue
mercredi à la tête du National Union of Students (NUS), le
plus puissant des syndicats estudiantins du Royaume-Uni. Elle
est la première musulmane à la tête du NUS en remportant
372 voix lors de la conférence nationale du syndicat,
devançant l’ancienne présidente Megan Dunn qui a obtenu
328 votes.
ÉTATS-UNIS Obama retrouve
ses alliés du Golfe
La partie saoudienne a réservé un accueil assez froid au président américain. Lors
de son arrivée à Riyad afin d’assister au sommet du CCG, Barack Obama n’a pas été
reçu par le roi, mais par le gouverneur de Riyad, le prince Khaled Bin Bandar Bin
Abdelaziz.
Le président américain Barack Obama
a retrouvé hier à Ryad, les dirigeants du
Golfe pour un sommet visant à apaiser les
tensions entre Washington et les monarchies
sunnites emmenées par l’Arabie Saoudite.
Le président américain, accompagné du
secrétaire à la Défense Ashton Carter
et du chef de la diplomatie John Kerry,
veut encourager ses interlocuteurs à
s’impliquer plus fortement dans la lutte
contre les djihadistes du groupe Etat
islamique. Il espère aussi avancer sur les
fragiles tentatives diplomatiques en cours
pour mettre fin aux conflits qui ravagent
le Yémen et la Syrie. Fort des progrès
enregistrés ces derniers mois contre l’EI en
Irak et en Syrie, grâce à l’appui des raids
aériens menés par la coalition internationale
dirigée par les Etats-Unis, Barack Obama
cherche à accélérer le rythme face à des
djihadistes «sur la défensive». Ainsi,
Barack Obama et les dirigeants des six
pays du Conseil de coopération du Golfe
(CCG) — Arabie Saoudite, Bahreïn,
Emirats arabes unis, Koweït, Oman, Qatar
— se sont rassemblés dans le vaste palais
Diriyah pour une série de sessions à l’issue
desquelles le président américain devait
s’exprimer. Barack Obama s’est employé
à rassurer ses alliés sunnites du CCG, qui
n’ont pas digéré l’ouverture américaine
vers le rival chiite iranien et ses propos sur
la nécessité de «partager» leur voisinage
avec Téhéran.
SAHARA OCCIDENTAL
«Nous avons clairement dit que nos
partenaires et amis dans la région étaient
ici, avec nous», a souligné Ben Rhodes,
proche conseiller du président américain,
évoquant des inquiétudes partagées sur
«les activités déstabilisatrices» de l’Iran.
Dans le même contexte, a-t-il souligné,
Washington a défendu la nécessité pour
les monarchies du Golfe de faire un «effort
diplomatique vers les Iraniens» afin de
mettre fin aux conflits sanglants qui minent
la région, de l’Irak à la Syrie en passant par
le Yémen.
Mercredi, le secrétaire américain à la
Défense, Ashton Carter, a appelé les riches
monarchies pétrolières à s’impliquer
davantage en Irak, pas seulement
militairement comme l’ont fait Riyad et
Abou Dhabi, mais aussi politiquement
et économiquement. Le «soutien sunnite)
à la reconstruction sera crucial» pour
assurer une victoire définitive contre les
djihadistes, a souligné M. Carter, également
présent à Riyad. Ce sommet pourrait aussi
être l’occasion pour les pays du Golfe de
rouvrir le débat sur le Sahara occidental. En
effet, c’est lors d’une rencontre qui a réuni
le secrétaire d’Etat américain John Kerry
et les chefs de la diplomatie du CCG, le 7
avril dernier à Manama, que ces derniers
ont réitéré à John Kerry le soutien de
leurs gouvernements au plan d’autonomie
proposé par le Maroc pour mettre fin au
conflit régional du Sahara occidental.
MAROC
D’ailleurs, la question est revenue sur le
tapis lors de la visite effectuée par le roi du
Maroc Mohammed VI à Riyad dans le but
de prendre part au premier sommet entre
le Maroc et les pays du CCG. Lors de ce
sommet, les dirigeants des pays du CCG
ont réaffirmé leur position de principe au
sujet de la question du Sahara occidental
qu’ils considèrent également une question
du CCG. Dans le communiqué conjoint
sanctionnant le sommet Maroc-pays du
Golfe, mercredi à Riyad, en présence du
monarque marocain, les dirigeants du
CCG ont réitéré «leur position favorable
à la marocanité du Sahara et leur soutien
à l’initiative d’autonomie présentée par le
Maroc comme fondement de toute solution
à ce différend régional artificiel». En effet,
à l’ouverture du sommet que le roi Salmane
d’Arabie Saoudite a déclaré : «Nous
soulignons notre soutien à toutes les causes
politiques et sécuritaires importantes pour
notre pays frère (le Maroc), notamment en
ce qui concerne le Sahara». Il a ajouté que
le CCG «rejetait catégoriquement toute
atteinte aux intérêts du Maroc» sur ce
territoire.
BAN KI-MOON
De son côté, le roi Mohammed VI a qualifié
les récentes manœuvres de «complots
contre son intégrité territoriale». Pour lui,
les discussions annuelles en avril du Conseil
de sécurité sur le Sahara occidental sont
utilisées comme un «épouvantail pour faire
chanter le Maroc».) Il a d’ailleurs accusé
le secrétaire général de l’ONU, Ban Kimoon, d’être utilisé dans une «guerre par
procuration») contre le Maroc au travers
de ses) «déclarations biaisées». Il est à
noter que lors d’une visite effectuée dans
la région début mars dernier, Ban Ki-moon
avait parlé d’«occupation du Maroc». Dans
son rapport sur la question remis au Conseil
de sécurité lundi dernier, le SG de l’ONU a
affirmé que la difficulté fondamentale qui
a empêché l’aboutissement du processus
politique réside dans le fait que le Maroc
a toujours unilatéralement «considéré son
plan d’autonomie comme seule base pour
les négociations.» ■
Avec agences
DANS LA RÉGION DES
AURÈS, ON CÉLÈBRE
LE PATRIMOINE.
LA BRADERIE VOUS OUVRE SES PORTES AUJOURD’HUI ET
DEMAIN. Ne ratez pas la 4e édition de la Braderie d’Alger qui aura lieu
aujourd’hui et demain au parc Kidz Land de Chéraga. Pour un tarif de
5000 DA pour les deux jours, chaque exposant aura droit à une table,
une chaise et un parasol. Lors de cette édition, des bons d’achat de
5000 DA seront offerts par le magasin Tati.
PHOTOS : D. R.
Dans le cadre du mois
du patrimoine, qui se
tiendra du 28 au 30 avril,
l’association des Amis de
Medghacen, qui célèbre
chaque année le mois
du patrimoine à travers
l’organisation d’activités
dans l’une des régions des
Aurès, a porté son choix sur
la vallée de Oued Labiod.
Pour cette occasion, des
activités scientifiques,
culturelles et sportives
auront lieu.
EXPOSITION D’ŒUVRES
D’ARTS PLASTIQUES. Dans
le cadre de la promotion des
arts plastiques, la fondation
Asselah Ahmed et Rabah, en
collaboration avec l’Ecole
supérieure des beaux-arts
d’Alger, organise une grande
exposition de peinture et de
sculpture. Cette exposition
fait appel aux étudiants
et enseignants des écoles
régionales d’Algérie, de
l’Ecole supérieure des
beaux-arts d’Alger et à
tous les artistes peintres
professionnels et amateurs.
Les participants à cette
exposition doivent déposer
leurs œuvres, dont le thème
est libre, à partir du 20 avril
au 20 mai 2016, date limite
de dépôt, au siège de la
fondation Asselah Ahmed et
Rabah. 29 Bd Zighout Youcef,
Alger.
Expos
El Watan Week-end
PHOTOS. Alger. Jusqu’au 21 mai. 3e édition de
l’exposition collective indépendante Picturie
générale. Cette exposition audacieuse, conçue par
un rassemblement d’artistes et d’acteurs de la scène
artistique actuelle, présentera les œuvres de 23
artistes algériens (locaux et issus de la diaspora). Au
programme, trois activités ouvertes au public. Il y aura
notamment une rencontre avec les picturien(ne)s, et une
table ronde sur le thème : «La réhabilitation et la reconversion
des friches urbaines en lieu culturel à usage mixte en
Algérie». Au Marché Volta.
PHOTOS. Constantine. Du 24 au 5 mai. Exposition intitulée
«Le noir et le bleu, un rêve méditerranéen». Entre ombres
et lumières, cette grande exposition du MuCEM invite à
découvrir le monde méditerranéen sous une forme inédite,
loin des clichés fabriqués et des images attendues. Une
sorte de rêve en noir et bleu. Le Noir de Goya, qui «introduit
l’infernal dans l’univers humain», de la mafia aux années
noires de Beyrouth, Sarajevo, Alger ou Jérusalem. Mais aussi
le Bleu de Miró, des artistes et des penseurs, du tourisme, du
«Grand Tour» et des villes cosmopolites, Istanbul, Alexandrie.
A l’Institut français. 1, boulevard de l’Indépendance. Tél. :
031.912.591.
ARTS PLASTIQUES. A partir de demain et jusqu’au 13
mai. Exposition de l’artiste Djahida Houadef. A la galerie
Ezzoua’Art. Au centre commercial & de loisirs de Bab Ezzouar.
ART NUMÉRIQUE. Alger. Jusqu’au 25 avril. Exposition d’art
numérique par Nazim Laski. A l’hôtel Sofi tel. Tél. : 172, rue
Hassiba Ben Bouali. Tél. : 021.685.210.
ARTS PLASTIQUES. Jusqu’au 28 avril. Exposition vente des
artistes plasticiens, Méziane Boussaïd, Messaoud Naït Saâda,
Mohamed Idir Djouder, Rabah Hannouche. Etablissement
art et culture. Galerie d’Art Asselah Hocine, 39, rue Asselah
Hocine, Alger.
ARTS
PLASTIQUES.
Jusqu’au 30
avril. De 10h à
18h. Peintures
et sculptures
de Mustapha
Boucette.
Palais de la
culture Moufdi
Zakaria. A la
galerie Baya.
Plateau des
Annassers. Tél. :
021.291.010.
PHOTO. Alger.
Jusqu’à la
fin du mois.
Exposition de l’artiste photographe Mizo à partir de 16h. A la
galerie d’art Sirius.
PENTURE. Alger. Jusqu’au 6 mai. Quadriphonie picturale avec
Moussa Bourdine, Amar Briki, Adlane Djeffell et Moncef Guita.
Vernissage le samedi 23 avril à partir de 15h. Galerie Dar El
Kenz. 16, lot Ben Haddadi, Chéraga. Tel. : 021.368.493.
ARTS PLASTIQUES. Alger. Jusqu’au 9 mai. Malek Salah
«Strates». Peintures sur toile, œuvres sur verre et volume.
«Deux niveaux concomitants sont à la base de cette
production», explique l’artiste. «L’un matériel, car il définit
les techniques employées dans la superposition de coups de
crayon, de craie ou de pinceaux, en plus de l’organisation en
deux parties de chacune des peintures présentées. L’autre,
mental, car il présuppose une investigation des différents
niveaux intérieurs de la conscience». A l’Espaco Gallery.
Résidence CMB, Oued Terfa, El Achour. Tél. : 0665.208.798 ou
0558.281.016.
PEINTURE. Tlemcen. Jusqu’au 18 mai. Exposition des
toiles d'Ahmed Mebarki et Abdelkrim Belahrazem. Au
Musée national d’art et
d’histoire.
PRÉHISTOIRE. Jusqu’à
la fin de l’année.
L’Algérie dans la
préhistoire. Recherches
et découvertes récentes.
Réalisée en partenariat
avec le Laboratoire
de préhistoire de
l’Institut d’archéologie
de l’université d’Alger,
l’exposition «L’Algérie
dans la préhistoire» se
propose de mettre à la
disposition du public
les moyens de découvrir
et de comprendre les
résultats des recherches
menées par nos
scientifiques sur ce
pan éloigné du passé.
A travers un parcours
chronologique et une scénographie vivante et didactique,
le visiteur est renseigné sur l’environnement, la faune et
le climat de cette période ainsi que sur le mode de vie des
hommes préhistoriques. Fossiles humains et animaux, éclats
de silex et autres objets fabriqués par l’homme sont exposés
et mis en valeur dans une démarche de vulgarisation de
la recherche scientifique à destination de tous les publics.
Au Musée national du Bardo. 3, rue Franklin Roosevelt, Tél. :
021.747.641.
PEINTURE. Alger. Jusqu’au 12 mai. Exposition dans le cadre de la
2e édition du Salon du jeune talent. Résidence Sahraoui, les Deux
Bassins, Ben Aknoun.
VENDREDI
22
MUSIQUE
ALGER. 19h. soirée musicale andalouse
animée par la chanteuse Nassima Chabane. A
la salle Ibn-Zeydoun.
SALON
TIZI OUZOU. Salon du livre de Boudjima. A la
bibliothèque communale.
SAMEDI
23
MUSIQUE
ALGER. A 15h. Concert animé par Kingstar, un
groupe de rap/hip-hop, Salah Elmaestro et
Lilroy. Au centre culturel Benhadouga. Kouba.
Tarif : 200 DA.
ALGER. A 19h. Soirée de musique hawzi
animée par Lyes Kassantini. A la salle Ibn
Zaydoun. Office Riadh El Feth, El Madania. Tél. :
021.652.570.
ALGER. A 19h. Concert de Beihdja Rahal. A la
salle El Mougar. 2, rue Asselah Hocine. Tél. :
021.736.193.
TLEMCEN. A 19h. Concert du violoniste
Guillaume Latour. A l’Institut français. 1, rue
Commandant Djeber. Tél. : 043.261.715.
THÉÂTRE
CONSTANTINE. A 19h. La double inconstance.
Pièce de Marivaux, mise en scène par
René Loyon. Arlequin et Silvia s’aiment
passionnément. Mais le prince, touché par
l’innocence et le charme tout «naturel» de
la jeune fille, se met en tête de l’épouser.
Il doit donc la séduire (puisque la loi lui
interdit d’user de violence !), c’est-à-dire
très exactement la duper. Enlèvement,
séquestration, mensonges… tous les moyens
sont bons dans ce chef-d’œuvre de cynisme
tranquille ou de cruauté souriante, où la
croyance en l’amour et le mythe de la toutepuissance de l’amour se trouvent battus en
brèche par la volonté du pouvoir politique.
Au complexe Ahmed Bey, Zénith. Organisé
par l’Institut français, 1, boulevard de
l’Indépendance. Tél. : 031.912.591.
ATELIER
programme : femmes en habits traditionnels
iront dans des voitures de collection
accompagnées la mariée à sa nouvelle
région Médéa. Deux expositions sont
aussi au programme. La première est une
exposition de photos de H’mamettes edzaïr
en hommage à Houria Bezziou. La seconde
est une exposition de tenues et accessoires
de costumes en hommage à Nacera Azzoug.
Musée public national des arts et traditions
populaires.
DIMANCHE
24
MUSIQUE
ORAN. A 18h. Récital de musique avec le
soliste Guillaume Latour. Sur invitation
uniquement. A l’Institut français. 112, rue
Larbi Ben M’hidi. Tél. : 041.403.541.
THÉÂTRE
ANNABA. A 18h. La double inconstance. Pièce
de Marivaux, mise en scène par René Loyon.
Arlequin et Silvia s’aiment passionnément.
Mais le prince, touché par l’innocence et
le charme tout «naturel» de la jeune fille,
se met en tête de l’épouser. Il doit donc la
séduire (puisque la loi lui interdit d’user
de violence !), c’est-à-dire très exactement
la duper. Enlèvement, séquestration,
mensonges… tous les moyens sont bons dans
ce chef-d’œuvre de cynisme tranquille ou de
cruauté souriante, où la croyance en l’amour
et le mythe de la toute-puissance de l’amour
se trouvent battus en brèche par la volonté
du pouvoir politique. A l’Institut français
8, boulevard du 1er Novembre 1954. Tél. :
038.864.540.
TIZI OUZOU.10h. Dans le cadre de la
célébration du primptemps Bèrbere,
représentation de la pièce de théatre intitulée
Ass wis thmeniyam.Au théâtre régional.
Enfants
ALGER. Jusqu’au
2 mai. Vendredi à 10h et 15h. Samedi à
10h et 13h. Du dimanche au jeudi à 13h.
Projection du film d’animation King fu
panda 3. A la salle Ibn Khaldoun. 12, rue
Docteur Saâdane. Tél. : 023.403.022.
ORAN. A 9h30. Atelier photo. Pour ceux
qui souhaitent faire leurs premiers pas en
photographie, cet atelier est fait pour vous. A
l’Institut français. 112, rue Larbi Ben M’hidi.
Tél. : 041.403.541.
ALGER. Jusqu’au 2 mai à 17h. Projection
du film Le livre de la jungle. A la salle Ibn
Khaldoun. 12, rue Docteur Saâdane. Tél. :
023.403.022.
RENCONTRE
ORAN. Aujourd'hui. 10h. Représentation
ALGER. 14h. Rencontre avec Arezki Metref qui
signera son livre La traversée du somnambule
paru aux éditions Koukou. A la librairie des
Beaux-Arts. 28, rue Didouche Mourad.
ALGER. A 14h30. Rencontre avec Djamel
Mati qui signera son roman Yoko et les gens
du barzakh paru aux éditions Chihab. A la
librairie Kalimat. 27, avenue Victor Hugo.
ALGER. A 10h. Lecture ininterrompue de
l’œuvre de Don Quichotte de la Mancha.
A l’espace Espagne. 10, rue Azil (à côté de
l’Institut Cervantès).
TIZI OUZOU. A 13h. Rencontre avec Amin
Zaoui dans le cadre su salon du livre de
Boudjima pour une conférence suivie d’une
vente-dédicace. A la bibliothèque communale.
ALGER. A 13h30. Prenez part au Défil'Art,
autour d'un défilé des travaux présentant les
nouvelles créations de Res'Art. Au restaurant
Lalla Mina. Didouche Mourad.
ALGER. A 14h30. Rencontre avec
NoureddineLouhal, pour la signature de son
ouvrage intitulé Instantanéssur une époque,
chroniques, paru aux éditions ANEP. A la
librairie générale d’El-Biar.
ALGER. A 14h30. Rencontre avec Tarik
AïtMenguellat, pour la signature de son roman
le Petit prodige, paru aux éditions Passerelles.
A la librairie générale d’El-Biar.
ALGER. A 14h30. Rencontre avec Kedidir
Mansour pour la signature de son ouvrage le
Gaz naturel algérien, un enjeugéopolitique,
paru aux éditions Benmerabet. A la librairie
du Tiers-Monde. CÉRÉMONIE
CONSTANTINE. A 13h30. Cérémonie de
clôture de la 8e édition du grand concours
scientifique Cirta-Science 8. A la maison de la
culture Malek Haddad.
SALON
TIZI OUZOU. Salon du livre de Boudjima. A la
bibliothèque communale.
LOISIRS
ALGER. Concours de cuisine intitulé
«Couscous bladi couscous thourati». Le
concours est destiné aux amateurs cuisiniers.
Au bastion 23.
MÉDÉA. H’amettes edzaïr, en collaboration
avec l’association Main d’or de Médéa
organisent un mariage traditionnel. Au
de la pièce de théatre intitulée En-nahla.
Au théâtre régional.
ORAN.Demain. 15h. Représentation de
la pièce de théatre intitulée Lilou Oua
Ninou. Au théâtre régional.
TIZI OUZOU.Aujourd'hui. 14h. Dans le
cadre de la célébration du primptemps
Bèrbere, représentation de la pièce
de théatre intitulée Lakul. Au théâtre
régional.
TIZI OUZOU.Demain. 10h. Dans le cadre
de la célébration du primptemps Bèrbere,
représentation de la pièce de théatre
intitulée Am Tdarwict. Au théâtre régional.
TIZI OUZOU.Mardi. 10h. Dans le cadre de
la célébration du primptemps Bèrbere,
représentation de la pièce de théatre
intitulée Nounou d Fifi. Au théâtre
régional.
en entrepreneuriat cultur
universitaire.
LOISIRS
ALGER. Jusqu’au 28. A 9h
jeux vidéo. A l’université
technologie Houari Boum
LUNDI
25
ATELIER
ALGER. Jusqu’au 28. A 10
organisé à l’occasion du 4
l’université de la science
Houari Boumediène. Au p
activités, telles que l’écri
et jeux représentant la cu
et encore beaucoup d’aut
L'événement sera animé
qui ont bénéficié de form
universitaire.
LOISIRS
ALGER. A 13h. Concours d
Houari Boumediène (UST
ALGER. Jusqu’au 28. A 9h
jeux vidéo. A l’université
technologie Houari Boum
THÉÂTRE
TIZI OUZOU.Lundi. 14h. D
la célébration du primpte
représentation de la pièc
Turett. Au théâtre régiona
MARDI
26
MUSIQUE
CONSTANTINE. A 19h. Ré
avec le soliste Guillaume
uniquement. Dans les sal
Constantine. Organisé pa
1, boulevard de l’Indépe
031.912.591.
CONFÉRENCES
ALGER. A 18h. «Cybersé
nouvelles menaces», ani
Mouhoub, ingénieur et c
cybersécurité est un con
l’ensemble des lois, poli
dispositifs, concepts et m
sécurité, méthodes de ge
actions, formations, bonn
technologies qui peuven
pour protéger les person
informatiques matériels
(connectés directement
un réseau) des Etats et d
l’Institut français, 7, rue
021.737.820.
ORAN. A 9h. Table ronde
de la guerre de Libératio
aujourd’hui. Chef de proj
Amer. Au Centre nationa
anthropologie sociale, ci
A n°1 Es-Sénia. Tél. : 041
Rencontre autour du thè
femme algérienne dans
du XIXe siècle», animée
Sidhoum. A l’Institut de d
ressources humaines et l
maghrébines en Algérie.
Youcef, El Menzeh.
ALGER. Second Colloque
traduction et l’orientalis
d’Alger 2.
ATELIER
ATELIER
ALGER. Jusqu’au 28. A 10h. Atelier asiatique
organisé à l’occasion du 42e anniversaire de
l’université de la science et de la technologie
Houari Boumediène. Au programme : plusieurs
activités telles que l’écriture calligraphie,
et jeux représentant la culture asiatique
et encore beaucoup d’autres surprises.
L'événement sera animé par les étudiants
qui ont bénéficié de formations linguistiques
ALGER. Jusqu’au 28. A 10
organisé à l’occasion du 4
Houari Boumediène. Au p
activités, telles que l’écri
et jeux représentant la cu
et encore beaucoup d’aut
L'événement sera animé
ont bénéficié des formati
univer
Concours
L’Association Sirius d’Astronomie annonce le lancement d’un concours
scientifique prestigieux en partenariat et avec
le support financier du service culturel de
l’ambassade des Etats-Unis à Alger. Ce concours
enverra six étudiants doués en science, maths,
technologie et maîtrisant l’anglais au camp de
l’Espace à Huntsville aux Etats-Unis pendant
une semaine cet été. Les participants doivent
être âgés entre 15 et 18 ans. Ces derniers
doivent prendre connaissance des conditions
d’inscription à l’adresse suivante et envoyer leur
contribution:
http://race2space2016.com. Le concours est
ouvert jusqu’au 22 mai.
El Watan Week-end
FILMS
CINÉ
SÉANCES
Le Patio, de Sidali Mazif
Salle El Mougar
Kung fu panda 3
Salle Ibn
Khaldoun
rel. Au village
h. Grand concours de
de la science et de la
mediène.
Le livre de la jungle, de Jon Favreau
Hommage à Roger Hanin
0h. Atelier asiatique
42e anniversaire de
et de la technologie
programme : plusieurs
iture calligraphie,
ulture asiatique
tres surprises.
par les étudiants
mations linguistiques
rel. Au village
d’énigmes. A
TBH).
h. Grand concours de
de la science et de la
mediène.
Dans le cadre de
emps Bèrbere,
ce de théatre intitulée
al.
écital de musique
e Latour. Sur invitation
lons de la mairie de
ar l’Institut français,
ndance. Tél. :
Concours
Société Générale Algérie organise la 4e édition de son concours «Jeune artiste peintre»
et lance un appel à candidature en direction des jeunes artistes peintres algériens. Le
concours est ouvert du 21 avril au 30 juillet aux candidats répondant aux conditions
suivantes :
Ø Etre âgé de 45 ans maximum au 31 décembre 2016
Ø Etre jeune artiste ou amateur en art
Ø Résider en Algérie.
L’œuvre présentée doit être entièrement conçue et réalisée par l’artiste lui-même. Les
candidats désirant participer doivent envoyer leur CV ainsi qu’une photo (JPG 200 DPI)
de leur toile avant le 30 juillet à l’adresse suivante : [email protected].
LOISIRS
ALGER. Jusqu’au 28. A 9h. Grand concours de
jeux vidéo. A l’université de la science et de la
technologie Houari Boumediène.
MERCREDI
curité et
imée par Fodil
onsultant. Le mot
ncept désignant
tiques, outils,
mécanismes de
estion des risques,
nes pratiques et
nt être utilisés
nnes et les actifs
et immatériels
ou indirectement à
des organisations. A
Hassani Issad. Tél. :
e : Mémoire(s)
on nationale à
jet : Amar Mohand
l de recherche en
ité Bahi Amar, bloc
1.583.Oran. A 14h.
me «Regards sur la
la presse coloniale
par Slimane Aït
développement des
le centre d’études
18, rue Zighout
e national sur La
me. A l’université
0h. Atelier asiatique
42e anniversaire de
programme : plusieurs
iture calligraphie,
ulture asiatique
tres surprises.
par les étudiants qui
ions linguistiques
rel. Au village
rsitaire.
27
ATELIER
activités, telles que l’écriture calligraphie,
en entrepreneuriat culturel. Au village
universitaire.
LOISIRS
ALGER. A 13h. Concours de cryptographie. A
Houari Boumediène.
JEUDI
28
activités telles que l’écriture calligraphie,
en entrepreneuriat culturel. Au village
universitaire.
DANSE
ALGER. A 17h30. Cours de danse orientale.
Inscriptions : 0770 492.841.842. 28, rue
Didouche Mourad, Alger, Algérie.
FESTIVAL
TLEMCEN. Jusqu’au 30. A 15h. Festival
de Beni Bahdel. Lors de ce festival, deux
disciplines VTT seront primées : XC et Enduro.
Dans la commune de Beni Bahdel.
LOISIRS
Voulez-vous danser avec moi, de
Michel Boisrond et Le trou, de
Jacques Becker
Haine, amour et trahison, de Mario
Bonnard et Retour à Ithaque, de
Laurent Cantet
Adas Blinda Pradzia, de Donatas
Ulvydas et Contes de la lune vague
après la pluie, de Kenji Mizoguchi
Herbes flottantes, de Yasujiro Ozu
et Outrage beyond, de Takeshi
Kitano
Juliette des esprits, de Federico
Fellini et Belissima, de Luchino
Visconti
Road 47, de Vicente Ferraz et Praia
do futuro, de Karim Ainouz
Jacques Becker
Laurent Cantet
Kitano
Visconti
Jacques Becker
Laurent Cantet
Hommage à Roger Hanin
Kitano
Visconti
Jacques Becker
Laurent Cantet
MUSIQUE
ALGER. A 19h30. Récital de musique avec
le soliste Guillaume Latour. Entrée sur
carnet d’accès. Réservation à l’adresse :
musiqueclassiqueguillaumelatour2016.
[email protected]. Au palais Dar Aziza,
Basse Casbah. Organisé par l’Institut français,
7, rue Hassani Issad. Tél. : 021.737.820..
ALGER. A 19h. Que vous soyez artistes,
mélomanes ou simplement amoureux de la
musique… Allez découvrir ou redécouvrir la
nouba andalouse, le hawzi et le malhoune à
travers l’univers de cette artiste. A la salle Ibn
Zeydoun. Office Riadh El Feth, El Madania. Tél. :
021.652.570.
CONFÉRENCES
ORAN. A 14h. Table ronde : la fécondité en
Algérie, quelles tendances et quel défis.
Approche démo-anthropologique. Chef de
projet : Faouzia Beladjel. Au Centre national
de recherche en anthropologie sociale, cité
Bahi Amar, bloc A n°1 Es-Sénia. Tél. : 041.583.
CONSTANTINE. A 14h. «Cybersécurité
et nouvelles menaces» animée par Fodil
Mouhoub, ingénieur et consultant. Le mot
cybersécurité est un concept désignant
l’ensemble des lois, politiques, outils,
dispositifs, concepts et mécanismes de
sécurité, méthodes de gestion des risques,
actions, formations, bonnes pratiques et
technologies qui peuvent être utilisés
pour protéger les personnes et les actifs
informatiques matériels et immatériels
(connectés directement ou indirectement à
un réseau) des Etats et des organisations. A
l’Institut français, 7, rue Hassani Issad. Tél. :
021.737.820.
ATELIER
ALGER. Demain. A 8h. 2e édition du Phatmarathon,
dont le but est la sensibilisation contre l’hypertension
artérielle. A la forêt de Bouchaoui.
ALGER. Le 28. A 10h. Embarquez à bord d’un magnifique
Yacht pour une balade en mer inoubliable. Au Port El
Djamila.
BÉJAÏA, TIZI OUZOU, BOUIRA ET BLIDA. Jusqu’au 30.
Seuls ou en groupes, les participants pourront s’initier
au parapente durant les jours de semaine mais aussi
les week-ends. Toute personne souhaitant y participer
devra contacter les organisateurs via leur page
Facebook : https://www.facebook.com/pages/Baptemede-parapente-en-Alg%C3%A9rie/1589361221347
716?fref=ts. Il est à noter que les séances d’initiation
au parapente dureront de 10 à 30
minutes selon le site et les conditions
météorologiques. Tarif : 3000 DA.
TIZI OUZOU. Aujourd’hui. A 7h30.
Randonnée à Tamda Ouguelmim. Située
en plein cœur du Djurdjura, Tamda
Ouguelmim (le lac Ougoulmim) offre un
paysage pittoresque qui invite au repos
et à la contemplation. Toute personne
intéressée doit réserver sa place en
appelant le 0557 99 30 68. Point de
rendez-vous place boulevard des Frères
Makhlouf (Corbeaux) côté du CLS.
TIPASA. Demain. Visite et chasse au
trésor à Tipasa. Inges Event organise
en collaboration avec l’OGBEC une
chasse au trésor qui vous permettra
de découvrir à la fois l’un des
plus extraordinaires complexes
archéologiques du Maghreb mais
également de connaître son histoire
de façon ludique tout en profitant du
merveilleux paysage. La chasse au trésor
consiste à résoudre des énigmes et
Salle Ibn
Khaldoun
Alger. Institut
français
Jusqu’au 27, à 14h,
16h et 18h
Jusqu’au 2 mai, du
dimanche au jeudi
à 13h, vendredi et
samedi à 10h, 13h
et 15h
Jusqu’au 2 mai, à 17h
Samedi 23, à 18h30
Alger,
Cinémathèque
Samedi 23, à 13h30 et
16h30
Alger,
Cinémathèque
Dimanche 24, à 13h30
et 16h30
Alger,
Cinémathèque
Lundi 25, à 13h30 et
16h30
Alger,
Cinémathèque
Mardi 26, à 13h30 et
16h30
Alger,
Cinémathèque
Mercredi 27, à 13h30
et 16h30
Alger,
Cinémathèque
Jeudi 28, à 13h30 et
16h30
Béjaïa, Blida,
Cinémathèque
Samedi 23, à 14h et
17h
Béjaïa, Blida,
Cinémathèque
Dimanche 24, à 14h
et 17h
Béjaïa, Blida,
Cinémathèque
Lundi 25, à 14h et 17h
Béjaïa, Blida,
Cinémathèque
Mardi 26, à 14h et 17h
Béjaïa, Blida,
Cinémathèque
Mercredi 27, à 14h
et 17h
Béjaïa, Blida,
Cinémathèque
Jeudi 28, à 14h et 17h
Oran,
Cinémathèque
17h
Oran,
Cinémathèque
Dimanche 24, à 14h
et 17h
Oran,
Cinémathèque
Oran. Institut
français
Lundi 25, à 15h
Oran,
Cinémathèque
Mardi 26, à 14h et 17h
Oran,
Cinémathèque
Mercredi 27, à 14h
et 17h
Oran,
Cinémathèque
Jeudi 28, à 14h et 17h
Tizi Ouzou,
Cinémathèque
17h
Tizi Ouzou,
Cinémathèque
Dimanche 24, à 14h
et 17h
Tizi Ouzou,
Cinémathèque
PLEIN AIR
des jeux autour de Tipasa, du
patrimoine et de la culture algériens. Plusieurs cadeaux
sont à gagner et retrouver le trésor. Inscriptions par
email au [email protected] ou sur le 0550669753.
Tarif : 1200 DA. Au site archélogique de Tipasa.
ORAN. Du 26 au 1er mai. Sortie de rue 2016. Des ateliers
«Arts de la rue» seront organisés et donneront lieu à des
spectacles qui seront organisés par l’Institut français.
Devenues un rendez-vous attendu des Oranais, les
sorties de rue 2016 vous feront rencontrer, au hasard de
leurs déambulations festives, et pour de magnifiques
surprises urbaines, les marionnettes géantes des grandes
personnes, les musiciens de la fanfare Auprès de ma
blonde, accompagnés de nombreux autres artistes, oranais,
français, espagnols, Allemands, etc.
14 tendances
El Watan Week-end
Revisiter nos traditions culinaires, améliorer le niveau et la durée des formations,
mettre en valeur les produits du terroir : l’Algérie a tous les ingrédients pour faire
connaître sa cuisine à l’international. Au concours Djazaïr Excellence, cette semaine,
les idées ont mijoté.
T
Des truffes. Des crevettes. Une poule
fermière. Du chocolat. Des produits
algériens et 100% bio. Voilà de quoi
nous mettre l’eau à la bouche. Mais pour
les cuisiniers qui disputent la finale de
la compétition des professionnels des
métiers de bouche Djazaïr Excellence (du
18 au 21 avril au Salon international de
l’agroalimentaire Djazagro, à la Safex),
l’heure est au stress. Parmi 26 écoles en
compétition, huit groupes finalistes, venus
de six wilayas, ont concouru durant
urant les
deux premiers jours du salon Djazagro
agro pour
la Coupe d’Algérie des écoles. Les deux
jours suivants ont été dédiés auxx autres
catégories : le trophée de chef cuisinier
et celui de chef pâtissier-chocolatier.
olatier.
Lundi, au premier jour de la coupe
upe
d’Algérie des écoles, trois cuisinierss
(un pour le dessert et un pour le
plat et un pour l’entrée), font de
leur mieux pour épater le jury
et décrocher la première place,
sous les yeux de leur coach
stressé. Le challenge : une
entrée libre, un plat à base de
poulet fermier et un dessert au
chocolat en cinq heures. A 11h,
le top départ est donné et chacun
commence à travailler, sous laa
supervision des jurys et au son de
musiques pop ou chaâbi mixées par le
DJ. Pour l’équipe de l’Institut dess arts et
métiers d’Alger, coachée par Mohamed
Nadjib Boulaff, au menu : poireau,, trida et
brownie. «En entrée, on a choisi une
ne recette
asiatique avec une touche algérienne.
enne. Un
millefeuille de blanc de poireau mariné
dans de la sauce soja et du jus d’orange,
accompagné de crevettes fraîches. En plat,
on a opté pour un plat traditionnel algérien
revisité, la trida au poulet fermier, parfumé
de lavande sauvage. Quant au dessert,
essert, le
groupe est resté classique : on a préparé
un brownie avec des noix, farci de banane,
accompagné d’une sauce chocolat.
t. A côté,
il y a un crémeux à l’orange et un coulis
de fraises», détaille le coach du groupe.
oupe. De
l’autre côté, les stagiaires de l’écolee La Chef
commencent par l’épluchage des légumes.
Stressés, ils ne se permettent même
me pas de
parler entre eux.
COUSCOUS AU JUS DE TRUFFE
En entrée, ils ont choisi de faire «une
m’hancha salée, farcie avec des épinards et
des orties, du fromage de chèvre traditionnel
et du yaourt de vache naturel. En plat, il
y aura une sorte de tajine sucré-salé de
poulet fermier au four avec des figues et
des pommes, accompagné de couscous et de
jus de truffes ramenées tout droit de Djelfa.
En ce qui concerne le dessert, les stagiaires
ont opté pour un œuf Fabergé en chocolat,
fourré d’une mousse à base de chocolat
blanc et d’huile d’olive», affirme Bilal
Louna, chef de cuisine à l’école La Chef,
qui semble beaucoup plus stressé que ses
stagiaires qu’il supervise de près. En effet, si
le concept de l’événement est étranger et la
plupart des jurés sont Français, les candidats
doivent cuisiner algérien avec des produits
locaux et bio dans le but de promouvoir le
patrimoine culinaire national. Issam Ladraa,
diplômé de l’Institut national des techniques
d’hôtellerie et de tourisme de Tizi Ouzou,
chef cuisiner dans plusieurs grands hôtels à
travers le pays (dont le Sheraton et Sofitel),
témoigne : «Les pays occidentaux ne
connaissent pas grand-chose à la cuisine
algérienne par rapport à celle des pays
voisins, la Tunisie et le Maroc, parce qu’elle
n’est pas développée. Aujourd’hui, compter
des chefs étrangers dans ce concours est
déjà une étape pour montrer que l’Algérie
est riche de ses capacités et de ses traditions
culinaires», explique le coach de l’équipe
Des recettes
pour exporter
la cuisine DZ
PHOTOS : D. R.
Ryma Maria Benyakoub
@Ryma_Maria
du CFPA Jimia de Jijel. Selon Brice Ducos,
président de jury des demi-finales des écoles
il y a deux mois et président du jury de la
finale, ce concours est une découverte : «Il
y a quatre mois de cela, je n’y connaissais
pas autant sur la cuisine algérienne !
Mais ce concours m’a beaucoup appris. Il
faut savoir que les candidats utilisent des
produits du terroir 100% bio, cela joue
un rôle important dans l’identité du plat
préparé et la touche algérienne est forte
présente.»
TALENTS
Pour le coprésident des disciplines
d’Escoffier International (pays Occitan et
Catalan), vice-président de Toque Blanche
International
(délégation
Cévennes,
Grandes Causses et Méditerranée), «l’art
culinaire algérien dispose de toutes les
conditions pour être exporté et connu
à l’international… A mon avis, ce qui
manque, ce sont les formations de niveau
international et de grands chefs capables
de porter cette cuisine vers les grandes
rencontres gastronomiques». Pour les
organisateurs de Djazaïr Excellence, les
principaux objectifs de ce concours sont de
«découvrir les talents algériens et mettre
en valeur le patrimoine culinaire, les
produits du terroir et l’artisanat, ainsi la
gastronomie algérienne aura la chance de
participer aux concours internationaux».
Dominique Fieugrant, chef pâtissierchocolatier français, témoigne : «Je connais
bien les différentes cuisines algériennes. Sur
les côtes, on a différentes sortes de poissons
qu’on ne trouve pas forcément partout.
Ce pays réunit les ingrédients nécessaires
pour faire des choses extraordinaires dans
le domaine de la gastronomie.» Le chef
pâtissier, qui a travaillé dans cinquante
pays et compte vingt-cinq ans d’expérience
en Coupe du monde de la pâtisserie, dit
avoir un «attachement» pour l’Algérie :
«Je me suis occupé de la première équipe
algérienne qui a participé au Championnat
du monde de pâtisserie de Lyon, en 2015.
C’est avec la confrontation professionnelle
qu’on peut avancer. L’Algérie est en train
de bouger dans le domaine de la cuisine et
de la pâtisserie et c’est une fierté pour moi.»
Rédha Kichou, chef cuisinier de la résidence
de l’ambassade du Canada à Alger et
membre du jury à Djazaïr Excellence, parle
d’«assiettes graphiques». «Lors de ce duel,
on va juger la qualité du produit, le visuel, la
technique et on va essayer de les pousser au
bout pour qu’ils nous sortent des assiettes
graphiques. C’est ce qu’il faut pour donner
un coup de pouce à la cuisine algérienne,
la développer et la revisiter.» Il poursuit :
«On veut donner une nouvelle image de la
gastronomie algérienne parce qu’on a des
talents, formés, qui pratiquent de nouvelles
techniques, mais pour réussir, il faut qu’ils
se donnent à fond, respectent le produit
dans son utilisation et le mettent en valeur.
Quand on respecte le produit, forcément on
peut faire quelque chose de beau.» Mais
selon lui, «avoir des jeunes talentueux qui
possèdent des capacités extraordinaires
ne peut rien donner tant qu’ils n’ont pas
l’occasion de montrer leur savoir-faire.
Je ne parle pas seulement d’Alger, mais à
l’intérieur du pays aussi, où on a des petits
chefs qui émergent.»
FUSION
Pour arriver à ce but, Issam Ladraa propose :
«On doit s’intéresser davantage à ce
secteur, l’organiser et le développer pour
pouvoir l’exporter. Il faut créer davantage
d’événements dans ce genre et participer
aux rencontres internationales dans le
domaine de la cuisine et la pâtisserie. Il
faut que ce soit notre initiative et que nous
travaillions pour
pou arriver à faire connaître
notre cuisine dans le monde, sans attendre
que les autres s’y intéressent. Si on
prend le Maroc comme exemple,
il y a quelques années de cela,
personne
ne connaissait leur
p
cuisine ni leurs traditions,
mais aujourd’hui, elles
sont connues au niveau
international.» Mohamed
Nadjib Boulaff le rejoint :
«Dans chaque région, on
a des recettes magnifiques
et des richesses qu’on ne
trouve nulle part ailleurs.
Malheureusement,
on a
M
négligé
ce domaine et on
nég
a tardé
à nous y intéresser.
ta
Avec ce genre de concours, on va
améliorer notre
no niveau et capitaliser plus
Ces dernières années, il y a
d’expérience. C
remarquable vers le patrimoine
un retour rema
retrouve de plus en plus dans
culinaire. On re
restaurants d’anciens
les menus des grands
g
plats, revisités certes, mais avec la même
encourageant.» Ce dernier met
base. C’est enc
l’accent sur la fformation professionnelle qui
reste, selon lui, insuffisante : «Il faut savoir
formations en Algérie ne sont pas
que les formati
suffisantes pour préparer des chefs capables
jusqu’à exporter notre cuisine. Il
d’arriver jusqu
participer à des ateliers privés
faut toujours pa
expérience à l’étranger pour
et avoir une ex
être au niveau ddemandé.» Bilal Louna, pour
sa part, pointe la durée du cursus : «La durée
de formation nn’est toujours pas suffisante.
Le CAP dure seulement une année alors
qu’en France, il faut au minimum trois
ans de formation.» «Par ailleurs, certains
ingrédients, qui ne sont pas toujours
accessibles, handicapent l’innovation
en cuisine», affirme-t-il, souhaitant voir
plus de concours du niveau de Djazaïr
Excellence organisés en Algérie. «Selon les
résultats de ce concours, on va peut-être
institutionnaliser cet événement pour le
préparer suffisamment à l’avance et il sera
intégré dans le cursus de formation. Ce sera
un objectif pédagogique. On va accompagner
la préparation des équipes de formateurs
et profiter du transfert de savoir-faire des
chefs», affirme Akila Chergou, directrice
de la formation continue et des relations
intersectorielles au ministère de la Formation
de l’Enseignement professionnels. Pour leur
part, les organisateurs de cette compétition
des professionnels des métiers de bouche
ont l’intention de «faire de l’événement
Djazaïr Excellence un point de rencontre et
de fusion incontournable des compétences
culinaires et gastronomiques nationales
pour permettre l’émergence d’un pôle dans
le secteur des métiers de bouche et ouvrir les
portes à une représentation internationale de
nos compétences en matière d’art culinaire
et de haute gastronomie. Notre ambition
pour l’avenir est de donner à l’événement
une dimension maghrébine et une autre
internationale.» ■
tendances 15
El Watan Week-end
YouTube, sites internet
ou encore application
téléphonique : pas de
révision du bac sans
connexion ! Alors qu’ils
sont plus de 818 000
cette année à passer cette
épreuve, en l’absence de
seuil des cours, les lycéens
sont obligés de redoubler
d’efforts pour rattraper les
retards accumulés en classe.
Guide de survie.
Sofia Ouahib
«Je ne vais au lycée que le matin. Les aprèsmidis, je les consacre aux révisions à la
maison. Le soir, je vais au cours particuliers
dont certains se terminent vers 21h. Quand
je rentre le soir, je vais sur les groupes de
révision de facebook. Je ne dors que vers 1h»,
nous confie Redouane, un lycéen 18 ans.
Nesrine, 18 ans, a pratiquement le même
programme : «Je suis en retard dans mes
révisions. Pour me rattraper, on se retrouve,
avec ma meilleure amie, pour réviser. Ces
révisions collectives nous aident à avancer
rapidement. Lors de nos séances, on utilise
les manuels parascolaires. Mais quand je
suis seule, c’est sur le Net que je révise.» En
effet, de plus en plus de jeunes s’orientent
vers les sites internet ou autres forums pour
échanger les sujets d’examen, trouver des
réponses aux questions et des astuces qui
facilitent la compréhension. Sami, 19 ans,
est administrateur d’une page facebook.
Intitulée «Préparez-vous au bac 2016»,
sa page compte 3000 fans. Il explique :
«J’ai créé cette page dans le but d’aider le
maximum de personnes et les motiver. Ici,
on partage tout. Des conseils, des astuces
et des programmes de révision. On se fait
même des séances de révisions virtuelles
via la publication de statuts comprenant
des questions ou des photos apportant la
réponse à certains sujets.» Selon Sami,
«cela ne nous empêche pas de réviser en
groupe quand l’occasion se présente. On
s’est d’ailleurs retrouvés avant-hier, avec
quelques amis, pour réviser tous ensemble.
Mais ces séances sont rares. Se retrouver
sur le Net est plus facile pour tous.» Akila
Taibi, professeur de mathématiques,
affirme : «Actuellement les élèves suivent les
cours au lycée car le programme n’est pas
encore achevé. Concernant les révisions, en
plus des séances individuelles en dehors des
établissements, de nombreux sites internet,
pages et groupes facebook publient des
résumés des cours, des sujets afin de les
aider à avancer.»
SITES INTERNET
Pour réviser leurs cours, les bacheliers
n’ont que l’embarras du choix ! Akila Taibi,
professeur de mathématiques et créatrice du
site http://ecoledz.weebly.com explique :
«Sur ces sites, on partage des leçons, des
exercices et des conseils. C’est devenu un
vrai moyen d’apprentissage et de révision.
La preuve, plus de 600 000 visiteurs se sont
rendus sur mon site depuis son ouverture en
2014. Il compte, en moyenne, plus de 1000
visiteurs chaque jour. Et cette tendance est
revue à la hausse durant la période des
devoirs et des compositions et peut atteindre
les 2000 visiteurs/jour.» A essayer aussi :
ency-education.com ou guezouri.org.
APPLICATIONS
Vous êtes accro à votre téléphone ? Oubliez
les applications de jeux et téléchargez plutôt
l’appli qui vous aidera à réviser pour le bac.
Disponible sur Android, DzBac est une
application qui permet de trouver du contenu
De nombreux sites internet,
pages et groupes facebook
publient des résumés des
cours, des sujets et des
astuces pour réussir les
épreuves
BAC Le boom
des révisions 2.0
intéressant ainsi que des conseils et des
astuces afin de faciliter les révisions. Elle
permet aussi de communiquer avec d’autres
bacheliers ou professeurs afin de solliciter
leur aide ou de partager leçons et résumés.
Sara, une utilisatrice, recommande cette
application : «J’adore cette application. Je
la conseille à tout ceux qui passent le bac.».
Soraya partage son avis : «Cette application
est juste parfaite pour les bacheliers qui
cherchent de l’aide et ont besoin d’être
motivés.»
YOUTUBE
Il s’agit d’une réelle nouveauté. Si les sites
internet et les applications commencent à
peine à se faire une place, YouTube vient
désormais les concurrencer. C’est la chaîne
du professeur Noureddine. Suivi par plus de
63 000 fans, cette chaîne fait fureur auprès
des jeunes. Le professeur Noureddine
enseigne les maths. Il confie : «Je me suis
inspiré de Selmane Khan, un professeur
américain, pour créer ma chaîne. Elle a vu le
jour en mars 2014. Via ce réseau, je dispense
des cours aux élèves à l’aide des vidéos.
Aujourd’hui, ma chaîne compte plus de
2000 vidéos et j’espère pouvoir continuer à
les aider longtemps.» Sami, l’administrateur
de la page facebook, est d’ailleurs fan de
la chaîne du professeur Noureddine. Il
témoigne : «Je ne remercierai jamais assez
le professeur Noureddine. Sa chaîne nous
aide beaucoup dans nos révisions.» Meriem,
une autre abonnée, affirme : «On se croirait
en classe. Ce concept est vraiment génial.
Grâce à lui, on peut rattraper nos lacunes
et avancer rapidement dans nos révisions.
En fait, c’est comme si nous avions un prof
à domicile.» De son côté, Salim «espère
que des chaines dédiées à d’autres matières
voient le jour. L’initiative du professeur
Noureddine est géniale et on aimerait
beaucoup que des professeurs d’autres
filières fassent comme lui afin qu’on ait
toutes les matières à disposition.»
GROUPES/PAGES FACEBOOK
Ils se comptent par centaines. Qu’ils soient
privés ou publics, ces groupes ont le même
objectif : le partage. Sami explique : «Dans
mon groupe, il y a de tout. Des leçons, des
exercices, des conseils de ceux qui sont déjà
passés par là. De tout, quoi ! Je passe le bac
pour la première fois et je voulais que cet
espace nous aide à progresser et à partager
nos bonnes idées comme nos erreurs.» Akila
6Relaxation o-bli-ga-toire
Taibi est aussi administratrice d’un groupe
facebook. Elle raconte : «Je partage tout
ce qui peut aider un élève ou un professeur
dans son travail. Des cours, des exercices,
des sujets, des annales, des fichiers et des
vidéos éducatives sont disponibles sur mon
groupe.» Ces groupes sont donc le moyen
le plus rapide pour échanger. Mohamed,
18 ans, soutient : «Grâce à ces groupes,
on peut communiquer rapidement. Non
seulement on se partage les sujets d’examen
et les réponses des exercices mais en plus,
on peut avoir des informations sur d’autres
sujets tels que la réception de la carte
nationale biométrique nécessaire pour
passer l’examen...» ■
A l’approche du jour J, le stress est de plus en plus oppressant. Dans cette dernière
ligne droite, les bacheliers doivent aussi penser à se relaxer. Sami conseille : «Je leur
recommande de consacrer du temps pour la détente. Ils peuvent par exemple jouer à
des jeux vidéos ou faire une balade, juste pour évacuer le stress». Akila Taibi le rejoint :
«La fatigue et le principal ennemi de la mémoire. L’élève a besoin de pauses d’un quart
d’heure toutes les deux heures. Il faut aussi s’accorder le temps d’une petite sieste
réparatrice. Ne pas alterner la révision et la détente peut conduire au surmenage.»
A ce sujet, Souhila Zemirline, psychologue clinicienne, préconise : «Je reçois souvent
des futurs bacheliers en état de stress extrême. Pour les aider à évacuer cette angoisse,
on organise des thérapies de groupe. Je déconseille fortement l’acharnement des
candidats qui vont jusqu’à tripler les séances de cours de soutien dans la même matière
sans laisser de place à la détente.» De son côté, Fatiha Zouira Slimane, ancienne
psychologue clinicienne principale au service de pédiatrie du CHU de Bab El Oued,
soutient : «J’organise des séances de relaxation pour les élèves qui viennent à ma
consultation. Celles-ci sont complétées par des séances de PNL (programmation neurolinguistique) où l’on programme psychologiquement la réussite de l’élève. Ce dernier
va apprendre à gérer son temps et à se concentrer sur une seule chose à la fois, en
l’occurrence sur les cours qu’il suit en classe.»
PHOTO : D. R.
T @sofiaouahib
16 découvrir
El Watan Week-end
Faten Hayed
T @Faten_Hayed
La troisième édition de l’expo collective Picturie Générale, qui se tiendra
demain à 15h, réunira 23 artistes algériens dans un espace insolite, le marché
Volta. Mourad Krinah, commissaire de cet événement, nous dévoile le choix
de ce lieu.
Le marché Volta va abriter, ce
samedi, Picturie Générale 3 ; pourquoi le choix de ce lieu ?
Mourad Krinah.
Graphiste, plasticien
et commissaire de PG3
Le marché Volta
a toujours fait
fantasmer
les artistes
L’idée première de Picturie Générale est
d’investir les lieux le temps d’une exposition, qui ne sont pas forcément dédiés à
cette pratique. Cela nous oblige à penser
différemment l’accrochage et d’interagir
avec des publics différents, qui ne sont
pas forcément connaisseurs ni habitués
à ce genre d’événement. Par exemple, le
public d’Artissimo, lieu de la première PG,
est constitué d’enfants qui prennent
des cours là-bas, celui de la Baignoire voit
passer beaucoup d’acteurs du monde de
l’entreprise. C’est cette nouveauté qu’on
trouvait intéressante.
Je considère aussi les lieux investis
comme des TAZ (des zones d’autonomie
temporaire) décrites dans un livre homonyme par l’auteur américain anarchosoufi Hakim Bey en 1991. Ces TAZ sont
proches des utopies pirates et des free
parties techno (l’exposition est autogérée et autofinancée par les artistes, les
décisions sont prises collectivement).
L’idée est d’investir des lieux temporairement dans un esprit de communautarisme,
de fête et de liberté, et j’espère qu’on
trouvera dans ce que nous proposons
des œuvres dans PG 3. Concernant le
marché Volta, nous ne l’avons pas choisi
à proprement parler. Nous avons cherché longtemps un espace à occuper, et
grâce à des amis communs, nous avons
pu joindre le propriétaire qui a accepté
tout de suite de le mettre à notre disposition. C’était inespéré parce que ce lieu
a toujours fait fantasmer les artistes
qui voyaient en lui une friche parfaite à
transformer en centre d’art. On ne pouvait rêver mieux, d’autant plus qu’il nous
permettra cette fois d’interférer avec le
quartier et de recevoir un public vraiment
inhabituel.
’’
Quelles ont été les difficultés pour
accrocher et installer les œuvres
des artistes dans cet espace singulier ?
Il est toujours difficile d’investir un espace inhabituel. Une galerie, par exemple,
est conçue pour montrer des œuvres
d’art et qui est équipée pour. Ici, il a fallu
tout inventer : trouver des solutions
puisque les murs ne sont pas forcément
praticables (pierre, brique, etc.). Il a aussi
fallu nettoyer un espace qui est resté
à l’abandon pendant de nombreuses
années. La plus grande difficulté a été
d’accrocher certaines œuvres à la charpente métallique : la hauteur sous-plafond étant très importante. Tout cela,
je le répète, avec les moyens du bord,
puisqu’ils dépendent de la participation
des artistes uniquement.
Comment s’est faite la sélection
des artistes participants ?
La sélection est très subjective. Ce sont
des coups de cœur. A la base, il existe un
noyau de «fidèles» qui étaient présents
depuis la première Picturie et qui s’investissent dans l’organisation. Nous faisons
appel à des artistes dont nous apprécions le travail et qui sont actifs durant
toute l’année, qui produisent, exposent,
etc. Les réseaux sociaux, comme les expositions, nous permettent de suivre leur
travail et de repérer ceux qui pourraient
rentrer dans l’esprit de Picturie. Depuis la
première édition, nous intégrons des artistes qui débutent, étudiants en art ou
nouveaux diplômés qui, nous pensons,
feront leur chemin dans les années à
venir. Enfin, nous pensons surtout à des
plasticiens qui acceptent les conditions
particulières de Picturie. Ils doivent s’investir humainement pour l’accrochage, le
montage, la communication, etc. Ils doivent
aussi investir leurs propres moyens pour
produire une œuvre originale inédite
pour l’exposition.
L’artiste Walid Bouchouchi a réalisé cette page pour notre édition, une
collaboration spéciale dans le cadre du vernissage de Picturie Générale.
le siècle 17
El Watan Week-end
Le chanteur
américain Prince,
l’un des plus grands
musiciens pop de
sa génération, est
mort hier à l’âge
de 57 ans. Il avait
été hospitalisé
d’urgence quelques
jours plus tôt
pour une grippe,
selon des médias
américains.
Le cosmic boy
quitte la Terre
Celui à qui l’on doit les succès Purple Rain
et Kiss a été retrouvé mort hier à ses studios
de Paisley Park, au Minnesota. L’icône
du funk avait été hospitalisée d’urgence
le vendredi 15 avril dernier à la suite de
symptômes liés à la grippe. Prince aurait
été victime d’un malaise dans l’avion qui le
ramenait chez lui, après un concert donné
à Atlanta jeudi 14 avril dernier. L’artiste
aurait été atteint d’une grippe carabinée
depuis quelques semaines, ce qui l’avait
contraint d’annuler deux dates de sa tournée
Piano and a Microphone au début du mois
d’avril. Juste après son concert à Atlanta,
le chanteur s’est senti mal dans le jet privé
qui le ramenait à son domicile. Prince
compte parmi les musiciens, réalisateurs et
producteurs les plus prolifiques de l’univers
de la pop-rock. Prince Rogers Nelson naît
le 7 juin 1958 à Minneapolis (Etats-Unis),
de parents artistes. Très tôt multi-instrumentiste, il fonde son premier groupe à l’âge
de 13 ans. De sa carrière entamée en 1978
émergent des œuvres foisonnantes, issues de
sensibilités contemporaines, pop, funk, R&B
et rock. Sa période faste s’étend entre 1983
et 1995 avec quelques albums cultes, 1999
ou encore The Gold Experience. En 2004,
son album Musicology lui assure un regain
de popularité. Prince produit alors plus de
trente albums personnels, mais écrit aussi
pour de nombreux artistes, The Time, Sheila
E. ou encore Larry Graham. Il écrit plusieurs
musiques de film à succès : Purple Rain
(1984), Batman (1989), Kiss Cream (1999).
Dans le privé, Prince semble multiplier les
conquêtes, liées pour la plupart à son parcours
professionnel. La chanteuse Sheila E., Kim
Basinger (rencontrée en 1989 sur le tournage
de Batman), ou encore Madonna, auraient
compté parmi ses nombreuses liaisons…
L’enfant issu de son premier mariage, avec
Mayte Garcia (1996), décède à quelques
semaines seulement. En 2001, il épouse
Manuela Testoini, mais divorce en 2006.
Comme ses contemporains Stevie Wonder,
Michael Jackson ou encore Madonna, avec
des prestations scéniques démesurées et plus
de 150 millions de disques vendus dans le
monde depuis 1979, Prince demeure l’artiste
scénique par excellence, chanteur, acteur,
doté d’un instinct créatif. ■
Faten H. avec agences
4 albums indispensables
de Prince
Purple Rain, 1984
Sign O The Times, 1987
1999, 1982
Love sexy, 1988
Les réactions de
célébrités sur Twitter
LaToya Jackson, sœur aînée de
Michael Jackson : «Nous avons perdu
un talent incroyable !»
Spike Lee, cinéaste américain :
«Mon frère me manque. Prince était
un drôle de chat. Grand sens de
l’humour.»
Marc Bernardin, rédacteur en
chef au Los Angeles Times : «Ce que
Bowie était pour les jeunes Blancs qui
ne correspondaient pas aux normes,
Prince l’était pour les jeunes Noirs. Un
repère avec du mascara qui a rendu
normal de se lever et de s’affirmer.»
18
relax
El Watan Week-end
Que voir à la télé ce soir ?
Un mur dans le désert
>> LCP, 19h35
166 000 Sahraouis vivent depuis quarante ans dans
des camps de réfugiés sur une bande de terre mise
à disposition par l’Algérie. Un mur de 2700 km a
été érigé par le Maroc pour séparer la partie du
Sahara occidental occupée par le Maroc de la partie
dite «libérée» par les Sahraouis. L’ONU a reconnu le
droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, mais
la situation reste bloquée et ce peuple se trouve
sédentarisé de force. La vie dans les camps est dure et
précaire. Mais les Sahraouis sont fiers et ils résistent.
Notre espion chez Hitler
Jurassic World
Les pouvoirs du cerveau
>> France 5, 23h10
>> Canal+, 19h35
>> Arte, 21h25
Si les historiens et les cinéastes ont souvent associé la guerre
du renseignement contre Hitler avec la machine Enigma et Alan
Turing, il existe un autre homme de l’ombre sans lequel rien
n’aurait été possible. Il s’agit de Hans-Thilo Schmidt, un espion
recruté par les services français de contre-espionnage, qui a opéré
au Bureau du chiffre, puis au sein du ministère allemand de l’Air de
1931 à 1943 ! Ce film raconte son histoire.
Isla Nublar, Costa Rica. Après les événements tragiques de
Jurassic Park, vingt-deux ans auparavant, l’île a été entièrement
réaménagée pour accueillir un nouveau parc d’attractions,
Jurassic World, supervisé par la scientifique Claire Dearing.
Pour répondre à la demande d’un public blasé et avide de
nouvelles sensations, les généticiens du parc ont créé deux
spécimens d’Indominus rex, le premier hybride femelle
génétiquement modifié, plus intelligent et plus féroce que le
T-rex. Le temps d’un week-end, Claire accueille Zach et Gray,
les enfants de sa sœur en instance de divorce. Trop occupée
pour les prendre en charge, elle les confie à son assistante.
Peu à peu, grâce à l’imagerie cérébrale, les scientifiques
parviennent à dessiner les contours de notre conscience. Celleci démarre dès les premiers instants de la vie par un amas
de sensations : comme les adultes, les bébés perçoivent ce
qui les entoure, avec juste un peu plus de lenteur. Puis, vers 2
ans, la conscience de soi s’enracine et ce récit intérieur gagne
en complexité. Au fil d’une vie, il devient une «représentation
de plus en plus sophistiquée du monde extérieur», comme
l’explique le chercheur Stanislas Dehaene. Nourrie de souvenirs
et de sensations, notre conscience se mue en une petite voix
intérieure personnelle à chacun.
1
2
3
4
5
6
7
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10
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HORIZONTALEMENT
1- Pour se laver.
2- Déchet organique. En bonne
santé. 3- Nettoiras.
4- Réelles. 5- NUméral.
Voulue.6- Chose latine. Porté.
7- Liaison. Levant.
8- Nécessaire. Ventilé. 9Condiment. Réticule. Union
européenne. 10- Crochet.
Mélanger.
Pyramots
VERTICALEMENT
1- Explosive. 2- Perroquet.
Propres. 3- Alerte. Pronom. 4Numéral. Article.
5- Irritables. 6- Point de
saignée. Le matin. 7- Groupe
d’abeilles. Au tennis.
8- Possessif. Diapré. 9- Tractées. Artère. 10- Dans. Pronom. Bramer.
solutions de la semaine précédente
El Watan Week-end
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l’IAHEF, lance le programme de formation de
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Une année nous
sépare du jour où
Dieu a décidé de
rappeler notre
cher père, frère
et grand-père
Hadj Ahmed
Hanifi
Sa disparition a laissé
un vide très pesant, que ne pouvaient
expliquer que sa forte personnalité et
le poids qu’il avait au sein de la famille.
En ce triste anniversaire de sa mort, sa
famille demande à tous ceux qui l’ont
connu et aimé d’avoir une pensée pour
lui et de prier Dieu de l’accueillir en son
vaste paradis.
«A Dieu nous appartenons
et à Lui nous retournons.»
Pensée
Trois mois sont déjà
passés depuis que
tu nous as quittés
à jamais pour un
monde meilleur et
que tu as rejoint le
Tout-Puissant.
Tu nous manques
déjà et nous te
pleurons encore.
Tes souvenirs
resteront gravés à jamais dans nos
mémoires.
Nous, son épouse, sa fille et ses petitsenfants, prions tous ceux qui ont connu
Lamri Rouabah
d’avoir une pieuse pensée pour lui.
Que Dieu l’accueille en Son Vaste Paradis.
"A Dieu nous appartenons et à Lui nous
retournons."
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et Med Chouaïbe, ses filles Nacéra,
Salima, Naïma, Souad, Fatiha et Rabéa,
sa belle-fille Lamya, ainsi que toute sa
famille demandent à tous ceux qui l'ont
connu d'avoir une pieuse pensée à sa
mémoire.
Que Dieu le Tout-Puissant lui accorde
Sa Sainte Miséricorde.
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Le CUPS organise des
rencontres scientifiques
Le judoka Loïc Korval privé des JO
Le champion d’Europe de judo, Loïc Korval (-66 kg), ne
pourra pas participer aux JO-2016 de Rio car il n’aura
pas purgé sa suspension d’ici là, selon une décision
rendue hier par l’Agence française de lutte contre le
dopage (AFLD). «Le Collège de l’AFLD a conclu que le
sportif en cause devra s’abstenir de toute participation
aux manifestations organisées par sa Fédération
d’appartenance pour une période de six mois et treize
jours à compter de la date à laquelle il recevra notification
de l’arrêt du Conseil d’Etat du 15 avril 2016», a indiqué
l’AFLD dans un communiqué.
Dans le cadre des activités du Carrefour
universitaire des professionnels du sport
(CUPS), une rencontre scientifique a été
organisée il y a quelques jours par l’Ecole
supérieure en sciences et technologie du
sport de Dély Ibrahim. Le thème abordé
était axé sur la «formation sportive et
scolaire des jeunes footballeurs». Mounir
D’Bichi (Dr en méthodologie du sport) a
fait une analyse constructive sur l’apport
du Lycée sportif national de Draria, en
proposant à la fin des solutions dans son
fonctionnement et son organisation. De
son côté, Boualem Larroum (enseignant
a l’ES/STS) s’est longuement attardé
sur l’organisation et le fonctionnement
des centres de formation de football en
Algérie. Et c’est M. Remila qui a terminé ce
cycle par la présentation d’un programme
d’entraînement pour les écoles de
football. Cette rencontre scientifique très
enrichissante a permis de passer en revue
un certain nombre de problèmes relatifs
aux structures de prise en charge des
jeunes talents (classes études, lycée sportif,
académie, centres de préparation).
K. G.
La flamme des JO de Rio
a commencé son périple
10 km sur route,
une première à Sétif
PHOTOS : D. R.
La société Iris organise, en collaboration
avec la Fédération nationale du sport pour
tous, pour la première fois, une course
pédestre de 10 km sous le nom «Iris Run
Sétif » qui aura lieu le 14 mai prochain.
Cet événement est placé sous le haut
patronage du M. le ministre de la Jeunesse
et des Sports, avec le soutien du wali de
Sétif, ainsi qu’avec le concours de la DJS de
Sétif. Le départ et l’arrivée sont prévus face
au siège de la wilaya. Les inscriptions se
feront en ligne et les participants pourront
s’inscrire à travers le site web de l’agence
pro organisation : www.prorganisation.
commais ou via la page Facebook de la
marque. Il y aura cinq catégories d’âge : (18
- 30 ans), (31- 40 ans), (41-50 ans) , (51 ans60 ans), et 61 ans et plus. A noter que la DJS
assurera l’hébergement des participants
résidant hors wilaya de Sétif.
A. C.
Le compte à rebours des Jeux olympiques a commencé
La flamme des JO de Rio a été allumée hier
sur le site antique d’Olympie (sud de la
Grèce), en guise d’introduction aux premiers
Jeux sud-américains, lors d’une cérémonie à
la fois intemporelle et bien actuelle par ses
allusions à un Brésil en pleine crise politique.
Dans les ruines herbeuses vieilles de 2600
ans du temple d’Hera, près du stade où les
jeunes athlètes de l’Antiquité disputaient
leurs propres Jeux, trente jeunes femmes
vêtues en prêtresses dans de longues robes
claires entièrement plissées ont exécuté une
lente chorégraphie en hommage à Apollon,
au son de la flûte à bec. Puis le soleil,
passant par un miroir concave, a donné vie
à la précieuse flamme (10h52 algérienne).
Ces Jeux se dérouleront «dans un monde
secoué par les crises», a remarqué dans ce
décor le président du Comité international
olympique Thomas Bach, avant de rendre
hommage au «peuple brésilien» qui «dans
à peine quelques semaines, accueillera avec
enthousiasme le monde et nous éblouira avec
sa joie de vivre et sa passion pour le sport.»
«Ce sera le grand moment du Brésil et ce
seront les Jeux du Brésil», a-t-il souligné. Et,
«malgré les difficultés que traverse (le pays),
cette flamme est un rappel immémorial
que nous appartenons tous à la même
humanité», elle «va apporter (un message
d’espoir) dans tous les coins du Brésil et
dans le monde entier». Ces JO se déroulent
en effet dans un Brésil en pleine tourmente,
alors que la présidente Dilma Rousseff lutte
contre la montre pour éviter sa destitution,
après des malversations supposées en 2014,
a dû annuler sa participation à la cérémonie.
Le pays était représenté hier notamment par
le président du Comité organisateur des JO
de Rio, Carlos Nuzman, et le ministre des
Sports Ricardo Leyser. La flamme «apporte
le message que notre cher Brésil peut et va
être uni, un pays qui mérite sa quête d’un
avenir meilleur», a pour sa part estimé M.
Nuzman, tout en remarquant que le pays
avait «navigué par les eaux les plus difficiles
que le mouvement olympique ait connu»
pour préparer ces Jeux. La flamme, allumée
par l’actrice grecque Katerina Lehou, va
entamer un long périple, quelques jours en
Grèce puis une traversée de l’Atlantique
et un parcours de plusieurs semaines au
Brésil, avec 300 villes traversées et 12 000
relayeurs, avant l’arrivée au stade Maracana
de Rio pour la cérémonie d’ouverture, le 5
août.
EXCELLENT
Son premier relayeur a été le gymnaste grec
Lefteris Petrounias, champion du monde
aux anneaux, qui devait ensuite la passer à la
légende du volley brésilien Giovane Gavio,
champion olympique en 1992 et 2004 et
aujourd’hui directeur du volley pour les Jeux
de Rio. En Grèce, où stationnent actuellement
quelque 54 000 migrants et réfugiés que la
fermeture des frontières nord empêche de
quitter le pays, les projecteurs seront mis sur
le problème mardi prochain, avec le passage
de la flamme par le camp d’Eleonas, dans
Athènes. Un Syrien, qui a perdu une jambe
lors de la guerre qui sévit dans son pays,
et vit depuis à Athènes après avoir obtenu
l’asile en Grèce, portera la flamme à travers
le camp, peuplé de 1500 personnes. Le
Comité international olympique a annoncé
également qu’une équipe de dix réfugiés
participerait aux Jeux : 43 réfugiés athlètes
de haut niveau ont été jusqu’à présent
identifiés comme concurrents possibles. La
flamme sera transmise mercredi prochain
au Brésil lors d’une cérémonie au stade de
marbre d’Athènes, théâtre des premiers
Jeux modernes en 1896. La tradition de la
flamme, qui brûlait pendant toute la durée
des Jeux antiques, n’a cependant été remise
au goût du jour qu’en 1936, aux JO de Berlin.
Mme Rousseff, qui voit dans les menaces
politiques qui la visent une conspiration de
son vice-président Michel Temer, a insisté
mardi sur le fait que les préparatifs étaient
«dans une situation absolument adéquate»
et même «plus en avance que ce que nous
avions prévu.» Mercredi, en assistant à la
répétition de la cérémonie, M. Bach avait
reconnu «des difficultés» à surmonter
dans ces préparatifs et que «les derniers
kilomètres sont toujours les plus difficiles»,
mais s’était montré confiant qu’il s’agira
«d’excellents Jeux.»
AFP
Des arbitres étrangers
au secours du handball
algérien
Après les arbitres tunisiens qui ont dirigé
le derby CRB Baraki – GS Petroliers (2220) le week-end passé, c’est au tour de
la rencontre «choc», prévue aujourd’hui,
entre le GS Pétroliers et le CR Bordj Bou
Arréridj, qui sera officiée par des arbitres
égyptiens. En l’espace d’une semaine, la
Fédération algérienne de handball (FAHB)
a eu recours à des arbitres africains. Cette
décision fait suite aux contestations
à répétition de certaines équipes du
championnat de handball seniors
messieurs «Excellence» qui se sont levés
pour dénoncer la faiblesse de l’arbitrage
algérien. Faut-il rappeler qu’aucun referee
algérien n’a été désigné lors de la dernière
Coupe d’Afrique de handball (seniors) qui
s’est déroulée au Caire.
C. B.
FORMULE E : course électrique
à Paris
Des bolides de course au cœur de la
Ville lumière... mais non polluants : 18
monoplaces de Formule E (la F1 électrique)
tourneront aujourd’hui à 200 km/h sur le
parvis des Invalides pour le premier ePrix
de Paris, événement spectaculaire, inédit,
hautement politique et, aussi, critiqué.
Une ville connue dans le monde entier,
un patrimoine historique comme décor
d’exception et des images de toute beauté...
Dirigée par le Français Jean Todt, la FIA
(Fédération internationale de l’automobile)
rêve de Paris depuis la création de la Formule
E en 2014. Cet événement sportif est aussi
à haute tension... politique. Organisée en
plein état d’urgence, cette course longue
d’une heure est une vitrine pour la mairie
de Paris dans son ambition de généraliser
l’usage de la voiture électrique. La Formule
E est «un moyen de développer de façon
très importante la mobilité électrique,
indispensable pour nos villes», souligne
auprès de l’AFP la maire de la capitale,
Anne Hidalgo. Son adjoint aux Sports, JeanFrançois Martins, renchérit : «Lorsque la
FIA s’est approchée de nous pour lancer ce
Grand Prix, ils ont demandé à l’installer en
bordure de la ville. Nous avons fait le choix
de le créer dans Paris pour le symbole :
mettre la mobilité électrique au cœur de la
ville.» «C’est un pari qu’on a fait depuis
longtemps avec la voiture électrique à
Paris», rappelle Mme Hidalgo.
AFP
22
foot
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El Watan Week-end
Le Barça revit avec Suarez
Avec un quadruplé revigorant de Luis
Suarez, le FC Barcelone a balayé La
Corogne 8-0 mercredi pour conserver la
tête du championnat d’Espagne, restant
néanmoins sous la menace de l’Atletico,
vainqueur à Bilbao 1-0, et du Real Madrid,
tombeur de Villarreal 3-0. Ce festival
offensif pour la 34e journée redonne des
couleurs au Barça, même si le leader catalan
(1er, 79 pts) reste talonné par ses deux
poursuivants madrilènes à quatre matches
de la fin. Barcelone garde sa première place
grâce à une différence de buts particulière
favorable par rapport à l’Atletico Madrid
(2e, 79 pts), qui a battu l’Athletic Bilbao sur
un but de Fernando Torres (38e). Et le Real
Madrid (3e, 78 pts), entraîné par Zinédine
Zidane, reste en embuscade après avoir
dompté Villarreal sur des buts de Karim
Benzema (41e), Lucas Vazquez (70e) sur
une passe décisive du Français, et Luka
Modric (76e). Petite alerte néanmoins pour
la «Maison blanche» avec la sortie en fin de
match de Cristiano Ronaldo, apparemment
touché à une cuisse. Quoi qu’il en soit, le
Barça peut se réjouir d’avoir redressé la
barre après trois défaites consécutives en
Liga et une rude élimination en Ligue des
champions contre l’Atletico. Avec quatre
journées encore à disputer, conserver le
titre de champion d’Espagne reste à portée
pour les Catalans. «Le défi qui nous attend
est merveilleux. Nous repartons avec
un résultat spectaculaire», s’est réjoui
l’entraîneur barcelonais Luis Enrique en
conférence de presse.
PASSEUR
Auteur de quatre buts (11e, 24e, 53e, 64e),
Suarez était déchaîné mercredi : il a en
outre signé trois passes décisives pour Ivan
Rakitic (47e), Lionel Messi (73e) et Neymar
(81e). Marc Bartra (79e) a lui aussi participé
à la fête. Avec désormais un total de 30
Suarez savoure sa performance avec 4 réalisations et 3 passes décisives
buts en Liga, Suarez revient à une petite
longueur du Madrilène Cristiano Ronaldo,
actuel meilleur buteur de la compétition (31
buts). Mais, malgré ce sursaut barcelonais,
gare à l’Atletico, qui reste plus que jamais
dans la course ! Toujours aussi compacts
face à une bonne équipe de Bilbao, les
«Colchoneros» sont allés s’imposer au stade
San Mames dans ce qui ressemblait à leur
match le plus difficile en Liga sur cette fin de
saison. Et ils restent à hauteur des Catalans
au classement, prêts à profiter du moindre
faux pas. L’unique but de la rencontre a été
l’œuvre de Fernando Torres (38e), buteur
lors de ses cinq dernières apparitions toutes
compétitions confondues. L’attaquant
espagnol a placé une jolie tête sur un bon
ballon du Français Antoine Griezmann,
passeur décisif pour son 100e match toutes
compétitions confondues sous le maillot
«colchonero».
STATU QUO
Cette victoire a néanmoins un prix pour
l’Atletico : le patron de la défense madrilène,
l’Uruguayen Diego Godin, a été contraint
de sortir, blessé à la cuisse droite (10e). De
mauvais augure pour la demi-finale aller
de Ligue des champions contre le Bayern
Munich programmée la semaine prochaine.
Dans la soirée, Cristiano Ronaldo a lui
aussi alimenté les inquiétudes côté Real en
sortant du terrain dans les toutes dernières
minutes après s’être tenu la cuisse droite.
Son entraîneur Zinédine Zidane s’est
néanmoins montré rassurant, évoquant
une simple «frayeur». Contre Villarreal,
le Real a livré un match maîtrisé au stade
Santiago-Bernabeu, à la grande satisfaction
du technicien français, qui voit son équipe
aller crescendo. «C’est gratifiant, c’est
magnifique pour un entraîneur de voir son
équipe évoluer à chaque match», s’est-il
réjoui. C’est Karim Benzema qui a ouvert le
score de la tête après un ballon repoussé par
le gardien, soit le 23e but de l’attaquant dans
cette Liga. Passeur sur un une-deux avec
Vazquez sur le deuxième but (70e), Benzema
confirme son excellente forme, une semaine
après sa mise à l’écart de l’équipe de France
en vue de l’Euro-2016. Et grâce à lui, le Real
reste en course pour le titre, au terme d’une
soirée synonyme de statu quo en tête d’une
Liga haletante. AFP
El Watan Week-end
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foot 23
Ligue 1 Mobilis
26 e JOURNÉE
Feghouli reprend les entraînements
L’international algérien du FC Valence, Sofiane Feghouli, a repris
hier les entraînements avec son club après sa suspension par la
direction du club. Cette dernière l’avait écarté du groupe pour des
raisons disciplinaires. L’Algérien avait été accusé d’avoir «séché»
une séance d’entraînement et aussi d’être arrivé en retard à une
autre séance. Les supporters de Valence reprochent à Feghouli
d’avoir la tête ailleurs, surtout qu’il n’a pas renouvelé son contrat
avec le club. Il aurait, selon eux, l’envie d’aller jouer ailleurs. C’est
ce qui expliquerait tout ce «tapage» autour du numéro 8. A. C.
Aujourd’hui
NAHD
16h00
RCA
MCA
17h00
USMA
Demain
Coupe de la CAF : encore un
gros morceau pour le MOB !
USMH
16h00 h.c
DRBT
16h00
MCO
RCR
16h00
CSC
ESS
USMB
16h00
JSK
ASMO
16h00
CRB
JSS
18h00
MOB
PHOTO : D. R.
Ligue 1 Mobilis
CLASSEMENT
Encore un club tunisien pour Zerdab et le MOB
Eliminé de la Ligue des champions d’Afrique
par le Zamalek du Caire (0-2 et 1-1), le MO
Béjaïa a été versé dans la compétition de la
coupe de la CAF. Depuis hier, il connaît son
prochain adversaire lors du second huitième
de finale de la coupe de la Confédération. Et
encore une fois, le MOB a hérité d’un gros
morceau avec comme adversaire l’ES Tunis.
Cette dernière s’est facilement qualifiée aux
huitièmes de finale après avoir disposé du
représentant tanzanien, l’Azam Football
Club (3-0), alors qu’au match aller elle avait
été battue (1-2). L’Espérance, c’est 2 Ligues
des champions, une coupe de CAF et une
coupe des vainqueurs de coupe, mais aussi
26 championnats et 14 coupes de Tunisie
remportés. C’est dire que la tâche ne sera
guère facile devant le représentant tunisien.
Mais gageons que les Algériens, qui ont tout
donné devant le Zamalek lors du précédent
tour, vont tout faire pour atteindre la phase
des poules. Le match aller se jouera entre le
6 et le 8 mai prochain à Béjaïa. La rencontre
retour est programmée entre le 16 et le 18 mai
sur la pelouse du stade de Radès. A préciser
que l’aventure des deux autres formations en
coupe de la CAF avait pris fin mercredi soir. Le
CS Constantine a été sorti par le représentant
égyptien d’El Misr Maqassa après sa défaite
en fin de match (1-3). Voavy avait inscrit
le seul but algérien à la 76e minute de jeu.
Quant aux réalisations d’Al Maqassa, elles
sont l’œuvre de Nana Poku (15’), Hosni Fethi
(50’) et Midou Jaber (83’). Au match aller,
les Algériens avaient gagné par 1 à 0. Le MC
Oran a également été éliminé par le club du
Kawkab de Marrakech. Le seul but de la partie
avait été inscrit sur penalty par Fekih à la 32e
minute de jeu. Les Oranais avaient déploré la
partialité de l’arbitre guinéen, Sekou Ahmed
Touré, accusé d’avoir aidé les Marocains. Le
Kawkab avait raté à la 27e minute de jeu un
penalty détourné par Natèche. A. C.
J
USMA
51
25
+18
2
MOB
39
25
+10
3
JSS
38
25
+12
4
DRBT
37
25
+2
5
CRB
36
25
+8
6
MCO
35
25
+7
7
JSK
35
25
-2
8
ESS
34
25
+5
Diff
9
NAHD
33
25
-4
10
CSC
32
25
-6
11
MCA
32
25
+1
12
USMH
32
25
-3
13
USMB
29
25
-8
14
RCR
28
25
-1
15
RCA
19
25
-15
16
ASMO
18
25
-24
LIGUE 2 Mobilis
28e JOURNÉE
USMBA
USC
JSMS
CRBAF
PAC
ABS
MCEE
CAB
Aujourd’hui
16h00
JSMB
16h00
ASK
16h00
MCS
16h00
CABBA
16h00
OM
16h00
OMA
16h00
USMMH
16h00
ASO
DN Amateurs - EST
26e JOURNÉE
NCM
CRVM
UST
MSPB
MOC
EC
HAMRA
ESG
Gare au faux pas pour le CAB et l’USMBA !
Aujourd’hui
15h00
USB
15h00
USMK
15h00
USMAN
15h00
NRBT
15h00
HBCL
15h00
ASAM
15h00
USMAB
15h00
ABM
DN Amateurs - CENTRE
27e JOURNÉE
JSHD
MCM
RCK
JSD
JSMC
WRM
IBKEK
NARBR
Demain
15h00
15h00
15h00
15h00
15h00
15h00
15h00
15h00
WAB
USFBBA
CRBT
USOA
RCB
IBL
CRBDB
USMC
DN Amateurs - OUEST
PHOTO : D. R.
A trois journées de la tombée du rideau de la
Ligue 2 de football, le suspense reste entier,
que ce soit pour l’accession ou encore la
relégation. C’est vrai que l’O Médéa a déjà
validé son ticket pour jouer en Ligue 1, mais
le CA Batna et l’USM Bel Abbès restent sous
la menace du Pardou AC. Pour cette 28e
journée, ces trois formations vont recevoir à
domicile. L’équipe des Aurès comme celle de
la Mekerra veulent conserver quatre et trois
points d’avance sur le PAC. Face à l’ASO
Chlef, les Batnéens veulent s’imposer afin de
garder leurs distances. Il faudra faire attention,
d’autant plus que mathématiquement Chlef
n’est pas encore tirée d’affaire et devra jouer
son maintien jusqu’à la dernière journée. Idem
pour la JSM Béjaïa qui sera l’hôte de l’USM
Bel Abbès, troisième du classement avec 45
points. Ce dernier, revenu avec un précieux
point de Saïda, veut rester sur sa lancée et
s’imposer à domicile devant la JSMB. Le
Paradou AC accueille, pour sa part, le leader,
déjà en vacances, ce dont veulent profiter les
poulains de Chérif Et Ouzzani pour signer
leur onzième victoire de la saison. En bas
Pts
1
de tableau, il y aura un «dramatique» A Bou
Saâda – OM Arzew. Les deux clubs comptent
31 points chacun et le perdant de cet aprèsmidi risque de se rapprocher plus que jamais de
la Division Nationale amateurs. L’AS Khroub,
avec 33 points, fera un déplacement compliqué
à Oum El Bouaghi afin de rencontrer l’équipe
locale de l’US Chaouia, qui veut s’imposer
afin de se rapprocher du maintien. L’avantage
du terrain devrait être mis à profit par le MC
El Eulma, la JSM Skikda ainsi que le CRB
Aïn Fekroun, à moins que…
A. C.
27e JOURNÉE
Aujourd’hui
GCM 15h00 h.c
USR 15h00
WAT 15h00
CEBBB 15h00
CRBS 15h00
MBH 15h00
15h00
SAM
WAM 15h00
ESMK
SCMO
ASBM
IST
ESM
SKAF
RCBOR
JSMT
ESS – NAHD et MCO – MCA
reportés au 7 mai
La Ligue de football professionnel a accédé au vœu des deux
finalistes de la coupe d’Algérie, le NA Hussein Dey et le MC Alger
de reporter leur match de la 27e journée. Les deux matches ESS NAHD et MCO – MCA étaient programmés pour le 26 avril prochain.
Dans un premier temps, la LFP avait refusé tout report avant de
revenir sur sa décision afin de permettre aux deux clubs de mieux
préparer leur finale, prévue le 1er mai prochain. Finalement, les
deux confrontations ESS – NAHD et MCO – MCA se joueront le 7 mai
prochain à 17h.
A. C.
PHOTO : SAMI K.
Aouedj et Benmoussa prêts à se livrer un duel sans merci
LIGUE 1
MCA – USMA : la grande
explication !
Le stade du 5
Juillet abritera
ce soir, à 17h, le
derby algérois
entre le MC Alger
et l’USM Alger,
comptant pour la
26e journée de la
Ligue 1.
Farouk Bouamama
T El Watan@week-end
C’est incontestablement le rendezvous le plus important de la capitale
entre les deux voisins et rivaux
de toujours. Cette confrontation
intervient à un moment crucial de
la saison pour ces deux clubs qui ne
jurent que par la victoire. Le match
aller avait fortement déçu par son
score de 0 à 0 malgré le fait que la
partie s’est jouée dans un stade plein
à craquer. Le MC Alger, qualifié
en finale de la coupe d’Algérie,
vise les trois points de la rencontre
afin de se rassurer en championnat.
En effet, avec 32 points, à quatre
longueurs seulement du premier
relégable, le RC Relizane en
l’occurrencce, le Doyen n’est pas
à l’abri d’une mauvaise surprise en
fin des saison, surtout qu’il reste
sur une série de huit matches sans
succès en championnat. Ce soir, les
poulains de Lotfi Amrouche, qui
jouit de la confiance du nouveau
patron du club, Omar Ghrib, vont
tout faire pour s’imposer devant le
futur champion d’Algérie. Le seul
hic, c’est le report du match avancé
de la 27e journée MC Oran – MC
Alger. Quatre de ses éléments, à
savoir Hachoud, Zeghdane, Karaoui
et Kacem risquent de rater la finale
de la coupe d’Algérie en cas d’un
nouveau carton jaune aujourd’hui
dans le derby. C’est dire que ces
éléments risquent de jouer avec
l’épée de Damoclès sur leur tête.
Leur adversaire, l’USM Alger, est
sous pression après deux revers de
suite, respectivement face au RC
Relizane (0-3) et la JS Saoura (1-2).
Les supporters ont même exigé de
leurs joueurs les trois points devant
le MCA pour se faire pardonner et
aussi décrocher le titre de manière
officielle quel que soit le résultat
de leur premier poursuivant, le MO
Béjaïa. Et il n’y aura pas meilleur
scénario que celui de pouvoir fêter
le septième titre usmiste devant
l’«ennemi juré», le MCA et devant
plus de 60 000 supporters. Le stade
du 20 Août 1955 d’El Annassers
abritera la seconde confrontation de
la journée entre le NA Hussein Dey
et le RC Arbaâ. A priori, le match
s’annonce déséquilibré, surtout que
la formation d’Ezzerga est déjà en
Ligue 2. Mais comme le RCA a déjà
battu successivement l’ASM Oran
(2-1), l’USM Harrach (3-1) et le
MC Alger (3-1), le coach Bouzidi se
méfie beaucoup de son adversaire du
jour. Il veut une concentration totale
de ses joueurs avant de penser à la
finale, prévue le 1er mai prochain,
face au le MC Alger au stade du 5
Juillet. Le reste de cette 26e journée
aura lieu demain. ■

le long calvaire des familles

Transcription

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