SYNTAXE ET INTERPRETATION - Association for Computational
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SYNTAXE ET INTERPRETATION - Association for Computational
30 1965 I n t e r n a t i o n a l C o n f e r e n c e on C o m p u t a t i o n a l Linguistics SYNTAXE ET I N T E R P R E T A T I O N B. Vauquois, G. Veillon, C. E. T . A . B.P. 8 J. Veyrunes St M a r t i n d'H~res /s-"f~'!~ - Is~re - J. Veyrmles - I I N T R 0 D U C T I O N . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Dans un syst&me de traduction automatique sion de mod~les(o~ chacun d'eux repr~sente un niveau de la langue source ou de la langue cible) d'analyse fond4 sur une succes- il faut ~tablir (relative ~ la langue source) leur enchainement. Dans la phase les liaisons d'enchainement dites "dirig6es de bas en haut" car les modules successifs correspondent des niveaux de hi4rarchie de plus en plus 61ev~s dans la langue contraire, dans la phase de synth~se sont (relative ~ la langue cible) ; au les liai- sons sont dirig4es de haut en bas. L'analyse d'un texte de la langue source L consiste ~ trouver dans le module de niveau le plus 61ev~, une suite de formules dont appel6 mod@le M3, une formule ou la representation dans L e s t le texte donn~. Si route formule de M 3 a pour representation dans L au moins uoe phrasede L on dira que l'analyse se fait phrase ~ phrase. Toutes sont les diverses "~quivalentes" repr6sentations les phrases de L qui d'une m~me formule de M 3 sont dites par rapport au module. Toute phrase de L qui est une repre- sentation commune ~ deux formules ou plus de M 3 est dite "ambigUe" dans le modgle. On admettra que le mod61e M 3 possgde aussi une repr4sentation dans la langue cible choisie L', sans se soucier de savoir si M 3 poss&de encore d'autres tions, representations dans des langues L", L"', etc... Dans ces condi- ~ toute phrase non ambigUe de L on peut faire correspondre une phrase de L'. Appelons degr6 d'ambiguit~ d'une phrase de L par rapport au J. Veyru[~es mod&le, le nombre de formules distinctes 2 - qui ont cette phrase pour repr~- sent~ation dans L. A route phrase de degr~ d'ambiguit~ n dans L correspond alors au plus n phrases dans L'. La traduction ne pourra comporter qu'une seule phrase dans L' si les representations des n formules de M 3 darts L' ont une intersection non vide. Le schema du syst~me de traduction automatique envisag~ est alors le suivant : 4- C~ cn \ O~ ~ o~ 0.~ r't i-t ~- o ~-~ i~ . m N r-t "0 f~ rjl 0 f~ 0~ </ n 0 1:3., ct b-a ~. ', 'D 0 r~ ~ C~ 0 "4 0 / r't (n rD t::J (D, I ~n 0 fo 0 0 ro -I- r-'r c~ ;:Y 0 rt ~ 0 ~ rt 1~ H. C] 0 0"0 0 o ¢ o3 I,O V o 0 q~ (~ r-t C~ o~ (D ~o I-I- (D (o r-t 0~ < o~ (h / J0 Veyrunes Ainsi les modules M 1 et M 2 contiennent a) La pattie formelle qui r~soud deux parties : le probl~me de d~cision "la chaTne propos~e ~ l'entr~e appartient ge artiFiciel de ce module ? Dans git de trouver toutes 4 - elle au langa- l'afFirmative les structures : associ~es il s'a~ la chai- he. b) L'interpr~tation quJ doit assurer la liaison avec les modules de niveau sup~rieur. Dans sa partie "synth~se", rJantes pris au module d'automate L'exemple ce schema correspond ~ quelques va- linguistique propos~ par S. LAMB. le plus simple est celui du module morphologique M I : le probl~me de d~cision attachd ~ la partie refus d'une chalne de morphemes comme ~ormelle est l'acception ou le ~orme d'un mot de la langue. L'in- terpr~tation syntaxique d'une chaine accept~e consiste ~ la transformer dl~ments du vocabulaire terminal du module syntaxique que, valeurs de variables grammaticales, r~gles en #catdgorie syntaxi- interdites)0 L'interpr~- ration s~m~mique de cette m~me chalne consiste ~ donner sa signification soit sous forme d'~quivalents t~s s~mantiques dans la langue cible soit sous forme d'uni- dans un langage pivot. L'~tude du module syntaxique M 2 est beaucoup plus compliqu~e. La partie formelle de ce module consiste ~galement de d~cision. Etant donn~e une chalne de syntagmes l'interpr~tation du module morphologique, ~ r~soudre un probl~me ~l~mentaires il s'agit d'accepter fournis par ou de ,I. Veyrunes refuser cette chaine en tant que phrase langue source. source En r~alit~, l'interpr~tation famille de chaines syntaxiques. de la famille, correcte A une chaSne de mots unique dans morphologique de syntagmes Ainsi, syntaxiquement ~ moins fait correspondre ~l~mentaires d'explorer la r~solution pratique la la langue en g~n6ral une ~ cause des homographies successivement dolt dans - 5 - les prendre toutes les chalnes en charge simul- tan~ment. En outre, syntaxiquement constructions ~tant donn6 que m~me une phrase constitute ambigus peut admettre syntaxiques, plicit~ de structures, correspondant la langue naturelle ser les chaSnes le mod@le doit rendre compte de cette multi- lorsqu'elle existe, sur chaque chaine de syntagmes la partie formelle de syntagmes les chalnes du module de la grammaire accept~es toutes ainsi que l'algorithme de la premiere La deuxi~me justifier partie s'attache ~l~ments soient acceptables le bien-fond~ ~ refu- A aucune phrase et A les structures admissibles. le formalisme d'exploitation ~ montrer fournies d'6criture de cette grammaire la transformation par la partie en tant qu' "entr~es" de ces contraintes, de M 3 en troisi~me consiste partie de cette communication. faut faire subir aux structures pour qu'elles syntaxique qui ne correspondent Le choix du type logique de mod61e, font l'objet plusieurs ~ cette phrase. Ainsi, ~ournir pour dans de mots non partie. qu'il formelle du module, du mod&le M 3. Pour on indiquera enfin quelques J. Veyrunes L'adaptation langue naturelle non terminaux. conduisant d'un tel formalisme syntaxique conduit ~ un tr~s grand nombre d'~l~ments On a donc ~t~ amen~ g utiliser ~ une grammaire On ~crit : (5) N ° R~gle - a HVVa (6) N ° R~gle de dimension ~-~- B //VVB LE VOCABULAIRE I - Des categories un formalisme acceptable [i~°~ d'une terminaux et ~quivalent A ffVVA - SAT i TERMINAL sortes d'~l~ments type g l'analyse - 7 C ~ VVC du modgle VIV syntaxique est constitud par 3 : syntaxiques not~es a, b, c, ... dans les r~gles de (5). Exemples : Substantif Adjectif commun qualificatif Conjonction 2 - Des valeurs de coordination. de variables les r~gles de type grammaticales not~es VVa, VVb, (6). On associe en effet ~ chaque cat~gorie p variables grammaticales VKi I ~ pouvant prendre n .-(VKi) valeurs valeurs de variables variable diff~rente ... dans grammaticales, i~ - syntaxique p, chaque variable onutilise chacune le produit appartenant K ~Ki de g une J. Veyrunes Exemples : "Nominatif singulier premiere personne" 3 - Des num~ros de rggles (6) sont rep~r~es On d~sire r~gle de grammaire interdites: LE V O C A B U L A I R E : N ° rggle : de l ' a p p l i c a t i o n de figurer dans une ou plusieurs sont satur~es. d'une autres r~gles. Cette liste de rggles, les r~gles de type (5) et NON-TERMINAL est ~galement ~ven- (6) sous non-terminales constitu~ par 3 ~l~ments : not~es A, B, C ... L'une d'entre elles est distinguee des autres Exemple (5) et SAT. I - Des categories t~rise present Les r~gles de type interdire au r~sultat tuellement vide figure dans II ; "Indicatif etc... par un numdro de r~gles On dit que ces r~gles la rubrique inanim~" - 8 - et carac- l ' o b t e n t i o n d'une structure de phrase. : Groupe nominal g~n~ral, 2 - Des variables grammaticales non-terminales. verbe g~n~ral, associ~es, ... cette fois, aux categories J. Veyrunes 3 - Des num~ros de r~$1es interdites, comme pr~c~demment. Les r~gles de construction que les r~gles lexicales, Les principaux pe saturer ~l~ments (5) et (6) ont ~t~ d~finis terminal et du vocabulaire VIV signifie condition permettant Identiques de valider donn~es. Exemple : 12 - B H valeurs C //- CAS La r~gle 12 ne s'applique de la variable I >--- des r~gles de ty- du vocabulaire de Variables. une r~gle de type riables f aussi bien des listes de r~gles. comme constituants C ont en commun certaines " en effet, constitutifs si B e t des valeurs peuvent, non terminal. Valeurs I - 9 C'est une (6) seulement d'une ou plusieurs va- ~--- que si B et C ont en commun CAS. sont des s~parateurs. l'ensemble des ~l~ments pr~c~dant >- s'appelle la partie gauche de la r~gle l'ensemble des ~l~ments suivant la partie droite de la r & ~ e >- s'appelle Dans la partie gauche, l'ensemble des ~l~ments pr~c~dant I s'appelle le ler constituant l'ensemble des ~l~ments suivant I s'appelle le 2~me constituant lls sont notes I e t Exemple : La r~gle pr~c~dente 2 si n~cessaire. compl~te 12 - B // I C // - CAS : ~--- A // CAS (1.2) - Le point symbolisant A seront celles l'intersection, qui constituent l'intersection valeurs du cas du ler constituant valeurs du cas du 2~me. III VARIABLES GRAMMATICALES Leur int~r~t ~ J. Veyrunes - I0 - les valeurs du cas de l'ensemble des de partie gauche avec l'une des ~ consiste g r~aliser d'~quivalence sur le vocabulaire Les ensembles quotients terminal des partitions en classes V T associ~ aux r~gles sont les categories syntaxiques (2). en nombre restreint. Les conditions n~glig~e d'applications, lors des diff~rentes I) Valeurs des variables 2) Intersections restituant partitions, impos~es l'information sont de 2 types : (VVA, VVB). de valeurs non vides sur des variables communes (VIV). D] D] D~finition : La r~gle num~rot~e la rggle num~rot~e I sature ~ gauche J relativement A ~tant obtenue par l'application constituant (respectivement Les ~l~ments turation gauche ou droite. ~ droite), ~ la cat~gorie non terminale A, si de I, on interdit le ler le 2~me) de SAT sont (respectivement ~ A d'gtre de la partie gauche de la r~gle J. : J ' Jd selon qu'il s'agit de sag On note J s'il n'y a pas d'ambiguit~. J. Veyrunes Transmission de saturations : Dans le cas de r~gles r4cursives mission des saturations Exemple )---- A // 2- A // I C / / - >--- B //- 3 a // )---- A 4 et // >--- C 5 ~ // >--- c I) Regrouper des saturations pr~sente 2 int~r~ts : dans la m~me cat~gorie non terminale des cat4gories syntaxiques lexicales on peut d4cider de la trans- de la partie gauche vers la partie droite. : I - B // i A // - L'utilisation - II - diff~rentes : les saturations correspondantes diff~rencient port~es par les 2 r~gles leur comportement syntaxique futur. 2) Diminuer le nombre de structures jug~es ~quivalents obtenus dans l'application de la grammaire. Ainsi l'exemple pr4c4dent permet d'obtenir une seule structure dans l'analyse des 4num4rations a, a, de type .... , a et a EXTENSIONS DU FORMALISME PROPOSE : Le formalisme ci-dessus reste c o n t e x t - f r e e ~ . On peut songer ~ l'~tendre pour traiter les probl~mes de constituants continus qui n'appartiennent pas aux modules "context-free" dis- J. Veyrunes I - - I2 - Variables v~hiculaires ~ G ] Ii s'agit d'une g~n~ralisation de la notion de variables grammaticales permettant de r~aliser des accords g distance entre 2 occurrences (par ex : accord du pronom relatif avec son ante- cedent) et donc de traiter d'une mani~re g~n~rale le probl~me des constituant s dis continus E ~ , ~ • Les variables v~hiculaires cr~es lors de l'application d'une r~gle, se transmettent vers l'~l~ment de partie droite jusqu'~ ce qu'une r~gle y fasse appel. 2 - Empilement de variables v~hiculaires - traitement de structures context-sensitive. L'utilisation des variables v~hiculaires limit~ permet de traiter des structures des structures de constituants en nombre Context-Free discontinus ainsi que qui se ram~nent ais~- ment g des structures Context-Free. L'utilisation d'un empilement comme dans un automate g pile ordinaire de structures essentiellement de variables v~hiculaires - permet le traitement context-sensitive. par exemple des structures utilisant C'est le cas le mot "respectivement". - J. Veyrunes Exemple : La chaine A B C R A'B'C' implique 13 - les livraisons entre A et A' Bet B' C et C' On ~crira )V A indique RA ' > --- R / )V A RB' y--- R/ )V B RC' >--- R/ ~V C CR >--- R/ ~Vc BE )---- R/ )0 B AR >--- R/ PVA l'empilement de la variable v~hiculaire associd au couple A,A' )V A indique la suppression associ~ au couple A,A' On peut v~hiculaires, imaginer pouvant Les langages context-sensitive. confondent dans la pile de la variable en outre plusieurs constituer plusieurs ainsi reconnus sortes de variables piles distinctes. sont inclus dans les langages Ii reste ~ prouver, avec eux. v~hiculaire ~ventuellement, qu'ils se J. Veyrunes 14 - B - ALGORITHME D'EXPLOITATION DE LA GRAMMAIRE. BALAYAGE. L'analyse d'une phrase selon la grammaire de type Context-Free normale doit fournir une ou plusieurs structures On peut concevoir une recherche en consid~rant syst~matique de ces structure ~ tout d'abord la construction des n groupements veau I (c'est-&-dire de niveau 2, c'est-&-dire 2 syntagmes de niveau I. Plus g~n~ralement, de niveau p e n de ni- l'application des rggles du lexique), puis les groupements (I, (P-l), arborescent~binaires correspondant & la combinaison de on cherchera les syntagmes formant pour chacun d'entre eux les (p-l) possibilit~s (2, p-2), ~ , p-i) ... (p-l, I). Cet algorithme dQ & COKE, supposeconnue la longueur n de la phrase. En utilisant un tel proc~d~, on voit que l'on construit simultan~ment terminaux. tousles syntagmes Nous appellerons de m~me niveau et couvrant les m~mes niveau p d'un syntagme le nombre de ter- minaux qu'il regroupe et q le rang du premier de ceux-ci dans la chaine ; si l'on n o t e ~ un sommet d'une structure arborescente binaire ayant le niveau p e t q,='q + I ... ~ q n terminaux couvrant les sommets terminaux + p - I, on peut associer & toute structure (2n - I) sommets (en comptant les terminaux). couvrant : J. Veyrunes - 15 - o-I 6 Exemple : 2 o~ I Fig. 2 D'autre part, s o m m e t s o ~q distincts P seul de niveau n. il est clair qu'il n'y a au total que n (n + I) 2 : n de niveau I, (n - I) de niveau 2 ... et un L'algorithme LUKASIEWICZ a montrg structures diff~rentes consiste ~ examiner que l'on peut associer gun la liste des syntagmes ho- Au niveau I, cette liste fournit correspondant ~ une forme. sommetso ~q possibles. P 2p-I I Cp 2p - I sommet de niveau p. A un sommet donn~est attach~e mographes. tousles les diverses homographies J. Veyrunes 16 - Le diagramme suivant permet de representer les sommets d'une phrase de p mots. Les niveaux sont port,s en ordonn~e, et les num~ros d'ordre en abscisse. niveaux i+ k_ Fig. 3 X o_j+ k N ° J'ordre Aux syntagmes S~correspondant les syntagmes S ju du sommet S~ o~ kj + i + I associ~es au sommet o-j i+k au sommet o"~, on peut associer pour former les combinaisons J. Veyr~ines Le programme utilise un tel cadre, chaque sommet une adresse de liste de syntagmes. n'est pas connue, tousles par diagonales syntagmes terminaux, permet de construire correspondants sur la diagonale. successives. associ~s aux j (j + I) 2 le (j + i) i~me terminal sommets correspondant auxj premiers les syntagmes o- ~tant Comme la longueur de la phrase les sommets sont parcourus Si l'on suppose construits - 17 - aux j + I sommets On commencera par examiner t o u s l e s o~ de la j + I ji~me diagonale avec o~ I (construction de syntagmes asso- ci~s aux O-de la j + Iigme diagonale). (j I o~j 2 Puis les o~de la l)i~me diagonale avec ... etc... ~,j + I I Fig. 4 j+~ J L'int~r~t > de ce proc~d~ est de supprimer la contrainte sur la longueur de la phrase. L'analyse progresse mot par mot et s'arr~te au mot p s i il existe un syntagme de phrase associ~ au sommet o-I. P D'autre part, il est facile d'~viter un grand hombre de balayages lorsque l'on peut savoir que t o u s l e s syntagmes associ~s un sommet donn~ ne sont ~l~ments de gauche d'aucune r~gle. La figure mat~rialise famille de points. Fig. 5 k-I k cette J. Veyrunes II REPRESENTATION DES STRUCTURES pondan~. SYNTAXIQUES - I8 - : A chaque s o m m e t O "q est associ~e une liste d ~ s y n t a g m e s corresP Ces syntagmes comprennent, outre les informations syntaxiques, (c'est-g-dire la cat~gorie, les saturations et les variables cales), le num~ro de la r~gle qui a servi ~ les construire, adresses des deux syntagmes, droite et gauche, grammatiet les qui forment la partie gauche de cette rggle. Nous avons ainsi le schema suivant I~J'lRil, I ] : ~ig. 6 -11i~ / ~~Is I~ III REDUCTION DU NOMBRE D'HOMOGRAPHIES : La liste des syntagmes homographes peut ~tre consid~rablement ayant des valeurs un sommet ~ ,q P associ~e ~ un sommet donn~ r~duite en ne conservant syntaxiques diff~rentes. sont alors d~crits que les syntagmes Les syntagmes associ~s comme une liste de syntagmes auxquels J. Veyrunes est associde une liste de r~gles: q o'p Fig. 19 I J 7 ~ i ; Ceci ~vite dans la chaine i la proliferation des structures homographes ; : La directrice de soci~t~ enrhum~e Fig. 8 • ~ S2 Les syntagmes 7 m~me valeur SIet S 2 ayant syntaxique seront group,s. Cette homographie tures au niveau sup~rieur. ne produira pas de multiplicit~ de struc- J. Veyrunes IV EXPLOITATION DE LA GRAMMAIRE L'exploitation balayage. DITE. de la grammaire Pour un nouveau l'existence PROPREMENT syntagme de ce syntagme est li~e ~ l'algorithme donn~, on recherche comme composant Ceci utilise ~ la fois la cat~gorie 20 de tout d'abord de droite d'une r~gle. et les saturations port~es par le syntagme. Lorsque de telles r~gles de grammairesaux D~termination maticales liaisons divers cation interne de la grammaire prend en charge ci-dessus V les r~gles Lorsqu'un des variables gram- La codi~- par un compilateur, selon le formalisme qui d~crit : I syntagme de type S j correspond associ~es Elle se pr~sente graphe satisfaction est r~alis~e donn~es les : calcul du syntagme r~sultant. de la chaine est arrgt~e. des structures sentant on applique (I, A). FORME DU RESULTAT l'analyse couples de la r~gle, et des saturations, sont permises, l'ensemble connexe correspond ~ la famille au syntagme de phrase trouv~. comme une structure des arborescentes toutes Le r~sultat ~ une phrase, binaires, les sous-structures de demi treillis contenant communes repr~- en un seul ou homographes. J. Veyrunes - 21 - DE U X I E M E PARTI E INTERPRETATION DU MODELE SYNTAXIQUE A - FORME DES STRUCTURES A INTERPRETER : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 IO Ii LE PHENOMENE AUQUEL NOUS DECIDONS DE CONSACRER CE CHAPITRE EST NOUVEAU I T(tI) I N(nI) J I N(prl)N(pr2) J >(vl)P ( ~ J l J (il),~/A(a~ ( n l > ~(n2) (i2) [(~3) (vS) (rl) N(n3 V(v4) Fig. 9 ~H(v7) 12 J V ( v 2 > ,A(a2>// ~~ E(fl> J. Veyrunes Dans un but de simplification, th~orique de la mise en oeuvre pratique, - 22 - et pour s~parer la partie nous ne consid4rons ici que le cas d'une structure simple sans homographes. II s'agit donc d'une structure arborescente binaire dans laquelle chaque sommet non terminal est un 414ment du vocabulaire non terminal de la grammaire (Syntagme). Les 41~ments terminaux de la structure appartiennent au vocabulaire terminal et sont reli~s ~ des 414ments non terminaux (r~gles lexicales) dont ils sont les seuls descendants. En outre, en chaque sommet non terminal, de ce sommet, le nom de la r~gle de grammaire s'ajoute au nom (rj) qui a permis de le construire. B - FORMES DE L'ENTREE DU MODELE M3. (RESULTAT DE L'INTERPRETATION): Alors que nous avions une structure sur des syntagmes, nous ne nous interessons plus maintenant qu'~ des fonctions, correspon- dant ~ une interpr4tation des r~gles de la grammaire. Les syntagmes ont permis de d~terminer la coherence de la phrase et d'en d~duire une structure. L'interpr~tation doit fournir une nouvelle structure sur des r~gles. En particulier, la fonction d'ordre associ~e aux terminaux (ordre s~quentel des mots dans le texte d'entr4e) peut ~tre modifi~e. La structure obtenue est limit4e ~ une arborescence. Les terminaux de cette nouvelle arborescence expriment dans le module M 2 les fonctions syntaxiques li~es aux unit~s lexicales. P~ > O4 J. Veyrunes • ,-=4 -> ¢q =>~ ,-~ 0 ¢q ~4 4-J 04 ¢q IC ~4 0 ~-4I 0 .r4 '-~ I U~ P~ ¢0 23 J. Veyrunes Un noeud de la structure taxique pour son antecedent. de fonctions Ii est muni qui le caract~risent. les inPormations n~cessaires interpr~t~e - 24 - est une Fonction syn- lui m~me d'un certain nombre La structure est telle que toutes & caract~riser un noeud sont donn~es aux noeuds du niveau suivant. En g~n~ral, le noeud precedent. il existe un ~l~ment distingu~ qui caract~rise Cet ~l~ment (ou cette r&gle) pourrait d~finir gouverneur dans un graphe de d~pendance. v'2 C'est (EST) par rapport & @ ou de v'4 (PHENOMENE) Cependant il existe des cas a) o~ l'on rencontre plusieurs Exemple trois le cas par exemple de par rapport & v'4. : r&gles distingu~es : l'~num~ration ci-dessous dans : laquelle n' Fois. A n ! g21 B ! n 1 \ le et c_ II w I apparait J. Veyrunes b) o3 la r~gle distinguee ne conduit directement ~ aucun ~l~ment - 25 - ter- minal. Exemp le : PIERRE ET PAUL VONT ET VIENNENT n'l ~F2 n'l '----~ v ~2 v'l ¢ Fig. 12 Tel est le cas pour le noeud ~ o~ v'2, directement ~ VONT ~u VIENNENT) r~gle distinguee et exige l'interm~diaire ne conduit pas v' i" J. Veyrunes C - PROCEDE DE CONSTRUCTION DE LA STRUCTURE INTERPRETEE L'exemple respondant : qui a servi d'illustration en CA) et en (B), cor- aux figures 9 et I0, montre respectivement formelle et la structure dans laquelle - 26 - interpr~t~e. Pour effectuer la structure la transformation : a) les noms de syntagme disparaissent b) les r~gles rj deviennent r'j c) l'ordre des syntagmes ~l~mentaires (terminaux) est ~ventuellement modifi~ d) l'arborescence ne poss&de plus une structure binaire, d'une part ~ des donn~es d'interpr~tation part ~ des algorithmes on fait appel sur les r~gles rj, d'autre d'exploitation de ces donn~es. I - DONNEES D'INTERPRETATION. Les donn~es d'interpr~tation sont les suivantes : - Toute r&gle de construction binaire rj de la forme AB~----C par le symbole "g" ou "d" que le constituant indique distingu~ est celui de gauche A ou celui de droit B. - Toute rggle contenant des variables v~hiculaires VHL indique par son propre Formalisme d'~criture s'il s'agit d'introduction, de transfert ou de destruction pour chacune de ces variables v~hiculaires. II - ALGORITHMES D'EXPLOITATION. i) Algorithme de transformation : II s'agit de r~aliser un certain nombre de changements hi~rarchie dans la structure pr~sent~e ~ la figure 9 afin de r~tablir les liaisons correctes dans le cas des gouvernements d~finit de discontinus. la creation d'une variable v~hiculaire par le symbole I ~7 On asso- J. Veyrunes - 27 ci~ ~ la r~gle de creation. la transmission par le symbole • associ~ ~ la r~gle de transmission. la suppression par le symbole ~ associ~ ~ la r~gle de suppres- sion. Ces symboles naissance sont notes ainsi que "g" ou "d" dans la phase de recon- formelle. On appelle chemin ~toil~ un chemin du graphe tel que le noeud initial contienne contiennent le symbole ~ et les noeuds interm~diaires le symbole ~. Le noeud final est celui qui suit le noeud contenant symbole $et formation g le que l'on atteint ~ partir de ce dernier en suivant l'in- (respectivement 3). Soit C . un chemin ~toil~ de longueur p commencant nl au noeud n, ]_ C~ni = (Ni' Ni+l' ''" ' Ni+ P+I ) A chaque noeud Ni+ j de C~ ou associe le sous-graphe Ti+ j de ni sommet Ni+ j e t ne contenant ni Ni+j+ 1 ni ses descendants. L'algorithme graphe, ~ partir consiste ~ traiter successivement de l a r a ~ i n e tousles C~. du nl de l a s t r u c t u r e . Pour chacun d'eux, pris dans cet ordre le traitement a) transformer C~ni = (Ni, Ni+l, consiste ... , Ni+p, Ni+p+ I) en le chemin (non J. Veyrunes ~toil~) de longueur p : Cni+p = (Ni+l ' "'" ' Ni+p' Ni' Ni+p+l) restant attaches aux noeuds Ni+ j auxquels ils ~taient primitivement associ~s. b) - 28 on note sur N. autant de • diff~rents i chemins ~toil~s entre Ni+ p et Ni+p+ 1. que l'on a interrompu de J. Veyrunes - 29 - 2) Algorithme de construction des noyaux. Sur le plan th~orique cet algorithme se divise en deux phases. En premier lieu on e~fectue la s4quence d'op~rations qui suit. On proc~de, niveau par niveau, en commengant par le niveau terminal, ~ l'a~fectation pour chaque noeud d'un symbole not6, soit r'j d4duit du nom de r~gle rj port4 par le noeud imm4diatement ant4rieur, soit .A. La r~gle d'affectation est donn~e dans tousles cas possibles par les graphes suivants : r. (d) 1 r. Cg) /% b Iri r I. 1 I r I i Exemple : CE CHAPITRE EST NOUVEAU (ce) 1 n' 2 aI I (chapitre) (est) (nou~m) 1 i v Ji a'2 ~- n2 ~ i g . 'J4 (d) 14 fig. 15 J. Veyrunes En outre, dans certains r. (d g) la r~gle d'application r. 1 - 30 - cas, nous aurons des r~gles du type est la suivante : (d, g) il n'y a pas de r' La figure I~ montre le r~sultat de l'application de l'algorithme (i) et de cette phase de l'algorithme melle de la figure 9. (2) sur la structure for- J. VeyriLnes -31- J. Veyrunes Ensuite, on transforme l'arborescence les noyaux de la phrase. Pour cela on consid~re tousles : chemins du type (R'i, A , ... A ) notes On d~finit r(R'.) alors U V(A) 1 En pratique, et en r~tablissant Ainsi, Dans graphe i tion et n,l A A i i binaire pour constituer dans le graphe obtenu ~ chaque R'i (~'i' G), avec G(R' i , A . . . , A ) ... on r~alise ce graphe en supprimant de A ~ ses successeurs les noeuds sur le R'.. i sont conserves. le cas o~ il y a deux ~ s o u s transform4, P'g le graphe les liaisons les noeuds R' ~'i associ6s - 32 - il y a lieu de d~finir . Ce cas se rencontrera un R'i, pour d6finir ~' _ i le par l'union des chemins en particulier, pour la coordina- : Bn, 1 'g'l ,// A n'l ' g'l o B / n'l J. Veyrunes TROI S I EME PARTI -33 - E LE MODELE M3. C'est un langage representation une artificiel famille de phrases la langue source L (et aussi dans dans lequel chaque significatives formule a pour ~quivalentes dans la langue cible pour que la traduc- tion soit possible). Le "degr~ de signification" d~pend ~videmment signification du module. dans L On se borne ici ~ mettre en ~vidence la syntaxique. A partir de la structure taxique que l'on peut atteindre (figure fournie par l'interpr~tation I0) ~ propos de l'exemple choisi, syn- la formule d~- duite dans M3 est celle donn~e par le graphe de la figure Le module M3 accepte r~gles de sa grammaire et les codes s~m~niques tacher aux noeuds SUJET, ACTION, une structure faisant intervenir associ~s des ~l~ments ATTRIBUTION, etc interpr~t~e g la fois les ~l~ments aux unit~s lexicales du vocabulaire ...). de M2 si les permettent de M3 (par exemple r'j d'at: J, V e y r u n e s o z j v oz~ O0 = . .,.4 "~ k / /~ H Z ~ H ~ m g . ~ Z •o w u "~ -.-- 0 q0 z ~ N ~1 - 34 J. V e y r u n e s - BI BLI 35 - O G R A P H I E - (t) C. BERGE Th~orie des G r a p h e s DUNOD - Paris. (2) J. C O L O M B A U D Langages a r t i f i c i e l s en analyse s y n t a x i q u e Th&se de 3&me cycle - U n i v e r s i t ~ de Grenoble (1964). (3) G. H. M A T T H E W S D i s c o n t i n u i t y and A s y m m e t r y in Phrase Structure G r a m m a r s - Inf. and Contr. 6 - 137 146 (1963). (4) G. H. M A T T H E W S A Note on A s y m m e t r y in Phrase Structure Grammars - Inf. and Contr. 7 - 360 - 365 et ses applications (1964) (5) N. N E D O B E J K I N E L. TORRE Mod&le de la syntaxe russe - I. Structures abstraites dans une g r a m m a i r e 'context-free' Document C.E.T.A. G - 201-I (1964). (6) B. V A U Q U O I S G. V E I L L O N J. V E Y R U N E S A p p l i c a t i o n des grammaires formelles aux mod&les linguistiques en t r a d u c t i o n automatique. C o m m u n i c a t i o n au Congr~s de Prague (Sept. 1964). (7) G. V E I L L O N J. V E Y R U N E S Etude de la r ~ a l i s a t i o n pratique d'une g r a m m a i r e 'context-free' et de l'algorithme associ~. Document C.E.T.A. G - 2OO1- i. (1964).