Responsable de l`atelier

ATELIER INITIATION
DEBUTANTS
Objectif: à terme, les participants pourraient rejoindre les ateliers spécialisés, (montage, fiction ou
reportage)
Quelques exemples de sujets d’études possibles:
Quel genre de film aborder, quel équipement minimum
Comment concevoir et tourner des plans: types de plans, raccords de plans, mouvements de
caméra
Ecriture et tournage d’un petit film très simple (exemple: un personnage est dans une pièce, un
autre frappe à la porte et entre …)
Responsable de l’atelier:
Nom
LE BEAU Christian
Adresse mel
[email protected]
Téléphone
0671706152
Composition de l’atelier :
Noms:
DUCORROY Yohann, COMINELLI Corinne, DUGAS Denis, CORSYN Brigitte,
LASHERMES Gérard, BARBIER Christelle
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réunion du 7 mars 2012
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LES DIFFERENTS GENRES DE FILMS
•
Le film souvenirs:
C’est le premier genre du cinéma d’amateurs, le film de famille est souvent la motivation d’achat
d’une première caméra.
On pourrait croire que la technique n’est pas très importante car il s’agit avant tout de souvenirs
personnels. Constitué d’élements pris sur le vif, sa construction est beaucoup moins technique
que les films préalablement écrits. Toutefois, pour que les souvenirs gardent leur valeur, il convient
de respecter une chronologie, une construction cohérente qui permet au spectateur de s’identifier aux
personnages, ressentir à nouveau les scènes et revivre ses souvenirs dans une petite histoire qu’il
faut reconstituer pour donner du sens aux événements. La grammaire de l’image ne saurait être
oubliée, comme elle est nécessaire pour la lisibilité d’un texte écrit, quel qu’en soit la portée.
•
Le film de voyage:
Pour ce genre de film, qui est un second domaine originel du cinéma d’amateur, la caméra est un
témoin, et enregistre les images dont, sans elle, nous n’aurions gardé qu’une vue partielle, affaiblie
dans le temps. Plus encore que le film de souvenirs, celui-ci requiert d’être composé et organisé,
d’autant qu’il est souvent beaucoup plus long.
Eviter l’accumulation d’images statiques, rechercher un fil conducteur, (éviter une simple suite de
villes ou régions traversées, spérarées par des titres), varier les points de vue, et surtout saisir les
élements humains, des « flashes » qui feront vivre les images et retiendront l’attention du spectateur.
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Le film documentaire:
Il peut ressembler au genre précédent, mais ce qui le distingue est surtout la cohérence de sa
construction, qui cette fois s’apparente à celle d’un vrai scénario.
Le repérage, la documentation préalable au tournage, sont les éléments souhaitables à son
élaboration. Une écriture préalable est nécessaire. La constitution d’une équipe pour le tournage est
souvent nécessaire.
Toutefois, des sujets de reportages inattendus peuvent surgir durant un voyage, il faut alors en
improviser la construction, éventuellement travailler seul, et une réécriture sera nécessaire après
le tournage.
La cohérence du récit, le maintien du fil conducteur, le respect de la grammaire de l’image au
tournage et on montage, la qualité et le ton des commentaires et des interviews, le rythme
du film monté, la clarté de la progression du récit, et le sens d’un message à transmettre,
sont les éléments pouvant contribuer à sa réussite.
•
Le scénario:
C’est le genre de film le plus complexe à aborder. Cela peut être une histoire totalement originale,
ou l’adaptation d’une nouvelle. Mais son écriture diffère totalement de celle d’un livre: la mise en
image et la mise en scène ne ressemblent en rien à l’écriture d’un livre.
Un bon scénario repose sur deux éléments immuables: une structure solide et une
caractérisation efficace du caractère des personnages.
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Les pièces constitutives préalables au tournage d’un scénario sont les suivantes:
Une note d’intention expliquant la motivation du réalisateur, le sens du film
Un tableau précisant la présentation, le caractère, l’origine sociale, l’environnement, les manies,
qualités, défauts, style de vie, manière de s’exprimer, motivations de chaque personnage.
Un synopsis: c’est un résumé du film en quelques lignes
Les dialogues accompagnés des didascalies (notes précisant l’action, l’intention du personnage,
l’ambiance de la scène)
Le découpage technique décrit les plans successifs, séquence après séquence, indique la
position de la caméra et des acteurs, la taille des plans, comporte des diagrammes en plan, etc…
Le story-board: ce sont des croquis de chaque scène filmée par la caméra. On y repère la taille
relative des personnages et des éléments du décor.
Un plan de tournage indiquant l’ordre des plans pour le tournage.
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LA GRAMMAIRE DE L’IMAGE
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La taille des plans: définition
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Les angles de prise de vue: plan frontal / plongée / contreplongée:
Lorsque la caméra est à hauteur des yeux du sujet, il s’agit d’un plan frontal.
Si elle domine le sujet, il s’agit d’une plongée, dont l’effet est un sentiment
d’écrasement du personnage. Si la caméra est placée plus bas que le sujet, il
s’agit d’une contreplongée, le personnage est en position de domination.
Le raccord « cut » entre deux plans:
Il s'agit d'un raccord direct, sans aucun effet, entre deux plans. C'est la
transition la plus usitée entre deux plans d'une même séquence, une
image/scène est coupée et une autre apparaît.
Le raccord de valeur de plan:
Pour éviter une saute visuelle entre deux plans montés en raccord dans l'axe,
il faut sauter au moins une valeur, par exemple passer d'un plan taille à un
gros plan, mais pas, en théorie, d'un plan américain à un plan taille.
La règle des 30°:
Lorsqu'un même sujet est présent dans deux plans qui se succèdent, et que la
valeur de ces plans est la même, la différence entre l'angle sous lequel le sujet
est filmé dans le premier et le deuxième plan doit, en principe, être supérieure
à 30°.
Le raccord de regard:
Un regard permet d'introduire le plan suivant qui précisera l'objet ou la scène
regardé. C'est un raccord qui vient ajouter une dimension expressive:
la direction du regard doit raccorder subjectivement avec le plan suivant.
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Le raccord champ/contre-champ:
La caméra change régulièrement d'angle de vue sans changer son cadrage.
C'est un raccord très utilisé pour un dialogue lors duquel la caméra s'oriente
successivement vers l’acteur qui parle. La caméra doit respecter la loi des 180
degrés.
La règle des 180°:
Ce schéma montre les positions successives de la caméra et opposées de 180°. La coupe de l'arc rouge
à l'arc vert a pour conséquence d'inverser la position des personnages sur l'écran.
La caméra doit donc rester dans la partie rouge ou la partie verte, mais ne pas la franchir, sinon
la position des acteurs se trouve inversée.
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La règle des 180° est liée à la perception de l'espace dans une scène où des
personnages sont en interaction. L'exemple typique est le champ-contre-champ.
Si l'on trace une ligne imaginaire entre les deux comédiens (l'axe des 180°), la
caméra ne devra pas franchir cet axe pendant la scène.
Le non-respect de la règle peut avoir deux conséquences: si les plans montés
sont larges, le spectateur aura l'impression que les deux plans n'appartiennent
pas à la même scène. Si les plans montés sont des gros plans, le spectateur
aura l'impression que les personnages se tournent le dos, même si les
comédiens se regardaient effectivement pendant la prise.
S'il est nécessaire de franchir cet axe pendant la scène, une solution est de le
faire par un travelling ou bien d'intercaler entre les plans sur les différents
personnages un plan d'ensemble qui les situe les uns par rapport aux autres.
La saute d'axe:
Un raccord de plan dépassant les 180° est appelé une saute d'axe.
Ce raccord a pour conséquence de brouiller la perception de la géographie du
décors (ou du lieu), le spectateur est troublé: ce qui devrait se trouver d'un plan
sur l'autre, à droite se retrouve à gauche et réciproquement.
En principe, il est déconseillé.
Le raccord dans le mouvement:
Le raccord est effectué au cours d'un mouvement qui se poursuit dans le plan
suivant.
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Le raccord panoramique:
Lorsque la caméra effectue un mouvement panoramique sur une scène et qu'au plan suivant la
caméra filme une scène différente mais dans le même mouvement, on parle de raccord
panoramique.
En principe le mouvement des deux plans va dans le même sens (de gauche à droite ou
inversement) et à la même vitesse.
Le raccord par analogie:
On peut utiliser une analogie de formes ou de couleurs entre deux images pour effectuer un
raccord. C'est un type de raccord qui permet d'établir un lien d'idées très fort et qui évoque un
procédé métaphorique.
Il existe un exemple connu dans le film 2001 : L'Odyssée de l'espace de Stanley Kubrick. Inspiré
par la découverte d'un monolithe noir, un « grand singe » comprend qu'il peut faire d'un os une
arme qu'il lance victorieusement en l'air après avoir abattu un autre « singe ». Le plan suivant
montre une station spatiale en orbite dont la forme et le mouvement évoquent ceux de l'os.
Le faux raccord:
Il s'agit d'une incohérence entre deux plans qui peut rendre difficile la compréhension d'une scène
ou l'appréhension du lieu dans lequel elle se déroule.
Un faux raccord crée une discontinuité narrative perturbante pour le spectateur.
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Tour de table :
•
Denis : motivé par l’introduction de vidéos dans une série de photos. Les appareils photos
qui font aussi de la vidéo lui ont donné envie de s’intéresser aux reportages.
•
Yohann : a suivi deux stages de fiction et voudrait parfaire ses connaissances techniques en
vidéo
•
Gérard : a fait du super 8, surtout familial et a tourné des films de mariage. A réalisé un film sur
les Faisceaux Hertziens dans le cadre de son boulot. Il a fait partie du club vidéo « Comité Servir »,
a un projet de reportage avec fiction sur les « Béates ».
•
Brigitte : a un stock important de K7 DV genre familal / film de vacances à monter. Voudrait faire
une fiction sur le thème de la solitude. A réalisé en équipe au sein du club, un reportage « souffler n’est
pas jouer ».
•
Christelle: débutante en vidéo, elle a un appareil photo compact faisant de la vidéo. Elle fait de la
photo sous-marine. Intéressée par le documentaire, elle s’est inscrite à l’atelier reportages.
•
Corinne: a un téléphone portable faisant de la HD. Ne veut pas investir en matériel. Filme des
tranches de vie de ses proches de manière thématique (ex.: le jardinage), intéressée par le reportage,
l’articulation d’un récit à composer et ce qui concerne le langage de l’image.
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Prévisions pour nos travaux:
Notre prochaine réunion sera le mercredi 4 avril. L’objectif est de tourner des petites scènes simples
que chacun aura préparé avant la séance. Le thème est le suivant:
Une personne est dans un bureau. Quelqu’un frappe à la porte, puis il entre (invité ou non à le faire).
Imaginez la scène de mise en présence des deux personnages en quelques plans. (Maximum 7 à 8
plans, et moins de 1 minute.)
Les textes seraient prêts pour le 4 avril.
On examinera les petits scénarios en séance, les dialogues et le découpage des plans à tourner.
On essaiera de tourner les scènes durant cette prochaine réunion, (et sans doute la suivante), suivant
notre avancement.
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