Transformer son corps durablement
Transcription
Transformer son corps durablement
Transformer son corps durablement... Coach Raoul Transformer son corps durablement... ...c'est possible! Coach Raoul This file was generated by an automated blog to book conversion system. Its use is governed by the licensing terms of the original content hosted at www.coachraoul.com/. Powered by Pothi.com http://pothi.com Contents 15 décisions à prendre vite pour mincir et se muscler 1 La montagne se gravit pas après pas 3 Etablissons notre bilan alimentaire 5 Avant de commencer ma diète…j’évalue mes dépenses! 6 Et si on pensait à prendre un vrai petit déjeuner… 8 Pourquoi les protéines sont-elles à ce point nécessaire pour nos corps de sportifs ? 10 Protéines végétales, animales ou sous forme de complément alimentaire ? 12 Et si nous pouvions manger des sucreries sans prendre de poids et en prenant du muscle…? 13 Un exemple de régime de « sèche » pour femme 15 Un exemple de régime de « sèche » pour homme 17 L’effet papillon… 19 « J’inspire et je sais que j’inspire » 20 À la rencontre de quelques idées reçues… 21 Combien de fois dois-je m’entrainer ? 23 Cours collectif ou entrainement individuel? 25 La musculation peut vous faire maigrir. 27 Et si cardio et musculation se mêlaient tout au long de votre entraînement ? 29 IN-TEN-SI-TE 31 IN-TEN-SI-TE…2 33 À jeun…ou pas? 34 Un programme pour sécher et pour les filles…sur 3 séances! 36 Un programme pour sécher et pour les garçons…sur 3 séances! 40 Avant…après? 44 15 décisions à prendre vite pour mincir et se muscler 1ère décision : « Je passe à 3 séances de sport par semaine…minimum » 2ème décision : « Je constitue mon dossier en me pesant, en prenant mes mensurations et en me prenant en photo pour permettre une meilleure évaluation de mes progrès » 3ème décision : « Après avoir mangé, je fais mes courses et je remplis mon caddy d’aliments bons pour mon corps » 4ème décision : « Je prends 3 respirations conscientes avant chaque repas pour restaurer mon rapport à la nourriture » 5ème décision : « Afin de ne pas me ruer sur le diner, je n’oublie pas de prendre une collation à 16h composée d’1 fruit et d’une source de protéines < 5% de MG » 6ème décision : « Entre fringales, fatigue et démotivation, j’adapte mon mode de vie mais je maintiens mon cap coute que coute…» 7ème décision : « Je n’oublie pas que la musculation est aussi une alliée minceur » 8ème décision : « Je choisis des mouvements qui mobilisent une grande partie de mon corps pour consommer plus d’énergie » 1 9ème décision : « Même si je peux modifier son apparence, j’apprends à accepter mon corps et ses caractéristiques propres car c’est ma différence qui fait de moi un être unique et incomparable… » 10ème décision : « Je dors suffisamment pour récupérer tant psychiquement que physiologiquement et ainsi avoir la force suffisante pour faire face…». 11ème décision : « Pendant mes entrainements, je maintiens une intensité suffisante en pratiquant des exercices en circuit me permettant de faire 8 à 20 répétitions maximum afin de perdre mes graisses tout en conservant mes muscles. » 12ème décision : « Je conserve un repas par semaine ou je me fais vraiment plaisir…. » 13ème décision : « J’alterne les séances de cardio et de musculation plutôt que de les cumuler » 14ème décision : « Je ne considère pas mes difficultés comme les manifestations d’un échec à venir mais comme de simples étapes dans mon processus de changement » 15ème décision : « J’écoute mon corps car il a toujours raison» 2 La montagne se gravit pas après pas "Je suis un marcheur lent mais je ne recule jamais" "Ne vous inquiétez pas d'aller lentement, inquiétez-vous seulement de faire du sur place" Comme tous les ans à pareille époque j‘assiste avec un certain effarement à « la valse des kilos ». En effet, je constate à la fois des prises de poids massives caractéristiques du cumul churros-barbecue-apéro de l’été, mais également des mesures de restriction alimentaire extrêmes dans l’espoir de gommer tous ces dégâts… Comme je l’ai souvent dit ces deux attitudes sont l’expression d’un même état psychique que l’on pourrait caractériser d’excessif ou d’instable. Les pertes et les prises se succéderont parfois ainsi, année après année, avec son lot de méthodes d’amaigrissement « miracles » ayant pour conséquence des écarts de poids de plus en plus importants. Il en est de même de l’entraînement puisqu’il faut bien reconnaître que les salles de sport prises d’assaut en septembre sont bien plus 3 « aérées » en plein hiver… Cette inconstance et l’inefficacité qui en résulte se manifesteront pour beaucoup par un sentiment de frustration mais aussi par l’impression d’être incapable de faire face et de parvenir à se motiver. La transformation de notre corps est un projet qui requiert une qualité essentielle : la patience. Pour parvenir à changer les choses durablement, gravissons la montagne du changement repas après repas, entraînement après entraînement, relaxation après relaxation. Installons-nous dans ce nouvel équilibre dont l’enjeu n’est plus seulement le résultat final mais chaque initiative prise dans cette direction. Réduisons l’objectif, mettons le entre parenthèses pour mieux vivre chaque pas qui nous y conduira. Chacun de ces moments devenant une histoire, à la fois projet et aboutissement, début et fin. Bon courage. 4 Etablissons notre bilan alimentaire Il s’agit de noter de façon exhaustive l’ensemble des aliments et des boissons que vous ingérez sur une période représentative de 5 à 7 jours. Evitez de démarrer ce bilan une veille de repas exceptionnel, tel qu’un mariage par exemple. Vous ne vous séparerez donc plus de votre stylo ni de votre petit carnet ou vous préciserez la nature des aliments que vous avez mangé ainsi que leurs poids, même s’ils sont approximatifs. Vous pouvez également raisonner en nombre de cuillères, de bols ou d’assiettes et les convertir en poids lors du bilan final. Il est nécessaire d’absolument tout noter, y compris les chewing-gums ou les quatre chips prises dans le paquet du voisin. À l’issue de cette période nous calculerons l’apport calorique de chacune de nos journées, ainsi que la teneur en protides, glucides et lipides. Pour y parvenir nous ferons appel à un tableau calorique disponible sur internet (j’ai mis un lien en fin d’article mais il en existe beaucoup d’autres) ou sur smart phone (assez pratique lorsque l’on fait ses courses). Puis nous ferons la moyenne de nos apports alimentaires journaliers. Je dois l’admettre cet exercice est un peu fastidieux mais il en vaut vraiment la peine. D’une part il vous permettra de comparer vos véritables apports avec vos besoins préétablis (L’évaluation de vos DEJ…c’est ici !). D’autre part vous pourrez revoir l’équilibre nutritionnel de votre alimentation pour être plus performant et atteindre vos objectifs. Le tableau des calories… 5 Avant de commencer ma diète…j’évalue mes dépenses! Dans le but d’avoir une hygiène alimentaire adaptée à notre vie de sportif, il est nécessaire de connaître ses dépenses énergétiques journalières. C’est la possibilité de mettre en place : - Un régime hypocalorique, donc inférieur à nos dépenses, si nous souhaitons mincir en réduisant notre masse grasse tout en préservant nos muscles.. - Un apport égal à nos dépenses, qui permet de maintenir son poids actuel. - Ou bien un régime hypercalorique, donc supérieur à nos dépenses, si nous souhaitons développer notre masse musculaire. Comment calculer nos dépenses énergétiques journalières (DEJ) ? Tout d’abord en calculant nos dépenses de base, elles concernent les fonctions vitales qui permettent à notre corps de fonctionner sur le plan physiologique. C’est notre métabolisme de base (MB). Il n’est jamais recommandé de descendre sous ce seuil. Puis en évaluant notre niveau d’activité physique (NAP). Sommes-nous sédentaire (si vous lisez ces quelques lignes, sans doute pas), modérément actif, sportif, très sportif ? Vos DEJ (dépenses énergétiques journalières) sont donc égales à : 6 votre MB multiplié par votre NAP. Vous pouvez faire ce calcul en vous basant sur la formule de Black et Al qui fait autorité aujourd’hui. Dans ce but voici une calculette extrêmement pratique avec laquelle vous obtiendrez vos dépenses énergétiques en quelques secondes mais il en existe beaucoup d’autres sur internet. Cette connaissance est la base de tout mise en place d’un rééquilibrage alimentaire. 7 Et si on pensait à prendre un vrai petit déjeuner… C’est le repas qui peut vraiment changer notre journée et notre ligne. Après environ 11 heures sans manger, il est temps de passer à table car se priver de petit déjeuner c’est se priver d’énergie. Trois éléments vont composer ce premier repas de notre journée : Une source de glucides pour nous fournir le carburant dont notre corps a besoin. Il doit s’agir de céréales complètes telles que du muesli (avec moins de 10% de matières grasses) ou des flocons d’avoine dont l’index glycémique est plus bas et donc l’assimilation plus lente. Ceci nous permettra de conserver de l’énergie beaucoup plus longtemps. On peut également manger du pain aux céréales ou tout autre pain brun avec une fine couche de confiture allégée. Nous choisirons du pain du boulanger car le pain de mie ou le pain industriel est plus riche en graisse. Un fruit pour les vitamines mais également pour les fibres et c’est pour cela que nous le préférerons au jus de fruit. Une source de protéines pour assurer la construction de nos muscles et leur développement. Deux œufs en ne conservant qu’1 jaune c’est 14 grammes de protéines comme une tranche de 8 jambon/blanc de poulet ou 170 grammes de fromage blanc à 0%. Bien sûr, les quantités dépendent de votre poids, de votre sexe et de la nature de vos activités physiques. N’oubliez pas, si vous ne mangez pas le matin votre corps qui n’aura pas été alimenté depuis…16 heures, va profiter pleinement des aliments ingérés parfois avec excès le midi et donc stocker un peu plus de peur de manquer. Bien sur, si manger le matin n’est vraiment pas envisageable pour vous, prenez une collation à 10h composée d’1fruit et d’une source de protéines telle qu’un produit laitier ou de la protéine en poudre. Bon appétit. 9 Pourquoi les protéines sont-elles à ce point nécessaire pour nos corps de sportifs ? Parce que nos muscles mais aussi nos tissus et nos cellules sont composés, entre autres, de protéines. Elles assurent également un grand nombre de fonctions au sein de notre corps, nous devons donc assurer leur renouvellement. Concernant l’activité sportive, on peut constater une forte dégradation des protéines musculaires lors de nos entraînements et plus particulièrement à des intensités soutenues. Ainsi deux types d’effort sont très « consommateurs »: L’effort prolongé de type « cardio » et les sports de force. Concernant la musculation, on évalue aujourd’hui les besoins en protéines de 1,8 à 2,2 grammes environ par kilo de poids de corps et par jour, de 1,5 à 1,8 pour un sportif d’endurance. Pour les filles les besoins sont moindres compte tenu de leur volume musculaire inférieur à celui des garçons. Nous les évaluerons de 1 à 1,4 gramme par kilo de poids de corps et par jour en fonction du type d’activité. Attention toutefois, la consommation excessive de protéines n’est pas sans conséquence puisqu’elle génère des déchets liés à leur dégradation, et donc une suractivité rénale. Elle conduit également après transformation des protéines à une prise de masse grasse. À titre d’exemple, pour un homme de 75 kg pratiquant la musculation et souhaitant développer sa masse musculaire, la prise quotidienne de protéines sera donc de 130 grammes environ que nous répartirons en 5 prises, soit 26gr par prise. Et ceci y compris les jours de repos, car n’oublions pas que le muscle lésé au cours 10 de la séance se « reconstitue » un peu plus fort et un peu plus gros…au repos. Ceci représente par prise : 130 gr de blanc de poulet ou de thon, 350 gr de fromage blanc, 4 blancs d’œufs où 1 shake de whey protéine. Une femme de 60 kilos consommera pour sa part environ 72 grammes par jour répartis sur l’ensemble de ses repas. Ceci représente 4 prises de 18 grammes, soit par prise et à titre d’exemple: 90 gr de blanc de poulet, dinde, jambon, 200 gr de fromage blanc ou 3 blancs d’œufs… 11 Protéines végétales, animales complément alimentaire ? ou sous forme de Notre capacité de digestion et d’absorption des protéines est différente en fonction de la source de notre alimentation. Le taux d’absorption des protéines végétales est de 60 à 70%. Prises de façon isolée, elles ne sont pas absolument complètes hormis le soja et certaines associations comme le riz et les lentilles. Les amandes ou les cacahuètes en coque par exemple sont également de bonne source de protéines ainsi que les légumineuses comme les haricots rouges. Seul gros problème de tous ces aliments, leur apport en sucre ou en graisse est conséquent, ils sont donc difficilement compatibles avec un régime draconien. Le taux d’absorption des protéines animales est de 90%. Ce sont des protéines complètes, l’œuf étant la protéine de référence. Elles seront à privilégier chez le sportif de force. Si vous souhaitez perdre de la masse grasse, orientez-vous de préférence vers des sources qui n’excèdent pas 5 à 10% de matières grasses telles que le thon, les blancs d’ Œufs, les viandes blanches, le fromage blanc 0%… La protéine en poudre n’est ni à diaboliser, ni à sacraliser. Les protéines modernes sont particulièrement optimisées, d’assimilation rapide ou lente en fonction des besoins. Elles représentent une alternative pratique pour assurer un apport régulier. Bon appétit ! 12 Et si nous pouvions manger des sucreries sans prendre de poids et en prenant du muscle…? Vaste objectif, n’est-ce pas ? Malheureusement je vais très vite vous décevoir car il ne s’agit pas de dévorer des bonbons et des pâtisseries à volonté mais plutôt de profiter d’une petite fenêtre dans la journée où non seulement nous pouvons manger des sucreries sans trop de conséquences mais également pendant laquelle cela favorisera le développement de nos muscles. Après votre séance se produit un phénomène qui risque bien de réduire vos efforts à néant ou presque, en effet vos stocks de glycogène sont épuisés et vos muscles en ont pourtant cruellement besoin pour se reconstruire plus fort et plus gros. En l’absence de sucre post-entraînement, votre organisme pourrait bien satisfaire ses besoins énergétiques en puisant dans les protéines musculaires et donc « détruire » vos muscles si difficilement acquis. La prise de sucre à index glycémique élevé, associée à une source de protéines, après votre entraînement va provoquer un pic 13 d’insuline élevée. Cette hormone aura ainsi en effet extrêmement efficace en permettant le transport des acides aminés (contenus dans la protéine) vers les muscles et également remplir nos muscles de glycogène et par conséquent assurer leur développement. Cette prise de sucre n’aura donc pas de conséquence sur votre diète car tout ce sucre sera transformé sous forme de glycogène musculaire utile pour assurer la récupération et le développement musculaire. En matière de quantité nous pouvons recommander environ 1 gramme de glucides/kilo de poids de corps soit pour un(e) sportif(ve) de 70 kilos environ 90 grammes de « Spécial K » ou de…bonbons Haribo :-) Bien sur cela suppose un entraînement en musculation à haute intensité et la réduction de ce type d’aliment le reste du temps car les vertus du pic d’insuline post-entraînement peuvent devenir une cause de prise de gras en d’autre circonstance. En effet si vos stocks de glycogène sont déjà remplis ce sont vos fesses et votre tour de taille qui en bénéficieront. Alors le sucre oui…mais avec modération. 14 Un exemple de régime de « sèche » pour femme Après le début de « sèche » pour hommes voici un exemple destiné aux femmes à environ 1600 calories. Bien sûr cette diète ne concerne que certaines d’entre vous dont les dépenses énergétiques journalières sont de 2000 calories environ. Il peut s’agir par exemple d’une femme de 30 ans qui mesure 1,65 m et qui pèse 70 kg, ayant une pratique régulière de la culture physique. Même si ce profil ne correspond qu’a quelques-unes d’entre vous, ce régime vous donnera une idée de la marche à suivre et des aliments à privilégier… Petit-déjeuner Environ 1 demi-verre de flocon d’avoine ou de muesli sans sucre ajoutés et <8% de MG avec 1 verre de lait écrémé Ou bien 2 grandes tranches ½ de pain complet (achetées chez le boulanger) et 1 cuillère à café de confiture allégé 125 gr de fromage blanc 20% 1 fruit (ou éventuellement à 10 heures) : pomme, brugnon, fruits rouges, prune, pêche, poire… 10 heures 125 gr de fromage blanc Déjeuner 1 assiette de crudités avec 1 cc huile d’olive ou noix ou pépins de raisin 15 120 gr d’une viande, d’un poisson <5% de MG ou de Tofu 1 bol (type restaurant japonais) de glucides complets (riz, boulgour, blé…) ou de légumineuses (lentilles, haricots blancs, petit pois…). Vous pouvez également associer les 2 (exemple : riz complet avec petits pois) afin de reconstituer une protéine complète et exclure ainsi la viande ou le poisson 1 fruit 16 heures 1 compote 1 poignée d’amandes (environ 12) Diner 120 gr d’une viande, d’un poisson <5% de MG ou de Tofu Légumes verts à volonté (brocolis, choux fleur, haricots vert…) Et en cas d’entrainement préalable 50 gr (1 petit bol) de glucides (riz, pates…) 16 Un exemple de régime de « sèche » pour homme Je partage aujourd’hui avec vous cet exemple de régime de début de « sèche » à environ 2500 calories. Bien sûr cette diète ne concerne que certains individus dont les dépenses énergétiques journalières sont de 3000 calories. Il peut s’agir par exemple d’un homme de 1,75 m et de 80 kg, ayant une activité sportive régulière. Même si ce profil ne correspond qu’a quelques-uns d’entre vous, ce régime vous donnera une idée de la marche à suivre et des aliments à privilégier… Petit-déjeuner 60 gr de flocons d’avoine avec 30cl de lait ½ écrémé 250 gr de fromage blanc 0% 1 compote sans sucre ajouté 3 blancs d’œufs dont 1 jaune 10 heures 1 shake de 30gr de whey à l’eau 1 fruit (pomme, prune, fruits rouge, poire, nectarine) Déjeuner 1 assiette de crudités avec 1 cc d’huile d’olive, de noix ou de ^pépins de raisin 160 gr de jambon ou blanc de dinde ou blanc de poulet 17 200 gr de riz complet cuit 1 fruit 16 heures 1 poignée d’amandes 1 shake de whey avec de l’eau ou du lait écrémé ou 4 blancs d’œuf 40 gr de flocons d’avoine avec 30 cl de lait Diner 160 gr d’1 poisson maigre ou d’une viande maigre (< 5% de MG) 300 gr de légumes verts (brocolis, choux fleur, haricot vert…) et en cas d’entrainement préalable 1 petite portion (l’équivalent d’1 bol de restaurant japonais) de glucides à index glycémique élevé Et éventuellement avant le coucher 250 gr de fromage blanc ou 1 shake de caséine 18 L’effet papillon… Vous travaillez, vous faites du sport régulièrement, vous vous reposez suffisamment et votre alimentation, saine et équilibrée, correspond sensiblement aux besoins de votre corps. Bref, vous êtes l’archétype de l’individu rigoureux et soucieux de son corps. L’ambiance au sein de votre entreprise est bonne, au point qu’un collègue bienveillant achète tous les matins des viennoiseries et des petits gâteaux pour le bureau. Alors sans hésiter vous prenez croissant ou quelques biscuits et après tout…vous dépenserez tout ça le soir même sur un stepper ou un tapis. Seulement le croissant représente 180 calories au même titre que 3 Granola ou 3 à 4 carrés de chocolat par exemple. Ainsi votre charmant collègue vous aura permis d’ingérer 900 calories supplémentaires par semaine et environ 40.000 par an. Ceci représente 4 kilos de graisse et à peu près 50 heures de course à pied à un très bon rythme pour les éliminer…c’est peut-être un peu cher payé non ? 19 « J’inspire et je sais que j’inspire » Au cours de mes dernières séances de Sophrologie j’ai proposé aux pratiquants d’effectuer plusieurs fois par jour des respirations conscientes, c’est-à-dire d’inspirer et d’expirer 3 fois en dédiant toute leur concentration à cette action. « J’inspire et je sais que j’inspire, j’expire et je sais que j’expire », cette phrase que j’aime reprendre au cours de nos séances signifie : respirer en conscience. « En relâchant les tensions inutiles qui siègent entre autres sur mon visage, mes épaules, mon ventre, mes fessiers et mes cuisses, j’inspire par le nez, ma gorge s’ouvre, mes poumons se déploient et mon ventre se gonfle…je ressens la fraîcheur puis j’expire par la bouche, mon ventre retrouve son volume initial et j’accède à cette douce chaleur ». Si je respire consciemment, je parviens à me concentrer sur ce seul objet : ma respiration, à un seul et même moment : l’instant présent. C’est ainsi que je commence à m’apaiser car, dans l’accueil des sensations et des perceptions de mon mouvement respiratoire, les pensées passent comme des nuages dans le ciel et je n’en entretiens aucune. Ce processus ralentira l’émergence de nos émotions et nous pourrons aborder les moments à venir avec un peu plus de « distance ». Vous aussi essayez de vous accorder ces ponctuations dans vos vies pour restaurer votre rapport à votre environnement, et voir le monde et …vous-même avec un peu plus d’indulgence. 20 À la rencontre de quelques idées reçues… Aujourd’hui allons mettre à mal quelques idées reçues qui ont encore la vie dure dans les salles de sports.Non il n’y a pas « les abdos du haut » et les « abdos du bas ». Il y a le droit de l’abdomen. C’est un muscle que l’on distingue par l’apparence « tablettes de chocolat », surnommé également « six pack abs » aux Etats-Unis. Parfois les sensations sont plus vives en haut ou en bas mais on ne peut établir de distinguo sur le plan anatomique puisqu’il s’agit d’un seul et même muscle. La masse grasse qui le recouvre est inégalement répartie ce qui motive le pratiquant à vouloir localiser ses efforts. Il est alors également victime de la seconde idée reçue…Non la perte de gras n’est pas locale. En effet il n’y a pas de rapport direct entre le muscle sollicité et la graisse qui l’entoure. Pour être plus clair lorsque l’on a un ventre trop gras il est inutile de passer tout son entrainement à faire des abdos. Si nos fesses nous semblent trop grosses, ne nous précipitons pas vers « la machine à fessiers ». Il est surtout nécessaire de consommer plus d’énergie en intensifiant ses séances par : -La mobilisation des chaines musculaires les plus vastes. -L’acquisition de muscle pour améliorer son métabolisme de base. -La pratique d’activité « cardio » en endurance, mais aussi en fractionnée. Non un muscle qui « brule » n’est pas un muscle qui sèche. C’est simplement l’apparition de l’acide lactique qui est produit par le muscle lorsque l’effort est supérieur à 20 secondes et inferieur à 21 2mn environ. Cette brulure a donc un rapport avec le processus de dégradation du glycogène et la durée de notre effort mais en aucun cas avec son efficacité. Non il n’est pas nécessaire de faire « au moins » 45 minutes de cardio pour perdre du gras. En effet il s’agit du moment à partir duquel l’utilisation des graisses en tant que source d’énergie est optimale, cependant le processus commence dès le début de votre effort. Mais n’oublions pas ceci, 1kg de graisse représente environ 10000 calories. Une heure de jogging nous permet d’en dépenser environ 800, le calcul est assez aisé pour se rendre compte que l’endurance n’est pas toujours la solution… Bon entrainement. 22 Combien de fois dois-je m’entrainer ? Etonnamment, cette question qui peut sembler élémentaire est une de celles qui nous sont les moins fréquemment posées dans les salles de sport. En effet, la grande majorité des gens continuent de penser : « plus on s’entraine, plus on progresse ». Nous avons déjà vu qu’il y a parfois bien peu de rapport entre le temps passé à s’entrainer et les résultats obtenus. A cet égard, je me souviens d’une équipe de force athlétique de niveau national avec qui j’ai partagé la salle et qui s’entrainait en tout et pour tout 3 fois 1h30 par semaine ! Il y a également les pratiquants qui adaptent leur fréquence d’entrainement à leur disponibilité sans consentir le moindre sacrifice et dont les séances ne sont pas suffisamment nombreuses. Il ne s’agit pas de les incriminer ici, mais simplement de mettre en avant une forme d’engagement que revêt la décision de s’occuper de soi et et donc notre faculté à y consacrer un peu plus de temps. Notre fréquence d’entrainement va donc dépendre de multiples facteurs dont un majeur : l’intensité. En effet une sortie en course à pieds d’1 heure en endurance nécessite une récupération plus courte qu’une séance de « fractionné » de 40 minutes pendant laquelle on atteint parfois 95% de nos capacités. En effet à son 23 issue nos réserves de glycogène sont épuisées, nos muscles ont été « agressé » et notre système nerveux particulièrement sollicité, tout ceci implique une période de récupération suffisante. Elle dépendra bien sur de votre niveau et du contenu de la séance mais 3 jours environ entre 2 séances sont la plupart du temps nécessaires. En musculation, la fréquence des séances dépendra également de la qualité physique à développer. Ainsi sur un même groupe musculaire une séance de force en série d’1 à 5 répétitions nécessitera une récupération de 3 à 4 jours. Des séries plus longues menées en R.M (répétitions maximales) c’est-à-dire au maximum de nos possibilités seront également un facteur de stress tel pour notre système nerveux qu’elles ne pourront être répétées quotidiennement. Nous attendrons donc un minimum de 2 à 3 jours avant de solliciter à nouveau un même groupe musculaire. 2 à 4 séances de sport hebdomadaires me semblent être une bonne fréquence à la fois compatible avec notre vie quotidienne et susceptible de nous faire progresser rapidement. Bonne séance. 24 Cours collectif ou entrainement individuel? Dans les salles de remise en forme, vous constatez la présence de nombreux cours dynamiques en musique. La plupart du temps il s’agit de cours d’activation cardio-vasculaire qui ont comme objectif d’améliorer votre endurance en vous amusant et le cas échéant en vous faisant perdre du poids. Tout ceci est louable et forcément très attractif. On oppose fréquemment cette pratique avec la musculation ou le cardio-training pratiqué individuellement et perçu comme une forme plus austère de l’activité. Pour ma part je ne porterai pas de jugement définitif sur ces cours qui, à condition qu’ils soient bien menés et respectent quelques principes de base, peuvent satisfaire un certain nombre de pratiquants. Cependant je constate qu’un entrainement individualisé est nettement plus efficace en termes de transformation corporelle et de condition physique. 25 Doit-on pour autant conclure qu’efficacité et plaisir sont forcément contradictoires ? Je répondrai qu’il est plutôt question de différentes formes de plaisir ou plutôt de satisfaction. Là où le cours d’activation vous propose un amusement immédiat, l’entrainement individuel procède de la redécouverte du corps. Cela est moins immédiat et plus subtil sans doute mais « accéder à soi-même » comme si c’était la première fois n’est-ce pas un projet enthousiasmant ? Ces rencontres quotidiennes auront une incidence sur notre rythme de vie, elles modifieront nos habitudes alimentaires et apaiseront notre stress et notre anxiété. Pour beaucoup d’entre nous cela deviendra une formidable chance pour se sentir mieux et en meilleure santé. Certes nous n’y rencontrons pas toujours la convivialité du cours collectif mais nous accéderons à un chemin encore plus beau, celui qui nous mène vers nous-mêmes. Bon entrainement. 26 La musculation peut vous faire maigrir. « La musculation peut vous faire maigrir », c’est une affirmation qui soulève bien des commentaires auprès des sportifs, en effet la plupart des pratiquants ont encore la conviction que seul un travail en endurance le permet. Faisons un constat simple : plus il y a de buches dans le foyer d’une cheminée, plus le feu flambe fort. Au même titre plus un corps est musclé, plus sa consommation d’énergie est grande et ceci même au cours de la vie quotidienne. Se muscler c’est donc s’offrir la chance de mincir en se reposant… Il y a également la dépense d’énergie liée à la séance elle-même. Pour rendre vos entrainements plus énergivores privilégiez les mouvements complets qui mobilisent une surface de muscles la plus large possible. Abandonnez les petits mouvements locaux au profit du travail global. Vous avez peur de prendre du volume musculaire ? Mais avez-vous peur de trop bien jouer en apprenant le tennis ? L’hypertrophie musculaire ce sont des heures de travail intense et un régime 27 hypercalorique adapté…alors pas de danger, ne confondons pas grosses cuisses et cuisses trop musclées. La Culture Physique s’adresse à tous…il suffit de savoir s’en servir. Bon entrainement. 28 Et si cardio et musculation se mêlaient tout au long de votre entraînement ? Lors de vos entraînements vous pratiquez sans doute des exercices cardio et des exercices de renforcement musculaire. Le plus souvent vous commencez par la course, le vélo ou le rameur puis vous vous concentrez sur votre programme de musculation. Parfois le cardio se limite à un échauffement, il peut également constituer tout ou partie de votre séance que vous placerez au début ou à la fin. Mais si cardio et musculation se mêlaient tout au long de votre entraînement ? En effet imaginons une alternance d’un effort musculaire et d’un effort cardio d’une durée sensiblement équivalente afin d’assurer l’équilibre en matière de filière énergétique et sur des chaines musculaires antagonistes ou opposées pour permettre la relative récupération de l’une au cours de la stimulation de l’autre. Par exemple : pour notre cardio nous choisirons le rameur que nous alternerons avec un mouvement antagoniste les pompes. Afin de conserver une intensité élevée, nous nous limiterons à des durées courtes et à un nombre de série n’excédant pas 5 par exercice. Notre programme sera donc le suivant : pratiquer le plus rapidement possible dans le respect de la juste exécution de 29 chaque mouvement : 5X 250 mètres de rameur et 25 pompes. Cet effort va vous prendre approximativement une dizaine de minutes mais ceci à très haute intensité ce qui constitue un atout en matière de condition physique, d’amélioration des performances cardio-vasculaires sans perte de volume musculaire, de dépense énergétique et d’augmentation de votre activité métabolique donc de perte de gras. Essayez cet enchainement après vous être soigneusement échauffé et dites-m’en des nouvelles vous ne serez pas déçus… 30 IN-TEN-SI-TE Un mot revient régulièrement dans les salles de sport : L’intensité. Même si nous avons une idée sur sa signification, il revêt encore pas mal de mystères…Qu’évoque-t-il ? La charge utilisée ? La durée des séries ? La nature de l’effort ? Ou un peu tout ça à la fois ? À partir de la connaissance ou de l’estimation de la charge maximale de travail atteignable par un athlète (maxi au squat par exemple ou VMA), nous déterminerons un pourcentage de travail pour chaque série ou chaque entraînement : ce sera l’intensité de notre séance. Cette charge de travail sera applicable à condition de respecter des durées et des fréquences adaptées (nombre de séances/semaine, nombre de séries, nombre de répétitions, temps de repos entre les séries…). Très régulièrement je regrette le manque d’intensité chez la plupart des pratiquants, en effet trop souvent les charges ne sont pas les bonnes, les temps de repos trop longs ou la durée des séries et des séances incohérentes. Je faisais récemment ce constat avec Patrick mon confrère qui s’est toujours distingué par l’exigence de ses entraînements. À une période je l’ai connu utilisant des charges lourdes sur des mouvements polyarticulaires, puis en adepte du 31 « full body » en circuit ou encore sur des stimulations agonistes/antagonistes à 65%, bref 20 années de pratique que je ne pourrai résumer en quelques lignes. Dans tous les cas il a toujours fait…de gros efforts. Dans les salles de remise en forme les habitudes et la routine nous éloignent trop souvent d’un tel niveau d’exigence. Alors les prochaines fois : évaluez vos maxis, faites un test de VMA, entraînez-vous « au chrono », investissez dans u cardio-fréquencemètre et demandez à votre coach de redéfinir les qualités physiques avec vous en cardio comme en musculation…bref : redonnez de l’intensité !! 32 IN-TEN-SI-TE…2 La notion d’intensité peut être définie en considérant des paramètres tels que la charge, le temps et la distance parcourus. En Crossfit, par exemple, nous la calculons de la façon suivante : Charge utilisée X distance parcourue divisé par le temps. Ainsi un squat qui est un mouvement vaste en matière de distance parcourue sera plus intense qu’une leg extension, en outre la surface musculaire utilisée sera plus grande et donc la charge mobilisée plus conséquente d’où mon intérêt pour les mouvements polyarticulaires fortement énergivores. Enfin le temps utilisé à mobiliser une charge est également un paramètre important, faire 10 répétitions en 10 secondes où ce même effort en 20 secondes ne produit pas la même intensité. Nous nous en sommes d’ailleurs tous rendu compte au cours de nos entraînements. Nous pouvons donc affirmer que l’efficacité d’un effort en matière de transformation corporelle comme de condition physique est liée à l’intensité de l’effort. Il faut donc pratiquer des mouvements globaux avec des charges suffisamment conséquentes et une bonne vitesse d’exécution. 33 À jeun…ou pas? Les études sont nombreuses autour de l’entrainement à jeun. Permet-il une perte de poids plus rapide ou serait-il un facteur de danger et de dégradation de nos muscles ? Une telle pratique favoriserait la disposition de notre corps à aller puiser plus rapidement dans la masse graisseuse compte tenu de l’amoindrissement des réserves de sucre. D’autre part la prise d’un repas déclenche un pic d’insuline et limite ainsi l’utilisation des graisses comme source d’énergie. En s’abstenant de manger nous éviterions donc cet écueil. Mais nous nous exposons également à certains risques dont l’hypoglycémie. Afin de ne pas rencontrer ce problème l’effort sera modéré et notre nourriture de la veille suffisamment riche en glucides. L’absence relative de glucides et par conséquent la transformation de certains acides gras provoquent également l’apparition de corps cétoniques (ce sont eux qui donnent mauvaise haleine lorsque nous sommes au régime pauvre en glucides). Ils augmentent l’acidité de notre sang et altèrent ainsi la contraction musculaire. 34 Enfin, il y a le risque de catabolisme, c’est-à-dire l’utilisation et la dégradation de nos protéines musculaires comme source d’énergie face à l’absence de glycogène. Compte tenu de son efficacité relative et face aux nombreuses études contradictoires, je vous recommande donc d’éviter ce type d’entrainement. Si toutefois vous souhaitiez tenter l’expérience, commencez prudemment par des séances courtes (environ 30 minutes) et toujours en endurance sans oublier de prendre un petit déjeuner riche en glucides et en protéines à l’issue de votre séance. Pour ceux qui souhaitent s’entrainer de bonne heure un aliment digeste et légèrement sucré devrait suffire à mener à bien votre entrainement.Bonne séance. 35 Un programme pour sécher et pour les filles…sur 3 séances! Séance 1 Rameur : Echauffement 10mn 5 à 7 fois : 1mn difficile à environ 85/90% de votre fréquence cardiaque théorique max (226-âge)/1mn15 tranquille Retour au calme 5mn 36 Effectuez cette suite d’exercices sous forme de circuit. À l’issue de chaque circuit prenez 1mn de repos puis recommencez 4 fois! Prisoner squat écart X20 Presse X15 Mountain climber (ou gainage face au sol sur les avant-bras) X20 à 30 sec Relevés simultanés X15 à 20 Tirage vertical (ou traction) x15 Retour au calme: 10 mn de vélo rpm>75 et étirements Séance 2 Elliptique : 30mn (ou vélo) en aisance respiratoire à environ 70% de votre fréquence cardiaque théorique max (226-âge) Effectuez cette suite d’exercices sous forme de circuit. À l’issue de chaque circuit prenez 1mn de repos puis recommencez 4 fois! La chaise contre le mur X20 à 30 sec Extension fessiers machine (de type Glute) X15 1 jambe en haut/1 en bas X20 d/g Crunch sur swiss ball X20 Chest press ou pompes X15 Retour au calme: 10 mn de vélo rpm>75 et étirements 37 Séance 3 Stepper : 30 mn avec 2 périodes de 5mn à 80/85% de votre fréquence cardiaque théorique max (226-âge) et 5mn de repos entre chacune d’elles. Effectuez cette suite d’exercices sous forme de circuit. À l’issue de chaque circuit prenez 1mn de repos puis recommencez 4 fois! Fentes avant déplacement x24 Basic step rapide X30 sec Gainage latéral X20 à 30 sec d/g Rotation coude/genoux X24 Développé vertical debout haltères X15 Retour au calme: 10 mn de vélo rpm>75 et étirements Utilisez des charges suffisamment conséquentes et correspondant au dosage indiqué, dans le respect de la juste exécution du mouvement. Bien entendu cet entraînement est réservé à des sportives ne rencontrant aucune contre-indication médicale. 38 Bon courage! 39 Un programme pour sécher et pour les garçons…sur 3 séances! Séance 1 Vélo : 20 mn de vélo sur un profil aléatoire, avec une fréquence cardiaque de 65 à 85% de votre fc max théorique (’220-âge) en fonction des aléas du « terrain » 40 Effectuez cette suite d’exercices sous forme de circuit en prenant 30 secondes de repos antre les séries et entre les exercices. À l’issue du premier circuit prenez 5mn de repos actif sur le vélo (rpm>75) et recommencez le circuit une seconde fois. Développé couché 2X12 Tirage bas 2X12 Pull over 1 jambe tendue 2X10 paires Crunch sur Swiss ball 2X15 Relevés simultanés avec Med Ball 2X20 Mountain climber 2X30 sec Fente avant en déplacement 2X24 Retour au calme: 10 mn de vélo rpm>75 et étirements Séance 2 Course ou elliptique : 30mn en aisance respiratoire à environ 70% de votre fréquence cardiaque théorique max (220-âge) Effectuez cette suite d’exercices sous forme de circuit en prenant 30 secondes de repos antre les séries et entre les exercices. À l’issue du premier circuit prenez 5mn de repos actif sur le vélo (rpm>75) et recommencez le circuit une seconde fois. Traction en supination 2X12 Développé incliné haltères 2X12 41 Développé vertical barre 2X12 Relevés verticaux de bassin 2X20 Crunch verticaux 2X25 chaque. Gainage oblique 2X1′ Sumo deadlift high pull 2X12 Retour au calme: 10 mn de vélo rpm>75 et étirements Séance 3 Rameur échauff 5mn 2X10mn à 80% de votre fréquence cardiaque théorique max (220-âge) tr entre les 2 periodes=4mn Retour au calme 5mn Effectuez cette suite d’exercices sous forme de circuit en prenant 30 secondes de repos antre les séries et entre les exercices. À l’issue du premier circuit prenez 5mn de repos actif sur le vélo (rpm>75) et recommencez le circuit une seconde fois. Soulevés de terre haltères 2X10 Air squat 2X30 1 jambe en haut/1 en bas 2X30 Inflexions latérales haltère 2X15 d/g Sit up 2X20 Curl debout 2X12 Dips 2X12 42 Retour au calme: 10 mn de vélo rpm>75 et étirements Utilisez des charges suffisamment conséquentes et correspondant au dosage indiqué, dans le respect de la juste exécution du mouvement. Bon courage! 43 Avant…après? J’ai toujours eu beaucoup d’affections pour les complexés, les malingres, les trop gros, les trop maigres…bref toute la cohorte des mal foutus. Ils ont la richesse de ceux qui vivent aux aléas des doutes et des remises en question. Ils portent parfois leurs différences comme un fardeau et cherchent alors tous les moyens de s’en libérer. C’est en général à ce moment que le sport apparaît dans leurs vies comme objet de « reconstruction » corporelle. En effet nous, les professionnels du fitness, ne cessons de promouvoir la transformation physique à coup de changement spectaculaire avant/après et de valoriser leurs auteurs alors forcément le challenge est attrayant. Pourtant une question, entre autres, se pose : La transformation corporelle modifie-t-elle le rapport aux autres…et à nous-mêmes ? Et bien je n’en suis pas si sûr…forcément 20 kilos de moins ou des fessiers « tous neufs » ça changent bien des choses me direz-vous. Mais notre éducation, nos valeurs ainsi que les regards posés sur notre « ancien corps » sont bien plus ancrés que nos kilos superflus ou nos muscles défaillants. 44 Je me souviens d’un collègue dont je ne connaissais pas la vie passée mais avec un corps athlétique et musclé correspondant tout à fait aux critères de beauté actuels. Je lui ai proposé une expérience qui consistait à se tenir torse nu face à un miroir et me dire de façon spontanée tout ce que cette vision lui évoquait. Il me tint alors des propos très surprenant, il se voyait tel qu’il y a 10 ou 15 ans, ce petit enfant complexé, trop gros et trop gras, pas assez ceci et trop cela…bref totalement insatisfait d’un corps pourtant objectivement beau. Et si notre véritable transformation commençait par un travail sur nous-mêmes? Pas seulement physique mais en se posant les bonnes questions : Pourquoi suis-je si nerveux ? Pourquoi ai-je peur de tant de choses ? De quoi ai-je réellement envie ? Quel sens donné à mon existence ?…bref en réapprenant qui nous sommes. Physique et mental sont les deux faces d’une même pièce et l’épanouissement de l’un contribue à l’apaisement de l’autre alors peut-on s’exonérer des véritables questions et limiter notre champ d’introspection à la salle de gym ? 45