Une mauvaise aventure
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Une mauvaise aventure
Une mauvaise aventure Il était une fois une belle princesse. Elle avait l’avait l’habitude de cueillir des fleurs tous les matins. Le nom de cette ravissante princesse était Blandine. Cette princesse était blonde avec de jolis yeux bleu océan. Dans ses jolies boucles, on pouvait voir briller le reflet du soleil. Mais elle habitait loin de tout. Et si elle vivait loin de tout, ce n’était pas par envie, mais seulement parce que son père voulait la protéger de tous les dangers du monde. Or, sa ville en étant éloignée de tout, était aussi éloignée de tous les secours. Un ogre habitait la forêt voisine. C’était un ogre gentil, car il aimait bien les enfants. A chaque fois que l’ogre finissait ses corvées, il avait plaisir à regarder la grande horloge du château de la princesse. Un beau jour, alors qu’il était en train de regarder l’horloge, l’ogre tourna la tête et vit la princesse être enlevée, sûrement à cause de sa grande beauté. Comme il n’avait plus rien de particulier à faire, il partit à la recherche de la princesse. Or, il avait peur de partir tout seul, il alla donc chercher ses amis, les jeunes du village. La princesse avait été enlevée par le méchant sorcier qui l’avait emmenée dans sa tour. Cette tour se trouvait nulle part et pour la trouver seul un enchanteur devrait prononcer une formule magique que personne ne connaissait dans la ville, à part M. Folereine, l’Enchanteur. Ça tombait bien. C’est le seul, mais vraiment le seul qui connaisse cette formule magique. C’est un homme dépressif qui habite en plein milieu de la mer. Monsieur Folereine aimait faire beaucoup d’inventions, mais à part ça, il s’ennuyait parce qu’il n’avait pas d’enfant. Il avait inventé un chien qui avait toutes les couleurs de l’arc-en-ciel et qui était un ami fidèle. Il l’avait appelé Rainbow. L’ogre et ses amis les jeunes partirent pour rencontrer M. Folereine qui habitait au milieu de la mer. Ils prirent un bateau et arrivèrent à sa demeure. C’était une grande tour de pierres, sombre, froide et humide. Dans les escaliers qui montaient à la salle de travail de Folereine, il y avait des toiles d’araignées, et les marches étaient glissantes et visqueuses, avec de la vase. Mais là où Folereine travaillait, c’était tout illuminé. Il y avait des crapauds, une baguette magique, un chapeau, un balai et un vieux grimoire. Un chien illuminait la pièce. 1 A peine l’ogre et ses amis furent-ils entrés dans la pièce de travail, que M. Folereine l’enchanteur s’énerva, surpris de voir du monde. C’était son caractère, il était bougon et renfrogné. « -Ne vous inquiétez pas, lui répondit calmement l’ogre. Nous sommes simplement venu pour la formule magique. Après nous repartirons rapidement sans vous déranger. - Euh… Quelle formule ? demanda soudain gentiment l’Enchanteur. Je peux donc vous aider ? -Oui oui. La princesse a été enlevée par un méchant sorcier et doit-être retenue prisonnière dans une tour. Nous voulons savoir où se trouve la tour et vous êtes le seul à pouvoir nous donner la formule magique. » M. Folereine avait beau être dépressif, il était aussi sentimental. Il avait bien vu l’étincelle dans les yeux de l’ogre lorsque ce dernier racontait l’enlèvement de la princesse. Il accepta donc volontiers d’aider toute la bande. - Bon, tout d’abord, en allant au milieu de la mer, vous trouverez un coquillage, et dans ce coquillage, vous trouverez des bottes de sept lieues. Changez d’embarcations et faites confiance à ces bottes, qui sont, en fait, des bottes de sept milles marins. D’ailleurs, comme vous m’êtes sympathiques, si vous voulez, je vous accompagne. Ils partirent donc tous ensemble, sauf le chien, qui resta pour garder le phare, et qui tourna en rond tout le temps de l’absence de son maître. Ainsi il empêcha que le bateau de la joyeuse bande d’aventuriers ne s’abîme sur des écueils. Ils se retrouvèrent très vite à l’intérieur des bottes de sept lieues. (Euh, pardon, des bottes de sept milles marins). Et comme c’étaient des bottes magiques, elles savaient d’elles-mêmes où aller. Folereine ne leur donna pas la formule, mais il la prononça : « - Pocus pocus redubbitus » et à peine ces mots prononcés, le château où la princesse se tenait apparut. Mais il apparut dans la boule de cristal de Folereine. Il était en réalité dans des marécages. Folereine, qui s’amusait beaucoup et était de moins en moins dépressif, décida d’accompagner encore l’ogre et ses amis. Et pendant ce temps, la princesse était toujours enfermée sans rien faire, ni rien manger. 2 L’ogre, ses jeunes amis et monsieur Folereine suivaient l’étoile fixe pour trouver le repère du méchant sorcier et la princesse. Enfin, ils arrivèrent au château du méchant sorcier. Là, l’ogre dut escalader les murs extérieurs, mais cela n’était pas si simple, même pour un ogre. Heureusement, Folereine lui avait donné un conseil précieux. Il fallait qu’il prononce plusieurs fois une formule magique en se concentrant sur ce qu’il faisait, c’est-à-dire grimper sur une paroi verticale et glissante, sans aucune prise. L’ogre n’était à peine qu’à un mètre du sol quand il marmonna quatre fois la formule. « radus locus stelas, radus locus stelas, radus locus stelas, radus locus stelas. » Alors ses mains adhérèrent aux pierres du mur comme si elles avaient de la colle, et il put monter très facilement. Une fois à l’intérieur du château, il commença par lancer une corde par la fenêtre. Ainsi, tous purent monter. Tous réunis, ils trouvèrent rapidement la princesse sans que le méchant sorcier ne s’en aperçoive. En effet, il était tellement sûr de ses pouvoirs et de la peur qu’il provoquait, que son château n’était gardé que par une seule sentinelle. Or l’ogre l’avait mangée, en silence et sans autre forme de procès. C’était la raison pour laquelle il avait été envoyé le premier. Bref, ils trouvèrent la princesse, la délivrèrent et repartirent très vite grâce aux bottes de sept lieues (milles marins), sans même réveiller le méchant sorcier. Ils se rendirent tous au château de la princesse, même l’enchanteur Folereine qui se résolut à laisser tourner son chien Rainbow et à vivre avec ses nouveaux amis. La princesse était contente parce que l’ogre, Folereine et les jeunes l’avaient sauvée du méchant sorcier. D’ailleurs, ils vécurent tous ensemble au château, et du coup, la princesse n’était plus isolée du monde. Comme c’était l’ogre qui l’avait sauvée, et que l’ogre n’était donc pas si méchant, et qu’en il était amoureux, elle se réalisa qu’elle était aussi amoureuse de lui et elle accepta de l’épouser. L’ogre était donc très très heureux, il devint roi puisqu’il épousa la princesse. Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants, qui jouèrent longtemps avec les jeunes amis de l’ogre. Et quant au méchant sorcier, qui se demandait toujours ce qui lui avait pris d’enlever une princesse ce fameux jour où tout avait commencé, il fut emprisonné dans un château que nul ne connaît et d’où il ne pourra jamais être sauvé. Et tous restèrent amis pour le reste de leur vie, qui était encore longue. Audrey, Jean, Khatyr, Morgane. 3