ENSEMBLE LITURGIQUE POUR LE JOUR DE PÂQUES 19

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ENSEMBLE LITURGIQUE POUR LE JOUR DE PÂQUES 19
ENSEMBLE
LITURGIQUE
POUR
LE JOUR DE PÂQUES
19° SIECLE
N°1 BOURSE : ornement en forme de pochette qui renferme
le corporal.
Le corporal est un linge d’autel ainsi appelé parce que le corps
de Notre-Seigneur, c’est-à-dire l’Hostie, y est déposé. C’est sur
ce linge que sont placés la patène et le calice
N°2 MANIPULE : Autrefois, linge que le prêtre portait pour
essuyer la sueur de son visage. Puis, ornement de soie que les
ministres de l’autel portaient sur le bras gauche pendant la
messe. Y est dessinée une seule Croix que baise le Ministre en
le prenant. Symbolise : travail, pénitence, componction, bonnes
œuvres.
N°3 ETOLE : Ornement en forme de bande qui est l’insigne du
pouvoir d’Ordre. Le diacre la porte en écharpe, la faisant passer
de l’épaule gauche sous le bras droit ; le prêtre par devant,
croisée sur la poitrine, lorsqu’il la met sur l’aube. L’aube est un
vêtement de toile, de chanvre, de lin, blanc, qui descend
jusqu’aux pieds et que portent le célébrant et ses ministres à
l’autel pour la messe, certaines bénédictions et processions.
Elle doit être bénite. Symbole de pureté, de persévérance, elle
rappelle aussi la robe blanche dont Hérode, par dérision, fit
revêtir Notre-Seigneur.
N°4 CHASUBLE : Mot qui veut dire petite maison, car autrefois
c’était un manteau rond avec une ouverture au centre pour
passer la tête. On l’échancra dans la suite quand on en fit
l’ornement que le prêtre met par-dessus l’aube et l’étole pour
dire la messe.
N°5 PALE ou PALLE : Petit linge carré formé d’une double toile
empesée, destiné à protéger le calice des poussières et des
insectes. Le dessus peut être brodé, mais ne doit pas être noir
ni porter des emblèmes funèbres. Doit être béni
ENSEMBLE POUR SOLENNITE. 19° SIECLE.
N°1 et N°2 : DALMATIQUE : Tunique blanche importée de la
Dalmatie à Rome, adoptée au II° siècle comme ornement
liturgique : c’est une sorte de chasuble à manches que revêtent
les évêques sous la chasuble proprement dite pour célébrer la
messe pontificale, et le diacre dans l’office solennel. Elle est de
couleur variable selon la messe du jour. Celle du diacre fut
ensuite fendue de chaque côté, les manches ouvertes se sont
changées en deux pans d’étoffe qui recouvrent les épaules.
N°3 : CHASUBLE : voir explication sur l’encart déposé sur la
table de gauche. Sur cette chasuble est inscrit I.H.S ou J.H.S.
Monogramme du Christ : premières lettres des mots latins :
Jhesus, ou Iesus Hominum Salvator, qui signifient Jésus,
Sauveur des Hommes. C’est aussi le monogramme des Jésuites.
N°4 : BOURSE avec le CORPORAL : voir explication sur l’encart
déposé sur la table de gauche.
N°5 : Petit PAVILLON (nous n’avons pas retrouvé le terme exact)
qui se déposait sur le ciboire lorsque les hosties avaient été
consacrées.
Sur le 2°portant après cette table se trouve une chape sur
laquelle est brodé un pélican.
CHAPE : Ample manteau, agrafé par devant, que le célébrant
porte aux processions et bénédictions, aux vêpres et salut
solennel, aux absoutes des défunts. Sa couleur varie selon les
convenances liturgiques. Ce vêtement enveloppant et lourd,
presque royal, est une des beautés de la liturgie.
PELICAN : Gros et grand(2mètres) oiseau palmipède qui nourrit
ses petits en dégorgeant devant eux les poissons qu’il a laissé
macérer dans sa poche membraneuse. Pour la vider, il presse
son bec contre sa poitrine, qu’il semble frapper, d’où la légende
qu’il se perce le flanc pour nourrir ses enfants. De là encore le
symbole chrétien popularisé par l’image et figuré sur les
chapes, les autels, les tabernacles : le pélican, debout au centre
d’un nid, déchirant du bec sa poitrine, vers laquelle se
précipitent les petits affamés, représente Jésus donnant son
sang pour le salut des hommes et les nourrissant de Lui-même
dans l’Eucharistie.