Rayonnement du corps noir
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Rayonnement du corps noir
Université de Montréal Lab XIV • Rayonnement du corps noir • 1 Table des matières Table des matières 1 Introduction 2 Théorie 3 Loi de Plank Loi de Stefan Montages et manipulations 3 3 4 Loi de Stefan Loi de Plank 4 5 Observations 6 Loi de Stefan Loi de Plank Série 1: 500nm Série 2: 750nm Série 2: 1000nm Analyse et discussion Loi de Stefan Loi de Plank Conclusion Sébastien Gauthier • www.GeoCities.com/CapeCanaveral/Station/3622/ 6 7 7 8 8 9 9 14 18 Jean Théberge Université de Montréal Lab XIV • Rayonnement du corps noir • 2 Introduction Cette fois, nous nous intéressons au rayonnement des corps noirs. Nous allons tenter de vérifier les lois de Stefan et de Plank (qui sont décrites dans la prochaine section). Un corps noir est une idéalisation théorique. En pratique, on se retrouve avec des corps qui approximent plus ou moins bien cette idéalisation. Dans ce cas, on parle de corps gris. Dans notre expérience on travaillera avec un filament de tungstène qui est évidemment un corps gris. Ce filament qui est dans une ampoule est chauffé par un courant électrique. Il faudra alors tenir compte de l’émissivité du tungstène (fonction de la température) dans les équations puisqu’on a pas tout à fait un corps noir. Comme le courant va produire une température de l’ordre de 2000K, l’ampoule sera en quartz plûtot qu’en verre. De plus, une faible quantité d’iode est insérée dans l’ampoule pour diminuer l’évapoation du tungstène (lampe halogène). La section observation et montages décrit comment nous avons procédé. Sébastien Gauthier • www.GeoCities.com/CapeCanaveral/Station/3622/ Jean Théberge Lab XIV • Rayonnement du corps noir • 3 Université de Montréal Théorie Un corps noir est un corps qui absorbe entièrement tout rayonnement qu’il reçoit. Les lois de la thermodynamique et de l’électromagnétisme nous disent que si on porte un corps noir à une température T, il va rayonner (si il ne rayonnait pas, il chaufferait puisqu’il absorbe tout rayonnement externe). Loi de Plank Avec la loi de Plank on peut déterminer que: ln( S ) = Constante + ln( r ( λ) ε ( λ, T ) λ−5 ) − hc 1 k λT où S dépend du rayonnement qui est mesurer à une longueur d’onde λ d’un corps noir à une température T. r(λ) est introduit pour tenir compte de la réponse spectrale du système de mesure. h, c et k sont respectivement la constante de Plank, la vitesse de la lumière et la constante de Boltzmann. Finalement, ε(λ,T) est l’émissivité du corps (1 dans le cas d’un corp noir 0 dans le cas d’un mirroir parfait). Loi de Stefan La loi de Stefan nous dit que la puissance totale rayonnée par un corps est: P = ε ( λ, T )σT 4 où σ est la constance de Stefan-Boltzmann ( P = σT pour un corps noir). Si on chauffe un filament de résistance R par un courant I, il y aura de la puissance électrique dissipé. Elle est dissipée par des pertes dues à la conduction et à la convection thermique du fil et par son rayonnement. 4 La puissance dissipée est: I 2 R = K ( T − T0 ) + ε TσA( T 4 − T04 ) où K est le facteur de perte par conduction et convection, T la température du fil et T0, celle de la pièce. A est la surface effective du fil. En pratique, si T>1000K, le terme en K devient négligeable et T04 l’est aussi par rapport à T4. Pour plus de détails, voir le fascicule de lab 14 sur le rayonnement du corps noir. Sébastien Gauthier • www.GeoCities.com/CapeCanaveral/Station/3622/ Jean Théberge Lab XIV • Rayonnement du corps noir • 4 Université de Montréal Montages et manipulations À la Figure 1 se trouve un schéma du montage. Ce montage vaut pour les deux parties de l’expérience. Figure 1 Un générateur (Model PAL 16-20 Kikusui Elec.) fournit la tension à la lampe halogène. Un système de réfrigération (eau qui circule) permet de refroidir la lampe. Un voltmètre (Keithley 177) mesure la tension aux bornes de la lampe et un ampèremètre (Keithley 175) mesure le courant dans le circuit. Loi de Stefan Ici, il faut seulement faire varier le courant de 2 à 5 ampères et mesurer I le courant et V la tension. Nous déterminerons ensuite (section analyse) la température du filament à partir de ces résultats. En prenant ces mesures, il faut attendre que le courant soit stabilisé. Nous avons remarqué qu’après un temps relativement court il se stabilisait mais qu’après un temps beaucoup plus long, de petites fluctuations pouvaient apparaîtres. C’est pourquoi, nous avons choisis de mettre une incertitude de 0.005V sur V et de 0.005A sur I (même si les appareils sont plus précis). Sébastien Gauthier • www.GeoCities.com/CapeCanaveral/Station/3622/ Jean Théberge Université de Montréal Lab XIV • Rayonnement du corps noir • 5 Loi de Plank Cette fois, on s’intéresse à la puissance rayonnée à une longueur d’onde précise. La lampe est dans un habitacle qui laisse passer la lumière seulement par un petit trou. La lumière qui sort est modulée par un secteur tournant. La fréquence des impulsions est réglée par le contrôleur (Model SR540 Stanford Research Systems Inc) voir Figure 1. On règle le contrôleur à environ 174Hz pour diverses raisons de commodité (entre autre pour éviter les harmoniques du 120V 60Hz) La lumière est ensuite convergée à l’aide d’une lentille vers le spectromètre (Oriel model 77200). Une manette sur le spectromètre permet de sélectionner une longueur d’onde λ précise. Nous considérons, dans le doute, qu’une incertitude de 5% devrait être suffisante sur λ. À la sortie du spectroscope se trouve une photodiode au silicium. Le signal est amplifié et ensuite mesurer par l’ADS (Model SR510 Stanford R.. S. Inc.). L’ADS extrait le signal du bruit de fond et nous donne une mesure de S la réponse du détecteur. L’ADS est sychroniser par un signal TTL provenant du SR540. Avant de commencer la prise des mesures, il faut calibrer l’ADS. Il faut faire en sorte que le déphasage entre les impultions du détecteur et le signal TTL nous donne un signal S maximum. Pour ce faire, on règle le déphasage de l’ADS pour obtenir un signal nul. Ensuite on déphase de 90º. Une fois cette calibration faite, on peut débuter. Il sagit maintenant de mesurer S(λ,T) pour λ=500, 750 et 1000nm. Pour ce faire, on règle le spectromètre à λ1 et on fait varier I de 2A à 5A. À chaque fois, on mesure S, V et I. On répète pour λ2 et λ3. Pour augmenter la précision sur S, on tentera à chaque mesure d’optimiser la déflection de l’ADS en variant la sensibilité de ce dernier. Comme l’incertitude de S dépend de la sensibilité de l’ADS elle sera variable. Les valeurs se trouve dans les tableaux d’observations. Sébastien Gauthier • www.GeoCities.com/CapeCanaveral/Station/3622/ Jean Théberge Lab XIV • Rayonnement du corps noir • 6 Université de Montréal Observations Loi de Stefan Voici nos résultats observés pour la première partie de l’expérience: Loi de Stefan I ±0.005 V ±0.005 Ampère Volt 1.762 1.858 1.982 2.203 2.408 2.595 2.850 2.995 3.196 3.398 3.600 3.801 3.999 4.201 4.408 4.605 4.801 5.009 1.074 1.924 2.219 2.784 3.338 3.871 4.647 5.127 5.807 6.520 7.263 8.049 8.856 9.706 10.619 11.525 12.469 13.488 Tableau 1 Sébastien Gauthier • www.GeoCities.com/CapeCanaveral/Station/3622/ Jean Théberge Lab XIV • Rayonnement du corps noir • 7 Université de Montréal Loi de Plank Voici maintenants les observations pour la deuxième partie de l’expérience. Vous trouverez dans cette section les mesures faites avec le spectromètre à 500, 700 et 1000nm. Série 1: 500nm 500nm S ∆S mV mV Sensibilité (ADS) 0.011 0.002 0.028 0.002 0.072 0.002 0.171 0.002 0.347 0.002 0.730 0.002 1.227 0.002 2.154 0.002 3.433 0.002 5.303 0.002 6.55 0.02 10.98 0.02 16.00 0.02 21.19 0.02 28.65 0.02 37.54 0.02 Secteur tournant règlé à 274 ±1Hz I ±0.005 V ±0.005 Ampère Volt 1 1 1 1 1 1 1 2 5 5 10 10 20 20 50 50 2.047 2.213 2.401 2.608 2.799 3.024 3.204 3.422 3.616 3.820 3.921 4.202 4.428 4.608 4.812 5.011 2.401 2.816 3.327 3.908 4.484 5.220 5.829 6.596 7.313 8.114 8.537 9.705 10.696 11.527 12.500 13.481 Tableau 2 Sébastien Gauthier • www.GeoCities.com/CapeCanaveral/Station/3622/ Jean Théberge Lab XIV • Rayonnement du corps noir • 8 Université de Montréal Série 2: 750nm 500nm S ∆S mV mV Sensibilité (ADS) 0.292 0.002 0.887 0.002 1.420 0.002 2.781 0.002 4.525 0.002 7.00 0.02 10.65 0.02 15.40 0.02 20.75 0.02 28.20 0.02 35.80 0.02 46.20 0.02 59.53 0.02 72.5 0.2 87.2 0.2 106.2 0.2 Secteur tournant règlé à 274 ±1Hz I ±0.005 V ±0.005 Ampère Volt 1 1 2 5 5 10 10 20 20 50 50 50 50 100 100 100 1.995 2.251 2.386 2.607 2.799 2.995 3.207 3.418 3.604 3.814 3.994 4.202 4.426 4.614 4.804 5.019 2.273 2.921 2.386 3.917 4.493 5.116 5.824 6.570 7.268 8.084 8.822 9.713 10.699 11.564 12.465 13.525 Tableau 3 Série 2: 1000nm S ∆S mV mV 1000nm Sensibilité (ADS) 0.526 0.002 0.830 0.002 1.372 0.002 2.160 0.002 3.333 0.002 4.461 0.002 6.09 0.02 8.08 0.02 10.14 0.02 12.56 0.02 15.42 0.02 18.93 0.02 22.12 0.02 26.14 0.02 30.9 0.04 35.0 0.04 Secteur tournant règlé à 274 ±1Hz I ±0.005 V ±0.005 Ampère Volt 1 1 2 2 5 5 10 10 10 10 20 20 20 50 50 50 2.051 2.207 2.397 2.599 2.822 2.996 3.203 3.415 3.603 3.797 4.000 4.218 4.400 4.603 4.823 5.002 2.460 2.818 3.321 3.890 4.563 5.118 5.812 6.563 7.264 8.018 8.843 9.773 10.577 11.511 12.554 13.448 Tableau 4 Sébastien Gauthier • www.GeoCities.com/CapeCanaveral/Station/3622/ Jean Théberge Lab XIV • Rayonnement du corps noir • 9 Université de Montréal Analyse et discussion Loi de Stefan Le Tableau 5 nous indique la résistance du filament (R) de la lampe en fonction de sa température (T). Résistance du filament en fonction de la température1 T R Ω K 300 900 1000 1200 1300 1400 1500 1600 1700 1800 1900 2000 2100 2200 T R Ω K 0.206 0.527 0.641 0.757 0.874 0.993 1.113 1.234 1.357 1.481 1.606 1.733 1.861 1.990 2300 2400 2500 2600 2700 2800 2900 3000 3100 3200 3300 3400 3500 3600 2.121 2.254 2.387 2.522 2.659 2.796 2.935 3.076 3.218 3.361 3.506 3.652 3.799 3.948 Tableau 5 Une représentation graphique de ces valeurs se trouve à la Figure 2 (page suivante). 1 COCHRANE R.W. et autre, Fascicule complémentaire au cahier de laboratoire (lab 14), p 14-4 Tableau 14.2 Sébastien Gauthier • www.GeoCities.com/CapeCanaveral/Station/3622/ Jean Théberge Lab XIV • Rayonnement du corps noir • 10 Université de Montréal Résistance du fil en fonction de la température 4.000 3.500 3.000 R (Ohm) 2.500 2.000 1.500 1.000 0.500 0.000 0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000 T (K) Figure 2 On remarque sur la Figure 2 que la résistance est presque linéaire par rapport à la température. Nous verrons plus loin que les valeurs de résistance qui nous intéressent se situent entre environ 0.500Ω et 2.800Ω. La relation qui décrit R(T) dans cet l’intervalle est (obtenue par régression linéaire avec 95% de confiance pour l’incertitude): R = mT + b ou R−b T= m avec m = 0.0012 ± 0.0001Ω K b = −0.6798 ± 0.0817Ω Equation 1 Sachant que R = V I et avec l’Equation 1, nous pouvons trouver quelle est la résistance et la température du fil associées aux observations du Tableau 1. Ces résultats se trouvent dans le Tableau 6. Sébastien Gauthier • www.GeoCities.com/CapeCanaveral/Station/3622/ Jean Théberge Lab XIV • Rayonnement du corps noir • 11 Université de Montréal On s’intéresse maintenant à trouver l’exposant n dans P = ε TσT . Comme nous avons mesuré et calculé la puissance dissipée dans le filament, on a donc: n P = I 2 R = ε T σT n log( I 2 R) = n log( T ) + log( ε T σ ) ( ) n sera alors la pente du graphique log I R vs log( T ) . 2 Voici maintenant les résultats calculés à partir des observations: ∆R Ω R Ω 0.610 1.036 1.120 1.264 1.386 1.492 1.631 1.712 1.817 1.919 2.018 2.118 2.215 2.310 2.409 2.503 2.597 2.693 0.005 0.005 0.005 0.005 0.005 0.005 0.005 0.005 0.004 0.004 0.004 0.004 0.004 0.004 0.004 0.004 0.004 0.004 ∆T T K log(T) ∆log(T) 2 log(I R) ∆ log(I2R) K 1056 1405 1474 1592 1693 1779 1893 1959 2045 2129 2210 2292 2371 2450 2530 2607 2685 2763 106 119 121 125 128 131 135 137 140 143 145 148 151 153 156 158 161 164 3.0238 3.1477 3.1685 3.2020 3.2285 3.2502 3.2771 3.2921 3.3108 3.3281 3.3443 3.3602 3.3750 3.3891 3.4032 3.4162 3.4289 3.4414 0.0438 0.0368 0.0357 0.0341 0.0329 0.0320 0.0310 0.0304 0.0297 0.0291 0.0286 0.0280 0.0276 0.0272 0.0268 0.0264 0.0261 0.0257 0.2770 0.5533 0.6433 0.7877 0.9051 1.0020 1.1220 1.1863 1.2686 1.3455 1.4174 1.4856 1.5492 1.6104 1.6703 1.7249 1.7772 1.8297 0.0036 0.0033 0.0032 0.0031 0.0029 0.0029 0.0028 0.0027 0.0027 0.0026 0.0026 0.0026 0.0025 0.0025 0.0025 0.0025 0.0024 0.0024 Tableau 6 ∆T = ∆ log( T ) = R − b ∆R + ∆b ∆m + m R−b m ∂ log(T ) ∆T ∆T = 0.4343 ∂T T 2 2 ∂ log( I 2 R) ∂ log( I 2 R) 0.4343 ⋅ 2 ⋅ R∆I 0.4343 ⋅ ∆R 2 + ∆ log( I R) = ∆I + ∆R = R I R ∂I 2 2 Sébastien Gauthier • www.GeoCities.com/CapeCanaveral/Station/3622/ Jean Théberge Lab XIV • Rayonnement du corps noir • 12 Université de Montréal On remarque dans le Tableau 6 que R varie de 0.610Ω à 2.693Ω. Cet intervalle est ombré dans le Tableau 5. Voici le graphique obtenue de ce tableau: Log(I^2 R) vs Log(T) 2.0000 1.8000 Donnée epérimentale 1.6000 " Best Fit" 1.4000 Log(I^2 R) 1.2000 1.0000 0.8000 0.6000 0.4000 0.2000 0.0000 3.0000 3.0500 3.1000 3.1500 3.2000 3.2500 3.3000 3.3500 3.4000 3.4500 Log(T) Figure 3 La pente de cette droite est (par régression linéaire) 4.37±0.02 donc: n = 4.37 ± 0.02 On sait que la loi de Stefan P = σT ne s’applique pas puisque le filament de tungstène n’est pas un corps 4 noir mais un corps gris. On remarque toutefois, que la loi adaptée au corps gris P = ε TσT semble ne pas s’appliquer parfaitement puisque n = 4.37±0.02. 4 Sébastien Gauthier • www.GeoCities.com/CapeCanaveral/Station/3622/ Jean Théberge Lab XIV • Rayonnement du corps noir • 13 Université de Montréal La puissance dissipée par le filement n’est pas dû seulement au rayonnement, en fait: I 2 R = K ( T − T0 ) + ε TσA( T 4 − T04 ) Pour arriver à P = ε TσT , nous avons négligé le premier terme ainsi que T04 puisque T > 1000K (ce qui 4 est à peine notre cas). Plus important, nous avons considéré que l’émissivité du tungstène εT(λ,T) était constante sur λ et sur T . Cette approximation est un peu trop forte (voir le Tableau 14.12). Voila qui explique selon nous les écarts entre le n = 4 théorique prévu par la loi de Stefan et notre valeur. Conclusion n = 4.37±0.02 Loi de Stefan adapté ne s’aplique pas puisque ε(λ,T) n’est pas constant Tableau 7 2 COCHRANE R.W. et autre, Fascicule complémentaire au cahier de laboratoire (lab 14), p 14-3 Tableau 14.1 Sébastien Gauthier • www.GeoCities.com/CapeCanaveral/Station/3622/ Jean Théberge Lab XIV • Rayonnement du corps noir • 14 Université de Montréal Loi de Plank On sait que: ln( S ) = Constante + ln( r ( λ) ε ( λ, T ) λ−5 ) − hc 1 k λT Equation 2 Nous avons mesuré S pour des intervalles de λ très petit (que nous approximons par λ = 500, 750 et 1000nm). Donc pour une série de mesures λ = constante et l’émissivité ne dépend que de la température ε ( T ) . On constate dans le Tableau 14.12 que l’émissivité aux longeurs d’ondes qui nous intéressent, varie très peu pour T qui va de 1600K à 2800K. On peu donc considérer que ε ( T ) = ε T = Cte . En faisant cette aproximation, − 1 (T et R sont calculés de la même manière que dans la section précédante): T calculées pour ln( S ) et ∆R Ω R Ω 1.173 1.272 1.386 1.498 1.602 1.726 1.819 1.928 2.022 2.124 2.177 2.310 2.416 2.502 2.598 2.690 hc 1 sera la pente du graphique de ln( S ) vs . Voici donc les valeurs kλ T 0.005 0.005 0.005 0.005 0.005 0.005 0.004 0.004 0.004 0.004 0.004 0.004 0.004 0.004 0.004 0.004 T ∆T K K 1518 1599 1692 1784 1869 1971 2047 2136 2214 2297 2341 2449 2536 2606 2685 2761 λ = 500nm Ln(S) 123 125 128 131 134 137 140 143 145 148 150 153 156 158 161 164 ∆Ln(S) -11.4176 -10.4833 -9.5388 -8.6738 -7.9662 -7.2225 -6.7032 -6.1404 -5.6743 -5.2395 -5.0283 -4.5117 -4.1352 -3.8542 -3.5526 -3.2823 0.1818 0.0714 0.0278 0.0117 0.0058 0.0027 0.0016 0.0009 0.0006 0.0004 0.0031 0.0018 0.0013 0.0009 0.0007 0.0005 1/T -1 K 6.588E-04 6.253E-04 5.910E-04 5.604E-04 5.350E-04 5.073E-04 4.884E-04 4.682E-04 4.517E-04 4.354E-04 4.273E-04 4.083E-04 3.944E-04 3.837E-04 3.724E-04 3.622E-04 ∆1/T -1 K 5.33E-05 4.90E-05 4.48E-05 4.13E-05 3.84E-05 3.54E-05 3.34E-05 3.13E-05 2.97E-05 2.81E-05 2.73E-05 2.55E-05 2.43E-05 2.33E-05 2.23E-05 2.15E-05 Tiré du Tableau 2 Tableau 8 Sébastien Gauthier • www.GeoCities.com/CapeCanaveral/Station/3622/ Jean Théberge Lab XIV • Rayonnement du corps noir • 15 Université de Montréal ∆R Ω R Ω 1.139 1.298 1.502 1.605 1.708 1.816 1.922 2.017 2.120 2.209 2.312 2.417 2.506 2.595 2.695 T ∆T K K 0.005 0.005 0.005 0.005 0.005 0.004 0.004 0.004 0.004 0.004 0.004 0.004 0.004 0.004 0.004 1490 1620 1788 1872 1956 2045 2132 2209 2293 2366 2451 2537 2610 2683 2764 λ = 750nm ∆Ln(S) Ln(S) 122 126 132 134 137 140 143 145 148 150 153 156 159 161 164 -8.1388 -7.0277 -5.8849 -5.3981 -4.9618 -4.5422 -4.1734 -3.8752 -3.5684 -3.3298 -3.0748 -2.8213 -2.6242 -2.4396 -2.2424 0.0068 0.0023 0.0007 0.0004 0.0029 0.0019 0.0013 0.0010 0.0007 0.0006 0.0004 0.0003 0.0028 0.0023 0.0019 1/T -1 K 6.710E-04 6.173E-04 5.594E-04 5.342E-04 5.112E-04 4.891E-04 4.691E-04 4.527E-04 4.361E-04 4.226E-04 4.081E-04 3.941E-04 3.831E-04 3.728E-04 3.617E-04 ∆1/T 1/T -1 K 6.496E-04 6.239E-04 5.910E-04 5.608E-04 5.315E-04 5.112E-04 4.894E-04 4.692E-04 4.528E-04 4.373E-04 4.223E-04 4.073E-04 3.959E-04 3.838E-04 3.718E-04 3.624E-04 ∆1/T -1 K 5.49E-05 4.80E-05 4.11E-05 3.83E-05 3.58E-05 3.35E-05 3.14E-05 2.98E-05 2.82E-05 2.69E-05 2.55E-05 2.43E-05 2.33E-05 2.24E-05 2.14E-05 Tiré du Tableau 3 Tableau 9 ∆R Ω R Ω 1.199 1.277 1.385 1.497 1.617 1.708 1.815 1.922 2.016 2.112 2.211 2.317 2.404 2.501 2.603 2.689 0.005 0.005 0.005 0.005 0.005 0.005 0.004 0.004 0.004 0.004 0.004 0.004 0.004 0.004 0.004 0.004 λ = 1000nm Ln(S) ∆T T K ∆Ln(S) K 1539 1603 1692 1783 1882 1956 2043 2131 2209 2287 2368 2455 2526 2606 2689 2759 124 126 128 131 135 137 140 143 145 148 151 153 156 158 161 164 -7.5502 -7.0941 -6.5915 -6.1376 -5.7039 -5.4124 -5.1011 -4.8184 -4.5913 -4.3772 -4.1721 -3.9670 -3.8113 -3.6443 -3.4786 -3.3518 0.0038 0.0024 0.0015 0.0009 0.0006 0.0004 0.0033 0.0025 0.0020 0.0016 0.0013 0.0011 0.0009 0.0008 0.0013 0.0011 -1 K 5.21E-05 4.89E-05 4.49E-05 4.13E-05 3.80E-05 3.58E-05 3.35E-05 3.14E-05 2.98E-05 2.83E-05 2.68E-05 2.55E-05 2.44E-05 2.33E-05 2.23E-05 2.15E-05 Tiré du Tableau 4 Tableau 10 ∆ 1 ∆T = T T2 et ∆ ln( S ) = ∆S S Sébastien Gauthier • www.GeoCities.com/CapeCanaveral/Station/3622/ Jean Théberge Lab XIV • Rayonnement du corps noir • 16 Université de Montréal Voici une représentation graphique pour les trois tableaux: ln(S(lambda,T)) vs 1/T 0 0.0003 0.00035 0.0004 0.00045 0.0005 0.00055 0.0006 0.00065 0.0007 -2 ln(S) -4 -6 500nm " Best Fit" 500nm -8 750nm " Best Fit" 750nm -10 1000nm " Best Fit" 1000nm -12 1/T (1/K) Figure 4 Les droites qui sont représentées sont celles qui minimisent la distance aux points. Les pentes sont: Régression linéaire Pente ∆Pente 500 -27443 119 750 -18897 304 1000 -14411 242 95% de confiance λ (nm) 5% Tableau 11 Sébastien Gauthier • www.GeoCities.com/CapeCanaveral/Station/3622/ Jean Théberge Lab XIV • Rayonnement du corps noir • 17 Université de Montréal Des résultats du Tableau 11, on peut facilement obtenir ∆ hc qui sera simplement − λ × pente (avec k hc = λ∆pente + pente∆λ ). k hc/k λ (nm) hc k 500 750 1000 (mK) 0.0137 0.0142 0.0144 ∆ hc k (mK) 0.0007 0.0009 0.0010 Tableau 12 Les valeurs admises pour ces constantes sont: h = 6.626 × 10 −34 Js c = 2.998 × 108 m / s k = 1381 . × −23 J / K hc ⇒ = 1439 . × 10−2 mK k On obtient donc des résultats de hc expérimental qui sont conformes. Cet conformité donne du poid à nos k hypothèses (approximations) et permet de croire que la loi de plank est vérifiée. Conclusion hc = k 0.0137±0.0007mK (λ=500nm) 0.0142 ±0.0009mK (λ=750nm) 0.0144 ±0.0010mK (λ1000nm) Variations de ε(λ,T) négligeables Tableau 13 Sébastien Gauthier • www.GeoCities.com/CapeCanaveral/Station/3622/ Jean Théberge Université de Montréal Lab XIV • Rayonnement du corps noir • 18 Conclusion La loi de Stefan adaptée au corps gris prévoit que la puissance totale rayonnée est P = ε T σAT . Nous n’avons pu vérifier cette loi avec certitude puisque nous trouvons une puissance de T qui est 4.37 ±0.02 et non 4. 4 Dans notre démarche, nous devions faire l’hypothèse que la puissance électrique dissipée par le filament était causée uniquement par le rayonnement. Ce qui est presque vrai mais il y a quand même de la conduction et de la convection. Nous devions également supposer que l’émissivité ε du tungstène était constante (en fonction de la température T et de la longueur d’onde λ). Cela n’est pas le cas pour le tungstène. C’est selon nous ce qui explique principalement l’écart entre le résultat et la théorie. Pour obtenir plus de succès il faudrait sans doute inclure une dépendance en T et en λ sur l’émissivité du tungstène ou encore choisir un matériaux qui correspond plus à ε ( T , λ) = ε T = Cte (en choisissant aussi un intervalle de température adéquat). Par contre, en se concentrant sur une longueur d’onde donnée avec le spectroscope, nous avons pu considérer l’émissivité comme constante (voir analyse et discussion p.14). Cela nous a permis de vérifier avec succès la loi de Plank en obtenant un résultat de hc k =0.014±0.001mK (moyenne). Cette valeur est conforme avec celle admise soit 0.0144mK. Sébastien Gauthier • www.GeoCities.com/CapeCanaveral/Station/3622/ Jean Théberge