Le refus de tri, ça coûte cher ! A la maison Pendant la collecte Au

Le refus de tri, ça coûte cher !
La collecte sélective au porte à porte a pour but de séparer, à la source, les
déchets recyclables produits par les foyers. Les équipiers de collecte utilisent
donc un camion pourvu de deux compartiments séparés correspondant chacun
à un type de sac.
Cependant, si l’on n’est pas assez vigilant, un déchet qui ne se trouve pas dans
le bon sac peut contrarier le processus à tous les niveaux et coûter très cher.
A la maison
Les déchets recyclables qui ne sont pas collectés dans les sacs jaunes et jetés
directement par les usagers dans les sacs noirs ne peuvent pas être recyclés
par la suite. Ils seront alors mélangés aux déchets contenus dans les sacs noirs
et donc incinérés ou enfouis. Cette perte diminue le volume de déchets triés et
augmente inutilement la quantité de déchets ultimes.
Pendant la collecte
De même, il y a une grande perte en terme de tonnage de déchets recyclés si
un sac jaune contient des déchets non recyclables (verre, pots de yaourts,
restes de nourriture…). En effet, soit les équipiers de collecte laissent le sac qui
reste devant la porte et finit le plus souvent dans les sacs noirs, soit ils le jettent
dans le compartiment réservé aux déchets ultimes et non dans le compartiment
sélectif.
Ainsi, à cause d’une seule erreur de tri, tous les autres déchets collectés par
l’usager dans le sac jaune sont également perdus. Que d’efforts gâchés !
Au centre de tri
Le refus de tri coûte alors 2 fois plus cher à la collectivité car un déchet non
recyclable va effectuer tout un circuit qui ne lui est pas destiné avant d’être
définitivement traité.
Lorsque les sacs jaunes arrivent au centre de tri, les déchets sont triés par les
agents. Quand il y a des erreurs, ces déchets sont refusés, puis pesés, et
expédiés soit vers l’usine de Tronville en Barrois pour y être incinérés (26% des
déchets) soit vers des centres de stockage (74%).
Non seulement, ce volume de déchets coûte en terme de tri et de transport,
mais c’est, en plus, un tonnage déduit du volume de déchets triés. Ce même
volume qui détermine le montant des subventions accordées par la société
Eco-Emballages.
Plus il y a de tonnage refusé, moins il y a de tonnage à recycler et plus les aides
sont faibles ! Il revient alors à la collectivité de compenser la perte due à la
diminution des subventions.
En cas de doute, il est donc préférable de jeter dans le sac noir.
Soyons vigilants !
Le refus de tri, ça coûte cher !
La collecte sélective au porte à porte a pour but de séparer, à la source, les
déchets recyclables produits par les foyers. Les équipiers de collecte utilisent
donc un camion pourvu de deux compartiments séparés correspondant chacun
à un type de sac.
Cependant, si l’on n’est pas assez vigilant, un déchet qui ne se trouve pas
dans le bon sac peut contrarier le processus à tous les niveaux et coûter très
cher.
A la maison
Les déchets recyclables qui ne sont pas collectés dans les sacs jaunes et jetés
directement par les usagers dans les sacs noirs ne peuvent pas être recyclés
par la suite. Ils seront alors mélangés aux déchets contenus dans les sacs
noirs et donc incinérés ou enfouis. Cette perte diminue le volume de déchets
triés et augmente inutilement la quantité de déchets ultimes.
Pendant la collecte
De même, il y a une grande perte en terme de tonnage de déchets recyclés si
un sac jaune contient des déchets non recyclables (verre, pots de yaourts,
restes de nourriture…). En effet, soit les équipiers de collecte laissent le sac
qui reste devant la porte et finit le plus souvent dans les sacs noirs, soit ils le
jettent dans le compartiment réservé aux déchets ultimes et non dans le
compartiment sélectif.
Ainsi, à cause d’une seule erreur de tri, tous les autres déchets collectés par
l’usager dans le sac jaune sont également perdus. Que d’efforts gâchés !
Au centre de tri
Le refus de tri coûte alors 2 fois plus cher à la collectivité car un déchet non
recyclable va effectuer tout un circuit qui ne lui est pas destiné avant d’être
définitivement traité. Lorsque les sacs jaunes arrivent au centre de tri, les
déchets sont triés par les agents. Quand il y a des erreurs, ces déchets sont
refusés, puis pesés, et expédiés soit vers l’usine de Tronville pour y être incinérés (26% des déchets) soit vers des centres de stockage (74%).
Non seulement, ce volume de déchets coûte en terme de tri et de transport,
mais c’est, en plus, un tonnage déduit du volume de déchets triés. Ce même
volume qui détermine le montant des subventions accordées par la société
Eco-Emballages. Plus il y a de tonnage refusé, moins il y a de tonnage à recycler et plus les aides sont faibles ! Il revient alors à la collectivité de compenser
la perte due à la diminution des subventions.
En cas de doute, il est donc préférable de jeter dans le sac noir.
Soyons vigilants !
Pour comprendre le budget des OM, reportez vous au TRI + N°8 du 2ème trimestre 2009