Compétences du Conseil Général et de l`ARS secteur Personnes
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Compétences du Conseil Général et de l`ARS secteur Personnes
Compétences du Conseil Général et de l’Agence Régionale de Santé secteur Personnes Agées Diplôme universitaire de Gérontologie 15 octobre 2014 Marie SOULARD, DASES Coralie TREMBLAY, ARS DT 75 XX/XX/XX Sommaire Historique Compétences des ARS et Programme Régional de Santé, SROSMS Compétences des Conseils Généraux et Schéma Gérontologique Présentation des ESMS (secteur PA) Procédures d’appels à projet Tarification des ESMS Contrôle / Inspection 2 Historique Le Fondement la loi du 30 juin 1975 Les grands principes : Autonomie du secteur social et médico-social par rapport au secteur hospitalier. La loi de 1975 établit la notion de secteur médico-social et prévoit la médicalisation des établissements sociaux. Les établissements doivent être dotés d’une personnalité juridique et disposent d’un délai de 10 ans pour s’inscrire dans le cadre d’un établissement social, médicosocial ou hospitalier. La volonté d’unifier un « ensemble large et varié d’institutions dont le point commun est de s’adresser à un public fragilisé » La souplesse, aucune planification des besoins n’est prévue jugée trop rigide. Les premiers schémas n’apparaitront qu’avec la loi du 6 janvier 1986. 3 Historique La loi du 6 janvier 1986: l’impact de la décentralisation : Elle opère en terme d’organisation la partition des compétences entre l’Etat, les départements issus de la loi du 22 juillet 1983. - L’aide sociale à l’enfance, l’aide sociale aux personnes âgées, l’hébergement des personnes handicapées adultes relèvent désormais des conseils Généraux - L’Etat conserve ses compétences sur les structures financées par l’Etat et l’Assurance Maladie (IME, MAS, CAT etc.) - Par rapport à 1975 il y a un certain éclatement lié à la partition des pouvoirs en terme d’autorisation et de tarification 4 Historique Presque 30 ans plus tard : La loi du 2 janvier 2002 dite de rénovation de l’action sociale et médico sociale Définition : La loi 2002-2 du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médicosociale réforme la loi de 1975. Elle a pour objectifs majeurs: d’affirmer et promouvoir les droits des usagers; diversifier les missions et les offres en adaptant les structures aux besoins; un meilleur pilotage du dispositif pour mieux articuler planification, programmation, allocation de ressources et évaluation ; instaurer une coordination entre les différents acteurs ; rénover le statut des établissements publics. 5 COMPETENCES ARS 6 Loi HPST du 21 juillet 2009 créée les ARS 7 Missions des ARS Conduire la politique de santé publique en matière de prévention, de santé environnementale, de veille et de sécurité sanitaire ; Organiser l'offre de soins sur le territoire, dans le champ hospitalier, médico-social (prise en charge des personnes âgées et handicapées et personnes à difficultés spécifiques) et ambulatoire (régulation de la médecine de ville). 8 Le Programme Régional de Santé La définition des orientations stratégiques de l’ARS Le cadre de référence des décisions et actions en matière de santé pour les 5 prochaines années au sein de la Région Ile de France La base d’un mouvement plus profond de transformation du système de santé régional 9 Les deux défis et trois objectifs de l’ARS Ile-de-France Défi 1 •Réduire les inégalités sociales et territoriales de santé Défi 2 • Répondre aux défis de l’explosion des maladies chroniques et du vieillissement de la population Objectif 1 • Assurer à chaque Francilien un parcours de santé lisible, accessible et sécurisé Objectif 2 • Améliorer la qualité et l’efficience du système de santé Objectif 3 • Conduire une politique de santé partagée avec tous les acteurs au plus près de la réalité des territoires Mots clés Transversalité Responsabilité populationnelle Décloisonnement 10 11 L’indice de développement humain : des inégalités très marquées en Ile-deFrance Indicateur de Développement Humain 2 (IDH 2) en Ile-de-France. IDH2<0,500 dans de nombreuses communes de Seine Saint-Denis IDH2>0,900 dans le centre de Paris - 3 dimensions : - - - Santé : espérance de vie à la naissance Education : part de la population des plus de 15 ans sortie du système scolaire avec un diplôme Niveau de vie : calculé à partir de la médiane des revenus fiscaux des ménages par Unité de Consommation Source : IAURIF 2010 10 12 SROMS Le SROMS organise l’offre médico-sociale au niveau régional Définition des besoins d’accompagnement social et médico-social dans une démarche concertée Définition des priorités à satisfaire en termes d’organisation de l’offre de service et de territoires compte tenu des écarts entre les besoins et l’offre 13 Objectifs SROMS Objectif 1 : Assurer à chaque Francilien un parcours de santé lisible, accessible et sécurisé ex : favoriser coopérations et partenariats : étude faisabilité d’une mise en commun des temps de psychiatre entre EMS et ES Objectif 2 : Améliorer la qualité et l’efficience du système de santé ex : désignation dans chaque DT d’un référent maltraitance Objectif 3 : Conduire une politique de santé partagée avec tous les acteurs au plus près de la réalité des territoires ex : améliorer soutien aux aidants (formation, plate forme de répit, accueil de jour) 14 COMPETENCES CONSEIL GENERAL 15 Missions Conseil Général En matière d’action sociale, le département est la collectivité chargée de la solidarité. Son action concerne : l’enfance : protection maternelle et infantile, adoption, soutien aux familles en difficulté financière ; les personnes handicapées : politiques d’hébergement et d’insertion sociale, prestation de compensation du handicap (loi du 11 février 2005) ; les personnes âgées : création et gestion des établissements, politique de maintien des personnes âgées à domicile (allocation personnalisée d’autonomie) ; les prestations légales d’aide sociale : gestion du revenu de solidarité active. 16 Schéma gérontologique Paris Objectif: faire un état des lieux des besoins de la population, dresser un bilan du dispositif existant et déterminer les objectifs de développement. Déterminé pour 4 ans Exemple: Schéma gérontologique de Paris « bien vivre son âge à Paris » (2012-2016): Le dispositif existant: offre en établissements (62 EHPD, 36 foyers logements), montants des aides versées par le Département… Bilan des besoins et axes de développement: « les seniors, une place à part dans la cité », « accompagner le grand âge à Paris », « favoriser la coordination et le travail en réseau des professionnels »,« prendre en compte les problématiques émergentes » 17 L’allocation personnalisée d’autonomie (APA) Prestation en nature et personnalisée S’adresse aux personnes à domicile ou en institution Conditions d’attribution: âge, lieu de résidence, évaluation de l’autonomie, ressources (par le biais d’un ticket modérateur) Pas de récupération sur succession Financée par la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie 18 APA A DOMICILE Plan d’aide: aide à domicile, aide technique, adaptation du domicile à la perte d’autonomie Détermination du plan d’aide: dossier à retourner au centre communal d’action social, évaluation de l’équipe médico-sociale des besoins de la personne Signature du bénéficiaire Montants maximaux de l’aide: Niveau de dépendance Montant maximal mensuel GIR 1 1 304.84 € GIR 2 1 118.43 € GIR 3 838.82 € GIR 4 559.22 € 19 APA EN ETABLISSEMENT But: s’acquitter du tarif dépendance de la structure d’accueil Montant versé en fonction du GIR du demandeur, de ses ressources et du tarif dépendance de l’établissement L’évaluation de la perte d’autonomie est effectuée sous la responsabilité du médecin coordonnateur puis validée par la Commission Départementale de Coordination Médicale après visite dans l’établissement par un médecin du Conseil Général et un de la caisse d’assurance maladie. 20 AIDE SOCIALE LEGALE D’HEBERGEMENT Prise en charge totale ou partielle des frais d’hébergement en placement familial ou en établissement Habilitation des établissement à l’aide sociale Intervient en dernier ressort: recours sur succession, obligation alimentaire des enfants et petits enfants Montant de l’aide défini par le règlement départementale d’aide sociale La personne bénéficie de l’aide sociale si, une fois retiré le reste à vivre défini par le Département, elle n’est pas en mesure d’assurer ses frais d’hébergement. 21 LES ETABLISSEMENTS ET SERVICES SOCIAUX ET MÉDICO SOCIAUX (ESSMS) 22 Les établissements et services sociaux et médico sociaux (ESSMS) La loi du 02 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico sociale liste les établissements et services soumis à son régime et les inscrit à l’art L.312-1 du CASF Sont des ESSMS : « les établissements et services qui accueillent des personnes âgées ou qui leur apportent à domicile une assistance dans les actes quotidiens de la vie, des prestations de soins ou une aide à l’insertion sociale » (alinéa 6 L.312-1 CASF) « les établissements ou services, dénommés selon le cas centres de ressources, centres d’information et de coordination ou centres prestataires de services de proximité, mettant en œuvre des actions de dépistage, d’aide, de soutien, de formation ou d’information, de conseil, d’expertise ou de coordination au bénéfice d’usagers, ou d’autres établissements et services » (alinéa 11 L.312-1 CASF) 23 Les « outils de la loi 2002-2 »: définition du secteur Médico-social par ses obligations Loi n°2002-2 du 2 janvier 2002 (les articles sont tous issus du C.A.S.F.) Pour le projet d’établissement (P.E.) : art. L.311.8, circulaire DGAS n°2002-19 du 10 janvier 2002, circulaire DGAS/1A n°2006-324 du 20 juillet 2006. Pour le règlement de fonctionnement (R.F.) : art. L.311-4, art. L.311-7, décret n°2003-1095 du 14 novembre 2003. Pour le livret d’accueil (L.A.) : art. L.311-4, circulaire DGAS n°2004-138 d 24 mars 2004. Pour le contrat de séjour (C.S.) et le document individuel de prise en charge : art. L.311-4, art. L.311-7, décret n°2004-1274 du 26 novembre 2004. Pour le conseil de la vie sociale (C.V.S.) : art. L.311-6, décret n°2004-287 du 25 mars 2004, décret n°2005-1367 du 2 novembre 2005. Pour la charte des droits et libertés de la personne accueillie : art. L.311-4, arrêté du 8 septembre 2003, art. L.116-1, L.116-2, L.311-3 et L.313-24. Pour la liste des personnes qualifiées : art. L.311-5, décret 2003-1094 du 14 novembre 2003. Pour l’évaluation : art. L.312-8, décret 2007-9756 du 15 mai 2007, circulaire DGAS/2006/53 du 10 février 2006. 24 Les structures pour personnes âgées Centres locaux d’information et de coordination gérontologique (CLIC) compétence CG Etablissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) compétence ARSCG Unités de soins longue durée (USLD) compétence ARS-CG Foyer logement (FL) compétence CG Hébergement temporaire (HT) compétence ARS-CG Centres d’accueil de jour (CAJ) compétence ARS-CG Service d’aide et d’accompagnement à domicile (SAD) compétence CG Service de soins infirmiers à domicile (SSIAD) compétence ARS Service polyvalent d’aide et de soins à domicile (SPASAD) compétence ARS-CG 25 PROCEDURE D’APPEL A PROJETS 26 Autorisation Loi HPST réforme la procédure d’autorisation de création, d’extension ou de transformation des ESMS Elle généralise la procédure d’Appel à Projet (AAP) lancée sur la base d’un cahier des charges pour les établissements et services sous financement public que ce soit total ou partiel Objectif est de donner aux autorités publiques l’initiative de la création de structures sur la base de deux critères : réponse aux besoins et compatibilité avec les possibilités de financement. Autorités compétentes : selon nature des établissements et services et leurs financement, seules ou conjointement : Président Conseil Général, Directeur Général de l’ARS, Préfet de Paris 27 Ce qui change dans la procédure d’autorisation des ESSMS Auparavant Désormais Projets élaborés à l’initiative des porteurs de projet Appels à projets publiés par la ou les autorité(s) compétente(s) selon un calendrier prédéterminé Examen par le CROSMS qui émet un avis notamment sur l’adéquation/besoins Classement des candidatures reçues par une commission consultative Décision d’autorisation par la ou les autorité(s) compétente(s) si financement possible Décision d’autorisation par la ou les autorité(s) compétente(s) dans un délai de 6 mois 28 Ce qui change pour les gestionnaires et les bailleurs Les gestionnaires ne peuvent formuler un projet de création de structure qu’en réponse à un AAP même s’ils possèdent un terrain, des capacités d’investissement, etc … Sur les AAP localisés, les bailleurs contribuent au respect de la procédure et de l’égalité de traitement entre les candidats Le futur gestionnaire d’un ESSMS n’est connu qu’au terme de la procédure d’appel à projet. 29 Visites de conformité L'autorisation est valable sous réserve du résultat d'une visite de conformité aux conditions techniques minimales d'organisation et de fonctionnement. Deux mois avant la date d'ouverture de l’établissement ou du service, la personne physique ou la personne morale de droit public ou privé détentrice de l'autorisation saisit la ou les autorités compétentes afin que soit conduite la visite de conformité. La visite doit avoir lieu au plus tard trois semaines avant la date d’ouverture de l’établissement ou du service. Permet de vérifier si établissement ou service est conforme à l’autorisation délivrée et respecte les conditions techniques minimales d’organisation et de fonctionnement. 30 TARIFICATION 31 Des obligations comptables communes à l’ensemble des établissements sociaux et Médico sociaux Deux date importantes à retenir: Dépôt du Budget prévisionnel au 30 octobre N-1 Dépôt du compte administratif au 30 avril N+1 L’année budgétaire se déroule du 1er janvier au 31 décembre 32 Les modalités de tarification Concerne les établissements accueillant des personnes âgées disposant d’une capacité supérieure à 25 places et présentant un GMP supérieur à 300. Système de tarification ternaire : Section hébergement Section dépendance Section soins 33 La section hébergement Elle recouvre l’ensemble des prestations : d’administration générale d’accueil hôtelier de restauration d’entretien d’animation Un tarif journalier à la charge de l’usager Modulation possible du tarif journalier selon certains critères (confort, localisation, chambre individuelle ou double …) Si ressources insuffisantes, intervention possible de l’aide sociale à l’hébergement Autorité de tarification : Conseil Général si habilitation à l’aide sociale 34 La section dépendance Elle recouvre l’intégralité des prestations d’aide et de surveillance nécessaires à l’accomplissement des actes essentiels de la vie qui ne sont pas liés aux soins Trois tarifs dépendance 1 pour GIR 1 et 2 1 pour GIR 3 et 4 1 pour GIR 5 et 6 GIR 1 à 4 sont solvabilisés par l’APA Ticket modérateur du monteur du tarif du GIR 5 et 6 à la charge du résident Autorité de tarification : Conseil Général 35 La section soins Elle comprend : Les soins de base : nursing, soins d’entretien et continuité de la vie, d’hygiène et de confort Les soins techniques qui recouvrent les prestations liées aux affections somatiques et psychiques Trois tarifs soins 1 pour GIR 1 et 2 1 pour GIR 3 et 4 1 pour GIR 5 et 6 Versement sous la forme d’une dotation globale à la charge de l’assurance maladie Autorité de tarification : ARS 36 Modalités de calcul de la dotation soins A l’ouverture : HP : 9 957 euros la place à Paris HT : 10 600 euros la place AJ : 10 906 euros la place Après validation du PMP et GMP : calcul de la dotation plafond = Valeur du point × (GMP + 2,59×PMP) × capacité autorisée Valeur point 2014 : TG avec PUI = 13.10 TG sans PUI = 12.44 TP avec PUI = 10.43 TP sans PUI = 9.85 37 38 Cas pratique Ouverture d’un EHPAD TP sans PUI de 100 places HP + 10 places HT Dotation soins à l’ouverture : (100 X 9 957 €) + (10 X 10 600 €) = 1 101 700 € Au bout d’un an validation GMP à 710 et PMP à 205 La dotation soins sera de 9,85 × (710 + 2,59×205) × capacité autorisée = 1 222 335 pour 100 places HP + 106 000 pour 10 places HT = 1 328 335 € 39 Répartition des charges de personnel en EHPAD Personnel Hébergement Dépendance Direction/administration 100 % Cuisine/services généraux/Diététicien 100 % Animation/service social 100 % ASH, agents de services 70 % Aides soignants/AMP Psychologue Soins 30 % 30 % 70 % 100 % Infirmiers 100 % Autres auxiliaires médicaux 100 % Pharmacien 100 % Médecin 100 % 40 CONTRÔLE / INSPECTION 41 Les différents types de contrôle Visite de conformité Conventions tripartites Les contrôles budgétaires Gestion des réclamations et des signalements Les inspections (exercice pouvoir de police administrative et police judiciaire) Evaluations Internes et Externes 42 Les textes de référence Article L.313-13 du CASF : - - - - Contrôle exercé par celui qui a délivré l’autorisation A pour objet d’apprécier l’état de santé, la sécurité, l’intégrité ou le bien être physique ou moral des bénéficiaires accueillis dans les ESSMS En fonction de la nature du contrôle les visites sont conduites par un MISP ou un IASS. Pouvoir de police judiciaire des MISP ou IASS habilités et assermentés à cet effet pour recherche et constats d’infractions par des procès verbaux transmis au Procureur de la République. Article L.331-1 du CASF : Sécurité des personnes accueillies 43 Les catégories de personnels susceptibles d’assurer le contrôle - Personnels des Agences Régionales de Santé : 6 corps statutaires (PHISP, MISP, IASS, IGS, IES, TS) Inspecteurs et contrôleurs désignés par le DGARS Agents départementaux : agents habilités par le président du Conseil Général pour le contrôle du fonctionnement Les membres de l’Inspection Générale (IGAS) 44 Prérogatives des agents chargés des contrôles de police administrative Accès au locaux - Accès autorisé aux locaux, lieux d’installations, moyens de transport à l’exclusion des domiciles - Visite à toute heure du jour et de la nuit Accès aux documents - Tout document nécessaire et quelque soit le support - Accès aux logiciels et donnés informatisés - Données médicales individuelles accessibles aux agents ayant la qualité de médecin. Obstacle au contrôle : délit sanctionné (article L.313-22-1 du CASF) Injonctions (article L. 313-14 du CASF) 45 Les suites administratives La fermeture totale ou partielle, provisoire ou définitive La désignation d’un administrateur provisoire Les mesures corrélatives à la fermeture d’un ESSMS Le retrait de l’habilitation de recevoir des bénéficiaires de l’aide sociale et de l’autorisation de dispenser des soins remboursables aux assurés sociaux 46 Les évaluations internes et externes La loi du 2 janvier 2002 pose le principe d’une évaluation continue des activités des établissements et services sociaux et médico- sociaux cités par l’art L.312-1 du CASF (secteur PA, PH, PDS) Une démarche continue retracée chaque année dans le rapport d’activité des établissements et services concernés (D. 312-203 CASF) L’évaluation interne (L. 312-8 du CASF) L’évaluation externe (L. 312-8 du CASF) 47 Evaluation interne Droit commun : tous les 5 ans Démarche collective et participative Evaluation interne à distinguer des démarches d’audit, de certification et de contrôle Guide évaluation interne et recommandations sur le site de l’ANESM : http://anesm.sante.gouv.fr es cinq an 48 Evaluation interne : périmètre et impacts 4 grands domaines précisés par l’ANESM : La promotion de la qualité de vie, de l’autonomie, de la santé et de la participation sociale La personnalisation de l’accompagnement La garantie des droits et la participation des usagers La protection et la prévention des risques inhérents à la situation de vulnérabilité des usagers Elle porte notamment une appréciation sur : l’insertion et l’ouverture de l’établissement ou du service sur son environnement Son organisation interne, ses ressources humaines et financières, son système d’information 49 Evaluation externe - - - - Droit commun : 2 évaluations externes pendant la durée de l’autorisation (au plus tard 7 ans après autorisation et 2 ans avant le renouvellement) Les ESMS sont les initiateurs de la démarche: ils choisissent un organisme habilité par l’ANESM L’organisme habilité procède à l’évaluation externe Chaque ESMS doit transmettre aux autorités, ayant délivré l’autorisation, ses évaluations interne et externe dans le respect du calendrier prévu par la réglementation 50 Perspectives d’évolution Aujourd’hui à Paris: ouverture de 8 EHPAD en 2015, arrêt du lancement d’appel à projet Projet de loi de l’adaptation de la société au vieillissement passage au Parlement prévu pour le printemps favoriser le maintien à domicile: réforme de l’APA à domicile, augmentation du GMP des foyers-logements, adaptation du logement individuel dans le parc social, dynamiser l’offre en HT, développer l’accueil familial 51