Cours n°9 - document

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Les périphériques
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LES PERIPHERIQUES D’ENTREE
Eléments
Le clavier
La souris
Le scanner
Définition/principes de fonctionnement
Critères de choix
PERIPHERIQUES D’ENTREE INDISPENSABLES
C’est l’organe d’entrée par excellence. Il
- Souplesse de la frappe
se compose de 4 blocs de touches :
- Nombres
de
touches (les
claviers actuels comportent 105
•
bloc de touches alphanumériques
touches)
•
bloc de touches numériques (en
option sur les portables)
- Le clavier peut être «sans fil ».
la liaison avec l’unité centrale se fait
•
touches de déplacement (de moins en
alors par ports infrarouge (pratique
moins utilisé sous WINDOW)
pour faciliter le rangement)
•
Touches de fonctions programmables
les souris bas de gamme ne sont pas
Dispositif de pointage utilisé dans un
précises
environnement graphique (Windows), elle
facilite grandement l’utilisation de
l’ordinateur
PERIPHERIQUES D’ENTREE A USAGE SPECIFIQUE
Il permet de récupérer une image ou un - la résolution graphique exprimée
texte imprimé. L’image pourra être en DPI (Dot Per Inch – points par
modifiée grâce à un logiciel de
pouce) : plus cette résolution est
retouches photos. Pour pouvoir modifier élevée, meilleure sera la qualité des
le texte, il faut disposer d’un logiciel
documents récupérés (un bon
O.C.R. (Optical Recognition Character)
scanner a une résolution de 2400
qui permet la reconnaissance de DPI)
caractères
- Interface utilisée : USB ou
SCSI
(pour
des
utilisations
professionnelles)
Qualité des logiciels fournis pour
la reconnaissance de caractères ou
la retouche photo
-
La WebCam
Elle permet de participer à des
vidéoconférences via le réseau internet.
Il est nécessaire de disposer d’une
liaison haut débit. La WebCam se
branche sur le port USB. Elle comporte
un microphone
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-
Résolution en pixels
-
Nombre de couleurs
L’appareil photo
numérique
A titre professionnel, ce périphérique
autonome est essentiellement utilisé
pour la réalisation de catalogues ou de
sites Web. Un port USB permet de
transférer les photos vers un PC
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-
Résolution en pixels
Capacité de la mémoire de
stockage
-
LES PERIPHERIQUES DE SORTIE
Eléments Définition/principes de fonctionnement
Critères de choix
Le moniteur Il
permet
d’afficher
les Choix d’un moniteur :
informations
temporairement. - Taille exprimée en pouces (17 pouces
Pour pouvoir brancher le moniteur minimum)
à l’unité centrale, il faut disposer - La résolution graphique exprimée en
d’une carte graphique. Celle-ci pixels (en bureautique l’affichage est de
allège le travail de l’unité 800 X 600 pixels)
centrale en prenant en charge - La fréquence verticale (mini 70 Hz) :
tous les traitements liés à plus cette fréquence est élevée, moins
l’effet de scintillement sera visible)
l’affichage.
- Le pas de masque (pitch) : représente
Remarque :
Certaines
l’espacement entre les lignes. Plus le
configurations informatiques sont
pitch est faible meilleure sera la qualité
vendues sans carte graphique. La
d’image (pour un usage bureautique 0,27
carte mère est alors pourvue d’un
mm est suffisant)
circuit graphique et la mémoire
Choix d’une carte graphique :
vidéo est prise sur la RAM.
- Capacité de la mémoire vidéo : (32
MO pour un usage bureautiques suffisent
largement)
- Processeur graphique (actuellement
processeur Nvidia GE FORCE 4MX)
D’une manière générale une carte
graphique « 1er prix » convient pour un
usage bureautique. Pour des applications
3D (jeux, CAO) une bonne carte
graphique est nécessaire.
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L’imprimante Les imprimantes se classent en 3
catégories :
Les imprimantes matricielles ou à
aiguilles : elles sont utilisées pour
l’impression de listings et de
liasses carbonnées.
Les imprimantes jet d’encre
(couleur ou noir et blanc) offrent
une qualité acceptable et un coût
d’achat relativement faible. En
revanche, les cartouches d’encre
se consomment rapidement et
sont relativement coûteuses.
L’impression est généralement
lente (surtout en qualité photo)
Les imprimantes laser noir et
blanc : la qualité d’impression est
très bonne, la vitesse est élevée
de 8 à 20 pages par minutes et le
coût à la page est relativement
faible
Les imprimantes Laser couleur
existent mais sont très
coûteuses.
Rapidité
(exprimée
généralement en pages par minutes)
-
Qualité d’impression exprimée
en point par pouces
-
Coût
des
consommables
(généralement les comparaisons se font
par rapport au coût à la page)
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LES PERIPHERIQUES ET SUPPORTS DE STOCKAGE
Périphériques de
stockage
Lecteur de
disquettes
Le disque dur :
Support de stockage
Critères de choix
Disquette 3,5 pouces – 1,44 MO – ce support
n’est pratiquement plus utilisé
Le disque dur est constitué d’une pile de disques
rigides.
Il contient :
le système d’exploitation
les programmes les données du (des)
utilisateur(s)
Les capacités des disques durs actuels vont de
40 GO à 160 GO et plus
Pour utiliser plusieurs systèmes d’exploitation
différents sur un même disque dur il faut créer
des partitions (une partition pour chaque
système d’exploitation). Chaque partition est
alors indépendante et au démarrage de
l’ordinateur, l’utilisateur doit choisir sa partition
de démarrage.
Un disque dur de taille importante peut aussi
être partitionné pour séparer les programmes
des données. Un disque dur de 80 GO peut ainsi
être partitionné en deux unités logiques de 40
GO (qui pourront être désignées par les lettres
C : et D :)
Lecteur de CD ROM Le CD ROM (compact disc – Read Only Memory)
est un support pouvant contenir jusqu’à 660 MO
de données (ou 78 mn de musique).
Un lecteur de CD ROM récent est capable de
lire des CD RW (Compact Disk Rewritable –
compact disk réinscriptible.
Pour enregistrer des données sur un CD ROM ou
un CD RW, il faut un graveur.
Graveur de CD ROM Un CD ROM peut être gravé en plusieurs fois si
le graveur prend en charge le format
multissession (on peut ainsi
réaliser des
sauvegardes complémentaires mais les fichiers
déjà enregistrés ne peuvent ni être modifiés ni
effacés)
Un graveur permet également de graver des CD
RW :
- Un CD RW doit être au préalable formaté ;
- Un CD RW peut être gravé comme un CD
ROM, lorsqu’on veut le réutiliser il suffit de
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-
capacité en GO
temps moyen d’accès
(exprimé
en
millisecondes)
-
sa vitesse de rotation
(actuellement
7200
tours/minute, les disques
les plus rapides tournent
à 10000 tours/minutes
-
Vitesse de lecture :
Un lecteur de CD 40X a
une vitesse représentant
40 fois la vitesse d’un
lecteur de CD Audio.
Le lecteur de CD ROM est
supplanté par le lecteur de
DVD ROM
La vitesse d’un graveur est
exprimée avec 3 chiffres :
8x/4x/40x qui se lisent :
- 8 X : vitesse de gravure
d’un CD R
- 4X Vitesse en gravure
de CDrw
- 40x : vitesse de lecture
d’un CD
A l’achat, il faut vérifier la
présence d’un logiciel de
Lecteur de DVD
ROM
faire un formatage rapide
- Un CD RW peut également être utilisé comme
une disquette (grâce au format UDF), une fois
formaté, on peut par simple « glisser » déposer
depuis l’explorateur « placer » des fichiers sur
le CD RW comme s’il s’agissait d’une disquette
Un graveur peut aussi lire des CD ROM (ou
Audio)
Un DVD ROM est un support en apparence
similaire à un CD ROM mais la capacité est
beaucoup plus importante :
de 4,7 GO (9 h 30 « musicales) à 17 GO (35 h 00
“musicales”). Un lecteur de DVD peut également
lire des CD R et CD Audio
Les premiers graveurs de DVD R arrivent sur le
marché mais les prix sont élevés. Pour la gravure
de DVD rw, l’absence de standard constitue un
frein important
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gravage
(NeroBurning
ROM 5,50 par exemple ou
EasyCDCreator.
LES PERIPHERIQUES ET SUPPORTS DE SAUVEGARDE
Ils ont pour objet la sauvegarde partielle ou complète des données d’un système informatique.
Pour un micro ordinateur autonome, les sauvegardes sont réalisées sur des CD R ou CD RW.
Dans les réseaux, les sauvegardes sont réalisées sur bandes magnétiques (DAT ou DLT). Les lecteurs
correspondants sont généralement connectés à une interface SCSI beaucoup plus adaptée à des
transferts de données importants.
Périphériques
de
sauvegarde
Lecteur de
DAT
Lecteur de
DLT
Support de sauvegarde
Critères de choix
Le DAT (Digital Audio Tape) se présente sous la
forme d’une cartouche contenant une bande de
longueur variable et de hauteur de 4 mm.
C’est un support magnétique séquentiel (les
informations y sont stockés en continu, pour
récupérer un fichier en fin de bande le lecteur doit
lire tous les fichiers situés avant)
Ce support est utilisé essentiellement pour les
sauvegardes journalières des serveurs de fichiers.
Le support a une grande fiabilité.
Le DLT (Digital Linear Tape – cassette numérique
linéaire) se présente également sous forme d’une
cartouche à bande
magnétique. C’est aussi un
support à accès séquentiel. La technologie employée
permet d’atteindre des capacités élevés de stockage
et des taux de transfert élevé.
- capacité des bandes :
de 2 à 40 GO et +
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Taux
exprimé
seconde
de
en
transfert
MO par
- Capacité des bandes
(de 40 à 220 GO
compressées)
- Taux de transfert : de
3 MO/seconde à 22 MO
seconde
LES PERIPHERIQUES DE COMMUNICATION
Les périphériques de communication permettent à un poste informatique de se connecter à un
réseau (local ou étendu comme Internet). Ces périphériques seront plus développés lors de l’étude
consacrée aux réseaux
Périphériques de communication
La carte
réseau
Elle se présente sous la forme d’une carte
d’extension se connectant sur un port PCI. La carte
réseau permet à un ordinateur de se connecter à un
réseau local. Chaque poste du réseau (y compris le
ou les serveurs) en est équipé.
Le
MODEM
Le MODEM (Modulateur-DEModulateur) permet la
conversion des signaux émis par l’ordinateur en
signaux « audibles » sur les lignes téléphoniques. Il
permet
des
échanges
entre
ordinateurs
géographiquement distants (notamment pour l’accès
à Internet).
En fonction du type de ligne téléphonique utilisé ou
de la technologie employée pour accéder à Internet,
le type de modem sera différent :
Liaison téléphonique ordinaire (RTC) : MODEM
RTC 56Kbits
Liaison téléphonique « Numéris » : MODEM
RNIS (64Kbits ou 128 Kbits)
Liaison ADSL : MODEM ADSL
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Critères de choix
- Débit :
les
cartes
réseaux
standards
supportent des débits
de 10 ou 100 Méga bits
par seconde (on parle de
carte réseau 10/100
Mbits).
- Remarque : des cartes à
1 Gbit (Giga Bit) existent
pour les liaisons de
serveur à serveur
Tous les MODEMS se
valent. Il faut choisir le
MODEM en fonction du
type
de
liaison
téléphonique dont on
dispose.
L’ADSL ne couvre pas
toute la France. Se
méfier des MODEMs qui
sont à connecter sur un
port
USB :
il
est
préférable
d’installer
une
carte
réseau
Ethernet
et
de
connecter le modem sur
cette carte.
ANNEXE
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La souris
La souris comporte une bille sur laquelle tournent deux rouleaux. Ces rouleaux comportent chacun un
disque cranté qui tourne entre une photodiode et une LED (Diode électroluminescente) laissant passer
la lumière par séquence. Lorsque la lumière passe, la photodiode renvoie un "1", lorsqu'elle rencontre
un obstacle, la photodiode renvoie un "0". A l'aide de ces informations, le
PC peut connaître la position de votre curseur (voire la vitesse...!!).
Astuce: A force de l'utiliser, votre souris récolte de la poussière qui vient se déposer sur les
rouleaux, ainsi la souris peut avoir des réactions curieuses. Il suffit d'ouvrir la cage contenant la bille
et de nettoyer les rouleaux (avec une brosse à dents par exemple).
Le code barre
Les lecteurs de Codes barres (source : Informatique appliquée à la gestion – F. Jolivet – G. Reboul –
Editions Dunod – Tome 1)
Principe de fonctionnement d’un scanner (source : Informatique appliquée à la gestion – F.
Jolivet – G. Reboul – Editions Dunod – Tome 1)
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Le scanner permet la saisie de textes, dessins, graphiques ou photos en les numérisant
(conversion en signaux binaires).
Les éléments numérisés sont ensuite exploités par un traitement de texte (dans ce cas le scanner a
évité la saisie du texte) ou par un logiciel de dessin ou de PAO.
Exemple de résultats obtenus :
Résolution à 150 DPI
Résolution à 300 DPI
résolution à 2400 DPI
(La différence n’est pas nette car l’imprimante à une résolution limitée à 300 ou 600 DPI et la
photographie provient d’un magazine)
ECRANS TACTILES ET ORDINATEURS SANS CLAVIER
Un exemple… : L’organiseur de poche (INFOPC n° 173 – Sept 2000)
Avec ses 15 mm de haut, 77 mm de large, 14 mm d'épaisseur, son poids
de 142 9 (avec son rabat de protection), le Palm tient dans toutes les
poches. Il est livré avec un petit stylet qui permet d'accéder à un clavier
«logiciel». Ce dernier s'affiche au moyen d'un simple clic de stylet sur la
zone abc du bas de l'écran. On peut aussi tracer directement des
caractères à l'écran que le système convertit en caractères d'imprimerie
avec l'application Graffiti. Tout dépend de votre goût ou/et de vos
habitudes de travail. Ce choix, clavier ou manuscrit, confère au produit une grande souplesse d'emploi.
Attention: il est indispensable d'utiliser le stylet fourni avec l'organiseur à l'exclusion de tout autre
objet, genre stylo à bille ou.. .clou !
Les cartes graphiques : « Résister à la tentation »
(source Info PC – septembre 2000)
Le marché de la carte graphique ressemble de plus en plus à celui des processeurs il y a deux ans : un
constructeur domine et les autres essaient de suivre. Ce constructeur n’est autre que nVidia. Depuis la
sortie en septembre 1999 du circuit GeForce 256, suivie en avril 2000 de celle du Geforce 2 GTS, le
fabricant règne sans partage sur le monde des cartes graphiques 3D. Ce n’est pourtant pas une raison
suffisante pour se jeter sur les cartes dotées de ses circuits. Le prix d’une carte 3D équipée du
GeForce2 GTS se situe, en fonction des versions, entre, 2 500 et 3 500 F Or, ces cartes sont avant
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tout réservées aux joueurs acharnés, à ceux pour qui le gain d'une image par seconde est célébré en
grande pompe. Pour les autres, si le jeu fait partie des priorités, une carte dotée d'un GeForce 256,
qui vaut aujourd'hui à peu près 1500 F, est amplement suffisante. Mais on peut également conseiller
des cartes moins cotées telles que l'ATI Xpert 2000 ou la Matrox Millennium, G400 (toutes deux
pourvues du processeur graphique Nvidia Riva TNT 2). Loin d'être ridicules en 3D, elles ne grèveront
pas le coût de l'ordinateur...
Décompression de DVD-Video
Pour la 3D, il faut simplement choisir un modèle doté d'au moins 16 Mo de mémoire vidéo (32 Mo dans
l'idéal). C'est en effet le seul moyen de pouvoir accéder à des résolutions élevées en 3D sans trop
nuire aux performances. Ces cartes peuvent par ailleurs offrir quelques autres avantages. Comme par
exemple., les modèles ATI qui sont remarquables en décompressions des séquences vidéo Mpeg-2 des
DVD-Video.
Le seul dénominateur commun entre toutes les cartes graphiques ? Le bus AGP (Advanced Graphics
Port). Présent sur quasiment toutes les cartes mères, il est réservé à la connexion de la carte
graphique. Les personnes qui disposent d'un vieux PC sans connecteur AGP pourront se tourner vers
certains modèles de cartes telles que les Voodoo3 2000 ou 3000 de 3dfx, proposées en version PCI.
Dans le cas de micro-ordinateurs uniquement dédiés à la 2D (bureautique, Internet, CD-Rom ... ), il est
même possible de se passer totalement de carte graphique. Il existe des chipsets (les i810 et i8l5
d'Intel et d'autres conçus par SiS, Ali ou Via) qui font également office de circuit graphique. Pour la
gestion des données graphiques, une partie de la mémoire vive est utilisée. Très loin d'être synonyme
de performances, cette solution recueille pourtant les faveurs.
Les écrans
Un 17 pouces, sinon rien
Le moniteur de 14 pouces semble - enfin - mort et enterré. Le 15 pouces, qui lui succède dans l'entrée
de gamme, n'aura d'ailleurs certainement pas une durée de vie aussi longue. Le meilleur compromis
entre confort d'utilisation et prix: le moniteur de 17 pouces. Même ceux de qualité moyenne sont
capables de tenir une résolution de 1024 x 768 pixels, parfaite pour la bureautique, Internet, mais
aussi pour la plupart des jeux. Il faut compter environ 2 000 F pour un 17 pouces d'entrée de gamme,
tarif qui a été presque divisé par deux en trois ans.
Si le budget le permet, opter pour un 19 pouces apporte un plus incontestable. Ces écrans peuvent
atteindre une résolution maximale de 1600 x 1200 pixels, mais le confort optimal sera obtenu à 1 280
x 1 024 pixels. Les 19 pouces seront appréciés pour les applications graphiques, mais aussi par les
utilisateurs de tableurs qui afficheront un maximum d'informations sans manipulations fastidieuses à
la souris. Les joueurs, pour peu que leur PC intègre une carte graphique capable de supporter des
hautes résolutions en 3D, en tireront également tous les bénéfices. Le problème de ce type de
moniteur ? I ‘encombrement. Pas tellement en largeur mais plutôt en profondeur. Heureusement, les
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constructeurs ont eu l'idée de développer une technologie de moniteurs dits à tube court, laquelle
réduit nettement le besoin d'espace. Cela ne va pas sans une perte de netteté de l'image sur les bords
extérieurs, l'angle des faisceaux lumineux qui permettent l'affichage étant plus ouvert.
Les caractéristiques d’un moniteur (source : http://commencamarche.net)
Les moniteurs sont souvent caractérisés par les données suivantes:
•
La résolution: Elle détermine le nombre de points que le moniteur peut afficher, ce nombre de
points est actuellement compris entre 640x480 (640 points en longueur, 480 points en largeur)
et 1600x1200.
•
La taille: Il ne faut pas confondre la définition de l'écran et la taille de l'écran. En effet un
écran d'une taille donnée peut afficher différentes définitions, cependant, généralement, un
écran de grande taille (celle-ci se calcule en mesurant la diagonale de l'écran et est exprimée
en pouces, c'est-à-dire 2.55 cm) permet de mieux visualiser à des résolutions hautes (ex : en
17 pouces on peut aller jusqu’à 1024 X 768 Pixels).
•
Le pas de masque (pitch): C'est la distance qui sépare deux points, plus celle-ci est petite plus
l'image est précise
•
La fréquence de balayage (ou taux de rafraîchissement): C'est le nombre d'images qui sont
affichées par seconde elle est exprimée en Hertz. Plus cette valeur est élevée meilleur est le
confort visuel (on ne voit pas l'image scintiller), il faut donc qu'elle soit supérieure à 67 Hz
(limite inférieure à partir de laquelle l'oeil remarque véritablement l'image "clignoter").
Les imprimantes
L'imprimante matricielle
Elle permet d'imprimer des documents grâce à un va-et-vient de la tête sur
le papier. La tête est constituée de petites aiguilles, poussées par des
électro-aimants, qui viennent taper contre un ruban de carbone situé entre la
tête et le papier.
Ce ruban de carbone défile pour qu'il y ait continuellement de l'encre dessus.
A chaque fin de ligne un rouleau fait tourner la feuille
Les imprimantes matricielles actuelles sont équipées de têtes d'impression comportant 24 aiguilles, ce
qui leur permet d'imprimer avec une résolution de 216 points par pouce.
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L'imprimante jet d'encre
La technologie du jet d'encre a été inventée par Canon, elle repose sur le principe simple mais
efficace qu'un fluide chauffé produit des bulles.
Le chercheur qui a découvert ce principe avait mis accidentellement en contact une seringue remplie
d'encre et un fer à souder, cela créa une bulle dans la seringue qui fit jaillir de l'encre de la seringue.
Les têtes des imprimantes actuelles sont composées de nombreuses buses (jusqu'à 256), équivalentes
à plusieurs seringues, qui sont chauffées entre 300 et 400°c plusieurs fois par seconde grâce à un
signal impulsionnel.
Chaque buse produit une bulle minuscule qui fait s'éjecter une gouttelette extrêmement fine. Le vide
engendré par la baisse de pression aspire une nouvelle goutte ...
L'imprimante laser
L'imprimante laser reproduit à l'aide de points l'image que lui envoit le PC par le port LPT. Grâce au
laser, les points sont plus petits et la définition est meilleure.
Fonctionnement:
• Un ionisateur de papier charge les feuilles positivement.
• Un ionisateur de tambour charge le tambour négativement.
• Le laser quant à lui (grâce à un miroir qui lui permet de se placer) charge le tambour
positivement en certains points. Du coup, l'encre du toner chargée négativement se dépose sur
les parties du toner ayant été chargées par le laser, qui viendront se déposer sur le papier.
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Ainsi, l'imprimante laser n'ayant pas de tête
mécanique est beaucoup plus rapide et moins
bruyante
.
Le disque dur
Un disque dur est constitué non pas d'un seul disque, mais de plusieurs disques rigides (en anglais hard
disk signifie disque dur) en métal, en verre ou en céramiques empilés les uns après les autres. Ils
tournent très rapidement autour d'un axe (à plusieurs milliers de tours par minute actuellement) dans
le sens inverse des aiguilles d'une montre. Un ordinateur fonctionne de manière binaire, il faut donc
stocker les données sous forme de 0 et de 1, c'est pourquoi les disques sont recouverts d'une très
fine couche magnétique de quelques microns d'épaisseur, elle-même recouverte d'un film protecteur.
La lecture et l'écriture se font grâce à des têtes (head) situées de part et d'autre de chacun des
plateaux (un des disques composant le disque dur). Ces têtes sont des électroaimants qui se baissent
et se soulèvent (elles ne sont qu'à quelques microns de la surface, séparées par une couche d'air
provoquée par la rotation des disques qui crée un vent d'environ 250km/h) pour pouvoir lire
l'information ou l'écrire. De plus ces têtes peuvent balayer latéralement la surface du disque pour
pouvoir accéder à toute la surface...
Cependant, les têtes sont liées entre-elles et seulement une seule tête peut lire ou écrire à un
moment donné. On parle donc de cylindre pour désigner l'ensemble des données stockées
verticalement sur la totalité des disques.
L'ensemble de cette mécanique de précision est contenue dans un boîtier totalement hermétique, car
la moindre particule peut détériorer l'état de surface du disque. Vous pouvez donc voir sur un disque
des opercules permettant l'étanchéité, et la mention "Warranty void if removed" qui signifie
littéralement "la garantie expire si retiré" car seul les constructeurs de disques durs peuvent les
ouvrir (dans des salles blanches: exemptes de particules).
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La lecture et l'écriture
Les têtes de lecture/écriture sont dites "inductives", c'est-à-dire qu'elles sont capables de générer
un champ magnétique. C'est notamment le cas lors de l'écriture, les têtes en créant des champs
positifs ou négatifs viennent polariser la surface du disque en une très petite zone, ce qui se traduira
lors du passage en lecture par des changements de polarité induisant un courant dans la tête qui sera
ensuite transformer par un convertisseur analogique numérique (CAN) en 0 et en 1 compréhensibles
par l'ordinateur.
Les têtes commencent à inscrire des données à la périphérie du disque (piste 0), puis avancent vers le
centre. Les données sont organisées en cercles concentriques appelés "pistes", créées par le
formatage de bas niveau.
Les pistes sont séparées en quartiers (entre deux rayons) que l'on appelle secteurs, c'est la zone dans
laquelle on peut stocker les données (512 octets en général).
On appelle cylindre l'ensemble des données situées sur une même pistes de plateaux différents
(c'est-à-dire à la verticale les unes des autres) car cela forme dans l'espace un "cylindre" de données.
Critères de choix d’un disque dur
Le choix d’un disque dur se fait surtout en fonction de deux critères principaux :
- Le temps d’accès exprimé en millisecondes
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- la capacité exprimée en GigaOctets : la capacité minimum des disques durs vendus dans le commerce
est de 20 GO. La capacité dépend des besoins : pour un usage bureautique 20 GO suffisent largement.
Pour des applications multimédia (traitement de la vidé notamment) il faut prévoir davantage.
Remarque : la capacité des disques durs implantés sur les serveurs de fichiers (en réseau local) est
fonction en partie du nombre d’utilisateurs et du quota attribué à chacun (par exemple si , dans un
réseau de 100 utilisateurs, l’administrateur octroie un quota de 100 MO, la capacité de stockage à
prévoir sera de 100X100 MO soit 10000 MO (environ 10 GO) uniquement pour les données utilisateurs
indépendamment des autres besoins pour les applications installées sur le serveur.
Préparation d’un disque dur
Lorsqu’on change de disque dur ou lorsqu’on doit mettre en service un ordinateur non préparé, il faut
réaliser les travaux suivants :
1) Partitionner le disque dur, c’est à dire le « découper » en volumes logiques. Le partitionnement est
utile dans deux cas :
a) si sur un même poste on souhaite disposer de plusieurs systèmes d’exploitation (ex : Windows 2000,
Windows 98 et Linux), dans ce cas il faut créer une partition pour chaque système. Au démarrage du
système, l’utilisateur peut choisir l’un ou l’autre des systèmes d’exploitation
b) pour les disques durs de capacité importante (20 GO et plus), il est préférable de créer deux
volumes logiques (ex : soit un disque dur de 40 GO, on peut le partitionner en 2 disques logiques de 20
GO qui seront identifiés par les lettres C: et D:). L’utilisateur a l’impression de disposer de deux
disques durs. En général, lorsqu’on crée deux unités de disques logiques, le premier contient le
système d’exploitation et les logiciels et le second ne contient que les données de l’utilisateur. Un
troisième disque logique permet d’effectuer des sauvegardes.
Sous Windows, le partitionnement se fait avec la commande FDISK (sous DOS). DANGER : les
modifications de partition
avec cette commande entrainent des suppressions irréversibles de
données. Il existe toutefois des programmes tels que « Partition Magic » qui permettent de
partitionner des disques sans perte de données.
2) Le formatage du disque dur
Pour être utilisable, chaque disque (logique ou physique) doit être formaté. L’opération consiste à
créer des pistes et des secteurs sur disques.
Lorsque le disque à formater sert de disque de démarrage (boot), certains fichiers systèmes doivent
être inclus.
Sous Windows, pour formater un disque, on passe par l’invite de commande (appelé aussi ligne de
commande MS DOS dans win 9X)
Ex : C:\>FORMAT C:/S format le disque C et transfère les fichiers systèmes. Après cette opération,
il est possible d’installer le système d’exploitation et tous les logiciels utilisateurs.
Maintenance d’un disque dur
Pour assurer des performances optimisées d’un disque dur, certains travaux périodiques sont
nécessaires :
- Suppression des fichiers devenus inutiles
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- Suppression des fichiers temporaires : généralement les fichiers temporaires sont stockés dans
le répertoire c:\windows\temp. Attention : certains fichiers sont créés par les programmes en
cours d’exécution, leur suppression est généralement impossible.
- Désinstallation des programmes inutiles : sous windows, pour désinstaller un programme il suffit
d’ouvrir le panneau de configuration, d’ouvrir la fenêtre Ajout/suppression de programmes puis de
sélectionner le programme à supprimer et de valider.
- Vidage de la corbeille : Les fichiers et dossiers supprimés sont stockés dans la « corbeille » de
Windows. En cas d’effacement accidentel, il est toujours possible de rechercher les fichiers dans la
corbeille. Néanmoins, il faut de temps à autre vider la corbeille c’est à dire supprimer définitivement
les fichiers inclus dans cette corbeille.
- Vérification de l’intégrité des données du disque dur : l’utilitaire ScanDisk (sous win 9x) permet
de vérifier :
a) l’intégrité du système de gestion de fichiers (vérification des adresses physiques des fichiers
sur disque avec les adresses logiques)
b) intégrité des fichiers (recherche de fichiers endommagés)
c) Test de surface pour rechercher les secteurs endommagés et les marquer comme non
accessibles par le système de gestion de fichiers) : certains secteurs peuvent être endommagés
suite à des vibrations ou à un déplacement de l’unité centrale « allumée ».
d) Défragmentation du disque dur : lorsque le disque dur commence à se remplir, les fichiers sont
fragmentés. Un fichier fragmenté correspond à un fichier dont les parties sont enregistrées
sur plusieurs emplacements de disque. Lorsque le taux de fragmentation est élevé, les
recherches sont plus longues ce qui pénalise les performances. La solution consiste alors à
défragmenter les fichiers (à les « recoller »). Pour éviter que cette opération ne soit trop
longue, il faut la réaliser régulièrement (une fois par mois). Sous Win 9x, la commande DEFRAG
lancée sous Dos permet de réaliser l’opération automatiquement.
- Contrôle des virus avec un antivirus (développé lors de l’étude des réseaux)
Le CD-ROM
Le CD-ROM (Compact Disc - Read Only Memory) est un disque optique de 12 cm de diamètre et de
1mm d'épaisseur, permettant de stocker des informations numériques, correspondant à 650 Mo de
données informatiques (correspondant à 300000 pages dactylographiées) ou bien jusqu'à 74 min de
données audio. Le Compact Disc a été inventé par Sony © et Philips ©.
La composition d'un CD-ROM
Le CD est constitué de matière plastique, recouvert d'une fine pellicule métallique sur une des faces.
Les pistes sont gravées en spirales, ce sont en fait des alvéoles d'une profondeur de 0,83µ et
espacées de 1,6µ. Ces alvéoles forment un code binaire, une alvéole correspond à un 0, un espace à un
1.
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Exemple: prenons la séquence suivante: 110010101. Celle-ci correspond sur le CD-ROM à deux espaces,
deux trous, un espace, un trou, un espace, un trou, un espace, un trou.
On a ainsi une séquence binaire que le lecteur parcourt grâce à un laser; celui-ci est réfléchi lorsqu'il
rencontre un espace, il ne l'est pas lorsqu'il rencontre une alvéole.
Le lecteur de CD-ROM
C'est une cellule photoélectrique qui permet de capter le rayon réfléchi, grâce à un miroir semiréflechissant comme expliqué sur le dessin suivant:
Un chariot permet de déplacer le miroir de façon à pouvoir accéder au CD-ROM en entier.
Il est ainsi possible de stocker sur ce support des musiques, des images, des vidéos, du texte et tout
ce qui peut être enregistré de façon numérique.
Ses caractéristiques
Le lecteur CD-ROM est caractérisé:
Par sa vitesse: celle-ci est calculée par rapport à la vitesse d'un lecteur de CD-Audio (150 Ko/s =1X).
Un lecteur allant à 3000Ko/s sera caractérisé de 20X (20 fois plus vite qu'un lecteur 1X)
Par son temps d'accès. C'est le temps moyen qu'il met pour aller d'une partie du CD à une autre. Les
lecteurs de CD ROM ont actuellement une vitesse de 52X
Par son type: ATAPI (IDE) ou SCSI
Le graveur de CD-ROM
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Le graveur de CD-R (Compact disk – Recordable) travaille
sur des supports vierges. Le CD-R comporte deux
couches : une couche couleur or ou argent et une couche
colorée (bleue généralement), un laser de forte puissance
déforme la surface colorée en écriture, c’est pourquoi le
CD ne peut plus être ré-enregistré. Néanmoins, on peut
graver un CD-R en plusieurs étapes si le graveur autorise
la gravure en multi-sessions
Le CD-Rw (Compact Disk Rewritable) ou CD réinscriptible
utilise une autre technologie : la surface est constituée
d’une seule couche argentée (un alliage de différents
éléments). Le support devient cristallin sous l’effet d’une
température élevée, refroidi, il reprend sa forme
originale. Le graveur de CD-Rw est donc conçu pour
procurer 2 puissances de Laser.
Le graveur de CD-Rom 9110i de
HEWLETT PACKARD
Pour graver et regraver vos CD
réinscriptibles (CD-RW), pour créer
vos propres CD Audio, vous
constituer une
bibliothèque d'images numériques,
stocker vos sauvegardes...
Super rapide! 32x en vitesse de
lecture, 8x
en écriture, 4x en écriture CDWR.
Interface IDE. GARANTIE 1 an,
service
après-vente assuré.
La plupart des graveurs de CD-R permettent aussi de graver des CD-Rw, leur performance se mesure
avec 3 chiffres : exemple : 8X4X40X = Gravure des CD-R en 8 X, gravure des CD-Rw en 4X et lecture
des CD-ROM en 40X
Le DVD-ROM
Le DVD-ROM (Digital Versatile Disk - Read Only Memory) est une variante du CD-ROM dont la
capacité est largement plus grande que celle du CD-ROM. En effet, les alvéoles du DVD sont beaucoup
plus petites (0,4µ et un espacement de 0.74µ), impliquant un laser avec une longueur d'onde beaucoup
plus faible. (Rmq : 1 micron = 1 millionième de millimètre ( ???)
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Les DVD existent en version "double couche", ces disques sont constitués d'une couche transparente
à base d'or et d'une couche réflexive à base d'argent.
Pour aller lire ces deux couches le lecteur dispose de deux intensités pour le laser: avec une intensité
faible le rayon se réfléchit sur la surface dorée .Lorsqu’on augmente cette intensité le rayon traverse
la première couche et se réfléchit sur la surface argentée.
Il existe 4 types de DVD différents:
Type de support
CD
Capacité Temps musical équivalent Nombre de CD équivalent
650Mo
1h14 min
1
DVD simple face simple couche 4.7Go
9h30
7
DVD simple face double couche 8.5Go
17h30
13
DVD double face simple couche 9.4Go
19h
14
DVD double face double couche
35h
26
17Go
L'intérêt du DVD touche en priorité le stockage vidéo qui demande une place de stockage importante.
Un DVD de 4,7 Go permet de stocker plus de deux heures de vidéo compressées en MPEG-2 (Motion
Picture Experts Group), un format qui permet de compresser les images tout en gardant une très
grande qualité d'image.
Les graveurs de DVD
Les premiers graveurs de DVD commencent à pointer leur museau mais à des prix élevés. A côté du
graveur de DVD-R (DVD Recordable donc non réinscriptible), Il existe en fait deux standards
concurrents et incompatibles entre eux de DVD réinscriptibles :
- Le DVD-RAM de Toshiba, Hitachi et Panasonic
- Le DVD-Rw de Sony et Philips
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