Voir grand pour les petits - Sciences et mathématiques en action
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Projet SMAC – Université Laval 2012, droits réservés. Petit Show Math; Voir grand pour les petits! de SMAC est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Partage dans les Mêmes Conditions 2.5 Canada. Les autorisations au-delà du champ de cette licence peuvent être obtenues à www.smac.ulaval.ca. Préface Le projet SMAC a pour mission d’éveiller et de renforcer chez les jeunes l’intérêt pour les mathématiques et les sciences tout en démystifiant les mathématiques auprès de la population en général. Pour atteindre ces objectifs, SMAC peut compter sur une trentaine de collaborateurs chevronnés. Notre équipe est une union efficace de professeurs-chercheurs, d’enseignants et d’étudiants aux baccalauréats en enseignement, en mathématiques et en informatique. SMAC et Petit Show Math : Notre créneau est l’apprentissage par le plaisir et par le jeu. Ainsi, nous avons créé, en 2005, le spectacle Show Math. Dans les quatre premières années, plus de 35 000 jeunes du secondaire ont pu assister au spectacle. À ce jour, la notoriété publique et médiatique de Show Math est bien ancrée chez les élèves et les professeurs partout au Québec. De plus, l'engouement est palpable chez les parents et le grand public. Plusieurs indices recueillis au cours des représentations de Show Math dans les écoles du Québec nous ont bien fait comprendre l’importance de sensibiliser le grand public et de faire adhérer les jeunes à la cause des sciences et des mathématiques en se rapprochant d’eux les rejoignant dans leur quotidien. Les professeurs convertis à notre approche « spectacle » sentent bien l'impact que Show Math a sur la dynamique motivationnelle de leurs jeunes. Plusieurs enseignants du primaire trouvent le concept extraordinaire et aimeraient voir ce genre de spectacle adapté pour leurs élèves. Le 9 décembre 2008, M. Jean-Marie De Koninck a été invité par le président du regroupement des écoles primaires privées de la région de Québec, M. Patrick L’Heureux, à faire une présentation devant un groupe de directeurs d’écoles primaires privées de Québec. Cette rencontre a amené les participants à signifier leur intérêt pour la conception d’un Show Math pour le primaire. Nous croyons en effet qu’il est essentiel de sensibiliser les jeunes aux mathématiques et aux sciences le plus rapidement possible. D’ailleurs, l’article "Start Science Sooner" de la revue Scientific American du mois de mars 2010 abonde dans le même sens en soutenant qu’il serait en effet bénéfique de commencer à sensibiliser les enfants à la science dès la maternelle. De plus, l’équipe de SMAC a profité de son passage au congrès de l’AQEP (Association québécoise des enseignantes et des enseignants du primaire) à Montréal en décembre 2009 pour présenter la nouvelle section pour le primaire dans Math en jeu et la faire approuver par les enseignants. De surcroît, cela nous a donné l’occasion d’évaluer avec les enseignants présents la possibilité de créer un Show Math pour le primaire. L’idée a été très bien reçue. C’est donc pour les multiples raisons mentionnées précédemment que Petit Show Math a été créé. Voir grand pour les petits est une trousse d’accompagnement qui vous permet de poursuivre l’aventure Petit Show Math dans votre salle de classe! L’équipe de Petit Show Math Petit Show Math | Préface 4 Table des matières Préface _______________________________________________________________________________ 4 Table des matières _____________________________________________________________________ 5 Introduction ___________________________________________________________________________ 6 Cahier de l’enseignant _____________________________________________________________________ 7 L’histoire des nombres __________________________________________________________________ 8 La Préhistoire __________________________________________________________________________________________ 8 La Mésopotamie ________________________________________________________________________________________ 9 L’Égypte antique _______________________________________________________________________________________ 11 La Grèce antique _______________________________________________________________________________________ 13 La Rome antique _______________________________________________________________________________________ 18 L’Inde _______________________________________________________________________________________________ 19 Le monde arabe ________________________________________________________________________________________ 20 L’Europe _____________________________________________________________________________________________ 21 Ressources ___________________________________________________________________________________________ 22 Le son _______________________________________________________________________________ 23 Qu’est-ce que le son ? ___________________________________________________________________________________ 23 Les caractéristiques du son _______________________________________________________________________________ 23 Ressources ___________________________________________________________________________________________ 25 L’espace _____________________________________________________________________________ 26 Points de repère _______________________________________________________________________________________ 26 Les planètes du système solaire ____________________________________________________________________________ 27 Ressources ___________________________________________________________________________________________ 32 Activités d’exploration_____________________________________________________________________33 Présentation __________________________________________________________________________ 34 Activités _____________________________________________________________________________ 34 Sur les traces des Anciens… ______________________________________________________________________________ 34 Le papyrus d’Omar _____________________________________________________________________________________ 38 Une sortie dans l’espace __________________________________________________________________________________ 41 Cahier de l’élève _______________________________________________________________________ 44 Activités éclair ___________________________________________________________________________ 51 Mode de fonctionnement _______________________________________________________________ 52 Activités _____________________________________________________________________________ 52 Compétition à la calculatrice ______________________________________________________________________________ 52 Bataille navale _________________________________________________________________________________________ 52 Bonhomme pendu ______________________________________________________________________________________ 53 Nombres croisés _______________________________________________________________________________________ 53 Sondages _____________________________________________________________________________________________ 54 Défis ________________________________________________________________________________________________ 54 Quelle est la quantité que je possède ? _______________________________________________________________________ 55 Opérations avec les cartes ________________________________________________________________________________ 56 Certain, possible, impossible ______________________________________________________________________________ 56 Jumeaux : date de naissance _______________________________________________________________________________ 57 Les mathématiques, à quoi ça sert? _________________________________________________________________________ 57 Conclusion ___________________________________________________________________________ 58 Petit Show Math | Table des matières 5 Introduction Ce document a été créé dans le but de prolonger l’expérience Petit Show Math en classe. Il poursuit par le fait même deux objectifs : offrir des ressources documentaires et proposer des scénarios d’activités exploitant les mathématiques. Ce guide est structuré en trois parties. Tout d’abord, le Cahier de l’enseignant est un outil indispensable qui permet à l’enseignant de mettre à jour ses connaissances sur les sujets qui ont été abordés dans le spectacle Petit Show Math, soit l'histoire des nombres, le son et l'espace. On y retrouve le résumé des sujets traités dans le spectacle ainsi que des informations complémentaires et plus détaillées. Par la suite, les Activités d’exploration offrent des scénarios d’activités en lien avec les thèmes du spectacle et qui mettent de l’avant plusieurs notions mathématiques. Dans cette section, vous retrouverez aussi un cahier de l'élève. Il s’agit d’exercices ludiques permettant de faire un retour sur les notions vues dans le spectacle. Enfin, les Activités éclair sont présentées sous la forme d’un recueil d’activités de courte durée permettant de travailler les mathématiques. Ces activités ne sont pas en lien direct avec le spectacle, mais peuvent venir enrichir les pratiques enseignantes. Petit Show Math | Introduction 6 Cahier de l’enseignant L’histoire des nombres Voici une carte qui permet de situer les différentes civilisations dont il sera question dans cette section. La Préhistoire Quand l’Homme a-t-il commencé à compter? Personne ne peut répondre à cette question. On peut s’imaginer que l’homme préhistorique dessinait des formes géométriques sur le sable ou encore utilisait ses doigts pour compter, mais rien ne nous permet de vérifier ces suppositions. Les premiers témoignages portant sur les connaissances mathématiques des hommes préhistoriques, mis au jour par les recherches archéologiques, datent de 35 000 à 20 000 ans av. J.-C. Il s’agit de différents os présentant des entailles à leur surface. Le plus célèbre de ces témoignages est incontestablement le « bâton d’Ishango » ou « l’os d’Ishango », vieux de 20 000 ans av. J.-C. Petit Show Math | Cahier de l’enseignant | L’histoire des nombres 8 L’os d’Ishango Cet os a été trouvé en Afrique, près du village d’Ishango situé sur les rives du lac Édouard, à la frontière de la République démocratique du Congo et de l’Ouganda. Cet os, long de 10 cm, présente sur sa surface près de 168 entailles réparties sur ses trois côtés. Ces entailles ont la particularité d’avoir été regroupées. Plusieurs questions subsistent quant à la raison de ces regroupements. Néanmoins, de nombreuses hypothèses corroborent l’idée que ces groupes font référence à des nombres. Probablement que cet objet répondait au besoin de dénombrer les prises de chasse ou de pêche. La Mésopotamie Les entailles ont longtemps été populaires pour effectuer un dénombrement par appariement, c'est-à-dire en associant une entaille à un objet (correspondance terme à terme). Cependant, les hommes se sont rendu compte que ce système d’entailles ne permettait que l’addition. Il est en effet impossible d’enlever une entaille. Vers 7000 ans av. J.-C., alors que la préhistoire tire à sa fin, les Sumériens, habitants de la ville de Sumer en Mésopotamie, mettent en place un système de jetons visant à remplacer les entailles. Cette invention répondait à des besoins concrets de comptabilité, de commerce, de pesée et de mesure. Ces jetons, nommés « calculi », prenaient la forme de cônes d’argile. D’où vient le mot « calcul »? Il vient du latin calculus qui signifie « caillou ». Les hommes se sont mis à utiliser tout ce qui les entourait pour compter. Ainsi, pour vérifier si leur troupeau était complet, ils associaient à chaque animal une roche conservée dans un sac qu’ils gardaient avec eux. Si au retour du troupeau le fermier avait plus de roches que d’animaux, c’est qu’il en avait égaré. Jeton Valeur 1 10 60 Forme Cône Bille Grand cône 600 Grand cône perforé Avec l’invention de l’écriture au IIIe millénaire av. J.-C., les Sumériens établissent un système de numération positionnelle additif. D’abord, les symboles choisis n’étaient qu’une représentation des jetons d’argile. Puis, avec l’avènement de l’écriture cunéiforme, l’écriture des nombres est devenue plus abstraite. Ils n’utilisaient alors que deux symboles : Le clou 1 Le chevron 10 3600 Sphère 36 000 Sphère perforée L’écriture cunéiforme est le nom donné à l’écriture en forme de coin (ou de clou) utilisée au Moyen-Orient entre 2500 et 330 av. J.-C. L’invention de l’écriture en Mésopotamie et en Égypte marque la fin de la Préhistoire et le début de l’Histoire. Petit Show Math | Cahier de l’enseignant | L’histoire des nombres 9 Ce système de numération est un système sexagésimal (base 60). Il s’agit du premier système de numération positionnelle de l’histoire : c’est la position du symbole qui en précise la valeur. Remarquons que jusqu’au nombre 59, l’écriture des nombres est similaire à celle utilisée par les Égyptiens à la même époque. Ce n’est qu’à partir de 60 que l’écriture positionnelle et l’utilisation de la base 60 entrent en jeu. Exemple : Le nombre 4324 s’écrit : Position 3600 60 1 12 × 60 4×1 720 4 Écriture Signification 1 × 3600 Valeur 3600 Ce système a ses limites. En effet, il y a une certaine ambigüité due à l’absence du « zéro » dans l’écriture. Étant donné que le « zéro » n’existait pas, s’il n’y a aucun symbole à une position, rien ne l’indique. Par exemple, les nombres 3, 62 et 3602 s’écrivent de la même manière. Seul le contexte permet d’en comprendre la signification. Certes, au fil du temps, certaines techniques ont été utilisées pour aider à la compréhension, comme la présence d’espacements entre les symboles. Exemples : 3600 60 3 1 3600 60 62 1 3600 60 1 3602 etc. Pour des besoins de comptabilité, les Sumériens et les Babyloniens ont développé l’art de calculer en se servant des opérations. Ainsi, l’addition et la soustraction étaient très répandues. Pour ce qui est de la multiplication et de la division, ils se servaient de tables (table de multiples, d’inverse, de multiples d’inverse, etc.). Le système numérique mésopotamien, bien que complexe à première vue, a été l’un des meilleurs systèmes de numération de l’Antiquité. D’ailleurs, les savants grecs et même les savants européens du Moyen Âge se sont servis de ce système de numération de base 60, notamment dans les travaux d’astronomie. En effet, grâce à lui, on pouvait exprimer les grands nombres ainsi que les nombres décimaux. Aujourd’hui encore, nous voyons des traces de cet héritage mathématique. En effet, nous exprimons le temps, avec ses heures, ses minutes et ses secondes, ainsi que la mesure des angles en base 60. Petit Show Math | Cahier de l’enseignant | L’histoire des nombres 10 La mesure de longueur Par ailleurs, les Babyloniens ont été les premiers à se servir d’unités de mesure1. Comme plusieurs autres civilisations anciennes, ils se servaient des parties de leur corps pour déterminer les unités de mesure. La longueur d’un pied pouvait varier d’une civilisation à l’autre! Pour les Babyloniens, le pied équivalait à 33 cm, alors que le pied romain mesurait 30 cm. Pour les Grecs, le pied était de 30 cm de longueur, mais avec une largeur de 16 cm! 1 coudée = 2 empans = 3 pieds = 30 doigts = 0,495 m 1 pas = 1,5 coudée 1 canne = 6 coudées 1 borne = 12 coudées 1 corde = 2 demi-cordes = 120 coudées 1 stade = 6 cordes 1 lieue = 180 cordes = 21 600 coudées = 10 692 m, soit 10,692 km L’Égypte antique Les Égyptiens ont été les premiers à mettre en place un système de numération basé sur les puissances de 10 (base 10). Chaque puissance était représentée par un hiéroglyphe. Contrairement à notre propre système de numération, la valeur positionnelle n’existait pas : on pouvait donc placer les hiéroglyphes dans n’importe quel ordre sans changer la valeur du nombre. Les hiéroglyphes étaient utilisés pour les inscriptions sur les monuments. Les scribes comptables utilisaient plutôt l’écriture hiératique. Il s’agissait d’une écriture cursive, donc beaucoup plus rapide à écrire. Hiéroglyphe Valeur Forme # $ % 4 5 ( ) 1 10 100 1 000 10 000 100 000 1 000 000 Barre Anse Rouleau de papyrus Fleur de lotus Doigt Têtard Dieu agenouillé Source : http://theonoptie.com/spip.php?article1971 Exemple : Le nombre 2313 s’écrivait : 1 44%%%$### ou ###$44%%% Source : http://histoiredechiffres.free.fr/ Petit Show Math | Cahier de l’enseignant | L’histoire des nombres 11 Les calculs Les Égyptiens savaient additionner et soustraire. Deux hiéroglyphes permettaient de représenter ces opérations. Il s’agissait de paires de jambes tournées vers la gauche ou vers la droite : pour l’addition Exemple : pour la soustraction. 103 + 25 %### $##### Ce système de numération ne permettait pas de multiplier ou de diviser. Par contre, les Égyptiens ont réussi à contourner cet obstacle. En effet, comme ils pouvaient additionner tout nombre à lui-même, ils savaient multiplier par 2. C’est cette technique qu’ils utilisaient pour effectuer toutes les multiplications. Exemple : 72 × 23 72 72 ×2 = 144 × 2 = 288 × 2 = 576 × 2 = 72 + 144 + 288+1152 = On part du plus grand des deux nombres, ici 72. On l’inscrit dans une colonne et on inscrit le chiffre 1 dans l’autre. Ensuite, on effectue des multiplications répétées par 2. Chaque fois, on écrit la réponse sur la ligne suivante. 1 144 2 288 4 576 8 1152 16 =1×2 1656 23 = 1 + 2 + 4 + 16 Puis, on sélectionne plusieurs résultats de la deuxième colonne et on les additionne dans le but de trouver le deuxième nombre de la multiplication initiale, ici 23. =2×2 =4×2 =8×2 Enfin, on additionne les mêmes résultats de la première colonne. On obtient ainsi le résultat de la multiplication initiale. Donc 72 × 23 = 1656. Les fractions2 Les fractions étaient connues des peuples de Mésopotamie. Néanmoins, les Égyptiens les ont abordées sous un angle différent. Chaque fraction avait le chiffre 1 pour numérateur. Ainsi, chaque fraction était écrite comme une somme de fractions unitaires. Graphiquement, on écrivait une bouche au-dessus du dénominateur. %## Exemples : Lors d’un combat, Seth arrache un œil au dieu Horus. Il le découpe en 6 morceaux et les jette dans le Nil. Thot, le dieu magicien, les récupère et reforme l’œil. Chaque partie de l’œil correspond alors à une fraction. Cependant, il manque une infime partie ( ) que le dieu Thot offre à tout scribe recherchant sa protection. Pour écrire la fraction , il faut écrire : = + + ## #### ######## On remarque que les Égyptiens décomposaient la fraction en fractions unitaires différentes. Aucune n’avait donc le même dénominateur. 2 Source des images : http://www.art-et-collections.com/ et http://www.science-et-vie.net/illustration,oeil-oudjat-193.html Petit Show Math | Cahier de l’enseignant | L’histoire des nombres 12 Les mesures de longueur Les fabuleuses constructions égyptiennes témoignent d’un prodigieux système de mesures. En effet, les Égyptiens ont été les premiers à faire de la coudée un étalon de mesure : l’unité de base est la coudée royale. Voici le système de mesures3 de l’Égypte ancienne lors des grandes constructions pharaoniques4. Nom La coudée royale Le doigt Largeur d’un doigt La palme Paume de la main La main Le poing La double palme Le petit empan Le grand empan La coudée sacrée La coudée remen La petite coudée La brasse Description Valeur Longueur entre le coude et le majeur 1 Largeur de la main incluant le pouce Hauteur du poing incluant le pouce Deux largeurs de paumes Longueur entre le pouce et l’auriculaire lorsque la main est ouverte. La plus grande distance possible entre l’extrémité du pouce et celle du doigt médius (le majeur) Longueur entre le coude et le poignet Longueur entre l’épaule et le coude Longueur entre le pouce et le coude Longueur entre les pouces, les bras écartés Équivalence Mesure en cm ≈ 52,5 cm ≈ 1,875 cm ( ) ( ) 4 doigts ≈ 7,5 cm 5 doigts ≈ 9,375 cm 6 doigts ≈ 11,25 cm 8 doigts ≈ 15 cm 12 doigts ≈ 22,5 cm 14 doigts ≈ 26,25 cm 16 doigts ≈ 30 cm 20 doigts ≈ 37,5 cm 24 doigts ≈ 45 cm 96 doigts ≈ 180 cm La Grèce antique À partir du Ve siècle av. J.-C., les mathématiques ont pris leur envol dans la Grèce antique. Les mathématiques ne répondent plus uniquement à des besoins pratiques de comptabilité et de finance : elles deviennent une science à part entière. Associées à la philosophie, les mathématiques entrent dans le domaine de l’abstraction. Les notions de preuve et de démonstration font leur apparition. La Grèce antique regorge de mathématiciens qui ont permis de grandes avancées, notamment en ce qui concerne la J.F Carlotti, Cahiers de Karnark 10, (extrait), 1995, p. 127 à 140 et http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bmsap_0301-8644_1888_num_11_1_5377. 4 Avant la réforme métrologique de la XXVIe dynastie (664 à 525 av. J.-C.). 3 Petit Show Math | Cahier de l’enseignant | L’histoire des nombres 13 géométrie et l’arithmétique (théorie des nombres). Paradoxalement, le système de numération grec n’était pas très évolué. Cela explique peut-être pourquoi ces prodigieux mathématiciens n’avaient pas beaucoup d’intérêt pour les calculs. À partir du IVe siècle av. J.-C., les Grecs se sont dotés d’un système de numération additif de base 10. La particularité de cette numération était d’être alphabétique : chaque lettre de l’alphabet était associée à un nombre. De plus, pour écrire les nombres à partir de 1 000, les Grecs faisaient précéder ce nombre d’une apostrophe. Ce petit signe indiquait une multiplication par 1 000. Unité Dizaine 1 A 10 100 2 B 20 200 3 30 300 4 40 400 5 50 500 60 600 6 Exemple : 5724 Centaine 7 70 700 8 80 800 9 90 900 ‘ (5 ×1 000) +700 + 20 + 4 Ce système de numération était très limité. D’ailleurs, les Grecs eux-mêmes ne l’utilisaient pas pour effectuer des calculs. Ils se servaient d’outils tels des abaques à jetons. Les savants, quant à eux, utilisaient volontiers la numération babylonienne. Les mathématiciens grecs Voici quelques célèbres mathématiciens et leurs découvertes qui nous servent encore aujourd’hui. Thales de Milet (≈ 625 à 547 av. J.-C.) Il s’agit du premier mathématicien de l’histoire. C’est à lui que l’on doit l’apparition de la géométrie en Grèce. Son travail aborde particulièrement les notions de droites, d’angles et de triangles. Voici quelques résultats que l’on doit à Thales : Les angles à la base d’un triangle isocèle sont congrus. Le diamètre d’un cercle le coupe en deux parties égales. Si deux droites se coupent, alors les angles opposés sont congrus. Petit Show Math | Cahier de l’enseignant | L’histoire des nombres 14 Pythagore (≈ 569 à 500 av. J.-C.) Même si on connaît surtout Pythagore pour son apport à la géométrie (théorème de Pythagore), ce mathématicien a essentiellement travaillé sur les nombres. Pour les pythagoriciens, l’univers est régi par des nombres. Aussi chaque nombre peut être associé à un ensemble de points formant une figure géométrique. Ainsi, ils décrivaient les nombres selon les agencements possibles. En adoptant une démarche visuelle basée sur la manipulation de cailloux, les pythagoriciens ont distingué : En plus d’être un brillant mathématicien, Pythagore était aussi un athlète. Il a participé aux Jeux olympiques à l’âge de 18 ans et a remporté tous les prix dans sa catégorie. monade dyade triade Tétraktys 1 2 3 10 De plus, si un nombre X de cailloux permettait de former un carré, alors ce nombre était dit « carré ». Exemple : Le nombre 9 est dit carré C’est dans ce contexte que les pythagoriciens ont associé les nombres pairs au féminin et les nombres impairs au masculin. On doit aussi à Pythagore les fameuses tables de multiplication (de 0 à 10) exposées dans un tableau à double entrée. × 1 1 1 2 2 3 3 4 4 5 5 6 6 7 7 8 8 9 9 10 10 2 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 3 3 6 9 12 15 18 21 24 27 30 4 4 8 12 16 20 24 28 32 36 40 5 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 6 6 12 18 24 30 36 42 48 54 60 7 7 14 21 28 35 42 49 56 63 70 8 8 16 24 32 40 48 56 64 72 80 9 10 9 10 18 20 27 30 36 40 45 50 54 60 63 70 72 80 81 90 90 100 Par ailleurs, Pythagore et ses disciples se sont beaucoup intéressés à la musique. Entre autres, ils ont établi des liens entre la longueur de la corde vibrante d’un instrument de musique et la hauteur de la note jouée. Ils ont ainsi mis en place une gamme très proche de celle utilisée actuellement par les musiciens. Petit Show Math | Cahier de l’enseignant | L’histoire des nombres 15 Platon ( 428 à 348 av. J.-C.) Bien que Platon ne soit pas lui-même mathématicien, il a une grande estime pour la discipline et notamment pour la géométrie. Dans son école, il en fait la promotion. On lui doit tout de même quelques découvertes. La plus connue est la présentation des 5 polyèdres réguliers convexes, aussi appelés solides de Platon. Tétraèdre Cube Octaèdre Dodécaèdre Icosaèdre 4 triangles équilatéraux 6 carrés 8 triangles équilatéraux 12 pentagones 20 triangles équilatéraux Euclide ( 330 à 275 av. J.-C.) Euclide est incontestablement le mathématicien qui a le plus marqué les esprits avec la publication des Éléments. Il s’agit d’un ouvrage de 13 livres faisant état de toutes les connaissances portant sur les mathématiques. Considéré comme le premier manuel de mathématiques de l’histoire, ce document représente l’aboutissement des efforts faits par Euclide pour présenter les démonstrations des notions mathématiques connues à l’époque. Archimède ( 287 à 212 av. J.-C.) Avec Euclide, Archimède est l’un des mathématiciens de la Grèce antique les plus connus. On le connaît surtout pour avoir découvert ce que l’on appelle aujourd’hui « la poussée d’Archimède ». Il s’agit d’une force exercée vers le haut sur un objet lorsqu’il est plongé dans un fluide comme l’eau. Par ailleurs, ce mathématicien hors pair a contribué à de nombreuses découvertes. Entre autres, on lui doit : - Le calcul de 3 décimales de . Le calcul du volume de la sphère et du cylindre. La légende veut qu’Archimède ait trouvé le principe de flottabilité alors qu’il était dans son bain. Il en serait sorti en courant et en criant « Eurêka! », ce qui signifie « J’ai trouvé! » en grec ancien. Une autre légende entoure la mort d’Archimède. Alors que Syracuse était envahie par des soldats romains, Archimède traçait des figures géométriques sur le sol pour une démonstration. Il aurait demandé à un soldat de ne pas abîmer son travail. Le soldat romain ne supporta pas cet affront et, bien que son général ait demandé d’épargner le célèbre mathématicien, il le tua sans autre forme de procès. Petit Show Math | Cahier de l’enseignant | L’histoire des nombres 16 Ératosthène ( 276 à 194 av. J.-C.) Ce mathématicien est particulièrement connu pour avoir développé une méthode afin de déterminer tous les nombres premiers inférieurs à 100. Pour ce faire, il s’est servi d’un tableau présentant les nombres de 1 à 100 et en a rayé les multiples de 2, de 3, de 5 et de 7. Dans ce tableau, dans les cases grisées, on retrouve tous les nombres premiers inférieurs à 100. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 23 Un nombre premier est un nombre ne pouvant être divisé que par luimême et par 1. Le chiffre 1 est exclu de la liste de nombre premier et pourtant il n’est divisible que par 1 et par lui-même ! Pourquoi ? Tout simplement parce que l’on a décidé que 1 ne serait pas un nombre premier. Ératosthène se passionnait également pour l’astronomie. Il a d’ailleurs été l’un des premiers à estimer la circonférence de la Terre. Il était assez proche de la réalité, ce qui est remarquable avec les outils de l’époque! Inventions Les Grecs ont inventé des outils de mesure que l’on utilise encore aujourd’hui : L’invention de l’équerre date de 536 av. J.-C. et serait l’œuvre de Théodore de Samos. L’invention du compas est attribuée à Thalos, neveu de Dédale, vers 450 av. J.-C. Dédale était un artisan doué. Il travaillait avec son neveu et apprenti, Thalos. Cependant, l’apprenti se montra plus ingénieux que le maître et inventa, entre autres, la scie et le compas. L’oncle jaloux tua son neveu. Il fut jugé et banni d’Athènes. Petit Show Math | Cahier de l’enseignant | L’histoire des nombres 17 La Rome antique À partir du IIe siècle av. J.-C., les Romains commencèrent à dominer l’Europe et toute l’Afrique du Nord. Cette domination, qui dura jusqu’en 476 apr. J.-C., influença inévitablement les systèmes de numération de l’époque. Ils mirent en place des chiffres dits romains qui permettaient uniquement d’écrire et de retenir les nombres. En effet, tout comme l’a été la numération grecque, la numération romaine, trop lourde, ne permettait pas d’effectuer des opérations. Pour faire des calculs, les Romains utilisaient des abaques à jetons. La numération romaine est additive et de bases 5 et 10. Seuls 7 symboles étaient utilisés. Ainsi, pour écrire un nombre, on juxtaposait les symboles jusqu’à ce que leur somme corresponde à ce nombre. Cependant, il fallait respecter une règle importante : chaque symbole ne pouvait être répété plus de trois fois de suite. Par exemple, pour écrire le chiffre 4, il fallait retrancher 1 à 5. I V X L C D M 1 5 10 50 100 500 1000 Exemples : 4 : 15 (= 5 - 1) 17 : 0511 (10 + 5 + 2) 29 : 0010 (10 + 10 + (10 - 1)) 49 : 0l10 ((50 - 10) + (10 - 1)) 132 : c00011 (100 + 10 +10 + 10 + 1 + 1) Pour écrire les nombres à partir de 5 000, les Romains surmontaient les chiffres d’une ou deux barres horizontales. Cela signifiait que les chiffres étaient multipliés par 1 000 ou 1 000 000. Exemple : 20 149 231 : 00 c0l10 cc0001 (20 × 1 000 000) + (((100 + (50 - 10) + (10 - 1)) × 1 000) + (100 + 100 + 10 + 10 + 10 + 1) Petit Show Math | Cahier de l’enseignant | L’histoire des nombres 18 L’Inde Les grandes avancées en ce qui a trait à l’algèbre sont venues de l’Inde et du monde arabe. Pour pouvoir faire des progrès dans les calculs, il fallait avant tout mettre au point un système de numération efficace et organisé. Cependant, l’évolution fut lente pour arriver à un tel système. À l’origine, la numération indienne était similaire aux autres systèmes de numération de l’époque : un système additif de base 10. Ce système fonctionnait de la même manière que la numération grecque. Il existait donc un symbole pour chaque unité, mais aussi pour chaque dizaine, centaine, unité de mille et dizaine de mille. On nomme, à tort, les chiffres que nous utilisons « les chiffres arabes ». En réalité, ce sont des chiffres d’origine indienne qui sont parvenus en Europe par le biais du monde arabe. Comme il était impossible pour les savants indiens de représenter les grands nombres avec cette numération archaïque, ils ont eu l’idée d’utiliser le langage. Ainsi, ils ont écrit « en toutes lettres » les grands nombres. À cette époque-là, ils n’utilisaient donc pas des symboles, mais des mots pour représenter les nombres. Au début, les savants indiens attribuaient un nom à chaque nombre de 1 à 9 et à chaque puissance de 10, depuis 10 jusqu’à 1 000 000 000. Puis, dans le but d’alléger le texte, ils se contentèrent des seuls chiffres de 1 à 9. Dès lors, la position du chiffre indiqua sa valeur numérique. C’est cette numération orale de position qui amena progressivement les mathématiciens indiens à mettre en place une numération de position vers le Ve siècle de notre ère. Exemple : Pour écrire le nombre 5 742, les savants indiens écrivaient : dvi 2 2×1 catur 4 4×10 sapta 7 7×100 pañca 5 5×1000 On anticipe déjà le cas d’un nombre avec un zéro, un espace vide dans le système positionnel. Comment nommer ce vide ? Petit à petit, le mot śūnya, signifiant vide, s’imposa dans le vocabulaire numérique pour indiquer l’espace vide. La preuve de l’utilisation de ce mot date de l’an 458. Probablement que cette avancée mathématique majeure est antérieure à cette date, mais les sources ne peuvent confirmer cet usage langagier. Exemple : Pour écrire le nombre 806, les savants indiens écrivaient : sat 6 6×1 śūnya 0 0×10 asta 8 8×100 Petit Show Math | Cahier de l’enseignant | L’histoire des nombres 19 Par ailleurs, le passage du « vide » oral au « vide » écrit (le zéro) date de l’an 595. Pour les mêmes raisons, il est fort probable que l’écriture du « zéro » soit antérieure à cette date, mais rien ne peut le confirmer à ce jour. À l’origine, un point servait à écrire « zéro ». Puis, le point s’est transformé en un cercle comparable à notre actuel zéro (0). L’évolution de l’écriture des chiffres Voici un aperçu de l’évolution de l’écriture des chiffres indiens jusqu’à leur utilisation en Europe. Bien évidemment, l’évolution fut lente. De fait, de nombreuses étapes intermédiaires existent. Nous avons sélectionné ici les principaux stades de cette évolution qui a mené vers les chiffres que nous utilisons aujourd’hui. Écriture de Brâhmî (IIIe siècle av. J.-C.)5 Écriture Nâsik (Ier ou IIe siècle apr. J.-C.) Écriture Gupta (IVe-VIe siècle apr. J.-C.) Écriture Nâgarî (VIIe au XIIe siècle)6 Le monde arabe Les Arabes ont joué un rôle primordial dans l’histoire des mathématiques. C’est grâce à eux que de nombreux textes grecs, babyloniens et indiens ont été conservés. En effet, à chaque nouvelle conquête, les savants musulmans prenaient soin de recueillir tous les textes scientifiques des tribus soumises et les traduisaient systématiquement en langue arabe pour les étudier. Par ailleurs, par le biais de leurs nombreux 5 6 Source : G. Ifrah, L’histoire universelle des chiffres, 1994, Robert Laffont, V1, p.845. Source : http://www.gap-system.org/~history/HistTopics/Indian_numerals.html. Petit Show Math | Cahier de l’enseignant | L’histoire des nombres 20 échanges avec les Indes orientales, les Arabes ont contribué à la diffusion des savoirs mathématiques en Europe. À la fin du VIIIe siècle, les Arabes adoptèrent les chiffres indiens, qu’ils surnommèrent « hindis ». D’abord en Orient, puis au Maghreb, les Arabes modifièrent à leur tour l’écriture des chiffres. Écriture dite Ghobar (Maghreb)7 L’Europe La diffusion des chiffres indo-arabes se fit très difficilement en Europe. Vers l’an 1000, le moine Gerbert d’Aurillac, futur pape Sylvestre II, tenta d’y introduire les neuf chiffres utilisés au Maghreb et en Espagne sous la domination musulmane. Cependant, il se heurta à une très forte résistante de l’Église catholique. Il faudra attendre le XIIe et le XIIIe siècle pour que l’introduction des chiffres indo-arabes ainsi que des méthodes de calculs indiennes s’effectue. Léonard de Pise, dit Fibonacci, joua un rôle majeur dans la diffusion de cette numération révolutionnaire grâce à son traité de l’abaque (1202). Écriture européenne cursive 8 7 8 Source : http://www.gap-system.org/~history/HistTopics/Indian_numerals.html. Source: http://www.cosmovisions.com/chiffresChrono.htm. Petit Show Math | Cahier de l’enseignant | L’histoire des nombres 21 Ressources Littérature jeunesse : Mon atlas des mathématiques, Gamma, école active, 2003. Professeur Génius, Mon album des sciences, Québec Amérique, 2007, 64 p. Johnny Ball, Les maths c’est magique!, ERPI, 2006, 96 p. Littérature générale : Bernard Duvillé, L’émergence des mathématiques, 2000, Ellipses, 128 p. Georges Ifrah, Histoire universelle des chiffres, 1994, Robert Laffont, tomes 1 et 2. Georges Ifrah, Les chiffres ou l’histoire d’une grande invention, 1985, Robert Laffont, 334 p. J.-P. Escoffier, Histoire des mathématiques, 2008, Les topos, Dunod, 128 p. B. Hauchecorne, D. Surreau, Des mathématiciens de A à Z, 1996, Ellipses, 381 p. Sites Internet : Un site sur l’histoire des mathématiques (un peu avancé pour le primaire, mais regorgeant d’informations) : http://www.math93.com/. Excellent site sur l’histoire des mathématiques et contenant plusieurs jeux: http://www.maths-rometus.org/mathematiques/. Un site sur l’histoire des nombres et plus encore : http://www.curiosphere.tv/histoiremaths/home.htm. La magie des mathématiques : http://therese.eveilleau.ecole.pagespro-orange.fr/. Brochure sur Ishango : http://www.sciencesnaturelles.be/educa/pdf/brochure_ishango.pdf. Une histoire des chiffres accessible à tous : http://histoiredechiffres.free.fr/index.php. Petit Show Math | Cahier de l’enseignant | L’histoire des nombres 22 Le son Qu’est-ce que le son ? Le son est une onde9 qui se propage en faisant vibrer la matière, le plus souvent de l’air. Afin d’illustrer ce qu’est une onde, prenons l’exemple d'une pierre qui est lancée dans l'eau. Les vagues créées par le choc qui s’éloigne du centre sont des Une onde est la propagation d'une ondes… de choc. Dans le cas du son, l’onde sonore correspond à une perturbation produisant sur son perturbation de la densité de l’air. Il y a donc une succession de zones passage une variation réversible de où l’air est comprimé et de zones où l’air est dilaté. C’est le déplacement propriétés physiques locales. Elle transporte de l'énergie sans de ces zones de perturbation qui provoque un son. transporter de matière Ainsi, pour que l’onde sonore se propage, il faut qu’il y ait de la matière. Effectivement, l’onde sonore est une vibration. Il faut donc faire vibrer quelque chose. Dans l’espace, il n’y a pas d’air; c’est le vide, donc il n’y a pas de son. Malheureusement, c’est une erreur que l’on retrouve souvent dans les films où on nous fait entendre des sons alors que les protagonistes se retrouvent dans l’espace. Les ondes sonores se propagent dans l’air à une vitesse de 340 m par seconde (m/s). Notons que cette vitesse est plus grande si l’onde se déplace dans l’eau (1500 m/s) ou dans l’acier (6000 m/s). On en conclut donc que plus le matériau dans lequel se propage l'onde est dense, plus la vitesse de propagation est importante. Pour savoir à quelle distance de nous la foudre est tombée, il suffit de compter le nombre de secondes qui séparent l’éclair du tonnerre. Toutes les 3 secondes, le son parcourt 1 km. Il est intéressant d’observer parfois un décalage entre une image et le son qui lui est associé. C’est notamment le cas lorsqu’on voit un éclair, des feux d’artifice ou encore un avion supersonique dans le ciel. Ce décalage s’explique par le fait que la vitesse de la lumière (qui nous permet de voir l’image) est plus rapide que la vitesse du son. En effet, la lumière voyage environ à 300 000 000 m/s. Les caractéristiques du son Le son possède plusieurs caractéristiques. On peut schématiser une onde sonore par une courbe sinusoïdale. La fréquence correspond au nombre de vibrations par seconde. Elle se mesure en Hertz (Hz). La fréquence est liée à la hauteur du son, c’est-à-dire à l’impression de grave et d’aigu. Un son grave est une onde de basse fréquence tandis qu’un son aigu correspond à une onde de haute fréquence. On mesure les ondes sonores grâce à un oscilloscope qui 9 Définition : http://www.techno-science.net/. Petit Show Math | Guide de l’enseignant | Le son 23 convertit les ondes en signal électrique. Sur l’écran, on peut donc facilement mesurer la fréquence et l’amplitude de l’onde. Exemple : Son grave Son aigu L’intensité d’un son, forte ou faible, est en lien avec l’amplitude de l’onde. Un son fort est donc un son de grande amplitude. L’intensité se mesure en décibel (dB). On mesure l’intensité sonore à l’aide d’un sonomètre. L’échelle de décibel est une échelle logarithmique. Elle fonctionne un peu comme l’échelle de Richter, qui mesure l’intensité des tremblements de terre. Ainsi, lorsque le niveau d’intensité sonore augmente de 10 dB, l’intensité de l’onde sonore est 10 fois plus grande. dB 160 150 140 130 120 110 100 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0 Décollage d’une navette spatiale Décollage d’un avion Bruit d’un marteau-piqueur Concert ou discothèque Volume maximum d’un lecteur MP3 Perforation du tympan Seuil de la douleur Danger pour l’oreille humaine Restaurant bruyant, grand magasin, aspirateur Circulation bruyante dans la rue Conversation normale Le mot « décibel » vient du nom de l’inventeur du téléphone : A. Graham Bell. Murmure Bruit de feuilles 4 dB : seuil audible pour un adulte 1 dB : seuil audible pour un bébé Petit Show Math | Guide de l’enseignant | Le son 24 Ressources Littérature jeunesse : Collectif, Atlas de physique et chimie, Gamma, école active, 2004. Gérard Cheshire, Son et vibrations, Les essentiels de la science physique, les Éditions Hurtubise HMV, 2006, 48 p. Sites Internet : Magazine « Les Débrouillards » sur le son : http://www.lesdebrouillards.com/client/magazine.asp?clef2=3&clef=164. Plusieurs scénarios d’activités pour tous les âges : http://www.radiocanada.ca/jeunesse/pourlesprofs/scenarios_apprentissage/scenarios/index.asp. Création de plusieurs instruments de musique : http://www.teteamodeler.com/dossier/musique.asp. Petit Show Math | Guide de l’enseignant | Le son 25 L’espace Depuis l’Antiquité, les hommes cherchent à comprendre le monde qui les entoure. L’intérêt et la curiosité pour les astres présents dans le ciel les ont amenés à développer des outils mathématiques afin de répondre à leurs interrogations. Ainsi, l’évolution des mathématiques est intimement liée à l’évolution de l’astronomie. Points de repère La terminologie utilisée en astronomie est unique et très précise, c’est pourquoi quelques précisions seront introduites ici. Étoile Une étoile est un astre qui émet de la lumière. Comme c’est le cas pour le Soleil, les étoiles ont une vie bien remplie : elles naissent, vivent et meurent. Les étoiles naissent dans les nébuleuses, d’immenses nuages cosmiques composés de gaz et de poussière. Les scientifiques surnomment les nébuleuses « pouponnières d’étoiles ». Il fait très chaud au centre des nébuleuses. Lorsque la température au cœur d’une nébuleuse est suffisamment élevée, une étoile se forme. L’étoile passe presque toute son existence à briller en brulant du gaz. Il s’agit en fait d’une réaction nucléaire où l’hydrogène est le principal combustible. Lorsqu’il n’y a plus de gaz à brûler, l’étoile s’éteint et meurt. Elle devient un astre noir appelé « naine noire » qui est trop froid pour briller. Galaxie Une galaxie est un ensemble d'étoiles, de gaz, de poussière et de matière noire, qui contient parfois un trou noir en son centre. Les plus petites d’entre elles sont formées de millions d’étoiles, alors que les plus grosses en comptent plusieurs centaines de milliards. La Voie lactée est le nom de notre galaxie. Son nom vient des Grecs de l’Antiquité qui croyaient à l’époque que la traînée blanche dans le ciel était du lait répandu par le demi-dieu Hercule lorsqu’il était bébé. Univers À ce jour, les scientifiques estiment que l’univers compte environ 100 milliards de galaxies composées de gaz, de poussière et d’étoiles. Il y a plus d’étoiles dans l’univers qu’il n’y a de grains de sable sur toutes les plages du monde réunies. Planète Une planète est un astre qui est en orbite autour d’une étoile. On distingue les planètes telluriques, composées de roches, des planètes gazeuses composées uniquement de gaz, principalement d’hydrogène et d’hélium. Petit Show Math | Guide de l’enseignant | L’espace 26 Rotation La rotation est le mouvement qu’un astre (planète ou étoile) effectue sur lui-même. Par exemple, la rotation de la Terre correspond à une journée. On distingue le sens de rotation direct, c'est-à-dire vers la droite, du sens de rotation indirect (rétrograde), donc vers la gauche. Révolution La révolution est le mouvement effectué par un astre autour d’un autre astre. Par exemple, la Terre effectue une révolution autour du Soleil. Cela équivaut à une année. Les planètes du système solaire Le système solaire compte huit planètes : Mercure, Vénus, Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune. Il existe un truc mnémotechnique pour se souvenir de l’ordre des planètes : Mon Vieux Tu M’as Jeté Sur Un Nuage. La première lettre de chaque mot correspond à la première lettre du nom d’une planète. De plus, avec le « as », il est possible de se rappeler qu’il y a une ceinture d’astéroïdes entre Mars et Jupiter. Beaucoup se souviennent de la phrase : « Mon Vieux Tu M’as Jeté Sur Une Nouvelle Planète ». Pourtant, depuis 2006, Pluton a perdu son statut de planète du système solaire. Cet astre est maintenant considéré comme une planète naine. Il a donc fallu revoir la célèbre phrase! Voici quelques informations générales ainsi que quelques anecdotes intéressantes sur les différentes planètes du système solaire. Les distances et les grosseurs des planètes ne sont pas à l’échelle. Petit Show Math | Guide de l’enseignant | L’espace 27 Type : planète tellurique Diamètre : 4878 km Distance moyenne du Soleil : 57 900 000 km Températures moyennes : 427°C à -180°C Rotation : 58,6 jours terrestres Révolution : 87,9 jours terrestres Nombre de satellites naturels : aucun Nombre d’anneaux : aucun Particularités C’est la planète du système solaire où l’on retrouve le plus grand écart de température! Cela s’explique par l’absence d’enveloppe de gaz protectrice (atmosphère), ce qui empêche le maintien d'une température constante à sa surface. Type : planète tellurique Diamètre : 12 102 km Distance moyenne du Soleil : 108 200 000 km Température moyenne : 457°C Rotation : 243 jours terrestres Révolution : 224,7 jours terrestres Nombre de satellites naturels : aucun Nombre d’anneaux : aucun Particularités La rotation de la planète est plus longue que sa révolution. Cela signifie qu’une journée est plus longue qu’une année sur Vénus. Vénus possède un sens de rotation indirect. Elle ne tourne donc pas dans le même sens que la plupart des autres planètes. L’étoile du Berger. Voici le nom que l’on donne à Vénus, car elle est le deuxième astre le plus brillant dans le ciel nocturne. De plus, il s’agit du premier astre à apparaitre le soir et du dernier à disparaitre le matin. Cependant, Vénus est une planète et non une étoile. Comment se fait-il alors qu’elle brille comme une étoile? Cela s’explique par le fait que l’atmosphère de Vénus est très dense. Elle réfléchit donc 65 % des rayons du Soleil. Petit Show Math | Guide de l’enseignant | L’espace 28 Type : planète tellurique Diamètre : 12 756 km Distance moyenne du Soleil : 149 600 000 km Température moyenne : 20°C Rotation: 23,9 heures Révolution : 365,25 jours Nombre de satellites naturels : 1 (la Lune) Nombre d’anneaux : aucun Particularités La rotation de la Terre est ralentie d’une seconde tous les 50 000 ans. Dans 5 milliards d’années, une journée terrestre comptera 48 heures au lieu de 24. Il s’agit de la seule planète du système solaire où la vie existe. Type : planète tellurique Diamètre : 6 794 km Distance moyenne du Soleil : 228 000 000 km Températures moyennes : -123°C à 20°C Rotation : 24,6 heures Révolution : 687 jours terrestres Nombre de satellites naturels : 2 Nombre d’anneaux : aucun Particularités Mars est une planète rouillée! L’eau liquide, qu’on retrouvait sur la planète Mars il y a très longtemps, a peu à peu transformé le fer de ses roches en rouille. C’est donc la rouille qui donne à la planète rouge sa belle coloration. Des poussières rouges soulevées du sol lors des fréquentes tempêtes donnent au ciel martien son unique teinte rosée. Petit Show Math | Guide de l’enseignant | L’espace 29 Type : planète gazeuse Diamètre : 142 984 km Distance moyenne du Soleil : 778 000 000 km Température moyenne : - 110°C Rotation : 9,8 heures Révolution : 11,8 années terrestres Nombre de satellites naturels : 63 Nombre d’anneaux : 3 Particularités Jupiter est une planète composée en grande partie des mêmes gaz que le Soleil. La fusion nucléaire à l’origine du scintillement des étoiles aurait pu se produire au cœur de Jupiter si la planète avait été environ 80 fois plus massive, c’est-à-dire si elle avait contenu une plus grande quantité de gaz. Type : planète gazeuse Diamètre : 120 536 km Distance moyenne du Soleil : 1 429 000 000 km Température moyenne : - 180°C Rotation : 10,6 heures Révolution : 29,4 années terrestres Nombre de satellites naturels : 31 Nombre d’anneaux : des milliers Particularités Saturne est la seule planète qui a une densité moindre que celle de l'eau (environ 30 % de moins). Si on trouvait un océan suffisamment grand, Saturne y flotterait… Petit Show Math | Guide de l’enseignant | L’espace 30 Type : planète gazeuse Diamètre : 51 108 km Distance moyenne du Soleil : 2 875 000 000 km Température moyenne : -220°C Rotation : 17,2 heures Révolution : 83,7 années terrestres Nombre de satellites naturels : 27 Nombre d’anneaux : 11 Particularités Uranus a un sens de rotation indirect. Cette planète, comme Vénus, tourne sur elle-même dans le sens horaire, contrairement à la plupart des autres planètes. Les anneaux d’Uranus sont uniques en leur genre. Ils sont les seuls à être verticaux, puisque la planète est couchée sur le côté. En effet, plusieurs théories tentent d'expliquer cette inclinaison. La plus populaire ferait mention d’un impact avec un autre astre ou satellite au moment de la formation d’Uranus. À cause de cette inclinaison, Uranus semble rouler sur son orbite. Type : planète gazeuse Diamètre : 49 538 km Distance moyenne du Soleil : 4 504 000 000 km Température moyenne : -230°C Rotation : 16,1 heures Révolution : 163,7 années terrestres Nombre de satellites naturels : 13 Nombre d’anneaux : 4 Particularités Sur Neptune, on retrouve les vents les plus rapides du système solaire, et de loin! Ils soufflent à plus de 2 100 km/h. De plus, contrairement aux sept autres planètes, Neptune n'est jamais visible à l'œil nu dans le ciel nocturne. Petit Show Math | Guide de l’enseignant | L’espace 31 Ressources Littérature jeunesse : Atlas d’astronomie, 2004, Gamma, école active. Professeur Génius, Mon album de l’univers, Québec Amérique. H. Kérillis, La classe de 6e et les extraterrestres, 2003, Hatier Paris, 78 p. Sites Internet : Site de la NASA, section « Enseignants » (anglais seulement) : http://www.nasa.gov/audience/foreducators/index.html. Fédération des astronomes amateurs du Québec : http://www.faaq.org/. Un logiciel gratuit qui présente un ciel réaliste en 3D : http://www.stellarium.org/fr/. Planétarium de Montréal : http://www2.ville.montreal.qc.ca/planetarium/Planetarium/. Agence spatiale canadienne : http://www.asc-csa.gc.ca/fra/default.asp. L’astronomie expliquée aux enfants : http://astrosurf.com/luxorion/menu-astronomie-enfant.htm. Petit Show Math | Guide de l’enseignant | L’espace 32 Activités d’exploration Présentation Les activités d’exploration proposées ici sont en lien avec les thèmes traités dans le spectacle Petit Show Math. Vous y trouverez d’abord un résumé des objectifs mathématiques visés ainsi qu’un aperçu du déroulement de l’activité. Ensuite, une feuille à photocopier pour les élèves est proposée ainsi que le corrigé de l’activité. Activités Sur les traces des Anciens… Activités de découverte des systèmes de numération 30 minutes par exercice 4e - 6e années Individuel ou collectif Intentions pédagogiques: Amener les élèves à utiliser d’autres systèmes de numération afin de bien comprendre l’importance de la notation positionnelle et les principes fondamentaux des bases (10, 60, etc.). Compétences : - C2 : Raisonner à l’aide de concepts et de processus mathématiques. C3 : Communiquer à l’aide du langage mathématique. Savoirs essentiels : - Systèmes de numération romain, égyptien et babylonien (repères culturels) Matériel : - Feuilles à photocopier Crayons et gommes à effacer Déroulement : Après avoir présenté brièvement le système de numération, proposer aux élèves d’utiliser ce système pour répondre aux questions suivantes. Petit Show Math | Activités d’exploitation | En classe 34 Nom : Sur les traces des Sumériens Avant l’invention de l’écriture, les Sumériens utilisaient des calculi (petits cailloux) pour représenter des quantités. Les jetons avaient différentes formes pour symboliser différentes quantités. Jeton Valeur 1 10 60 600 3600 36 000 Exemple : Pour représenter le nombre 4 297 : 1 × 3 600 + 1 × 600 + 1 × 60 + 3 × 10 + 7×1 À vous de jouer! Les archéologues ont trouvé une boulette d’argile contenant des jetons. Ces jetons indiquent le nombre de chèvres que possède un berger. Combien ce berger a-t-il de bêtes? Le roi ordonne de faire le décompte des réserves de riz de la ville. Dans les pochettes, dessinez les jetons correspondant à la quantité de riz pour chacun des greniers. Ensuite, décomposez ce nombre dans la case du bas pour expliquer votre réponse. Grenier 1 = 37 520 sacs de riz Grenier 2 = 7 852 sacs de riz Nom : Sur les traces des Égyptiens Les Égyptiens du temps des pharaons écrivaient avec des hiéroglyphes. Pour écrire les nombres, ils les décomposaient en nombre d’unités, de dizaines, de centaines, d’unités de mille, etc. Ainsi, ils écrivaient autant de symboles que nécessaire. L’ordre des symboles n’était pas important, seule leur quantité déterminait le nombre. Hiéroglyphe Valeur # $ % 4 5 ( ) 1 10 100 1 000 10 000 100 000 1 000 000 Exemple : 53 237 $$$$$### %%$$$####### 1 426 1 020 341 4%%%%$$###### )55%%%$$$$# À vous de jouer! Écrivez les nombres suivants en écriture hiéroglyphique : 2 843 20 719 357 Quel est le plus grand nombre que l’on peut écrire en écriture hiéroglyphique? Voici une gravure représentant le pharaon Narmer. On y voit le décompte de bœufs et de chèvres. Donnez le nombre correspondant à chacun des animaux. Bœufs : Chèvres : Nom : Sur les traces des Romains Les Romains utilisaient sept symboles pour écrire les nombres. I V X L C D M 1 5 10 50 100 500 1000 Ce qui est particulier dans la numération romaine, c’est que l’on ne peut juxtaposer plus de trois signes identiques côte à côte. Ainsi, pour écrire les nombres 4, 9, 14, 19, etc. on soustrait 1 à 5 ou à 10. De même, pour écrire 40, on soustrait 10 à 50. Regardez bien l’exemple : Pour écrire le nombre MMCDXCVII 2 497 2 000 Mm 2 × 1000 + 400 cd 500 – 100 + 90 xc 100 – 10 + 7 vii 5+2 À vous de jouer! Écrivez les nombres suivant en chiffres romains. 27 : 641 : 236 : 394 : 48 : 3040 : Quel est le résultat de ce match de rugby opposant les Camulodunum et les Durovernum? Camulodunum : Durovernum : Image tirée de l’album Astérix et Obélix chez les Bretons. Le papyrus d’Omar Résolution de problème 4e - 6e années 1 période Individuel ou collectif Intentions pédagogiques : 4e année : amener l’élève à convertir des mesures de longueur et à multiplier des nombres décimaux. 5e et 6e années : amener l’élève à convertir des mesures de longueur, à multiplier des nombres décimaux et à transformer des fractions en nombres décimaux. Compétences : - C1 : Résoudre une situation-problème. C3 : Communiquer à l’aide du langage mathématique. Savoirs essentiels : - Fractions et opérations Opérations : multiplication, division, addition Unités de mesure non conventionnelles (repères culturels) Matériel : - Feuilles à photocopier Crayons et gommes à effacer Calculatrice (facultatif) Déroulement : Lire avec les élèves la situation-problème. Il peut être très intéressant de présenter brièvement le système de mesures de longueur des Égyptiens. Ces derniers se servaient des parties de leur corps comme d’unités de mesure. De plus, chaque unité de mesure se définissait par rapport à la coudée royale sous forme de fraction. Le but est de convertir les mesures inscrites sur le papyrus. Bien insister sur le fait que l’on s’attend à des mesures exactes (décimales) en mètres. *** Comme les fractions ne sont pas au programme de 4e année, il y a deux versions du problème. Pour les élèves de 4e année Petit Show Math | Activités d’exploitation | En classe 38 Nom : Le papyrus d’Omar Omar vient de trouver dans un vieux coffre un papyrus datant de l’époque des pharaons. Il s’agit du plan d’une pyramide réalisé par son lointain ancêtre, Mathématis, qui était architecte. Comme Omar est passionné par l’Égypte ancienne, il décide de construire la pyramide sur un de ses terrains. Malheureusement, Omar n’est pas un très bon mathématicien et il a besoin d’aide pour déchiffrer ce papyrus. Tout d’abord, Omar n’a aucune idée des mesures de cette pyramide. Regardez bien, il s’agit des longueurs que l’on utilisait dans l’Égypte ancienne. Il faut donc convertir les mesures inscrites sur le papyrus en mètres. Pour vous aider, voici un tableau expliquant ces mesures. Nom La coudée royale ou coudée Le doigt La palme La main L’empan Description Mesure en cm Longueur entre le coude et le majeur ≈ 52,5 cm Largeur d’un doigt Paume de la main Largeur de la main incluant le pouce Longueur entre le pouce et l’auriculaire lorsque la main est ouverte. ≈ 1,875 cm ≈ 7,5 cm ≈ 9,375 cm Laissez des traces de votre démarche. ≈ 22,5 cm 161 coudées et 1 empan 120 coudées et 8 palmes H P C 150 coudées, 4 mains et 4 doigts Nom : Le papyrus d’Omar Omar vient de trouver dans un vieux coffre un papyrus datant de l’époque des pharaons. Il s’agit du plan d’une pyramide réalisé par son lointain ancêtre, Mathématis, qui était architecte. Comme Omar est passionné par l’Égypte ancienne, il décide de construire la pyramide sur un de ses terrains. Malheureusement, Omar n’est pas un très bon mathématicien et il a besoin d’aide pour déchiffrer ce papyrus. Tout d’abord, Omar n’a aucune idée des mesures de cette pyramide. Regardez bien, il s’agit des longueurs que l’on utilisait dans l’Égypte ancienne. Il faut donc convertir les mesures inscrites sur le papyrus en mètres. Pour vous aider, voici un tableau expliquant ces mesures. Malheureusement, une partie de ce document a été détruite. Description P H Longueur entre le coude et le majeur Le doigt Largeur d’un doigt La palme Paume de la main C La main Largeur de la main incluant le pouce L’empan Longueur entre le pouce et l’auriculaire lorsque la main est ouverte. 150 coudées, 4 mains et 4 doigts 1( ) Mesure en cm 120 coudées et 8 palmes Nom La coudée royale ou coudée Laissez des traces de votre démarche. Valeur 161 coudées et 1 empan ≈ 52,5 cm Une sortie dans l’espace Résolution de problème 3e cycle 1 période Individuel Intentions pédagogiques : Amener l’élève à comprendre et à utiliser une formule mathématique. Compétences : - C1 : Résoudre des situations-problèmes. C3 : Communiquer à l’aide du langage mathématique. Savoirs essentiels : - Pourcentage Opérations Matériel : - Feuilles à photocopier Crayons et gommes à effacer Déroulement : Commencez par lire la situation-problème. Analysez avec les élèves la formule mathématique servant à calculer le temps d’utilisation d’une bouteille d’oxygène. Identifiez bien ce que l’on cherche (le temps), les valeurs fixes (la pression et le débit) et les valeurs variables (le volume de la bouteille). Sensibilisez les élèves aux unités de chaque valeur. Il serait peut-être bon de faire un exemple avec les élèves au tableau pour bien modéliser la méthode de calcul. La suite de cette situation-problème devrait se dérouler sans encombre. Rappelez au besoin la méthode pour le calcul du pourcentage dans la deuxième partie. Petit Show Math | Activités d’exploitation | En classe 41 Nom : Une sortie dans l’espace Smath prévoit faire une sortie dans l’espace. Il dispose de trois bouteilles d’oxygène. Malheureusement, il a perdu les instructions lui indiquant le temps d’utilisation de chacune d’elles. Par contre, il dispose d’une formule mathématique permettant de calculer ce temps d’utilisation : On sait que le débit d’une bouteille d’oxygène est de 15 l/min. De plus, la pression à l’intérieur de la bouteille est de 200 bar. Voici les trois bouteilles d’oxygène présentes dans la fusée : Calculez le temps d’utilisation pour chaque bouteille à la minute près. Inscrivez les réponses sur les étiquettes. Laissez des traces de votre démarche. Nom : Laissez des traces de votre démarche. Smath doit faire une sortie de 2 h 13 min pour réparer sa fusée. Il doit choisir judicieusement sa bouteille d’oxygène. Il sait qu’il faut prévoir plus d’oxygène que nécessaire pour être certain de ne pas en manquer. Il décide de prendre une bouteille qui lui permettra d’avoir un surplus de 10 % de temps d’utilisation. Quelle bouteille d’oxygène doit-il choisir pour cette sortie? Nom : Cahier de l’élève Nom : 1) Smath voudrait faire un bon résumé de toutes ses découvertes pour les Padchiffiens. Pourrez-vous l’aider à compléter toutes les définitions suivantes? 1 3 4 5 7 6 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 21 22 23 24 25 20 2 Nom : Horizontal : Vertical : 1 Première planète du système solaire. C'est aussi la plus petite. 2 Le mot « calcul » vient du mot latin calculus qui signifie... 5 Sans lui, il n’y aurait pas de son. 3 Surnommée « la planète rouge ». 7 C'est la plus grosse planète du système solaire. 4 Nom que l'on donne à notre galaxie. 9 Nom de notre étoile. 10 Mouvement d'un astre autour d'un autre astre. 12 Ensemble d'étoiles, de poussière et de gaz interstellaires. 13 Mouvement d'un astre sur lui-même. 14 Planète très célèbre pour ses anneaux. 15 Instrument permettant de mesurer la puissance d'un son. 16 Surnommée « la planète bleue ». 17 Chiffre très important dans notre système de numération. C'est aux Indiens que l'on doit ce chiffre. 18 Lieu où naissent les étoiles. On les appelle aussi « les pouponnières d'étoiles ». 19 Corps céleste sphérique constitué de masses gazeuses très denses à haute température émettant un rayonnement de lumière. 22 Unité de mesure pour exprimer la puissance d'un son. 24 Se dit d'un nombre qui est un multiple de deux. Pour les Grecs, ces nombres étaient associés au féminin. 25 Peuple qui a permis de faire de grandes avancées en ce qui concerne la géométrie. 6 Célèbres guerriers, mais piètres mathématiciens. Leurs chiffres sont encore utilisés de nos jours. Ils ne savaient pas multiplier. 8 Mathématicien grec très connu pour son théorème sur les triangles rectangles. Ce mathématicien était aussi un athlète, puisqu'il a participé aux Jeux Olympiques à l'âge de 18 ans. 11 Corps céleste sphérique orbitant autour d'une étoile. 18 Huitième planète du système solaire. Sur cette planète gazeuse, on retrouve les vents les plus rapides du système solaire. 20 Satellite naturel de la Terre. 21 Deuxième planète du système solaire. C'est aussi la plus chaude. 23 Se dit d'un nombre qui n'est pas un multiple de deux. Pour les Grecs, ces nombres étaient associés au masculin. Nom : 2) Serez-vous capables de retrouver les caractéristiques des planètes de notre système solaire? Reliez la planète à sa température : Mercure En moyenne, la température est de 20°C. Vénus La température varie entre 427°C et -180 °C. Terre En moyenne, la température est de -220°C. Mars En moyenne, la température est de -110°C. Jupiter En moyenne, la température varie entre -123°C et 20°C. Uranus En moyenne, la température est de 457°C. Nom : Voici quelques caractéristiques des planètes. Classez les affirmations suivantes aux bons endroits. Attention, une affirmation peut être vraie pour plusieurs planètes! Mercure Vénus a) b) c) d) Terre e) f) Mars g) h) i) j) Jupiter k) l) Saturne m) n) Uranus Neptune o) p) q) r) s) Je n’ai pas d’atmosphère. La Lune est mon satellite. On m’appelle « la planète rouge ». On y retrouve les vents les plus rapides du système solaire. Mes anneaux sont verticaux. Je suis la plus grosse planète du système solaire. Je suis une planète gazeuse. J’ai une densité plus faible que celle de l’eau. Ainsi, je pourrais flotter. Je suis une planète rouillée. Je suis une planète tellurique (planète rocheuse). Ma rotation est plus longue que ma révolution. On me surnomme « la planète bleue ». Je suis la planète la plus chaude du système solaire. Je suis la seule planète à abriter la vie. J’ai plusieurs satellites naturels. J’ai des anneaux. Mon axe de rotation est horizontal au lieu d’être vertical, donc je tourne sur le côté. Je mets 88 jours à faire une révolution (le tour du Soleil). Je suis « l’étoile du Berger ». Nom : 3) Retrouverez-vous tous les mots pris en note par Smath? S U M E R I E N S S E L I O T E L C E S O R O M A I N S A U D E E A R I P A I R N A G R A V E O T L I B V I I X U R B E A N N E A U X N U U X I U G A A I R A T L U N E T S M O R C R C E U N L S E B I S S E A M P T M N L I E R O G A H T Y P N E P T O L S E E A A D P N L G A S L U E B T S S A U T R C P H E D E Z N O O J I A U C P N N R N O M B R E S E G U N O C R N E H E E E C H I F F R E R O S I S I A E R E T V I E A D D I T I O N T E C T D E G R E M M D R E T E A I R E R N I A V I T E S S E A N R N R S A T B A S L M F U S E E S I S R I E O G A Z U C R L E I N T E N S I T E S C T N E V L T E O H M I L L E T E M P E R A T U R E I V S T A S T R E R E V O L U T I O N U O I C A M E R C U R E G Y P T I E N S S N N O M U L T I P L I C A T I O N Q U E E U P G O M E T R I E S E C N E U Q E R F E Addition Aigu Air Anneaux Arabes Astéroïdes Astre Atmosphère Babyloniens Bruit Calculus Carré Cent E Chiffre Décibel Degré Densité Dix Égyptiens Étoiles Fréquence Fusée Galaxie Gaz Géométrie Grave Grecs Impair Indiens Intensité Ishango Jupiter Lune Mars Mathématiciens Mercure Mille Multiplication Nébuleuse Neptune Nombres Onde Oscilloscope Pair Planètes Preuve Pythagore Révolution Romains Rotation Saturne Son Sonomètre Soustraction Sumériens Température Terre Triangles Univers Uranus Vent Vénus Vitesse Zéro Nom : 4) Aidez Smath à retrouver sa fusée. Pour ce faire, coloriez les cases de la bonne couleur. ORANGE : les chiffres romains JAUNE : les multiples de 3 NOIR : les multiples de 2 GRIS : les unités de mesure BLEU : les nombres premiers Activités éclair Mode de fonctionnement Les mathématiques peuvent facilement être abordées sous la forme du jeu. Cette façon d’aborder les mathématiques est très stimulante pour les élèves, puisque le jeu les motive. En plus d’aviver leur intérêt, il favorise la construction de savoirs par l’implication active plutôt que passive. Puisqu’il est important de stimuler l’intérêt des élèves, cette section présente des activités mathématiques rapides et amusantes qui peuvent être facilement réalisées lorsqu’il y a un temps mort à combler. Activités Compétition à la calculatrice Deux élèves et une calculatrice 3e cycle Objectif : Diviser un nombre pour ne créer que des entiers. Savoirs essentiels : Critères de divisibilité Consignes : Un joueur gagne lorsque son adversaire obtient un nombre décimal. Joueur 1 : Écrire un nombre à cinq chiffres sur sa calculatrice. (Ex : 58 962) Joueur 2 : Diviser ce nombre par un autre (2, 3, 5, 6, 8, 9, 10 ou 11) tout en essayant d’obtenir un entier. (Ex : 58962 2 = 29 481) Joueur 1 : Diviser le nouveau nombre par un autre tout en essayant d’obtenir un entier. (Ex : ici, si l’élève connaît ses critères de divisibilité, il sait que ce nombre ne se divise pas par 2, mais qu’il se divise par 3 : 29 481 3 = 9827.) Joueur 2 : Continuer jusqu’à ce qu’un joueur obtienne un nombre décimal (Ex : 9 827 2 = 4 913,5. Il obtient un nombre décimal, donc perd la partie.) Remarque : On peut réaliser la même activité avec un nombre de 2, 3 ou 4 chiffres. L’important est de bien utiliser les critères de divisibilité d’un nombre. Bataille navale Deux élèves Objectifs : Construire et utiliser un plan cartésien. 2e et 3e cycle Savoirs essentiels : Plan cartésien Consignes : Fabriquer un jeu de bataille navale avec des feuilles quadrillées et des autocollants. Il est aussi possible de fabriquer un jeu de bataille navale format géant où la classe au complet affronte l’enseignant. Petit Show Math | Cahier de l’élève | Corrigé 52 Bonhomme pendu Deux élèves Tous les niveaux Objectif : Intégrer tous les sujets. Savoirs essentiels : Tous les sujets Variante 1 : Opérations. Les élèves doivent découvrir les chiffres qui se cachent derrière les carreaux. + 264 + 245 509 Variante 2 : Questions. Qui suis-je? Je suis une opération de base qui permet de trouver un produit. ______________ Réponse : multiplication Nombres croisés Deux élèves Tous les niveaux Objectif : Travailler les opérations de base. Savoirs essentiels : Opérations de base Consignes : Donner des tableaux à compléter ou faire construire des tableaux par les élèves. A B C D 1 2 3 4 1) 2) 3) 4) 3 × 111 = 5 × 110 = 1000 4 = 5754 = 822 A) B) C) D) 480 ÷ = 240 3323 + 234 = 25 = 14 2 × 15 = Petit Show Math | Cahier de l’élève | Corrigé 53 Sondages Collectif Tous les niveaux Objectifs : Travailler la collecte de données et l’analyse. Savoirs essentiels : Statistiques Étapes : 1. 2. 3. 4. 5. Un élève choisit une question de sondage. L’élève recueille les réponses à main levée. L’élève compile les résultats au tableau. L’élève analyse les résultats. L’enseignant anime une discussion avec le groupe. Défis Individuel ou collectif Objectif : Travailler les opérations de base. 4e à 6e année Savoirs essentiels : Opérations de base Problème 1 : Lohik et Mathis doivent tous les deux parcourir à vélo les 770 kilomètres qui séparent les villes de Québec et de Percé. La première journée, Lohik a pédalé pendant 6 heures à une vitesse moyenne de 30 km/h et Mathis a pédalé 8 heures à une vitesse moyenne de 24 km/h. Qui a parcouru la plus grande distance? Combien de kilomètres Lohik doit-il encore parcourir pour atteindre Percé? Combien de kilomètres Mathis doit-il encore parcourir pour atteindre Percé? À ce rythme, en combien de jours Lohik atteindra-t-il Percé? À ce rythme, en combien de jours Mathis atteindra-t-il Percé? Réponses : Lohik a parcouru 180 km (6 h × 30 km). Il lui reste 590 kilomètres avant d’atteindre Percé (770 km - 180 km). Il atteindra Percé en 5 jours (770 km 180 km = 4,28). Mathis a parcouru 192 km (8 h × 24 km). Il lui reste 578 kilomètres avant d’atteindre Percé (770 km - 192 km). Il atteindra Percé en 4 jours (770 km 192 km = 4,01). Ainsi, la première journée, c’est Mathis qui a parcouru la plus grande distance. Petit Show Math | Cahier de l’élève | Corrigé 54 Problème 2 : Dans un magasin de vélos, il y a des bicyclettes et des tricycles. S’il y a en tout 57 roues, combien y a-t-il de bicyclettes et de tricycles? Réponse : Il y a plusieurs réponses possibles : 1 tricycle et 27 bicyclettes; 5 tricycles et 21 bicyclettes; 17 tricycles et 3 bicyclettes, etc. Problème 3 : 8 1 5 2 En utilisant tous les nombres qui sont dans la grille, il faut trouver quelles sont les opérations à effectuer ainsi que l’ordre dans laquelle il faut les réaliser pour obtenir les résultats demandés. Obtenir 20 : 8×2+5–1 Obtenir 16 : 8+5+2+1 Obtenir 0 : 8÷2–5+1 Quelle est la quantité que je possède ? Deux élèves ou collectif Objectif : Travailler les fractions (partie d’un tout). 3e cycle Savoirs essentiels : Fractions Consignes : Déterminer le nombre de jetons dans un ensemble en observant seulement une fraction des jetons. Un élève choisit un certain nombre de jetons. Il n’en montre qu’une partie à son coéquipier en lui précisant la fraction de son ensemble que cette partie représente. L’autre élève doit découvrir la quantité totale de jetons qu’a choisie le premier élève. Exemple : L’élève 1 montre d’un ensemble. L’élève 2 trouve combien de jetons il y a dans l’ensemble. Réponse : 8 jetons Petit Show Math | Cahier de l’élève | Corrigé 55 Opérations avec les cartes 3 à 6 élèves : 1 arbitre avec une calculatrice, 1 maître du temps, 2 à 4 joueurs Jeu de 40 cartes (1 à 10) Objectif : Travailler les opérations de base. Tous les niveaux Savoirs essentiels : Opérations de base Étapes : Un joueur brasse et distribue les cartes également. Le premier joueur met 2 ou 3 cartes et en indique la somme (calcul mental, 20 secondes). L’arbitre vérifie. Si la somme est exacte, l’élève laisse ses cartes. Sinon, il reprend ses cartes. Le second joueur doit mettre des cartes pour lesquelles la somme est plus élevée que celle annoncée par le joueur précédent. Si un joueur ne peut pas mettre plus élevé, il passe son tour. On recommence avec un nouveau nombre lorsqu’aucun des joueurs ne peut mettre une somme plus élevée. Le jeu se termine lorsqu’un des joueurs n’a plus de cartes. Variantes : On peut réaliser le même jeu en travaillant les autres opérations de base : la multiplication, la division et la soustraction. Pour la division et la soustraction, demander le résultat le moins élevé. Certain, possible, impossible Individuel ou collectif Tous les niveaux Objectif : Travailler les probabilités. Savoirs essentiels : Probabilités Consignes : Présenter aux élèves des situations de la vie courante et leur demander de trouver des évènements qui sont certains, possibles et impossibles. Exemples : Tu joues une partie de soccer. - Il est ___________ que tu comptes un but. - Il est ___________ que tu comptes 1000 buts. - Il est ___________ que tu portes des chaussures de sport. possible impossible certain Tu es à l’animalerie. - Il est ___________ que tu entendes japper. - Il est ___________ que tu y achètes un lecteur mp3. - Il est ___________ que tu y voies des animaux. possible impossible certain Petit Show Math | Cahier de l’élève | Corrigé 56 Jumeaux : date de naissance Collectif 2e et 3e cycle Objectif : Travailler les probabilités. Savoirs essentiels : Probabilités Consignes : Selon les probabilités, dans un groupe de plus de 50 personnes, il est presque certain de trouver deux personnes qui sont nées le même jour et le même mois. Vérifier cette probabilité avec les élèves. Prendre un grand carton Noter les dates de naissance des élèves de la classe et de l’enseignant. Compléter jusqu’au nombre de 51 personnes avec les membres du personnel ou les élèves d’autres classes. Vérifier s’il y a des individus qui ont la même date de naissance. Sinon, recueillir d’autres dates jusqu’à ce qu’il y ait deux dates de naissance identiques. Il est possible de revérifier la probabilité en utilisant d’autres échantillons (d’autres classes, les membres des familles des élèves, etc.). Les mathématiques, à quoi ça sert? Collectif Tous les niveaux Objectif : Faire émerger les mathématiques dans le quotidien des élèves. Savoirs essentiels : Lien avec le monde Consignes : Les enfants ne voient pas facilement l’importance des mathématiques dans le quotidien et la société. Pour ce faire, affichez un grand carton dans la classe. Invitez les élèves à trouver des métiers où les gens utilisent les mathématiques. À tout moment, les élèves peuvent aller y inscrire leurs idées. Lors de petits moments libres, discutez avec les élèves des métiers qui sont inscrits et trouvez comment les mathématiques y sont utilisées. On peut faire aussi cette activité en cherchant des situations où les mathématiques font partie du quotidien. Petit Show Math | Cahier de l’élève | Corrigé 57 Conclusion Voilà notre périple Petit Show Math qui touche déjà à sa fin! Vous en voulez encore? Les ateliers d’exploration mathématique ExploMath sont maintenant offerts. Lors des représentations de Petit Show Math, nous avons constaté un intérêt chez les jeunes du primaire à pousser plus loin la réflexion sur les sujets abordés. Des situations d’enseignement-apprentissage, inspirées du contenu de Petit Show Math, ont donc été mises sur pied. Chacune de ces activités dynamiques et éducatives s’accompagne d’une valise contenant tout le matériel nécessaire pour une exécution optimale. Ces valises peuvent être louées par l’enseignant désireux d’expérimenter, avec l’aide d’un animateur ou par lui-même, ces ateliers en classe. Pour en apprendre davantage, visitez le site web de SMAC (www.smac.ulaval.ca). Les curieux qui cherchent à en savoir un peu plus sur les mathématiques et leur présence dans la vie quotidienne y retrouveront une mine de renseignements. Profitez-en aussi pour vous amuser avec les mathématiques en jouant à Math en jeu, un jeu multimédia interactif accessible en ligne gratuitement (www.mathenjeu.ca). Petit Show Math | Cahier de l’élève | Corrigé 58