François de Roubaix, tromboniste, pianiste et guitariste autodidacte

François de Roubaix, tromboniste, pianiste et guitariste autodidacte découvre le jazz à l'âge
de 15 ans et vit de petits boulots. C’est la musique qui l’intéresse le plus. Son père, Paul de
Roubaix, produit et réalise des films institutionnels, François sera son ingénieur du son.
Doué d'un remarquable sens de la mélodie, il travaille énormément sur les sonorités, la
diversification instrumentale et les mariages entre instruments.
Il signe ses premières musiques de film pour Robert Enrico (Les Grandes Gueules) et
entre dans la cour des grands en étant reconnu comme un compositeur atypique, marginal
et novateur comme son confrère Michel Magne.
François de Roubaix aménage dans son appartement parisien de la rue de Courcelles un des
tout premiers home studios 8 pistes dès 1972, où il travaille, finalise ou pose les bases de
musiques qu'il complète ailleurs, généralement avec son fidèle ingénieur du son JeanPierre Pellissier. Il s’équipe de synthétiseurs, piano électriques, orgues, boites à rythmes
et instruments exotiques rapportés au fil de ses voyages autour du monde.
Au début des années 1970, il se consacre davantage à la télévision car moins de cinéastes
font appel à lui. Le commandant Cousteau lui commande de la musique pour ses films mais
se rétractera devant le coté non conventionnel des compositions de De Roubaix.
En 1975 Il termine sa dernière musique de film, Le
vieux fusil qui relance sa carrière au cinéma.
François de Roubaix souhaite prendre un peu de recul
et décide de partir se ressourcer en voyage.
Malheureusement il trouvera la mort dans un accident
de plongée aux Baléares.
Son héritage musical est immense, ses sonorités et
mélodies sont connues partout dans le monde
(Robbie Williams à samplé Dernier Domicile
Connu pour son morceau Love Supreme). Les
musiciens français tels que Sébastien Tellier,
Florent Marchet ou encore Air reconnaissent et
revendiquent son influence.