Newsletter # 9

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La célèbre Maison Fragonard a ouvert le 10 septembre son troisième musée parisien.
MUSÉE DU PARFUM FRAGONARD
La célèbre Maison Fragonard a ouvert le 10 septembre son troisième
musée parisien.
À deux pas de l'Opéra Garnier, ce nouveau musée prend place dans un bâtiment patrimonial
de la rue Boudreau, ayant successivement hébergé l’Eden théâtre, un manège vélocipédique
puis pendant plus de 100 ans la boutique du célèbre fabricant de meubles anglais Maple &
Co.
ARTER en a conçu la scénographie pour mettre en valeur la collection exceptionnelle d’objets
rares liés à l'histoire de la parfumerie appartenant à la famille Costa. Le parcours
muséographique retrace l’histoire du parfum depuis l’antiquité jusqu’à nos jours à travers des
dispositifs audiovisuels interactifs et d’exposition des pièces de la collection documentées.
Musée du parfum Fragonard
Mission ARTER : Conception et développement de la scénographie et de la muséographie
Date d'ouverture : 10 septembre
Lieu : 5 rue Boudreau, 75009 Paris
Entrée libre et gratuite
PLUS
À DÉCOUVRIR ÉGALEMENT
PHOTOQUAI 2015
Depuis le 22 septembre la 5e édition de Photoquai, la biennale de
photographie du musée du quai Branly, prend place sur les quais de la
Seine, face au musée et au 1er étage de la tour Eiffel où sont exposées
les images de 40 photographes non Européens.
La direction artistique de cette nouvelle édition a été confiée à nouveau à Frank Kalero.
Cette édition ouvre les champs géographiques en intégrant les photographes issus des
diasporas grâce à un commissariat transversal : Le Monde et les nouvelles interactions. Autour
de la thématique « We are family », les photographies présentées incitent à une réflexion sur
« faire famille ».
« Après « Regarde-moi ! » en 2013, nous avons, l’équipe du musée et moi-même, retenu le
thème « We Are Family ». Il ne faut pas comprendre ce thème d’un point de vue génétique,
comme « fonder une famille », mais plutôt au sens de « faire famille », constituer une famille
autour de quelque chose qui fait sens… » Frank Kalero
Frank Kalero a souhaité intégrer la plateforme EyeEm à la programmation pour rendre la
photographie encore plus accessible à tous.
Des expositions partenaires ont également lieu en simultané à la Galerie Clémentine de la
Férronnière, à la Maison de l’Amérique latine et à l'école des Gobelins.
Photoquai 2015
Mission ARTER : Production déléguée de l'événement, conception et développement du
mobilier
Dates : du 22 septembre au 22 novembre
Lieux : quai Branly / 1er étage de la tour Eiffel
Entrée libre et gratuite (sauf tour Eiffel)
PLUS
Les plateformes comme EyeEm ne sont pas
seulement
intéressantes
pour
leur
accessibilité mais aussi pour la façon avec
laquelle elles connectent les utilisateurs, par
leur facilité d’utilisation ainsi que leur grande
capacité
de
propagation,
le
tout
gratuitement. Dans le cas d’EyeEm, il s’agit
également d’une plateforme internationale,
comportant de nombreuses histoires, tout
comme Photoquai.
La photographie n’a pas toujours été une
discipline accessible à tout le monde,
comme l’ont été la lecture, l’écriture ou la
musique pendant de nombreux siècles. J’ai
le sentiment que les gens se sentent plus à
l’aise à l’idée de raconter des histoires par
des images plutôt qu’en parlant ou en
écrivant. Instagram ou EyeEm en sont des
exemples
très clairs. Cet important
changement est survenu en seulement
quelques années, car la photographie a été
rendue accessible à tous.
L'INTERVIEW
Frank Kalero
Directeur artistique de l'exposition
Photoquai
Après « Regarde-moi » en 2013
qui se concentrait sur la figure
humaine, vous avez choisi « We
are family » pour cette nouvelle
édition. Quelle approche avezvous voulu donner à cette
thématique ?
Tout d’abord, je dois dire que les
commissaires ont tendance à englober les
différents éléments exposés sous des
thèmes ou des titres, mais l’essence du
contenu de Photoquai est toujours la même
: présenter différentes perspectives de la
condition humaine. Fondamentalement, le
titre constitue un moyen de guider les
émotions des visiteurs et de les amener à
percevoir les images au travers d’un prisme
particulier.
« We Are Family » survient dans un monde
sous haute tension qui nous conduit à nous
poser des questions sur les concepts
d’identité et de frontière. Nous appartenons
tous à différents types de famille : de la
famille génétique à la famille idéologique en
passant par la simple famille sportive. J’ai
cherché à démontrer combien il est facile
pour l’homme de créer des liens positifs
quel qu’en soit le contexte.
Pouvez-vous nous parler de votre
collaboration avec ARTER sur ce
projet ?
Vous voyez j’en viens toujours à mener des
projets dans des situations compliquées. Le
dernier était le festival de GoaPhoto en
Inde, où nous avons rencontré de
nombreuses difficultés, notamment en terme
de budget et de production. Notre équipe
était très petite, dont la plupart des
membres travaillaient bénévolement, et nous
avons dû faire face à beaucoup de stress
et parfois à des situations assez frustrantes. Du coup, quand je travaille avec ARTER et
le musée du quai Branly, maintenant pour
la seconde fois, je dois dire que c’est un
peu comme partir en vacances pour moi. Je
sais que je peux me reposer sur l’équipe.
Que je peux me détendre et me concentrer
pleinement sur mon travail de directeur
artistique, car je sais qu’il y a des gens
appliqués derrière moi, qui prennent soin
de tous les aspects du projet, et même de
ceux dont je ne soupçonne pas l’existence,
et tout cela est extrêmement rassurant.
Abordez-vous votre métier de
commissaire différemment en
France que lorsque vous travaillez
dans d’autres continents ?
Un peu, mais cela n’est pas dû au fait
d’être en France, mais plutôt à l’ampleur de
la biennale Photoquai.
J’ai abordé la biennale de manière
différente étant donné que c’est un immense
événement et que les visiteurs y sont
extrêmement éclectiques. Dans un tel
contexte nous nous devons de guider les
perceptions du public.
La plateforme Eyeem, que vous
avez intégré à la programmation,
est à l’image de Photoquai
puisqu’elle offre une meilleure
accessibilité à la photographie.
Pourquoi rendre accessible la
photographie à tous est si
important pour vous ?
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