Mars 2015 PORTRAITS CROISES DE JEAN
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Mars 2015 PORTRAITS CROISES DE JEAN
Depuis 1943 # 20 - Mars 2015 La photo du collecNf compéNNon de choc et de neige EDITO Bonjour à tous, Avec l’arrivée à grands pas du printemps, les beaux jours sont de retour. Certes nous avons connu des hivers plus froids et plus longs, mais le courant a souvent été très fort, réduisant les possibilités de sortie. Mais, grâce à notre nouveau tank à ramer, les ergomètres sont maintenant plus facilement et agréablement utilisables. Le club fête ses 140 ans cette année, nous nous sommes déjà rassemblés lors d’un dîner. Un déjeuner d’anniversaire sera organisé prochainement avec tous les membres. Cela sera l’occasion de fêter nos champions et notre trophée « Circuit Rando’Aviron 2014 » de premier club France en randonnée avec plus de 17 randonnées et 8 757 kms parcourus. Félicitations aux organisateurs et participants. L’histoire de notre club est riche et pour marquer ces 140 ans nous vous convions à découvrir la rubrique « CNF- une belle épopée historique » qu’anime Daniel Dupuy. Bonne lecture ! Emmanuel Audousset – Président Jean-‐Michel Pero & Jean-‐ Marie Gueden PORTRAITS CROISES DE JEAN-‐MICHEL PERO ET JEAN-‐ MARIE GUEDEN, PRIX DU COMITE 2014 Deux médailles pour deux bénévoles très impliqués dans la vie du CNF. Une façon pour le club de reconnaître officiellement l’aide vitale qu’ils apportent aux professionnels et aux dirigeants. 5 heures du ma,n, un de ces nombreux dimanches de compé,,on. Le départ se fait à l’aube, la remorque chargée de bateaux. Et de pelles aussi, flambant neuves pour représenter les couleurs du club. Le responsable de ce travail ? Un bénévole de choc sans qui Vincent passerait non seulement ses journées au club mais aussi ses nuits. « L’aide de Jean-‐Marie est une pression en moins pour moi, reconnaît-‐il volon,ers, et même un immense soulagement. Sans son concours et également celui de Jean-‐Michel, beaucoup de choses ne seraient pas possibles, comme les stages par exemple. S’ils n’étaient pas là, c’est simple, le club ne tournerait pas. Ils donnent de leur temps, la chose la plus précieuse selon moi ». Le jury n’a pas délibéré longtemps avant de décider à qui serait décerné le Prix du Comité 2014. Avec quelque 300 heures offertes au CNF par Jean-‐Marie et environ 200 heures par Jean-‐Michel, ils étaient les deux bénévoles tout désignés, apportant une aide précieuse en termes d’accueil et d’encadrement des jeunes. De juin à octobre, Jean-‐Michel ne qui[e guère les pontons. « L’aide-‐entraîneur » comme il se qualifie lui-‐même s’occupe des jeunes recrues de l’été mais accompagne aussi les stages de la Toussaint et de Pâques. “Avec 30 à 40 jeunes par semaine, il y a forcément des baignades ! s’amuse ce spor,f, ravi de profiter de la bonne ambiance de ces entraînements intensifs. Riche d’une expérience de trente ans d’aviron, Jean-‐Michel se refuse cependant à donner des conseils. « Ce n’est pas mon rôle, rappelle t-‐il. Mon objec,f est juste de donner un coup de main aux entraîneurs ». Même philosophie de la part de Jean-‐Marie pour qui ce temps donné est un juste retour d’ascenseur. « Le club est aujourd’hui parfaitement bien administré et c’est un plaisir pour moi de par,ciper à son fonc,onnement » explique t-‐il. Sa priorité : réparer et repeindre les pale[es, afin qu’elles soient propres et en bon état, et assurer une présence en fonc,on des besoins et de ses propres disponibilités. Jean-‐Marie partage en effet son temps de bénévolat avec la célèbre école des Glénans (Bretagne), dont il fut à la fois administrateur et trésorier. Et de constater, avec regret : « Les Parisiens sont plus consommateurs que membres d’une associa,on. Ils par,cipent moins à la maintenance des équipements de leur club ». Gageons que ces deux médailles soient porteuses de nouvelles voca,ons. Isabelle Raucroy-‐Forcinal Stage : La montagne, ça nous gagne ! Les troupes se sont retrouvées une semaine à Prémanon, au fin fond de la forêt jurassienne, pour un stage de ski de fond. Changer d’air, changer de discipline : rien de tel pour donner un coup de boost moral et physique afin de casser la monotonie du long entraînement hivernal. Le travail fut intense, les kilomètres se sont enchaînés dans la rigueur mais aussi la bonne humeur. Gare aux chutes et aux boules de neige, elles sont devenues légion ce[e semaine-‐ci... Hasard ? La progression s’est rapidement faite sen,r et nous avons retrouvé des sensa,ons de glisse familières. Le stage s’est clôturé sur la tradi,onnelle pige et nous voici de retour avec le plein de globules rouges ! Le CNF, une belle épopée historique #1 Bleu, blanc, rouge Nos deux rameurs, Albéric Cormerais et Cédric Mousnier, qui poursuivent leur chemin na,onal ont respec,vement par,cipé aux Têtes de Rivière de Sainte-‐Livrade et Marignane, incontournables de la sélec,on. Albéric signe pour la 9ème place en skiff a 1 minute du 1er. Cédric et son coéquipier Antoine Nougarède se classent 2ème deux sans barreur à 40 secondes du 1er. Albéric enchaîne les stages d’entraînements avec ses coéquipiers du 4X des Mondiaux 2014. Prochaine étape : les championnats de Zones. Work in progress Depuis le temps qu’on en parlait, il fallait bien le voir arriver un jour ! Pas de fausse joie, il n’est pas encore tout à fait terminé. Un peu pudique, il ne se dévoilera qu’en,èrement prêt. Il devrait arriver sous peu pour un anniversaire surprise. Le liking des 140 fait son effet, vous ne le reconnaîtrez pas... A sa sor,e, nous vous invitons à faire un peu de bruit en le partageant avec le hashtag #CNF140Ans sur les réseaux sociaux. Quand a plus d’un siècle, un pe,t coup de 2.0, ça rajeunit ! « A sa création en 1875, le CNF a élu domicile chez un loueur de bateaux des bords de Seine à Courbevoie dont les berges étaient réputées pour ses guinguettes, ses promenades voire ses b a i g n a d e s … L e s c a n o t i e rs d u « dimanche » venaient se détendre sur les bords de Seine en prenant la première ligne de chemins de fer St Lazare / St Germain. C’est vers 1906 que le CNF a pu disposer de son propre garage à bateaux, grâce à un don du Président de l’époque qui a cédé une partie de son terrain pour permettre la construction du premier boat-house du CNF, faisant de ce dernier un grand club de l’époque. Le bâtiment n’a pas résisté au souffle produit par l’explosion d’une bombe qu’un avion allié a lâché le 31 décembre 1943 pour détruire le Pont de Levallois. Le bâtiment et l’ensemble du matériel ont été détruits. Le gardien qui préparait le réveillon des rameurs a été tué. Sur cet emplacement, le Président Pierre Cibié a fait construire un baraquement provisoire en bois. Pourtant, le CNF n’emménagera qu’en 1959 dans ses nouvelles installations de l’île du Pont à Neuilly sur Seine. » Isabelle Raucroy-‐Forcinal, Emmanuel Audousset, Daniel Dupuy et Caroline Varée