dossier presse 2014 - Conseil départemental de la Dordogne
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dossier presse 2014 - Conseil départemental de la Dordogne
DOSSIER DE PRESSE 2014 11ème campagne d’été de prévention & d’incitation aux dépistages VIH – IST – Hépatites en DORDOGNE Sommaire Page La campagne : contexte, actualités et objectifs 3 Les partenaires 4 Actions 2014 5 VIH / SIDA : rappels 6 Contact : RESEAU VIH DORDOGNE 05 53 06 99 99 / 06 75 02 96 92 Fax : 05 53 53 40 72 [email protected] 2 La campagne : Contexte, actualités & objectifs Le contexte En France, on estime que 30 000 personnes ignorent leur séropositivité au VIH, et on dénombre près de 7 000 nouvelles infections par le VIH chaque année. Pour une personne sur cinq, le diagnostic est encore trop tardif, et pourtant le bénéfice d’une prise en charge précoce, et la plus précoce possible, est bien démontré. Le Plan national de lutte contre le VIH/SIDA et les IST 2010-2014, publié fin 2010, fixe plusieurs objectifs de santé à atteindre et, notamment de réduire l’incidence de l’infection par le VIH, l’incidence du SIDA, ainsi que la proportion des personnes découvrant leur séropositivité au stade SIDA. Pour cela, il émet, entre autres, les recommandations suivantes : – Informer la population générale pour maintenir le niveau d’information sur l’infection à VIH/Sida et faire émerger la problématique des IST. – Mettre en place des actions de communication envers la population générale portant sur les liens entre le contexte festif et les prises de risque sexuels. – Promouvoir et rendre accessible le préservatif masculin auprès de la population générale et plus particulièrement des jeunes. – Rendre plus accessible le préservatif féminin. Un enjeu actuel : banaliser et faciliter le recours au dépistage1 La persistance d’un retard au dépistage affecte de façon plus particulière des personnes ne se considérant pas comme « à risque » : la prise en charge est donc tardive ce qui constitue une perte de chances thérapeutiques importante pour ces personnes. C’est également un facteur majeur de l’extension de l’épidémie, car beaucoup de transmissions du virus sont le fait de personnes qui ignorent leur séropositivité. Il faut donc renouveler le modèle du dépistage de l’infection par le VIH fondé uniquement sur la notion de groupes à risque, et promouvoir l’idée que l’amélioration de la connaissance du statut sérologique vis-à-vis du VIH en population générale, peut être à l’origine de bénéfices importants au niveau individuel comme à l’échelle collective. Les objectifs généraux visent toute la population Combattre l’idée fausse que le VIH ne touche que des populations à risque et par voie de conséquence la stigmatisation de celles-ci. Promouvoir la prévention du SIDA, des IST et des HEPATITES auprès de toute la population en Dordogne de façon adaptée à la période estivale. Faciliter l’accès au dépistage où que l’on soit en Dordogne. L’Aquitaine En 2008-2010, avec 16 nouveaux cas de sida par million d’habitants, l’Aquitaine se situe parmi les premières régions métropolitaines. En Aquitaine, en 2012, le nombre de nouveaux cas de séropositivité est d’environ 218 (contre 204 en 2011), dont 24% de dépistages très tardifs. En 2012, la file active du système d’information du Corevih d’Aquitaine (Gecsa-Corevih) était constituée de 3 800 patients inclus (données non consolidées) ayant eu au moins un recours à l’un des services hospitaliers de la région participante. Le nombre actuel de patients pris en charge dans les hôpitaux de la région Aquitaine est environ de 5 200. En Dordogne : Près de 500 personnes porteuses du VIH/SIDA. 1 (1) Pour en savoir plus : HAS / Service Evaluation Economique et Santé Publique / Dépistage de l’infection par le VIH en France, Stratégies et dispositif de dépistage (sur le site du COREVIH) 3 Les partenaires Les acteurs financeurs : - Conseil général 24 Aide au financement de la coordination Impression des affiches, cartes contacts et marque-pages Participation active à la diffusion de la campagne, aide aux mailings, communication dans « Vivre en Périgord » et organisation de la conférence de presse - Mairie de Périgueux Aide au financement de la coordination et aux outils de communication Soutien logistique à l’action de lancement du 21 juin 2014 - Mairie de Bergerac / CAB Aide à la diffusion de la campagne Soutien logistique à l’action de lancement du 21 juin 2014 - Mairie de Sarlat Soutien logistique à l’action de lancement du 21 juin 2014 - Mairie de Thenon Soutien logistique à l’action de lancement du 28 juin 2014 Les acteurs organisationnels et logistiques : - - Périgueux : Centre de Planification et d’Education Familial (CPEF) du Conseil général 24, Centre Information Jeunesse, CDAG, IFSI, Centre Hospitalier, les services communication, reprographie et courrier du Conseil Général 24 Bergerac: Bureau Information Jeunesse, Espace jeunes, CPEF, CDAG, CH, Maison des Ados Sarlat : Mairie, CPEF, Missions Locales du Périgord Noir, Ecole des Aides-soignants, centre hospitalier, Montignac : Mairie, Point Information Jeunesse (PIJ) Terrasson : Mission locale du Périgord Noir Mareuil : Centre Social et Culturel Thenon : PIJ, Centre médico-social Eymet : PIJ Ribérac : CPEF, mission locale Nontron : CPEF Contrat Local de Santé Nord Dordogne Associations : PLANNING FAMILIAL 24, AIDES, CEID, RESEAU BESSEDES, IREPS 24 Les pompiers de Monpazier, Bergerac et Sarlat Les élèves aides-soignants de l’IFAS Sarlat et l’IFAS Périgueux Les élèves infirmiers de l’IFSI de Périgueux Les auxiliaires de vie de Montpon, Le Bugue, St Astier, Montignac, Chamiers Les étudiants de Terminal du Lycée Jay de Beaufort et leur professeur Les biologistes médicaux de la Dordogne Les pharmaciens de la Dordogne Les adhérents et salariées du Réseau VIH Dordogne Les libraires de la Dordogne Les bibliothèques de la Dordogne Tous les bénévoles participants à la diffusion et aux diverses actions de lancement 4 Une campagne de communication harmonisée Un même visuel sur tous les outils : – Affiches, cartes contacts, marque-pages, badges, autocollants, bracelets – Des cartes et marque-pages identiques avec, au verso : les différents lieux d’accès au dépistage de la Dordogne (Centres de Dépistage Anonymes et Gratuits et centres de planification). Un lancement simultané à Périgueux, Bergerac et Sarlat pendant la soirée du 21 juin 2014 à partir de 19h Un lancement au cours de la Journée Pleine Nature à Thenon le 28 juillet 2014 à partir de 13h LANCEMENT : stand d’information, animations dans les rues avec jeu « questions/réponses », « bracelet de la solidarité », sensibilisation et distribution d’outils (cartes contacts, marque-pages, affiches, badges, …), de documentations adaptées et de préservatifs masculins et féminins. Un mailing départemental pour la diffusion de l’affiche : – Centres hospitaliers: urgences, pharmacies, laboratoire, accueil, radio, consultations externes, self, médecine interne… – Médecins généralistes, gynécologues, dermatologues, dentistes, sages-femmes, infirmières… – Adhérents du réseau VIH, partenaires institutionnels – Etablissements scolaires et de formation …. Des colis de prévention distribués par les partenaires dans tout le département, ou à retirer auprès des structures relais : PERIGUEUX : RESEAU VIH DORDOGNE : 16 rue Bertrand Du Guesclin 05.53.06.99.99. CPEF : Cité Administrative – Bat B 3ème étage 05.53.35.99.50. IREPS 24 : 44 rue du Président Wilson 05.53.07.68.57. BERGERAC : CPEF : Annexe de la Maison du Département en Bergeracois – 2 rue Valette 05.53.02.04.70 BIJ / ESPACE JEUNESSE : Place Doublet 05.53.58.11.77. MAISON DES ADOLESCENTS : 6 Place Bellegarde 05.53.61.55.93. SARLAT : CPEF : CMS rue Jean Leclaire 05.53.31.71.71. MISSION LOCALE : Place Marc Busson 05.53.31.56.00. TERRASSON : MISSION LOCALE : 58 Avenue Jean Jaurés 05.53.50.82.44. NONTRON : CPEF : CMS Place du Champ de Foire 05.53.56.01.84. EYMET : PIJ : 23 Avenue de la Bastide 05.53.22.98.16. MONTIGNAC : PIJ : Relais service public –Place Yvon Delbos 05.53.51.79.90. RIBERAC : CPEF : Maison du Département en Val de Dronne – les Chaumes Est – route de Périgueux 05.53.92.48.62. NEUVIC : PIJ : Hôtel des Entreprises 4 rue du Jumelage 05.53.80.54.10. Un numéro unique pour des informations complémentaires grâce à SIDA Info Service : 5 VIH/SIDA : quelques rappels Séropositivité = infection par le virus / SIDA = maladie Le Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH) est un rétrovirus qui infecte la personne et affaiblit son système immunitaire. Il conduit, à plus ou moins long terme, à l’apparition du Syndrome d’ImmunoDéficience Acquise (SIDA). Réaliser un diagnostic précoce est crucial pour que le traitement soit le plus efficace possible. Un moyen de prévention efficace et facile : le préservatif Il existe des préservatifs masculins et féminins, même si ces derniers sont encore trop peu répandus. La pose d’un préservatif nécessite certaines précautions qui peuvent ne pas être évidentes, d’où la nécessité d’informations à ce sujet (vérifier son bon état et la date de péremption, penser à pincer le réservoir, ne pas superposer deux préservatifs...) De nouvelles techniques de tests diagnostiques de l’infection à VIH Sur prise de sang, on utilise désormais un test dit « ELISA combiné » plus performant que les tests antérieurs : il détecte les anticorps dirigés contre le VIH (anti-VIH) et l’antigène viral; il se positive donc précocement après infection. Si le test de dépistage est positif, le biologiste fait une analyse de confirmation sur le même prélèvement sanguin ; une deuxième sérologie de confirmation doit être faite (deuxième prélèvement) pour vérifier que les anticorps détectés sont bien liés à une infection par le VIH et identifier le type de VIH présent (VIH 1 ou VIH 2). On est sûr d’être non infecté par le VIH si le test de dépistage Elisa combiné est négatif six semaines après l’exposition supposée au VIH, et non plus trois mois, comme auparavant. En revanche, si la personne prend un traitement préventif suite à une exposition supposée au VIH, le test de dépistage doit être réalisé trois mois après l’arrêt du traitement, comme c’est le cas actuellement. Seul un résultat négatif à l’issue de ce délai permet d’affirmer l’absence du VIH. Dans les lieux dédiés, les professionnels proposent aussi le dépistage de toutes les Infections Sexuellement Transmissibles conjointement à celui du VIH. Il existe aussi des tests dits rapides (TROD) car se lisant au bout d’une trentaine de minutes (voire moins pour certains) ; ils sont utilisés en orientation diagnostique, 3 mois après la prise de risques. Des principes qui guident le dépistage de l’infection VIH en France Attention portée aux droits de la personne (respect de la confidentialité et possibilité d’anonymat, information adaptée et consentement éclairé). Garantie de l’accessibilité (diversité de l’offre de dépistage et gratuité). Promotion de la démarche volontaire de dépistage. Le dépistage peut se faire Dans un laboratoire d’analyses avec ou sans ordonnance. Dans un Centre de Dépistage Anonyme et Gratuit (CDAG) et dans un Centre d’Information, de Dépistage et de Diagnostic des IST (CIDDIST). Dans un Centre de Planification et d’Education Familiale (CPEF). Dans une association habilitée pour réaliser les tests rapides d’orientation diagnostique (TROD). Après une prise de risque avérée, on peut bénéficier, dans les 48h, d’un traitement d’urgence post-exposition (d’une durée d’un mois), en se rendant aux urgences. 6