Auteur : MICJ 23/02/2004 Mise en page PDF: Anapivirtua 06/07/2005
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Vos debuts sous: IPCop Auteur : MICJ 23/02/2004 Mise en page PDF: Anapivirtua 06/07/2005 IPCop Installation: Remarque préliminaire: Dans le but de simplifier la lecture et de ne pas compliquer la compréhension générale de ce manuel, certains termes ont été volontairement maintenus en anglais et non francisé outrageusement. Si malgré tout un terme peut prêter à confusion, un glossaire pourrait être rajouté en fin de ce manuel ! Introduction: IPCop Linux est une distribution Linux complète dont le seul but est de protéger le réseau sur lequel il est installé. En implémentant une technologie existante, une nouvelle technologie excellente et des pratiques de programmations sécurisées, IPCop est la Distribution Linux destinée à ceux qui veulent maintenir leurs réseaux et ordinateurs en sécurité et fonction. IPCop est open source et est distribuée sous les termes de GNU GPL. En plus des multiples avantages évident de la formule Open Source, le fait que les sources soit disponibles permet à des experts en sécurités du monde entier de contrôler et de corriger des trous de sécurités. Ce programme peut être utilisé sur de vieux PC de récupération. Pour plus d’informations sur les exigences matérielles de IPCop, il convient de se référer à la liste de compatibilité matérielle de IPCop. Caractéristiques: – Un Firewall basée sur une plate-forme Linux sécurisée, stable et hautement configurable - Un serveur web permettant une administration aisée du Firewall - Un client DHCP qui permet à IPCop de manière optionnelle d’obtenir une adresse IP de son ISP - Un serveur DHCP qui aide à la configuration de son réseau interne. - Un serveur proxy pour le DNS qui permettra une accélération des requêtes DNS - Un serveur cache pour le web qui autorisera un accès plus rapide au web. - Un système de détection des intrusions (IDS) pour identifier les attaques externes vers votre réseau. - La possibilité de partager votre réseau en un réseau GREEN (GREEN), sécurisé et protégé de l’Internet, et en une zone démilitarisée (DMZ) ou réseau orange (ORANGE) qui contiendra les serveurs accessibles au public et partiellement protégé de l’internet. - Un VPN qui permet de connecter votre réseau interne sur un autre réseau privé en utilisant l’Internet pour ne former qu’un seul réseau logique. Synthèse: Vous allez installer un système d’exploitation sur le PC dédicacé à IPCop. Ce système d’exploitation est basé sur Linux mais n’est pas supposé être ce qu’on peut qualifier de système d’exploitation générique. La conception même du Firewall impose d’éliminer le plus de fonctionnalités possibles du système d’exploitation. L’idée principale est que plus le code utilisé pour le Firewall est important, plus le risque de vulnérabilité aux attaques est grand. Il ne faut pas espérer trouver des fonctionnalités telle que SendMail ou un serveur FTP. Ceux-ci ne sont pas nécessaires dans un Firewall et peuvent contenir des trous de sécurité bien connus de certains utilisateurs malveillants. Quoique ces instructions puissent sembler longues et parfois relativement détaillées, prenez à cœur des les parcourir. Dès que vous aurez compris ce que vous allez entreprendre et que vous disposerez des paramètres de votre configuration, l’installation d’IPCop pourra être terminée en 15 minutes maximum. Vous devrez démarrer votre PC à partir du support d’installation ou d’une disquette. Le support d’installation est distribué sous forme d’un fichier de type iso. Si vous disposez d’un graveur de CD, il vous faudra créer un CD de démarrage à partir de ce fichier iso. Si il ne vous est pas possible de graver de CD, il vous faudra placer les fichiers de cette image iso sur un serveur web ou FTP. Si le PC que vous destinez à IPCop ne peut pas démarrer à partir du CD, il vous faudra créer une disquette de démarrage PREPAREZ VOUS A L'INSTALLATION: Décider de votre configuration: Interfaces réseau IPCop permet de définir maximum trois interfaces réseaux, RED, GREEN et ORANGE. Interface réseau GREEN Cette interface n’est connectée qu’aux ordinateurs qu’IPCop va protéger. Elle est supposée être locale. Le trafic vers celle-ci est routé au travers d’une interface réseau de type Ethernet. Interface réseau ORANGE Ce réseau optionnel vous permet de connecter des serveurs accessibles par le public sur un réseau séparé. Les ordinateurs connectés à ce réseau ne sont pas autorisés à accéder au réseau GREEN, excepté via des passerelles « DMZ » sous étroite surveillance. Le trafic vers ce réseau est routé au travers d’une carte d’interface réseau de type Ethernet. L’interface réseau ORANGE doit être différente de l’interface réseau GREEN. Interface réseau RED Ce réseau est soit l’Internet soit tout autres réseaux non fiables. La première tâche d’IPCop est la protection des réseaux ORANGE et GREEN, ainsi que des ordinateurs connectés à ces réseaux de tout trafic provenant du réseau RED. Votre méthode de connexion actuelle et votre matériel vous servent à vous connecter à ce réseau. Le matériel en question peut être une interface Ethernet, un modem analogique, un modem ISDN ou un modem ADSL USB. Configuration réseau Il y a deux combinaisons autorisés par IPCop. La configuration GREEN, RED est la combinaison habituellement utilisée dans le cadre d’une connexion à domicile ou pour des petites entreprises. La configuration GREEN, ORANGE, RED est utilisée uniquement lorsque vous désirez rendre certains serveurs disponibles au public. Vous devrez décider quel type de combinaison vous désirez pour votre site. Type de Configuration réseau Comme l’interface RED peut être connectée indifféremment par un modem ou par une interface Ethernet, quatre types configurations Réseau sont possibles: * GREEN (RED étant le modem/ISDN) * GREEN + ORANGE (RED étant le modem/ISDN) * GREEN + RED (RED étant Ethernet) * GREEN + ORANGE + RED (RED étant Ethernet) Connexion sur l’Internet ou sur un réseau Externe Comment êtes-vous actuellement connecté à l’Internet? Si vous êtes connecté au travers d’un modem externe ou d’un routeur, vous êtes probablement connecté via une interface réseau Ethernet ou NIC. Dans n’importe quel cas, une carte similaire doit être installée dans votre PC IPCop. Si par contre, vous êtes connecté via un modem interne analogique, un modem ISDN (ou RNIS) ou un modem ADSL USB, celui-ci devra être déplacé dans le PC IPCop. Ce matériel sera utilisé pour votre interface réseau RED. Prenez le temps de noter quelques paramètres clés concernant votre interface actuelle: * Vérifier comment vous obtenez actuellement votre adresse IP: statique, DHCP, PPPOE ou PPTP. * Si vous obtenez votre adresse IP via DHCP, vérifier si votre système a un nom de machine qu’il fournit au serveur DHCP de votre ISP, se référencer à la section Vérifier votre nom de système DHCP. Vérifiez votre nom de serveur DHCP Si vous ne savez pas si votre ISP nécessite un nom de serveur ou si vous ne savez pas ce que c’est, il convient de se référer aux documents de votre ISP accompagnant votre kit d’installation ou de contacter le centre de support pour demander cette information. Si cela ne suffit pas, vous pouvez encoder la commande suivante sur une plate-forme *nix « ifconfig –a » et regarder l’adresse IP de votre interface eth0. Sur une plate-forme Windows 95, 98, ME, … la commande est « winipcfg » qu’il convient d’encode au niveau de la ligne de commande. En Windows NT et Windows 2000, la commande est « ipconfig / all » Dans tous les cas, il faut noter l’adresse IP de votre interface réseau et utiliser la commande « nslookup adresse_IP » en remplaçant évidemment adresse_IP par l’adresse obtenue précédemment. Si vous obtenez alors une réponse, noter le nom de serveur complet reçu. Quelles adresses IP utiliser pour votre réseau local? C’est maintenant qu’il faut décider quel intervalle d’adresses IP votre réseau local ou GREEN va avoir. Ceci n’est pas l’adresse IP fournies par votre ISP. Les adresses IP présentes sur cette interface ne seront pas connues sur Internet. IPCop utilise une technique appelée Port Address Translation, PAT, pour cacher les machines présentes sur le réseau GREEN à toute vue de l’extérieur. Pour être sûr que les adresses IP n’entrent pas en conflit, il est suggéré de choisir un intervalle d’adresses tel que définis dans la RFC1918 comme étant des adresses privées (en réalité ces adresses ne peuvent être routées) Il y a plus de 65000 intervalles d’adresses disponibles, il suffit d’en choisir un. Pour obtenir une liste des intervalles d’adresses utilisables vous pouvez vous référer à l’Annexe A. Le réseau le plus simple à utiliser est le réseau 192.168.1.xxx. Celui-ci va permettre à IPCop de supporter jusqu’à 250 ordinateurs sur le réseau GREEN. Généralement les routeurs et firewalls sont placés au début ou à la fin de l’intervalle d’adresses choisies, il est donc logique d’opter pour l’interface GREEN de votre serveur IPCop l’adresse 192.168.1.1. IPCop va automatiquement fixer le masque réseau sur base de l’adresse IP donnée mais il est possible de modifier cela si besoin est. Collecter les informations concernant votre matériel: Bien que IPCop scannera votre machine pour identifier automatiquement les différentes cartes d’interface réseau, il peut être nécessaire d’encoder manuellement les paramètres individuels d’une carte d’interface réseau lors de l’installation. Dans ce cas, le type, adresse IO et l’IRQ de cette carte seront nécessaires. La manière la plus simple de configurer les carte ou de trouver ces informations est d’utiliser le programme de configuration fournis en standard avec la carte. Ce programme réside normalement sur disquette. Si vous ne le détenez pas, le mieux est de se reporter au site Web du constructeur. Si vous disposez d’un modem ISDN interne, IPCop va automatiquement l’examiner. A nouveau, si IPCop ne peut déterminer les informations relatives au modem, il vous sera nécessaire de fournir ces informations (type, adresse IO et IRQ) La manière la plus simple de configurer le modem ou de déterminer ces informations est à nouveau d’utiliser le programme sur disquette fourni avec la modem ou de visiter le site Web du constructeur. Vous devrez également avoir le nom du pays ainsi que le protocole de connexion ainsi que le numéro local d’appel du modem. Si vous disposez d’un modem USB ADSL, IPCop va l’examiner pour en déterminer le type. Si cela ne réussit pas, il faudra fournir le type de contrôleur lors de l’installation. PREPARATION DU PC D'IPCOP: Avant de vous procurer le PC pour IPCop, vérifier que ce PC se trouve bien dans la Hardware Compatibility List. Ajouter dans le PC en question, toutes les cartes réseau nécessaire pour supporter votre configuration. Il vous faudra une carte réseau de type Ethernet pour l’interface GREEN. Si vous avez opté pour une interface ORANGE, il vous faudra une autre carte réseau. Si votre interface RED est aussi une connexion Ethernet, il vous faudra également une carte réseau Ethernet pour celle-ci. Ajouter le carte modem ISDN si nécessaire. Durant l’installation un moniteur est nécessaire sur le PC IPCop. IPCop reste en mode caractère, donc à peu près n’importe quel modèle de moniteur peut être utilisé. Ce moniteur peut être retiré par la suite. Un clavier est aussi nécessaire. Si votre BIOS permet de désactiver la détection du clavier, celui-ci peut aussi être retiré après l’installation. Régler les paramètres de votre BIOS pour que le PC IPCop se comporte le plus possible comme un serveur indépendant. Par exemple : - Désactiver les options de sauvegarde d’énergie du CPU ; ce PC doit s’activer à la moindre activité sur une carte réseau et/ou sur les modems. Il est plus simple et plus sûr de désactiver l’option de sauvegarde d’énergie. On peut par contre laisser l’option de sauvegarde d’énergie activée sur le vidéo. - Activer l’option du BIOS permettant un démarrage en cas d’alimentation. - Désactiver le test BIOS du clavier, si possible. - Positionner l’état de l’alimentation sur un redémarrage en cas de problème d’alimentation. Ceci va garantir un redémarrage en cas de rupture d’alimentation. Décider du type d’installation et préparer le média d’installation Se procurer une image ISO dans rubrique téléchargement d'ixus.net. La taille de cette image est de 28 mégabytes à peu près. Il y a trois moyens possibles pour installer IPCop : - CD Rom amorçable - Disquette de démarrage avec CD Rom - Disquette de démarrage avec serveur FTP/Web Si votre PC IPCop est pourvu d’un lecteur de CD Rom et que son BIOS lui permet de démarrer à partir de ce lecteur, vous pouvez utiliser le CD amorçable comme média d’installation. Le lecteur CD pourra être retire après installation. Si votre PC IPCop comporte à la fois un lecteur de disquette et un lecteur de CD Rom et si votre BIOS ne permet pas de démarrer le PC à partir du CD, l’option « Disquette de démarrage avec CD » peut être utilisée. Le lecteur de disquette ainsi que le lecteur de CD Rom peuvent être démonté après l’installation. Finalement, si votre PC IPCop n’a qu’un lecteur de disquette ou que vous ne disposez pas d’un graveur de CD Rom, l’option “Disquette de démarrage avec serveur FTP/Web” est à envisager. A nouveau le lecteur de disquette peut être démonté après l’installation. Graver le CD Rom Si vous avez un graveur de CD, utiliser votre programme habituel pour la gravure pour transférer l’image ISO sur un CD Rom. Prenez garde au fait que l’image de CD disponible est une image complète d’un CD Rom. Dans beaucoup de programmes de gravure, il peut être difficile de trouver l’option « Graver un CD d’une image ISO ou Disk » (« Burn a CD from ISO or Disk Image ») Cette option peut ne pas se trouver sous le menu le plus trivial. Si vous n’obtenez après la gravure qu’un seul fichier sur le CD Rom, vous n’aurez pas créé le CD Rom de manière correcte. Monter l’image ISO Si vous ne disposez pas d’un graveur de CD, ne paniquez pas. Vous pouvez toujours installer IPCop seulement un petit surcroît de travail sera nécessaire. Ce qu’il reste à faire, dépend en grande partie du matériel et du système d’exploitation de vos autres ordinateurs. Linux Si vous disposez d’une machine Linux ou Unix, il vous est possible de monter l’image du CD en utilisant la commande suivante : losetup /dev/loop0 /path/to/IPCop/iso Cette commande associe un périphérique de type loop au fichier ISO d’IPCop. mount –r –t iso9660 /dev/loop0 /mnt/cdrom Cette dernière commande va permettre d’attacher le fichier ISO d’IPCop au système de fichier *nix. L’image sur CD Rom va dès lors être accessible sous /mnt/cdrom. Remarque : sur la majorité des systèmes ; il sera nécessaire d’avoir des autorisations root ou d’utiliser sudo pour monter le système de fichier Windows Il existe plusieurs utilitaires tels que ISOBuster et WinImage disponibles sur Internet qui vont vous permettre d’accéder au contenu de l’image ISO. Le mieux est de télécharger un de ces utilitaires et de suivre les indications qu’il donne pour ouvrir le fichier ISO d’IPCop. Macintosh Sur Macintosh OS X, l’utilitaire Disk Copy d’Appel permet d’ouvrir une image iso. Il ne semble pas exister d’utilitaire capable d’exécuter cette opération sur des systèmes Mac antérieur à OS X. Créer une disquette à partir des images. Si votre PC IPCop dispose d’un lecteur de CD-Rom mais que votre BIOS ne vous permet pas de démarrer à partir d’un CD Rom, il faudra créer une disquette de démarrage. Si votre PC IPCop ne dispose pas de lecteur de CD Rom, il faudra créer à la fois une disquette de démarrage et une disquette contenant les différents gestionnaires de périphériques (drivers) Les images sont localisées dans le répertoire /images de l’image Iso. VPN HOWTO (Version française issue du site d'IPCop): Introduction Le VPN mis en oeuvre par IPCop est une implémentation standard de VPN IPSec. Cette implémentation est légèrement simplifiée par l'utilisation de clés manuelles. Le service ainsi offert est très satisfaisant pour de petites installations mais requiert une certaine rigueur pour changer régulièrement les clés de cryptage. L'implémentation actuelle du VPN par IPCop ne conviendra toutefois pas pour des installations à grande échelle et ne pourra pas offrir un usage nomade (" road warrior "). Quelques modifications sont nécessaires afin de mettre en place de telles configurations de VPN plus évoluées. Cependant, ces limitations n'empêchent pas l'environnement IPCop d'être hautement utile dans le cadre du déploiement de VPN sur DSL ou lignes louées entre différents bureaux locaux. Concepts de base Le concept de VPN (Réseau Privé Virtuel) est très simple. Il s'agit de créer un canal de communication protégé traversant un espace public non protégé. On pourrait faire une analogie avec un véhicule blindé voyageant sur le réseau routier. Pratiquement, la mise en place d'un VPN ne nécessite que peu de composants, comme l'illustre le schéma ci-dessous: Sur ce schéma apparaissent deux intranets privés connectés via un VPN au travers de l'Internet public. Le VPN est créé grâce aux deux passerelles VPN ("VPN Gateways"). Un VPN fonctionne en encapsulant les données d'un réseau à l'intérieur d'un paquet IP ordinaire et en le transportant vers un autre réseau. Quand le paquet arrive au réseau de destination, il est décapsulé et délivré à la machine appropriée de ce réseau. En encapsulant les données et en utilisant des techniques de cryptographie, les données sont protégées de l'écoute et de toute modification pendant leur transport au travers du réseau public. Malheureusement, cette protection rend difficile la mise en place d'un VPN quand le périmètre de sécurité (intranet privé) est protégé par un firewall faisant de la translation d'adresses (ce que fait IPCop). La solution est d'implémenter le VPN sur le firewall et de l'autoriser à traverser les deux extrémités. Ainsi il peut capturer les paquets du réseau vert et les transférer, encapsulés, au travers de l'Internet sans être modifiées par la translation d'adresse du firewall. Détails essentiels de l'implémentation Afin de mettre en place un VPN, quelques pré-requis sont nécessaires à son bon fonctionnement: • • • • Une bonne connectivité entre les deux machines IPCop (peu de paquets perdus). Tous les réseaux connectés par le VPN doivent être dans des plages d'adresses IP propres et ne se chevauchant pas. Le routage doit être correctement configuré pour s'adapter au VPN. Les informations doivent être récoltées précisément pour chaque extrémité du VPN. Une bonne connectivité est indispensable car s'il y a trop de paquets perdus ou une latence trop importante, les performances du VPN en souffriront immédiatement. Le VPN tente continuellement de maintenir la connexion et de la rétablir si elle avait été coupée. Il ne peut cependant pas faire de miracle quand le réseau au travers duquel il voyage est cassé. La connectivité peut être testée grâce à une combinaison de "ping" et de "traceroute". "Ping" doit rapporter un faible taux de paquets perdus et "traceroute" doit montrer un routage fiable. Il est indispensable que chaque réseau connecté par le VPN ait une plage d'adresse IP qui lui soit propre et qui n'en chevauche pas une autre. Par exemple, si un des réseaux est 192.168.0.0/24 et l'autre réseau 192.168.0.128/25, la connexion VPN ne pourra pas fonctionner. Cependant, si cet autre réseau était 192.1 68.1.0/25, le VPN fonctionnerait car les plages d'adresses ne se chevauchent pas. Lors de la configuration d'un VPN, le routage est une autre source d'erreur. Il est important que toutes les machines devant communiquer au travers du VPN soient configurées de sorte que les routes spécifiques au VPN soient connues et correctement définies. Une méthode consiste à utiliser un routeur comme passerelle par défaut et de rerouter le trafic adéquat à partir de ce routeur. Le premier avantage de cette technique est que les routes sont contrôlées en un endroit unique. Les inconvénients sont que s'il s'agit d'un réseau non switché, il pourrait y avoir des congestions réseau supplémentaires et que le routeur est un point unique de défaillance. S'il n'existe aucun routeur interne, la machine IPCop sera généralement route par défaut pour le réseau et pourra être utilisée comme routeur général. Afin de mettre en oeuvre le VPN sur un firewall IPCop, trois éléments d'information essentiels doivent être collectés pour chaque extrémité du VPN (voyez ci-dessous). Ces trois éléments d'information essentiels sont : l'adresse IP de l'interface rouge du firewall, la route par défaut pour le firewall, ainsi que l'adresse de réseau et masque de sous-réseau du réseau à connecter par le VPN (généralement le réseau vert). Ces informations peuvent être obtenues aisément en se connectant par SSH sur le firewall IPCop et en utilisant simplement deux commandes. La commande "ifconfig" permet d'obtenir les informations d'adresse de réseau et de masque de sous-réseau. La commande "netstat" permet quant à elle de visualiser les routes. Par exemple, si eth2 est l'interface rouge: La case grise contient l'adresse IP de l'interface rouge. Afin d'obtenir le reste des informations, nous utilisons la commande "netstat" comme indiqué ci-dessous. La case la plus à gauche contient l'adresse du réseau vert (regardez la colonne Iface à l'extrême droite). La case du milieu contient l'adresse de la passerelle par défaut du firewall. La case la plus à droite contient le masque de sousréseau du réseau vert (sur la même ligne que l'adresse du réseau vert). Hélas, le masque de sous-réseau n'apparaît pas sous la forme requise. En effet, au lieu de la notation décimale pointée, le masque de sous-réseau doit être en "notation CIDR". La "notation CIDR" indique le nombre de bits de l'adresse décrivant la partie réseau (netId). Dans notre cas, ce serait "/24". Le tableau ci-dessous fournit une conversion entre la "notation CIDR" et la notation décimale pointée. Longueur en bits /24 Masque de sous-réseau 255.255.255.0 Nombre d'IPs utilisables 254 /25 255.255.255.128 126 /26 255.255.255.192 62 /27 255.255.255.224 30 /28 255.255.255.240 14 /29 255.255.255.248 6 /30 255.255.255.252 2 /31 255.255.255.254 0 (point-to-point) /32 255.255.255.255 0 (single-host netmask) Lorsque ces informations ont été collectées pour les deux extrémités du VPN, chaque firewall peut être configuré et le VPN activé. Une feuille de route est fournie à la fin de ce document pour vous aider à organiser la phase de collecte des informations nécessaires. Le VPN d'IPCop est un système à clés manuelles. Cela signifie que vous devrez utiliser un mot de passe unique, partagé par tous les noeuds du VPN, qui deviendra la clé pour crypter tout le trafic. Les clés doivent être changées régulièrement et conservées secrètes afin qu'il soit difficile voire impossible de briser le VPN. Les versions futures d'IPCop remplaceront le système manuel de clés par un système automatique et une authentification basée sur RSA. Les systèmes à clés manuelles doivent utiliser des chaînes de caractères relativement longues. Une technique simple pour générer des clés est de prendre la sortie de la commande "ps -aux" passée au travers d'un "md5sum". Cela reste une méthode assez pauvre pour générer manuellement une clé mais c'est beaucoup plus sûr que d'utiliser un mot de passe généré humainement. Générez la clé, notez la, conservez la précieusement et surtout ne la perdez pas tant que vous ne l'avez pas remplacée. Détails du VPN d'IPCop Avant d'activer le VPN: • • Une version 0.1.X d'IPCop firewall est requise. Cette procédure pourrait ne pas convenir à une autre révision. Vérifiez que vous pouvez effectuer un "ping" et un "traceroute" depuis une machine du réseau vert sur le firewall distant. Inutile d'aller plus loin si vous n'arrivez pas à joindre l'autre firewall par "ping" et "traceroute". Configuration du VPN: • • • • • • • Connectez-vous à l'interface Web d'administration de votre firewall IPCop. Dans le menu en marge de gauche, cliquez sur le bouton nommé "VPN" Identifiez-vous en tant qu' "admin" (j'espère que vous n'avez pas oublié votre mot de passe d'administrateur). Rendez-vous d'abord sur la page d'administration VPN. Dans la plupart des cas, les paramètres généraux doivent être laissés blancs ou non cochés. Si vous n'avez créé aucun VPN, la section "Contrôle manuel et statut" devrait être vide également. Cliquez sur l'onglet nommé "connexions" en haut de la page d'administration VPN. Complétez les informations concernant le nom de la connexion, les paramètres réseaux pour droite et gauche. Remplissez le champ "clé de cryptage" à l'aide la phrase secrète générée. Cliquez sur le bouton "ajouter" A ce moment, toutes les informations que vous avez entrées devraient être visibles dans la section des "Connexions actuelles" sur la page. Vérifiez que vous avez correctement saisi toutes les informations et répétez alors les étapes cidessus pour l'autre extrémité du VPN. Quand les deux extrémités du VPN auront été renseignées avec des informations identiques, activez la connexion: • • Cliquez sur l'onglet nommé "Contrôle" en haut de la page d'administration VPN. Cliquez sur le bouton "Redémarrer". Vérifications Vérifier que le VPN est fonctionnel est relativement aisé. Le premier test est d'essayer de "pinguer" une machine de l'extrémité distante en utilisant sa véritable adresse IP. Si cela ne marche pas, lancez la commande "netstat" pour vérifier que le VPN est bien activé et que des routes vers l'autre extrémité du VPN ont été créées. Vous devriez voir quelque chose comme ci-dessous: manque une image sur le document présent sur le site web. Remarquez les deux routes sur l'interface ipsec0. Toutes les deux doivent être présentes si le VPN est activé et fonctionnel. Si elles ne le sont pas, c'est qu'une erreur s'est glissée dans les paramètres entrés dans la configuration VPN ou du réseau entre les deux firewalls. Feuille de travail Note: peu importe le système considéré comme droite ou gauche. Choisissez arbitrairement le système qui sera gauche et celui qui sera droite et tenez-vous à cette convention. Le système que vous avez choisi comme étant gauche ou droite devra l'être des deux côtés du VPN. Note: n'improvisez pas! Vérifiez les paramètres sur chaque firewall en utilisant les méthodes décrites ci-dessus. L'usage de valeurs incorrectes peut être la source de plusieurs heures d'amusement :-) Nom de la connexion: ___________________________________ VPN : Paramètres de gauche: Adresse IP de l'Interface Rouge: ___________________________________ (gauche) Adresse IP de la passerelle du firewall: ___________________________________ (prochain hôte de gauche) réseau/masque connecté au VPN: ___________________________________ (sous-réseau de gauche) VPN : Paramètres de droite: Adresse IP de l'Interface Rouge: ___________________________________ (droite) Adresse IP de la passerelle du firewall: ___________________________________ (prochain hôte de droite) réseau/masque connecté au VPN: ___________________________________ (sous-réseau de droite) CONNAITRE SON TRAFIC RESEAU SOUS IPCOP: Afin de connaitre le traffic généré sur votre réseau, nous vous proposons d'installer un petit "addon" sur votre firewall préféré ! – Pour commencer, téléchargez le fichier trafficmod106.tgz (5.14Ko) Il vous reste maintenant à installer ce module. Pour cela, connectez vous en root sur votre machine avec votre client ssh habituel (port 222). - Revenez à la racine de votre arboresence, - Décompressez l'archive, - Installez le module en executant les commandes suivantes : - cd /ipcoptraffic - ./install.pl Il ne vous reste plus qu'à admirer le résultat en vous connectant à l'interface web d'administration d'IPCOP - Menu Information - Trafic Réseau
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