recrutement: du feeling et de la méthode «notre vocation

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24. Indices |
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Juin 2013 |
Créations d’entreprises
Recrutement: du feeling et de la méthode
Quelle est la marche à suivre
pour une start-up qui veut
embaucher un collaborateur?
Pascal Bourgier
Coach en création d’entreprise
GENILEM Vaud-Genève
V
ous avez décidé de lancer votre
entreprise? Félicitations, mais
n’oubliez pas que vous allez
devoir être «au four et au moulin». L’organisation est une des
principales clefs de la réussite
d’une start-up. A un moment donné, vous devrez faire ce choix difficile: «Dois-je embaucher
quelqu’un?». Si la réponse est positive, alors il
vous faudra vous fier à votre feeling mais aussi
adopter une certaine méthodologie. L’urgence est
souvent l’ennemi de la prise de recul nécessaire
pour embaucher. Voici quelques étapes à respecter pour réussir votre recrutement:
1. Définir votre besoin. Vous devez être en
mesure de définir précisément les caractéristiques du poste recherché et le profil de la personne que vous souhaitez embaucher. Mieux vaut
démarrer le processus avec des caractéristiques
très précises, quitte à ne pas trouver la perle rare
et à devoir s’infléchir sur certains points, plutôt
que partir sans savoir ce que l’on recherche. Vous
trouverez aisément sur internet des modèles de
définitions et profils de postes.
2. Fixer la rémunération. Il s’agit d’une étape
importante pour une start-up qui, en général,
doit gérer un budget serré. Il ne faut pas oublier
toute la symbolique de la rémunération pour le
salarié. Même si la rémunération est librement
choisie et déterminée, le minimum est souvent
fixé par une convention collective.
3. Se renseigner au sujet des aides au recrutement. De nombreux cantons offrent des aides
pour le recrutement d’une personne au chômage
par exemple. Dans certains cas, cela peut représenter 50% du salaire pris en charge par la Caisse
de chômage.
4. Choisir le type de contrat de travail. Deux
possibilités s’offrent à vous: CDI ou CDD. Est-ce
qu’il vaut mieux tester quelqu’un via un contrat
à durée déterminée ou s’engager directement sur
un contrat à durée indéterminée? Vous aurez de
toute façon une période d’essai pendant laquelle
vous pourrez vous séparer sans justification de
cette recrue, si vous jugez qu’elle ne remplit pas
les conditions.
5. Rédiger et diffuser votre annonce. Vous ne
manquerez pas d’inspiration en allant sur internet et vous trouverez sans difficulté des annonces similaires au poste recherché. N’hésitez pas
à donner un maximum d’informations, afin de
limiter la réception de candidatures sans intérêt.
En revanche, ne divulguez pas ce qui vous semble relever de la négociation, comme le salaire ou
la flexibilité des horaires par exemple. Attention,
les journaux les plus lus sont souvent ceux dans
lesquels les annonces ne sont pas gratuites.
6. Faire une short-list de candidats. Vous avez
reçu un nombre plus ou moins important de dossiers. Dans un premier temps, essayez d’éliminer
les candidatures qui vous semblent «hors sujet»
et concentrez-vous à faire un premier tri dans
les «candidats recevables». Alors, selon le temps
L’urgence
est souvent
l’ennemi de
la prise de recul
nécessaire pour
embaucher.
à votre disposition pour les entretiens, vous pourrez sélectionner le nombre de candidats adéquat
(prévoir au moins 1h par candidat).
Ne retenez pas les candidats dont des compétences majeures feraient défaut. Sur ce point, vous
devez faire confiance au travail de description
de poste élaboré précédemment et vous rappeler
que «time is money».
7. Mener un entretien. Même si la mise en stress
est une technique largement utilisée, n’oubliez
pas que les moments où vous êtes le plus à l’aise
sont ceux où vous êtes en confiance avec votre interlocuteur. N’hésitez donc pas à donner la main
au candidat en lui demandant de se présenter par
le biais de ses passions. Rien n’est plus rassurant
que de parler de ce qui nous anime. Cela permettra de briser la glace et vous aurez alors tout loisir
de tester la résistance au stress de vos candidats.
Il est déconseillé d’embaucher un candidat après
un seul entretien. En fixant par exemple un rendez-vous tôt le matin puis le suivant en fin de
journée, vous pourrez évaluer la résistance à la
fatigue ou au contraire la capacité à se lever tôt.
Ne terminez jamais un entretien sans avoir réussi
à obtenir toute l’information dont vous avez besoin. Votre candidat se sera très probablement
préparé à cet entretien, essayez dès lors de tester
sa spontanéité.
Vous avez votre candidat. Félicitations! Mais le
travail ne s’achève pas là. Il vous reste encore à
gérer les tracasseries administratives liées au salaire et aux assurances sociales. Pour finir, et ce
n’est pas une mince affaire, souvenez-vous que
le fruit de cette nouvelle relation dépend aussi
et surtout de vous. A vous aussi de faciliter au
maximum l’intégration de votre nouveau salarié
dans votre équipe. 
www.genilem.ch
«Notre vocation vise à ériger un pont solide
entre les donateurs et les bénéficiaires»
Philanthropy Advisors a été
fondée au début 2012 à Genève.
La société accompagne les donateurs dans la sélection, la mise
en place et le suivi des projets.
Didier Planche
Journaliste économique pour GENILEM
L
a philanthropie, qui s’inscrit dans la
mouvance de la responsabilité sociale
d’entreprise, du développement durable, ou encore de l’investissement
socialement responsable, gagne du
terrain auprès de ceux, particuliers,
entreprises, banques, institutions et fondations,
voulant s’engager dans un projet humanitaire, environnemental, ou de développement, c’est-à-dire
au service de la générosité et de la responsabilité
humaines. En Suisse aussi, les sociétés et autres
associations, occupant cette activité de niche en
plein essor, suscitent un intérêt grandissant. C’est
notamment le cas de Philanthropy Advisors Sàrl,
fondée en février 2012 à Genève, et sélectionnée
en novembre dernier pour faire l’objet d’un coaching de Genilem, jusqu’en 2015.
S’engager dans la philanthropie constitue une intention certes louable, mais encore faut-il trouver
le bon projet à soutenir, selon ses convictions et
centres d’intérêt. Or, Philanthropy Advisors a justement choisi le créneau du conseil global et de
la réalisation de tout projet philanthropique, sur
la base de l’expertise de deux de ses associés-gérants, Eric Berseth et Vincent Mudry, des professionnels du domaine ayant à leur actif plusieurs
années de missions humanitaires d’urgence sur
le terrain. Dans les faits, Philanthropy Advisors
accompagne les donateurs étape par étape dans la
réalisation de leurs aspirations philanthropiques,
du choix de la mission à l’optimisation des investissements, incluant la dimension éthique tout le
long du parcours. «Notre vocation vise à ériger
un pont solide entre les donateurs et les bénéficiaires, dans le but de développer une compréhension mutuelle et un partenariat s’inscrivant dans
la durée. Nos compétences et notre savoir-faire
dans le conseil global en stratégie, la planification
et l’exécution de projets, mais aussi dans la gestion
patrimoniale, la finance et les prestations aux familles fortunées grâce aux compétences de la cofondatrice et associée-gérante Mai-Anh Tanguay,
ainsi que dans la communication par le biais du
spécialiste Baptiste Piquard, également associé,
nous positionnent comme l’interlocuteur idéal des
donateurs», explique le fondateur Eric Berseth,
qui a entre autres travaillé au service de Médecins
Sans Frontières (MSF) et du Comité international
de la Croix-Rouge (CICR), en argumentant que
«Philanthropy Advisors fonctionne comme un
intermédiaire indépendant, garant de la transparence financière et de la bonne gestion des fonds».
La société propose aussi une consultance «ad hoc»
pour des missions ponctuelles de conseil et d’évaluation de projets en cours, ou futurs.
Bénéficiant d’un solide réseau de partenaires,
Philanthropy Advisors a mis au point ses propres
outils pour la sélection, la prospection, la mise en
place et le suivi des projets si possible innovants
et attractifs. Au préalable, son équipe définit le
profil d’engagement souhaité par les donateurs,
en termes de choix de structure et de localisation
géographique, de cause à soutenir, de montant
à investir, de durée du financement, etc. «Nous
Eric Berseth et Vincent
Mudry ont plusieurs
années de missions
humanitaires d’urgence
à leur actif.
passons ensuite à la prospection sur le terrain,
qui nous permet de proposer plusieurs projets,
puis d’en choisir un et de planifier l’engagement
prévu. Intervient alors la phase d’exécution et
de gestion du projet proprement dit, avec des
missions in situ, et la rédaction régulière de rapports d’activité mentionnant, le cas échéant, des
ajustements nécessaires. Enfin, nous passons au
bilan du soutien en mesurant l’impact obtenu,
en organisant sur place les déplacements des donateurs et en planifiant la poursuite du soutien
sur la base de conseils et de recommandations.
En termes de communication, nous capitalisons
l’activité philanthropique des donateurs avec un
service d’accompagnement, dans l’optique de valoriser l’image de marque de leur société, via leur
responsabilité sociale, et d’affirmer leur culture
d’entreprise», décrit Eric Berseth.
La clientèle de Philanthropy Advisors comprend
des particuliers soucieux du sort de l’humanité,
des sociétés souhaitant inscrire la philanthropie
dans leur stratégie de responsabilité sociale et des
fondations désireuses d’allouer des fonds dans
des projets servant la cause du développement.
La quinzaine de projets en cours et en développement en Afrique (Kenya, Madagascar, République
Démocratique du Congo, Sud-Soudan), en Amérique latine (Bolivie, Haïti) et en Asie du sud-est
(Cambodge, Sri-Lanka, Thaïlande) concernent
l’éducation, la santé, l’agriculture, l’eau et son
assainissement, de même que l’aide d’urgence.
«En s’astreignant à oeuvrer dans le strict respect
d’une charte éthique, précise le fondateur, l’équipe de Philanthropy Advisors s’engage à garantir
un service et une gestion des projets rigoureux,
responsables, efficaces et durables, avec un souci
permanent de recherche de la qualité.» 
philanthropyadvisors.org