Poitiers - ingénierie de l`innovation technologique

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Poitiers - ingénierie de l`innovation technologique
CONSULTANT(E) EN MANAGEMENT DE L’INNOVATION
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Famille(s) ROME : Méthodes et gestion industrielles
Discipline(s) : innovation / innovation technologique / intelligence économique
Centre(s) d'intérêt : me déplacer souvent / aider, conseiller / enquêter, rechercher, analyser l'information
Fonction(s) : fonction conseil, audit, expertise
GFE : GFE tertiaire de bureau tertiaire spécialisé
Secteur(s) d'activités : secteur audit conseil
Statut(s) : salarié / indépendant
Accroche
Véritable guide pour les entreprises qui veulent innover, il les aide dans la mise en oeuvre de solutions technologiques,
afin d'améliorer leur rentabilité.
Synthèse
Le consultant en management de l'innovation aide les entreprises à mettre en place des innovations technologiques comme de
nouveaux produits tels que des shampooings traitants, des matériaux isolants... Il rencontre le personnel et la direction pour
analyser la situation et les enjeux pour l'entreprise, et suit le projet jusqu'à sa réalisation. Selon les cas, il peut apporter des
conseils pour financer la recherche, réorganiser l'entreprise, ou modifier les processus de recherche et développement.
Nature du travail
Communiquer et enquêter
Le consultant en management de l'innovation aide les entreprises à mettre en place des solutions technologiques innovantes clés
en main, dans divers domaines pour réduire les coûts liés à la R & D (recherche et développement) pour l'innovation, améliorer le
management au sein des équipes et accompagner le changement proposé. Pour cela, au préalable, il réalise un audit de l'innovation
pour savoir où en est exactement l'entreprise, en interviewant la direction et les personnels, puis en analysant les informations
recueillies.
Guider les entreprises
Après l'audit, et en fonction des besoins du client, il présente un diagnostic et propose des solutions pour améliorer tel ou tel point
posant problème, en apportant des conseils pour mieux financer la recherche, pour réorganiser certains services de l'entreprise,
pour modifier des processus de recherche et de développement... Il apporte également son expertise concernant la réglementation
relative à la mise en œuvre de l'innovation.
Instruire et gérer les dossiers
Le consultant peut aussi être responsable de la rédaction des dossiers qui seront présentés aux autorités compétentes (direction
des services fiscaux, par exemple), tout en s'assurant que l'entreprise a bien obtenu les financements demandés.
Conditions de travail
Surtout chez le client
Le consultant en management de l'innovation exerce dans des cabinets de conseil spécialisés ou dans des cabinets généralistes.
Mais il exerce principalement chez les clients qui font appel à lui (entreprises de l'industrie chimique, de l'agroalimentaire, de
l'environnement...), où il travaille avec le service R & D (recherche et développement) notamment avec le directeur, le chef de projet,
le responsable de programme ou le responsable de laboratoire...
De nombreux déplacements
Horaires irréguliers, journées souvent très longues, le consultant en management de l'innovation se déplace fréquemment pour
aller rencontrer ses interlocuteurs, entretenir et élargir son réseau, échanger avec les clients... Il doit également s'adapter très
rapidement aux différentes problématiques rencontrées dans les entreprises.
Vie professionnelle
Un secteur en développement
Face à la crise économique, les entreprises recherchent des consultants en management de l'innovation spécialisés dans un
domaine (informatique, chimie, automobile, agroalimentaire...), en marketing (études de marché et conseil en stratégie), en
financement de l'innovation (au niveau national et international), en propriété industrielle, en réglementation... et qui pourront
prendre en charge, de A à Z, le projet d'innovation.
Rémunération
Salaire du débutant
2900 euros brut par mois.
Journal du Net : pas de date communiquée.
Compétences
Scientifique et entrepreneur
Le consultant en management de l'innovation doit maîtriser différentes techniques, notamment les études de marché, les méthodes
spécifiques du management de l'innovation, de l'entrepreneuriat. Il doit également avoir un bon niveau de connaissances
spécifiques au domaine où il exerce (chimie, physique, techniques d'analyses, génie des procédés...).
Le goût de l'expérimentation
Pour faire ce métier, il faut aimer expérimenter, essayer de nouvelles innovations et ne pas avoir peur de se lancer. Il faut aussi
tâcher de savoir quelles sont celles qui peuvent réussir et celles qui risquent de rater.
Curieux et communicatif
Le consultant aime le travail en équipe, échanger, communiquer, discuter avec les clients, les collègues et chercher des idées dans
des secteurs d'activités différents.
Accès au métier
L'accès au métier requiert au moins un bac + 5, dans des profils très diversifiés en fonction des besoins des entreprises.
Niveau bac + 5
• Diplôme d'ingénieur généraliste ou spécialisé
• Master en intelligence économique et gestion de l'innovation, innovation et entrepreneuriat, innovation et management
des technologies, marketing de l'innovation, valorisation de la recherche et transferts de compétences, innovation, santé et
développement durable, conception, industrialisation, risque, décision spécialité conception, industrialisation, innovation...
Sources et ressources
Publications Onisep
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Les métiers de la chimie, Parcours, 2012, Onisep
CHARGE(E) DE VALORISATION DE LA RECHERCHE
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Synonyme(s) : chargé(e) d'affaires en valorisation / valoriseur(trice) / consultant(e) en valorisation de la
recherche / responsable de cellule de valorisation
Discipline(s) : droit de la propriété intellectuelle
Centre(s) d'intérêt : convaincre, négocier
GFE : GFE enseignement sciences humaines domaines scientifiques droit
Secteur(s) d'activités : secteur recherche / secteur fonction publique / secteur de l'éducation
Statut(s) : salarié / fonctionnaire
Accroche
Toujours au courant des dernières découvertes, le chargé de valorisation de la recherche accompagne les chercheurs pour
protéger leurs travaux et favoriser leur application dans l'industrie.
Synthèse
Une découverte, une invention ? Le chargé de valorisation de la recherche intervient pour protéger les travaux des chercheurs et
leur trouver une application industrielle. Il négocie et rédige des contrats de collaboration ou de licence avec des partenaires privés
ou publics. Il évalue le projet et accompagne les chercheurs dans les différentes étapes (appel à projet, recherche de partenaires,
analyse marketing...). Des qualités d'écoute et un esprit de synthèse sont nécessaires pour exercer ce métier.
Nature du travail
Un rôle d'interface
Quand un chercheur est à l'origine d'une découverte ou d'une invention, le chargé de valorisation de la recherche intervient pour
protéger ses travaux via un dépôt de brevet et pour lui trouver une application industrielle. Il recueille et analyse les besoins du
chercheur, évalue son projet et l'accompagne dans les différentes étapes (appel à projet, recherche de partenaires...). Il négocie
des collaborations ou des licences avec des partenaires privés ou publics.
Des fonctions variées
Transfert de technologie, analyse marketing, aide à la création d'entreprise... il intervient dans plusieurs domaines. Il négocie et
rédige des contrats de recherche, de prestations ou de licences liés à la valorisation. Il assure les relations entre les laboratoires
de son établissement et les partenaires extérieurs, au niveau national ou international.
Une veille scientifique et technologique
Il se tient régulièrement au courant des résultats des recherches et des progrès accomplis par son établissement : technologies
permettant la création de nouveaux matériaux, médicaments, environnements... Il établit des bilans, des rapports, mène des
actions d'information sur les réglementations, les procédures, les aides publiques auprès des personnels et des partenaires
extérieurs.
Conditions de travail
Rendez-vous et mobilité
Quand il n'est pas dans son bureau, le chargé de valorisation de la recherche est en rendez-vous avec des chercheurs, des directeurs
de laboratoires, des responsables en recherche et développement de grands groupes, mais aussi des chefs d'entreprise... Dans le
cadre de ses activités de suivi et de prospection, il assiste à de nombreuses conférences et à des meetings, afin de trouver des
partenaires potentiels. Mobilité et disponibilité sont donc indispensables.
Vie professionnelle
Dans la fonction publique
Le chargé de valorisation de la recherche exerce dans les organismes de recherche (CNRS-Centre national de la recherche
scientifique, Inserm-Institut national de la santé et de la recherche médicale, CEA-Commissariat à l'énergie atomique et aux
énergies alternatives...), les universités et laboratoires de recherche de l'enseignement supérieur. Il est recruté sur concours ou en
CDD (contrat à durée déterminée). Il peut également être employé par certains grands groupes privés ou des associations locales
ou nationales de valorisation de la recherche. Il dépend du directeur du laboratoire ou du directeur du département recherche et
développement.
Un métier en développement
La prise de conscience des entreprises de la nécessité d'innover a provoqué le développement du secteur de la valorisation de la
recherche et notamment des formations spécialisées (masters), encore peu nombreuses.
Rémunération
Salaire du débutant
1713 euros brut par mois.
Source : ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.
Compétences
Des bases solides
Outre des connaissances dans le domaine concerné (chimie industrielle, mécanique, robotique...), le chargé de valorisation de la
recherche doit connaître l'organisation de la recherche en France et en Europe, le milieu socio-économique (industriel, entreprises,
filières, associations...) et académique (universités, laboratoires, ministères, Europe...). Il lui faut également maîtriser les aspects
juridiques (contrat, droit et réglementation de la propriété intellectuelle...) et marketing du domaine ainsi que son système
d'innovation.
Un esprit de synthèse et de développement
Il doit être capable de négocier des contrats équitables pour les deux parties, d'évaluer les conséquences de la valorisation d'une
technologie. Il doit aussi avoir de grandes qualités relationnelles afin d'initier le rapprochement des différents partenaires et
d'orienter chacun en fonction de ses besoins. Il doit être capable de proposer le mode de transfert de technologies le plus adapté
(collaboration, laboratoire commun, participation à une conférence...) en fonction du type d'industrie concerné.
Le sens de la communication
Ce professionnel doit posséder de grandes qualités d'écoute auprès des chercheurs et savoir convaincre les industriels de l'intérêt
de travailler avec les laboratoires de recherche.
Accès au métier
L'accès au métier se fait avec un bac + 5 (diplôme d'ingénieur, master) ou un doctorat en rapport avec le domaine concerné. Une
double compétence (sciences-management, commerce-communication...) est un plus.
Niveau bac + 5
• Diplôme d'ingénieur
• Master en droit de la recherche et valorisation de l'innovation, droit de la propriété intellectuelle et des nouvelles
technologies, innovation et management des technologies, ingénierie de l'innovation, valorisation de la recherche et transferts
de compétences...
Sources et ressources
Publications Onisep
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Les métiers de la chimie, Parcours, 2012, Onisep
MEDIATEUR(TRICE) SCIENTIFIQUE
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Synonyme(s) : responsable de la médiation scientifique / chargé(e) de médiation scientifique /
animateur(trice) territorial(e) en médiation scientifique
Discipline(s) : chimie / informatique / mathématiques / biologie / physique
Centre(s) d'intérêt : informer, communiquer
Fonction(s) : fonction information - communication
GFE : GFE enseignement sciences humaines domaines scientifiques droit
Secteur(s) d'activités : secteur culture et patrimoine / secteur fonction publique
Statut(s) : fonctionnaire / salarié
Accroche
Rébarbatives, les sciences ? Le médiateur scientifique démontre chaque jour le contraire. Cet orateur est un bon
pédagogue : il sait rendre accessible un savoir complexe à un public néophyte.
Synthèse
Le médiateur scientifique sait rendre accessible un savoir complexe à un public néophyte. Il travaille dans un musée ou un centre
scientifique, où il est chargé d'animer les visites pour des publics divers. Il emploie un langage imagé et utilise l'observation et
la description de phénomènes courants pour faciliter la compréhension. Scientifique de formation, cet orateur aime
communiquer, a le sens du public et de l'imagination pour rendre la science attractive.
Nature du travail
Vulgariser les sciences
La physiologie des protozoaires, l'oxydation des ions... ces seuls intitulés vous endorment les neurones ! Le défi du médiateur
scientifique est précisément de capter l'attention d'un public non acquis et de rendre compréhensibles des notions ardues de prime
abord. Pour ce vulgarisateur, rien n'est trop compliqué, il suffit de savoir expliquer.
S'adapter à son public
Le public devant lequel le médiateur intervient est rarement homogène et captivé par le sujet. À lui d'adapter son discours en
fonction de ses interlocuteurs, car ces derniers ne peuvent pas assimiler un langage scientifique dont ils ne connaissent pas les
rudiments.
Savoir raconter une histoire
Il évite l'usage excessif des concepts. À défaut de transmettre de nouvelles connaissances, il s'emploie à consolider les savoirs
existants. Il part de l'observation et de la description de phénomènes courants et directement accessibles, et emploie un langage
imagé.
Conditions de travail
Un travail d'équipe
Le médiateur scientifique n'est pas seul. Autour de lui, toute une équipe d'animateurs et/ou d'autres médiateurs scientifiques
apporte ses idées et collabore à la mise en place de projets d'animation, chacun en fonction de son domaine de compétences
particulier. À lui de mener cette équipe et d'organiser les activités au quotidien.
En partenariat avec de nombreux acteurs scientifiques
Le médiateur scientifique a aussi pour tâche de développer et d'établir des contacts avec l'extérieur du musée ou du centre
scientifique. Il entretient son réseau, communique avec différents acteurs des domaines scientifique et technique et avec les
partenaires concernés par un projet ou une opération ponctuelle.
Des interventions à l'extérieur
Fête de la science ou autres manifestations assimilées sont autant d'occasions où il peut animer des débats. Il se rend aussi dans
les établissements scolaires pour intervenir aux côtés de l'enseignant. Il amène sa rigueur, ses idées d'expériences, son savoir et
parfois le matériel de son laboratoire. De petites expériences articulées autour de la vie quotidienne permettent alors d'initier l'élève
à la démarche du chercheur en posant des questions, en observant, en confrontant son observation à une expérience et en déduisant
une règle.
Vie professionnelle
Dans un musée, un centre scientifique
Ce professionnel travaille dans un centre scientifique, où il propose et met en oeuvre la politique de médiation scientifique. Il peut
s'agir d'un musée (comme le Palais de la découverte à Paris, par exemple) ou bien d'un organisme privé ou public dépendant d'un
département, d'une région.
Ces centres et services scientifiques à vocation culturelle ont des besoins importants en mathématiciens, et plus généralement en
scientifiques, dans le secteur des services. Cette tendance offre de réelles perspectives de carrière à ceux qui se détournent de la
science pure.
Au sein des collectivités
Le médiateur scientifique se voit notamment proposer des opportunités en province. Citons, par exemple, l'Espace Mendès-France
à Poitiers, dont les objectifs sont de populariser la recherche en proposant des expositions, des conférences sur l'astronomie et la
médecine, en passant par le développement durable et les médias.
De fait, le médiateur est souvent un fonctionnaire (de catégorie A ou B) des collectivités locales.
Rémunération
Salaire du débutant
1486 euros brut par mois pour un cadre de catégorie B.
Source : grille indiciaire territoriale, 2014.
Compétences
Avoir le sens du public
La communication est sa première qualité. Il a une bonne diction et il joue avec le public : l'humour, l'imaginaire, le quotidien sont
les ingrédients qu'il doit savoir utiliser. Pour susciter le plaisir et le désir d'apprendre, il conçoit et diffuse les activités de médiation
scientifique à travers des pratiques pédagogiques innovantes et des approches essentiellement ludiques et spectaculaires. Il a le
sens de la dramaturgie (mise en scène, gestion de l'espace, mise en forme). Il rédige aussi des guides de visite, crée des outils
pédagogiques.
Savoir conduire un projet
Il définit des orientations, planifie les activités en fonction des priorités, négocie les moyens... Ses projets prennent la forme de
spectacles, d'ateliers expérimentaux, de conférences interactives, d'expositions et d'animations dans les musées, de
développement multimédia et audiovisuel...
Savoir se remettre en question
Il doit aussi se questionner, se demander comment sont perçus aujourd'hui les métiers scientifiques par les jeunes, comment les
sciences sont jugées par les différents acteurs (économiques, politiques, sociaux)... Il peut faire de la recherche sur ces
thématiques. Il participe enfin à l'élaboration des programmes scientifiques définis par son établissement.
Accès au métier
Le niveau de formation varie de bac + 3 à bac + 5 dans un domaine scientifique comme la physique, la chimie, la biologie, les
géosciences, les mathématiques, l'informatique, les sciences de l'ingénieur... Une formation complémentaire en diffusion culturelle
et scientifique est appréciée.
Niveau bac + 3
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Licence en chimie, physique, sciences de la vie, sciences de la Terre, mécanique, informatique, mathématiques...
Licence pro guide-conférencier
Niveau bac + 5
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Master en chimie et environnement, sciences de la Terre, informatique, mathématiques, sciences pour l'ingénieur,
physique appliquée et mécanique...
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Diplôme d'ingénieur en physique, mathématiques, chimie, biologie, etc.
Sources et ressources
Publications Onisep
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Les métiers de la culture et du patrimoine , Parcours , Onisep , 2012
INGENIEUR(E) EFFICACITE ENERGETIQUE DU BATIMENT
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Synonyme(s) : ingénieur(e) d'études en efficacité énergétique / ingénieur(e) en génie thermique et
énergétique / ingénieur(e) thermicien / ingénieur(e)-conseil(e) en énergie
Famille(s) ROME : Conception et études
Discipline(s) : bâtiment - gros oeuvre / étanchéité / gestion et maîtrise de l'énergie / isolation thermique /
énergétique
Centre(s) d'intérêt : me déplacer souvent / aider, conseiller / convaincre, négocier / préserver l'environnement
Fonction(s) : fonction conseil, audit, expertise
GFE : GFE bâtiment gros oeuvre génie civil
Secteur(s) d'activités : secteur gros oeuvre bâtiment / secteur sociétés d'ingénierie et d'études techniques
Statut(s) : salarié
Accroche
L'ingénieur efficacité énergétique du bâtiment réalise des études permettant de diminuer la consommation d'énergie ou
d'intégrer les énergies renouvelables dans un édifice. Il travaille avec les maîtres d'ouvrage avant ou après la
construction.
Synthèse
L'ingénieur efficacité énergétique du bâtiment réalise des études permettant d'optimiser la consommation d'énergie et d'intégrer
les énergies renouvelables dans le bâtiment. Il travaille en relation avec les maîtres d'ouvrage qu'il conseille, en amont de la
construction ou bien sur des bâtiments existants. Il exerce en cabinet d'études ou dans un grand groupe. Cet expert rigoureux est
doté d'un bon relationnel et sait se mettre à la portée des non-spécialistes.
Nature du travail
Des études en tout genre...
Dès la conception d'un projet immobilier, l'ingénieur efficacité énergétique du bâtiment conseille les maîtres d'ouvrage sur les
différents moyens de réduire la consommation d'énergie. Obtention de labels, étanchéité de l'air, étude thermique réglementaire,
simulation dynamique... font partie de ses attributions. Il peut également intervenir sur des bâtiments existants pour tenter de
faire baisser la facture énergétique, ou réaliser un bilan carbone pour une collectivité ou une entreprise.
... et des conseils sur mesure
À partir de ces études, et après avoir exercé une veille technologique sur les matériaux et les équipements les plus appropriés en
termes d'économie de chauffage, d'électricité, de climatisation, etc. l'ingénieur efficacité énergétique du bâtiment préconise des
solutions techniques propres à chaque projet de construction ou de rénovation. Il en supervise également la mise en œuvre, après
avoir chiffré le coût au préalable.
Conditions de travail
Employeurs multiples
L'ingénieur efficacité énergétique du bâtiment peut exercer dans un cabinet de conseil et d'assistance à maîtrise d'ouvrage, un
bureau d'études et de conseil en ingénierie, une entreprise du bâtiment, un bureau de contrôle technique, les services généraux
d'une grande industrie, ou encore, de plus en plus souvent, au sein d'une direction immobilière.
Travail en équipe
Ses interlocuteurs sont des architectes, des maîtres d'ouvrage, des organismes de certification (Promotelec, Cercal...), des
industriels (matériaux de construction, équipements) et les collectivités territoriales. L'ingénieur efficacité énergétique du bâtiment
partage son temps entre le terrain et son bureau.
Obligation de résultat
Les bâtiments consomment 45 % de l'énergie en France et produisent plus du quart des gaz à effet de serre. Des chiffres qui
doivent impérativement baisser dans les années à venir. Face aux nouvelles normes et réglementations, l'ingénieur efficacité
énergétique du bâtiment a de grandes responsabilités et une obligation de résultat à assumer. Cela peut s'avérer stressant.
Vie professionnelle
Des perspectives, mais un contexte morose
Au vu des nouvelles réglementations qui imposent une maîtrise et une réduction des dépenses en énergie, les perspectives pour
les ingénieurs efficacité énergétique du bâtiment sont au beau fixe. Cependant, dans le même temps, ces professionnels subissent
de plein fouet la crise quand elle touche le secteur du bâtiment et de la construction.
Des atouts en plus : stage et anglais
Quoi qu'il en soit, cette spécialité représente encore des effectifs modestes. Les jeunes diplômés auront tout intérêt à effectuer au
moins un stage dans ce domaine pour augmenter leurs chances d'être recrutés. Une parfaite maîtrise de l'anglais permettra une
évolution vers l'international.
Expert au service de grandes structures
Après quelques années d'expérience, l'ingénieur efficacité énergétique du bâtiment peut piloter des études, voire des politiques
énergétiques, dans les pays où ses clients sont implantés. Il peut aussi devenir conseiller en maîtrise de l'énergie pour une grande
entreprise ou une collectivité territoriale.
Rémunération
Salaire du débutant
2500 à 2900 euros brut par mois.
Source : Apec, 2013.
Compétences
Des compétences techniques
L'ingénieur efficacité énergétique du bâtiment doit connaître les différentes méthodes de calcul énergétique et thermique, ainsi
que les techniques du bâtiment (thermique, étanchéité). Il doit être au fait des réglementations thermiques en vigueur et du cadre
réglementaire de la maîtrise de l'énergie. Il connaît en outre les logiciels de calculs thermiques et les techniques de thermographie.
Des qualités humaines
Dynamique et curieux, cet expert en énergie a le sens du service et du contact. Il sait écouter et convaincre, mais aussi entretenir
un réseau professionnel important. Il a également la fibre environnementale, tout en gardant les pieds sur terre. L'ingénieur
thermicien doit par ailleurs être capable d'adapter son discours et ses conseils au niveau de connaissances de ses nombreux
interlocuteurs.
Accessible et mobile
Rigueur et précision sont attendues de cet expert qui saura concilier l'autonomie et le travail en équipe et ne rechignera pas à se
déplacer régulièrement pour les visites de sites et les rendez-vous. Un sens commercial est un plus, de même qu'un bon niveau en
anglais.
Accès au métier
La profession est ouverte aux titulaires d'un bac + 5 (master ou diplôme d'ingénieur) ayant réalisé au moins un stage dans le
domaine, ou ayant une expérience en bureau d'études. La formation peut être complétée par un mastère spécialisé.
Niveau bac + 5
• Diplôme d'ingénieur en génie énergétique du bâtiment ; économie de la construction ; génie thermique, énergie et
environnement ; génie climatique et énergétique...
• Master en ingénierie du bâtiment ; énergétique et écomatériaux ; génie de l'habitat, ingénierie du bâtiment et
développement durable...
Niveau bac + 6
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Mastère en écomatériaux et construction durable ; efficacité énergétique dans la rénovation des bâtiments...
Sources et ressources
Publications Onisep
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Les métiers de l'énergie, Parcours, 2013, Onisep
Les métiers du bâtiment et des travaux publics, Parcours, 2012, Onisep
Témoignage(s)
Claire, ingénieure en efficacité énergétique chez Schneider Electric
Lutter contre le réchauffement climatique
J'aide les centres commerciaux à réaliser des économies d'énergie. Je passe quelques jours chez le client pour comprendre ses
attentes, le fonctionnement du site et des équipements, ainsi que celui des utilisateurs. Je mesure la puissance dans les tableaux
d'alimentation électrique, la température dans les bureaux ou les réserves, la consommation des fours des boulangeries des
hypermarchés. J'observe à quelle intensité sont éclairés les magasins...
L'analyse des enregistrements permet d'identifier des pistes d'amélioration. Je peux conseiller, par exemple, de baisser l'éclairage
du magasin sur une plage horaire ou de diminuer le chauffage. Je définis les solutions techniques et rédige un cahier des charges
qui est soumis aux sous-traitants.
C'est un métier où l'on est confronté à chaque fois à de nouvelles situations. Je trouve très stimulant de devoir m'adapter aux
problématiques du client.
INGENIEUR(E) METHODES MECANIQUES
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Synonyme(s) : ingénieur(e) processus / responsable industrialisation / responsable méthodes et process
Famille(s) ROME : Direction, encadrement et pilotage de fabrication et production industrielles
Discipline(s) : génie mécanique
Centre(s) d'intérêt : coordonner l'activité d'une équipe / concevoir, utiliser des technologies industrielles
de pointe
Fonction(s) : fonction méthodes industrialisation
GFE : GFE mécanique automatismes
Secteur(s) d'activités : secteur construction aéronautique / secteur construction ferroviaire / secteur
maintenance / secteur construction automobile / secteur construction mécanique / secteur construction
navale / secteur sociétés d'ingénierie et d'études techniques
Statut(s) : salarié
Accroche
Responsable de l'industrialisation d'un produit, l'ingénieur méthodes mécaniques étudie les caractéristiques techniques
de la pièce à fabriquer et détermine les étapes et les machines à utiliser pour optimiser la production.
Synthèse
L'ingénieur méthodes mécaniques conçoit, organise et optimise l'ensemble des solutions techniques en vue d'une production en
série ou à l'unité. Pour cela, il étudie la faisabilité technique et le coût de mise en œuvre du projet, il choisit l'outillage et le type
de main-d’œuvre à mobiliser et à réserver pour la production envisagée. Charnière entre le bureau d'études et la production, cet
expert doit arriver à concilier qualité et productivité. Pour cela, de bonnes connaissances techniques de terrain sont indispensables.
Nature du travail
Étudier et concevoir la production
Lorsqu'un commercial apporte un nouveau contrat dans une PME ou que le bureau d'études d'une grande entreprise valide un
projet de fabrication, l'ingénieur méthodes mécaniques intervient pour définir et organiser les moyens humains et matériels qu'il
faudra mettre en œuvre pour optimiser la production en série ou à l'unité. Pour cela, il commence par étudier la pièce à fabriquer.
Choisir le matériel et les méthodes
Il choisit ensuite le matériel et les machines qui devront intervenir dans la production et détermine les besoins en main-d'oeuvre,
à chaque étape, en incluant dans ses réflexions l'ergonomie et la qualité.
Organiser et optimiser
Il organise chaque étape de la production en respectant, voire en optimisant, les critères de coût, de fonctionnalité et de délais de
livraison. Pour cela, il fait des simulations et opère des chronométrages des différentes tâches.
Suivre et analyser le processus
Il ajuste et affine ses observations grâce à des tests et peut aller jusqu'à la mise au point ou l'adaptation d'une machine. Enfin, il
suit et analyse la production proprement dite grâce à des tableaux de bord ou des graphiques qu'il aura conçus en amont.
Conditions de travail
De la PME au grand groupe
L'ingénieur méthodes mécaniques peut exercer dans tout type d'entreprise industrielle, du grand groupe à la PME (petite et moyenne
entreprise). Dans les petites entreprises, il n'est pas rare que le chef d'atelier remplisse le rôle de responsable méthodes. À l'inverse,
dans une grande entreprise, il pourra exercer au sein d'un service méthodes comprenant plusieurs personnes très spécialisées
(chronométrage, process, etc.).
En bureau d'études ou en atelier
Ce professionnel, qui connaît bien le terrain, se situe à la charnière entre plusieurs services. Il travaille aussi bien au sein du
bureau d'études pour la partie conception qu'au coeur de l'atelier pour la phase tests notamment.
Plus ou moins polyvalent
En fonction de la taille de l'entreprise, il travaille en équipe, où chacun a une tâche bien définie, ou est au contraire très polyvalent.
Dans tous les cas, il est en relation avec plusieurs services de l'entreprise. Il est souvent rattaché directement au directeur de
l'usine.
Vie professionnelle
Dans tous les secteurs de l'industrie
Les débouchés pour les ingénieurs méthodes mécaniques vont en augmentant et se situent dans toutes les entreprises industrielles,
quel que soient leur taille ou leur secteur. Leur rôle tend à se renforcer avec l'évolution des technologies, toujours plus nombreuses
dans la mécanique, mais aussi la part de plus en plus grande accordée à la qualité.
En cabinet de conseil
Très présents dans les bureaux des méthodes des grandes entreprises, les spécialistes méthodes mécaniques et process peuvent
également exercer dans des sociétés d'ingénierie et de conseil.
Des évolutions nombreuses
Avec de l'expérience, l'ingénieur méthodes mécaniques prendra en charge des projets de plus en plus importants. De par la
transversalité de son poste, les évolutions sont nombreuses. Il peut accéder à des postes de responsable de service technique, de
responsable de production ou encore de responsable maintenance. Il peut également encadrer une équipe de techniciens supérieurs
et d'opérateurs. Il peut également se diriger vers une autre spécialité de l'entreprise, comme la fonction qualité ou commerciale.
De manière générale, les postes en méthodes sont considérés comme une étape dans l'évolution de carrière plutôt que comme une
finalité.
Rémunération
Salaire du débutant
À partir de 2900 euros brut par mois.
Source : Aon Hewitt, 2011, pour l'Usine Nouvelle.
Compétences
Technique, organisé et humain
Il est nécessaire que l'ingénieur méthodes mécaniques connaisse bien le terrain et la technique. Il doit également maîtriser les
outils spécifiques d'aide à la conception et à la gestion de projet : GPAO (gestion de production assistée par ordinateur), PERT
(Program ou Project Evaluation and Review Technique)... Il doit en outre faire preuve d'un fort sens de l'observation et de
l'organisation, et être à l'écoute des différents besoins exprimés par les services avec lesquels il travaille.
Pédagogue et diplomate
Ce professionnel doit posséder de bonnes capacités de communication pour interagir avec les différents interlocuteurs
(commerciaux, ingénieurs de production, ouvriers, etc.) de l'entreprise avec qui il collabore. L'esprit d'équipe est nécessaire, ainsi
qu'un sens de la pédagogie. Diplomate, il sait faire des compromis pour que les objectifs des uns et des autres soient atteints,
dans le souci de la qualité.
Rigoureux et précis
Précision et rigueur sont indispensables à l'ingénieur méthodes mécaniques pour éviter toute erreur dans ses estimations qui
pourrait entraîner des surcoûts importants dans la production. De plus, il doit faire preuve d'un bon sens pratique pour imaginer
des solutions nouvelles à chaque projet.
Accès au métier
Le métier d'ingénieur méthodes mécaniques est accessible avec bac + 5 : diplôme d'ingénieur ou master.
Niveau bac + 5
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Diplôme d'ingénieur généraliste ou spécialisé en mécanique
Master en génie mécanique, génie des systèmes industriels...
Sources et ressources
Publications Onisep
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Les métiers de la mécanique, Parcours, 2011 ( nouvelle édition à paraître en 2013), Onisep
Témoignage(s)
Dominique, ingénieur méthodes chez ADTP à Annecy (74)
Je suis l'intervenant technique de l'atelier
Lorsque le commercial négocie une nouvelle affaire, il vient me voir pour que j'en étudie la faisabilité. Je détermine les moyens à
mettre en oeuvre, les machines et les postes qui seront nécessaires, ainsi que les coûts associés. Cela commence par une étude
technique qui va permettre de chiffrer l'opération. On s'intéresse à l'aspect technique, mais aussi aux hommes par des études
ergonomiques. À chaque fois, il faut tout revoir, notamment l'organisation des postes de travail, et cela peut aller jusqu'au
développement de nouvelles machines. On doit aussi calculer le temps nécessaire à chaque opération par des outils de simulation
ou du chronométrage. Il faut être précis car le calcul de la rentabilité économique en dépend. Il faut arriver à un compromis entre
ce que veut le client, notamment en termes de prix et de qualité attendue, et ce qui est économiquement réalisable. Dans une petite
structure, on est très polyvalent.
INGENIEUR(E) BREVETS
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Synonyme(s) : consultant(e) en propriété industrielle / ingénieur(e) en propriété industrielle / juriste brevets
/ responsable en propriété industrielle / responsable portefeuille de brevets
Famille(s) ROME : Conception, recherche, études et développement
Discipline(s) : biologie / droit de la propriété industrielle
Centre(s) d'intérêt : pratiquer les langues vivantes
GFE : GFE matériaux laboratoire organisation industrielle
Secteur(s) d'activités : secteur industrie chimique / secteur industrie agroalimentaire / secteur industrie
pharmaceutique
Statut(s) : salarié
Accroche
Une innovation peut valoir de l'or... si elle n'est pas copiée ! L'ingénieur brevets, spécialiste en propriété industrielle,
veille sur les dernières trouvailles des entreprises et officialise leurs découvertes pour en garantir l'exclusivité.
Synthèse
Une innovation peut valoir de l'or... Encore faut-il éviter qu'elle soit copiée ! C'est le rôle de l'ingénieur brevets, spécialiste en
propriété industrielle, d'éviter à une entreprise le pillage de ses idées. Il rédige, à l'intention des offices de brevets internationaux,
une demande qui démontre le caractère novateur de la découverte. Ensuite, il obtient un brevet, officialisant l'invention et
garantissant à son découvreur l'exclusivité de sa commercialisation. Ce qui ne l'empêche pas d'effectuer une veille de la
concurrence pour éviter toute contrefaçon ou plagiat.
Nature du travail
Obtenir un droit exclusif
Un médicament issu du génie génétique ? Une nouvelle formule cosmétique ? C'est l'obtention d'un brevet qui officialise l'invention
et garantit à son découvreur (chercheur, laboratoire, entreprise...) l'exclusivité. Pour cela, l'ingénieur brevets s'assure auprès des
organismes spécialisés dans la propriété industrielle qu'aucun produit ou procédé similaire n'a déjà été déposé, c'est-à-dire
reconnu comme innovation. Il rédige à l'intention des offices de brevets internationaux une demande qui démontre le caractère
novateur de la découverte, expériences et exemples à l'appui.
Surveiller la concurrence
Une veille chez les concurrents permet à l'ingénieur brevets de vérifier que l'innovation brevetée ne sera pas copiée. En cas de
plagiat ou d'usage abusif, il peut attaquer la société fautive. Le détenteur d'un brevet peut a contrario autoriser une autre société
à l'utiliser. L'ingénieur brevets élabore alors le contrat définissant les termes de la licence d'exploitation. Un moyen de garantir un
retour sur investissement, voire de financer d'autres recherches. Il arrive aussi que l'ingénieur brevets participe aux orientations
du programme de recherche, en collaboration avec l'équipe de recherche et développement (R & D).
Conditions de travail
Instruction des dossiers en solo
Le métier s'exerce principalement dans un bureau, seul face à des dossiers, et ne nécessite pas particulièrement de travailler en
équipe. Toutefois, certains projets s'appuyant sur de multiples technologies (biologie et électronique, par exemple), il est parfois
nécessaire de collaborer avec d'autres ingénieurs brevets, ayant des connaissances techniques particulières.
Contacts avec inventeurs et juristes
L'ingénieur brevets entretient aussi des contacts réguliers avec les inventeurs des nouveaux produits ou procédés, ou encore avec
les juristes à l'étranger, avec lesquels il collabore pour les dossiers déposés devant les différents offices de brevets dans le monde.
En cas de litiges (problèmes de contrefaçon), il coordonne le déroulement de la procédure avec les avocats. Hiérarchiquement,
l'ingénieur brevets peut être rattaché à un directeur juridique, à un directeur études, recherche et développement, ou encore à un
dirigeant de cabinet de conseil.
Vie professionnelle
Du labo au cabinet-conseil
L'ingénieur brevets est employé par des laboratoires ou des entreprises de l'industrie (chimique, cosmétique, pharmaceutique,
agroalimentaire, biotechnologique...) possédant un département R et D (recherche et développement). Il peut aussi exercer au sein
d'un organisme de délivrance de brevets, où il étudie les demandes déposées par les entreprises. Les principaux organismes
existants sont l'Inpi (Institut national de la propriété industrielle) pour la France, l'OEB (Office européen des brevets) pour l'Europe,
l'Ompi (Office mondial de la propriété industrielle) au niveau international. Enfin, l'ingénieur brevets peut encore diriger un cabinet
de conseil ou un département en propriété industrielle, voire devenir avocat en propriété industrielle (après obtention du concours
d'avocat).
Rémunération
Salaire du débutant
2500 à 3300 euros brut par mois.
Source : Apec, 2013.
Compétences
Expertise scientifique et juridique
L'ingénieur brevets est un expert, à mi-chemin entre le scientifique et le juridique. De solides connaissances en sciences du vivant
lui sont nécessaires pour comprendre les travaux des chercheurs avec qui il collabore étroitement. Sans oublier des compétences
juridiques pour les transcrire en droit de la propriété industrielle. Il doit d'ailleurs effectuer une veille juridique et législative pour
être à jour, ainsi qu'une veille technologique dans le domaine d'activité de son entreprise, pour s'informer sur les brevets de la
concurrence.
Rigueur et adaptation
Pour rédiger, déposer et suivre les procédures, des aptitudes rédactionnelles et le sens de la rigueur sont nécessaires. Tout comme
l'autonomie, la polyvalence, le sens de l'adaptation et des capacités relationnelles pour communiquer avec ses différents
interlocuteurs.
Maîtrise de l'anglais... au moins
Comme la plupart des brevets sont rédigés en anglais, l'ingénieur brevets doit maîtriser cette langue, à l'oral comme à l'écrit. À ne
pas négliger non plus : la connaissance de l'allemand car l'Allemagne est le pays qui dépose le plus de brevets en Europe... et le
siège de l'OEB (Office européen des brevets) se trouve à Munich.
Accès au métier
Un jeune diplômé peut intégrer ce poste, mais le métier s'acquiert par la pratique, sur une période d'au moins 3 à 4 ans. Une
expérience de 5 à 6 ans est requise pour posséder une certaine autonomie sur les dossiers. L'ingénieur brevets continue à se former
au cours de sa carrière. Deux diplômes professionnels, l'EQE (examen de qualification européen) et l'EQF (examen de qualification
français), conduisent respectivement aux titres de " mandataire agréé auprès de l'OEB (Office européen des brevets) " et de
" conseil en propriété industrielle ".
Niveau bac + 5
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Master ou diplôme d'ingénieur
Niveau bac + 8
• Doctorat en sciences du vivant, biochimie ou chimie...
• Formation complémentaire en droit de l'innovation : diplôme du Ceipi (Centre d'études internationales de la propriété
industrielle) ou diplôme étranger équivalent
Sources et ressources
Publications Onisep
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Les métiers de la biologie et des biotechnologies, Parcours, 2012, Onisep
Adresses utiles
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Les Entreprises du médicament, Leem, 88 rue de la Faisanderie, 75116, Paris, 01 45 03 88 88, www. leem.org
Fédération des entreprises de la beauté, Febea, 137 rue de l'Université, 75007, Paris, 01 56 69 67 89, www.febea.fr
Témoignage(s)
Nicolas, ingénieur brevets, Laboratoire français du fractionnement et des biotechnologies (LFB)
200 familles de brevets à gérer
Je gère un portefeuille de 200 familles de brevets, avec 2 ingénieurs brevets sous ma responsabilité et des cabinets de conseil en
propriété industrielle. Il y a parfois des urgences. Quand un chercheur s'apprête à divulguer une innovation lors d'un congrès ou
dans une publication, il faut préparer le dossier de dépôt de brevet dans la journée ! Je me déplace souvent à l'étranger pour régler
des contentieux avec d'autres laboratoires, devant l'OEB (Office européen des brevets) et l'USPTO (Bureau américain des brevets
et des marques de commerce). Je voyage également beaucoup pour négocier les partenariats avec des sociétés pharmaceutiques.
ON a souvent l'image d'un métier consacré à la paperasse, alors qu'il est à 80 % scientifique et à 20 % juridique. Pour décrire
précisément une innovation médicale dans un dépôt de brevet, il est indispensable que j'aie une bonne compréhension des
phénomènes scientifiques dont je parle.
INGENIEUR(E) EN R ET D EN ENERGIES RENOUVELABLES
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Synonyme(s) : chef de projet énergies renouvelables
Famille(s) ROME : Énergie
Discipline(s) : biomasse / gestion et maîtrise de l'énergie / géothermie / énergie solaire / énergie éolienne
Centre(s) d'intérêt : coordonner l'activité d'une équipe / faire de la recherche / concevoir, utiliser des
techniques industrielles de pointe
Fonction(s) : fonction recherche appliquée / fonction études développement industriel
GFE : GFE nettoyage assainissement environnement sécurité / ingénieur en énergies renouvelables
Secteur(s) d'activités : secteur fonction publique / secteur recherche / secteur énergie
Statut(s) : fonctionnaire / salarié
Accroche
" Préparer la transition énergétique " : tel est l'objectif de ces ingénieurs recherche et développement (R&D), des
professionnels de haut niveau dont la mission est de faire progresser le développement des énergies renouvelables en
rentabilisant, optimisant, innovant...
Synthèse
L'ingénieur recherche et développement en énergies renouvelables occupe un poste clé. Il met tout en œuvre pour développer
l'exploitation et la transformation d'énergies pleines d'avenir (biomasse, éolien, géothermie, hydraulique, hydroélectricité, solaire,
énergie marémotrice...) dont certaines sont encore expérimentales. Améliorer, rentabiliser, innover : trois objectifs pour ce
professionnel de haut niveau, souvent sur le terrain, en France et à l'étranger.
Nature du travail
Évaluer, améliorer
Biomasse, éolien, hydraulique, solaire, géothermie... autant d'énergies renouvelables que l'ingénieur R&D améliore au quotidien.
Travaillant souvent sur des projets à dimension internationale, il participe régulièrement à l'élaboration de programmes communs
européens. Il étudie, par exemple, les performances d'un capteur solaire ; améliore les techniques de forage en géothermie ; trouve
des solutions pour augmenter le rendement des éoliennes tout en réduisant leur impact sur l'environnement.
Innover, créer
Au cœur de l'innovation dans les énergies durables, l'ingénieur R&D crée des produits en respectant les normes environnementales.
Il étudie la création d'éoliennes en off shore (fixées sur des plates-formes en pleine mer) ou des hydroliennes posées sur les fonds
marins. Il étudie également l'énergie contenue dans la houle. Il met au point des logiciels pour concevoir des installations solaires.
Il cherche à utiliser des biocombustibles (comme les huiles végétales) pour les moteurs Diesel et le bois pour le chauffage.
Rendre les énergies accessibles
Dans l'éolien (transformation du vent en énergie mécanique ou électrique), cet ingénieur cherche à optimiser les sites. En
photovoltaïque (lumière solaire transformée en électricité) ou photothermique (lumière solaire transformée en chaleur), il diminue
les coûts de production. En géothermie (chaleur terrestre transformée en énergie), il rentabilise l'exploitation des couches
souterraines profondes. Il fait des recherches sur le stockage d'énergie sous forme d'hydrogène.
Conditions de travail
Esprit d'équipe
Les ingénieurs R&D exercent essentiellement dans les centres de recherche, les bureaux d'études, au sein du département R&D
des entreprises de production d'énergie. Toujours en équipe, ils travaillent avec les chercheurs et confrontent les résultats de leurs
études à ceux des études réalisées par d'autres ingénieurs aux spécialités scientifiques pointues.
Étudier et tester
L'ingénieur réalise des études de faisabilité, de coûts, d'évaluation de performances et de risques. Il rédige de nombreux rapports.
C'est un spécialiste des bancs d'essais, des tests en continu et des simulations.
Au cœur du progrès technique
Dans un laboratoire d'essais, il utilise divers appareils de mesure et évalue, par exemple, les performances techniques et
mécaniques d'un chauffe-eau solaire. Il connaît de nombreux logiciels spécialisés, informatiques et graphiques : logiciels de
simulation thermique ou d'analyse des vents...
Vie professionnelle
Des postes limités
Les grands groupes industriels s'intéressent de plus en plus à la recherche et au développement des énergies renouvelables. Ils
font la part belle aux ingénieurs. Les bureaux d'études en R&D recrutent également des ingénieurs spécialistes des énergies
renouvelables. La recherche publique en a aussi besoin pour expérimenter ses théories. Même si le nombre de postes reste limité,
l'avenir est prometteur avec des possibilités de carrière à l'étranger réelles.
Sur les pôles de compétitivité
Dans le secteur des énergies renouvelables, la tendance est au regroupement des moyens et des compétences. Les ingénieurs R&D
trouvent des emplois régionalisés au sein de pôles de compétitivité regroupant plusieurs milliers de chercheurs : Capénergies
(région PACA, Monaco, Corse), Derbi (Languedoc-Roussillon) ou Tenerrdis (Rhône-Alpes, Drôme, Isère, Savoie), Sciences et Systèmes
de l'énergie électrique - S2E2 (région Centre et Limousin).
Rémunération
Salaire du débutant
2500 euros brut par mois.
Source : Insee, 2013.
Compétences
Une multitude de savoir-faire
Une approche pluridisciplinaire permet à cet ingénieur de s'adapter à différentes cultures et méthodes de travail. Les entreprises
recherchent des professionnels expérimentés, possédant de nombreux savoir-faire : expertise industrielle, innovation, finance,
compréhension de l'environnement politique, social et réglementaire du marché des énergies renouvelables.
Le sens de la communication
Sens de l'écoute, du dialogue, des échanges... autant d'atouts précieux pour un futur " pro " de la R&D. Savoir convaincre de
l'intérêt de développer ses projets est aussi une priorité.
S'adapter à tout et partout
L'ingénieur recherche et développement est disponible et s'adapte aussi bien aux nouveaux matériels qu'aux nouveaux projets.
Rigueur et sens de l'organisation sont incontournables. Réactivité, rapidité, mobilité sont les maîtres mots de cet ingénieur, appelé
à effectuer des déplacements en France et à l'étranger... qui doit maîtriser une ou deux langues étrangères.
Accès au métier
Les ingénieurs R&D en énergies renouvelables sont pour la plupart titulaires d'un diplôme d'ingénieur généraliste ou spécialisé en
mécanique, micromécanique, électronique, électricité, énergétique, thermique, automatismes... Les masters du domaine de
l'énergie sont nombreux. Ils portent souvent sur les procédés et traitements des énergies renouvelables. Leurs titulaires intéressent
également les professionnels.
Niveau bac + 5
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Diplôme d'ingénieur
Master
Sources et ressources
Publications Onisep
•
Les métiers de l'énergie, Parcours, 2013, Onisep, 9782273011396
Adresses utiles
• Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, Ademe, 27 rue Louis Vicat, 75737, Paris, Cedex 15, 01 47 65
20 00, www.ademe.fr
Témoignage(s)
Morgane, chef de projet en énergies renouvelables à l'institut France Énergies marines
Des missions en interaction
Chargée de recherche en environnement, je pilote des projets sur les impacts environnementaux des énergies marines
renouvelables. Par exemple, l'éolien flottant ou posé, l'hydrolien, le marémoteur, le houlomoteur, etc. Actuellement, il s'agit de
réaliser un guide sur l'évaluation des impacts environnementaux des hydroliennes. C'est un travail collaboratif qui implique
l'expertise de plusieurs membres au sein de mon entreprise. Je suis ainsi en relation étroite avec des collègues en R&D, des
doctorants et d'autres chargés de recherche. C'est une équipe encore jeune et assez réduite où le travail en interaction est
primordial. Nous sommes énormément sollicités pour participer à des réunions, des colloques, et les déplacements, y compris les
week-ends, sont très fréquents. Les missions sur le terrain sont encore assez peu nombreuses, mais le rythme va s'accélérer avec
l'augmentation du nombre de projets de recherche.
Format collégien
Biomasse, éolien, hydraulique, solaire... autant d'énergies renouvelables que l'ingénieur R&D (recherche et développement)
améliore au quotidien. Il étudie les performances d'un capteur solaire ; améliore les techniques de forage en géothermie ; trouve
des solutions pour augmenter le rendement des éoliennes et explore de nouvelles techniques pour produire de l'énergie
renouvelable... Au coeur de l'innovation dans les énergies durables, l'ingénieur R&D crée des produits en respectant les normes
environnementales. Il étudie la création d'éoliennes en off shore (fixées sur des plates-formes en pleine mer) ou d'hydroliennes
posées sur les fonds marins. Il étudie également l'énergie contenue dans la houle. Il met au point des logiciels pour concevoir des
installations solaires. Il cherche à utiliser des biocombustibles, comme les huiles végétales pour les moteurs Diesel ou le bois et
ses dérivés pour le chauffage. Il travaille au sein d'équipes de chercheurs et de techniciens dans les centres de recherche, les
bureaux d'études des grandes entreprises et les laboratoires de la fonction publique. La nécessité de développer les énergies
renouvelables assure un avenir prometteur à ces professionnels.
Après le bac
Bac + 5 : diplôme d'ingénieur ou master du domaine de l'énergie.
INGENIEUR(E) EN ENERGIE SOLAIRE
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Synonyme(s) : ingénieur(e) d'études en solaire photovoltaïque / ingénieur(e) projet solaire
Famille(s) ROME : Énergie
Discipline(s) : énergie solaire
Centre(s) d'intérêt : faire de la recherche / concevoir, utiliser des techniques industrielles de pointe
Fonction(s) : fonction maintenance / fonction études développement industriel
GFE : GFE nettoyage assainissement environnement sécurité / ingénieur en énergie solaire
Secteur(s) d'activités : secteur fonction publique / secteur recherche / secteur énergie
Statut(s) : fonctionnaire / salarié
Accroche
De l'abri solaire qui recharge un véhicule électrique à la centrale qui produit de l'électricité, l'ingénieur en énergie solaire
conçoit et pilote des projets au cœur de l'énergie " verte ".
Synthèse
Transformer le rayonnement solaire en énergie ? C'est le rôle de l'ingénieur en énergie solaire qui conçoit et coordonne des
installations (panneaux intégrés aux toitures et centrales installées au sol sous un angle optimal d'exposition au soleil). Il est le
plus souvent titulaire d'un bac + 5: diplôme d'ingénieur ou master en énergies renouvelables.
Nature du travail
Sous le soleil
Deux techniques transforment le rayonnement solaire en énergie : le thermique produit de la chaleur ; le photovoltaïque, de
l'électricité (avec des panneaux intégrés aux toitures et des centrales installées au sol). L'ingénieur en énergie solaire conçoit et
coordonne la réalisation de ces installations.
Des études de faisabilité à la mise en service
Pour un projet de toiture avec panneaux photovoltaïque, par exemple, les études en amont durent de 2 à 3 mois. Après avoir
sélectionné l'installateur, l'ingénieur en énergie solaire suit l'exécution des travaux jusqu'à la mise en service. Avant d'implanter
une centrale au sol, il faut choisir un terrain offrant un bon potentiel photovoltaïque et un faible impact environnemental. Bases
de données et visites aident l'ingénieur dans sa prospection. Puis, il examine les contraintes, suit le dossier et conduit la
concertation locale. La gestion du projet dure de 1 à 3 ans jusqu'à l'obtention des autorisations.
Chercher de nouvelles techniques
La puissance énergétique du soleil est loin d'être exploitée. Les ingénieurs doivent améliorer le rendement des cellules
photovoltaïques. Pour cela, des technologies émergent, comme le solaire thermodynamique et le photovoltaïque à concentration.
Conditions de travail
Du bureau d'études au chantier
C'est en bureau d'études que l'ingénieur en énergie solaire monte le projet à partir d'études (sur l'impact environnemental et
l'ensoleillement) et de consultations techniques. Il suit les demandes d'autorisation et les démarches en vue du raccordement au
réseau électrique. Il peut également être chargé du montage financier du projet. Lorsque les travaux débutent, il se rend
régulièrement sur le chantier pour le superviser.
Assistance, formation, conseil
Promouvoir l'efficacité de l'énergie solaire est essentiel pour cet ingénieur. Il doit donc développer la formation et diffuser
l'information auprès des différents partenaires : maîtres d'œuvre, maîtres d'ouvrage publics, opérateurs énergétiques, bureaux
d'études, élus locaux et régionaux...
Missions à l'étranger
Le domaine de l'énergie solaire offre de réelles possibilités d'emploi à l'étranger. Certaines entreprises du secteur photovoltaïque
ont ainsi développé une activité à l'international (Afrique, Amérique latine, Asie). Leurs ingénieurs peuvent alors être amenés à
effectuer des déplacements fréquents ou des missions dans les pays concernés.
Vie professionnelle
18 000 professionnels en 2012
Après un bel essor, le secteur est en décroissance depuis 2011, avec un impact sur l'emploi. Selon l'Ademe (Agence de
l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), la filière photovoltaïque représentait 35 000 emplois en 2010 contre environ 18 000
en 2012. Le coût d'achat élevé de l'électricité produite est l'une des raisons de cette baisse.
De futurs développements ?
Un grand débat sur la transition énergétique a eu lieu en 2013. L'accroissement de la part accordée à l'énergie solaire aurait un
impact important sur l'emploi. Une étude conduite par le SER (Syndicat des énergies renouvelables) estime que l'effectif
professionnel pourrait être multiplié par 3 si les objectifs fixés par le Grenelle de l'environnement sont tenus.
Le plus souvent en PME
D'importants groupes sont implantés dans cette filière : EDF Énergies nouvelles, GDF Suez, Air Liquide, etc. Une centaine
d'entreprises, fabricants de cellules ou ensembliers, sont spécialisées sur ce créneau (Apollon Solar, Photowatt, etc.). Des bureaux
d'études techniques, souvent de petite taille, proposent leur savoir-faire en matière de gestion de projet. La recherche est conduite
par des organismes comme le CEA (Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives) ou l'Ines (Institut national de
l'énergie solaire) et par des start-up.
Rémunération
Salaire du débutant
2800 euros brut par mois.
Non communiquée. + 800 ? Par rapport à la fiche déjà en ligne (datant de 2007)
Compétences
Compétences diverses
Le métier se situe à la croisée de l'électrotechnique, des techniques photovoltaïques et de la construction. L'ingénieur en énergie
solaire doit donc avoir des compétences variées. Il doit également être organisé pour gérer un projet de A à Z et en suivre parfois
plusieurs en même temps.
Communicant
L'activité de l'ingénieur le met en contact avec les entreprises du secteur du bâtiment et des travaux publics, les fournisseurs de
panneaux solaires et les administrations qui délivrent les autorisations. Lors de l'enquête publique, l'ingénieur organise et anime
la concertation avec les parties prenantes (collectivités locales, propriétaires fonciers, population). Il doit alors savoir dialoguer et
négocier.
Fermeté et sang-froid
Sur un chantier, des difficultés peuvent surgir. À l'ingénieur de les aborder en faisant preuve de réactivité. Lors de l'enquête
publique, le sens relationnel est essentiel, pour prendre en compte les oppositions... tout en résistant aux pressions.
Accès au métier
La plupart des ingénieurs en énergie solaire sont issus d'écoles d'ingénieurs généralistes. Certains ont suivi une formation
spécialisée (ingénieur ou master) en électrotechnique, électronique, thermique ou énergétique. Quelques écoles et masters
proposent une spécialisation en énergie solaire ou en énergies renouvelables. Quelques exemples. Écoles d'ingénieurs avec filière
complète en énergétique : Ensiame (Valenciennes), Grenoble INP-Ense3, Insa (Lyon, Rouen, Strasbourg), Polytech (Montpellier,
Nantes, Tours, Marseille), ENSGTI Pau, Esir Reims, Ensi Poitiers. Écoles d'ingénieurs avec option énergétique et développement
durable : Écoles centrale ; ECE Paris ; EPF (Sceaux) ; ESSTIN (Nancy) ; écoles des mines ; Polytech Corte ; Sup Galilée Paris 13.
Niveau bac + 5
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Diplôme d'ingénieur en énergétique, en énergétique et développement durable
Master en énergie solaire, en énergies renouvelables
Sources et ressources
Publications Onisep
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Les métiers de l'énergie, Parcours, 2013, Onisep
Écoles d'ingénieurs, Dossiers, 2013, Onisep
Adresses utiles
• Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, Ademe, 20 avenue du Grésillé BP 90406, 49004, Angers, Cedex
01, www.ademe.fr
• Association professionnelle de l'énergie solaire, Enerplan, Le forum, bât. B, 515 avenue de la Tramontane, zone Athelia IV,
13600, La Ciotat, 04 42 32 43 20, www.enerplan.asso.fr
Témoignage(s)
Florence, chef de projet photovoltaïque
J'assure la maîtrise d'œuvre pour l'installation de panneaux photovoltaïques intégrés aux toitures d'écoles, de gymnases, de
hangars agricoles... La semaine passe vite car je travaille en moyenne 2 jours au bureau et 3 jours sur les chantiers. De plus, je
peux suivre 3 à 4 projets en parallèle. Chacun a ses spécificités et il y a des normes à respecter. Il est donc impossible de faire du
copier-coller. J'apprécie la partie technique du métier mais aussi le fait d'être en relation avec des clients et des entreprises. Cela
demande du sang-froid et de la fermeté dans les moments difficiles. Par exemple, lorsqu'un problème technique surgit pendant
les travaux. Et je dois me montrer convaincante face à un client exigeant qui impose sa volonté. Mais j'ai beaucoup de plaisir à
recevoir l'appel d'un client qui se déclare satisfait de son installation.
Format collégien
Rentabiliser le rayonnement du soleil : tel est le rôle de l'ingénieur en énergie solaire. Pour cela, il dispose de 2 techniques : le
solaire thermique, qui permet d'obtenir de l'eau chaude ou du chauffage, par exemple ; le solaire photovoltaïque, qui produit de
l'électricité. Cet ingénieur conçoit les installations qui convertissent les radiations solaires en énergie. Le plus souvent, il s'agit
d'intégrer des panneaux photovoltaïques aux toitures de bâtiments. Des projets plus importants consistent à implanter des
centrales au sol, sur des terrains dont la superficie peut couvrir 30 hectares. L'ingénieur en énergie solaire est responsable des
dossiers techniques et administratifs : études environnementales, choix techniques, demandes d'autorisation, organisation de la
consultation publique le cas échéant. Il supervise également les travaux effectués par des entreprises spécialisées.
Après le bac
Master ou diplôme d'ingénieur (bac + 5). Quelques écoles et universités proposent une spécialisation en énergie solaire ou en
énergies renouvelables.
INGENIEUR(E) EN AERONAUTIQUE
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Synonyme(s) : ingénieur(e) des industries aéronautiques et spatiales
Famille(s) ROME : Direction, encadrement et pilotage de fabrication et production industrielles
Discipline(s) : cellule d'avion / maintenance aéronautique / moteur d'avion / technique spatiale / recherche
aéronautique et spatiale
Centre(s) d'intérêt : coordonner l'activité d'une équipe / faire de la recherche / concevoir, utiliser des
technologies industrielles de pointe
Fonction(s) : fonction technico commercial / fonction organisation de la production industrielle / fonction
recherche appliquée / fonction études développement industriel / fonction méthodes industrialisation /
fonction essais
GFE : GFE mécanique automatismes / ingénieur aéronautique
Secteur(s) d'activités : secteur construction aéronautique
Statut(s) : salarié
Accroche
L'ingénieur en aéronautique conçoit, teste, fabrique, entretient et commercialise des avions et des hélicoptères (civils ou
militaires), mais aussi des lanceurs spatiaux, des satellites et des missiles.
Synthèse
Les ingénieurs en aéronautiques conçoivent, testent, fabriquent, entretiennent et commercialisent des avions et des hélicoptères
(civils ou militaires), mais aussi des lanceurs spatiaux, des satellites et des missiles. Pour eux, la mise à jour permanente des
connaissances est impérative pour rester à la pointe de la technologie. Ces ingénieurs employés chez les constructeurs
aéronautiques exercent une palette d'activités aussi large que les technologies qu'ils connaissent et utilisent : électronique,
mécanique, optique, télécommunications, matériaux composites...
Nature du travail
Concevoir des pièces et des ensembles
Chez les constructeurs aéronautiques, l'ingénieur peut exercer différentes activités en fonction de la spécialité (électronique,
mécanique, optique, télécommunications, matériaux composites, etc.) qu'il maîtrise. Ainsi, avec un profil mécanicien, il conçoit
des pièces et des ensembles : cellules d'avion, voilures (les ailes), tuyères (pour les réacteurs), trains d'atterrissage... Légèreté des
matériaux, tenue des pièces et sécurité sont alors ses priorités.
Développer et tester des appareils de contrôle
Avec un profil en électronique, il travaille sur les écrans des radars aériens, les systèmes de radio transmission ou encore les
appareils de détection aérienne. Selon les cas, il développe ces produits de haute technologie, les teste, en supervise la fabrication
ou les commercialise.
Développer des logiciels
Enfin, l'ingénieur en aéronautique peut se spécialiser en informatique embarquée à bord des appareils ou en informatique liée au
contrôle de la trajectoire des satellites. Il met au point les logiciels des calculateurs qui contrôlent les manœuvres, enregistrent les
pannes ou les défaillances.
Conditions de travail
Études ou essais
Les jeunes diplômés commencent souvent leur carrière dans les bureaux d'études ou les services d'essais. On leur confie la
responsabilité de projets simples. Avec quelques années d'expérience, ils peuvent gérer des projets plus complexes, encadrer des
équipes ou bifurquer vers la fonction commerciale, qui nécessite de la pratique et une double compétence.
Vie professionnelle
Dans 3 régions
L'industrie aéronautique et spatiale se concentre principalement dans 3 régions : Ile-de-France, Midi-Pyrénées (qui comptabilisent
chacune 28 % des effectifs) et Aquitaine (11 % des effectifs).
Différents types d'entreprises
Au premier rang des employeurs, on compte les grandes entreprises qui conçoivent et fabriquent les avions ou les véhicules spatiaux
(EADS, Dassault Aviation, Eurocopter). Viennent ensuite les motoristes (comme la Snecma) qui réalisent les moteurs d'avion et
d'hélicoptère ainsi que les systèmes de propulsion des fusées ou des engins militaires tactiques. Dernier vivier d'emplois, les
équipementiers fournissent les constructeurs en sièges, systèmes informatiques, équipements électriques et hydrauliques...
Des embauches à l'horizon
La tendance est plutôt au ralentissement des recrutements. Les entreprises de l'aéronautique maintiennent toutefois un certain
volume d'embauches pour faire face aux départs à la retraite (environ 2 000 ingénieurs recrutés par an).
Rémunération
Salaire du débutant
2800 euros brut par mois.
Source : Airemploi, 2013.
Compétences
Bilinguisme de rigueur
Dans cette industrie mondialisée, les équipes sont internationales et l'anglais est la langue de travail. La mise à jour permanente
des connaissances est impérative pour rester à la pointe de la technologie.
Synthèse et arbitrage
Les entreprises ayant adopté une organisation par projets, l'ingénieur en aéronautique doit posséder un esprit de synthèse et être
capable d'arbitrer entre des contraintes techniques et des objectifs économiques. Il doit aussi savoir s'intégrer dans des équipes
pluridisciplinaires.
Accès au métier
Passage quasi obligé : les écoles d'ingénieurs généralistes avec des options en aéronautique (Centrale Paris, Centrale Lyon,
Ensta, ENST, EPF...) ou des écoles plus spécialisées (Enac, Isae Supaéro, Isae Ensica, Ipsa, Isae Ensma, Estaca). Toutefois, les
formations universitaires (master, doctorat) intéressent aussi les industriels.
Niveau bac + 5
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Diplôme d'ingénieur généraliste ou spécialisé
Master en génie mécanique, aéronautique, maintenance aéronautique, mécanique des fluides et énergétique...
Sources et ressources
Publications Onisep
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Les métiers de l'industrie aéronautique et spatiale, Parcours , 2013 , Onisep
Les métiers de la mécanique, Parcours , 2014 , Onisep
Adresses utiles
• Airemploi, Espace orientation, 5 rue de La Haye, BP 18904, 95731, Roissy-CDG, Cedex, 01 48 16 71 71,
www.airemploi.org
• Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales, Gifas, 8 rue Galilée, 75116, Paris, 01 44 43 17 00,
www.gifas.asso.fr
• Union des industries et métiers de la métallurgie Midi-Pyrénées, UIMM, 11 boulevard des Récollets, 31078, Toulouse,
Cedex 4, 05 61 14 47 87 , www.uimm-mp.com
Témoignage(s)
Caroline, ingénieure mécanique chez Snecma
Des projets de longue haleine
Une femme dans l'aéronautique ? Je trouve que le métier se féminise pas mal. J'ai toujours été intéressée par les jeux de
construction, les ponts, les grands ouvrages... Au lycée, j'ai vite compris que ce qui me plaisait, c'était les sciences. Après une
prépa et une école d'ingénieurs généraliste, je me suis adaptée sans aucun problème. Quand on fait du dimensionnement de pièces,
comme c'est mon cas, on peut travailler dans n'importe quel secteur. Avec mon bagage théorique, j'interprète assez rapidement
un phénomène mécanique. Ici, les projets sont importants et les cycles de conception assez longs. Il faut 1 an pour faire les
premières pièces et les tester. Ensuite, on va ajuster les dessins en fonction des résultats, puis fabriquer de nouvelles pièces et les
tester à nouveau. Un gros projet s'étale sur 3 ans environ. Je travaille actuellement sur l'aube de la soufflante, une pièce sur
laquelle viennent se fixer les hélices que l'on trouve à l'entrée du moteur.
INGENIEUR(E) EN MECANIQUE
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Famille(s) ROME : Direction, encadrement et pilotage de fabrication et production industrielles
Discipline(s) : génie mécanique
Centre(s) d'intérêt : coordonner l'activité d'une équipe / faire de la recherche / concevoir, utiliser des
techniques industrielles de pointe
Fonction(s) : fonction technico commercial / fonction organisation de la production industrielle / fonction
essais / fonction méthodes industrialisation / fonction études développement industriel / fonction recherche
appliquée
GFE : GFE mécanique automatismes / ingénieur en mécanique
Secteur(s) d'activités : secteur construction aéronautique / secteur construction automobile / secteur
construction mécanique / secteur maintenance / secteur construction navale / secteur construction
ferroviaire / secteur sociétés d'ingénierie et d'études techniques
Statut(s) : salarié
Accroche
Sans ingénieur en mécanique, adieu satellites, robots, turbines, moteurs, boîtes de vitesses, trains d'atterrissage...
Exploitant les technologies de pointe, il crée de nouveaux produits, organise leur fabrication et améliore les moyens de
production.
Synthèse
Qu'il travaille dans le secteur automobile, aéronautique ou métallurgique, l'ingénieur en mécanique crée de nouveaux produits,
organise leur fabrication, améliore les moyens de production. Il peut occuper des postes très variés : études, essais, méthodes,
fabrication, technico-commercial... Ses atouts ? De solides compétences techniques, mais aussi des aptitudes à la communication
et au management.
Nature du travail
Études, calculs et essais
Au service études et développement, l'ingénieur en mécanique conçoit l'architecture d'ensemble d'un produit, choisit les solutions
techniques et procède à des simulations numériques sur ordinateur, pour soumettre les pièces à différentes contraintes. À partir
de ces calculs théoriques, il déduit les caractéristiques de chaque élément : dimensions, résistance des matériaux... Il vérifie
ensuite que le prototype est conforme aux performances attendues et indique, le cas échéant, les corrections à apporter.
Méthodes et fabrication
Au service des méthodes, l'ingénieur en mécanique détermine les moyens nécessaires à la production. Partant de la série
d'opérations à exécuter, il choisit les machines et leurs outillages. Il peut également définir l'architecture d'une nouvelle ligne de
fabrication ou modifier l'organisation d'un lieu de production. À la fabrication, il est responsable du bon fonctionnement d'un
atelier, apportant conseils et assistance technique aux équipes.
Maintenance et commercialisation
Responsable de la maintenance, ce professionnel veille au bon fonctionnement et à l'amélioration d'un parc de machines. Grâce à
ses compétences techniques et commerciales, il vend des équipements professionnels aux entreprises et les adapte aux besoins
spécifiques des clients.
Conditions de travail
Hautes responsabilités
L'ingénieur en mécanique travaille généralement dans une grande entreprise (un constructeur automobile, par exemple) et sur des
projets importants (mise au point d'une ligne de fabrication de moteurs). Dans les PME (petites et moyennes entreprises), il occupe
fréquemment le poste d'adjoint technique, un emploi polyvalent qui regroupe les activités d'études, de méthodes et d'organisation
de la production.
En équipe
Que ce soit en bureau d'études (pour définir l'architecture d'un produit) ou dans un service des méthodes (pour concevoir une
nouvelle ligne de machines-outils plus ou moins robotisées), l'ingénieur travaille presque toujours en équipe, en raison de la
complexité des process de fabrication.
Des déplacements possibles
S'il passe une grande partie de son temps dans l'entreprise (services de recherche, d'essai ou de contrôle, bureau d'études ou site
de production), il peut aussi se rendre chez les clients pour lesquels il conçoit des produits ou du matériel.
Vie professionnelle
Dans l'industrie
Automobile, aéronautique, armement, construction navale, mécanique, métallurgie, énergie : tous ces secteurs font appel à des
ingénieurs en mécanique. Autres recruteurs potentiels : les cabinets d'études techniques, les sociétés d'ingénierie, de transport et
de maintenance industrielle.
Premiers pas en bureau d'études
50 % des ingénieurs en mécanique commencent leur carrière en bureau d'études. Les postes d'ingénieur de fabrication ou de chef
de projet demandent plusieurs années d'expérience. Quant à la fonction de technico-commercial, un complément de formation
s'impose.
Autour de Paris et de Lyon
Les entreprises appartenant aux branches de la mécanique et de la transformation des métaux sont majoritairement implantées
dans les régions Ile-de-France et Rhône-Alpes.
Rémunération
Salaire du débutant
De 2500 à 3000 euros brut par mois selon le chiffre d'affaires et la taille de l'entreprise.
Non communiquée.
Compétences
Maîtrise technique
De parfaites connaissances en résistance des matériaux, en thermodynamique et dans les techniques d'automatismes sont
indispensables. Mais il est aussi nécessaire de maîtriser les outils informatiques et les différents logiciels spécialisés de calcul,
de CAO/DAO (conception et dessin assistés par ordinateur).
Aisance relationnelle
L'ingénieur en mécanique doit conjuguer compétences techniques et aptitudes à la communication et au management pour gérer
équipe et projet. L'ingénieur de fabrication, par exemple, est en relation avec de multiples interlocuteurs pour atteindre les objectifs
fixés en termes de coûts, qualité et délais.
Esprit de décision
Lorsqu'il dirige un projet, l'ingénieur en mécanique doit prendre en compte divers aspects, puis opter pour une solution. De ses
choix dépend la réussite d'une commande ou d'un contrat. En tant que responsable de fabrication, il lui faut prendre des décisions
dans l'urgence, mais sans jamais céder au stress.
Accès au métier
L'ingénieur mécanicien est le plus souvent diplômé d'une école d'ingénieurs. Outre les écoles généralistes (Ensam, les ENI, les
Insa, les écoles centrales de Paris et de Lyon, etc.), des établissements plus spécialisés forment des ingénieurs en aéronautique,
construction navale ou automobile (Ensica, Estaca, Ensta).
Les diplômes universitaires de niveau bac + 5 sont aussi appréciés par les entreprises. Bien que n'ayant pas le titre d'ingénieur,
les titulaires d'un master peuvent occuper des fonctions équivalentes en recherche appliquée, études-développement ou méthodesindustrialisation.
Niveau bac + 5
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Diplôme d'ingénieur
Master d'ingénierie en mécanique
Sources et ressources
Publications Onisep
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Les métiers de la mécanique, Parcours, 2011, Onisep
Les métiers de l'industrie aéronautique et spatiale, Parcours, 2013, Onisep
Adresses utiles
• Fédération des industries mécaniques, FIM, 39-41 rue Louis Blanc, 92400, Courbevoie, 01 47 17 60 00, www.fim.net
• Groupement des industries métallurgiques, GIM, 34 avenue Charles de Gaulle, 92523, Neuilly-sur-Seine, 01 41 92 35 00,
www.gimrp.org
• Union des industries et métiers de la métallurgie, UIMM, 56 avenue de Wagram, 75017, Paris, 01 40 54 20 20,
www.uimm.fr
• Union des industries et métiers de la métallurgie Midi-Pyrénées, UIMM, 11 bd des Récollets, 31078, Toulouse, Cedex 4, 05
61 14 47 87, www.uimm-mp.com
Témoignage(s)
Thierry, ingénieur en mécanique chez Dassault
Le Falcon 7X de A à Z
Depuis 2 ans et demi, je consacre le plus clair de mon temps à un projet autour d'un nouvel avion d'affaires, le Falcon 7X. Ce sera
le premier avion que je pourrai suivre du début à la fin. Au département essais, on est amené à travailler sur les futurs avions ainsi
que sur les actuels, ou sur les anciens dont on cherche à prolonger la durée de vie. Mais c'est assez rare d'avoir l'occasion de suivre
un avion de sa première ébauche à sa réalisation finale.
Format collégien
Sans la mécanique, pas de satellites, de TGV, de moteurs ou de boîtes de vitesses. Conjuguée à l'électronique et à l'informatique,
elle fournit aux secteurs industriels les équipements et composants dont ils ont besoin. En bureau d'études, l'ingénieur en
mécanique participe à la création de nouveaux produits ou à l'amélioration de produits existants. Sur l'écran de son ordinateur, il
peut concevoir une aile d'avion, un train d'atterrissage ou la forme d'un élément de carrosserie. Il détermine les contraintes subies
par le système mécanique (température, résistance de l'air, frottements...) et en déduit les caractéristiques de chaque élément. Ce
travail nécessite de nombreux calculs réalisés à l'aide de logiciels spécialisés. Dans une société d'ingénierie, l'ingénieur en
mécanique conçoit les équipements utilisés par les entreprises industrielles. Il définit alors l'architecture des machines
automatisées qui fabriquent des moteurs ou assemblent des carrosseries. Puis, il supervise leur installation. Responsable d'une
unité de production, il veille au bon fonctionnement des ateliers, assure le respect de la qualité et des délais, aide à résoudre les
problèmes techniques, et améliore l'organisation des postes de travail.
Après le bac
Master ou diplôme d'ingénieur en mécanique (bac + 5).
INGENIEUR(E) CONCEPTEUR(TRICE) EN MECANIQUE
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Synonyme(s) : ingénieur(e) RD / ingénieur(e) mécanicien(ne) / ingénieur(e) mécatronicien(ne) / ingénieur(e)
structure
Famille(s) ROME : Direction, encadrement et pilotage de fabrication et production industrielles
Discipline(s) : génie mécanique
Centre(s) d'intérêt : coordonner l'activité d'une équipe / faire de la recherche / concevoir, utiliser des
technologies industrielles de pointe
Fonction(s) : fonction études développement industriel
GFE : GFE mécanique automatismes
Secteur(s) d'activités : secteur construction aéronautique / secteur construction ferroviaire / secteur
construction automobile / secteur construction mécanique / secteur construction navale / secteur sociétés
d'ingénierie et d'études techniques
Statut(s) : salarié
Accroche
Acteur central du service R & D (recherche et développement), l'ingénieur concepteur en mécanique imagine la forme des
produits du futur (voitures électriques, éoliennes, robots...) en fonction des matériaux choisis. Ses missions sont
stratégiques et, bien souvent, confidentielles.
Synthèse
L'ingénieur concepteur en mécanique imagine les produits du futur (voitures électriques, robots...). Acteur incontournable du
service R & D (recherche et développement), il suit les essais et les mesures réalisés sur un prototype (moteur, véhicule...), en
vérifiant que celui-ci est conforme aux performances attendues. En fonction des résultats obtenus, l'ingénieur concepteur en
mécanique peut effectuer des modifications sur la pièce (meilleure résistance, imperméabilité renforcée...).
Nature du travail
Études, calculs et essais
L'ingénieur concepteur en mécanique élabore l'architecture d'ensemble d'un produit (moteur, carrosserie...), choisit les solutions
techniques et procède à des simulations numériques pour soumettre les pièces à différentes contraintes. À partir de ces calculs
théoriques et des plans proposés par le dessinateur-projeteur, il prend en compte la dimension de chaque élément, la résistance
des matériaux, etc.
Expérimentation physique
Après les tests numériques, place à l'expérimentation physique. L'ingénieur concepteur suit les essais et les mesures réalisés sur
un prototype, en vérifiant que celui-ci est conforme aux performances attendues. En fonction des résultats, il peut effectuer des
modifications sur la pièce (meilleure résistance, imperméabilité renforcée...).
Créer, innover
En général, il travaille dans différents domaines techniques (aérodynamique, performance, structure...). C'est lui qui effectue ou
fait réaliser, selon sa spécialité et la taille de son entreprise, des calculs de structure (modélisation des éléments avant réalisation).
L'objectif, souvent à moyen terme car les essais peuvent durer plusieurs années, est de proposer un produit final novateur (voiture
électrique, instrument de mesure, robot...).
Conditions de travail
À l'écoute des autres spécialistes
Pour vérifier qu'un système (de freinage, d'amortisseurs...) résiste aux contraintes (température, pression, frottements...),
l'ingénieur concepteur en mécanique s'assure que la solution trouvée est compatible avec les impératifs de performance dans la
durée. Ainsi, il fait très attention aux recommandations émises par les aérodynamiciens, les ingénieurs d'autres spécialités
(mécanique, thermique, matériaux), les monteurs et les fabricants de la pièce.
Écran plat et blouse blanche
Certains ingénieurs concepteurs travaillent dans des laboratoires, en blouse blanche, tandis que d'autres passent des heures
devant un écran à développer des lignes de calcul. Leur point commun ? Imaginer de nouvelles formes ou de nouveaux procédés,
ou encore améliorer ceux qui existent déjà. Souvent, ces ingénieurs gèrent des équipes pluridisciplinaires dont les membres
possèdent des niveaux de qualification divers (ingénieurs, techniciens, ouvriers).
Un environnement difficile
Ce professionnel doit supporter le bruit des moteurs, les positions inconfortables, les graisses, les solvants, etc. En fonction des
projets, il se déplace à l'étranger, notamment s'il travaille dans le milieu automobile ou aéronautique.
Vie professionnelle
Des places à prendre
L'ingénieur concepteur en mécanique qui se destine à la R & D (recherche et développement) est courtisé dès sa sortie de l'école.
Notamment celui qui a décidé de travailler dans des secteurs très innovants utilisant la mécanique, l'électronique ou l'informatique
: autant de domaines qui requièrent des spécialistes maîtrisant les nouvelles technologies.
Souvent dans les grandes entreprises
Il travaille principalement dans les grands groupes automobiles, qui sont dotés de leur propre service R & D. En revanche, il est
plus difficile pour une PME (petite et moyenne entreprise) de faire de la recherche, sauf s'il s'agit de son activité principale.
Déplacements possibles
S'il passe une grande partie de son temps au sein de son entreprise (services de recherche, d'essai ou de contrôle, bureau d'études
ou site de production), l'ingénieur concepteur en mécanique peut aussi se rendre chez les clients (motoristes, équipementiers...)
pour qui il conçoit des produits ou du matériel (moteur électrique, coquilles d'un avion, matériau composite ultra-résistant...).
Rémunération
Salaire du débutant
De 2600 à 3400 euros brut par mois.
Source : UIMM, 2013.
Compétences
Patience et ténacité
Au-delà de la phase de conception, qui exige curiosité, inventivité et prise en compte des enjeux technologiques du futur, l'ingénieur
concepteur en mécanique doit réaliser de nombreux essais et prototypes. Ce travail de longue haleine, qui suppose de confronter
ses hypothèses ou ses résultats avec ceux d'une équipe de travail, exige persévérance, réflexion et autonomie.
Maîtrise technique
De parfaites connaissances en résistance des matériaux, en thermodynamique et dans les techniques d'automatismes sont
indispensables. De même que la maîtrise des outils informatiques et des différents logiciels spécialisés de calcul ou de CAO/DAO
(conception et dessin assistés par ordinateur).
Aisance relationnelle
Pour mener ses projets à bien et dialoguer avec des interlocuteurs divers (chefs de service, techniciens, ouvriers...), l'ingénieur doit
conjuguer compétences techniques et aptitudes à la communication. À lui de favoriser la collaboration entre les différents services
afin d'atteindre les objectifs fixés en termes de coûts, de qualité et de délais.
Accès au métier
Le poste d'ingénieur concepteur en mécanique est accessible avec un bac + 5: diplôme d'ingénieur ou master en mécanique et/ou
en aéronautique, conception de structures, matériaux, calculs...
Niveau bac + 5
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Diplôme d'ingénieur en génie mécanique
Master en mécanique et/ou en aéronautique
Sources et ressources
Publications Onisep
•
Les métiers de la mécanique, Parcours, 2014, Onisep
Adresses utiles
• Fédération des industries mécaniques, FIM, 39-41 rue Louis Blanc, 92400, Courbevoie, 01 47 17 60 00,
http://www.fim.net
• Groupement des industries métallurgiques, GIM, 34 avenue Charles de Gaulle, 92523, Neuilly-sur-Seine Cedex, 01 41 92
35 00, http://www.gimrp.org
Témoignage(s)
Aurélie, ingénieure mécatronicienne chez RB3D
Un projet de A à Z
C'est en 3e, lors d'un stage effectué dans une entreprise agroalimentaire, que tout a commencé. Les machines qui mettaient de la
sauce dans des sachets m'ont fascinée. De là mon attirance pour la mécanique et l'électronique, qui m'a conduite à opter pour un
bac S avec la spécialité la plus technique : sciences de l'ingénieur. Pour ne pas avoir à choisir ensuite entre la mécanique et
l'électronique, qui m'intéressaient autant l'une que l'autre, j'ai décidé de m'orienter vers la mécatronique, qui combine ces deux
disciplines, ainsi que vers l'informatique. Aujourd'hui, je manage des techniciens de conception et de montage et je gère les
relations avec différents partenaires, dont les sous-traitants qui fabriquent les pièces. Ce que j'apprécie tout particulièrement,
c'est de participer à toutes les étapes d'un projet, de la rédaction du cahier des charges aux phases de simulation, en passant par
la conception et le montage du prototype.