Lien fraternel 107 - Diocèse de Belley-Ars

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Lien fraternel 107 - Diocèse de Belley-Ars
Paroisse de Montrevel – Attignat – Saint-Trivier-de-Courtes
Lien fraternel n°107- 30éme dimanche ordinaire
Sainte Jeanne JUGAN, témoin de la miséricorde du Père. (2)
Jeanne va y dépenser son cœur et ses forces durant six ans, jusqu’à l’épuisement. En 1823, elle doit quitter l’hôpital
et est accueillie en qualité de servante chez une personne de bien, Melle Lecoq Plus qu’une employée, Jeanne
trouvera chez elle le réconfort et les bienfaits d’une amitié, le partage d’une vie de prière et de dévouement sur la
paroisse. A la mort de Melle Lecoq, en 1835, Jeanne hérite des quelques économies qui lui permettent de louer avec
une aie plus âgée qu’elle, Françoise Aubert, et une jeune orpheline de 17 ans qui lui a été confiée. Virginie, un petit
appartement non loin de l’église Sainte Croix. Ces trois femmes de 72, 46 et 17 ans y mènent une existence priante et
attentive au monde des pauvres qui les entourent : démarches administratives, petits service rendus visites chez les
malades… Chez Jeanne, le chemin de la miséricorde commence d’abord par cette capacité à se laisser toucher par la
souffrance et la pauvreté qui l’entourent. Elle ne fait pas de grands discours sur les malheurs des temps. Elle-même,
pauvre, offre ce qu’elle a au plus proches : ses forces, son écoute…
Sa pratique de la miséricorde consiste d’abord en une certaine qualité de relation, une capacité d’attention à ceux et
celles qui l’entourent une vraie délicatesse de cœur.
Comme l’écrit le Cardinal Kasper, « l’homme ne vit pas seulement de pain, il a besoin d’attention humaine et d’un
minimum d’amour de la part des autres. « Dans sa simplicité et sa pauvreté, c’est ce que Jeanne a compris.
La première étape de sa vie mène Jeanne à faire aussi une autre expérience : celle de ses limites, son épuisement
après six années à l’hôpital du Rosais. La pratique de la miséricorde dépasse les seules forces humaines. Aujourd’hui
encore, quels que soient la générosité et le déploiement des mouens destinés à soulager la misère, il semble que
celle-ci est inépuisable. La seul réponse humaine ne peut que conduire au découragement.
En faisant l’expérience de ses limites humaines, Jeanne est amenée à entrer plus profond dans le mystère de la
Miséricorde.
Elle doit maintenant accueillir l’appel des pauvres comme un défi qui lui est personnellement lancé par Dieu, un
appel à se laisser blesser non seulement dans son cœur mais encore dans sa chair. C’est le moment où sa vie bien
ordonnée bascule.
Un défi
Ce défi prend, lors de l’hiver 1839, le visage d’Anne Chauvin, une pauvre vieille femme aveugle et infirme,
abandonnée. Jeanne n’a pas fait de commentaire de cet évènement.
Pour elle, la miséricorde est un chemin d’incarnation qui s’inscrit dans l’existence par des gestes concrets.
Jeanne prend la vieille femme sur son dos et la monte par le petit escalier en colimaçon de sa mansarde pour la
mettre dans son lit. Elle-même ira dormir au grenier. Le Père Eloi Leclerc écrit : « C’était peu de chose au regard de
l’immense détresse humaine. Peu de chose et cependant le commencement d’une grande aventure. »
Jeanne n’a sans doute pas conscience que quelque chose de nouveau commence, mais elle vit cependant, dans ce
geste, un véritable retournement. C’est l’heure où la miséricorde n’est plus seulement une nécessité mais devient le
défi de son existence ; comme la veuve de l’évangile, Jeanne est amenée à donner non plus seulement de son
superflu mais, « tout ce qu’elle avait pour vivre » (Lc 21,4).
Il ne s’agit plus maintenant d’apporter aux pauvres une aide extérieure, mais de les laisser bouleverser sa vie, de se
donner soi-même.
Ce geste décisif et radical est le fruit d’une longue maturation, non seulement humaine mais encore spirituelle.
Lorsqu’elle le pose, Jeanne appartient depuis vingt ans à la « Société du Cœur de la Mère admirable », Tiers-ordre
eudiste dans lequel elle a ait vœu de célibat à cause de l’Evangile. Les tertiaires mènent une sorte de vie religieuse à
la maison et centrent leur spiritualité sur la contemplation du mystère de Jésus et Marie. Ces vingt années
d’affinement intérieur ont rendu Jeanne plus sensible aux signes de l’Esprit. Elle peut reconnaître le visage du Christ
dans celui d’Anne Chauvin.
A suivre
Pour nous contacter : Appelez au 04 74 30 80 50. N’hésitez pas à laisser un message. Nous vous rappellerons. Merci.
Une adresse mail est également disponible : [email protected]
Horaire des messes dominicales
22/10-23/10
29/10-30/10
5/11-6/11
12/11-13/11
Samedi 18h30
St Didier
Attignat
Cras
St-Nizier 18h Ste Cécile
Dimanche 09h00
Curciat
Marsonnas
St-Nizier
Etrez
Attignat
Servignat
Foissiat
St Trivier
Messes pour la semaine :
Lundi 24 Octobre : 16h15 à la maison de retraite de St. Trivier / 18h00 à Cuet
Mardi 25 Octobre : 09h00 à Montrevel / 18h00 à Cuet
Mercredi 26 Octobre : 09h00 à Attignat / 18h00 à Cuet
Jeudi 27 Octobre : 09h00 à Cuet
Vendredi 28 Octobre : 16h15 à la maison de retraite de Montrevel / 18h00 à Cuet
Samedi 29 Octobre : 09h00 à Cuet
Dimanche 10h30
Montrevel
Montrevel
Montrevel
Montrevel
Baptêmes :
Sabrina GUIFFRAY, Johan et
Gabin Robert le 22/10 à
Attignat
Anna PERRIN MONINOT le
29 octobre à Cormoz
Intentions de messe de la paroisse du 23 au 29 Octobre 2016
Robert GUICHARDON et les défunts de la famille ; Gaston VERNE ; Joséphine FARGEOT et les défunts des familles
FARGEOT-GALLION ; René BERTRAND ; Jeanine JUST ; Armand BOCHARD ; Jeanne BERZIAT et ses parents ; Gérard
MACHILLOT ; Lafaële FILISIKA ; Familles HABEL-ANGELI et tous les amis ; Henri SAINT-SULPICE et les famille SAINTSULPICE-PIROUD ; Léa MAZINI (trentain) ; Gérard CHAPUIS ; Familles COMBE-STICK ; Madeleine BOCHARD ; Clovis et
Félicie BURTIN et les défunts de la famille ; Yvonne BOCHARD ; Hélène LE POCHARD et sa famille ;.Lucien et Monique
BREVET et leur belle- fille Michèle
Funérailles de la semaine :
Raymonde DAGALLIER à Montrevel (18/10) ; Marie-Marguerite CHARVET née MARILLER à St Trivier (19/10) ;
Reine NIGIL à Foissiat (19/10) ; Marie-Laure SEIGLER à St Jean-sur-Reyssouze (21/10)
Soirée « Louanges » ... pour les petits, les jeunes, les
grands et les anciens ! Rendez-vous samedi prochain, le
29 Octobre à l’église de CUET de 20H à 21H15 avec le
Père Martin Soboul sur le thème suivant :
« Éclaire-moi ! »
Toussaint le 1er novembre : Messes à 9h à Foissiat et
10h30 à St Julien et Montrevel.
Journée de prière pour les défunts le 2 novembre :
Messes à 9h à St Trivier et 19h à Montrevel célébrées à
l’intention de tous les défunts de notre paroisse
Montrevel Attignat St Trivier de l’année 2017.
La troisième conférence sur l’Islam sera le
Mercredi 2 novembre 2016 avec
P. François Jourdan « Chrétiens et musulmans : se
comprendre quand tous les mots et cohérences sont
différents »
à 20h30 à la Salle des Pays de l’Ain,
à la Maison Jean-Marie Vianney à Bourg en Bresse ;
elle sera également retransmises en direct sur internet
(sur la chaîne Youtube du diocèse)
Mercredi 26 octobre 2016 à partir de 9h : ménage de
l’église de Montrevel. Merci à toutes les bonnes
volontés qui voudront bien y participer !
La prochaine rencontre du Conseil Pastoral de Paroisse
est prévue le 3 novembre prochain.
Chaque dimanche des personnes souhaitent participer
à la messe mais n’ont pas toujours de moyen de
locomotion… !
Pensez à proposer aux personnes de votre paroisse
vos services de co-voiturage…. !
N’ayez pas peur de demander qu’on vous emmène à
la Messe…. !
Monseigneur Ghislain de Rasilly, évêque de Wallis et
Futuna sera en pèlerinage au sanctuaire Saint Pierre
Chanel de Cuet le mardi 25 octobre prochain.
Il présidera la messe de 18h00. Nous pourrons ensuite
le rencontrer autour d’un verre de l’amitié.
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