securité en eps - pour-reussir-son
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securité en eps - pour-reussir-son
Stage sécurité Snep M.Tournaire • Contexte : • école plus sécurisée que quartier ou famille (45000 accidents / années en eps, 900 000 accidents sportifs par an) 60% collège • Est-ce que j’ai le droit de ? • Avant, l’infra droit : l’école était en marge de la société, en dehors du droit commun. • Aujourd'hui, double mouvement : o la juridicisation = de plus en plus de règles/insécurité généralisée ressentie et généralisation de comportements individualistes et consuméristes qui aboutiront au code de l’éducation. o la judiciarisation est souvent une menace, moins de 5 fois en 20 ans le juge s’est prononcé contre un collègue. Une indemnisation est souvent exigée, un coupable doit être identifié. • Dégager des principes : • Pour le juge, il y a la loi, les décrets et la jurisprudence , la circulaire ne fait que commenter un texte réglementaire elle fait des recommandations. • Le risque et l’eps : la possibilité d’échec existe en permanence. C’est un moteur pour le progrès. Les conséquences de cet échec possible, quelles sont elles ? Le risque est la combinaison entre l’occurence de l’événement et la gravité de l’éventuel dommage. Il faut analyser et traiter la situation pour faire baisser le risque. • Le danger est le risque poussé à l’extreme, l’intégrité de l’élève est mis en cause de façon systématique. • La sécurité est l’absence de risque inacceptable. Elle est donc toujours relative. • Constat de danger grave et imminent : droit de retrait selon la réglementation hygiène et sécurité • Lorsqu’il y a des risques on prend des précautions. Quand il y a eu des accidents, on prend des dispositions pour faire de la prévention. Exemple avec la vérification des buts. • Les diligences normales : ce que le professeur doit faire pour prévenir les difficultés, circulaires de 1994 et 2004 comme intervenir dans les vestiaires. • Obligations de moyens oui / obligations de résultats non, car on ne peut pas être sur à 100% que la sécurité est assurée. • Un accident en eps : événement fortuit indépendant de la volonté humaine et qui produit un dommage. Il est différent de l’incident qui peut ne pas provoquer de dommage. • Les causes : élaboration de l’arbre des causes, les hypothèses explicatives. La cause principale peut ne pas être la cause immédiate. • Conduite à tenir en cas d’accident : o Évaluer le caractère vital de la blessure (urgence / soins) o Prévenir les urgences, le 15 (autorité du préfet) pompiers inclus, 112 pas toujours au bon endroit. Tomber directement sur un médecin est plus sûr et fait partie du protocole national. o Avertir l’établissement qui lui préviendra les parents car attention à la garde des enfants... o Les élèves ne doivent pas obligatoirement être accompagnés avec les pompiers. Ce sont les parents après qui viendront le chercher à l’hôpital. La responsabilité du service public des urgences se substitue. Il faut appeler le 15. o Le chef d’établissement peut prendre sa voiture personnelle pour venir chercher un enfant. • 2 Bohs du 6/1/2000 : protocole national, organisation locale inscrite au règlement intérieur et voté au ca. • Déclaration d’accident : • surveillance effective= organiser l’activité de sa classe, on peut ne pas voir l’accident se produire. Si choc avec un élève, on ne met pas le nom, si c’est une agression, il faut le nommer. • La responsabilité civile : réparation d’un dommage par la personne qui les a causés (exemple avec la voiture). La loi du 5/4/1937 précise que l’Etat se substitue à la responsabilité de l’enseignant. L’Etat conserve une action récursoire, il peut se retourner contre lui en cas de fautes graves délibérées. En 1947, le seul exemple est une noyade après que le chef ait interdit explicitement la baignade à l’endroit précis du décès. • Premier niveau de réparation : à l’amiable entre les assurances ou le pré –contentieux au rectorat • Deuxième niveau : porter plainte contre le professeur. « Le professeur a commis une faute, l’Etat est condamné via le recteur » • Les parents peuvent aussi porter plainte contre le professeur au pénal en se portant partie civil= pour réclamer une punition personnelle et des réparations. Au tribunal correctionnel, l’amende est payée à l’Etat. • En cas d’accident mortel, le procureur fait une enquête automatiquement. • En Lp et segpa, pour les élèves qui ont un accident, c’est un accident du travail. • Dans le cadre de l’AS, ce n’est plus l’état mais l’assurance de l’AS. • Concernant les dégradations sur les installations municipales, l’établissement doit être assuré. • Prescription de 10 ans pour les accidents en Eps. • On est Certifié eps avec un statut différent des autres certifiés car on est sauveteur aquatique et secouriste. 3 • 3 principes du fonctionnaires : • Égalité par recrutement par concours externe pour recruter les meilleurs ; Indépendance, titulaire de son grade ; Responsabilité • Paritarisme, participe à la gestion de sa carrière et au fonctionnement du service public. Mais ce n’est pas la co gestion. • En cas de nécessité de se défendre, demander l’application de l’article 11 du code des fonctionnaires qui oblige le recteur à fournir un avocat. C’est important de choisir le sien. • Droit de réserve à un certain niveau de la hiérarchie mais pas pour les professeurs • Secret professionnel à respecter • Il est important de ne pas respecter un ordre s’il est illégal et peut nuire à l’ordre publique. • La suspension d’un fonctionnaire est une mesure conservatoire, ce n’est pas une sanction dans l’attente d’une clarification d’une situation. Cela dure 4 mois avec salaire plein après c’est un demi traitement. • Surveillance et déplacements des élèves : circulaire du 25/10/1996 • La surveillance du service publique se substitue à la famille au moment du passage de la porte. • Donner les absents le plus tôt n’est pas une obligation. • L’élève qui s’enfuit de cours à tout faux, le prof ne peut pas être responsable de ce qui lui arrive après. • Deux principes : celui de la valeur du règlement intérieur qui édicte la loi et la relative autonomie des élèves selon leur niveau de scolarité. • Au collège, si le règlement intérieur le prévoit et si la famille en fait la demande, en début et fin de journée, le trajet domicile installation est considéré comme le trajet domicile établissement. 4 • Au lycée, si le règlement intérieur le prévoit, les déplacements durant les heures scolaires pourront se faire avec leur moyen de déplacement personnel. • Les lycéens peuvent alors prendre leur voiture personnelle. • Il faut prévoir les horaires de la fin et du début de cours qui peuvent être différentes des horaires normales. • Le trajet effectué avec les élèves doit être effectué jusqu’au bout même si l’horaire est dépassé. • Les transports : 5/3/1986 • De façon exceptionnelle et avec l’accord du chef d’établissement, le professeur peut transporter des élèves avec son véhicule. • Le mini-bus : Donner des consignes de comportement, de s’attacher de façon ferme. Le professeur qui conduit assume le fait de la surveillance ou peut être accompagné d’un autre adulte pour la surveillance mais ce n’est pas une obligation, tout dépend des conditions d’exercice de la surveillance et du type d’élèves. • En cas d’accident, c’est la responsabilité du conducteur qui va être mise en jeu. • L’ordre de mission : ordre de service est nécessaire lorsqu’il intervient en dehors de son service (VS : responsabilité des élèves) hors cadre Unss. Si cet ordre n’est pas signé, l’accident survenu durant ce temps ne pourra être considéré comme accident du travail. • Visites de stage : demander une note de service qui organise cela. • En cas d’intervenant extérieur, il doit être agréé par le chef d’établissement. Élaborer un document écrit qui valide cet agrément pour les parents ou membres de la communauté éducative non fonctionnaires. 5 • Organisation d’un voyage : circulaire du 3/8/2011 • Qualifications : pour entraîner contre rémunération pour des questions de sécurité, le professeur est qualifié mais doit se sentir compétent et maîtriser les savoir-faire. Si c’est la cas, il peut alors tout enseigner. • Si on ne se sent pas compétent pour enseigner une Apsa, il faut refuser de l’enseigner pour des questions de sécurité. • Les normes communément admises dans l’activité : il a été fait pour l’EN une seule circulaire pour la natation. Pour les autres activités, les normes se basent sur l’arrêté du 20/6/2004 pour les centres de vacances. Les conditions d’encadrement peuvent être modifiées à condition de les justifier sur le plan pédagogique et sécuritaire. • En vtt, 2 pour 12, en ski, 1 pour 12, il est aussi possible d’organiser des temps de pratique en autonomie avec des consignes précises d’horaires et de lieux de pratique. Si je connais mes élèves, sur un parcours identifié et connu avec moyen de communication, il est possible sur chemin de randonnée d'être seul encadrant. • Epi escalade et buts : obligation particulière de sécurité : mais il n’y a jamais eu d’accidents où le matériel est en jeu en escalade. En 2003, un décret sport précise la norme : la corde doit être changée au bout de 2 ans ou en cas de non fonctionnement dynamique. • L’organisateur du voyage doit se donner la possibilité d’annuler l’organisation d’une activité s’il considère que les conditions de pratique ne sont pas sécurisées. • Le juge demandera si la sécurité est pensée et organisée. • Natation : la surveillance doit être exercée par une personne chargée de cette seule fonction. Mais le professeur reste responsable de la surveillance. • Il y a toujours eu une circulaire natation à cause de la peur ancestrale de l’eau qui a un aspect culturel et sociologique. 6 • Le savoir Nager : en 2010 dans un rapport veille sanitaire, plusieurs centaines de noyades dans l’été sont notées. Il est maintenant possible de mêler public et scolaire. Les conditions sont plus facilitantes car les élèves hors de l'eau ne comptent pas. Faire des propositions 3 profs 2 classes via l’AP. • Gymnastique : le juge n’apprécie pas que ce ne soit pas le prof qui fasse la parade. L’élève ne peut faire une parade que s’il l’a apprise. Si un élève fait la parade, la sécurité passive doit être maîtrisée à 100%. Le fonctionnement par atelier n’est pas à remettre en cause. Le professeur doit se placer à l’atelier le plus dangereux. 7