Jfc[\j - Jessica Ryckewaert

MERCREDI 13 JANVIER 2010 •
N˚ 10
www.actu24.be
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Musée royal de Mariemont
Jessica, la fille
« Percutronique »
Souvenir
« Nos gloires »
sont sauvées
Premier album La percussion- Internationale
EdA
niste hutoise Jessica Ryckewaert
vient de sortir « Percutronique », son
premier CD de musique contemporaine au vibraphone et au marimba.
1
CAHIER
CENTRAL
15
Son talent est
reconnu de par le monde puisqu’elle a déjà eu l’honneur de donner des concerts à Singapour, Berlin, New York, Vienne, Amsterdam…
Huy
LE STANDARD BOYCOTTE
LE SOULIER D’OR
SRI : un appel
lancé au
gouverneur
CAHIER
CENTRAL
3
Modave
Les éoliennes :
le projet
est lancé
CAHIER
CENTRAL
5
Football
CAHIER
CENTRAL
8-9
Belga - Reporter
Roger Mossoux
voit Waremme
finir champion
● Après Witsel (2008), Defour (2007) et Conceiçao (2005), Jovanovic pourrait être sacré ce soir.
Jfc[\j
Salon de l’auto
Comparer aussi
les financements
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Photonews
En période de Salon, banques et
constructeurs proposent des tarifs
avantageux. Comparer les
avantages n’est pas toujours aisé.
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2-3
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(c) LES EDITIONS DE L’AVENIR S.A. CE JOURNAL EST PROTEGE PAR LE DROIT D’AUTEUR. LA REPRODUCTION DE TOUT ELEMENT (TEXTE, PHOTO, INFOGRAPHIE), PAR QUELQUE MOYEN QUE CE SOIT, EST SOUMISE A AUTORISATION. TEL : +32 81/248.801 FAX : +32 81/222.840
CAHIER
CENTRAL
16
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● La direction liégeoise est en froid avec « Het Laatste Nieuws », organisateur du gala.
Yans
● Il ne sera pas présent pour la remise du soulier d’or, le Standard boycottant la cérémonie.
HUY-WAREMME
À 30 ans, elle partage sa
vie entre l’Angleterre et
Huy quand elle ne
parcourt pas le monde
en concerts derrière ses
percussions.
« La musique
contemporaine
mène à un autre
aspect de
l’interprétation. »
쎲 Fr éd ér i c RENS O N
C’est notamment au vibraphone que la Hutoise Jessica
Ryckewaert propose son 1er
album « Percutronique ».
scène que son talent peut s’exprimer aux oreilles de tous, tantôt
en solo, tantôt en groupe. Et pas
seulement en Belgique ou dans
la Cathédrale d’Ely, sa ville
d’adoption anglaise, puisque des
prestations à Singapour, Berlin,
Vienne, New York et Amsterdam
garnissent son carnet de route.
Jessica
Ryckewaert
a,
aujourd’hui 30 ans, et une belle
carrière musicale devant elle.
D’autant que son parcours vient
쐌 J essica R YCKE W AE R T
Cela reste des
instruments physiques
Jessica, comment êtes-vous allée
vers les percussions ?
Petite, j’ai fait ce choix. J’ai
d’abord essayé la clarinette,
mais mes doigts étaient trop
petits. Puis, j’ai essayé l’accordéon. Un jour, une amie a
voulu jouer de la batterie. Et
je l’ai suivie...
Pourquoi avoir, au fil des
années, choisi le vibraphone et
le marimba dans la famille des
percussions ?
Ce sont des instruments à clavier. Sans doute que mes études pianistiques m’ont ramenée vers leur côté plus mélodique.
d’être marqué par la sortie d’un
premier album sur le label Fuga
Libera en novembre 2009 : « Percutronique », une collection de
pièces jouées aux vibraphone et
marimba que le Villersois JeanMarc Sullon est venu magnifier
de ses arrangements électroniques. « C’est véritablement mon premier album puisque j’en suis la responsable même si je me suis appuyée sur trois compositeurs et un
musicien supplémentaire en la per-
> Album « Percutronique » (Fuga
Libera)
Découvrir un monde
aux sonorités flottantes
À
Une femme per
cussionniste
EdA371710
Le monde des percussionnistes
n’est-il pas plus masculin ?
C’est vrai qu’il y a des préjugés à ce sujet. Peut-être est-ce
dû au côté physique des instruments qu’il faut frapper.
Et les gens pensent que la
femme n’a pas cette énergie-là. Cela reste des instruments physiques qu’on joue
debout. Et pour le vibraphone
à pédale, on est toujours en
appui sur une jambe. ■ F . R .
moins d’être un musicien
averti, il n’est pas toujours
simple de rentrer dans un
album de musique contemporaine. Jessica Ryckewaert en est
la première consciente. « J’aime
beaucoup ce qui est mélodique.
C’est vrai que la mélodie devient
moins évidente à l’écoute lorsqu’il
s’agit d’une œuvre contemporaine,
concède la musicienne hutoise
qui a, néanmoins, des arguments quand on lui demande
de recommander son album à
un public moins connaisseur.
Ce sera une découverte d’un monde
aux sonorités flottantes. C’est tout
sauf de la musique agressive. De
plus, il y a une certaine diversité
dans les pièces proposées. » ■
EdA
Huy Le SRI lance
un appel
au gouverneur
4
Marneffe
Rénover
l’ancienne école
5
Modave
Projet éolien
aux Trinitaires
SPORTS
RÉGION
15-16
VITE DIT
Fabiola et la
Brabançonne
Parmi ses souvenirs
marquants, Jessica évoque sa
prestation au Sénat en 2005
(sur invitation de la présidente
Anne-Marie Lizin à l’époque)
devant la Guy Verhofstadt et
la reine Fabiola pour la fête
royale. « J’avais interprété la
Brabançonne au vibraphone et
la reine Fabiola était venue me
féliciter pour l’originalité. »
Be my baby...
EdA371718
QUESTIONS À
EdA Renson
P
sonne du percussionniste hutois Gerald Bernard. Néanmoins, j’ai activement participé à la création de la
première pièce que Pierre Bartholomée a écrite en ouverture de l’album. »
« Percutronique » a été salué par
une critique positive dans les magazines spécialisés en musique
contemporaine où l’ouvrage a résolument sa place. « C’est très motivant et ça donne envie de penser à
un second album. Je ne veux pas en
dire davantage mais ce sera dans
un tout autre style bien que toujours
au vibraphone et au marimba. Je ne
pense pas que je me mettrai déjà à
la composition. Ce sera sans doute
pour le suivant. Aujourd’hui, je me
contente de composer des petites pièces pédagogiques pour mes élèves. »
Des touches (à Paris notamment) laissent entrevoir la possibilité pour Jessica de partager ce
« Percutronique » sur scène, dans
les prochains mois encore. Un
exercice très exigeant. « La musique contemporaine mène à un autre
aspect de l’interprétation. Il faut y
rendre quelque chose d’autre que
dans un concert classique et des couleurs pour tenir le public. » ■
3
Philippe Luc
Huy : Jessica Ryckewaert,
la fille « Percutronique »
www.actu24.be
Doc
CAHIER CENTRAL
D É T ACH ABLE
VIVRE À
as simple « d’accrocher » la
Hutoise Jessica Ryckewaert.
C’est que depuis qu’elle a
trouvé l’âme sœur de l’autre côté
de la Manche, cette musicienne
ne revient que toutes les deux semaines au domicile parental. Raison pour laquelle elle n’a dernièrement pu répondre à l’invitation des autorités hutoises qui
souhaitaient mettre à l’honneur
plusieurs artistes ayant fréquenté les classes du Conservatoire de Huy. Car c’est bien là
qu’elle a entamé son écolage musical au piano et aux percussions
pour aujourd’hui exceller dans
cette seconde discipline. « Ma préférence est très vite allée au vibraphone (à lames d’acier) et au marimba (à lames de bois) », explique
Jessica Ryckewaert qui n’a jamais perdu la flamme depuis ses
débuts au Conservatoire de Huy
dans la classe de son père pendant dix ans, jusqu’au Conservatoire national de Strasbourg sous
la direction d’Emmanuel Séjourné à l’entame des années
2000.
Aujourd’hui, elle dirige à son
tour une classe de percussions à
l’IMEP (Namur). Mais, c’est côté
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MERCREDI 13 JANVIER 2010
Dans son album, Jessica promet la
découverte de nouvelles sonorités.
F.R.
(c) LES EDITIONS DE L’AVENIR S.A. CE JOURNAL EST PROTEGE PAR LE DROIT D’AUTEUR. LA REPRODUCTION DE TOUT ELEMENT (TEXTE, PHOTO, INFOGRAPHIE), PAR QUELQUE MOYEN QUE CE SOIT, EST SOUMISE A AUTORISATION. TEL : +32 81/248.801 FAX : +32 81/222.840
Le mari anglais de Jessica est
lui aussi musicien mais dans
un registre pop voire reggae.
Ainsi, depuis deux ans, il est le
saxophoniste du groupe de
renommée internationale
« UB40 ».