Dossier de Presse - Rencontres Essonne Danse 2011
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Dossier de Presse - Rencontres Essonne Danse 2011
Les Rencontres Essonne Danse 10ème édition du 25 mars au 7 avril 2011 contact : Christine Maillet 06 71 20 63 53 cm.maillet @orange.fr Les lieux Collectif Essonne Danse, Le Centre Culturel des Portes de l’Essonne Athis-Mons Théâtre Brétigny, Scène conventionnée du Val d’Orge, Brétigny-sur-Orge Théâtre de l’Agora, Scène nationale d’Évry et de l’Essonne, Évry Salle Pablo Picasso, service culturel municipal, La Norville Espace Culturel Boris Vian, Scène conventionnée , Les Ulis Les Salons du Château, service culturel municipal, Morsang-sur-Orge Théâtre de la Vallée de l’Yerres, Brunoy En partenariat avec Danse à Lille/CDC Le Collectif Essonne Danse est soutenu par le Conseil général de l’Essonne et par la DRAC Île de France 1 Le Collectif Essonne Danse organise depuis dix ans "les Rencontres Essonne Danse. Ce temps fort propose la découverte de la jeune chorégraphie internationale et des nouvelles formes émergentes de la création contemporaine.Tous les deux ans, le Collectif invite l'un de ces jeunes artistes à venir rencontrer le public dans le cadre d'une résidence de création et de diffusion. Notre ambition est de faire partager nos coups de coeur, nos émotions, mais surtout d'offrir l'occasion , par le croisement des pratiques, le choc des styles, la mutualisation des expériences , d'être touché par la richesse et la diversité du monde qui danse. Cette année les sept théâtres du collectif accueillent des artistes venus de trois continents: l'Afrique, l'Amérique et l'Europe. Les jeunes créateurs présentés lors des soirées et parcours chorégraphiques vous permettront de découvrir un aperçu de la jeune chorégraphie venue de pays comme Le Nigéria Qudus Onikeku de la Cie YK Projects, qui vient de recevoir le prix au 8ème festival Dense Bamako Danse, nous propose deux rendez-vous avec un film retraçant des instants dansés au cœur de 6 villes africaines ainsi que sa dernières pièce qui explore la mémoire de l’éxilé, L’Afrique du Sud La Cie Via Katlehong Dance, qui sait transposer sur scène l ‘énergie et le caractère contestataire de la danse Pantsula, Les États-Unis Daniel Linehan qui pour le moment poursuit ses recherches en Belgique, nous entraîne dans la ronde d’un espace méditatif, L’Italie Ambra Senatore que nous avons accueillie, il y a quelques années, et dont nous suivons le travail, revient avec une création entre partition chorégraphique et imprévu, L’Allemagne Sabine Glenz en résidence à Münich, pousse la présence du corps à sa limite sonore, à l’imperceptible. L’Espagne Eva Bertomeu nous entraîne dans l’écriture chorégraphique féminine avec trois pièces commandées par sa compagnie à trois jeunes créatrices venues d’Espagne et de Suisse. La Belgique est représentée par un spectacle réservé au public familial à partir de 6 ans avec la Compagnie Félicette Chazerand. La France n’est pas oubliée avec les propositions de Raphaëlle Delaunay, qui revisite la musique et les danses swing, Julie Nioche, travaillant sur la suspension, l’avant et l’après de l’envol, cet instant T, Sophie Bocquet SB/Cie Pied de Biche qui pose à la limite de la présence théâtrale un espace transgressif, La Cie Sabdag qui en combinant sur le plateau, partition musicale, scénographie et vidéo cherche à perdre peu à peu le contrôle du réel, et la Cie Tango Ostinato qui revisite avec brio l’art complexe du tango. Bruno Bossard, Directeur du Centre Culturel des Portes de l'Essonne d'Athis-Mons, Juvisy-sur-Orge, ParayVeille-Poste, Alain Douté, Directeur du Service Culturel de Morsang-sur-Orge, Jules Gibrien, Directeur du Théâtre de la Vallée de l’Yerres de Brunoy Dominique Goudal, Directrice du Théâtre Brétigny, Scène Conventionnée du Val d'Orge, Monica Guillouet-Gélys, Directrice du Théâtre de l'Agora, Scène Nationale d'Évry et de l'Essonne, Jean-Luc Langlais, Maire- Adjoint à la Culture de La Norville, Christine Maillet, coordinatrice des Rencontres Essonne Danse, Raphaël Merllié, Directeur des Affaires Culturelles de La Norville, Dominique Paquet et Patrick Simon, Groupe 3581, Directeurs de l’Espace Culturel Boris Vian, Scène Conventionnée Les Ulis. 2 Pass Danse: Le Collectif Essonne Danse et l’ensemble des Théâtres associés offre la possibilité de voir l’ensemble des spectacles des compagnies invitées pour l’achat d’un seul billet. Actions Culturelles Chaque théâtre propose en amont des Rencontres Essonne Danse, des stages et rencontres avec les chorégraphes présentés. Bus-navette : Les rendez-vous Le Collectif Essonne Danse propose à des groupes de public (15 personnes minimum) de mettre en place un transport collectif. Cette navette pourra selon les réservations relier les théâtres entre eux. Renseignement et réservation 06 71 20 63 53 3 Calendrier ven 25 mars 15h 18h 20h 20h30 Rencontre professionnelle Inauguration Mani Piene di Vento/ Cie Tango Ostinato / 25 mn/ France Bal Tango Théâtre de l’Agora, Évry Sam 26 mars 18 8h Not about everything/Daniel Linehan / 25 mn/Belgique- USA Passo (Pas/Démarche) / Ambra Senatore / 20 mn/ Italie 19h15 Repas /navette Centre Culturel des Portes de l’Essonne, Athis Mons 20h30 Bitter Sugar/ Cie Raphaëlle Delaunay / 20 mn/ France Nos Solitudes / Julie Nioche / 50 mn/ France Théâtre de l’Agora, Évry Mar 29 Mars 20h30 3XX / Cie Danza-Eva Bertomeu / 1H30/ Espagne-Suisse Espace Culturel Boris Vian, Les Ulis Ven 1er avril 20h30 Slim/ SB/Cie Pied de Biche/30 mn /France « Do We need Cola Cola to Dance? » un film de YK Projects / 55mn/Niger Salons du Château, Morsang Sam 2 avril 19h Focus /Cie Sabdag /30 mn / France My exile is in my head/Qudus Onikeku/ 15mn/ Niger Théâtre Pablo Picasso, La Norville 19h45 Navette/ Repas 21 h Woza / Via Katlehong Dance/ 60 mn/Afrique du Sud Théâtre Brétigny Jeu 7 avril 20h30 Ostinato/ Cie Tango Ostinato / 25mn/ France Soft Cut / Sabine Glenz/ 30 mn/ Allemagne Théâtre de la Vallée de l’Yerres Brunoy JEUNE PUBLIC (à partir de 6 ans) Dim 3 avril Lun 4 avril 16 h Spirale / Cie Félicette Chazerand/50mn/Belgique 10 h 30 Théâtre Pablo Picasso, La Norville La Carte Pass, une place achetée donne accès à l'ensemble des soirées 4 Rencontre professionnelle / Être spectateur de danse contemporaine Vendredi 25 mars 2011 au Théâtre de l’Agora, scène nationale d’Évry et de l’Essonne En tant que directeurs de lieux et programmateurs de danse, nous souhaitons proposer un temps de réflexion qui donne des outils pour penser la condition du spectateur de danse et qui permette aussi d’entendre des témoignages faisant partager des expériences de pratiquants de la danse, de passeurs, en un mot, de passionnés qui représentent le spectateur de la danse. L’après-midi se déroulera en différents temps d’interventions avec des points de perspectives diversifiés. Du point de vue sociologique et historique, nous pourrons entendre le dialogue qui s’instaurera entre Simon Hecquet et Laurent Olivier, avec en ponctuation historique, l’analyse de Gérard Mayen. Simon Hecquet : danseur , « Intellectuel de la danse » travaille avec Maguy Marin à sa prochaine création : « Fiction d’une mémoire de Maybe ». Laurent Olivier : Archéologue, travaille sur la mémoire et la trace. CF son livre « Le sombre abîme du temps », Conservateur du département des Âges du Fer au Musée de Saint-Germain-en-Laye Gérard Mayen : Critique et historien de la danse CF son livre « De marche en danse » Dans un second temps, différents témoignages d’acteurs de terrain nous ferons partager l’aventure du spectateur de danse. Le 3ème temps présentera un film de Olga de Soto en lien avec son spectacle « Histoire(s) ». 25 juin 1946, Paris. La foule se presse au Théâtre des Champs-Elysées pour la première d’un ballet, créé sur un argument de Jean Cocteau. L’étonnant danseur Jean Babilée tient le haut de l’affiche dans le rôle d’un jeune homme qui meurt d’amour. Cinquante-sept ans plus tard, la chorégraphe Olga de Soto mène l’enquête sur ce ballet devenu mythique et part à la recherche des spectateurs présents ce soir-là pour donner la parole à leurs souvenirs et à leurs trous de mémoire. Les récits personnels se mêlent à celui du ballet et rares sont ceux qui racontent la même histoire ou qui se souviennent de la mort, inscrite au coeur de la pièce. Ni reconstitution, ni réinterprétation, histoire(s) de Olga de Soto donne à voir et à entendre, avec des témoignages filmés et projetés sur des écrans posés sur scène, comme le temps passe et comme la mémoire et la mémoire de la danse sont nécessaires pour s’interroger sur notre héritage, au passé, au présent et au futur. Ces éclairages viendront nourrir le débat avec l’ensemble des participants, professionnels et représentants de nos partenaires. Entrée libre 25 mars 2011 13h30 à 17h30 Théâtre de l’Agora, Scène nationale d’Évry et de l’Essonne Place de l'Agora Évry Pour venir en RER : ligne D Direction Corbeil Essonnes Arrêt : Évry-Courcouronnes Par la route : A 6 Direction Lyon, Sortie Évry, Suivre Agora, parking Terrasses Réservation Christine Maillet 06 71 20 63 53 5 France Cie tango Ostinato É Vento Tango Deux pièces pour deux danseurs et un musicien Duo Durée : 60 mn Mani piene di vento et Ostinato Chorégraphie : Claudia Miazzo et Jean-Paul Padovani Création musicale : Eduardo Garcia - Bandonéon Interprétation : Claudia Miazzo, Jean-Paul Padovani, Eduardo Garcia Musique : Eduardo Garcia, Giovanni Sollima, Kanding Ray, Astor Piazzolla, Francisco Canaro Lumière : Jean-Marc Serre Costumes : Alexandra Gilbert, Thierry Veron Réalisation vidéo « Ciel de Rome le 18 décembre 2009 de 16 :59 à 17 :16 – J.P. Padovani/ Musique Alexander Zekke Assistante Analyse du mouvement dansé : Christine Lentheric Production : Cie Tango Ostinato Avec le soutien de Micadanses, Danse à Lille/CDC, Le Pacifique /CDC, Biennale de Danse du Val-deMarne /CDC, La Condition Publique de Roubaix, Le Centre National de la Danse. Claudia Miazzo, Jean-Paul Padovani et Eduardo Garcia explorent sur scène l’univers artistique du tango argentin dans son évolution contemporaine. « Dans la danse, les passages entre tradition et modernité sont pour nous générateurs d’une danse vivante et créative. La force et l’intérêt artistique du tango résident selon nous dans le vaste champ créatif qu’il ouvre. L’écoute de soi et de l’autre, guider et se laisser guider, la force de l’improvisation présentent de multiples thèmes à explorer afin de développer et d’écrire une danse riche et sensible. » TANGO NUEVO se relient dans une danse sensible et créative. Claudia Miazzo & Jean Paul Padovani, de formation artistique diversifiée et d’une riche expérience professionnelle développent ensemble un style très personnel qui voit son originalité en se situant entre tradition et modernité: TANGO MILONGUERO et 6 Belgique Daniel Linehan Solo Durée : 35 mn Not about everything Chorégraphie et interprétation : Daniel Linehan Lumière : Joe levasseur dramaturgie : Juliette Mapp Coproduction « the Bessie Schönberg/First Light Commissioning Program », résidence de création à « Dance _eater Workshop » avec le soutien de Jérôme Foundation, Ford Fondation, National endowment for the arts (a US federal agency), New York State Council of the Arts et jerome Robbins Foundation. Création en résidence « the Movement Research Artist Residency Project », avec le soutien de Leonard et Sophie Davis Fund. Daniel Linehan entre seul en scène. Il commence à tourner sur lui-même, et la rotation se transforme progressivement en un mouvement giratoire frénétique et obsessionnel.Sans jamais s’arrêter, il parle, il lit, partage ses pensées et questionnements. Il introduit ainsi une série de variations, accélérations et décalages furtifs qui créent par ce tournoiement infini une danse dans un espace méditatif. Le chorégraphe et performeur Daniel Linehan a travaillé pendant 4 ans à New York ; il vit aujourd’hui à Bruxelles pour poursuivre son travail de recherche. En tant que danseur, il a travaillé entre autres avec Miguel Gutierrez, Mark Haim et Wil Swanson, chorégraphes. Il a collaboré avec Michael Helland sur de multiples duos présentés à New York, Philadelphie et Montréal. « Not about everything » a été créée à New York au Dance _eater Workshop en novembre 2007. 7 Italie Ambra Senatore Duo Durée : 20 mn Passo (Pas/Démarche) Chorégraphie: Ambra Senatore Interprétation: Ambra Senatore, Caterina Basso Musique : Brian Bellott Lumières : Fausto Bonvini Production ALDES Prix Equilibrio 2009 de la Fondazione Musica per Roma « Avec une danse dynamique et cassée par des chutes et des reprises, par des gestuelles inattendues, ce projet est centré sur la limite entre réalité et fiction, entre ce qui est dedans et ce qui est en dehors du spectacle, entre partition chorégraphique et imprévu. En travaillant sur le doute et la surprise, avec une ironie subtile et plaisante, dans Passo on nie la possibilité d’une interprétation unique des choses. Comme la vie nous met face à la transformation constante et inattendue du sens de ce qu’on rencontre, sollicitant nos capacités critiques et un entraînement au doute et au questionnement, dans Passo ce subtils changements dévoilent de nouveaux éléments qui déplacent le sens de chaque affirmation ». 8 France Cie Raphaëlle Delaunay Duo Durée : 25 mn Bitter Sugar Chorégraphie: Raphaëlle Delaunay Interprétation : Bénédicte Colmar, Raphaëlle Delaunay, Sonia Mvondo, Sandra Sainte Rose-Franchine, Asha Thomas, Mani Asumani Mungaï Assistants : Julie Guibert et Mani Asumani Mungaï Bande son : Pierre Boscheron Lumières : Maël Guiblin Régie son : Sébastien Trouvé Administration / Diffusion Créé en résidence au Centre national de création et de diffusions culturelles de Châteauvallon et avec son soutien. Coproduction Centre national de création et de diffusion culturelles de Châteauvallon, Théâtre de Suresnes Jean Vilar / Suresnes cités danse 2009 et 2010, Le Quartz, scène nationale de Brest, avec le soutien d’Arcadi. Avec le soutien du Théâtre de Vanves, scène conventionnée pour la danse et de l'ADAMI. Bitter Sugar a bénéficié de la mise à disposition de studio au Centre National de la Danse. Le cœur de Bitter Sugar bat dans le duo formé par Asha Thomas, danseuse noire américaine et Raphaëlle Delaunay, danseuse française d’origine antillaise. Pour cette création, la chorégraphe Raphaëlle Delaunay est allée chercher son inspiration outre Atlantique, au temps de l’extraordinaire réveil socioculturel que fut la naissance du mouvement jazz dans la première moitié du XXe siècle. « C’est ce patrimoine que je souhaite réinvestir, dit-elle en évoquant le lien fort entre la musique et les danses swing (…), quitte à le réinventer pour mieux se l’approprier ». Puis le Hip-hop s’est imposé avec évidence comme contrepoint et comme prolongement de cette culture afro-américaine qu’est le jazz et trois nouvelles interprètes ont rejoint le duo initial. Bitter Sugar est le récit d’une longue absence, suivie d’heureuses retrouvailles. Un trop-plein émotionnel qui se raconte à travers le plaisir de la danse et du rythme, dans une démesure joyeuse et délurée. 9 France Cie Julie Nioche Solo Durée : 50 mn Nos solitudes Conception, chorégraphie: Julie Nioche Interprétation : Sylvain Prunenec Création musique, interprétation : Alexandre Meyer Scénographie : Virginie Mira Machinerie aérienne Haut+Court / Didier Alexandre et Gilles Fer Création et régie lumière : Gilles Gentner Regard extérieur : Barbara Manzetti Régie générale - régie plateau: Christian Le Moulinier Costume : Anna Rizza Production A.I.M.E. – Association d’Individus en Mouvements Engagés. Production déléguée le Manège de Reims scène nationale. Coproduction le Vivat scène conventionnée danse et théâtre d’Armentières, le Manège de Reims scène nationale. Avec l’aide à la production d’ARCADI et le soutien du Bateau Feu, scène nationale de Dunkerque. Avec le soutien de la maison Hermès. Remerciements à la Ganterie Saint-Junien. La chorégraphe aime les métaphores concrètes qui peuvent se sentir, se vivre. Là, il s’agit de faire sentir la suspension, cet état de l’hésitation, de l’envol, de l’avant et de l’après en même temps ; cet instant qui n’existe qu’au présent, en soi. Alors Julie Nioche invente les fils d’une danse, nous ouvre à cet état. Ces chorégraphies sont des expériences qui prolongent sa double activité de danseuse et d’ostéopathe. Une danse faite de sensations à éprouver. Ici, elle a décidé de suspendre littéralement le danseur. Maintenu par tous ces fils, face à nous, en plein milieu de l’espace et il danse, suspendu dans les airs, maître de son geste autant que dépendant de ses fils, et c’est un souffle qui nous traverse la peau. Julie Nioche est chorégraphe, ostéopathe et directrice artistique de A.I.M.E., association qui travaille à développer les savoirs du corps et leur accessibilité : par la création chorégraphique (Matter, Héroïnes, XX, Les Sisyphe, H2O-NaCl-CaCO3…), par la formation et par la diffusion des pratiques somatiques dans différents espaces sociaux (éducation, associations, espace médical). En tant qu’interprète Julie Nioche a travaillé auprès d’Odile Duboc, Hervé Robbe, Meg Stuart, Emmanuelle Huynh, Alain Buffard, Jennifer Lacey puis a codirigé l’association Fin Novembre de 1996 à 2007. Ses projets artistiques questionnent les limites du corps (physiques, psychiques ou symboliques) et le « territoire » de la danse. Ils valorisent toujours l’hybridation des sources et des savoirs, au carrefour de plusieurs champs d’exploration et de plusieurs imaginaires. © Agathe Poupeney / Photoscène 10 Espagne Cie Danza-Eva Bertomeu Trois pièces Durée : 1h18 3XX Ius Primae Noctis/ Eva Bertomeu Nereidas / Christine Cloux "1+1 articular" /Patricia Gracia 3XX est le titre qu’Eva Bertomeu a choisi pour ce projet qui est une commande à trois femmes chorégraphes : 3XX trois chromosomes féminins…Elle a donc choisi Christine Cloux et Patricia Gracia pour créer chacune une pièce avec pour seules contraintes, de partager les danseurs, la lumière et de ne pas dé passer 30mn. Cette jeune chorégraphe espagnole montre ainsi un grand courage dans cette aventure lourde à porter pour une jeune structure. Ius Primae Noctis /3 30 mn Chorégraphie: Eva Bertomeu Interprétation: Yolanda Peña, Patricia Gracia, Javier Pérez, Zoltán Katona Création lumières: Máximo Sánchez Dans une ambiance de jour de pluie, une danseuse, les jambes recouvertes d'un monticule de bouchons, tente de s'échapper. Une fois sortie de son carquant de liège, son corps se fige et se raidit tel un automate. Deux autres danseurs vont alors prendre son contrôle... Eva Bartomeu, jeune chorégraphe espagnole a déjà remporté de nombreux prix pour ses précédentes créations. Au centre de plusieurs plateformes de danse, elle se nourrit de l'influence des artistes dont elle croise le chemin de l'Espagne et de la Suède en passant par le Pérou. Nereidas / 18 mn Chorégraphie: Christine Cloux Interprétation: Yolanda Peña and Eva Bertomeu. Cette pièce veut rappeler l’eau dans ces différents états naturels, utiliser le corps et sa mémoire sensuelle. "1+1 articular"/30 mn Chorégraphie: Patricia Gracia Interprétation: Yolanda Peña, Eva Bertomeu, Patricia Gracia, Javier Pérez and Zoltán Katona. À travers une étude intime des articulations et des possibilités du corps, la pièce est écrite autour de la notion de limitation et de relations possibles avec l’autre corps. 11 France Compagnie SB/Pied de Biche Duo Durée : 30 mn SLIM Chorégraphie et interprétation : Sophie Bocquet Musique : Christophe Demarthe lumière : Nicolas Pigounides Le sujet est un souvenir d’enfance, un ami d’enfance, Slim, une histoire d’avant l’âge adulte. À la limite de la présence théâtrale, Sophie Bocquet articule le vocabulaire d’un espace transgressif, d’un montage, d’une écriture possible. C’est à travers une transformation physique qu’elle suit une démarche très écrite mais laissant la part belle au présent du plateau. Danseuse et interprète pour différentes compagnies , Sophie Bocquet crée depuis 2000 des solos et performances alliant danse, théâtre et musique. Elle fonde en 2008 sa compagnie, Cie SB/Pied de Biche au sein de laquelle elle poursuit sa recherche. 12 France Compagnie Sabdag Duo Durée : 30 mn Focus Chorégraphie et interprétation : Chloé Favriau, Maryline jacques Création musique/interprètation : Thierry Humbert Création vidéo et lumière : Jean-Yves Perruchon Scénographie : Sara Favriau Regard chorégraphique : Marie Cambois Coproduction : Service Culturel de Morsang-sur-Orge Soutiens : Conseil général de l’Essonne, Artel 91, Service Culturel de Morsang-sur-Orge, Médiathèque Louis Aragon-Morsang-sur-Orge, MJC de Chilly mazarin, Centre culruel Renée Cassin (Dourdan), Tüzrakter (Budapest), Centre culturel Sydney Bechet (Grigny), MJC Mercoeur (Paris), Théâtre la Mezzanine (Lieusaint), service culturel d’Itteville, Journées Dense Danse (pantin), La Ville de Pantin, Collectif 12 (Mantes-la-Jolie), Gare au Théâtre (Vitry-sur-Seine). Ils avancent, reculent, reviennent, absorbés par cette lueur, ce bourdon qui les obsède. La relation à l'autre semble échouer, impuissante... toujours déviée par cette obsession. Stimulées sans cesse, leurs émotions se figent, leurs sens s'affolent, leur imaginaire en crise prend le pas sur leur raisonnement. Ils s'affaissent dans leurs fauteuils, hypnotisés par cet inexistant qu'ils fixent inlassablement, et sombrent dans un état de dépendance, perdant peu à peu le contrôle du réel. Focus se construit sur le plateau de manière éclatée et cinématographique, sous forme de séquences de durées variables. La combinaison de la partition musicale, des éléments scénographiques et du dispositif vidéo multiplie les correspondance avec les sensations vécues des corps comme des projections mentales, des réalités fantasmées. La succession de périodes d’euphorie, de moments d’apesanteur et de brusques descentes multiplie les plans et fins possibles. La Cie Sabdag est née en 2004 par un projet collectif d’expérimentation et de création lors d’une résidence à New delhi ainsi qu’au Ladack. En 2007 est créée Switch on, première création collective de la compagnie. Outre les créations, la compagnie propose des petites formes présentées hors des lieux habituels, les colocadanses, des performances ainsi que des actions culturelles. 13 Nigéria Compagnie YK Projects Solo Durée : 35 mn My exile is in my head Inspiré des notes de prison de Wole Soyinka, « The man died » Conception, chorégraphie et interprétation : Qudus Onikeku Musique : Charles Amblard Création lumière : Guillaume Fesneau Vidéo: Isaak Lartey Production YK Projects Coproduction Le Cenquatre avec le soutien de : Centre National des Arts du Cirque, Centre National de la Danse, Culturesfrance, Bates Dance Festival Maine-USA et la DRAC Île-de-France « Pour faire face à l’exil, l’art et la poésie (et la danse) m’auront servi d’espaces à partir desquels me remémorer, contempler, imaginer, pour transcender enfin l’habituelle souffrance de l’exilé. À travers l’art, l’exilé peut échapper au fardeau des circonstances, et même à la tentation de l’amertume et de la récrimination, et il peut mettre en question, explorer, réfléchir et tenter de réapproprier des fragments de ce qui est perdu. À travers l’art, l’exilé peut, pour ainsi dir e, revenir, en reconstituant le passé et en participant au présent, tout en imaginant un monde neuf." Qudus Onikeku, 25 ans, est diplômé du Centre National des Arts du Cirque de Châlonsen-Champagne (France), en tant que danseur et acrobate (20e promotion). Sa tradition Yoruba joue un rôle particulier dans l’exercice de son art. Pendant plus d’une décennie Qudus a été interprète dans le monde chorégraphique à Lagos. Il fait partie de la nouvelle génération de créateurs prenant naissance en Afrique. Interprète dans les créations de Heddy Maalem, il a tourné en Europe, aux États-Unis et aux Caraïbes. Il est également connu pour ses recherches artistiques autour du continent africain. A l’occasion de sa programmation lors des Rencontres Essonne Danse, nous vous proposons de découvrir le film « Do we need Cola Cola to dance ? » (55mn) qui montre des moments de danse dans les rues de 6 villes Africaines – Le Caire en Egypte, Lagos au Nigéria, Yaoundé au Cameroun, Johannesburg en Afrique du Sud, Nairobi au Kenya, et Maputo au Mozambique. La projection aura lieu en présence du chorégraphe. 14 Afrique du Sud Via Katlehong Dance Pièce pour 9 danseurs Durée : 60 mn Woza Chorégraphie interprétation : Via Katlehong Pantsula, Gumboot et Tap Dancers avec l’aide précieuse de Xavier Plutus Interprétation : Steven Faleni, Vuyani feni, Mpho Malotana, Vusi Mdoyi, Buru Mohlabane, John Moloi, Mokholo Motshele, Tshepo Nchabeleng, Zakhele Ntanda, Thato Qofela, Xolani Qwabe, Mduduzi Zwane Manager compagnie : David Mahlaba Directeur technique : David Hlatshwayo Musique : Vuyani Feni, Tshepo Nchabeleng, Zakhele Ntanda Coproduction Via Katlehong Dance, Johannesburg, Grand Théâtre du Luxembourg, Luxembourg, Damien Valette Prod, Paris. Cette pièce rend hommage à la nature, aux bruits venus des arbres, du vent et des animaux, qui ont inspiré les musiques d'Afrique. Au bois, dans lequel on sculpte les instruments. Aux corps qui s'emparent des rythmes pour en faire une danse. Pour Via Katlehong, le mouvement de la danse naît du rythme et devient langage universel. Treize artistes mêlent pantsula - danse urbaine des townships sud-africains -, gumboots danse née dans les mines d'or - et danse contemporaine africaine, tout cela accompagné de musique live à base d'instruments sud-africains typiques, de chant et de tap-pantsula combinaison de claquettes et de pantsula. Via Katlehong a créé une nouvelle forme de danse appelée mogaba, qui se caractérise par l'assemblage de mouvements énergiques, puissants et agressifs, faits de frappes des pieds et de claquements des mains, avec des voix puissantes et une rythmique endiablée. Durant les années soixante, le régime de l’Apartheid a déplacé de force une majorité de la population noire vers les townships, des zones d’habitats très précaires situées en périphérie des villes. Ces véritables réservoirs de chômage et de criminalité voient rapidement naître une nouvelle culture : le Pantsula. La compagnie Via Katlehong Dance, menée par Buru Mohlabane, Vusi Mdoyi et Steven Faleni, est fondée en 1992 et tire son nom du township Katlehong dans l’East Rand, célèbre pour sa participation aux soulèvements dans les années quatre-vingts. Pour les membres de la compagnie, la danse représentait une alternative à la criminalité omniprésente. Ils métissent le Pantsula et les danses néo-traditionnelles comme le Steps et le Gumboots - exécuté par les mineurs avec leurs bottes de caoutchouc. Les similitudes qui existent entre le Pantsula et le hip hop sont nombreuses. Les deux mouvements se veulent alternatifs à la violence, ils ont une mode, une musique, une danse et surtout un style de vie et de comportement. Leurs danses sont énergiques, généreuses, ludiques, on y retrouve autant la proximité de la danse zoulou que de la tape-dance. Peu de groupes ont su, à l’instar de Via Katlehong, transposer sur scène l’énergie et le caractère contestataire de la danse Pantsula. 15 Allemagne Sabine Glenz Trio Durée : 30 mn Soft cut Soli pour mouvement et photographie Conception, chorégraphie: Sabine Glenz Interprétation : Stephan Herwig, Ludger Lamers, Sabine Glenz Photos : Manuela Hartel Musique : Roberto Merdzo Lumière et scénographie : Hans-Peter Boden Avec le soutien de : Bureau for Cultural Affairs of the State Capital City of Munich and the Bavarian State Association for Contemporary Dance (BLZT) with funding from the Bavarian State Ministry for Science, Research and Art. Sabine Glenz est en résidence au Tanztendenz e.V. Soft Cut est le troisième volet de la trilogie de la chorégraphe allemande Sabine Glenz, Liquefy. Comment le corps peut-il devenir invisible, tout en existant par la présence des autres et l'environnement qui l'entoure ? Comment ce corps peut-il disparaître d'une pièce alors que les mouvements de son corps émettent un son ? Dans un souffle, les corps ondulent sur les ondes de la musique, comme posées sur la toile d'une enceinte. Chaque mouvement est décomposé, construit, puis déconstruit sur les vibrations musicales à la manière du cinématographe. La pièce est composée de trois soli, indépendants les uns des autres, avec une approche commune, celle de faire percevoir l'imperceptible. intensivement aux recherches de Micha Purucker, et dansait pour Hans Kresnik et Felix Ruckert (Allemagne), Randy Warsaw (USA), Ginette Laurin et Lynda Gaudreau (Canada). Sabine Glenz chorégraphie ses premières pièces en 2004 avec “I Saw What I Thought I Should See” (2004) and “a body within“ (2006), with which she gave guest performances in Hamburg (Kampnagel), Cologne (Orangerie) and Würzburg (Tanzspeicher). Dès l’âge de 10 ans, Sabine Glenz a été formée à la danse classique au sein de l’école John Cranko School du Stuttgart Ballet. Elle étudia dans les années 80 les techniques Graham, Limon et Cunningham à Münich et New York. Dans le même temps, elle collaborait 16 Belgique Jeune Public à partir de 6 ans Cie Félicette Chazerand Duo Durée : 30 mn Spirale Conception, chorégraphie: Félicette Chazerand Partenaire artistique: Mira Vanden Bosch Interprétation : Maria Eugenia Lopez, Anne-Cécile Chane-Tune Scénographie, Costumes: Nolwenn De Couesnongle Couture : Cathy Roulle Machinerie : Bruno Renson Musique: Michel Berckmans Vidéographisme: Sara Cristofoli et Arnaud Monty Vidéo captation : Patrick Watteeuw Eclairage: Nathalie Borlée Cette création traduit un désir de mettre en valeur l’énergie de vie, de toute vie, de toute matière vivante qui se manifeste par un mouvement spiralé. L’énergie propulse un mouvement dessinant une courbe où le volume s’apparente à une spirale. Ce mouvement originel est l’essence même de la vie et permet de croître, s’épanouir, grandir, marcher, monter… Mais aussi glisser, chuter, descendre, mourir…La spirale est partout, dans la galaxie, dans la nature, dans notre corps…Elle inspire les architectes, les plasticiens, les musiciens. Deux danseuses traversent l'espace où les corps et la matière se lient, soutenus par l'énergie des 4 éléments: la terre, l'eau, l'air et le feu pour proposer un voyage poétique dans et avec la spirale. . 17 Contact Christine Maillet 06 71 20 63 53 [email protected] 18