Résidence permanente pour travailleurs qualifiés au Québec
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Résidence permanente pour travailleurs qualifiés au Québec
Résidence permanente pour travailleurs qualifiés au Québec Par : Nadine Landry, Lavery, de Billy s.e.n.c.r.l. Programme de l’expérience québécoise – identifier et surmonter les obstacles à l’admissibilité Le Programme de l’expérience québécoise (« PEQ ») est entré en vigueur il y a maintenant plus de trois (3) ans, soit le 14 février 2010. Par l’introduction de ce programme, le gouvernement québécois visait à inciter les étudiants étrangers diplômés au Québec et les travailleurs temporaires spécialisés en emploi à choisir le Québec pour y demeurer en leur facilitant les démarches pour l’obtention du Certificat de sélection du Québec (« CSQ »). Le programme est un succès. Les délais de traitement sont généralement de moins d’un mois, et la documentation à soumettre est beaucoup moins complexe que pour le programme régulier des travailleurs qualifiés. Avant d’élaborer sur les obstacles possibles à l’admissibilité au PEQ, prenons quelques lignes pour faire un rappel de ses principes de base. Le PEQ permet aux autorités de sélectionner des candidats sans recourir à la grille de sélection avec facteurs et pointages du programme régulier des travailleurs qualifiés, sans évaluation de l’époux(se) ou du (de la) conjoint(e) de fait et sans entrevue. Le programme comprend deux volets, l’un destiné aux diplômés du Québec et l’autre aux travailleurs temporaires spécialisés en emploi ainsi qu’aux participants à un programme d’échange jeunesse (programme vacances-travail ou autres). Diplômé du Québec Le diplômé du Québec dans le cadre du PEQ est un étudiant étranger ayant réussi un programme de formation offert au Québec par une commission scolaire, un cégep, un collège dont le programme de formation est reconnu par le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (« MELS ») ou une université. Il doit avoir obtenu un diplôme d’études professionnelles (DEP) sanctionnant minimalement 1 800 2 heures de formation professionnelle ou un DEP suivi d’une attestation de spécialisation professionnelle (ASP) cumulant 1 800 heures ou plus de formation continue; un diplôme d’études collégiales (DEC) de formation technique; ou un diplôme d’études universitaires (baccalauréat, maîtrise ou doctorat). Le but principal du séjour de l’étudiant étranger au Québec doit avoir été d’étudier et il doit avoir été autorisé à le faire, ayant détenu un Certificat d’Acceptation du Québec (« CAQ ») pour études et un permis d’études, ou en avoir été exempté. Certains autres critères sont également applicables, mais ceux qui sont énumérés ici en sont les principaux. Travailleur temporaire Le volet destiné au travailleur temporaire vise le ressortissant étranger dont le but principal du séjour est de travailler pour un employeur déterminé et dans une profession donnée. Ce qui exclut donc les détenteurs de permis de travail ouvert, sauf les détenteurs de permis qui sont émis dans le cadre du programme postdiplôme ou d’un programme d’échange jeunesse comme le programme vacancestravail (« PVT ») puisqu’ils sont expressément visés par la réglementation. La personne doit aussi détenir un CAQ pour travail ainsi qu’un permis de travail ou en être exemptée. Au moment de la présentation de sa demande, le travailleur temporaire doit également occuper un emploi de niveau de compétence 0, A ou B selon la Classification nationale des professions (« CNP ») et détenir un permis de travail valide. Il est possible de soumettre une demande sous statut implicite, mais on doit prouver que la demande de prorogation de séjour a été soumise en fournissant les preuves pertinentes. Le candidat doit aussi avoir occupé à temps plein un ou plusieurs emplois de même nature (niveau de compétence 0, A ou B) durant une période totalisant au moins 12 mois au cours des 24 derniers mois précédant le dépôt de la demande. 3 Niveau de compétence Il faut être prudent dans l’évaluation du niveau de compétence d’un poste et ne pas se fier seulement au titre du poste. Par exemple, en utilisant le titre dans l’outil de recherche de la CNP, on peut trouver une catégorie dont le niveau de compétence est C ou D alors que dans les faits, les tâches correspondent à une autre catégorie, c’est-à-dire une catégorie qui est admissible au PEQ, comme le niveau B ou A. Des informations contradictoires entre le titre qui apparaît sur le relevé de paie, celui sur la lettre de l’employeur, celui sur le formulaire, celui sur le CAQ et celui sur le permis de travail sont à éviter. Lorsque l’on fait face à ce genre de situation, à défaut de pouvoir corriger les document pertinents, il vaut mieux adresser ces irrégularités dans la lettre qui accompagne le dossier afin d’éviter un refus basé sur la classification qui apparaît sur un des documents, mais qui n’est pas nécessairement le reflet de la réalité. Emploi à temps plein au Québec L’emploi à temps plein dans le cadre du PEQ est défini comme un emploi d’un minimum de 30 heures par semaine. Il n’est pas possible de cumuler des expériences à temps partiel pour obtenir l’équivalent d’un emploi à temps plein dans ce programme. L’emploi doit avoir été exercé au Québec, mais il peut arriver que la rémunération ait été payée par un employeur hors Québec. On pense entre autres aux stagiaires qui viennent travailler dans une filiale québécoise d’une multinationale, possèdent un permis de travail valide, mais dont la rémunération est versée par la filiale à l’étranger. Le travail effectué sur le campus, l’expérience acquise grâce au permis de travail hors campus et les stages en emploi au cours des études ne sont pas pris en compte dans le PEQ car le but principal du séjour du candidat, au moment d’exercer l’emploi, n’était pas le travail, mais les études. Il arrive que les heures de travail indiquées soient inférieures à 30 heures par semaine, mais que le nombre d’heures effectivement travaillées ne représente pas la charge de travail réelle de l’emploi. On pense entre autres aux pilotes, agents 4 de bord et professeurs d’université. Dans ces cas, on soumettra une confirmation écrite de l’employeur précisant que l’emploi occupé représente une charge de travail à temps plein. Le travailleur autonome est également admissible au PEQ, à condition qu’il travaille aussi à temps plein. Pour faire cette détermination, on effectue le calcul du revenu du candidat à partir du salaire minimum en vigueur au Québec au moment de la présentation de la demande, multiplié par 30 heures de travail par semaine et par 50 semaines de travail par année. Le salaire minimum étant de 10,15 $ au 1er mai 2013, la somme totale du revenu devra être d’au moins 15 225 $ pour une demande soumise à cette date. On voudra également soumettre des documents au soutien des prétentions de travail à temps plein, tels que les copies des contrats de service, la facturation, les reçus d’honoraires, etc. Par contre, le ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles (« MICC ») a pris position et statué que le détenteur d’un permis de travail émis dans la catégorie des entrepreneurs (code d’exemption d’avis relatif au marché du travail C11) ne se qualifie pas pour une demande de Certificat de sélection du Québec présentée dans le cadre du PEQ étant donné que le but principal du séjour du candidat au Québec n’est pas le travail, mais l’entreprenariat. Français La maîtrise d’un niveau de français intermédiaire (B1 minimum) fait aussi partie du critère d’admissibilité au PEQ. Pour les diplômés du Québec qui ont effectué leur programme d’études en français au Québec, l’attestation de réussite du programme est suffisante. Pour les autres, contrairement au programme régulier des travailleurs qualifiés, ils ont ici plus de possibilités pour démontrer que leur niveau de compétence du français oral rencontre les exigences. Bien sûr, on peut soumettre les résultats d’un test standardisé par un centre agréé (voir la section sur les tests linguistiques ci-dessous pour plus de renseignements). Mais, on peut aussi soumettre soit (i) un relevé de notes attestant de la réussite d’au moins deux années d’études 5 secondaires ou postsecondaires en français, effectuées à temps plein1; (ii) un relevé de notes attestant de la réussite d’un cours de français de niveau intermédiaire (au moins le niveau 5 des NCFLSIA ou le niveau B1 du CECR ou son équivalent) dans une université ou un établissement d’enseignement reconnu par le MELS; ou (iii) un permis régulier d’exercice d’un ordre professionnel au Québec. But du séjour Un obstacle fréquent à l’admissibilité au PEQ est que le but du séjour n’est pas considéré par les autorités comme le travail. On pense aux conjoints accompagnant des étudiants ou des travailleurs temporaires qui sont en possession d’un permis de travail ouvert. Ils ne sont pas admissibles au PEQ, car le MICC considère que le but de leur séjour est d’accompagner leur conjoint(e) et non de travailler. Lorsque cela est possible, on pourra procéder à l’obtention d’un nouveau permis de travail, soit dans un programme d’expérience international ou à la suite de l’émission d’un CAQ et d’un avis sur le marché du travail (« AMT ») afin d’obtenir un nouveau permis de travail spécifique à un employeur. Quand cela n’est pas possible et que le conjoint ne se qualifie pas lui non plus, il faut alors se tourner vers le programme régulier. Programme régulier – stratégie pour une demande efficace et recours à la compétence discrétionnaire de l’article 40 Le principal obstacle dans le programme régulier des travailleurs qualifiés au Québec présentement sont les règles très restrictives sur la réception des demandes. Nous vous référons donc au texte sur la suspension de la réception des demandes ci-dessous. Quant au programme lui-même, il demeure inchangé. Toutefois, on s’attend à une modification de la grille de sélection dans les prochains mois ainsi qu’à la publication d’une liste des domaines de formation revue afin de s’ajuster aux réalités du marché du travail en constante évolution, puisque la liste qui est présentement utilisée date de 2009. 1 Le paragraphe 38.1 c) du Règlement sur la sélection des ressortissants étrangers prévoit que les études doivent avoir été faites dans les 10 années précédant le dépôt de la demande. Par contre, le Guide de procédure d’immigration pour le PEQ ne fait pas mention de ce délai. 6 On se rappellera que le programme des travailleurs qualifiés du Québec fonctionne avec une grille de sélection où le candidat doit accumuler un certain nombre de points, dépendamment de sa situation conjugale et de l’étape de la sélection (examen préliminaire ou sélection), pour se qualifier. Les critères sont la formation (scolarité et domaine de formation), l’expérience de travail, l’âge, les connaissances linguistiques (français et anglais oral), séjour et famille au Québec, les caractéristiques du conjoint qui accompagne (formation, expérience, âge et connaissance du français oral), l’offre d’emploi validée, les enfants, la capacité d’autonomie financière et l’adaptabilité. Stratégies pour une demande efficace Le principal conseil pour que le dossier d’un candidat soit traité efficacement est de soumettre une documentation la plus complète possible. Toute variation sera diligemment notée et expliquée. Le praticien a tout avantage à référer non seulement à la liste des documents requis, mais aussi aux sections pertinentes du Guide des procédures d’immigration, composante 3, chapitre 1 pour les travailleurs qualifiés (« GPI »). Dans la lettre accompagnant le dossier, l’avocat aura avantage à établir et à justifier le pointage qu’il juge adéquat pour chacun des critères et à motiver son opinion. Formation Pour la formation, on référera au tableau comparatif pertinent du Centre d’expertise sur les formations acquises hors Québec du MICC. Les principaux tableaux se trouvent en annexe au GPI. On prendra soin de vérifier que le diplôme a été délivré par les autorités officielles compétentes du pays. Une attention particulière à cet égard est de mise pour les écoles « privées ». Il arrive que le domaine de formation du candidat ne soit pas identique à l’un de ceux qui sont énumérés dans la Liste des domaines de formation (2009). Dans ce cas, on voudra évaluer la formation qui est la plus semblable sur la liste. Une demande d’évaluation comparative des études effectuées hors Québec auprès du MICC peut également être soumise. Quoique les résultats ne permettent tout de même pas toujours un match parfait, on est au moins muni de bons arguments pour faire un rapprochement entre les formations dans la liste et l’équivalent déterminé. 7 Un candidat qui a obtenu son diplôme plus de cinq (5) ans avant le dépôt de sa demande voudra aussi soumettre une preuve de l’exercice d’une profession directement liée à sa formation afin de se voir octroyer les points pour la formation quand même. Il faut également être prudent dans l’évaluation des diplômes qui sont dans un domaine particulier mais qui demeurent des diplômes généraux, sans qu’ils ne soient des diplômes spécialisés ou techniques. Le pointage est différent et la confusion est parfois facile lorsque l’on n’est pas familier avec le système scolaire du pays. Expérience Le pointage pour l’expérience est généralement facile à établir puisqu’il est basé sur le nombre d’années d’expérience professionnelle du candidat. Pour que l’expérience puisse être prise en compte, il faut toutefois qu’elle ait été acquise dans une profession de niveau de compétence supérieur à D au sens de la CNP. Elle doit aussi avoir été acquise légalement dans le pays concerné et l’authenticité doit avoir été démontrée. On pense ici, entre autres, aux pays qui requièrent le paiement de certaines sommes de la part de l’employeur à titre de contributions sociales. Le défaut d’être en mesure de soumettre la preuve documentaire adéquate du paiement de ces sommes résultera en un refus du MICC de considérer l’expérience acquise légalement, et donc admissible pour le calcul. Quoique l’emploi à temps plein soit défini comme un minimum de 30 heures par semaine, il n’est pas possible d’accumuler de l’expérience au-delà de sa durée réelle en mois (pour quelqu’un qui travaillerait 40 heures par semaine par exemple). Néanmoins, la référence de 30 heures par semaine sera utile pour établir un équivalent pour les candidats possédant une ou des expériences de travail à temps partiel. Tout comme dans le PEQ, il arrive que le nombre d’heures effectuées ne représentent pas la charge de travail réelle. On argumentera alors un ajustement à la hausse du nombre d’heures pour tenir compte des activités connexes et autres qui ont permis la réalisation du travail. Âge L’âge du candidat est déterminé au moment du dépôt de la demande et n’est pas mis à jour aux étapes subséquentes. 8 Connaissances linguistiques Depuis le 6 décembre 2011, tous les candidats doivent soumettre des attestations originales de résultats reconnus par le MICC pour se voir octroyer des points à ce critère. Nous vous référons à la section plus précise sur ce point particulier ci-dessous. Séjour et famille au Québec Le critère du séjour au Québec est fonction de la durée du séjour et du statut du candidat au Canada au moment du séjour. Pour obtenir les points, le séjour doit avoir eu lieu dans les 10 années précédant le dépôt de la demande. Il est possible de cumuler les durées de plusieurs séjours, mais seulement pour les séjours de même type. Le critère famille au Québec est évalué en fonction du lien de parenté direct que le candidat ou son conjoint qui l’accompagne possède avec un citoyen canadien ou un résident permanent du Canada domicilié au Québec. Des preuves documentaires des éléments pertinents devront être soumises. Les demi-frères et les demi-sœurs sont considérés comme des frères et des sœurs. Les membres de la famille du conjoint qui n’accompagne pas le demandeur ne sont pas considérés. Caractéristiques de l’époux ou conjoint de fait qui accompagne Le conjoint qui accompagne le candidat est aussi évalué sur la base de quatre critères, soit le niveau de scolarité, le domaine de formation, l’âge et la connaissance du français. Les mêmes outils servent à l’évaluation de ces facteurs que ceux qui sont utilisés pour le demandeur principal. Offre d’emploi validée Ce critère vise à bonifier la candidature d’une personne qui détient une offre d’emploi d’un employeur au Québec, particulièrement lorsque l’emploi est situé dans une région autre que Montréal, le pointage étant différent selon le lieu où l’emploi est situé. Les points sont aussi alloués si c’est le conjoint accompagnant qui détient l’offre d’emploi validée. 9 Les éléments pris en compte au moment de la validation, qui est une étape précédent le dépôt de la demande de CSQ du candidat, sont semblables à ceux qui sont utilisés pour l’évaluation d’un avis relatif au marché du travail et la confirmation d’offre d’emploi temporaire par le MICC. L’employeur doit entre autre être en mesure de prouver que, malgré des efforts raisonnables pour embaucher des résidants québécois qualifiés, il ne peut pas pourvoir ce poste en faisant appel à la main-d'œuvre locale. Les moyens usuels de recrutement (presse écrite, médias électroniques, etc.) doivent avoir été utilisés pour démontrer des efforts raisonnables. De plus, il faudra que l’employeur confirme que la main-d'œuvre locale ne peut pas être formée pour cet emploi dans un délai d'au plus un an. Il est à noter qu’une demande de CSQ accompagnée d’une validation d’offre d’emploi permanente bénéficie d’un traitement prioritaire. Enfants Les enfants à charge du candidat ou du conjoint qui l’accompagne, tel qu’il est défini à l’article 1.d.1) du Règlement sur la sélection des ressortissants étrangers RLRQ, c. I0.2, r. 4 (« Règlement »), donne droit à un certain nombre de points en fonction de l’âge. Les enfants de 12 ans ou moins au moment du dépôt de la demande représentent quatre (4) points chacun, ceux de 13 à 21 ans représentent deux (2) point chacun, pour un maximum de huit (8) points à ce critère. Les enfants de 22 ans ou plus peuvent quand même être considérés à charge, s’ils rencontrent le critère du Règlement2, mais leurs parents ne se verront pas accorder de points à ce critère à cause de leur âge. Les enfants qui sont citoyens canadiens peuvent aussi être considérés s’ils font partie de la démarche d’immigration. On pense par exemple à une personne au Québec sur une base temporaire, dont l’enfant naît sur le territoire pendant le séjour temporaire de ses parents qui décident par la suite de déposer une demande de CSQ. 2 Selon le paragraphe 1 d.1) du Règlement, un enfant à charge inclus entre autre l’étudiant qui n'a pas cessé de dépendre, pour l'essentiel, du soutien financier de l'un ou l'autre de ses parents à compter de ses 22 ans ainsi que l’enfant âgé de 22 ans qui ne peut subvenir à ses besoins du fait de son état physique ou mental et n’a pas cessé de dépendre, pour l'essentiel, du soutien financier de l'un ou l'autre de ses parents à compter de ses 22 ans. 10 Capacité d’autonomie financière Ce critère ne pose généralement pas de problème puisqu’il suffit que le candidat signe le formulaire prescrit pour se voir attribuer le point prévu. On voudra simplement s’assurer d’utiliser le bon montant, en fonction du nombre de membres de la famille, prévu à l’annexe C du Règlement et de soumettre un nouveau contrat en cas de changement à la situation familiale pendant le traitement de la demande (la naissance d’un enfant par exemple). Adaptabilité Ce facteur est évalué en entrevue de sélection. Comme les autorités désirent faire plus de sélections sur dossiers dans la mesure du possible, et comme cela est prévu à l’article 8 du Règlement, ceux qui se présentent en entrevue ont souvent absolument besoin d’un certain nombre de points à ce critère pour se qualifier. La préparation est donc essentielle. Le représentant voudra s’assurer de l’aisance du candidat à exprimer ses connaissances du Québec, les démarches qu’il a effectuées pour faciliter son intégration socioéconomique et ses qualités personnelles au regard de ses activités professionnelles. Les personnes sont souvent très nerveuses en entrevue car l’immigration au Québec est un projet de vie qu’elles préparent depuis longtemps. Il est malheureux de voir un candidat avoir de la difficulté à verbaliser ses capacités d’adaptation. On voudra donc s’assurer que le candidat est en mesure de parler de chacun des points auxquels le fonctionnaire à l’immigration doit se référer et qui sont détaillés au GPI. Compétence discrétionnaire de l’article 40 L’article 40 du Règlement prévoit qu’un candidat de la catégorie de l’immigration économique peut, sur une base discrétionnaire et par dérogation, se voir délivrer un CSQ si le ministre, ou le fonctionnaire à qui a été délégué ce pouvoir, est d’avis que le résultat obtenu lors de l’appréciation de sa demande ne reflète pas les capacités réelles de ce candidat de s’établir avec succès au Québec. Pour pouvoir bénéficier de cette discrétion, le candidat doit être âgé d’au moins 18 ans et répondre aux conditions d’appartenance à sa sous-catégorie, telles qu’elles sont définies à l’article 21 du Règlement. 11 Le GPI Composante 3, chapitre 5 fait état de cas types de recours au pouvoir discrétionnaire, tout en précisant qu’il s’agit d’une liste non exhaustive. On y retrouve les exemples suivants : le candidat ayant un profil d’intégration socioprofessionnel exceptionnel; la personne, célibataire et non conjoint de fait, dernier parent d’une famille établie au Québec; le dernier parent d’une famille se trouvant à l’étranger, sélectionnée par le Québec; le membre d’une communauté religieuse; l’aide familial résidant; le cas particulier d’un enfant, accompagnant des candidats à l’immigration, qui ne répond plus à la définition réglementaire pour être considéré « à charge » au moment de l’examen du dossier; le requérant pour lequel, de l’avis de Citoyenneté et Immigration Canada, des motifs humanitaires justifient de traiter sur place la demande de résidence permanente. On constate donc qu’il n’y a guère de lignes directrices pour un candidat qui n’obtient simplement pas le nombre de points requis. On peut se rabattre sur le fait qu’il possède un profil exceptionnel du fait de la nature particulière de sa formation, de son expérience de travail, de son projet d’affaires ou des liens familiaux au Québec, lorsque ces particularités ne peuvent pas être prises en compte dans le calcul des points à la grille de sélection. Le représentant veillera à bien argumenter sa position en précisant que la grille de sélection ne reflète pas les chances du candidat de s’établir avec succès au Québec. La demande d’exercice du pouvoir discrétionnaire devra convaincre le conseiller à l’immigration de faire une recommandation positive. Il sera plus facile de convaincre les autorités lorsque le nombre de points manquants est minime, et lorsque ce défaut résulte d’une formalité technique faisant en sorte que certains points ne peuvent pas être octroyés. D’ailleurs, le praticien prudent ajoutera toujours une note dans sa lettre d’argumentation demandant l’application positive de la discrétion de l’article 40 dans un cas où l’officier d’immigration arrivait à un résultat inférieur au seuil de pointage requis. 12 Mise à jour sur la suspension de la réception des demandes Au cours des dernières années, le MICC a reçu des volumes de demandes de certificat de sélection du Québec dépassant de façon importante sa capacité de traitement, ce qui a conduit à l’instauration, le 21 mars 2012, d’un système de gestion de la recevabilité des demandes. Une année plus tard, le décret administratif 218-2013 du 20 mars 2013, publié dans la Gazette officielle du 27 mars dernier, fait toujours état d’une accumulation de 82 390 demandes non traitées dans la catégorie économique (67 518 demandes de travailleurs qualifiés, 14 445 demandes d’investisseurs et 427 demandes d’entrepreneurs et travailleurs autonomes), d’où la décision inévitable de reconduire les règles de recevabilité des demandes de Certificat de sélection du Québec telles qu’elles sont instaurées depuis le 21 mars 2012 et ce, jusqu’au 31 juillet 2013. On se rappellera que la mesure de gestion de recevabilité des demandes de 2012 visait la catégorie économique (travailleurs qualifiés, investisseurs, entrepreneurs et travailleurs autonomes). À l’égard des travailleurs qualifiés, la mesure visait à suspendre la réception des demandes présentées par les ressortissants étrangers dont le domaine de formation ne permet pas l’attribution de points. C’est donc le statu quo pour l’instant. Les exceptions continuent de s’appliquer. Ainsi, les personnes suivantes sont autorisées à présenter une demande de CSQ : (i) le travailleur temporaire qui séjourne au Québec principalement pour y travailler et qui possède un CAQ pour travail temporaire ainsi qu’un permis de travail valides, à moins d’en être exempté, et qui a été légalement admis au Québec pour une période d’au moins un an; (ii) le titulaire d’un permis de travail dans le cadre d’un programme d’échange jeunesse comme un programme Vacances Travail (PVT) qui occupe un emploi à temps plein et qui a été légalement admis au Québec pour une période d’au moins un an; (iii) l’étudiant étranger venu au Québec dans le but premier d’y étudier, détenteur d’un CAQ pour études et d’un permis d’études valides, à moins d’en être exempté par règlement, qui poursuite ou a terminé avec succès 13 un programme de formation professionnelle au secondaire de 900 heures ou plus, un programme d’études collégiales, un programme d’études universitaires de 1er cycle d’une durée minimale de 12 mois, un programme de 2e cycle, soit de maîtrise ou d’études supérieures spécialisées (D.E.S.S.), ou un programme de 3e cycle, qui a terminé au moins la moitié de son programme d’études, s’il est d’une durée de moins de 18 mois ou s’il s’agit d’un programme de 2e ou de 3e cycle universitaire ou qui est à 12 mois ou moins de la fin de son programme d’études, s’il est d’une durée de 18 mois ou plus; (iv) la personne, ou son conjoint qui l’accompagne, qui détient un diplôme d’un établissement d’enseignement dans un domaine qui permet d’obtenir 6, 12 ou 16 points au critère domaine de formation de la grille de sélection des travailleurs qualifiés. Le diplôme doit avoir été obtenu moins de cinq ans avant la date de présentation de la demande. Si non, la personne doit avoir exercé une profession dans un domaine relié à ce diplôme pendant au moins un an, à temps plein, au cours des cinq ans qui précèdent la présentation de la demande; (v) la personne, ou son conjoint qui l’accompagne, qui détient un diplôme du Québec, ou un diplôme qui est assimilé à un diplôme du Québec, qui sanctionne au moins un an d’études à temps plein. Ce diplôme a été obtenu moins de cinq ans avant la date de présentation de la demande. Sinon, la personne doit avoir exercé une profession dans un domaine relié à ce diplôme pendant au moins un an, à temps plein, au cours des cinq ans qui précèdent la présentation de la demande; (vi) la personne, ou son conjoint qui l’accompagne, a une offre d’emploi d’un employeur du Québec et cette offre a été validée par le MICC; (vii) la personne informée par Citoyenneté et Immigration Canada qu’il acceptait de traiter sa demande de résidence permanente au Canada; (viii) le résident temporaire au Québec qui a déjà été citoyen canadien et qui présente sa demande au Québec. 14 Le PEQ n’est pas visé par le moratoire, et les ressortissants étrangers admissibles à ce programme peuvent continuer de soumettre leur demande pendant cette période. D’ici la fin du moratoire, le 31 juillet, on s’attend à ce que le MICC annonce une nouvelle grille de sélection et une nouvelle liste de domaines de formation. Espérons que les nouvelles données seront publiées à l’avance afin que l’on puisse préparer les dossiers de nos clients en temps opportun. Examen linguistique obligatoire Le 6 décembre 2011, Kathleen Weil, alors ministre de l’Immigration et des Communautés culturelles du Québec, annonçait sous forme de communiqué que les candidats de la sous-catégorie Travailleurs qualifiés devaient dorénavant soumettre les originaux des attestations de résultats d’examen de langue reconnus par le MICC afin d’obtenir des points à la grille de sélection du Québec pour leur connaissance du français et de l’anglais. Les résultats ne doivent pas dater de plus de deux ans à la date de la présentation de la demande (selon la date de passation inscrite sur l’attestation de résultat). Il s’agit d’un changement majeur par rapport à la façon de faire précédente où il était possible de soumettre d’autres formes de preuves de compétences linguistiques comme des attestations de cours de langue ou une lettre écrite par le candidat faisant état de ses compétences linguistiques en français et ou en anglais. Des entrevues de sélection prenaient place au sein des divers bureaux d’Immigration Québec dont le but principal avait souvent la vérification des capacités linguistiques de certains candidats. Le MICC invoque la standardisation des évaluations et une réduction de coûts pour motiver cette nouvelle exigence. Seuls deux organismes sont reconnus par le MICC pour évaluer les compétences en français, soit la Chambre de commerce et d’industrie de Paris (CCIP) gérant les tests TeFAQ et le TEF et le Centre international d’études pédagogiques (CIEP) gérant les tests TCFQ, le TCF, le DELF et le DALF. Pour l’anglais, le seul test d’évaluation reconnu par le MICC est le IELTS (International English Language Testing System). Quoique le MICC recommande de passer le test IELTS de « General training », il accepte également les résultats d’un test « Academic », car l'évaluation des compétences à l'interaction orale est la même dans les deux formats de test. 15 Rappelons que seules les compétences verbales sont prises en compte dans la grille de sélection du Québec, les compétences écrites n’étant pas évaluées dans le cadre de la demande de certificat de sélection du Québec. Les coordonnées des centres agréés sont facilement accessibles sur le Web en passant par la page sur les compétences en français et en anglais du MICC : http://www.immigration- quebec.gouv.qc.ca/fr/immigrer-installer/travailleurs-permanents/demandeimmigration-general/conditions-requises/competences-linguistiques.html Vous trouverez, en annexe à la présente, la liste des pays où se trouve un centre agréé pour chacune des langues. On constate qu’il est possible qu’un candidat se trouve dans un territoire ou une région où le centre agréé le plus près est relativement éloigné. L’examen de langue pourrait alors nécessiter un déplacement hors du pays de résidence et occasionner des dépenses additionnelles non négligeables pour un candidat et son(sa) conjoint(e). Comme le MICC est strict dans son application et n’accepte pas de preuve substituée pour l’octroi des points, certains candidats devront se plier à ces nouvelles exigences s’ils veulent que les points pour leurs connaissances linguistiques leurs soient octroyés. Évidemment, le praticien évaluera s’il est nécessaire pour le candidat d’obtenir les points additionnels pour les compétences linguistiques. Un candidat qui se qualifierait sans ces points pourrait ainsi se permettre d’omettre d’inclure les résultats. Cette omission ne rend pas la demande irrecevable, à condition de le préciser dans la Demande de certificat de sélection en cochant la case prévue à cet effet dans le formulaire, mais aucun point ne sera accordé pour ce critère. Un candidat qui serait en démarche de francisation, et qui prévoit réalistement atteindre des niveaux linguistiques plus élevés au cours des prochains mois, pourrait considérer de retarder le dépôt de sa demande lorsqu'il aura obtenu son meilleur niveau, surtout si ce niveau lui assure de meilleures chances d'être sélectionné. Par contre, il est possible de soumettre des nouveaux résultats ultérieurement. Dans le cas où un candidat soumet un nouveau test, seul le dernier test sera pris en compte. Dans son allocution du 5 décembre 2012, la ministre de l’Immigration et des Communautés culturelles du Québec actuelle, Mme Diane De Courcy, a annoncé que le gouvernement québécois modifiera la grille de sélection des travailleurs qualifiés pour 16 accorder plus d'importance à la maîtrise du français. Cette modification doit entrer en vigueur en 2013, probablement le ou vers le 1er août 2013. On comprend que l’intention serait d’annoncer l’imposition d’un seuil minimum d’octroi des points pour la connaissance du français. Celui-ci serait fixé au niveau B2. Par conséquent, un candidat dont les résultats aux compétences linguistiques en français seraient en deçà du niveau B2 n’obtiendrait aucun point pour le français, sans toutefois que le seuil soit éliminatoire. Présentement, un candidat qui obtient un niveau B2 pour chacune de l’expression et la compréhension orale obtient 12 points à la grille de sélection pour le français, sur un maximum possible de 16 points. Il s’agit donc d’un niveau élevé, difficile à atteindre pour des non-francophones. Liste des pays offrant le test d’anglais IELTS (International English Language Testing System) COUNTRY Afghanistan Albania Algeria Argentina Armenia Australia Austria Azerbaijan Bahrain Bangladesh Belarus Belgium Bosnia and Herzegovina Botswana Brazil Brunei Bulgaria Cambodia Cameroon Canada Chile China CITY Kabul Tirana Alger Buenos Aires, Buenos Aires - San Isidro, Córdoba, Mendoza, West Argentina Yerevan Canberra, Armidale, Newcastle, Sydney, Wollongong, Alice Springs, Darwin, Brisbane, Cairns, Gold Coast, Mackay, Rockhampton, Sunshine Coast, Toowoomba, Townsville, Adelaide, Hobart, Launceston, Bendigo, Geelong, Melbourne, Kalgoorlie, Perth, Pilbara Graz, Innsbruck, Vienna Baku Manama Chittagong, Dhaka, Khulna, Rajshahi, Sylhet Minsk Brussels Sarajevo Gaborone Belem, Belo Horizonte, Brasilia, Campinas, Curitiba, Florianopolis, Fortaleza, Natal, Porto Alegre, Recife-PE, Ribeirao Preto, Rio de Janeiro , Salvador, São Carlos, São Paulo, Vitoria Bandar Seri Begawan Burgas, Plovdiv, Sofia, Varna Phnom Penh, Siem Reap Yaounde Alberta: Calgary, Edmonton, Red Deer British Columbia: Burnaby, Kelowna, Richmond, Vancouver, Victoria Manitoba: Brandon, Winnipeg New Brunswick: Moncton Newfoundland: St John's Nova Scotia: Halifax Ontario: Hamilton, Kitchener, London, Niagara Region, Ottawa, Toronto, Windsor Prince Edward Island: Charlottetown Quebec: Montreal Saskatchewan: Regina, Saskatoon Santiago Beijing, Changchun, Changsha, Chengdu, Columbia Costa Rica Croatia Cuba Cyprus Czech Republic Denmark Dominican Republic Equator Egypt El Salvador Estonia Ethiopia Fiji Finland France Georgia Germany Ghana Greece Hong Kong Hungary India Indonesia Chongqing, Dalian, Fuzhou, Guangzhou, Guiyang, Haikou, Hangzhou, Harbin, Hefei, Hohhot, Jinan, Kunming, Lanzhou, Nanchang, Nanjing, Nanning, Qingdao, Shanghai, Shenyang, Shenzhen, Shijiazhuang City, Suzhou, Taiyuan, Tianjin, Wuhan, Xiamen, Xi'an, Xinjiang, Zhengzhou Barranquilla, Bogota, Bucaramanga, Cali, Ibagué, Medellin, Panama, Pasto, Pereira, Popayan San Jose Zagreb La Havane Nicosia Brno, Prague Copenhagen Santo Domingo Guayaquil, Quito Alexandria, Cairo San Salvador Tallinn Addis Ababa Labasa / Savusavu, Nadi / Lautoka, SUVA Helsinki Bordeaux, Lille, Lyon, Nantes, Paris, Strasbourg, Toulouse Tbilisi Aachen, Berlin, Bremen, Cologne, Dortmund, Dusseldorf, Frankfurt, Freiburg, Hamburg, Hannover, Leipzig, Mannheim, Munich, Stuttgart Accra Athens, Thessaloniki Hong Kong Budapest Ahmedabad, Amritsar, Bangalore, Baroda, Bhopal, Bhubaneswar, Calicut, Chandigarh, Chennai, Coimbatore, Dehradun, Gurgaon, Guwahati, Hyderabad, Indore, Jaipur, Jalandhar, Jamshedpur, Kochi, Kolkata, Kottayam, Lucknow, Ludhiana, Madurai, Mangalore, Mumbai, New Delhi, Patiala, Patna, Pondicherry, Pune, Raipur, Rajkot, Siliguri, Surat, Thimphu, Thrissur, Trichur, Trichy, Trivandrum, Vadodara, Vijayawada, Visakhapatnam Balikpapan, Bandung, Batam, Bumi Serpong Damai, Denpasar, Grogol, West Jakarta, Jakarta, Makassar, Malang, Manado, Medan, Iran Iraq Ireland Israel Italy Jamaica Japan Jordan Kazakhstan Kenya Kiribati Korea Kuwait Laos Latvia Lebanon Libya Lithuania Luxembourg Macao Macedonia Madagascar Malawi Malaysia Malta Mauritania Mexico Mongolia Morocco Mozambique Myanmar Namibia Nepal Netherlands New Zealand Palembang, Semarang, Serpong, Solo, Surabaya, Yogyakarta Tehran Baghdad, Erbil Cork, Dublin, Galway City Ramat-Gan Ancona, Bari, Bologna, Cagliari, Catania, Catanzaro, Cosenza, Firenze, Florence, Genova, Lecce, Messina, Milano, Modena, Naples, Padova, Palermo, Perugia, Pescara, Pisa, Ragusa, Rome, Sassari, Siena, Torino, Trento, Trieste, Turin, Udine, Venezia, Verona Kingston Fukuoka, Kyoto, Nagoya, Osaka, Tokyo Jordan Almaty, Astana, Atyrau, Karaganda, Taraz Nairobi Auckland Busan, Daejeon, Seoul Safat, Salmiya Vientiane Riga Beirut Tripoli Kaunas, Klaipeda, Panevezys, Vilnius Luxembourg Macao Skopje Antanarivo Lilongwe Johor Bahru, Kota Kinabalu, Kuala Lumpur, Kuching, Miri, Penang, Subang Jaya Valletta Port Louis, Rose Hill Chihuahua, Colima, Cuernavaca, Culiacan, Guadalajara, Merida, Mexicali, Mexico, Monterrey, Puebla, Queretaro, Riviera Maya, Toluca, Veracruz Ulaanbaatar Casablanca, Rabat Maputo Yangon Windhoek Biratnagar, Butwal, Chitwan, Kathmandu, Pokhara Amsterdam Auckland, Christchurch, Dunedin, Hamilton, Nigeria Norway Oman Pakistan Palestinian Territories Panama Papua New Guinea Paraguay Peru Philippines Poland Portugal Qatar Romania Russia Saudi Arabia Serbia and Montenegro Singapore Slovakia Slovenia South Africa Spain Hawkes Bay, Nelson, New Plymouth, Palmerston North, Queenstown, Rotorua, Tauranga, Wellington Abuja, Ikoyi ,Port Harcourt Bergen, Oslo, Trondheim Muscat, Salalah Faisalabad, Islamabad, Karachi, Lahore, Multan Gaza, Hebron, Jerusalem, Khan Yunis, Nablus, Ramallah Panama Boroko Asunción Lima Bacolod, Baguio, Cagayan de Oro, Cebu, Davao, Iloilo, Laoag, Legaspi, Leyte, Makati City, Naga, Pasig City, Zamboanga, Gdansk, Katowice, Lódz, Lublin, Olsztyn, Poznan, Szczecin, Warszawa, Wroclaw Coimbra, Lisbon, Porto Doha Brasov, Bucharest, Cluj-Napoca, lasi, Timisoara Astrakhan, Barnaul, Belgorod, Blagoveshchensk, Chelyabinsk, Ekaterinburg, Irkutsk, Izhevsk, Kaliningrad, Kazan, Kemerovo, Khabarovsk, Krasnodar, Krasnoyarsk, Magadan, Magnitogorsk, Moscow, Murmansk, Nizhny Novgorod, Novosibirsk, Obninsk, Omsk, Perm, PetropavlovskKamchatskiy, Rostov-na-Donu, Samara, Saratov, St Petersburg, Tomsk, Tyumen, Ufa, Ulianovsk, Vladivostok, Volgograd, Voronezh, Yakutsk, Yuzhno-Sakhalinsk Al Khobar, Jeddah, Riyadh Belgrade, Podgorica Singapore Bratislava Ljubljana Cape Town, Durban, Johannesburg, Port Elizabeth, Pretoria A Coruña, Alcalá de Henares, Alicante, Avila, Badajoz, Barcelona, Bilbao, Burgos, Cáceres, Ciudad Real, Córdoba, Donostia-San Sebastián, Granada, La Rioja, Las Palmas de Gran Canaria, León, Madrid, Málaga, Marbella, Murcia, Oviedo, Palma de Mallorca, Pamplona, Salamanca, Santander, Sevilla, Tenerife, Valencia, Valladolid, Vigo, Zaragoza Sri Lanka Sudan Sweden Switzerland Syria Taiwan Tanzania Thailand Timor Leste Trinidad Tunisia Turkey Uganda Ukraine United Arab Emirates United Kingdom Uruguay USA Colombo, Kandy Khartoum Göteborg, Lund, Stockholm Berne, Geneva, St Gallen, Zurich Damascus Chiayi, Hsinchu, Kaohsiung, Nei Li, Taichung, Tainan, Taipei Dar es Salaam Bangkok, Chiang Mai, Khon Kaen, Khor Fakkan, Songkhla Timor Leste St. Augustine Tunis Adana, Ankara, Bursa, Istanbul, Izmir Kampala Cherkasy, Dnipropetrovsk, Donetsk, Kharkiv, Kyiv, Lugansk, Odesa, Sevastopol, Zaporizhzhya Abu Dhabi, Al Ain, Dibba, Dubai, Fujairah, Madinat Zaved, Ras Al Khaimah, Sharjah Aberdeen, Aberystwyth, Bangor, Bath, Belfast, Birmingham, Bournemouth, Brighton, Bristol, Burton-on-Trent, Cambridge, Canterbury, Cardiff, Chelmsford, Colchester, Coventry, Eastbourne, Edinburgh, Exeter, Glasgow, Greenwich, Guildford, Harrogate, Hastings, Leeds, Leicester, Liverpool, London, Manchester, Norwich, Nottingham, Oxford, Peterborough, Plymouth, Portsmouth, Rugby, Sheffield, Southampton, Sunderland, Torquay, Wrexham, York Montevideo AL – Montgomery AR – Fayetteville AZ – Phoenix, Tucson CA – Hayward, La Verne, San Diego, San Francisco, Santa Barbara, Santa Monica, La Jolla CO – Denver CT - West Haven FL – Celebration, Davie, Melbourne, Miami, Tampa GA – Marietta HI – Honolulu ID – Boise IL - De Kalb, River Forest IN – Indianapolis MA – Newton MI – Allendale Uzbekistan Vanuatu Venezuela Vietnam Yemen Zambia Zimbabwe MN - St Paul MO - St Louis Nassau, Bahamas NC – Charlotte NH – Plymouth NJ – Newark, Teaneck NY - New York OH – Cincinnati, Cleveland, Columbus OK - Oklahoma City OR – Portland PA – Philadelphia, Pittsburgh SC – Clemson TN – Murfreesboro TX – Austin, Dallas, Houston, San Antonio UT - Salt Lake City VA – Arlington, Blacksburg, Seattle Ashgabat, Dushanbe, Tashkent Port Vila Caracas Danang City, Hanoi, Ho Chi Minh City Sana'a Lusaka Harare Source : http://www.ielts.org (consulté le 8 avril 2013) Au total 129 pays offrent le test IELTS Test d’évaluation du français adapté pour le Québec (TEFAQ) de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris (CCIP); Test d’évaluation du français (TEF) de la CCIP PAYS Afghanistan Afrique du Sud Albanie Algérie Allemagne Angola Arabie Saoudite Argentine Arménie Australie Autriche Azerbaïdjan Bahreïn Bangladesh Belgique Benin Bolivie Brésil Brunei Darussalam Bulgarie Burundi Cameroun Canada Chili Chine Colombie Corée du sud Costa Rica Cote d’Ivoire Cuba Djibouti Égypte Émirats Arabes Unis Équateur Erythrée Espagne Estonie États-Unis Éthiopie France Ghana Grèce Guatemala Haïti Hongrie Inde Indonésie Iran Irlande Israël Italie Jamaïque Japon Jordanie Kazakhstan Kenya Kirghizistan Koweït Liban Lituanie Luxembourg Macédoine Madagascar Malaisie Mali Malte Maroc Martinique Maurice Mexique Moldavie Mongolie Népal Nigeria Norvège Nouvelle-Calédonie Nouvelle-Zélande Oman Ouganda Ouzbékistan Pakistan Panama Paraguay Pays-Bas Pérou Philippines Pologne Portugal Qatar Rép. Dominicaine République Centrafricaine République Démocratique du Congo République Tchèque Roumanie Royaume-Uni Russie Sénégal Serbie Singapour Sri Lanka Suède Suisse Syrie Taïwan Tanzanie Territoires Palestiniens Thailand Togo Trinité-et-Tobago Tunisie Turquie Ukraine Uruguay Venezuela Viet Nam Yémen Wallis-et-Futuna Zambie Source : http://www.francais.cci-paris-idf.fr/liste-des-centres-agrees/ (consulté le 8 avril 2013) Test de connaissance du français pour le Québec (TCFQ) du Centre international d’études pédagogiques (CIEP); Test de Connaissance du Français (TCF) du CIEP PAYS Afghanistan Afrique Du Sud Allemagne Arabie Saoudite Argentine Arménie Australie Autriche Azerbaïdjan Bahreïn Bangladesh Belgique Benin Biélorussie Birmanie Bolivie Bosnie-Herzégovine Botswana Brésil Brunei Darussalam Bulgarie Burkina-Faso Burundi Cambodge Cameroun Canada Cap-Vert Chili Chine Chypre Colombie Congo Congo (Rép. Dém.) Corée Costa Rica Cote D’ivoire Cuba Danemark Djibouti Dominique Égypte Émirats Arabes Unis Équateur Espagne Estonie États-Unis Finlande France Gabon Ghana Grèce Grenade Guatemala Guinée Guinée Équatoriale Guinée-Bissau Honduras Hongrie Inde Indonésie Iran Irlande Israël Italie Jamaïque Japon Jérusalem Jordanie Kazakhstan Kenya Kirghizistan Koweït Liban Lituanie Macédoine Madagascar Malaisie Mali Malte Maroc Mexique Mongolie Mozambique Népal Nicaragua Nigeria Norvège Nouvelle-Zélande Ouganda Pakistan Pays-Bas Pérou Pologne Portugal Réunion Roumanie Royaume-Uni Russie Rwanda Salvador Sénégal Serbie Singapour Soudan Sri Lanka Suède Suisse Taiwan Tanzanie Territ. Palestiniens Thaïlande Tunisie Turkménistan Turquie Vanuatu Venezuela Source : http://www.ciep.fr/tcf/annuaire_centres.php (consulté le 8 avril 2013) Diplôme d’Études en Langue Française (DELF) du CIEP; Diplôme Approfondi de Langue Française (DALF) du CIEP Afghanistan Afrique Du Sud Albanie Algérie Allemagne Andorre Angola Antilles Néerlandaises Arabie Saoudite Argentine Arménie Australie Autriche Azerbaïdjan Bahamas Bahreïn Bangladesh Barbade Belarus Belgique Bénin Birmanie (Myanmar) Bolivie Bosnie Herzégovine Botswana Brésil Brunei Bulgarie Burundi Cambodge Cameroun Canada Cap-Vert Centrafricaine (République) Chili Chine - Hong-Kong Macao Chine Continentale / Chypre Colombie Comores Congo (Rép. Démocratique) Corée Costa Rica Croatie Cuba Danemark Djibouti Dominicaine (République) Dominique Égypte El Salvador Émirats Arabes Unis Équateur Érythrée Espagne Estonie États-Unis Éthiopie Fidji Finlande France Gambie Géorgie Ghana Grèce Grenade Guatemala Guinée Guinée Équatoriale Guinée-Bissau Haïti Honduras Hongrie Inde Indonésie Irak Iran Irlande Islande Israël Italie Jamaïque Japon Jérusalem Jordanie Kazakhstan Kenya Kirghizistan Kosovo Koweït Laos Lesotho Lettonie Liban Libye Lituanie Luxembourg Macédoine Madagascar Malaisie Malawi Maldives (Iles) Mali Malte Maroc Maurice Mauritanie Mexique Moldavie Mongolie Monténégro Mozambique Namibie Népal Nicaragua Niger Nigéria Norvège Nouvelle-Zélande Oman Ouganda Ouzbékistan Pakistan Panama Paraguay Pays-Bas Pérou Philippines Pologne Portugal Qatar Roumanie Royaume-Uni Russie Rwanda Sainte-Lucie Saint-Kitts-Et-Nevis Saint-Vincent-et-lesGrenadines Sao Tome Et Principe Sénégal Serbie Seychelles Singapour Slovaquie Slovénie Soudan Soudan Du Sud Sri Lanka Suède Suisse Swaziland Syrie Tadjikistan Taiwan Tanzanie Tchad Tchèque (République) Territoires Palestiniens Thaïlande Togo Tonga (Iles) Trinité; Et Tobago Tunisie Turkménistan Turquie Ukraine Uruguay Vanuatu Venezuela Vietnam Yémen Zambie Zimbabwe Source :http://www.ciep.fr/delfdalf/annuaire_centres.php (consulté le 8 avril 2013)