Retraite active - Union Départementale CGT Paris

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Retraite active - Union Départementale CGT Paris
Supplément au Travailleur Parisien n° 1183 - nov/dec 2012
Bulletin d’information n° 3 - USR CGT de Paris
85 rue Charlot 75003 PARIS - Bureau 220 - Tél. 01 44 78 53 31
Retraite active
janvier mois des soldes
pas question pour
nos pensions
Un numéro en début d’année, c’est l’occasion de nous souhaiter nos vœux les meilleurs pour cette année. Nous le
faisons lucidement quand on sait que l’on nous annonce
partout que ce sera une année difficile. On nous prévient
même d’une perte programmée du pouvoir d’achat des
pensions de retraite. Nous savons qu’il faudra s’unir afin
de changer les rapports de forces économiques sociaux
et politiques. En 2012, nous avons contribué à faire battre
Nicolas Sarkozy pour un réel changement et déjà mettre un
coup d’arrêt aux mesures antisociales. Mais nous sommes
lucides, nous savons bien que rien n’avancera sans l’intervention populaire.
Pendant des mois « les experts » n’ont cessé de déclarer
que les retraités étaient des Nantis, qu’ils doivent participer à payer la crise économique. Quand notre pouvoir
d’achat régresse ; les 0,1 % de français les plus riches ont vu
leur revenu croître de 32,7 % en quatre ans.
LES RETRAITES DES NANTIS : RETABLISSONS LA VERITE
L’UCR. vient de lancer une énorme campagne pour rétablir
la réalité sur la situation des retraités : un quatre pages tiré
à un million d’exemplaires ; des initiatives déjà décidées,
des débats en préparation aves les retraités, la presse… Une
petite vidéo sera disponible sur le site de l’UCR pour présenter cette campagne. Cette campagne s’inscrit dans la
durée. Etape en Avril au moment de la revalorisation des
pensions CNAV. Et pour les complémentaires : l’urgence est
à la mobilisation !
Dans le rapport des forces, nous souffrons terriblement
de la faiblesse de nos forces organisées. Profitons de cette
campagne pour faire connaitre le syndicalisme retraité, poser en grand la question de l’adhésion à la CGT retraités.
Une des principales difficultés ne tient-elle pas dans le fait
que nous sommes organisés comme au moment de la
création de l’UCR quand l’espérance de vie était beaucoup
plus courte ? Ce n’est pas la même situation quand on vit
en retraite 10 ou 30 ans en bonne santé. Les revendications
évoluent. Le débat de notre Comité Général a commencé à
s’interroger. La préparation du 50e congrès confédéral qui
sera suivi par celui de notre UCR en 2014 doit permettre
d’engager un débat de fond sur la manière de construire un
syndicalisme retraités fort et indispensable
J P FLORET
Brève
Le montant des pensions est tellement élevé en France que notre
pays
comptabiliserait
environ
500 000 retraités, exerçant un petit
boulot pour les aider à boucler les
fins de mois. Le nombre aurait doublé entre 2009 et 2011.
Bricolage, garde d’enfants, distributeurs de prospectus, notamment. Ils
n’ont pas honte ces privilégiés de
voler le travail des jeunes ?
SOMMAIRE
Pouvoir d’achat : trois questions
à Colette Chastagnol
Agir en retraite chez les
cheminots
Financement des retraites
Loisirs et Culture
Dossier
le comité général
retraite active : témoignages
3 Questions
à…
Colette
Chastagnol
[
[
Pouvoir d’achat
Le pouvoir d’achat est la préoccupation
première pour beaucoup de retraités.
Peux-tu nous expliquer ce qu’il en est pour
toi ?
où l’argent coule à flot pour les capitalistes et
un monde de restrictions pour les travailleurs.
C’est insupportable. Les gens ne doivent pas
se laisser faire !
Je vis difficilement les choses de ce point de
vue. Pour être précise, je perçois 1 380 € par
mois. Le total des dépenses incompressibles
(loyer, impôts, électricité etc.) s’élève à 830 €. Il
me reste en gros 500 € pour vivre. Une somme
qui ne me permet pas de répondre à mes besoins. À commencer par l’alimentation. Autrefois je choisissais ma nourriture en fonction
de mes envies, maintenant je me détermine
par rapport au prix. Je me restreins sur tout
et en premier lieu sur les loisirs. Je regarde à
deux fois avant d’aller au cinéma, le théâtre
je n’en parle plus. Je suis à 10 € près, ce qui
m’a conduit, par exemple, à supprimer mon
abonnement à certains journaux. Par ailleurs,
je réduis mes déplacements en Corrèze pour
rendre visite à ma mère en maison de retraite.
Quatre voyages par an, pas plus.
Pour lutter contre la résignation, la CGT
appelle à des journées d’actions, des manifestations. Qu’en penses-tu ?
Comment analyses-tu cette situation ?
Je me considère en situation de pauvreté.
Ce terme peut paraître excessif, parce qu’il y
a des gens qui ont des revenus encore plus
bas. Mais, pour moi, il correspond à la réalité. Tout est fait pour culpabiliser ceux qui
ont un peu plus que les autres. D’ailleurs, on
finit nous-mêmes par s’autocensurer sur nos
aspirations. Lors d’une consultation de la CGT,
je me suis rendue compte que je réduisais
moi-même ce dont j’avais besoin. Dans un
premier temps, j’ai chiffré à 300 € ce qu’il me
fallait. Or, c’est bien 500 € qu’il me manque à
la fin du mois. Comme d’autres, je mène une
vie rétrécie, faite de privations permanentes.
On voudrait nous faire accepter le chômage,
la précarité, la pauvreté comme la normalité.
Il faudrait s’habituer à un monde d’opulence
retraite active - Bulletin N° 3
Organiser des rassemblements, des grèves
sur une journée n’est pas de nature à changer
fondamentalement les choses. Pour autant,
ces actions sont utiles si nous les situons dans
la construction d’un mouvement de protestation général, avec des salariés conscients qu’il
est possible de mener une autre politique.
C’est de se bâtir une autre existence dont il est
question. En tous cas, c’est ainsi que je comprends la lutte syndicale qui unit le monde du
travail. Ainsi, le problème de la retraite c’est
le problème de l’emploi, de la reconnaissance
du travail, bien rémunéré. Tout le monde est
concerné. La difficulté réside dans notre capacité à convaincre que l’on peut vivre autrement. Quand nous discutions avec les gens
en distribuant des tracts, beaucoup sont d’accord avec nos propositions mais une grande
majorité n’est pas convaincue que c’est possible. C’est un travail de longue haleine, qui
peut paraître épuisant et peu fructueux, au
point de considérer que l’investissement dans
le domaine associatif est plus concret et efficace. Il me semble néanmoins que les vrais
changements ne passeront que par une intervention forte et déterminée et que l’engagement syndical est irremplaçable dans cette
perspective.
Colette Chastagnol a été élue au Bureau
de l’USR au cours du Comité Général du 27
novembre. Elle est retraitée depuis 5 ans.
Elle occupait auparavant l’emploi de magasinière dans un lycée technique.
Comité Général de l’USR Paris
Une première ... réussie !
« Dans l’histoire de notre Union Syndicale des retraités CGT de Paris, c’est la première fois que nous
organisions un Comité Général », a rappelé Daniel Fargeas, dans son intervention pour conclure la
journée du 27 novembre. Il était donc permis de s’interroger sur la réussite d’une telle initiative. Le
résultat a été très positif tant au niveau de la participation que du point de vue des débats.
Une diversité des délégués
La présence des délégués étaient supérieure à celle
escomptée : 105 camarades ont assisté aux débats.
Sur 102 questionnaires remplis, on comptabilisait 54
hommes et 48 femmes représentants 17 fédérations
et 33 sections syndicales.
À noter une représentation importante du secteur
privé (40 %). La diversité était présente également
par rapport à l’âge : 13 délégués avaient moins de
60 ans ; 30 de 60 à 65 ; 33 de de 65 à 75 et 9 personnes de plus de 75 ans. Il est important de signaler
que toutes les grandes catégories socio-professionnelles étaient représentées. Enfin, sur 85 réponses,
locataires et propriétaires étaient dans la salle, pratiquement à nombre égal.
Des discussions centrées sur deux thèmes essentiels
Des délégués ont échangé leur point de vue sur les
questions de la syndicalisation chez les retraités et
sur l’action revendicative. Les pages suivantes rendront compte des sujets principalement abordés
concernant les mesures d’organisation pour développer un syndicalisme retraité à la hauteur des enjeux,
ainsi que l’analyse de la situation politique et sociale
et les perspectives concrètes de luttes.
Une équipe renforcée
Le Comité Général a validé des propositions de renforcement de l’équipe dirigeante de l’USR. Pierre de
Larquet et Yves Carbonnel rejoignent le Collectif Départemental et Colette Chastagnol est élue au Bureau.
Ces dispositions s’inscrivent dans la volonté d’associer de nouveaux camarades à l’animation de l’USR.
C’est avec le même objectif qu’un stage est organisé
au début 2013. Il est destiné à tous les camarades
qui souhaitent mieux s’investir dans le syndicalisme
retraité à Paris.
retraite active - Bulletin N° 3X
Construire une société et
un syndicalisme pour tous les âges
Dans sa présentation, Jean-Pierre Floret a pointé quelques grandes questions qui caractérisent la situation
actuelle et posent les défis auxquels nous sommes confrontés :
ÂÂ La société évolue en laissant sans réponse de nombreux besoins, ce qui renforce la nécessité d’un syndicalisme capable de porter les aspirations du monde du travail. En effet l’accroissement des richesses, les
nouvelles techniques, le progrès des sciences peuvent permettre aux gens de vivre mieux. L’espérance de
vie grandit, mais les conditions de vie de nombreux retraités se dégradent. Ils sont présentés comme des
nantis pour leur imposer de nouvelles restrictions.
ÂÂ Le syndicalisme retraité est donc plus que jamais indispensable. Or, le nombre de syndiqués à la CGT
baisse. 3 000 à Paris pour 420 000 retraités, et 111 000 en France sur 14 millions. Plusieurs raisons expliquent ce contexte : l’absence de rapport patronal ; l’implication des militants sur l’activité syndicale
générale ; l’action dans des associations notamment caritatives ; l’insuffisance du renforcement ; les syndiqués qui ne poursuivent pas leur adhésion une fois en retraite (70 % sont dans ce cas-là).
ÂÂ Ne faut-il pas faire vivre une structure d’accueil locale pour réunir et agir avec les retraités sur leur lieu de
vie ?
La Discussion
Des mesures concrètes
Les raisons
de l’éloignement vis-à-vis
du syndicalisme retraité
Plusieurs causes ont été soulevées parmi les interventions
pour expliquer la faiblesse du
renforcement des sections de
retraités : le départ des salariés
de Paris à cause, notamment
du prix du logement et de la
cherté de la vie en général ; la
difficulté de suivre les retraités
dès lors où, combattus dans
certaines entreprises, les assemblées et les pots de départ
deviennent rares. L’état d’esprit
de certains travailleurs impatients de quitter leur emploi,
s’y ajoutant ; une démobilisation d’adhérents en raison de
la situation politique et sociale
et l’engagement de militants
dans les associations ; une activité syndicale qui demanderait
à être parfois plus attractive.
retraite active
Une activité plus en prise
avec la diversité
des situations
Les retraités ne forment pas une
masse homogène. Plusieurs intervenants l’ont souligné. Ainsi
il faut mesurer que les problèmes de pouvoir d’achat sont
plus sensibles pour les femmes
à cause de revenus souvent
plus faibles. L’augmentation
de l’espérance de vie demeure
inégale. Les centres d’intérêts
évoluent avec l’âge. La perte
d’autonomie, le rapport aux
loisirs, aux transports n’est pas
le même à 60 ans et à 80. La
question du logement est encore plus délicate à Paris et en
proche banlieue.
Des mesures concrètes ont été
avancées pour améliorer l’existant : combattre la méconnaissance du syndicalisme retraité
d’abord dans les rangs de la
CGT pour que le passage du
syndiqué actif au retraité soit
assuré avec la transmission du
PAC ; le syndicalisme est lié à la
profession, mais ne faut-il pas
travailler à une structure locale
d’accueil ; proposer l’abonnement à « Vie nouvelle » ; multiplier les sources d’information,
en particulier avec l’utilisation
d’Internet ; rendre compte aux
syndiqués des réunions et initiatives diverses ; exploiter les
listing des retraitables pour
organiser le suivi des départs ;
remettre une carte avec les
coordonnées de la CGT aux
personnes contactées au cours
de nos actions notamment sur
les marchés.
Des raisons de
revendiquer
comme les Urgences de l’Hôpital Dieu ou bien les
Centres d’Assurance Maladie.
L’espérance d’une autre politique est très forte parmi
les retraités. Dans son introduction Pierrette Charansole a naturellement situé cette attente par rapport à la question qui détermine une part essentielle
de la qualité de vie. Celle du pouvoir d’achat. Le montant de la pension médiane est chiffré à 1 100 €. Une
somme peu élevée et qui masque des inégalités. Ainsi par exemple, la moyenne pour les femmes est de
850 €, avec tout ce que cela induit comme difficultés
quotidiennes.
C’est dans ce cadre que les récentes mesures gouvernementales ont été rappelées : l’augmentation de
la TVA, de la taxe télévision, les 0,3 % pour l’aide à
l’autonomie, qui accompagnent les hausses incessantes du prix du gaz, le gel des tranches d’impôts et
la suppression de la demi-part (décidés par Sarkozy
et validés par Hollande). Se rajoute la suppression
de l’abattement de 10 %. A Paris, la Mairie a décidé
de faire payer la Carte Emeraude jusque-là gratuite.
À cette avalanche de mauvaises nouvelles se joint
l’annonce au cours des négociations sur les retraites
complémentaires AGIRC et ARRCO d’augmentations
inférieures à l’inflation.
En ce qui concerne les services publics, les raisons
de se mobiliser sont aussi importantes. C’est particulièrement le cas pour la santé avec la restriction
de l’offre de soin. Fermeture de services hospitaliers
D’autres choix sont donc indispensables pour permettre aux retraités de vivre mieux. Les moyens
existent. Les exonérations de cotisations sociales
atteignaient 172 milliards auxquels le gouvernement
ajoutera 20 milliards pour le fameux choc de compétitivité. De quoi satisfaire bien des revendications. En
premier lieu, la hausse du minimum des pensions à
1 700 €, c’est à la fois une affaire de justice sociale et
d’efficacité économique. L’augmentation des revenus
aurait un effet favorable pour les conditions de vie, la
consommation donc les ressources de la protection
sociale et l’activité économique.
Durant la discussion, les intervenants ont confirmé
cette analyse. Il a été mentionné qu’il était vital d’apporter ces explications pour combattre la culpabilisation des retraités sur leur position, présentée comme
privilégiée par rapport aux jeunes générations.
Le gouvernement, plus sensible au mécontentement
du patronat, doit entendre leurs revendications, et en
particulier a-t-il été précisé, celles des plus pauvres.
Une société pour tous exige de maintenir un système
de solidarité. Il en va ainsi de la Sécurité Sociale, assise
sur le salaire, pour assurer totalement son rôle qu’elle
laisse de plus en plus aux mutuelles. Des camarades
ont alerté l’assemblée sur la nécessité de réagir face
à des problèmes sérieux tels que : le logement (augmentation lourde du loyer des habitations du 1 %) ;
les négociations souvent ignorées entre le patronat
et les syndicats (retraites complémentaires concernant
beaucoup d’ingénieurs cadres et techniciens) et qu’il
est important de connaître pour peser sur les décisions prises ; des exemples des politiques de restriction menées notamment dans les services publics.
Bulletin N° 3X
Les luttes à l’ordre du jour
Ces réflexions sur le syndicalisme et les revendications n’ont évidemment
qu’une seule raison d’être : Organiser de puissantes luttes pour faire prendre
en compte concrètement nos aspirations et nos propositions. Ce dernier trimestre a été jalonné de rendez-vous. S’ils n’ont pas été déterminants pour
infléchir la politique du gouvernement et faire céder le patronat sur ses ambitions, ils ne sont pas négligeables et montrent une volonté d’agir parmi de
nombreux retraités.
Ainsi, la manifestation de Paris du 11 octobre a
rassemblé plusieurs milliers de personnes à l’appel des syndicats CGT, CFDT, CGC, CFTC, UNSA,
FGR-FP.
Le 14 novembre, à l’occasion de la journée européenne de manifestations, les retraités ont participé aux cortèges pour protester contre les politiques d’austérité infligés à tous les peuples.
Le 28 novembre, au lendemain de notre Comité
Général, plusieurs camarades délégués participaient à un rassemblement, organisé pour s’opposer à la fermeture des Urgences de l’Hôpital
Dieu et exiger une véritable politique de protection sociale à Paris.
Le 13 décembre, les retraités CGT étaient au côté
des salariés devant le siège du Medef pour combattre la précarité, la flexibilité, le chômage et les
bas salaires.
Début janvier, une vaste campagne nationale sera lancée par la CGT, avec la
diffusion à 1 million d’exemplaire d’un « 4 pages » qui développera les analyses et les propositions de la CGT. « Matériel » utile pour aller à la rencontre
des retraités sur les lieux de vie.
retraite active - Bulletin N° 2
LUTTES ET REVENDICATIONS : retraite activeX
Financement des Retraites :
il faut faire du neuf
Le Conseil d’Orientation des Retraites (COR)
vient de publier un rapport dans lequel il indique un
besoin de financement entre 20,8 et 24,9 milliards
d’euros pour 2020. Cela confirme ce que la CGT déclarait au sujet de la réforme de 2010. Elle injuste et
inefficace. Le rapport mentionne d’ailleurs que les
réformes successives ont conduit à une dégradation
importante du pouvoir d’achat des retraités par rapport aux salaires.
Les hypothèses économiques utilisées par le
COR montrent que les conditions de financement
dépendent d’abord du niveau de croissance et non
de la démographie. Avec un taux de chômage de
4,5 % et une productivité de 2 %, les retraites deviennent excédentaires de 93 milliards d’euros en
2060. Par contre elles seraient déficitaires avec un
chômage à 7 % et une productivité à 1 %.
La CGT est renforcée dans sa détermination à appliquer des solutions nouvelles : modulations des
cotisations dites « patronales », mise à contribution
des revenus financiers des entreprises, entre autres.
Avec un autre financement il est possible d’obtenir
le retour à la retraite à 60 ans et le mentant des pensions égales au moins à 75 % des revenus d’activité
ainsi que l’indexation des pensions sur les salaires.
Les Assemblées annuelles :
une opportunité
Durant ces premières semaines de l’année, la plupart
de nos sections organisent des assemblées annuelles
de reprises de cartes.
N’est-ce pas l’occasion de prolonger le débat et la
réflexion du comité général ? (voir encart).
Comment convaincre de la nécessité de renforcer à
la CGT ou de poursuivre son adhésion pour développer le syndicalisme retraité, y compris en conduisant
une discussion commune aux sections d’actifs et de
retraités ?
Les réunions de ce début d’année peuvent servir
concrètement à se fixer des objectifs et des plans de
travail pour les atteindre.
Agir en retraite
Ainsi a été nommé le stage adressé aux retraités des cheminots
du secteur CGT de Paris Saint-Lazare. C’est-à-dire l’organisation
qui rayonne sur l’ensemble des
services SNCF de la région desservie par la gare Saint-Lazare. En
novembre dernier une première
session s’est tenue, pour tester
concrètement le contenu du module.
De quoi s’agit-il exactement ?
Le but est de tenir des journées
d’études pour apporter les arguments nécessaires incitant les retraités à mener une activité syndicale.
Sont concernés en premier lieu les
adhérents de la CGT. Pour répondre
au problème de ce que l’on appelle
dans notre jargon, la continuité syndicale. Autrement dit convaincre
que les cégétistes ont tout intérêt à
reprendre leur carte, une fois quitté
le service. Le constat est général. Le
pourcentage de camarades stoppant leur adhésion est considérable
au niveau national (environ 60 %).
Ce stage permettra de revenir sur
les revendications à défendre et
la nécessité d’être organisé pour
être plus efficace. Il sera l’occasion
de démontrer l’intérêt de travailler
dans une entreprise fortement syndicalisée en présentant, notamment,
les acquis en termes de régime de
retraite comparés à ceux du privé.
Ensuite il donnera l’occasion de
faire mieux connaissance avec la
CGT. Cet aspect est particulièrement
intéressant pour les non-syndiqués
puisque le stage leur est également ouvert ainsi qu’aux adhérents
d’autres organisations syndicales.
L’objectif est de multiplier ces journées en les organisant dans les différents syndicats qui composent le
secteur régional.
Affaire à suivre...
retraite active - Bulletin N° 3 x
retraite active : évènements culturels
Lire...
Joël Biard
« Un engagement ouvrier » paraîtra début
mars 2013 aux Editions
de l’Atelier. Le choix de
l’éditeur ne doit rien au
hasard. L’Atelier est le père
du Maitron, le dictionnaire
biographique du mouvement social, qui fait autorité dans son domaine.
Le livre de Joël Biard sera
disponible à partir du début mars 2013. Son prix
public est de 20 euros. Il
est toutefois possible de
le commander dès maintenant au prix de souscription de 15 euros.
BULLETIN DE SOUSCRIPTION
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Prénom.........................................................
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commande ............... exemplaire au prix de
15 euros du livre de Joël Biard
« un engagement ouvrier »
Institut d’Histoire Sociale de l’UD de Paris :
Du nouveau pour la nouvelle année
A l’heure où vous lirez ces lignes, nous serons fin décembre 2012 ou bien début janvier 2013. La période est
propice aux bonnes résolutions. En voici une qui concerne l’IHS de Paris : étoffer l’équipe chargée d’animer
ce secteur, pour lui donner un souffle nouveau.
« Nous ne partons pas de rien », explique Alain Bernier, responsable de la communication de l’UD. En juin
dernier nous avions organisé un débat sur le FN et en octobre nous avions présenté le livre de Joël Biard
et Danielle Tartakowsky « La Grange-aux-belles ». Alors quoi de plus attractif que d’énoncer des projets
pour rallier les bonnes volontés. L’objectif est de travailler dans deux directions : la maîtrise des archives et
l’histoire des UL ; le témoignage des dirigeants de l’UD de Paris depuis sa création en 1966.
L’IHS sera partie prenante de la commémoration du 10e anniversaire du décès d’Henri Krasucki le 25
janvier prochain.
Hommage à Krasucki
Un livre
Un ouvrage consacré à Henri Krasucki vient de paraître. L’auteur, Christian Langeois,
militant de la CGT, déclare vouloir donner son éclairage sur le dirigeant syndical et
politique que Krasucki a été tout au long de sa vie. Loin de la caricature qu’on en
dressée la plupart des médias il s’est attaché à montrer les multiples facettes du
personnage.
Une commémoration
L’UD de Paris lui rendra hommage, à l’occasion du 10e anniversaire de son décès. Le 25 janvier à
11 h 30, une gerbe de fleurs sera déposée au Père Lachaise avec la participation de B. Thibault. A la
Bourse du Travail, Bld du Temple, un débat sera organisé l’après-midi sur le militant parisien que fut
Krasucki et sur les luttes significatives sur lesquelles il est intervenu comme par exemple le conflit
du Parisien Libéré et sera inauguré une salle de la Bourse portant son nom.