dopage 2 octobre
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REVUE DE PRESSE du 2 octobre 2008 ATHLETISME - DOPAGE - ERIK WIJMEERSCH PAS SANCTIONNE PAR LA COMMUNAUTE FLAMANDE Le Vif/L'Express - 26 sep 2008 La Commission disciplinaire de la Communauté flamande n'a pas sanctionné Erik Wijmeersch, qui risquait une suspension de deux ans pour avoir manqué un contrôle antidopage en mai dernier, a annoncé jeudi soir à l'agence Belga le sprinter de 38 ans. Le 17 mai dernier, Erik Wijmeersch avait manqué un contrôle antidopage aux championnats de la Ligue flamande d'athlétisme (VAL) à Oordegem. Il avait disputé les séries le matin et avait ensuite déclaré forfait pour la finale en raison de la pluie, selon ses explications, et était rentré chez lui. Il avait dit ignorer qu'un médecin mandaté par la Communauté flamande s'était déplacé pour lui faire subir un contrôle antidopage après la finale. Champion de Belgique en titre sur 100 m, Erik Wijmeeersch avait annoncé jeudi après-midi la fin de sa carrière sportive. Son palmarès compte au total 19 titres nationaux chez les seniors. Il a été sacré champion d'Europe en salle du 200 m en 1996 à Stockholm. La même année, il avait atteint les quarts de finale du 100 m et du 200 m aux Jeux Olympiques d'Atlanta. TOUR DE FRANCE-2008: L'ANALYSE DES ECHANTILLONS SUSPECTS DEBUTERA LUNDI AFP - 26 sep 2008 PARIS (AFP) — L'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), désormais nantie d'un test sanguin de détection de l'EPO de type CERA, va entamer lundi l'analyse de prélèvements sanguins du dernier Tour de France appartenant à des cyclistes suspects, a annoncé vendredi son président. "Depuis que (le quotidien) l'Equipe a révélé (le 12 septembre) que ces analyses rétrospectives allaient avoir lieu, nous avons travaillé à entourer ce processus d'une grande sécurité scientifique et juridique", a indiqué Pierre Bordry à l'AFP pour justifier le délai entre la mise au point du test par le laboratoire de Châtenay-Malabry, début septembre, et sa première utilisation. "Il s'agit en effet d'un test qui n'a jamais été utilisé". Le président de l'AFLD a par ailleurs estimé que l'annonce dans la presse de l'imminence des analyses rétroactives était probablement à l'origine du forfait de quelques coureurs pour les Mondiaux qui se déroulent actuellement à Varèse (Italie), jugeant que "certains doivent mal dormir." De la CERA, une EPO retard longtemps jugée indétectable par les sportifs, avait été trouvée dans les urines de l'Italien Riccardo Ricco lors du dernier Tour de France. Cette analyse, rendue positive par le laboratoire de ChâtenayMalabry, s'appuyait alors sur le test urinaire de l'EPO. Or la visibilité de la CERA dans l'urine n'est pas aussi claire que celle des EPO classiques. Le laboratoire français a depuis mis au point un test de détection de la CERA dans le sang, beaucoup plus efficace, qui entrera donc en service dès le début de la semaine prochaine sur des échantillons sanguins ciblés que l'AFLD a fait rapatrier récemment du laboratoire de Lausanne où ils étaient stockés depuis le Tour, le labo suisse ayant à l'époque été en charge des analyses de sang. Les échantillons concernés appartiennent à des coureurs suspects, soit en raison de valeurs sanguines anormales, soit pour d'autres causes. Parmi eux se trouve l'Italien Leonardo Piepoli qui avait avoué durant le tour avoir "pris la même chose que Ricco", avant de se rétracter puis d'être licencié par son équipe en dépit de contrôles antidopage toujours négatifs. "Peut-être qu'il y en a qui sont passés au travers, peut-être qu'on va les rattraper par les oreilles", a estimé JeanPierre Verdy, directeur des contrôles de l'AFLD, dans le cadre d'un congrès de la société française de médecine du sport. Avant le Tour de France, l'AFLD avait fait pratiquer des tests sanguins, analysés à Lausanne, afin de pouvoir cibler plus précisément les coureurs présentant des valeurs anormales. "Une trentaine", selon le Professeur Michel Rieu, conseiller scientifique de l'AFLD, s'étaient retrouvés dans le collimateur de l'AFLD. M. Rieu a par ailleurs estimé que certains de ces coureurs présentaient un profil sanguin "correspondant à des autotransfusions", une méthode pour laquelle il n'existe aucun test. CYCLISME: FRANK SCHLECK CONVOQUE PAR LES AUTORITES ANTIDOPAGES nouvelobs.com - 26 sep 2008 VARESE, Italie (Reuters) - Frank Schleck annonce avoir été convoqué par l'Agence antidopage du Luxembourg. Le coureur de la CSC, qui n'a pas donné les raisons de sa convocation, a déclaré lors d'une conférence de presse en marge des Mondiaux de Varèse: "Je peux confirmer que j'ai un rendez-vous avec le comité antidopage du Luxembourg." 1 Antenne Médicale de Prévention du Dopage ♦ Centre Pierre Dumas Laboratoire de Pharmacologie Clinique ♦ Faculté de Médecine 37, Allées Jules-Guesde ♦ 31000 TOULOUSE Tel : 05 61 77 79 83 ♦ Fax : 05 61 77 79 84 ♦ E-mail : [email protected] REVUE DE PRESSE du 2 octobre 2008 "Je peux confirmer, la conscience tranquille, que je ne me suis jamais dopé, que je n'ai jamais eu l'intention de le faire et que je n'ai jamais rien fait de mal dans ma carrière de cycliste professionnel." Son manager, le Danois Bjarne Riis, a assuré que l'équipe qu'il dirigeait n'avait commis aucune infraction des règlements antidopage. "Nous voulons profiter de cette occasion pour dire que l'équipe n'a jamais été impliquée dans, ou n'a jamais soutenu l'utilisation de substances ou de méthodes interdites", a dit Riis, qui avait avoué l'année dernière s'être dopé à l'EPO pendant le Tour 1996, qu'il avait remporté. Le président de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) a fait savoir vendredi que des échantillons de sang collectés sur le dernier Tour de France allaient être analysés en début de semaine prochaine. Pendant le Tour, la voiture du père de Frank et de son frère Andy Schleck avait été arrêté par les douanes françaises, qui avaient procédé à une fouille du véhicule, sans résultat. LE COIB ET L'AMA ATTENDENT PLUS D'ELEMENTS 7sur7 - 26 sep 2008 Le Comité Olympique et Interfédéral belge (COIB) et l'Agence Mondiale Anti-dopage (AMA) ont répété vendredi qu'ils attendaient de plus amples éléments avant de s'exprimer ou prendre position dans le dossier qui met en cause le Docteur Renno Roelandt, vice-président du COIB et membre de l'AMA. Le désormais ex-sprinter, Erik Wijmeersch a accusé jeudi le Dr Roelandt de l'avoir poussé au dopage et "conseillé" de prendre des hormones de croissance en 1998. "Ce sont des accusations très graves", a répété Luc Rampaer, le porte-parole du COIB, à l'Agence Belga. "Raison pour laquelle nous ne pouvons pas nous laisser aller à des déclarations sans connaître plus avant la teneur du dossier. Il y a pour l'instant les déclarations d'un athlète et le communiqué transmis par le Docteur Renno Roelandt. Il s'agit ici d'une situation entre un athlète et un médecin, même si ce médécin est, c'est vrai, vice-président du COIB qui je le rappelle a, depuis longtemps, fait de la lutte contre le dopage l'une des ses priorités. Des contacts ont lieu avec le Dr Roelandt, mais je ne saurais en dire plus. Il faut attendre quelques jours pour obtenir d'éventuels éléments nouveaux ou à tout le moins obtenir un contenu plus étoffé par rapport aux déclarations déjà entendues. Il faut rester prudent, mais il faut vite en savoir plus pour sortir de cette crise qui met à mal l'image du COIB, mais aussi de tout le sport belge. Et le plus tôt sera bien entendu le mieux. Nous voulons aborder cela de manière professionnelle et nous ne voulons pas nous laisser aller à des déclarations. Il faut rester prudent dans un sens comme dans l'autre." De son côté, l'Agence Mondiale Anti-dopage (AMA) ne veut pas donner beaucoup plus de commentaires avant d'en savoir plus également. "L'AMA veut avant toute chose entendre ce que le Dr Roelandt a à dire", a expliqué son porteparole, Frédéric Donzé à l'Agence Belga vendredi. "Comme tous les membres de comités de l'AMA, le Dr Roelandt est un expert bénévole. Il fait partie du Comité Liste, dont la responsabilité est de fournir à l'AMA des conseils, des recommandations et une direction et de faire rapport au Comité Santé, médecine & recherche en matière de gestion, révision et publication de la Liste annuelle des interdictions de l'AMA." MONDIAUX-2008 DE CYCLISME: PERQUISITION A L'HOTEL DE L'EQUIPE LUXEMBOURGEOISE AFP - 27 sep 2008 VARÈSE (AFP) — Une perquisition a été opérée par l'unité italienne antidopage (NAS) vendredi soir à l'hôtel de l'équipe du Luxembourg qui participera dimanche au Championnat du monde de cyclisme à Varèse, a-t-on appris de source proche de l'organisation. Cette opération, qui a concerné l'ensemble de l'équipe luxembourgeoise et a mobilisé une quinzaine de gendarmes, s'est terminée vers 01h00 dans la nuit de vendredi à samedi dans cet hôtel situé à Gaggiolo tout près de Varèse, a déclaré à l'AFP un journaliste témoin de l'intervention. Cette perquisition a coïncidé avec l'annonce dans les médias de la convocation de Frank Schleck devant l'instance antidopage de son pays, à cause d'un virement qu'il aurait fait en mars 2006 sur le compte du Dr Fuentes, le personnage central de l'affaire de dopage Puerto. Selon la même source, les enquêteurs, qui ont procédé à une fouille complète, se sont intéressés à une tente hypobare (recréant artificiellement des conditions d'altitude) utilisée par l'un des coureurs de l'équipe. La détention de ce matériel, qui est autorisé par le code mondial antidopage, avait déjà donné lieu en 2005 à une intervention des NAS pendant le Giro. A l'époque, l'Australien Robbie McEwen avait été entendu par les enquêteurs. 2 Antenne Médicale de Prévention du Dopage ♦ Centre Pierre Dumas Laboratoire de Pharmacologie Clinique ♦ Faculté de Médecine 37, Allées Jules-Guesde ♦ 31000 TOULOUSE Tel : 05 61 77 79 83 ♦ Fax : 05 61 77 79 84 ♦ E-mail : [email protected] REVUE DE PRESSE du 2 octobre 2008 CYCLISME - DOPAGE - 20 MOIS REQUIS CONTRE RICCO L'Equipe.fr - 29 sep 2008 Contrôlé positif à l'EPO durant le Tour de France 2008, Riccardo Ricco risque une suspension de 20 mois, durée que le parquet du tribunal antidopage du Comité national olympique italien (CONI) a requis à son encontre ce lundi. L'ancien coureur de la Saunier Duval avait été suspendu de toute compétition à titre conservatoire par le CONI le 31 juillet, après avoir reconnu s'être dopé. Ricco, âgé de 24 ans et surnommé le "Cobra", avait gagné deux étapes du Tour de France, à Super-Besse et à Bagnères-de-Bigorre, avant d'être rattrapé le 17 juillet par un contrôle positif (effectué à l'issue de la 4e étape à Cholet ndlr) au CERA, une EPO à effet retard qui n'avait jamais été détectée auparavant. Après avoir nié pendant deux semaines, Ricco avait finalement avoué s'être dopé devant le parquet antidopage du CONI. Ses aveux et sa collaboration à l'enquête ont été pris en compte par le parquet du tribunal sportif qui lui a accordé des circonstances atténuantes.Le communiqué du CONI se réfère ainsi à l'article 10.5.3 du code mondial antidopage, qui permet une réduction de peine en cas de «collaboration effective de l'athlète à la découverte et au constat des violations au règlement antidopage par l'équipe d'encadrement du sportif ou d'autres». JEUNESSE ET SPORTS: BUDGET EN BAISSE DE PLUS DE 5%, A 996 MILLIONS D'EUROS TSR.ch - 29 sep 2008 Le secrétariat d'Etat à la Jeunesse, Sports et Vie associative a annoncé lundi qu'il bénéficierait en 2009 d'un budget de 996 millions d'euros, en baisse de plus de 5% par rapport à 2008 (1,048 milliard), selon le projet de loi de finances adopté vendredi en conseil des ministres. Sur l'enveloppe globale pour 2009, 209 millions (contre 266 en 2008) proviendront du Centre national du développement du sport (CNDS) financé par la Française des Jeux et les droits TV des manifestations sportives. Les crédits budgétaires représenteront 787 M EUR. Comme les autres années, le CNDS sera principalement alloué au sport pour le plus grand nombre, notamment les écoliers après 16h00, et aux équipements sportifs avec un accent particulier mis sur les banlieues. Si le budget global est en baisse, les différentes activités du ministère ne sont pas touchées de la même manière. Ainsi le budget des sports est en augmentation de 4% avec 220 millions d'euros de crédit contre 208 en 2008. Sur ce programme, un mois après la fin des jeux Olympiques de Pékin d'où la France a ramené 40 médailles, la priorité est accordée au haut niveau et au soutien aux fédérations sportives qui recevront 88,2 millions de crédits. L'Insep (Institut national du sport et de l'éducation physique) va également se voir allouer une somme de 30 millions d'euros pour sa modernisation en cours et les centres régionaux (CREPS) vont également bénéficier de crédits pour devenir plus compétitifs. Une partie du budget sport va enfin être alloué au dispositif de Droit à l'image collectif (DIC) qui permet d'alléger les charges fiscales des clubs professionnels, et à la lutte antidopage par l'intermédiaire de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD). C'est le secteur de la jeunesse et de la vie associative qui va pâtir de la baisse du budget global, passant de 132 à 119 millions de crédits, mais essentiellement sous l'effet d'économies structurelles qui affecteront peu l'aide au bénévolat et le développement de projets associatifs, selon le ministère. Le programme de "conduite et pilotage" (crédits de personnel) passe lui de 442 à 447,5 millions d'euros. Ce budget souffre également de la fin, en 2008, du programme national de développement du sport (PNDS), une rallonge exceptionnelle de 160 millions d'euros décidée après l'échec de la candidature de Paris aux JO 2012. Enfin, pour notamment s'inscrire dans l'effort général de réduction des dépenses de l'Etat, le secrétariat d'Etat, qui se trouve sous la tutelle du ministère de la Santé, va poursuivre la fusion de ses directions afin de n'avoir plus, début 2009, qu'une seule entité chargée des sports et de la vie associative. (AFP) BLANC ETAIT BIEN DOPE Le Nouvelliste - 29 sep 2008 PATROUILLE DES GLACIERSLe coureur français a bel et bien triché, le 19 avril dernier, lors de l'épreuve valaisanne de ski-alpinisme. L'échantillon B a confirmé le résultat positif du mois de mai dernier. Une suspension de deux ans le guette. C'est officiel. le Français Patrick Blanc, 2e de la Patrouille des glaciers aux côtés de Florent Perrier et de Grégory Gachet, était bel et bien dopé. Effectué par le laboratoire suisse d'analyse du dopage de Lausanne, l'échantillon B contenant l'urine du champion tricolore s'est révélé positif, comme l'avait été le A au mois de mai dernier. Délégué permanent de l'International Ski Mountaineering Federation (ISMF), le Valaisan Antoine Cina a confirmé, hier en fin 3 Antenne Médicale de Prévention du Dopage ♦ Centre Pierre Dumas Laboratoire de Pharmacologie Clinique ♦ Faculté de Médecine 37, Allées Jules-Guesde ♦ 31000 TOULOUSE Tel : 05 61 77 79 83 ♦ Fax : 05 61 77 79 84 ♦ E-mail : [email protected] REVUE DE PRESSE du 2 octobre 2008 d'après-midi, la rumeur qui courait depuis quelques jours. «J'ai été moi-même informé par une personne qui vit en Espagne. Même si l'Union internationale des associations de ski-alpinisme (UIA) n'a pas encore officiellement donné l'information, ma fonction me permet aujourd'hui de la confirmer.» Comme le veut le règlement, Patrick Blanc (36 ans) sera suspendu deux ans. La fin d'une longue attente La confirmation du cas de dopage du coureur de La Chapelle-d'Abondance met ainsi fin à une interminable et incompréhensible attente de quatre mois. Notre journal avait été le premier - lire à ce sujet les «Nouvelliste» des 30 et 31 mai derniers - à révéler ce cas de dopage survenu dans le cadre de la Patrouille des glaciers 2008 et à dévoiler le nom de Patrick Blanc. La presse française, le «Dauphiné Libéré» notamment qui avait titré dans son édition du vendredi 4 juillet «La presse suisse noircit Blanc» avant d'écrire que «ses exploits sportifs (ceux de Patrick Blanc donc) ne sont dus qu'à son seul mérite» ne nous avait pas ménagé. Certains blogs entretenus sur l'internet non plus. Quatre mois plus tard, la révélation de la tricherie, longtemps freinée par la Fédération française de ski-alpinisme «Elle a ralenti par tous les moyens la procédure et cherché en vain des vices de forme», accuse ouvertement Antoine Cina - nous soulage comme elle soulage tout le milieu du ski-alpinisme et notamment les coureurs qui l'ont côtoyé et qu'il a privé de nombreuses victoires ou places d'honneur. 2e de la PDG derrière la patrouille suisse composée de Florent Troillet, Didier Moret et Alexander Hug et devant le team Sovalco de Jean-Yves Rey, Jean-Daniel Masserey et Pierre-Marie Taramarcaz, Patrick Blanc et ses deux coéquipiers Florent Perrier et Grégory Gachet vont évidemment perdre le bénéfice de leur belle course et, bien sûr, leur médaille d'argent, qui reviendra à la deuxième patrouille helvétique. La 3e marche du podium sera récupérée par une autre patrouille suisse, celle composée de Martin Anthamatten, Ernest Farquet et Willy Jon Andri. La sanction qui va tomber ces prochains jours (deux ans de suspension) signifiera la fin de la carrière du coureur français, riche de trois Pierra Menta, de deux Patrouilles des glaciers (jusqu'à hier soir) et de six titres de champion du monde depuis 2002. Assurément, personne ne le regrettera. EQUITATION JO 2008 : LES ETATS-UNIS DISQUALIFIES DE LEUR QUATRIEME PLACE DU DRESSAGE Waliboo - 29 sep 2008 Equitation JO 2008 : les Etats-Unis ont été disqualifiés de leur quatrième place du dressage par équipe. Le tribunal de la Fédération Equestre Internationale (FEI) a annoncé le lundi 22 septembre 2008 que les Etats-Unis étaient déchus de leur quatrième place dans la discipline de dressage par équipe. Cette décision a dû être prise du fait que la monture de la cavalière américaine Courtney King Dye, Mythilus, a été contrôlée positive au felbinac, un anti-inflammatoire non stéroïdien appartenant aux produits prohibés de la médication A. Selon le FEI, cette disqualification était automatique. La cavalière a entre autres été sanctionnée à un mois de suspension allant de la période du 22 août jusqu’au 21 septembre, une peine qu’elle a déjà purgée donc et a été déchue de sa 13ème place pour les épreuves individuelles. En somme, six cas de dopage ont été enregistrés pour les épreuves équestres des Olympiades de Pékin, une pratique qui ternit une fois de plus cette discipline. Les cinq autres cas concernaient les chevaux participant aux épreuves de saut d’obstacles, contrôlés positifs à des analgésiques de la famille des capsaicinoides. Malgré leur effet antidouleur, ces produits appliqués sur les jambes des chevaux provoquent une sensation de brûlure en cas de contact avec les barres, une technique pour les faire sauter plus haut. JO: JACQUES ROGGE DEFEND PEKIN TSR.ch - 30 sep 2008 Jacques Rogge, le président du CIO, parfois bousculé par certaines questions, a réaffirmé les positions de l'instance qu'il dirige, notamment celles concernant la séparation des mondes politique et sportif. «J'ai le plaisir de venir vous dire que, pour le CIO, les Jeux de Pékin ont été exceptionnels. Un grand succès.» Le Belge a précisément mis en avant les aspects liés à l'universalité des joutes olympiques, avec 204 fédérations nationales représentés sur 205. «Cet été, 85 pays ont remporté une médaille, contre une soixantaine à Athènes. Une preuve que les investissements du CIO dans les pays moins développés porte ses fruits.» Par ailleurs, le président s'est félicité d'une participation féminine en hausse (42% des athlètes contre 40% en 2004). 4500 tests Autres points de satisfaction, le nombre de records du monde battus (43, un... record) ainsi que la perfection du village olympique. «J'en ai parlé à des athlètes et j'ai moi-même vécu dans 18 villages différents. Tout le monde est d'accord pour dire que la qualité de celui de Pékin a été supérieure.» Et M. Rogge de continuer ses louanges en évoquant les transports organisés de «façon remarquable» ou encore les progrès technologiques qui ont permis de diffuser les Jeux en haute définition et en numérique, une première. 4 Antenne Médicale de Prévention du Dopage ♦ Centre Pierre Dumas Laboratoire de Pharmacologie Clinique ♦ Faculté de Médecine 37, Allées Jules-Guesde ♦ 31000 TOULOUSE Tel : 05 61 77 79 83 ♦ Fax : 05 61 77 79 84 ♦ E-mail : [email protected] REVUE DE PRESSE du 2 octobre 2008 «Je rends aussi hommage, ici en Suisse, à Pierre de Meuron et Jacques Herzog pour le Nid d'oiseau, tout comme à la Chine pour tous les stades et sites sportifs.» Le président du CIO a également parlé de dopage. «Une question qui ne sera jamais résolue. Mais nous avons gagné en crédibilité, avec 4500 tests effectués (ndlr: 1000 de plus qu'à Athènes).» Le bilan chiffré: 8 cas jugés, 3 en attente et 4 concernant des chevaux. «Le total théorique est donc de 15 cas de dopage.» Pas de géopolitique Malgré ce portrait enchanteur, rarement des Jeux olympiques auront suscité autant de polémique, en raison avant tout de la nature du régime chinois et de la question du Tibet. Jacques Rogge ne s'est pas démonté. «Les JO ont laissé aux Chinois un grand héritage en termes d'infrastructures et de conscience environnementale.» Attaqué sur les positions du CIO face au régime chinois, le Belge n'a eu de cesse de répéter le discours qui a toujours été le sien. «Le sport n'a pas invité la politique. Elle s'est invitée toute seule. Les Jeux ont une influence positive sur la société, mais on ne peut pas leur demander d'être la panacée. Les JO sont un catalyseur, ils ne sont pas là pour résoudre tous les problèmes. Nous n'avons pas de responsabilité géopolitique. Nous devions organiser les Jeux, c'est tout.» Et M. Rogge de rappeler que le CIO oeuvre au développement mondial par la pratique du sport, grâce à l'argent qu'il reverse aux fédérations nationales. «Notre budget est prévu par cycle. Pour Turin et Pékin, nous devrions gagner 4 milliards de dollars, dont les 92% sont répartis aux fédérations membres.» L'ANCIEN JOUEUR DE LIGNE DE LA NFL TONY MANDARICH A CONSOMME DES STEROÏDES La Presse Canadienne - 30 sep 2008 NEW YORK — L'ancien choix de repêchage de la NFL, l'Ontarien Tony Mandarich, qui s'est avéré un flop, a révélé qu'il avait consommé des stéroïdes lors de son passage à Michigan State et faussé un test de dopage avant le Rose Bowl de 1988. Mandarich a précisé lors d'une entrevue dans le cadre de l'émission "Inside the NFL" qui sera présenté mercredi sur Showtime qu'il n'a pas pris de stéroïdes dans la NFL mais qu'il avait développé une dépendance à l'alcool et aux médicaments anti-douleur. Mandarich, dont l'autobiographie sera disponible en mars, avoue avoir fourni un échantillon d'urine falsifié pour éviter d'être pris avant le Rose Bowl de 1988 que Michigan State a gagné 20-17 contre Southern California. Il n'a pas voulu cependant confirmer un rapport selon lequel d'autres joueurs auraient fait la même chose. Le joueur de ligne offensive a été sélectionné au deuxième rang par les Packers en 1989 mais il n'est demeuré que trois ans à Green Bay, un passage marqué par des rumeurs de consommation de stéroïdes. "J'avais atteint le point où m'entraîner trois ou quatre fois par semaine était devenu un combat, confesse-t-il, parce que le plaisir de ressentir un 'high' passait devant l'entraînement." CYCLISME/DOPAGE: UNE NOUVELLE ANALYSE D'ECHANTILLONS PROPOSEE A ARMSTRONG AFP - 1 oct 2008 PARIS (AFP) — L'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) a proposé mercredi à l'Américain Lance Armstrong, "pour couper court aux rumeurs qui le concernent si elles sont infondées", de demander une analyse des échantillons prélevés pendant le Tour de France 1999. "Les conditions de conservation de ces échantillons et leur volume permettent de réaliser une analyse de la présence éventuelle d'EPO recombinante sur au moins cinq étapes différentes du Tour de France 1999", déclare l'AFLD dans un communiqué publié mercredi. Armstrong est soupçonné d'avoir utilisé de l'EPO lors du Tour 1999, selon une enquête du journal L'Equipe publiée le mois suivant sa septième et dernière victoire dans la Grande Boucle en 2005. Le laboratoire français antidopage de Châtenay-Malabry (LNDD) avait procédé à une analyse d'échantillons contenant de l'EPO dont six ont été attribués par le journal au coureur américain. Le Texan a annoncé dernièrement son retour à la compétition pour gagner une huitième fois le Tour. "L'AFLD propose à Lance Armstrong l'analyse de ses échantillons du Tour de France de 1999 pour prouver sa bonne foi", annonce l'agence française tout en reconnaissant que, si les résultats se révélaient positifs, "ils ne pourraient en tout état de cause donner lieu à aucune procédure disciplinaire antidopage, compte tenu du délai de prescription de huit ans" prévu par le code mondial antidopage. "Ces échantillons ont été conservés par le laboratoire (...) en application d'une décision de justice du 4 janvier 2006 rendue en référé par le tribunal de grande instance de Nanterre", mentionne l'AFLD qui précise n'être pas "détentrice des procès-verbaux permettant d'établir le lien entre les échantillons anonymisés et l'intéressé". "Les originaux de ces procès-verbaux ont été remis, après la réalisation des prélèvements, au ministère de la 5 Antenne Médicale de Prévention du Dopage ♦ Centre Pierre Dumas Laboratoire de Pharmacologie Clinique ♦ Faculté de Médecine 37, Allées Jules-Guesde ♦ 31000 TOULOUSE Tel : 05 61 77 79 83 ♦ Fax : 05 61 77 79 84 ♦ E-mail : [email protected] REVUE DE PRESSE du 2 octobre 2008 Jeunesse et des sports ainsi qu'à l'Union cycliste internationale et au sportif lui-même", relève l'agence française. Par ailleurs, l'Américain est enregistré pour le passeport biologique depuis le 1er août, a indiqué mardi l'Agence antidopage américaine (USADA), ce qui devrait empêcher le septuple vainqueur du Tour de France de revenir à la compétition avant le début février selon le réglement de l'Union cycliste internationale (UCI). "Il est dans la liste (des tests) depuis le 1er août", a affirmé le porte-parole de l'USADA Erin Hannan à l'AFP. Selon lui, c'est à l'UCI de déterminer quand l'Américain pourra participer à une course internationale. Le coureur, qui aimerait participer au Tour Down Under en Australie du 20 au 25 janvier, pourrait en être empêché par le règlement de la fédération internationale, qui stipule qu'un coureur de retour à la compétition doit notifier six mois à l'avance sa décision afin d'être prêt à se soumettre durant cette période à des contrôles inopinés. Le président de l'UCI, Pat McQuaid, avait déclaré samedi que cette période probatoire de six mois serait respectée dans le cas du retour d'Armstrong. Le Texan de 37 ans, qui dit avoir déjà subi pendant le mois d'août des contrôles antidopage chez lui, à Austin, espère que McQuaid fera preuve de bon sens à ce sujet. DOPAGE AUX JO, SUITE SANS FIN...POUR LE MOMENT Cavadeos.com - 1 oct 2008 Ce mercredi 1er octobre, la Fédération Equestre Internationale (FEI) a donné des détails concernant les cinq cas positifs aux JO 2008 toujours en suspens. Deux de ces cinq cavaliers de saut, l'Irlandais Dennis Lynch et le Brésilien Bernardo Alves, avaient fait une demande d'urgence auprès du Tribunal Arbitral du Sport (TAS) pour que leur suspension soit levée, or dans un cas comme dans l'autre, cette demande a été refusée. Les cinq suspensions courent donc bien jusqu'au jugement rendu par le Tribunal de la FEI. Les juges de la FEI ont annoncé que les jugements concernant Lynch, Alves et également Rodrigo Pessoa tomberont rapidement. Cela dit, la décision peut prendre dix jours comme vingt ou davantage, aucun délai n'étant fixé. "Il faut savoir que ces cavaliers sont défendus par des équipes entières d'avocats avec beaucoup de documents et de correspondances et, malgré la volonté d'aller vite, ces cas sont complexes et doivent être traités avec tout le soin requis", explique Malina Gueorguiev, du département Communication de la FEI. Pour Christian Ahlmann, un témoin doit encore s'exprimer et d'autres document doivent être fournis. Une seconde audition ou une conférence pourrait, si nécessaire, avoir lieu autour du 13 octobre (la première s'était déroulée le 26 septembre). Le tribunal prévoit le jugement rapidement après ces dates. Fin octobre? Pour Toni André Hansen, une seconde audition ou une conférence pourrait avoir lieu le 25 ou le 26 octobre seulement (un témoin supplémentaire et des documents doivent être présentés). Le jugement serait rendu peu après, mais on n'imagine pas de verdict avant mi-novembre. Les Suisses devront donc encore patienter assez longtemps avant de récupérer éventuellement le bronze des Norvégiens. CYCLISME: LANCE ARMSTRONG REFUSE LE TEST D'ECHANTILLONS DE 1999 nouvelobs.com - 1 oct 2008 LOS ANGELES (Reuters) - Le septuple vainqueur du Tour de France cycliste Lance Armstrong a refusé la nouvelle analyse de ses échantillons urinaires prélevés en 1999 proposée par l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD). Selon le quotidien sportif L'Equipe, l'AFLD a proposé mercredi à l'Américain de procéder à une nouvelle analyse de ces échantillons afin de "prouver sa bonne foi" à l'orée d'une saison 2009 qui marquera son retour à la compétition. Le coureur américain, sur lequel ont pesé de lourds soupçons de dopage lors de ses victoires dans la Grande boucle entre 1999 et 2005, a estimé que ces nouvelles analyses n'avaient aucun sens. "En 2005, des analyses ont été effectuées sur des échantillons d'urine datant des Tours de France de 1998 et 1999", a expliqué Armstrong dans un communiqué. "Ces analyses ont fait l'objet d'une enquête indépendante et cette enquête a conclu que les échantillons de 1998 et 1999 n'avaient pas été conservés dans de bonnes conditions, avaient été compromis de plusieurs façons et même il y a trois ans, ne pouvaient fournir de résultats significatifs." "Il n'y a tout simplement rien que je puisse accepter et qui pourrait fournir des preuves évidentes à propos de 1999", conclut le coureur de 37 ans. Citant une enquête publiée en 2005 par L'Equipe, l'ancien président de l'Agence mondiale anti-dopage Dick Pound a déclaré dans les colonnes du quotidien que l'ancien champion "traîne toujours derrière lui quelques casseroles". "Six des échantillons prélevés en 1999 contiennent de l'EPO. Il n'a jamais pu démontrer le contraire. Il n'est pas blanchi", a ajouté Pound. Armstrong s'est retiré du peloton en 2005, après sa septième et dernière victoire dans le Tour de France. 6 Antenne Médicale de Prévention du Dopage ♦ Centre Pierre Dumas Laboratoire de Pharmacologie Clinique ♦ Faculté de Médecine 37, Allées Jules-Guesde ♦ 31000 TOULOUSE Tel : 05 61 77 79 83 ♦ Fax : 05 61 77 79 84 ♦ E-mail : [email protected] REVUE DE PRESSE du 2 octobre 2008 Il a annoncé le mois dernier qu'il sortirait de sa retraite en 2009 et tenterait de s'imposer une huitième fois dans l'Hexagone sous les couleurs d'Astana, l'équipe kazakhe emmenée par son ancien directeur sportif chez US Postal, Johan Bruyneel. Armstrong s'est engagé à publier sur internet les résultats de ses examens sanguins la saison prochaine afin de prouver qu'il est propre. CYCLISME: RICCO SUSPENDU DEUX ANS POUR DOPAGE nouvelobs.com - 2 oct 2008 ROME (Reuters) - Le cycliste italien Riccardo Ricco a été suspendu deux ans pour dopage à l'érythropoïétine (EPO), a annoncé jeudi le porte-parole du Comité olympique italien (Coni) à Reuters. Cette sanction, classique pour un contrôle à l'EPO, est plus lourde que celle requise par les procureurs du Coni, qui avaient réclamé 20 mois de suspension après les aveux du grimpeur italien. Le tribunal du Coni n'a pas tenu compte des aveux de Ricco, qui pouvaient le faire bénéficier d'une réduction de suspension. Le grimpeur italien de 25 ans a été contrôlé positif sur la quatrième étape du dernier Tour de France, durant lequel il a remporté deux étapes avant d'être exclu de la course. Il fait aussi l'objet d'une mise en examen en France pour "usage et détention de substances vénéneuses". Il encourt une peine maximale de deux ans de prison et une amende de 3.750 euros. Suite à l'annonce de son contrôle positif, le 17 juillet au départ de la 12e étape du Tour, son équipe la Saunier Duval s'était retirée de la course. L'équipe à licence espagnole avait ensuite licencié le compatriote et ami de Ricco, Leonardo Piepoli, pour des "pratiques dopantes". Piepoli n'a pour l'heure pas été contrôlé positif sur le Tour de France, mais de nouveaux examens des échantillons récoltés en juillet sont examinés depuis lundi. DOPAGE: LE JUGE ESPAGNOL RECLASSE L'AFFAIRE PUERTO, NOUVEL APPEL DU PARQUET TSR.ch - 2 oct 2008 Le juge espagnol chargé d'instruire le scandale de dopage Puerto dans le cyclisme, a de nouveau classé le dossier sans suite, mais le parquet a annoncé jeudi un nouvel appel contre cette décision. Dans un bref procès-verbal du 29 septembre, dont l'AFP a obtenu copie jeudi, le juge Antonio Serrano, du tribunal provincial de Madrid, déclare le classement sans suite du dossier, invoquant les mêmes arguments qui l'avaient poussé à classer une première fois l'affaire en mars 2007. Le parquet avait fait appel. Jeudi, le Conseil supérieur des sports, équivalent d'un secrétariat d'Etat, a annoncé à l'AFP qu'il ferait à nouveau appel, et "pour les mêmes motifs", de la décision du juge Serrano mais cette fois auprès de l'Audience nationale, le tribunal madrilène compétent au niveau national pour les affaires complexes. Dans sa nouvelle décision, le juge Serrano rappelle que lorsque l'affaire a éclaté, il n'existait pas de loi pénale en Espagne punissant les comportements en relation avec le dopage. Ce vide a été comblé par une loi de novembre. Il invoque encore un rapport de l'Institut national de toxicologie, selon lequel le niveau d'érythropoïétine (EPO) décelé dans les poches de sang attribuées aux cyclistes cités dans ce scandale ne constituait pas un danger pour leur santé. L'"opération Puerto" avait eu lieu le 23 mai 2006 avec l'arrestation du Dr Eufemiano Fuentes, lié au cyclisme et au monde sportif en général, et de quatre autres personnes. Les perquisitions réalisées à l'époque avait permis la saisie de poches de sang congelé ou de plasma sanguin, de nombreux documents liés à des pratiques dopantes de cyclistes et leurs plans d'entraînement, ainsi que du matériel de congélation et de centrifugation. L'affaire a éclaboussé de nombreux cyclistes connus comme l'Allemand Jan Ullrich, qui a annoncé sa retraite, l'Italien Ivan Basso ou l'Espagnol Francisco Mancebo. (AFP) 7 Antenne Médicale de Prévention du Dopage ♦ Centre Pierre Dumas Laboratoire de Pharmacologie Clinique ♦ Faculté de Médecine 37, Allées Jules-Guesde ♦ 31000 TOULOUSE Tel : 05 61 77 79 83 ♦ Fax : 05 61 77 79 84 ♦ E-mail : [email protected]