3736 rail safety FR rdr
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La voie de la Sécurité Ferroviaire Ressource communautaire Le programme de sécurité ferroviaire de SécuriJeunes Canada est soutenu généreusement par le CN. SécuriJeunes Canada désire souligner l’apport inestimable de Direction 2006, d’Opération Gareautrain et des centres d’aide et d’écoute de Toronto. SecuriJeunes Canada 180, rue Dundas Ouest, bureau 2105 Toronto (Ontario) M5G 1Z8 1-888-723-3847 <www.securijeunescanada.ca> août 2004 This resource is available in English Trouver ce que vous cherchez Chaque année, au Canada, une centaine de personnes sont tuées et une centaine d’autres sont blessées lors d’incidents mettant en cause des trains. Le plus souvent, il s’agit d’une collision entre un véhicule automobile et un train, et certaines fois, d’un piéton happé par un train. Parfois, des employés de chemin de fer sont blessés au travail et des voyageurs subissent des blessures lorsqu’un train déraille ou entre en collision avec un véhicule automobile. La présente ressource vous aidera ainsi que les gens de votre collectivité à comprendre et à traiter les questions de sécurité ferroviaire et à participer activement à la prévention des décès et blessures liés au chemin de fer. Que révèlent les chiffres? Statistiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Page 2 Pourquoi les gens subissent-ils des blessures liées au chemin de fer? Notes documentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Page 6 Que pouvons-nous faire? Matrice de prévention et de planification . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Page 9 Que peut m’offrir ma collectivité? Profils de programmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Page 11 Quels sont les messages clés? Messages clés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Page 15 Où trouver ce que l’on cherche? Répertoire des ressources . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Page 18 Matrice de prévention et de planification Annexe A . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Page 20 1 Statistiques Que révèlent les chiffres? Au Canada, le nombre de collisions de véhicules automobiles et de trains aux passages à niveau et d’incidents mettant en cause trains et piétons a diminué entre 1992 et 2001. Malgré cette baisse, bon nombre de personnes se font encore inutilement tuer ou blesser. Les faits Les trains marchandises filent à 105 kilomètres à l’heure et peuvent prendre jusqu’à deux minutes pour s’immobiliser complètement. En moyenne, un train de 150 wagons roulant à 100 kilomètres à l’heure a besoin d’environ 2 500 mètres pour s’arrêter. La distance d’immobilisation d’une automobile circulant à 90 kilomètres à l’heure est d’environ 60 mètres.1 Les trains ne peuvent s’immobiliser aussi rapidement que les automobiles. Décès La situation au Canada • Au Canada, le nombre de collisions aux passages à niveau est plus élevé que les incidents consécutifs à une intrusion sur l’emprise du chemin de fer. Et pourtant, ces incidents causent plus de décès que les collisions. • En 2001, 278 collisions aux passages à niveau ont été signalées et 41 personnes ont perdu la vie dans ces accidents.2 Ces chiffres, fournis par le Bureau de la sécurité des transports du Canada, comprennent les incidents survenus uniquement sur les lignes de chemin de fer régies par le gouvernement fédéral. • Dans 43 % des 41 cas de décès, l’âge du conducteur était indiqué; les 20–29 ans représentaient 22 % des personnes décédées et les 30–39 ans, 25 %. D’après les statistiques disponibles quant au sexe du conducteur, on peut voir que trois fois plus d’hommes que de femmes ont été impliqués dans des collisions. • En 2001 : Province ou territoire Nombre de collisions aux passages à niveau Nombre de décès Colombie-Britannique 28 2 Alberta 54 5 Saskatchewan 29 8 Manitoba 25 3 Ontario 80 17 Québec 43 4 Nouveau-Brunswick 8 0 Nouvelle-Écosse 10 2 Terre-Neuve et Labrador 0 0 Territoires du Nord-Ouest et Nunavut 1 0 Direction 2006 Bureau de la sécurité des transports du Canada, Sommaire statistique du BST, Événements ferroviaires 2001 1 2 2 Statistiques • En 2001, les automobiles et les fourgonnettes ont été plus souvent mises en cause dans des collisions à des passages à niveau que les tracteurs semi-remorques, les camions, les autocars, les motocyclettes, les motoneiges ou les VTT. • La cause la plus fréquente des collisions : un conducteur qui ne s’arrête pas au passage ou se retrouve sur la trajectoire d’un train. • En 2001, 145 des 278 collisions se sont produites à des passages à niveau publics équipés d’une signalisation automatisée (feux clignotants et sonnerie). Huit collisions sont survenues à des passages de ferme. • Il y a 22 500 passages à niveau publics au Canada et un nombre équivalent de passages privés relevant de 2 500 administrations routières différentes.3 • En 2001, il y a eu 79 incidents mettant en cause des piétons ayant fait intrusion (c’est-à-dire étant entrés illégalement) sur l’emprise ferroviaire; ces incidents ont fait 56 victimes.4 • Décès attribuables à des intrusions sur l’emprise ferroviaire en 2001 : Province ou territoire Nombre de décès Colombie-Britannique 5 Alberta 7 Saskatchewan 3 Manitoba 2 Ontario 29 Québec 9 Nouveau-Brunswick 0 Nouvelle-Écosse 1 Terre-Neuve et Labrador 0 Territoires du Nord-Ouest et Nunavut 0 Transports Canada, Programme de sécurité ferroviaire: Vue d'ensemble stratégique Bureau de la sécurité des transports du Canada, Sommaire statistique du BST, Événements ferroviaires 2001 3 4 3 Statistiques • Distribution selon l'âge des piétons impliqués dans 59 des 79 incidents dus à des intrusions : Âge (en années) Nombre d'incidents <12 1 13–19 11 20–29 13 30–39 9 40–49 11 50–69 9 70 et plus 5 • Les formes d'intrusion les plus fréquentes sont, dans l'ordre, se coucher ou s'asseoir sur les voies et marcher sur l'emprise ferroviaire. Blessures • Au Canada, les collisions aux passages à niveau causent plus de blessures que les incidents dus à des intrusions. Les piétons happés par des trains ont moins de chances de survivre à leur accident. • En 2001 au Canada, 47 personnes ont subi des blessures à la suite de collisions entre des véhicules automobiles et des trains à des passages à niveau. Les incidents dus à des intrusions ont fait 22 blessés.5 • De 1999 à 2000 au Canada, 119 personnes ont été admises à l'hôpital après avoir été impliquées dans des incidents ferroviaires.6 Le tableau ci-après montre la distribution selon l'âge de 117 des 119 personnes admises : Âge (en années) 5–9 Nombre d'incidents (indique le nombre de piétons) 1 10–14 5 (3) 15–19 11 (5) 20–34 23 (11) 35–44 28 (14) 45–54 23 (3) 55 et plus 26 (5) Une seule personne sur 119 était à bicyclette au moment de l'incident. Transports Canada, Programme de sécurité ferroviaire: Vue d'ensemble stratégique Institut canadien d'information sur la santé 5 6 4 Statistiques • Les blessures subies par les 119 personnes admises à l'hôpital de 1999 à 2000 appartenaient aux catégories suivantes : 44 % – lésions orthopédiques (par ex. fractures, lésions par écrasement, amputations) 29 % – blessures superficielles (par ex. plaies ouvertes) 13 % – traumatismes crâniens (par ex. fracture du crâne) 7 % – « autres » (par ex. brûlures et lésions nerveuses) 5 % – lésions internes (par ex. à la poitrine, à l'abdomen et au bassin) 2 % – lésions de la moelle épinière Parmi les personnes admises figuraient trois enfants de moins de 14 ans souffrant de traumatismes crâniens. Suicide En 1997, des 140 cas de décès par suicide enregistrés au Canada, 56 entraient dans la catégorie « sauter ou se coucher devant un objet en mouvement » et 20 dans la catégorie « collisions de véhicules automobiles ».7 Bien que cela ne soit pas précisé, il est raisonnable de penser que certains de ces suicides ont pu mettre des trains en cause. En 2001, des 79 incidents dus à des intrusions, 25 entraient dans la catégorie « se coucher ou s'asseoir sur les voies ». Onze personnes « ont marché dans la trajectoire d'un matériel roulant », 4 « ont sauté à bord d'un matériel roulant ou en sont descendues en sautant » et 18 ont marché sur l'emprise du chemin de fer.8 Entre 1993 et 1996, 229 personnes sont décédées à la suite d'intrusions sur l'emprise du chemin de fer. De ce nombre, 89, ou 38,9 %, sont décédées de ce qu'on pourrait appeler un suicide apparent.9 Seulement 25 personnes, ou 10,7 %, sont mortes à la suite d'un « accident » ou de ce qu'on pourrait qualifier de blessures accidentelles. Quant aux 50,4 % qui restent, on ne dispose pas de données suffisantes pour établir de façon précise le type d'incident. Santé Canada, codes de la CIM-9, décès liés à des accidents de chemin de fer Bureau de la sécurité des transports du Canada, Sommaire statistique du BST, Événements ferroviaires 2001 9 Bureau de la sécurité des transports du Canada, Faits sur la sécurité ferroviaire 1996 7 8 5 Notes documentaires Pourquoi les gens subissent-ils des blessures liées au chemin de fer? Dans un contexte de prévention des blessures, il faut absolument s'arrêter aux environnements psychologiques, socioculturels et physiques qui sont propices aux blessures et à ceux qui favorisent le mieux-être. Les fondements de la démarche santé aident à déterminer les facteurs qui accroissent les risques de blessures et de décès liés au chemin de fer et ceux qui favorisent la santé et le bien-être. Les faits Au Canada,10 aux États-Unis,11 en GrandeBretagne12 et en Australie,13 les hommes de 13 à 49 ans sont les plus susceptibles d'être impliqués dans des collisions à des passages à niveau et des accidents dus à des intrusions. Au Canada, ce sont les automobilistes âgés de 25 à 34 ans qui ont commis le plus grand nombre d'infractions au code de la route aux passages à niveau entre 1991 et 1994.14 Les victimes d'accidents ferroviaires sont souvent des hommes blancs sans formation universitaire qui gagnent un salaire inférieur à la moyenne.15 Comportement, connaissances et attitudes Selon Transports Canada,16 parmi les automobilistes impliqués dans un accident mortel à un passage à niveau entre 1991 et 1994 : • 44 % n'ont pas respecté les panneaux de signalisation routière • 27 % ont refusé de céder la priorité • 5 % roulaient trop vite Les 24 % qui restent ont commis d'autres infractions ou n'en ont commis aucune. Il semble donc que beaucoup d'automobilistes enfreignent délibérément le code de la route aux passages à niveau et se fassent ensuite tuer ou blesser. Parmi ce même groupe d'automobilistes, 20 % ont été décrits comme « manquant d'attention/d'expérience », 13 % « avaient bu ou avaient leurs facultés affaiblies », alors que seuls 1 % souffraient d'une « atteinte médicale/physique ». Dans les autres cas, l'état du conducteur ne figure pas comme facteur déterminant. Un grand nombre d'intrus ont subi des blessures en adoptant des comportements à risque. Selon Transports Canada, des 229 intrus blessés dans des accidents entre 1993 et 1996 : • 19 % tentaient de monter dans le train et sont tombés dessous • 17 % tentaient de passer entre deux wagons et sont tombés sur la voie • 13 % tentaient de ramper sous un train en marche Bureau de la sécurité des transports du Canada, Sommaire statistique du BST, Événements ferroviaires 2001 U.S. Department of Transportation Safety Performance Report 2001/02, Railway Safety (Grande-Bretagne) 13 ATSB Rail Safety Statistics/Railway Accident Fatalities 14 Transports Canada 15 Witte et Donohue 16 Transports Canada 10 11 12 6 Notes documentaires Souvent, le train est plus près et roule plus vite que les automobilistes et les piétons le pensent. Un train actionne les feux clignotants et les barrières environ 20 secondes avant d'arriver au passage à niveau. Un train voyageurs de huit voitures roulant à 100 kilomètres à l'heure a besoin d'environ 1 070 mètres pour s'immobiliser.17 Selon les résultats d'une étude menée aux États-Unis,18 entre 10 et 20 % des automobilistes adoptent des comportements à risque aux passages à niveau et ce sont les hommes qui sont les plus susceptibles de le faire. D'après les définitions données dans l'étude, un comportement à risque serait par exemple d'essayer de prendre le train de vitesse. Les automobilistes téméraires peuvent devenir très résistants à la peur quand ils évitent de justesse une collision avec un train. Cette expérience les amène à surestimer leur capacité à gagner la course contre le train, ce qui les pousse à courir davantage de risques aux passages à niveau. Par exemple, l'automobiliste qui a déjà pris un train de vitesse sera plus susceptible de tenter sa chance à nouveau. Les intrus justifient souvent leur comportement en invoquant des raisons de commodité.19 Certaines personnes prennent le chemin le plus court et le plus rapide pour aller du point A au point B, même si elles doivent pour ce faire entrer illégalement sur le domaine du chemin de fer au péril de leur vie. Environnement physique Il y a 73 047 kilomètres de voies ferrées au Canada et quelque 55 000 passages à niveau publics et privés, y compris les passages à niveau pour piétons.20 Il est donc inévitable que des voies ferrées croisent des routes et des voies piétonnières. Lignes de visibilité restreintes, visibilité réduite et mauvais état des routes pour cause d'intempéries sont autant de facteurs qui peuvent provoquer des collisions à des passages à niveau. En outre, les risques de collisions sont encore plus élevés aux anciens passages à niveau parce que l'angle de croisement de la route et de la voie est très prononcé. L'angle d'approche réduit les lignes de visibilité, ce qui peut empêcher un automobiliste ou un piéton de voir qu'un train s'en vient. En outre, en raison de la croissance urbaine, des habitations sont maintenant construites à proximité de voies aménagées depuis des années. Comme on l'a dit précédemment, les piétons n'hésiteront pas à faire intrusion sur l'emprise du chemin de fer s'ils y trouvent un moyen plus commode et plus rapide de se rendre à destination.21 Direction 2006 Witte et Donohue Lobb, Harre et Terry 20 Opération Gareautrain 21 Lobb, Harre et Terry 17 18 19 7 Notes documentaires Les mesures efficaces de protection des piétons par une modification de l'environnement peuvent servir de modèles pour l'élaboration des plans de sécurité ferroviaire. Par exemple, on a pu constater que le nombre de piétons blessés dans des collisions de la route avait diminué grâce à des mesures comme la fermeture de certaines rues, le détournement du trafic et le contournement des zones résidentielles pour réduire l'exposition des piétons aux dangers de la circulation.22 Suicide Au Canada, le suicide constitue une préoccupation sociale considérable et un problème de santé publique important. Cette forme de décès donne lieu à l'un des taux les plus élevés d'années de vie potentielles perdues23 En 1997, le taux de suicide au Canada était de 12,3 pour 100 000 habitants24 Chez les jeunes Canadiens, le suicide est la deuxième cause de mortalité en importance, après les blessures.25 Les faits L'Organisation mondiale de la santé estime qu'environ un million de personnes se sont suicidées en 2000 à la grandeur du globe et que de 10 à 20 fois plus de personnes ont fait des tentatives de suicide27 • En 1997, 51 enfants dans le groupe d'âge de 1 à 14 ans se sont suicidés, dont 39 garçons et 12 filles. • En 1997, le taux de suicide chez les hommes était de 19,6 pour 100 000 habitants, tandis que celui des femmes était de 5,1 pour 100 000. • De 1999 à 2000, on a enregistré 114 cas de suicide ou de blessures volontaires (ou auto-infligées), à l'exclusion de l'empoisonnement.26 • Parmi les moyens les plus courants de s'infliger des blessures volontaires et non mortelles figurent l'utilisation d'une arme à feu (28 %) et le fait de sauter ou de se coucher devant un objet en mouvement (26 %). Les adolescents et les jeunes adultes, plus particulièrement, peuvent choisir l'intrusion comme moyen de se suicider. Les raisons de faire intrusion sur l'emprise du chemin de fer vont du plus simple (prendre un raccourci) au plus complexe (mettre fin à ses jours). Pour réduire le nombre de décès et de blessures liés au chemin de fer, il importe de faire connaître les dangers des intrusions et de savoir capter les signaux d'alarme lancés par les gens qui songent au suicide. Une bonne stratégie consiste à s'entendre avec les médias locaux pour qu'ils limitent ou éliminent carrément les reportages sur les tentatives de suicide et les suicides pour ne pas donner des idées aux personnes suicidaires. Ainsi, quand la méthode de suicide ne se retrouve pas à la une des journaux, moins de gens songent à l'utiliser. C'est une mesure qui devrait être envisagée au moment de l'élaboration de la stratégie générale. Towner et Ward Dyck, Mishara et White Statistique Canada 25 Manion et Davidson 26 Institut canadien d'information sur la santé 27 Organisation mondiale de la santé 22 23 24 8 Matrice de prévention et de planification Que pouvons-nous faire? La matrice de Haddon est un outil de prévention et de contrôle des blessures bien connu. William Haddon a noté que lorsqu'une blessure survient, l'hôte (« qui »), l'agent (« quoi ») et l'environnement (« quand et où ») peuvent exercer une influence au cours des phases pré-événement, événement et post-événement.28 La phase pré-événement est celle où on peut faire de la prévention primaire : éducation, modification environnementale et application de la loi. Bien qu'il puisse y avoir des interventions durant les phases événement et post-événement (par ex., le déploiement des coussins gonflables pendant la phase événement), l'objectif de la prévention primaire est d'empêcher les blessures de survenir. Les faits En 1998, le coût total des blessures intentionnelles et accidentelles au Canada a été de 12,7 milliards de dollars (3,2 milliards en coûts directs et 9,5 milliards en coûts indirects).29 En prévenant les blessures, nous pouvons réduire le fardeau économique qu’elles représentent ainsi que les coûts humains associés à ces vies perdues! Matrice de prévention et de planification La matrice qui suit comporte des éléments de la matrice de Haddon, mais est plus axée sur la phase pré-événement et les stratégies de prévention que sur les autres phases. La matrice de prévention et de planification (figure 1) met en évidence les facteurs de risque ainsi que les stratégies (éducation, modification environnementale et application de la loi) qui permettent de prévenir les blessures et les décès liés au chemin de fer. Elle vous aidera à planifier des stratégies de prévention destinées aux enfants, aux jeunes et aux adultes de votre collectivité. Figure 1 : Matrice de prévention et de planification Stratégies Hôte Enfants Jeunes Adultes Facteurs de risque Éducation Environnement Application de la loi Christoffel et Scavo Gallagher Santé Canada, Le fardeau économique de la maladie au Canada, 1998 28 29 9 Matrice de prévention et de planification La figure 2 montre comment on peut utiliser la matrice de prévention et de planification pour élaborer des stratégies de prévention des blessures liées au chemin de fer à l'intention des enfants, des jeunes et des adultes à partir d'un facteur précis qui augmente les risques de blessures. Les stratégies de prévention présentées s'appliquent à la phase pré-événement pour un passage à niveau urbain équipé de feux clignotants automatiques. Il y a beaucoup de circulation piétonnière, automobile et ferroviaire. Bien que les facteurs de risque concernent les enfants, les jeunes et les adultes, la gravité des risques varie selon l'âge et le développement de l'hôte. Figure 2 : Matrice de prévention et de planification – blessures liées au chemin de fer Stratégies Hôte Enfants Facteurs de risque Éducation 10 Adultes Absence de passage piétonnier gardé (p. ex. les enfants traversent entre des wagons arrêtés) Comportements à risque (p. ex. sauter entre les wagons d'un train arrêté) Comportements à risque (p. ex. automobilistes qui essaient de battre le train de vitesse pour éviter d'attendre au passage à niveau) Dire aux enfants où ils doivent attendre le passage du train et les renseigner sur les risques qu'ils courent en traversant entre des wagons arrêtés Sensibiliser les jeunes aux conséquences des intrusions et des comportements à risque près des voies et des trains Sensibiliser les adultes aux conséquences de l'inobservation des signaux aux passages et d'une collision auto-train Aménager un passage piétonnier bien visible, clairement identifié et gardé Installer des clôtures pour restreindre l'accès aux trains et aux voies Installer des barrières automatiques aux passages et s'assurer que les feux signalent assez longtemps à l'avance l'arrivée du train Aménager des pistes piétonnières ou cyclables réservées qui ne sont pas adjacentes aux voies ferrées Environnement Application de la loi Jeunes Recourir à un brigadier durant les heures de pointe avant et après l'école Militer pour l'installation de passages piétonniers gardés Des agents de surveillance sont sur les lieux à l'occasion pour avertir les intrus ou leur donner des amendes Militer pour l'installation de pistes piétonnières et cyclables accessibles aux jeunes Installer des affiches, des murales, pour calmer ou désennuyer les automobilistes qui attendent le passage du train Des agents de surveillance sont sur les lieux pour avertir ou arrêter les automobilistes qui essaient de battre le train de vitesse Militer pour l'imposition de peines plus sévères à ceux qui tentent de battre les trains de vitesse Profils de programmes Guide communautaire de prévention des intrusions Le guide « Prévention des intrusions – Guide communautaire de prévention des intrusions » est un autre outil qui peut servir à l'évaluation et à la prise en charge des problèmes de sécurité ferroviaire. Produite par Direction 2006, cette excellente ressource propose une démarche qui permet d'analyser les causes des intrusions sur les emprises ferroviaires et de trouver des pistes de solution. Le guide décrit la démarche C.A.R.E. – collectivité, analyse, intervention (“response” en anglais) et évaluation – qui permet de recenser et d'analyser les incidents liés à des intrusions et de prendre les mesures nécessaires dans un contexte communautaire. Il fournit des outils et des conseils pour évaluer les situations, créer des partenariats, travailler avec les médias et tenir des réunions productives. Il permet d'entrer en contact avec d'autres intervenants dans le domaine de la prévention des intrusions. Élément particulièrement intéressant : il présente des outils permettant de sonder la collectivité au sujet d'un incident de manière à recueillir de l'information susceptible d'expliquer la situation et de guider la prise de décision. On peut commander cette ressource pratique auprès de Direction 2006 (voir le répertoire des ressources) ou la télécharger depuis son site Web. Que peut m'offrir ma collectivité? De nombreux programmes de sécurité ferroviaire font une large place à l'éducation du public. L'un des plus importants défis à relever dans le domaine de la prévention des blessures, et de la promotion de la santé en général, est de mettre sur pied des campagnes de grande portée qui visent non seulement à sensibiliser le public, mais aussi à créer des partenariats et des coalitions efficaces et à influencer les responsables des politiques et les législateurs.30 Les campagnes et programmes de prévention des blessures doivent aussi être évalués périodiquement; il importe en effet de mesurer le succès et de repérer les failles et les aspects à améliorer. Les faits En matière de prévention des blessures, il a été prouvé qu'il est plus efficace d'associer l'éducation aux modifications environnementales et législatives que de faire de l'éducation uniquement.31 On trouve ci-après la description de stratégies de sécurité ferroviaire et de programmes en vigueur au Canada. Des programmes globaux qui comprennent des volets éducation, modifications environnementales et législatives et stratégies d'application vous permettront de vous attaquer aux problèmes de sécurité ferroviaire dans votre collectivité. En vous servant de la matrice de prévention et de planification, vous pourrez choisir, parmi les stratégies et les programmes décrits ci-après, ceux qui sont les plus susceptibles de vous aider en la matière. Cohen et Swift Dowswell, Towner, Simpson et Jarvis 30 31 11 Profils de programmes Éducation Direction 2006, a été fondée en 1995 et est le fruit d'un partenariat entre tous les niveaux d'administration publique, les compagnies de chemins de fer, les organismes œuvrant dans le domaine de la sécurité, les corps de police, les syndicats et les groupes sociaux. Elle a pour but de diminuer de 50 % d'ici l'an 2006 le nombre de collisions aux passages à niveau et d'intrusions sur les emprises. Direction 2006 participe à des initiatives destinées à réduire les collisions aux passages à niveau et les incidents liés aux intrusions dans des domaines clés comme l'éducation, l'application de la loi, les communications, la recherche, le cadre bureaucratique et législatif et la diffusion. En 2002, Direction 2006 avait atteint à 57 % son objectif de réduire de 50 % les collisions aux passages à niveau et à 86 % celui de diminuer de 50 % les incidents dus à des intrusions. Opération Gareautrain est un programme national d'éducation publique. Ce programme est parrainé par l'Association des chemins de fer du Canada et Transports Canada, en collaboration avec le Conseil canadien de la sécurité et des ligues et conseils de la sécurité provinciaux ou territoriaux, les compagnies de chemins de fer, les corps de police, les syndicats et les groupes sociaux. L'objectif est de réduire les pertes de vie, les blessures et les dommages inutiles causés par les collisions de trains avec des véhicules automobiles ou des piétons. Opération Gareautrain se sert de présentations, de communiqués d'intérêt public et de l'Internet pour sensibiliser le public aux dangers que présentent les passages à niveau et l'intrusion sur les propriétés ferroviaires. Partout au Canada, des présentateurs bénévoles qualifiés visitent les écoles, les lieux publics et les groupes communautaires pour transmettre des messages de sécurité aux adultes et aux enfants. Des ressources documentaires sont aussi élaborées à l'intention des éducateurs et des professionnels comme les intervenants d'urgence ainsi que les chauffeurs de camions et d'autobus scolaires. Le Suicide Information and Education Centre (centre d'information et d'éducation sur le suicide) est une bibliothèque et un centre de ressources qui fournit de l'information sur le suicide et les comportements suicidaires. Suicide Prevention Training Programs (programmes de formation en prévention du suicide) est un organisme sans but lucratif qui offre des programmes de formation et des ateliers primés partout au Canada et à l'étranger. Parmi les ressources disponibles figure le Youth Suicide Awareness Package (programme de sensibilisation au suicide chez les jeunes). L'Association canadienne pour la santé mentale (ACSM) a pour but de promouvoir la santé mentale de la population en entier et de fournir des services relatifs à la santé mentale aux usagers, leurs familles et amis. Chaque année, l'ACSM offre des services de première ligne à plus de 100 000 Canadiens dans toutes les provinces et tous les territoires. L'ACSM agit comme défenseur d'intérêts sociaux pour encourager l'action et l'engagement du public dans le but d'améliorer les services de santé mentale communautaires ainsi que la législation et les politiques susceptibles d'avoir un effet sur les services. 12 Profils de programmes L'Association canadienne pour la prévention du suicide (ACPS) fournit des renseignements et offre des ressources aux collectivités afin de réduire le taux de suicide ainsi que d'amenuiser les incidences néfastes de tels comportements. Pour réaliser les objectifs visés, l'ACPC agira à titre de facilitateur et de promoteur, assurera le soutien voulu et offrira des conseils plutôt que de fournir des services directs. On peut aussi s'adresser aux centres d'aide et d'écoute ainsi qu'aux centres de télésanté ou de télésoins partout au pays pour obtenir de l'aide et des ressources en prévention du suicide. Consultez votre annuaire ou communiquez avec votre centre communautaire pour savoir où vous adresser. Environnement Transports Canada travaille à l'amélioration de la sécurité aux passages à niveau et surveille l'infrastructure ferroviaire du Canada, notamment en ce qui a trait à son incidence sur l'environnement, le transport durable, la sécurité et l'accessibilité. Chaque année, le programme d'amélioration des passages à niveau de Transports Canada verse en moyenne 7,5 millions de dollars pour améliorer la sécurité à des passages à niveau. Les améliorations peuvent comprendre l'installation de feux clignotants et de barrières, l'ajout de barrières ou de feux supplémentaires aux systèmes existants, l'interconnexion des signaux de passage aux feux de circulation à proximité ou l'ajout de nouveaux circuits de commande et dispositifs de minuterie. Ce sont des employés spécialisés en sécurité ferroviaire de Transports Canada et des chemins de fer qui repèrent les passages à niveau qui ont besoin d'être améliorés dans le cadre de programmes réguliers de surveillance. L’association des chemins de fer du Canada (ACFC), représente au-dessus de quelques 60 chemins de fer canadiens de fret, touristiques, de banlieue et service intervilles. L’ACFC joue un rôle important en favorisant la sûreté, la viabilité, et la croissance de l’industrie ferroviaire à travers le Canada. Le rail est le mode de transport terrestre le plus sûr grace à l’équipe de professionnels de l’ACFC qui coordonne le développement des règles et les pratiques recommandées concernant les exécutions et la sûreté. Le personnel de ACFC conduit la recherche, l’élaboration des politiques et les recommendations nécessaires pour inciter tous les niveaux de gouvernement et d’entreprises transport-connexes à favoriser les avantages ferroviaire et assurer un traitement équitable entre tous les modes. La Fédération canadienne des municipalités (FCM) est vouée à améliorer la qualité de vie dans toutes les collectivités en favorisant des gouvernements municipaux forts, efficaces et responsables. La FCM travaille de concert avec le gouvernement fédéral et en consultation avec les compagnies de chemins de fer, les organismes œuvrant dans le domaine de la sécurité, les corps de police, les syndicats et les groupes sociaux pour faire modifier les règlements qui visent à réduire les collisions aux passages à niveau et les incidents dus à des intrusions. La FCM veut aussi s'assurer que le fardeau financier des nouveaux règlements de sécurité ne retombera pas indûment sur les administrations municipales. 13 Profils de programmes Application de la loi La mission de la Police du CN consiste à aider la Compagnie à atteindre ses objectifs tout en assurant la sécurité du public. Elle travaille en partenariat avec les services de police publics et d'autres organismes afin de garantir la sécurité totale dans tout le réseau du CN. Les agents et agentes de la Police du CN s'efforcent de sensibiliser les jeunes et les adultes aux dangers de pénétrer sur une emprise ferroviaire. Chaque année, ils rencontrent plus de 100 000 élèves au Canada. Les Services de police du Chemin de fer Canadien Pacifique (CFCP) sont chargés de protéger les marchandises transportées par le chemin de fer et l'intégrité des biens et installations lui appartenant, ainsi que d'assurer la sécurité des cheminots et du public en général. La section des services à la collectivité fait le lien avec les collectivités situées en bordure du réseau du CFCP, tant au Canada qu'aux États-Unis. Les agents de cette section font la promotion de la sécurité ferroviaire auprès des municipalités, des milieux scolaires et d'autres forces de l'ordre, élaborant et mettant en œuvre des projets de prévention de la criminalité et des programmes de sensibilisation à la sécurité aux passages à niveau et aux intrusions sur le domaine ferroviaire. En 2001, les agents des Services de police du CFCP ont rencontré plus de 30 000 élèves de la maternelle à la fin du secondaire dans le cadre de campagnes de sensibilisation du public. Les forces de police du CN et du CFCP collaborent de près avec Opération Gareautrain et Direction 2006. Les services de police locaux s'associent à Direction 2006, à Opération Gareautrain ainsi qu'aux forces de police du CN et du CFCP pour promouvoir la sécurité ferroviaire. Les modifications législatives exigent une application efficace de la loi.32 Les responsables des politiques sur la sécurité dans les transports et les défenseurs de cette cause travaillent de près avec les autorités policières. L'Association canadienne des chefs de police, qui est représentée au comité directeur de Direction 2006, coordonne et soutient de nombreuses initiatives locales. La Gendarmerie royale du Canada ainsi que les forces de police provinciales, territoriales et municipales soutiennent aussi de nombreux projets en matière de sécurité ferroviaire. Quand les défenseurs des changements législatifs s'associent aux représentants des forces de l'ordre dès le début du processus, les chances de succès augmentent. Les comités ou les représentants des services de police locaux jouent un rôle de premier plan dans n'importe quelle activité de planification de la prévention des blessures. Communiquez directement avec votre police locale pour savoir comment elle favorise la sécurité ferroviaire et l'application de la loi. Farquhar 32 14 Messages clés Quels sont les messages clés? Pour promouvoir la sécurité ferroviaire, vous devez transmettre un certain nombre de messages clés aux membres de votre collectivité : enfants, adolescents, adultes, parents et parents substituts ainsi que fournisseurs de services. Tous ont un rôle à jouer dans la prévention des accidents mortels et des blessures. Les faits Un train actionne les feux clignotants et les barrières environ 20 secondes avant d'arriver au passage à niveau.33 Messages prioritaires destinés aux automobilistes et aux piétons 34 • Soyez toujours prêt à arrêter à un passage à niveau. • En arrivant à un passage à niveau, cherchez la croix de Saint-André. Certains passages à niveau, où la circulation est relativement dense, sont équipés de feux, d'une sonnerie ou de barrières. • Prêtez l'oreille aux sonneries et aux sifflets de locomotive. Pour éviter les distractions, baissez le ventilateur, le chauffage et la radio ou éteignez-les. N'utilisez pas votre téléphone cellulaire au volant. Demandez aux enfants de rester tranquilles jusqu'à ce que vous ayez franchi le passage à niveau. Baissez éventuellement la vitre du véhicule. • Respectez les signaux. N'essayez jamais de passer sous une barrière qui se ferme, ni de contourner une barrière fermée. Si la barrière commence à se fermer au moment où vous êtes en dessous, continuez à avancer jusqu'à ce que vous ayez franchi la voie ferrée. • Ne luttez jamais de vitesse contre un train à un passage à niveau : même en cas d'égalité, vous perdriez. • Si un agent de police ou un membre de l'équipe de train dirige la circulation au passage à niveau, obéissez à ses signaux. • Si un train passe, assurez-vous qu'un second n'arrive pas sur une autre voie. Cela peut très bien se produire. Le train qui vous a fait arrêter peut très bien en cacher un autre. Regardez-bien dans les deux sens avant d'avancer. • Traversez les voies lentement, et n'essayez pas de changer de vitesse en traversant. Direction 2006 Opération Gareautrain 33 34 15 Messages clés • Si votre moteur cale au moment où vous êtes sur la voie, éloignez-vous rapidement de votre véhicule et de la voie, et longez celle-ci en direction du train pour éviter d'être heurté par des débris. En cas de collision, votre véhicule sera projeté vers l'avant. • Si votre champ de vision est bloqué sur une distance de 300 mètres dans un sens ou dans l'autre, n'essayez pas de traverser la voie avant d'être certain qu'aucun train n'arrive. • Une fois que vous avez entrepris la traversée, continuez d'avancer. Cela vous permettra de vous retrouver rapidement en lieu sûr si les feux commencent à clignoter. • Soyez particulièrement prudent la nuit ou par mauvais temps. Quand vous voyez le signal avancé de passage à niveau, ralentissez et préparez-vous à arrêter. • Marcher ou jouer sur les voies ferrées sont des pratiques dangereuses et illégales. D'ailleurs, le domaine d'un chemin de fer est privé. Il peut être très tentant de couper à travers les voies, mais c'est très dangereux et illégal. La seule façon de traverser des voies ferrées en toute sécurité est de le faire à un passage à niveau et de respecter la signalisation. Conseils de sécurité pour les enfants • Les enfants peuvent se faire tuer en jouant sur un passage à niveau ou près des trains. • Les voies et les ponts ferroviaires ne sont pas des terrains de jeux. Dites à vos enfants d'aller jouer dans des endroits sûrs, supervisés et ouverts (comme le parc du quartier). • La seule façon de traverser à un passage à niveau est de le faire là où c'est indiqué. • Si les enfants doivent traverser une voie ferrée, sur le chemin de l'école par exemple, leur apprendre à arrêter, à regarder et à écouter avant de traverser. • Il est illégal d'entrer sans autorisation sur le terrain d'un chemin de fer. 16 Messages clés Si vous avez une personne suicidaire dans votre entourage 35 La personne qui a des idées suicidaires souffre énormément sur les plans émotif et psychologique. Elle a les idées embrouillées et peut lancer des signaux d'alarme. Par exemple : • Isolement ou perte d'intérêt pour les activités habituelles • Déprime ou tristesse permanente • Diminution du rendement au travail ou à l'école • Consommation accrue d'alcool ou de drogues • Irritabilité ou hostilité envers les autres; anxiété ou agitation • Dérèglement de l'appétit et troubles du sommeil (trop peu ou trop) • Prise de dispositions définitives, distribution des biens précieux Si vous avez devant vous une personne suicidaire, faites-vous aider. Ayez à la portée de la main les numéros de la ligne d'écoute téléphonique locale ainsi que des hôpitaux et des cliniques de votre secteur. Association canadienne pour la prévention du suicide 35 17 Répertoire des ressources Où trouver ce que l'on cherche? Vous trouverez dans le tableau ci-après une liste de ressources et de programmes dans les domaines de la sécurité ferroviaire et de la prévention des blessures ainsi que les coordonnées des groupes-ressources. Vous pouvez vous en servir pour élargir votre connaissance de la sécurité ferroviaire et pour entrer en contact avec des partenaires clés et des organismes qui peuvent vous aider à planifier et à mettre en œuvre des stratégies de prévention des blessures liées au chemin de fer dans votre collectivité. Les faits En 2002, les collisions aux passages à niveau ont baissé de 6 % par rapport à 2001 et de 7 % par rapport à la moyenne enregistrée de 1997 à 2001. En outre, les incidents survenus à des intrus ont diminué de 9 % et le nombre de décès et de blessures graves a fléchi.36 Mais nous avons encore beaucoup à faire pour réduire davantage le nombre de collisions, de décès et de blessures. Ressource/Programme Groupe-ressource Téléphone Site Web/courriel Direction 2006 (français et anglais) Transports Canada 613-998-1893 www.direction2006.com Sensibilisation à la santé mentale (français et anglais) Association canadienne pour la santé mentale 416-484-7750 www.cmha.ca [email protected] Opération Gareautrain Canada (français et anglais) Opération Gareautrain ou conseils de sécurité provinciaux 613-564-8100 www.operationlifesaver.ca [email protected] Police des chemins de fer Police du CN Urgences : 1-800-465-9239 www.cn.ca [email protected] Renseignements au public : 1-888-888-5909 Services de police du Chemin de fer Canadien Pacifique (CFCP) Urgences : 1-800-716-9132 Renseignements au public : 1-800-766-7912 Direction 2006 36 18 www.cpr.ca [email protected] Répertoire des ressources Ressource/Programme Groupe-ressource Téléphone Site Web/courriel Statistiques sur les décès et les blessures liés au chemin de fer (français et anglais) Transports Canada 613-998-1893 www.tc.gc.ca [email protected] Accidents et incidents ferroviaires (français et anglais) Bureau de la sécurité des transports 819-994-3741 www.tsb.gc.ca Sécurité aux passages à niveau (français et anglais) Transport Canada – Sécurité aux passages à niveaux: Aide financière 613-990-9128 www.tc.gc.ca/railway/Fr/menu.htm [email protected] Fédération canadienne des municipalités 613-241-5221 www.fcm.ca [email protected] Santé Canada Vie saine et Santé mentale 613-957-2991 www.hc-sc.gc.ca [email protected] Suicide Information and Education Centre 403-254-3900 www.suicideinfo.ca [email protected] Canadian Association for Suicide Prevention 780-482-0198 www.suicideprevention.ca [email protected] Statistiques sur le suicide (français et anglais) Statistique Canada 1-800-263-1136 www.statcan.ca [email protected] Intrusions sur les lignes ferroviaires (français et anglais) Direction 2006 613-998-1893 www.direction2006.com Ressources sur le suicide (français et anglais) 19 Annexe A Matrice de prévention et de planification Stratégies Hôte Enfants Facteurs de risque Éducation Environnement Application de la loi 20 Jeunes Adultes Références bibliographiques Australian Transportation Safety Bureau, « Rail Safety Statistics/Railway Accident Fatalities, 1979–1999 », <www.atsb.gov.au> Association canadienne pour la prévention du suicide, « What can I do? 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