PRIX DU MEMOIRE DE MASTER 2012 FINANCES ET GESTION
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PRIX DU MEMOIRE DE MASTER 2012 FINANCES ET GESTION
PRIX DU MEMOIRE DE MASTER 2012 FINANCES ET GESTION LOCALES SYNTHESE DES MEMOIRES RECOMPENSES L’AFIGESE, Dexia Crédit local et La Revue Française de Finances Publiques ont organisé la septième édition du Prix du Mémoire de Master. Le jury qui s’est réuni le vendredi 30 novembre 2012 à Paris, sous la présidence de Guy GILBERT, professeur à l’ENS de Cachan, a décerné les prix suivants : · Pas de 1er prix. · Un 2ème prix : - Jérémie LEJEUNE et Adrien MOREAU, pour leur mémoire intitulé : « Les collectivités locales et la consolidation des comptes publics », Master professionnel « Droit, administration et gestion financière des collectivités locales », Université Paris I. Résumé : Le besoin de transparence de l’information financière n’a jamais été aussi fort de nos jours, et le secteur public local ne déroge pas à la règle. La multiplication des acteurs économiques ne cesse de complexifier la lecture et la compréhension des budgets ainsi que des politiques menées sur le territoire. La consolidation des comptes aurait alors un rôle fédérateur, la production des comptes de toutes les entités serait rattachée à la collectivité, dans le but de retranscrire fidèlement et sincèrement sa situation financière et patrimoniale. La principale question, à laquelle ce mémoire tente d’apporter une réponse est de savoir qui peut et qui doit consolider ? Présenter des comptes consolidés nécessite d’opter pour des choix méthodologiques clairement définis. Si le monde de l’entreprise connaît trois techniques de consolidation des comptes appliquées en fonction du type de contrôle détenu par l’entité consolidante sur ses filiales, la définition d’une entité consolidante dans le secteur public pose davantage problème. En effet, les techniques de consolidation restent difficilement transposables aux collectivités locales et ce mémoire propose une tentative d’adaptation de ces méthodes aux collectivités en se basant sur des cas concrets. · Deux 3èmes prix : - Sabrina KADRI et Alexandre HUOT, pour leur mémoire intitulé : « Les sociétés publiques locales, un nouveau mode de gestion des services publics locaux », Master professionnel « Droit, administration et gestion financière des collectivités locales », Université Paris I. Résumé : Les finances publiques locales sont actuellement au cœur du débat politique dans un contexte particulier de crise qui sous-entend une diminution sensible des recettes fiscales et des concours financiers de l’Etat. Les collectivités sont contraintes de rationnaliser davantage leurs dépenses tout en répondant à une demande toujours plus forte en services publics. Les difficultés actuelles qu’elles rencontrent sur le marché de l’emprunt les obligent à trouver de nouvelles solutions pour assurer leurs missions. Ce mémoire est consacré aux sociétés publiques locales qui illustrent la perpétuelle capacité d’adaptation et de recherche de performance de la part des collectivités territoriales, notamment lors de contextes économiques et sociaux de crise. Ce travail a l’ambition de répondre à la question de savoir ce que représente ce nouvel outil aux yeux de l’histoire du développement de l’Etat ? Quelles conséquences aura le développement de ces sociétés ? Sommes-nous en pleine évolution de la manière de penser le service public ? Les sociétés publiques locales sont-elles l’avenir de la gestion des services publics locaux ? - Virginie ORSINGHER et Nicolas FOLLENFANT, pour leur mémoire intitulé : « La gestion des emprunts structurés », », Master professionnel « Droit, administration et gestion financière des collectivités locales », Université Paris I. Résumé : La question des emprunts structurés est apparue au non initié lorsque se sont manifestées les premières difficultés financières des collectivités locales ayant souscrit des emprunts à risque. Très vite, les acteurs publics furent dans l’obligation d’intervenir afin de s’attaquer à un problème que l’on ne pouvait plus ignorer et qui pouvait potentiellement aboutir à la cessation de paiement de centaines de collectivités. C’est à cette fin que fut créée le 8 juin 2011, la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les emprunts toxiques du secteur local. La question de la gestion des emprunts structurés est une question majeure car elle ramène à une question plus large et en perpétuelle mutation ces dernières années : l’autonomie financière des collectivités locales. Si les responsabilités sont indéniablement à partager entre les acteurs, ce mémoire met en avant pourquoi les mécanismes qui auraient dû empêcher la survenance de la crise n’ont pas fonctionné. Par ailleurs, il vise à avoir une analyse prospective permettant d’identifier les solutions du futur actuellement imaginées par les différents protagonistes.