open source - Le Cawa d`AdmiNet
Transcription
open source - Le Cawa d`AdmiNet
La Lettre Innovation, Nouveautés, Evènements, et Pratiques des TI N° 09 0 9 /3 8 21 Septembre 2009 La pensée de la semaine «Par nécessité, par inclination ou par plaisir, nous citons tous.» Ralph Waldo Emerson A Faster Way to the Cloud http://www.technologyreview.com/computing/23451/?nlid=2341&a=f Amazon's new protocol should make accessing the cloud faster and more reliable. Cloud computing offers a cheap way to carry out data-intensive computing, allowing companies to effectively lease processing power from an online supplier. But uploading large amounts of data to cloud computing systems has remained costly and time-consuming. Today, Amazon announced a new, ultrafast file transfer protocol designed to make uploading to its cloud service easier. The move could broaden the appeal of cloud computing by allowing smaller organizations and individuals to upload data without expensive infrastructure. "The biggest bottleneck in cloud computing is without a doubt the data transmission--uploading and downloading data to and from the cloud," says Ian Sommerville, of the Co-laboratory for Cloud Computing at the University of St. Andrews, Scotland. Small businesses often must choose between enduring slow data transfer rates or investing in extra infrastructure, Sommerville says. The heart of the problem is the way one of the Internet's core features--the transmission control protocol (TCP)--works. TCP regulates the flow of data by breaking it up into small packets of information, sending each packet, and then waiting for an acknowledgment that the packet has been received before sending the next one. If a packet does not arrive, TCP either resends it or assumes that the network is being overloaded and initiates an aggressive congestion-control strategy, slowing the data rate down to avoid triggering a network collapse. While TCP works fine for sending relatively small amounts of data over small distances, it can cause major headaches for cloudcomputing customers. The distance that data has to travel--measured geographically as well as by the number of network nodes it has to pass through--affects the number of errors that creep into the signal. For example, transferring data across the United States on a 100megabits-per-second (Mbps) Internet link can result in a latency of 100 milliseconds and a loss of about 1 percent of packets, which translates to real transfer rates of just 10 Mbps or less. Nick Trigg of Constellation Technologies, a cloud-computing company spun out of the Rutherford Appleton Laboratory, in Oxfordshire, U.K., and CERN, in Geneva, Switzerland, says that TCP can be a dramatic bottleneck for large amounts of data. This means that sometimes it is faster to physically deliver data on a disk than to upload it, he says. To solve this problem, Amazon Web Services will use technology developed by Aspera, based in Emeryville, CA, called the Fast And Secure Protocol (FASP). "Our core technology is an alternate bulk data moving protocol," says Michelle Munson, Aspera's CEO and cofounder. "The inefficiency [with TCP] is really very noticeable when transferring large amounts of data," she says. Unlike TCP, FASP does not wait for confirmation of receipt, but simply assumes that all packets have arrived, says Simon Hudson of Cloud2, a provider of cloud-computing services in East Yorkshire, U.K., and an early adopter of FASP. Under this protocol, only packets that are confirmed to have been dropped are re-sent. "And instead of sending lots of small packets, it sends fewer large packets," Hudson says. The result is that the available bandwidth is used more efficiently--more data gets through, and it gets there faster. Another issue is traffic monitoring, says Anna Liu, a cloud-computing researcher at the University of New South Wales in Sydney, Australia. "In cloud computing, the challenge is the unpredictable nature of the public network," she says. "You can't control what else is happening on the network due to other people's activities." FASP handles this unpredictability by monitoring all network traffic and altering the size of packets and the rate and order in which they are sent, according to available bandwidth and other traffic issues. This way, the data flow can be regulated, ensuring that FASP data gets through without saturating the network. This also means it becomes possible to guarantee file-transfer times, says Munson. When transferring data over a 100 Mbps connection, Munson says, "FASP will achieve about 95 Mbps or better." Since Amazon is such a big player in cloud computing, its adoption of FASP could broaden the appeal of the technology, says Trigg. "It's the 800-pound gorilla in the market". "If you improve the network connection, you lower the hurdle and allow more people to use it." Microsoft lance sa fondation open source http://pro.01net.com/editorial/505935/microsoft-lance-sa-fondation-open-source/ Baptisée CodePlex Foundation, la nouvelle venue ambitionne de rassembler les développeurs et les commerciaux travaillant pour différents projets open source. Le géant de l'informatique souffle le chaud et le froid. Alors qu'il a été suspecté par certains de marchandages de brevets autour de Linux, Microsoft joue cette fois les rassembleurs. Au travers de sa fondation CodePlex, dont il est le seul sponsor (en apportant $1 M), il affiche un vœu ambitieux : la collaboration de développeurs et d'éditeurs commerciaux des différents univers de la galaxie open source. L'objectif de cette fondation, qui a le statut d'une association à but non lucratif, est donc plus large que celui, par exemple, de la Fondation Mozilla centrée principalement sur ses deux éléments phares, Firefox et Thunderbird. « Nous souhaitons que CodePlex soit un complément et non pas un concurrent des autres fondations open source. Elle devra gérer un large éventail de projets tout en prenant en compte les dépôts de licences et les besoins de propriété intellectuelle des éditeurs commerciaux », tient à préciser Microsoft. Une volonté de fédérer Pour prouver que cette organisation est fédératrice, Microsoft a mis en place un bureau de six directeurs venant de différents horizons. Dans cette liste, on découvre le nom de Miguel de Icaza. Ce développeur de Novell a été le meneur des projets Gnome (l'un des deux principaux environnements de bureau des distributions GNU/Linux, l'autre étant KDE) et Mono, un clone open source de la plate-forme .Net de Microsoft. Mais il a aussi facilité des implémentations open source de .Net de Microsoft et de Silverlight au sein des distributions GNU/Linux de Novell, dont Opensuse. Autre directeur de CodePlex : Shaun Bruce Walker, qui travaille chez DotNetNuke, un framework de gestion de contenu open source écrit en VB.Net. Les trois autres directeurs viennent de chez Microsoft. Enfin, le patron de cette fondation est Sam Ramji. Sans doute pas pour longtemps ! Le directeur de la stratégie de développement de chez Microsoft a déjà annoncé qu'il quitterait la firme de Redmond fin septembre pour rejoindre une start up californienne. Pour assoir la notoriété de sa fondation, le géant américain pourra s'appuyer sur le site CodePlex, une forge lancée en juin 2006. Ce portail héberge 10 000 projets open source, les plus téléchargés étant Ajax Control Toolkit, WBFS Manager et Google Book Downloader. Ce n'est pas la première fois que Microsoft investit dans des fondations. Il sponsorise déjà l'Apache Software Foundation et participe au projet Hadoop, un logiciel open source développé en Java et utilisé pour des applications intensives en manipulation de données sur de vastes clusters. Enfin, cet été, Microsoft avait mis 20 000 lignes de code à la disposition de la communauté Linux. LTE, la bouée de sauvetage sauvetage des opérateurs mobiles, est prête http://pro.01net.com/editorial/505807/lte-la-bouee-de-sauvetage-des-operateurs-mobiles-est-prete/ Les équipementiers sont prêts à commercialiser cette technologie, basée sur un standard quasi unique. Les tests sont en cours partout dans le monde et les premiers réseaux devraient être ouverts dès 2010. Nokia, le leader des fabricants de terminaux mobiles, a profité de l'édition 2009 du Broadband Forum pour présenter son tout premier modem LTE (Long Term Evolution), prêt à être intégré dans les téléphones. Preuve que la 4G est désormais opérationnelle. Cette technologie dopera les infrastructures des opérateurs mobiles. Une combinaison des technologies OFDM (Orthogonal Frequency Division Multiplexing) et Mimo (Multiple-Input Multiple-Output) permettra notamment d'atteindre des débits de 150 Mbit/s, soit 50 fois plus rapide que le HSPA actuel, et de réduire la latence des échanges. Ce qui justifie le déploiement de telles performances ? La démocratisation de l'internet mobile (données et vidéos), catalysée par l'arrivée de terminaux ultra-ergonomiques, et, dans son sillage, l'explosion du volume de données échangées. Avec leurs capacités actuelles, les réseaux des opérateurs vont rapidement devenir des goulots d'étranglement, au détriment de l'expérience utilisateur. « Selon la pire des hypothèses formulée par les analystes, entre 2008 et 2013, le trafic de données sera multiplié par 10 », illustre Jean-Louis Huriel, en charge du marketing consultatif chez Alcatel-Lucent. On se rend compte alors que, contrairement à ce qui s'est passé pour la 3G, ce n'est pas une soit-disante « killer application » qui justifie le déploiement du LTE, mais bien l'adoption en masse d'usages existants. L'Asie, premier laboratoire de tests Les premiers lancements commerciaux devraient avoir lieu courant 2010. En Europe, les projets pilotes sont rarement dévoilés. Alcatel-Lucent en comptabilise moins d'une dizaine (tous avec des opérateurs Tier 1), ZTE parle de la Roumanie, NEC et Nokia Siemens Networks reste dans le vague. Quant à ce qu'il se passe en France, silence radio. En revanche, tous les équipementiers confondus mentionnent les opérateurs japonais NTT Docomo et KDDI comme références. Là-bas, les expérimentations en sont à un stade avancé, avec des terminaux LTE. Rien d'étonnant quand on sait que l'Asie est précurseur tant sur les usages que sur les technologies mobiles. Quoi qu'il en soit, c'est à peu de choses près un seul standard LTE qui sera utilisé par les opérateurs mobiles du monde entier. La différence concerne la gestion du spectre. Ils pourront opter pour du FDD-LTE (Frequency Division Duplex), dans la bande des 2,6 GHz, voire des 800 MHz, partagée avec le GSM, « qui sera la technologie dominante en Europe et choisie par la plupart des grands opérateurs », estiment le docteur Shahram Niri, directeur des divisions de solutions réseaux chez NEC et Kai Sahala, responsable des ventes des solutions d'accès radio chez Nokia Siemens Networks. Ils pourront par ailleurs choisir le TDD-LTE (Time Division Dupleix), dans la bande des 2,3 GHz, plutôt destinée au marché chinois, toujours selon NEC. Pour fournir tous les marchés, les constructeurs ont développé malgré tout les deux types de technologies (Huawei propose même une plate-forme FDD et TDD), dont les différences porteront sur les terminaux et les interfaces air. La part belle au tout-en-un Les équipementiers promettent aux opérateurs une rationalisation de leurs coûts, et une baisse de leur Opex. L'objectif final étant pour ces derniers, d'optimiser le revenu du mégaoctet transféré, généré par chaque client. Avec la même solution Sran, de Nokia Siemens Networks, SDR, de ZTE, ou Cran, d'Alcatel-Lucent, ou encore avec l'offre d'Ericsson, par exemple, les opérateurs vont pouvoir à la fois renouveler leurs réseaux 2G et 3G vieillissants et s'équiper dans la foulée d'une infrastructure LTE. Ils auront ensuite la possibilité de mixer les porteuses des différents réseaux sur des équipements moins énergivores. De son côté, NEC mise sur le faible encombrement de sa solution. L'équipementier vient d'annoncer la disponibilité de sa nouvelle station de base LTE compacte (449 x 490 x 145 mm pour 17 kg), transportable par un homme seul. Motorola investit le marché des smartphones sous Android http://www.itespresso.fr/motorola-investit-le-marche-des-smartphones-sous-android-31311.html Motorola a décidé de rebooster ses ventes déclinantes de mobiles en dévoilant Dext, son premier smartphone sous l'OS Google Android. Il sera commercialisé sous le nom de Cliq aux USA. Si le constructeur taïwanais HTC et Samsung, via son terminal mobile Galaxy, s’intéressent depuis plusieurs mois à Google Android, Motorola choisit aujourd’hui d’emprunter cette voie en lançant en octobre prochain son smartphone Dext. Ce mobile sera disponible aux Etats-Unis sous le nom de Motorola Cliq et distribué par l’opérateur T-Mobile. Il sera commercialisé en Europe sous le nom de Dext. Il débarquera ainsi en France en octobre prochain et sera proposé en exclusivité par Orange. Le prix de vente du terminal n’a pas encore été communiqué. Equipé d’un écran tactile, le Motorola Dext embarque un clavier coulissant. Intégrant des connectivités 3G/3G+, Bluetooth 2.0 et Wi-Fi 802.11 b / g, ce smartphone dispose d’un appareil photo numérique de 5 Mégapixels et d’un module A-GPS. Propulsé par un processeur Qualcomm MSM7201A cadencé à 528 MHz, le Motorola Dext permet pour la première fois d’utiliser la nouvelle plate-forme Motoblur, initiée par le constructeur américain. Elle permet la synchronisation de tous les contenus du mobile (photos, messagerie, contacts, profils sur ses réseaux communautaires préférés comme Facebook et Twitter) en utilisant le cloud computing. En intégrant en grandes pompes le marché des smartphones grâce à Google Android, Motorola, qui souffre de la baisse des ventes de mobiles dans le monde, espère réussir à se tailler une place de choix sur un marché en bonne santé (+27% des ventes au deuxième trimestre) et de plus en plus concurrentiel, aujourd’hui dominé par Nokia, RIM et ses BlackBerry et surtout par l’iPhone d’Apple. Motorola a d’ores et déjà prévu de sortir un deuxième smartphone sous Android d’ici la fin de l’année. Suite bureautique : 13 % de parts de marché pour OpenOffice.org http://www.silicon.fr/fr/news/2009/09/11/suite_bureautique___13___de_parts_de_marche_pour_openoffice_org Selon les dernières estimations, la suite bureautique open source OpenOffice.org occuperait 13 % du marché sous Windows. Son adoption rapide lui permettra peut-être de passer le cap des 20 % en 2010. Lorsque nous parlons de logiciels open source populaires, nous pensons à Firefox, Apache et Linux. Aux yeux de nombre d’utilisateurs, la suite bureautique OpenOffice.org est une alternative intéressante à Microsoft Office, mais semble loin de pouvoir la concurrencer. John McCreesh a souhaité estimer les parts de marché qu’OpenOffice.org a réussi à capter. Une tâche malaisée tant il est difficile de savoir combien de copies d’Office et d’OpenOffice.org sont aujourd’hui en circulation. Seul chiffre sûr, OpenOffice.org 3.1 a été téléchargé plus de 27 millions de fois depuis sa sortie, le 7 mai 2009. Une belle réussite. Une page du wiki de ce projet open source tente de rassembler toutes les estimations de part de marché. La dernière en date, de Computerworld, affirme que la suite bureautique libre occuperait maintenant près de 13 % des parts de marché sous Windows. John McCreesh rappelle que ces chiffres sont meilleurs en Europe (une région plus favorable aux solutions open source), ainsi que sous Linux (où OpenOffice.org règne en maitre). De plus, les particuliers sont plus attirés par cette solution gratuite que les professionnels. Il estime enfin que ce chiffre pourrait être porté au-delà des 20 % en 2010. Le WiWi-Fi 802.11n devient officiellement un standard http://www.itespresso.fr/le-wi-fi-80211n-devient-officiellement-un-standard-31338.html Après sept années de pourparlers, l'IEEE vient officiellement de faire de la norme très haut débit Wi-Fi 802.11n un nouveau standard. La certification des produits est en marche… Enfin un heureux dénouement pour le Wi-Fi 802.11n : après sept ans de réflexion et de discussions, l’IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers) a standardisé cette technologie de connexion réseau. Les spécifications de cette nouvelle norme seront publiées dans le courant du mois d’octobre prochain. La standardisation du Wi-Fi 802.11n va permettre aux équipementiers de certifier officiellement leurs gammes de produits, alors que plusieurs constructeurs ont déjà sorti depuis 2007 des routeurs et autres modems basés sur la norme Wi-Fi 802.11n, mais élaborés à partir d’une version préliminaire au standard. Succédant au Wi-Fi 802.11 a, b et g (54 Mbit/s), la norme Wi-Fi 802.11n fait place au très haut débit. Le “N”, comme il se fait appeler, promet des débits plus rapides pouvant atteindre théoriquement les 300 Mbit/seconde, voire même les 600 Mbit/s ces prochaines années, grâce notamment au MIMO (Multiple In Multiple Out), une technologie basée sur des antennes multiples (émission et réception) permettant d’accroître le débit à l’intérieur de bâtiments. Facebook Lite : le nouveau concurrent de Twitter http://www.itespresso.fr/facebook-lite-le-nouveau-concurrent-de-twitter-31324.html La version simplifiée de Facebook, Facebook Lite, remplit deux des objectifs du site de Mark Zuckerberg : conquérir de nouveaux utilisateurs dans les pays émergents et se mesurer à Twitter. La nouvelle version allégée de Facebook, Facebook Lite, vient officiellement d’être lancée en Inde, après un peu plus d’un mois de tests, et aux Etats-Unis. Cette déclinaison du célèbre réseau social est aussi disponible en France, mais pour le moment en anglais. Cette version simplifiée de Facebook concurrence de plein front le site de micro-blogging Twitter, basé sur l’envoi de courts messages de 140 caractères maximum. Ainsi, les 250 millions de membres de Facebook pourront tous, à termes, lire et laisser facilement des commentaires, visionner les photos de ses contacts et accepter de nouveaux amis, en laissant de côté les milliers d’applications que le réseau social propose depuis sa première version. Facebook Lite a avant tout été conçu pour s’implanter dans les pays émergents, comme l’Inde, où la navigation sur le Web reste limitée et où Internet n’est souvent accessible qu’en bas débit. La version classique de Facebook n’est alors pas facilement consultable, car celle-ci reste trop gourmande en bande passante. Cette volonté nouvelle de Facebook de se concentrer sur l’essentiel s’est traduit par le rachat, en août dernier, du site communautaire américain FriendFeed, qui se rapproche, de par son fonctionnement, de Twitter. Ce petit réseau social propose en effet de laisser et de partager des messages avec ses amis en offrant également la possibilité d’agréger et de partager avec ses contacts ses propres contenus déjà publiés sur YouTube, Dailymotion, Flickr, sur son blog ou sur d’autres sites communautaires comme Facebook ou Twitter. Exclusif : SAP prépare un cloud pour étendre étendre son offre SaaS http://pro.01net.com/editorial/505942/exclusif-sap-prepare-un-cloud-pour-etendre-son-offre-saas/ Sur le modèle de Force.com de Salesforce, SAP met au point son offre cloud afin de créer et supporter un écosystème de partenaires autour de son ERP pour PME, SAP Business ByDesign. C'est lors d'un événement européen dédié aux PME que Rainer Zinow, vice-président senior de SAP en charge de la stratégie PME a laissé échapper l'information : « Nous allons fournir un environnement de développement pour SAP Business ByDesign ». Non seulement il va être prochainement possible de développer des applications pour SAP Business ByDesign, mais celle-ci vont s'exécuter sur la plate-forme Saas de SAP. Enfin, une place de marché va être lancée pour que les éditeurs partenaires puissent commercialiser leurs réalisations. SAP est présent sur le marché des solutions Saas pour PME depuis le lancement de SAP Business ByDesign en 2007. Si les débuts commerciaux de son progiciel de gestion intégré ont été difficiles, SAP croit plus que jamais en son offre et a récemment dévoilé lors de Sapphire 2009 sa version 2.0. Une évolution importante en termes d'interface utilisateur et de fonctionnalité. Mais c'est en 2010 que SAP Business ByDesign va connaître sa vraie révolution. Le géant de l'ERP va élargir le nombre de pays où l'offre sera disponible, mais surtout il envisage d'ouvrir sa plate-forme Saas à des éditeurs tiers. Ceux-ci pourront publier des extensions à Business ByDesign pour étendre sa couverture fonctionnelle, répondre à des besoins spécifiques, une démarche qu'il avait eu sur Business One, son progiciel pour PME. Une logique d'extensions métier « Il existe à ce jour plus de 400 applications développées pour Business One par des partenaires, argumente Luis Murguia, vice président de SAP pour l'Europe. Depuis la gestion avancée d'entrepôt jusqu'au progiciel de gestion pour ferme d'élevage de saumon, en passant par la distillerie de rhum, les solutions les plus diverses sont apparues sur Business One. On assiste sur le marché aujourd'hui à une guerre entre écosystèmes. Et c'est celui qui disposera de l'expertise qui gagnera cette guerre ». Cet écosystème, SAP va tenter de le recréer dans son offre cloud. Peu de détails ont filtré à ce jour sur cette plate-forme Saas et sur l'environnement de développement qu'il offrira aux partenaires SAP. Interrogé par 01Informatique, Rainer Zinow précise : « nous expérimentons actuellement C# Ruby mais aucune décision n'a été prise quant au langage qui sera supporté. Il s'agira de toute façon d'un langage de script ». Il ajoute que sur l'aspect données métier, le modèle objet sera dans la droite ligne des travaux de l'UN/Cefact dans lesquels SAP est impliqué. A l'image d'Apple sur App Store, SAP va-t-il régner en maître absolu sur sa place de marché et décider qui aura le droit d'y commercialiser une application et qui ne le pourra pas ? Rainer Zinow s'en défend : « C'est un marché de volume. Tous les éditeurs pourront publier leurs applications sur notre place de marché. Il n'y aura aucune exclusivité pour personne. Les seules contraintes seront les règles d'implémentation que nous fixerons. Pour les applications s'exécutant sur notre plate-forme, nous devrons savoir comment le logiciel est construit et nous assurer de sa qualité ». De même, si un éditeur étend le modèle de données initial de l'ERP, il devra développer le jeu de Web Services qui seront nécessaires pour accéder et manipuler cette donnée. Une gouvernance à découvrir pour SAP SAP va devoir régler d'éventuels conflits d'intérêt entre ses partenaires et ses propres ambitions. Interrogé sur les éventuels différends entre des acteurs de la place de marché et SAP qui, à l'occasion d'une nouvelle version pourrait rayer de la carte tous les partenaires qui offriraient un processus couvert par l'offre de base, le responsable se veut rassurant : « Nous réfléchissons en effet à ce cas de figure. Nous pourrions par exemple proposer à nos nouveaux partenaires un engagement sur 12 mois nous contraignant à ne pas lancer de processus concurrençant directement leur offre. C'est un point encore à l'étude ». La prochaine mise à jour de SAP ByDesign, la version 2.5, est attendue pour le troisième trimestre 2009. Elle sera la première à bénéficier d'un lancement mondial. En revanche, il faudra patienter jusqu'en 2010 pour assister au lancement de l'offre en nuage de SAP. Les employés d'IBM auraient 10 jours pour quitter Office pour Symphony http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-les-employes-d-ibm-auraient-10-jours-pour-quitter-office-pour-symphony-29129.html Selon le quotidien allemand Handelsblatt, IBM aurait demandé à 360 000 employés dans le monde de passer de Microsoft Office à sa propre suite bureautique, Lotus Symphony. Basée sur OpenOffice, et également téléchargeable gratuitement, Symphony permet d'ouvrir et d'éditer des fichiers aux formats Microsoft. Toujours selon Handelsblatt, les salariés d'IBM auraient 10 jours pour procéder à l'installation. Quelque 330 000 personnes en interne auraient déjà mis en place la suite bureautique sur leur poste. Ceux qui souhaiteraient pouvoir continuer d'utiliser Microsoft Office devraient pouvoir le faire, à condition d'y être autorisés par leur hiérarchie, pour des besoins spécifiques. Contacté par LeMondeInformatique.fr, un porte-parole d'IBM France nous a dit ne pas être au courant d'une telle injonction. En revanche, il est vrai, a-t-il ajouté, que les nouveaux collaborateurs se voient uniquement dotés d'une installation de Symphony. La suite bureautique d'IBM vient de connaître une mise à jour assez particulière : dans sa version 1.3, elle accepte désormais l'installation de widgets (au travers d'un simple glisser-déposer) pour compléter ses fonctionnalités. IBM cite par exemple les outils de conversion d'unités et de mesure de Google, un widget d'accès à Wikipedia ou bien encore ses propres outils de collaboration. Google développe sa technologie de miroirs solaires http://www.neteco.com/299452-google-miroir-solaire-technologies-vertes.html Déçu par la faiblesse des investissements dans les technologies vertes, Google a déclaré la semaine dernière concevoir sa propre technologie de miroirs solaires, lors d'un sommet Reuters sur le climat et les énergies alternatives. D'après Bill Weihl, spécialiste des énergies renouvelables chez Google Research, cette technologie pourrait réduire le coût de construction de centrales thermiques solaires d'un quart ou plus. « Nous nous sommes intéressés à des matériaux très inhabituels pour les miroirs, à la fois pour la surface réfléchissante et la couche sur laquelle le miroir est monté », a déclaré Weihl, lors du sommet organisé à San Francisco. Référence des moteurs de recherche et des liens sponsorisés, la société internet américaine est également active dans le domaine de l'énergie renouvelable depuis 2007. Google investit dans différents projets, dont eSolar, forme des partenariats avec des industriels, parmi lesquels GE (General Electric) et, enfin, développe ses solutions, Google PowerMeter par exemple. Dans le domaine des miroirs solaires, Google espère pouvoir utiliser en interne sa technologie « dans les prochains mois », a indiqué Bill Weihl. Avec FastFlip Google propose de feuilleter la presse en ligne http://www.silicon.fr/fr/news/2009/09/15/avec_fastflip_google_propose_de_feuilleter_la_presse_en_ligne Surement pour contrer le Silverlight de Bing, Moutain View sort une nouvelle application pour la presse en ligne. Tourner les pages de journaux, c’est désormais possible sur Google Labs. Le Google Labs vient de s'enrichir d'une nouvelle application en ligne. Google Fast Flip offre un accès rapide aux titres de la presse en ligne. Un service similaire à Google News, l'agrégateur d'actualités de Mountain View, mais en plus visuel. Alors que Google News présente les informations en reprenant le titre et le chapeau (ou le début de l'article), Fast Flip propose une présentation de l'ensemble de la page hénergeant l'article sous forme d'une capture d'écran. Présenté par catégories (les plus récents, les plus lus, etc.) et sous-catégories (politique, monde business, sport, etc.), Fast Flip permet ainsi de faire défiler les pages des sites en ligne. Une fois le choix arrêté, un clic sur la vignette affiche le contenu en taille réelle mais toujours dans un format image. Un second clic renvoie vers le site concerné. Pour le moment, seule une quarantaine de journaux sont proposés par défaut, exclusivement en anglais (New York Times, BBC, Washington Post, Marie-Claire, etc.). Mais une recherche dans le moteur affiche de nombreux autres titres (toujours en anglais). Google précise également que les utilisateurs «peuvent créer instantanément leurs propres sujets, à la manière d'un magazine personnalisé». Il faut cependant disposer d'un compte Google. Fast Flip offre donc une nouvelle façon de parcourir l’actualité en un clin d'oeil que certains trouveront ludique. Pour Google cela représente aussi et surtout une source potentielle de revenus publicitaires supplémentaires. La société affirme par ailleurs, pour calmer les esprits échauffés de l'industrie de la presse, que l'entreprise partagera ses bénéfices avec les éditeurs. Une proposition qui vient en complément de son système de micro-paiement pour faciliter la monétisation des contenus en ligne payants. Fast Flip est également proposé sur les smartphones équipés d’Android et sur les iPod et iPhone d'Apple à partir d’une plateforme spécialement conçue pour l’Internet mobile. L’application sans doute plus rapide que Google News, encore testée dans son pays d’origine, n’a pas encore de date de sortie en version française. Bing : Microsoft ajoute la fonction « Visual Search » http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39706598,00.htm?xtor=EPR-100 Encore en version de test, la nouvelle fonction de recherche visuelle de Bing propose des résultats de recherche en images en lieu et place des traditionnels liens. L’installation de Silverlight 3 est nécessaire. On attendait en ce début de semaine une annonce importante autour de la version 2.0 de Bing. Il s'agit en fait d'une nouvelle fonction de recherche baptisée Visual Search : elle propose d'afficher les résultats en images plutôt que la traditionnelle série de liens hypertexte. Visual Search est encore en phase de test bêta et ne couvre que cinquante mots clés dans les domaines du sport, du shopping, des loisirs ou des personnes célèbres. Si l'on tape, par exemple, en anglais le mot clé appareil photo numérique, une option « Visualize » apparaît. En cliquant dessus, une galerie d'images défile vers le bas comme un carrousel. L'effet est plutôt réussi. Disponible à la fin du mois L'utilisateur peut affiner les résultats avec les filtres que Bing propose. Chaque image mène ensuite vers des résultats plus complets avec des liens classiques. Visual Search nécessite que Silverlight 3 soit installé. Microsoft a précisé que ce service entrera en fonction progressivement dans les prochaines semaines et sera disponible pour tous les internautes d'ici la fin du mois. T-Systems reprend l'activité d'hébergement de SAP http://www.lemagit.fr/article/sap-pgi-rachat-hebergement-t-systems/4246/1/t-systems-reprend-activite-hebergement-sap/ La SSII filiale de Deutsche Telekom T-Systems annonce son intention de racheter l'activité d'hébergement européenne de SAP, pour un montant non communiqué. Aucun transfert de personnel, ni rachat d'actifs n'est prévu. T-Systems transférera les quelque 90 clients concernés dans ses propres installations. La SSII présente ce rachat comme une accentuation de sa stratégie de renforcement autour des environnements SAP. La semaine dernière, le groupe annoncé avoir remporté un contrat d'infogérance avec Continental, prestation centrée justement sur la gestion des PGI SAP de l'industriel. L’Archos 5 Internet Tablet sous Android veut défier l’iPod Touch http://www.itespresso.fr/larchos-5-internet-tablet-veut-defier-lipod-touch-31392.html Une fonction GPS, le support des vidéos HD et un panel d'applications dédié au divertissement : le baladeur multimédia Archos 5 Internet Tablet sous Android se mesure à l'iPod Touch d'Apple. L’iPod Touch s’est trouvé un nouveau concurrent dans l’univers des baladeurs multimédia : l’Archos 5 Internet Tablet, propulsé par l’OS mobile Google Android, promet un ensemble de fonctionnalités très alléchantes. Doté d’un design sobre pratiquement identique à la gamme des Archos 5, l’Archos 5 Internet Tablet intègre un écran tactile de 4,8 pouces, un accéléromètre, pour basculer du mode portrait au mode paysage, tourne grâce à un processeur de bonne facture ARM Cortex A8 cadencé à 800 MHz et embarque une capacité de stockage pouvant aller de 8 à 500 Go, selon le modèle choisi. Côté connectique, cette tablette Internet est compatible avec le Wi-Fi 802.11 b/g/n et le Bluetooth 2.0 mais ne propose pas de puce 3G. Point intéressant : l’Archos 5 nouvelle génération supporte la lecture de vidéo HD, peut lire MPEG4-HD et embarque une puce GPS. Un baladeur multimédia qui fait le plein d’applications Comme le nouvel iPod Touch d’Apple, l’Archos 5 Internet Tablet mise avant tout sur le divertissement. Selon le constructeur, son baladeur multimédia peut contenir jusqu’à 710 films, 190 000 chansons ou 3,2 millions de photos. Sur le modèle de l’AppStore, l’Archos 5 va donner accès à un certain nombre de jeux et d’applications, pour le moment gratuites, via son AppsLib Store. Archos propose également des bonus directement intégrés à sa tablette Internet, à savoir l’application Twidroid, pour accéder au service de micro-blogging Twitter, la messagerie instantanée ebuddy, l’écoute de musique en streaming sur Deezer, le services PagesJaunes, l’application Thinkfree Mobile, pour lire sur son terminal ses documents et tableurs. Sans oublier la présence nativement d’un logiciel de VoIP accessible en Wi-Fi. Disponible dès ce 16 septembre, l’Archos 5 Internet Tablet est commercialisé à €229 pour sa version 8Go, soit seulement €30 de plus que la nouvelle version de l’iPod Touch. Mais le prix de vente pourra atteindre les €399 pour la version 500 Go avec disque dur. Navigateur Navigateur : la version stable de Google Chrome 3.0 est enfin disponible ! http://www.silicon.fr/fr/news/2009/09/16/navigateur___la_version_stable_de_google_chrome_3_0_est_enfin_disponible__ Nouveau venu dans le monde des navigateurs web, Google Chrome 3.0 se veut plus rapide et plus ergonomique que précédemment. Une excellente version… dans l’attente des innovations prévues pour la 4.0. Google vient – enfin – de dévoiler la mouture définitive de son navigateur web Chrome 3.0 pour Windows XP et Windows Vista. La nouveauté la plus importante est l’amélioration du moteur d’exécution JavaScript V8. Ce dernier est plus de 25 % plus véloce que celui présent dans Google Chrome 2.0. Ceci devrait permettre à ce produit de reprendre la tête à la course aux performances des navigateurs. Nous aurons l’occasion de le vérifier lors d’un prochain comparatif. Le moteur de rendu des pages web intègre également quelques éléments issus du HTML5, comme le support des balises audio et vidéo. Une bonne nouvelle, même si peu de sites mettent aujourd’hui à profit de telles technologies. Le reste des nouveautés concerne l’interface du logiciel : Chrome 3.0 sera tout d’abord personnalisable au travers des thèmes. Quoiqu’intéressante, cette fonctionnalité n’est pas essentielle pour ce logiciel à l’interface minimaliste. Autre point, la barre de saisie des adresses classe ses suggestions en y appliquant des icônes qui permettront de savoir exactement ce qui vous est proposé. Enfin, la page de garde est plus épurée, mais aussi plus puissante puisque vous pourrez gérer les éléments qui y prennent place. Attention cependant, car si les extensions fonctionnaient sous Google Chrome 2.0 (en fixant un paramètre via la ligne de commande), elles sont purement et simplement désactivées dans cette version 3.0. C’est regrettable. Chrome 4.0 finalisera le support des extensions et sera compatible avec Mac OX S et Linux. Les plans de la firme prévoient même d’intégrer du code natif externe et de la 3D. Mais il faudra peut-être attendre Chrome 5.0 pour profiter de ces avancées. Adobe rachète Omniture pour 1,8 milliard de dollars http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39706775,00.htm?xtor=EPR-101 En rachetant la firme américaine Omniture, Adobe veut adjoindre une offre d’analyse marketing en ligne à ses produits afin de permettre à ses clients d’évaluer l’efficacité des contenus qu’ils créent. Adobe a annoncé mardi son intention de racheter Omniture, firme américaine basée dans l'Utah, spécialisée dans le développement d'outils d'analyse du trafic Internet. La transaction qui s'élève à 1,8 milliard de dollars (21,5$ par action) devra recevoir le feu vert des autorités américaines de la concurrence. Omniture, qui compte 1200 salariés, deviendra une filiale d'Adobe et son actuel président Josh James restera à sa tête. Avec cette acquisition, Adobe entend pouvoir structurer son offre en proposant des logiciels de création (Flash, Acrobat et Photoshop) et les outils d'analyse marketing qui permettent d'évaluer la valeur et l'impact du contenu créé. Il s'agit également de réagir face à une baisse de ses revenus : ses produits phare se sont moins bien vendus en raison de la crise. Ses ventes ont chuté de 21% sur un an pour atteindre 697,5 millions de dollars au troisième trimestre de son exercice fiscal 2009. "Cette acquisition change la donne pour Adobe et ses clients", a déclaré dans un communiqué Shantanu Narayen, pdg d'Adobe Systems. "Les annonceurs, les médias et les distributeurs sur internet pourront réaliser la pleine valeur de leurs actifs numériques." CAPTCHA pour améliorer Google Livres ! http://www.generation-nt.com/commenter/google-livres-captcha-recaptcha-actualite-871561.html#1 Google annonce le rachat de la société reCAPTCHA et compte notamment tirer parti de la technologie CAPTCHA pour son polémique projet de numérisation de livres. La technologie CAPTCHA est connue de pratiquement tous les internautes. Pour l'ouverture d'un compte Gmail par exemple, l'utilisateur doit au préalable élucider un CAPTCHA, à savoir une image contenant divers caractères que seul un être humain est a priori capable de reconnaître. Cette mesure de sécurité permet de lutter contre les spammeurs afin d'éviter qu'ils ne se constituent de manière automatisée une base de données d'adresses mail qui serviront à l'envoi massif de messages non sollicités. Cette technologie est donc loin d'être étrangère à Google qui a annoncé mercredi l'acquisition pour un montant non communiqué de la société reCAPTCHA. Cette dernière fournit une protection CAPTCHA contre le spam et la fraude à plus de 100 000 sites Web. Néanmoins, si Google paraît intéressé par CAPTCHA, ce n'est pas uniquement dans un souci de sécurité mais aussi pour améliorer son processus de numérisation de livres. " Les mots dans beaucoup de CAPTCHA fournis par reCAPTCHA proviennent de la numérisation de journaux ou de livres anciens. Les ordinateurs ont du mal à reconnaître ces mots parce que l'encre et le papier ont été dégradés avec le temps, mais en les tapant dans un CAPTCHA, les internautes apprennent aux ordinateurs comment lire du texte numérisé ", indique Google sur son blog officiel. La firme de Mountain View escompte ainsi des avancées en matière de reconnaissance optique des caractères (OCR) utilisée par Google Livres. Des verres de contact pour voir en réalité augmentée http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-des-verres-de-contact-pour-voir-en-realite-augmentee-29148.html Des lentilles permettant de voir directement en réalité augmentée, tel est le pari de Babak Parviz, expert en bionanotechnologies à l'université de Washington à Seattle (Etats-Unis). Son équipe travaille sur des verres de contact qui montreraient l'environnement réel, additionné d'éléments d'information liés à ce lieu. Lorsque l'utilisateur déplace son regard, les éléments d'information se modifient en fonction de ce qui est observé. "Nous essayons de concevoir des lentilles de contact qui peuvent montrer à l'utilisateur des images générées par ordinateur. Ces images seront superposées à ce que la personne verrait normalement. Une image hybride est donc perçue par le porteur de lentilles", explique Babak Parviz à Relaxnews. Les applications pratiques de ce type de lentilles pourraient être presque illimitées, des jeux vidéo à la médecine. "Selon leur niveau de sophistication, elles pourraient être utilisées dans différents lieux", reprend M. Parviz. "J'imagine qu'un ou seulement quelques pixels peuvent être utilisés dans les jeux vidéo, ou pour donner des signaux visuels. Si nous pouvons générer du texte, alors des applications bien plus intéressantes peuvent être développées, y compris lire ses e-mails. Si un jour des lentilles avec des images en haute résolution sont fabriquées, alors les possibilités sont infinies", détaille l'expert. Babak Parviz et son équipe ont déjà commencé à fabriquer des lentilles avec une LED (diode électro-luminescente), et une technologie rudimentaire, mais ils voient bien plus grand. "Nous essayons de travailler sur ces lentilles aussi dur et aussi vite que possible. Cependant, comme il s'agit essentiellement d'appareils biomédicaux, il faudra attendre avant que la version même la plus simple soit mise sur le marché", modère M. Parviz. L’iPhone d’Apple devra composer avec l’oPhone de Lenovo en Chine http://www.itespresso.fr/liphone-dapple-devra-composer-avec-lophone-de-lenovo-en-chine-31487.html Lenovo se lance dans la bataille des smartphones avec l'oPhone. Il veut faire de l'ombre à l'iPhone qui investit son marché domestique. Alors que l’opérateur chinois China Unicom va prendre en main la distribution de l’iPhone d’Apple en Chine, Lenovo a décidé de lancer son smartphone sous la marque oPhone en collaboration avec un autre opérateur (China Mobile qui affiche presque 500 millions d’abonnés). C’est une véritable guerre des smartphones qui se déclenche sur le vaste marché chinois de la téléphonie mobile. Selon l’Idate, on recense 709 millions de clients mobiles en 2009. La barre des 900 millions sera dépassée d’ici 2012. Selon China Mobile, l’oPhone pourrait prendre une part de marché de 50% sur le segment des smartphones dans les trois à cinq ans. Alors que la commercialisation de l’iPhone par China Unicom a été officialisée fin août, l’Atelier BNP-Paribas estimait au printemps qu’un volume de deux millions de smartphones Apple avait déjà été écoulé dans le pays à travers des réseaux de boutiques d’électronique. D’un point de vue technique, l’oPhone de Lenovo tournera sous un OS mobile développé par China Mobile, basé sur Android, et sera compatible avec la norme TD-SCDMA (la 3G à la chinoise). Apple devra fournir des efforts pour s’adapter à ce marché et ses contraintes technologiques spécifiques.