dossier de presse - Théâtre du Double signe
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DOSSIER DE PRESSE Britannicus Now: brillante transposition | Jean Siag | Théâtre 13-10-11 10:36 publicitenulle Publié le 11 octobre 2013 à 09h13 | Mis à jour à 09h13 Britannicus Now: brillante transposition Jean Siag La Presse Plus de 340 ans après sa publication, la tragédie de Jean Racine, Britannicus, continue de faire couler beaucoup d'encre... Là où Steve Gagnon (dont la pièce En dessous de vos corps... est présentement à l'affiche à La Licorne) a été pris de vertige par la recherche d'absolu et de sublime de l'empereur Néron, l'auteure et comédienne Marilyn Perreault y a vu une formidable démonstration d'abus de pouvoir et d'intimidation. L'auteure et comédienne Marilyn Perreault a transposé l'esprit de la tragédie de Racine Britannicus dans une école secondaire privée d'aujourd'hui. Photo: fournie par le Théâtre Denise-Pelletier Elle a toute de suite pensé au meurtre de la jeune Reena Virk, intimidée, tabassée, puis noyée par un groupe de filles de son école, à Victoria, en 1997. On pourrait croire le lien ténu entre ces deux tragédies. Mais non, Marilyn Perreault transpose brillamment l'esprit de la tragédie de Racine dans une école secondaire privée d'aujourd'hui. Dès la première scène, l'auteure de Roche, papier, couteau met la table. Il y a deux clans dans ce collège de filles: celui des jupes, portées par les filles cool, et celui des pantalons, représenté par les moches. Le personnage de Delphine est le leader des jupes. Tandis que Britanny est le souffre-douleur des pantalons... Les filles doivent monter la pièce de Racine dans le cadre de leur cours de théâtre. Rien n'a été laissé au hasard, chaque personnage trouvant son équivalent dans la cour des grands. Manipulation et intimidation Delphine y incarne le personnage de Néron. Tyrannique comme l'empereur, qui finit par empoisonner son demi-frère Britannicus. C'est elle qui fait la pluie et le beau temps dans son école. Elle qui manipule les filles autour d'elle pour faire sa loi. Dans ce rôle, Érika Tremblay-Roy est remarquable. Pareil pour Marie-Pier Labrecque. Britanny, qui se fait appeler «la chose» par ses intimidatrices, y interprète le rôle de Britannicus (très juste Ariane Bisson McLernon). La jeune fille trouve refuge et réconfort dans les alexandrins de Racine. Elle espère enfin se faire valoir auprès de ses camarades de classe en y jouant «le rôle de sa vie». Tout le monde reconnaîtra quelqu'un dans ce personnage. Marilyn Perreault a construit la tragédie de Britanny à la manière d'un suspense, assemblant chacune des pièces du puzzle à mesure que progresse l'enquête policière sur les circonstances de sa mort, à la fin de la représentation de la pièce. Ellemême y interprète le personnage de Justine, qui est aussi la narratrice de Britannicus Now. Cette Justine, qui est le miroir de Junie, l'amoureuse de Britannicus, que Néron cherchera à séduire et à écarter de Britannicus. La mise en scène de Lilie Bergeron est parfaitement au point. Faisant jouer les comédiennes dans un décor de tuyauterie qui évoque les recoins d'un collège. D'où l'on pourra d'ailleurs entendre Britanny lire son exemplaire de Britannicus, tapie dans la http://www.lapresse.ca/arts/spectacles-et-theatre/theatre/201310/11/01-4698817-britannicus-now-brillante-transposition.php Page 1 sur 2 Britannicus Now: brillante transposition | Jean Siag | Théâtre 13-10-11 10:36 froide structure, telle une cellule où elle se trouve emprisonnée. Les liens que parvient à établir Marilyn Perreault avec l'oeuvre de Racine sont brillants, même si l'exercice peut paraître didactique à certains moments. Il y a des liens que le spectateur aurait pu faire seul. Le parallèle avec Reena Virk n'avait pas non plus besoin d'être dit dans la pièce. On le devine. Rien pour remettre en question cet inspirant Britannicus Now. À la fin, on retient aussi tous les signaux de détresse laissés sans réponse, qui nous laissent croire que cette tragédie, comme tant d'autres, était évitable. _______________________________________________________________________________ À la Salle Fred-Barry du Théâtre Denise-Pelletier, jusqu'au 26 octobre. http://www.lapresse.ca/arts/spectacles-et-theatre/theatre/201310/11/01-4698817-britannicus-now-brillante-transposition.php Page 2 sur 2 Le Quatrième: Britannicus Now - Théâtre du Double signe 13-10-10 09:29 LE QUATRIÈME Un point de vue indépendant sur le théâtre ACCUEIL ACTUALITÉS CHRONIQUES Théâtre grand public À l'affiche INFORMATIONS Théâtre jeune public mercredi 9 octobre 2013 Britannicus Now - Théâtre du Double signe À l'affiche Par Yves Rousseau La pièce Britannicus now s'attaque au complexe problème de la violence entre adolescentes. Teatro Gioco Vita - CHIEN BLEU Maison Théâtre, 25 sept. au 13 oct. Espace Cercle Carré - Réverbère Théâtre - UN ENDROIT OÙ Studio-théâtre de l'Illusion - LES ALLER - 3 au 13 oct. HABITS NEUFS - 15 au 27 oct. Crédit : Martin Blache Carrousel - GRETEL ET HANSEL La Veillée - LA PREUVE ONTOLOGIQUE DE MON EXISTENCE - 17 sept. au 11 oct. Dans un collège privé de filles, on s'apprête à monter Britannicus. - Maison Théâtre, 22 oct. au 3 nov. Rapidement, l'obtention d'un rôle principal amène deux clans d'étudiantes Écoles de théâtre à se livrer une lutte qui aura de funestes conséquences... À l'affiche Comme dans un mauvais film de série américaine se déroulant dans l'univers de l'école secondaire, le clan des Barbie sur-sexuées, superficielles, médisantes et manipulatrices forment une caste supérieure qui se trouve opposée à celle des « rejets », composée de tronches littéraires complexées, inhibées et victime de « bullying ». Les figures Option-Théâtre du Collège Lionelmasculines de la pièce, représentent la violente et sauvage figure des Groulx - Saison 2013-2014 souteneurs et des proxénètes issue des gangs de rue : ce sont les loups Événements théâtraux qui attendent le petit Chaperon Rouge. La pièce s'affranchit cependant assez allègrement de cette dimension de manichéisme et de cliché, du fait de la force poétique et métaphorique de son texte. Elle survit également assez bien à une direction du jeu qui semble trop favoriser ce ton puéril et souligné encore présent dans un certain théâtre jeunesse. 9 oct. - Conférence Actualité du théâtre québécois : crise ou mutation? 15 octobre - Appel de textes du Groupe théâtre tout court 15 oct. - L'École supérieure de théâtre de l'UQAM présente la Théâtre du Rideau Vert - LA CERISAIE - 24 sept. au 19 oct. Dans un univers déréalisé (composé d'immenses amalgames de tuyaux) parfois traversé par les alexandrins de Jean Racine, s'élève un univers de conférence « La parole qui agit de Paul Claudel » beauté qui survole avec douleur le cruel univers de la violence adolescentes. Il faut dire que la pièce bénéficie des services de Perreault, 19 oct. - ATELIER de THÉÂTRE : une comédienne physique qui excelle particulièrement dans la L’ART DE LA MÉTAMORPHOSE http://www.lequatrieme.com/2013/10/britannicus-now-theatre-du-double-signe.html Page 1 sur 9 Le Quatrième: Britannicus Now - Théâtre du Double signe 13-10-10 09:29 construction d'univers expressifs où, de façon sublime, la poésie du verbe rencontre celle du geste. Théâtre Denise-Pelletier - ZONE, de Marcel Dubé - 25 sept. au 18 oct. - Annie Caron 6 nov. - SOLOS, Un nouveau festival de théâtre bilingue consacré aux solos au Mainline 19 nov. - 19e concours intercollégial d'écriture dramatique l'Égrégore Archives des critiques BRITANNICUS NOW ! 13 (61) De Marilyn Perreault ! octobre 2013 (5) Mise en scène : Lilie Bergeron Interprètes : Ariane Bisson McLernon, Marie-Pier Labrecque, Jean-Moïse Théâtre In Extremis - Délire Martin, Marilyn Perreault, Érika Tremblay-Roy à deux, d'Eugène Ione... La Resistenza - Théâtre de Du 9 au 25 octobre 2013 l’Opsis Britannicus Now - Théâtre Salle Fred-Barry du TDP 4353, rue Sainte-Catherine du Double signe Oleanna, de David Mamet - www.denise-pelletier.qc.ca Billetterie : 514 253-8974 Théâtre du Vaisseau d'Or... En dessous de vos corps je trouverai ce qui est im... Centre Segal - Tableau D’Hôte Theatre - SEDNA: GODDESS OF " septembre 2013 (9) Message plus récent Accueil THE SEA - 30 SEPT. AU 6 OCT. octobre Messages plus anciens " août 2013 (5) " juillet 2013 (1) " juin 2013 (3) " mai 2013 (7) " avril 2013 (8) " mars 2013 (11) " février 2013 (4) " janvier 2013 (8) " 12 (99) " 11 (97) " 10 (174) " 09 (151) " 08 (87) " 07 (99) Théâtre de La Manufacture - EN DESSOUS DE VOS CORPS - " 06 (3) Saison 2013-2014 Licorne, 1er oct. au 9 nov. Théâtre de l'Opsis - LA RESISTENZA - Place des Arts, 3 au 19 oct. http://www.lequatrieme.com/2013/10/britannicus-now-theatre-du-double-signe.html Page 2 sur 9 Britannicus Now - PLEIN ESPACE 13-10-24 15:03 BRITANNICUS NOW MÊME COMBAT par Élizabeth Adel L’auteure et comédienne Marilyn Perreault a su, au cours des dernières années, se tailler une place enviable dans le milieu théâtral québécois grâce à sa plume poétique, son audace et sa polyvalence. Il n’est donc pas surprenant que sa pièce Britannicus Now, inspirée de la célèbre tragédie racinienne, qui lui a valu en 2011 le prix Louise LaHaye, soit reprise cet automne à la salle Fred Barry. Le fléau de l’intimidation a pris de l’ampleur au cours des dernières années, engendrant plusieurs décès tragiques ainsi qu’une importante couverture médiatique à son sujet. En plus de Racine, Perreault s’inspire d’un événement réel survenu en Colombie-Britannique; le décès de Reena Virk, une jeune adolescente indienne de Victoria, battue à mort par un groupe d’adolescentes. L’auteure s’intéresse davantage aux personnages de Britannicus qu’à la fable en tant que telle, sans toutefois délaisser les règles propres aux grandes tragédies. Les personnages de la pièce de Racine choisis par Perreault sont Néron, l’empereur tyrannique, Britannicus, le demi-frère de Néron et considéré comme son opposant, Junie, bien-aimée de Britannicus et indirectement, Agrippine, la mère de Néron. Ces personnages, sont transposés dans la pièce de Perreault, dont l’action se déroule quelques siècles plus tard dans une école secondaire privée pour fille. L’auteure utilise la classique mise en abyme théâtrale; Britannicus Now met en scène des jeunes élèves qui doivent monter la pièce de Racine dans le cadre d’un cours. Le rôle de Britannicus est attribué à Brittany, celle qui se fait quotidiennement intimider par le clan des « Jupes ». La chef tyrannique de ce groupe constitué de « populaires » est Delphine et celle-ci hérite, comme de raison, du rôle de Néron. Le rôle de Junie, le personnage qui tente d’intervenir et d’abroger le dénouement tragique qui aura lieu malgré tout, est attribué à Justine, une nouvelle élève qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Britannicus Now se démarque par l’intelligence de sa structure et par sa dimension poétique. D’une part, le parallèle entre les personnages raciniens et ceux de la pièce est fascinant, si l’on pense aux siècles qui séparent l’époque de Racine et la nôtre. La vie des personnages coïncident réellement avec les rôles théâtraux qui leur ont été attribués. Outre cela, Perreault parvient à nous offrir une finale pessimiste mais extrêmement juste. À la fin de la pièce, elle nous rappelle directement que cette tragédie existe depuis des lustres et qu’elle se répète constamment sous différentes formes. La finale ne suggère aucune http://www.pleinespace.com/critiques/britannicus-now/ Page 1 sur 3 Britannicus Now - PLEIN ESPACE 13-10-24 15:03 morale et n’interpelle pas le spectateur à agir d’une façon précise. La pièce a plutôt été écrite simplement pour éclairer ce phénomène de domination et cette agressivité qui nous autodétruit depuis des siècles. La mise en scène, signée Lilie Bergeron, est ludique et met bien en valeur autant les scènes réalistes et mouvementées que celles plus poétiques et introspectives et ce, à l’aide d’une scénographie amovible efficacement conçue par Jean Hazel. Les scènes de déchéances des partys sont illustrées scéniquement grâce aux comédiens qui manipulent vigoureusement d’une façon infernale des structures constituées d’embranchements de tuyaux, ceux-ci constituant le décor. À d’autres moments, les mêmes structures sont utilisées comme des barrières ou des cages. Les comédiens se nichent aux creux d’elles, créant des images qui symbolisent la prison; l’enfermement intérieure. D’autre part, l’écriture poétique de Marilyn Perreault se dévoile surtout dans les passages narrés par Justine qui ponctuent la pièce. Ces monologues commentent les événements qui se succèdent et qui mènent vers une seule issue irréversible, soit la disparition de Brittany et ce, malgré ses tentatives d’intervention pour déjouer le destin et abroger l’horrible dénouement. La poésie découle aussi par les vers de Racine qui nous sont transmis par Brittany, sa voix étant amplifiée par le micro, choix de mise en scène judicieux qui transcende le tragique, l’accentue, le rend tellement présent… presque tangible! En somme, sans les narrations de Justine et les vers tirés de Britannicus, la pièce de Perreault perdrait beaucoup de sa richesse. Un petit bémol à l’horizon, cependant. On en vient à se demander si une pièce de théâtre qui aborde le sujet épineux, sensible mais aussi très commun de l’intimidation doit nécessairement présenter des personnages autant caricaturés que Delphine et Brittany. Même si Perreault fait un parallèle avec les personnages de la pièce de Racine et que l’idée première est de transmettre l’essence d’une tragédie humaine inexplicable par le biais de ces personnages, il n’en demeure pas moins que les scènes dialoguées sont très réalistes, et il est évident qu’elles se veulent être représentatives de ce qui se passe dans les écoles secondaires. Afin d’assurer la pertinence de ce côté réaliste, les personnages de Delphine et Brittany auraient méritées beaucoup plus de nuances afin d'éviter ne pas propager cette étiquette néfaste véhiculée par les médias et la population générale d'association de la personne intimidée avec l'idée de la personne faible. La différence n’est pas une faiblesse et, il est impératif de cesser d’associer l’idée de faiblesse à une personne qui vit de l’intimidation. Ce manque de nuances dans les traits de caractère de Brittany et de Delphine nous laisse implicitement cette impression erronée. Par contre, le personnage de Justine contrairement aux deux autres, est très développé et brille à la fois par son caractère extérieur fougueux et par son ambiguïté intérieure. En tenant compte de l’époque dans laquelle on vit, la pertinence de remonter Britannicus Now est évidente. Bien que cette pièce s’adresse aux adultes, la résonnance est assurément encore plus tangible chez les adolescents ou bien chez ceux qui viennent tout juste de quitter cette période de la vie à la fois excitante, douloureuse, extatique et…tragique. Il faut donc s’attendre à vivre l’aventure en compagnie de joyeux groupes scolaires bien excités qui ne manqueront certainement pas au rendez-vous. BRITANNICUS NOW Texte : Marilyn Perreault. Mise en scène : Lilie Bergeron. Distribution : Ariane Bisson McLernon, Marie-Pier Labrecque, Jean-Moïse Martin, Marilyn Perreault, Érika Tremblay-Roy. Concepteurs et collaborateurs : Catherine Archambault, Lilie Bergeron, Laurent Bolduc-Laventure, Jean Hazel, Jacques Jobin, Bernard Langlois, Dominique Thériault. Une production du Théâtre du Double Signe, présentée du 9 au 25 octobre 2013 au Théâtre Denise-Pelletier à Montréal. J’aime Soyez le premier de vos amis à indiquer que vous aimez ça. http://www.pleinespace.com/critiques/britannicus-now/ Page 2 sur 3 Arts/spectacles / 15 PRIX Génie Le Monde de Barney mène le bal Karine Fortin LA PRESSE CANADIENNE Imacom, Jocelyn Riendeau Avec Britannicus Now, le Théâtre du Double Signe offre son meilleur spectacle depuis Dragon bleu dragon jaune. La première était présentée hier au Théâtre Léonard-Saint-Laurent, avec notamment Véronique Laroche, Érika Tremblay-Roy et Marilyn Perreault. Une puissante fable urbaine STEVE BERGERON [email protected] Sherbrooke — Britannicus Now est sans contredit le meilleur spectacle du Théâtre du Double Signe depuis Dragon bleu dragon jaune. Beaucoup plus qu’une transposition de Racine dans notre époque, ou qu’un décalque d’une problématique sociale sur un texte historique, la pièce de Marilyn Perreault est une histoire à part entière, parfaitement autonome, et en cela, elle est une réussite. Les récifs étaient nombreux, le principal étant celui que l’intention première, ce rapprochement entre une tragédie classique et l’intimidation d’aujourd’hui dans les polyvalentes, paraisse trop. Heureusement, grâce à l’habileté manifeste de l’auteure pour se coller à son propre récit, et avec l’imagerie fertile et très poétique de la metteure en scène Lilie Bergeron, Britannicus Now se décline pratiquement comme une fable urbaine, faisant oublier ses origines tricentenaires. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de «bornes de repérage», non seulement desti- nées au public scolaire, mais à tous ceux qui méconnaissent le grand tragédien contemporain de Molière. Agaçant pour ceux qui n’aiment pas cette touche «premier degré», mais nécessaire dans une société où les classiques ne sont presque plus enseignés. Ces marqueurs de narration sont un moindre mal face à des scènes mémorables, voire de véritables petits moments de grâce, une distribution vraiment impressionnante qui livre plus que la marchandise et une scénographie élaborée et cohérente. Poétique et efficace On croirait presque entrer dans un drame shakespearien lorsque Justine (Marilyn Perreault) entame son premier monologue. Même si on tombe vite dans la réalité du collège privé pour filles, avec son langage plus proche de nous, les apartés littéraires reviennent de temps à autre. C’est un peu la griffe de l’auteure actrice, ce tangage des langues soutenues et familières, entre le mot poétique et le mot efficace. Au finale, un texte intelligent, jamais banal. Donc, dans ce collège, il y a Delphine (Érika Tremblay-Roy), qui fait sa loi, Britanny (Ariane Bisson-McLernon), qui la subit, Becky (Véronique Laroche), dans les jupes de la meneuse, et Justine, la nouvelle élève, indépendante de volonté, qui sera d’abord séduite par la tête forte de Delphine, avant de prendre le parti du souffre-douleur. Stan (Sylvain Carrier), membre du gang des Smashers, est le beau gars pour qui toutes les filles se dévoueraient, même à faire le pire. La direction d’acteur n’a pas fait défaut pour camper solidement ces archétypes et la solidité des acteurs (surtout Érika Tremblay-Roy, qui a de savoureuses répliques de bitch à se mettre en bouche) complète le travail. Comme pour symboliser les tréfonds de l’âme où se cachent les plus viles inhumanités, les personnages évoluent dans un décor fait de tuyaux mobiles, des bas-fonds qui s’avèrent d’une grande polyvalence pour évoquer les différents cadres de l’action. Immaturité indomptée Marilyn Perreault a aussi ad mi rablement scu lpté la psychologie de ses person- nages, la lutte de pouvoir entre Delphine et Justine (Néron et Agrippine) rendant le sacrifice de Britanny presque collatéral, l’immaturité indomptée et les blessures intimes transformant l’humain en monstre, le drame personnel devenu drame social... Avec aussi cette particularité que la victime, découvrira-t-on en dernier, a en quelque sor te accepté son sort. Un rappel judicieux que les rôles de bourreaux n’existeraient pas si tout le monde pouvait refuser les rôles de martyrs. L’élagage, voire la suppression complète de quelques scènes, est toutefois inévit able (su r tout si l’oeuv re se destine aussi au public adolescent), car on ne peut étirer un crescendo sur deux heures quand le public connaît déjà l’issue du spectacle. La dernière demi-heure comporte plusieurs «coïts interrompus», où la fin semble imminente... mais non, la sauce s’allonge encore et commence à perdre du goût dangereusement. Ce sera sans doute crève-coeur de couper, mais l’accélération finale n’en gagnera que plus de puissance. Sherbrooke jeudi 3 février 2011 - La Tribune 15 MONTRÉAL — Le cinéma québécois et Denis Villeneuve seront encore une fois en vedette au gala des prix Génie, qui récompense chaque année les artisans canadiens du septième art. Les productions d’ici ont en effet récolté plus de 70 nominations pour la cérémonie qui aura lieu le 10 mars à Ottawa. Au total, neuf long métrages, trois documentaires et quatre courts métrages figurent parmi les finalistes dans au moins une catégorie. Déjà en lice pour un Oscar, Incendies part favori parmi les films québécois avec 10 nominations, dont celles pour le meilleur film, la meilleure réalisation et la meilleure adaptation pour le travail à partir de l’oeuvre du dramaturge Wajdi Mouawad. Seule la mégaproduction «Le Monde de Barney a fait mieux, avec 11 nominations, dont deux pour les superstars américaines Dustin Hoffman et Minnie Driver et une pour l’acteur Paul Giamatti, qui tient le rôle-titre. Le film est aussi en nomination dans la catégorie du meilleur film où il est en concurrence non seulement avec Incendies mais aussi avec les films 10 1/2 de Podz, Les amours imaginaires, de Xavier Dolan, et Splice. Parmi les autres oeuvres qui ont retenu l’attention de l’Académie figurent trois films québécois qui récoltent quatre mises en nomination: Les sept jours du Talion, Le Trotski et Les amours imaginaires. Quant aux films Route 132 et Fubar II, ils obtiennent chacun trois mises en nomination. Piché: entre ciel et terre est nommé deux fois. 10 1/2, réalisé par Podz et scénarisé par Claude Lalonde, réussit un triplé dans les catégories les plus prestigieuses, étant en lice pour le meilleur film, la meilleure réalisation et le meilleur scénario original. Deux prix spéciaux seront aussi remis. La Bobine d’or, qui récompense le film ayant obtenu les meilleures recettes au guichet, ira à Resident Evil: Afterlife tandis que le prix Claude-Jutra pour la réalisation d’un premier long métrage sera décerné à Jephté Bastien pour Sortie 67. Peter Stebbings recevra une mention honorable pour Defendor. Arts et spectacles - Écho de Frontenac, hebdo de la région de Lac-Mégantic 13-08-29 10:41 Recherche Utilisateur •••••••••••• Lac-Mégantic, QC °c Nuageux avec 15 éclaircies > Actualité > Actualité policière > Paroles aux lecteurs > Portrait > Billet de Rémi > Billet de Claudia > La glaciation du lac > La déglaciation du lac > Élections fédérales 2011 Mise à jour : 29 août 2013 > Travaux du CSM > Tragédie à Saint-Romain Championnat canadiens de > cyclistes > Élections provinciales 2012 > Tragédie à Lac-Mégantic > Archives Le centre-ville serait prolongé vers le secteur Fatima Opération réintégration pour une centaine de résidants Sur le chantier de la zone jaune Musi-Café: grande résurrection sous chapiteau Un important centre de recherche veut apporter sa contribution à Lac-Mégantic Une fête pour les enfants le 2 septembre 29 août Musi-Café : Jocelyn Cayou Simard jeudi 29 août à 19 h 30 août Musi-Café : Paul Piché Vendredi le 30 août 30 août Becky (Véronique Laroche), Delphine (Éricka Tremblay-Roy) et Justine (Marilyn Perreault). (Photo Martin Blache) Britannicus Now, ou la force brute de l’intimidation Claudia Collard ( 25/4/2013 ) 31 août Britannicus Now, c’est l’intimidation dans sa forme la plus crue. Celle qui ne prend aucun détour pour écraser plus vulnérable que soi, qui contamine sa victime jusqu’à ce qu’elle disparaisse à jamais. Vrai que l’intimidation à l’état brut se passe aisément de subtilité, sa seule existence ayant force de loi. C’est du moins ce qu’on reçoit de l’œuvre signée Marilyn Perreault. Festival St-Zénon de Piopolis présente Isabelle Longnus samedi 31 août à 20 h Trop peu de gens le soir du 21 avril à l’auditorium Montignac compte tenu l’explosion de talent Vente débarras à Piopolis 30, 31 août, 1er et 2 septembre http://www.echodefrontenac.com/Artsetspectacles.asp?IdNouv=2319 L’avenir passera par Fatima Page 1 sur 4 Arts et spectacles - Écho de Frontenac, hebdo de la région de Lac-Mégantic samedi 31 août à 20 h 31 août Musi-Café : Marie -Mai Samedi le 31 août Se reconstruire 29/8/2013 0 commentaire (s) Non aux paroles blessantes 29/8/2013 0 commentaire (s) Les Ouerreux d’Amérique! 22/8/2013 11 commentaire (s) Mégantic au 21e siècle: concours d’architecture 15/8/2013 15 commentaire (s) Des passionnés, ces jeunes comédiens! 15/8/2013 0 commentaire (s) campée sur les planches. Un texte d’une superbe vivacité mis en scène par Lilie Bergeron, qui dépeint la réalité des clans en milieu scolaire. Ici, l’histoire se déroule dans une école privée de filles et l’auteure, la comédienne Marilyn Perreault, y joue le rôle central de Justine. Justine, donc, nouvellement débarquée dans l’établissement, s’est familiarisée avec la mécanique de l’intégration au fil de déménagements constants. C’est aisément qu’elle s’«infiltre» dans le clan des Jupes, dominé par Delphine (Érika Tremblay-Roy). Cette dictatrice et sa «suivante», Becky (Véronique Laroche), font partie des filles qui brillent, celles de l’ombre étant du clan des Pantalons. Brittany (Ariane Bisson McLernon) fait partie de ce dernier groupe. Britanny l’exclue, Britanny que ses rivales nomment «la chose». 13-08-29 10:41 Metro Plus choisit de construire à Fatima Dans l’école on monte Britannicus et la tragédie de Racine se transpose dans le monde réel. Néron (Delphine) affronte Britannicus (Britanny) pour lui prendre Junie (Justine)…. Britannicus qui meurt empoisonné… Britanny, qui s’enlève la vie par overdose. Certes, l’histoire relève de l’extrême mais cette tragédie trouve avant tout sa force dans un texte puissant et des personnages dont l’émotion frappe comme un coup de poing. Criante cette scène où Justine subit l’assaut sexuel de Stan (Jean-Moïse Martin) en décrivant son silence et son immobilité volontaires pour ne pas se faire remarquer alors qu’elle surveille son amie Britanny, qui n’aurait jamais dû se rendre au party des Jupes… Le tout dans un enchevêtrement de tuyaux, modules sur roues qui simulent les différents lieux de l’histoire, décuplant son aspect sinistre. Le Moustique B s’incline en finales régionales Cette production du Théâtre Double Signe remplit une double mission, celle de rendre accessible le théâtre en réinventant un classique et de dénoncer à sa façon l’impitoyable fléau qu’est l’intimidation. Parfait pour les milieux desservant une clientèle adolescente. Employé de voirie Val-Racine «Belles-Sœurs» en solidarité ( 29/8/2013 ) Chef d’équipe travaux divers - Secteur pavage Estrie Petits crimes conjugaux à Marston ( 29/8/2013 ) Comptable de gestion Saint-Sébastien Obatala pour clore la saison d’Entre chien et loup ( 15/8/2013 ) Ouvrier d’entretien classe II Lac-Mégantic «Manipuler avec soin» au Théâtre de la première scène ( 13/8/2013 ) Jean-Philip Tanguay à Baie-des-Sables ( 12/8/2013 ) Technicien(ne) en service de garde Lac-Mégantic Roxane de Lafontaine à Baie-des-Sables ( 5/8/2013 ) Jaune en spectacle le 1er août ( 30/7/2013 ) Wanago blues sur les planches du Théâtre de la première scène ( 19/7/2013 ) Robert Bureau en spectacle ( 19/7/2013 ) Deux bibliothèques pour Nantes ( 27/6/2013 ) Spectacles estivaux à Lambton ( 27/6/2013 ) Exposition d’une philosophie photographique ( 20/6/2013 ) La passion de la danse ( 20/6/2013 ) Les concerts Entre chien et loup: ça débute le 20 juin! 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