Palichon et les sept fées
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Palichon et les sept fées
PALICHON ET LES SEPT FEES Dans un grand château habite un petit nain tout blanc. Il a un bonnet blanc, un pantalon blanc, une veste blanche et une longue barbe…..et oui, elle aussi, toute blanche ! Son visage est bien sympathique et gentil car il sourit tout le temps et cela malgré son horrible maitre qui l’a recueillit un soir de grande tempête de neige quand il était encore tout petit. Le maitre le nomme Pâlichon car sa peau était si pale. Dès qu’il en a eu l’âge, il doit travailler si fort et si dur. Il doit tout faire dans cet énorme château : nettoyer de haut en bas et de bas en haut, faire la cuisine, laver les vêtements sales de son maitre à la main car il n’y a pas de machine à laver !!!! Pâlichon doit s’occuper de l’énorme jardin de fleurs et le potager de légumes. Son seul ami est le cheval du Maitre, Lui, il s’appelle Canasson. Il doit le brosser, lui donner à manger, nettoyer l’écurie mais pendant ce temps là, Pâlichon et Canasson font la causette, seul moment de distraction pour ce petit nain. Entre temps le Maitre, lui, se regarde tout le temps dans un miroir pour vérifier si ses moustaches sont bien de la même longueur et si ses cheveux sont parfaitement coiffés. Il observe les muscles de ses bras, de son ventre et se tourne dans tous les sens devant son grand miroir afin de ne pas trouver de défauts à son corps. Toute la matinée, il fait des exercices, lève des poids très lourds. Il veut être l’homme le plus beau de la terre. Alors chaque soir avant d’aller dormir, il demande à son miroir magique de sa voix grave » miroir, miroir qui est le plus beau de tous les hommes de la terre ? » et le miroir magique répond « toi oh, mon maitre, tu es le plus beau mais Pâlichon est mieux que toi » Quelle horreur me dis tu là, vielle glace aveugle. Ne vois-tu plus mon image parfaite. Faut-il que je t’achète des lunettes !!!! Pâlichon, n’est qu’un misérable petit nain, s’écrie le Maitre. Oui mais il brille de bonheur et de gentillesse, répond le miroir calmement. Miséricorde. Je vais m’en occuper de ce petit pois tout blanc et l’écraser. Colère !!!!! crie le Maitre. Je suis en colère. Le Maitre sort et se rend à l’écurie. Canasson, dit il à son cheval, je veux que tu prennes Pâlichon sur ton dos et que tu galopes aussi vite que possible dans la forêt afin que Pâlichon se cogne la tête contre une pierre en tombant ou qu’une branche d’arbre lui casse le cou. Tu lui arracheras sa barbe avec tes grosses dents et tu me la ramèneras comme preuve sinon je ferai de toi du pâté pour chien !!! Sur ce, le maitre quitte l’écurie laissant Canasson derrière lui tout surpris avec des yeux gros comme ceux d’une grenouille qui a peur de l’eau. Bon, dit le cheval. Ca, ce n’est pas de la tarte !!!! Comment vais-je faire ? Pâlichon est mon ami. Lui arracher sa barbe ! Ca fait mal et en plus pouah, ce n’est pas bon, des poils dans la bouche c’est comme avoir du fil dentaire entre chaque dent. Bon, faut réfléchir……..dit Canasson en fronçant les sourcils. Du pâté pour chien ! Je n’ai pas vraiment envie de finir dans une gamelle. Pendant ce temps, le Maitre crie de toutes ses forces en entrant au château. L’écho de sa voix fait trembler les murs de la grande bâtisse « Pâlichon, Pâlichon où es tu, espèce de tache de lait sur deux petits bouts de saucisse. Viens ici. PALICHON, SAUCISSON, CORNICHON, SALE COCHON, STUPIDE DINDON. Oui maitre, me voilà, répond le petit nain en tremblant. Je veux que tu montes sur Canasson et vas chercher des champignons dans la forêt pour me faire une bonne omelette ce soir, ordonne le Maitre. Mais, mais Maitre, je ne sais pas monter un grand cheval comme Canasson, dit Pâlichon en claquant des dents de peur. Je m’en contre fiche même si c’est un dinosaure, je veux des champignons et comme la forêt est très loin et que j’exige cette omelette ce soir pour diner, tu n’as pas le temps de t’y rendre à pied, petit bonhomme de neige qui ne fond JAMAIS ! hurle le Maitre. Hors de ma vue et pars, sinon je te coupe la barbe dit le méchant homme en prenant une grosse paire de ciseaux. Pâlichon marche lentement vers l’écurie. Ah te voilà, dit Canasson. Alors on va à la cueillette aux champignons ? demande le cheval. Champignons, champignons. Je n’aime pas les champignons et puis c’est dangereux car je ne reconnais pas les bons et les empoisonnés. C’est pas grave, tu n’aimes pas le Maitre, dit le cheval. C’est vrai, répond Pâlichon mais de là à l’empoisonner. Il peut mourir et malgré le fait d’être mauvais, je ne veux pas être comme lui. Si je lui fais du mal, je serai pareil et ça jamais, dit d’un air certain le petit nain. Allez, tire la botte de foin par ici mon ami afin de t’aider à monter sur mon dos, lui conseille Canasson. Le petit nain s’exécute et saute du foin sur le dos de cet énorme animal à quatre pattes. Houlalala, que c’est haut ici, s’exclame Pâlichon qui devient encore plus blanc que d’habitude. Accroche-toi et galop, crie le cheval qui repense à la menace du Maitre de finir comme pâté pour chien. Pas si vite, hurle de peur le nain, pas si vite. Canasson, arrête, supplie Pâlichon. Mais le cheval, son ami ne l’écoute pas. Il continue sa course, de galoper vite et encore plus vite mais en arrivant à l’entrée de la forêt, le cheval s’arrête net. Descends, dit-il. Pâlichon saute à terre et regrette de ne pas avoir un parachute tellement que la descente est périlleuse et qu’il tremble encore d’avoir galopé si vite... Mais qu’est ce qui t’arrive Canasson, demande le nain surpris ? T’es devenu complètement fou, on t’a mis le feu à la queue ? crie Pâlichon cette fois fâché ce qui n’est pas à pas à son habitude. Canasson baisse les yeux, très gêné. Ecoute, je vais te dire la vérité car tu es mon ami, mon seul ami. Le cheval lui raconte toute l’histoire, pâté et tout compris. Tu ne peux plus retourner Pâlichon, dit le cheval. Le Maitre te veut mort et moi avec si je ne ramène pas ta barbe. Je sais comme tu y tiens à ta belle barbe blanche dit tristement Canasson. HMMMM écoute Canasson, tu es mon seul copain sur cette terre et pour toi, je ferai tout. Donc, je couperai ma barbe et ainsi tu peux la ramener au Maitre et lui dire que j’ai heurté ma tête contre une pierre en tombant et que je suis mort, explique le petit nain. Tu ferais ça pour moi ? Les amis c’est fait pour s’entre aider, non ? Toi, tu m’as dit la vérité donc moi je dois t’aider, dit Pâlichon. Mais comment vas-tu faire pour arracher ta barbe ? demande le cheval. Pâlichon fouille dans sa poche et en sort un couteau suisse. Voilà, je ne m’en sépare jamais, j’ai réussi à en commander un sur internet avec la carte de crédit du Maitre une nuit ou il avait laissé trainer son porte feuille. J’ai eu si peur en attendant le facteur, peur que le Maitre voit le paquet commandé, explique le petit homme. Ce couteau peut tout faire. Regarde et sur ce, le petit nain ouvre la fameuse fierté des Suisses, le couteau multi fonctions. Regarde Canasson, un couteau, un petit tourne vis, un ciseau, une loupe, un tire bouchon et même une mini scie avec laquelle je vais couper ma barbe comme si tu me l’avais arrachée. Hé bien dis donc, il ne fait pas d’omelette par hasard ton couteau suisse ?demande le cheval en riant. Pâlichon commence doucement à scier sa barbe avec beaucoup de courage car il aime sa longue barbe blanche qui a mis de longues années à obtenir une telle longueur. Tiens, prends la entre tes dents et ramène la au Maitre, dit Pâlichon. On va se revoir un jour, demande Canasson ? Je ne sais pas, dit tristement le nain. Au revoir mon ami, dit ce dernier. Salut petit bout de sucre, répond le cheval. Sur ce, il galope vers le château laissant derrière lui le petit nain, tout seul dans cette sombre foret alors que la nuit tombe. Pâlichon tremble de froid et de peur dans cette énorme foret où l’ombre des arbres au clair de lune ressemble à des monstres géants avec des mains énormes. Le petit nain n’a aucune idée ou aller. Fatigué, il décide de trouver un peu de mousse verte bien à l’abri du vent et des bêtes dangereuses qui errent la nuit dans les bois comme le loup affamé. C’est un rayon de soleil qui filtre gentiment à travers le feuillage qui le réveille. Il a faim et soif. Après tout, il va falloir peut être bien devoir les manger ces champignons ! Pendant ce temps là, au château, Canasson a comme promis livrer la longue barbe de Pâlichon au Maitre. Celui-ci s’empresse d’aller consulter son fameux miroir magique. « Miroir, miroir qui est le plus beau de tous les hommes de la terre ? » demanda le méchant et le miroir magique répond : »t’es pas mal, pas mal du tout mon Maitre mais Pâlichon est quand même mieux que toi » QUOI, que dis tu ? Tu vas finir en rétroviseur pour bicyclette, s’écrie le Maitre. C’est une idée, au moins je n’aurai plus à répondre à tes questions d’abruti cérébrale qui ne pense qu’à lui, rétorque le miroir fâché. Je vais te casser en mille morceaux, crie le Maitre. Attention, dit le miroir d’une voix menaçante. Je suis dans ta noble famille depuis des centaines d’années et me briser t’amènera le mauvais sort. Le maitre s’arrête net et n’ose pas aller plus loin. Alors, il n’est pas mort cet idiot de nain ? demande le mauvais homme. Non, il est bien en vie et heureux. Il se la coule douce avec les sept fées de la forêt, réplique le miroir. Furieux, le Maitre sait que cette fois il doit agir lui-même. Il va en haut de sa tour et consulte son ordinateur afin de trouver la formule magique qui le transformera en mendiant. C’est vite fait car son ordinateur a une touche spéciale qui peut faire les potions et les verser toutes préparées dans un grand verre. Le Maitre avale le liquide et d’un coup se recroqueville comme une vielle pomme pourrie et devient un vieux mendiant méconnaissable. Il cherche un fruit dans la cuisine pour y injecter un poison. Une poire ou une orange c’est mieux mais il doit se contenter d’une banane qui à ce stade est plus noire que jaune tellement elle a trainé longtemps dans le panier à fruit. Bon, ça fera l’affaire. Il se dirige ensuite vers l’écurie pour monter Canasson avant d’en faire un pâté pour chien. Notre gentil cheval s’est enfuit avant de finir dans le bol d’un chien. Vilaine bestiole, il est parti ! crie le maitre. Comment vais-je y aller dans cette forêt ? Hmmmm, la voiture, ce n’est pas possible, mon vélo vtt super tous terrains a les pneus plats, reste le tank de l’oncle Dégoutano. Haaa, mon cher oncle préféré, Dégoutano, frère de mon père le grand Cradinguo dit il avec un grand soupir. Pâlichon, lui a trouvé son bonheur dans une jolie petite maison dans la forêt. Quand il arrive, il n’y a personne. Alors, il décide de se faire quelque chose à manger car il a très faim, verra déjà bien si il fâchera quelqu’un. De toute façon, il a tellement l’habitude qu’on lui crie dessus. Il est bon cuisinier notre Pâlichon et toute la maison se remplit d’une odeur de tomates, d’ail, d’oignons dans l’huile d’olive Mmmmmm, un bon spaghetti. Après avoir mangé avec appétit, il décide d’aller faire une petite sieste. En ouvrant les yeux, il voit 7 fées qui le regardent. Euh, euh bonjour, dit le petit homme peu sur de lui. Bonjour à toi, répondent les fées. Ta sauce spaghetti est délicieuse, t’as d’autres recettes comme celle là demande la fée habillée d’orange et d’or. C’est la fée d’automne. D’habitude, je ne mange que de la soupe à la citrouille et moi que de la soupe aux choux dit la belle fée d’hiver habillée tout de blanc mais qui ne sent pas bon à cause d’en avoir trop mangé ! Moi je ne mange que des graines car au printemps tout le monde plante les graines, dit la fée vêtue de vert. Effectivement, pense Pâlichon, elle est très très maigre et mes raviolis aux noix lui plairont, j’en suis certain. La plus rondelette, est la fée d’été, ornée de vêtements jaune soleil et bleu ciel. Moi, j’ai tout ce que je veux en abondance mais j’adore les desserts. Parfait, répliqua le nain, ma mousse au chocolat vaut le détour. Quant à moi, je ne me nourris que de bruits et de sons mais une symphonie de fruit de la passion avec une note de jus à la fraise m’irait à ravir dit la fée de la musique d’une voix claire comme du cristal. Elle ne va pas etre simple celle là, pense Pâlichon. Mais qu’est ce qui fait froid tout à coup, remarque le petit homme. Les fées rient toutes ensemble. Normal, c’est la fée du vent, elle n’est pas toujours là lui expliquent ces demoiselles. Encore heureux songe le nain. J’attraperai vite un gros rhume ici si elle va et vient toute la journée. Que lui faire à manger ? Probablement cette nouvelle cuisine moléculaire avec des nuages de fumée partout ferait l’affaire mais ça il faut que j’apprenne. Tout à coup la porte s’ouvre et une fée en jeans vole à l’intérieur et demande ; c’est qui lui, un dentiste ? en montrant Pâlichon tout vêtu de blanc Mais non, répond la fée d’hiver, c’est un grand cuisinier. Pas de bonbons ni de boissons gazeuses ni de…ordonne de par son habitude la fée des petites dents de lait.. C’est bon, coupe la fée d’été !!! Tu ne vas pas nous casser les oreilles avec tes histoires de brosse à dent, dentifrice et pas de sucre et patati et patata, des dentistes partout. Tu vois, elle, c’est la fée des petites dents perdues par les enfants. Elle aide la petite souris à prendre les dents que les enfants laissent sous leur oreiller. Et ce n’est pas facile parfois de le faire sans les réveiller. Ils en gagnent des sous tous ces enfants avec leurs petites dents et moi, je suis tellement mais tellement fatiguée surtout que la petite souris a de nouveau fait une indigestion de fromage et me voilà toute seule à faire les rondes, se plaint la fée en jeans. Faut que je téléphone au père Noel, peut être que lui peut me donner un coup de main …Je peux te faire mon cocktail de légumes super vitaminés si tu veux, propose Pâlichon. Il donne de l’énergie. Volontiers répond la fée. Alors tu restes avec nous ? Avant de pouvoir répondre, un grand bruit de galop vient couper court à la réponse du petit nain. Les fées et Pâlichon courent dehors afin de voir qui vient troubler cette ambiance culinaire. Canasson !!S’exclame le nain. Pâlichon, hennit le cheval. Mais comment m’as-tu trouvé ? demande le petit homme. Simplement en suivant l’odeur de ton fameux spaghetti. Etonnant qu’il n’y ait pas tous les italiens du coin sur ton pas de porte, dit le cheval en espérant recevoir une bonne assiette des succulentes pâtes de son ami. Mesdemoiselles, dit Pâlichon; mon meilleur ami, Canasson. Ce dernier secoue sa belle crinière en guise de bonjour. Les fées volent autour de l’animal et s’assoient sur son large dos en riant. Fais un tour, Canasson, s’il te plait, fais un tour. Le cheval ne se fait pas prier et fièrement s’exécute et promène ces jolies demoiselles toutes contentes de pouvoir galoper les petites ailes au vent. En attendant, Pâlichon se demande si les fées accepteraient d’héberger le pauvre cheval qui n’avait plus d étable ni de maitre. Il peut m’aider à labourer le potager afin d’y planter de bons légumes et servir de taxi aux fées quand elles sont fatiguées de voler. Pendant ce temps là, le Maitre, rase une grande partie de la forêt avec son tank à la recherche de Pâlichon, la banane empoisonnée bien serrée dans sa main. Pâlichon s’apprête à faire un plat pour la fée d’été qui est la plus gourmande. Quelqu’un frappe à la porte. Qui est là, demande Pâlichon pas très rassuré d’être tout seul. Ouvre la porte à un pauvre vieillard malade, dit une voix rauque. Le petit nain ouvre la porte et devant lui se trouve un vieil homme bossu, sale avec des vêtements en lambeaux. S’il te plait achète ma banane, je n’ai que cela à vendre, supplie l’inconnu. Mais elle est presque pourrie ta banane, répond Pâlichon qui trouva ce fruit supposé jaune dans un état plutôt dégoutant. Je t’en supplie, dit le vieillard, je n’ai pas d’argent et….. Bon, bon dit le nain, je la prends. Merci mon brave, tu m’es d’une aide précieuse. Sur ce, Pâlichon prend la banane avec méfiance et le vieillard disparait aussitôt dans la forêt. Voyons voir, que puis je faire avec cette horrible banane, se demande le petit homme. Soudain il a l’idée de la mettre dans une poêle avec un peu de beurre afin de la manger pour son déjeuner car il n’oserait jamais la servir aux fées. Il se régale mais une fois fini, il attrape horriblement mal au ventre. Sa tête commence à tourner et il tombe lourdement de sa petite chaise. Canasson revient de sa promenade avec les fées qui découvrent leur ami encore plus blanc que blanc et sans connaissance. Elles décident de mettre le petit corps sur un joli plateau à fromage, recouvert d’une cloche en verre. Toutes les fées et Canasson sont si tristes et pleurent. Ce même soir, toutes les fées décident de faire un grand diner en l’honneur de Pâlichon. Chacune leur spécialité. Une fois la table mise et prêtes à manger, la porte s’ouvre et sur le seuil PALICHON, Vous réveillez même les morts avec votre mauvaise cuisine. Rien que l’odeur m’a réveillé en sursaut. De plus, la cloche à fromage sent le vieux camembert j’étouffais, s’exclame le nain. Les fées et Canasson dansent et crient de joie, surtout la fée de la musique dont la voix criarde fait mal aux oreilles. Allez, dit Palichon, laissez-moi vous préparer un festin dont on entendra parler dans tout le pays. Une fois rentré chez lui, le Maitre, courre vers son miroir mais une fois encore apprend que Pâlichon est toujours vivant en train de faire la cuisine ! Un orage éclate et la foudre traverse la fenêtre de la pièce où se trouve l’ordinateur. Celui-ci explose. HORREUR, comment va-t-il trouver la formule magique pour redevenir le plus bel homme de la terre. Il ne peut plus se rechanger en bel homme musclé .Son miroir ne peut donc plus jamais lui dire qu’il est beau et son reflet de vieil homme malade lui fait peur. Il décroche le miroir et le brise malgré la menace de ce dernier. Il s’éclate en mille morceaux et le Maitre tombe en poussière. . Enfin, dit le miroir du château, je suis cassé mais au moins je ne doit plus jamais refléter l’image cet horrible individu ou celle de sa famille. J’espère être trouvé et qu’avec de la patience mes morceaux seront recollés afin de me pendre au mur d’une belle maison. Je ne peux même plus finir sur un marcher de brocantes, qui veut un miroir brisé ?, Je ne veux non plus être oublié dans ce vieux château froid et humide qui tombe en ruines. Aussitôt dit, les murs commencent à trembler et pierres par pierres la bâtisse s’écroule comme un jeu de cartes. Le château du malheur a disparu, seul le miroir attend son destin. Les deux amis acceptent avec joie de rester avec les fées .Je m’occupe de la cuisine pendant que vous faites votre travail de fées et Canasson sera taxi et laboureur, explique Pâlichon Quelques jours plus tard lors d’un petit tour aux alentours des ruines, les fées remarquent les bouts de miroir éparpillés et le ramènent chez elles afin de le coller et de le pendre dans leur chambre où elles peuvent s’y regarder à loisir en écoutant les éloges de la glace magique. Vous êtes belles et gentilles, merci d’enfin me donner les reflets d’un monde plein de bonté, dit le miroir plein de reconnaissance. Tout le monde est heureux. Les fées ont trouvé un bon cuisinier et Pâlichon une nouvelle maison ou il n’y a que de la gentillesse et de la gratitude pour ses bon petits plats. Tous vivent heureux dans la paix sans plus jamais devoir se soucier du Maitre. Tout le pays entend parler de la bonne cuisine de Pâlichon qui décide d’ouvrir un restaurant branché dans la forêt avec l’aide des fées : »Chez Pâlichon et les Sept Fées »