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CÉDRIC GOURMELON
METTEUR EN SCENE
PRÉSENTATION DE PARCOURS
CÉDRIC GOURMELON
2
Ses spectacles ont principalement été produits par le
Théâtre National de Bretagne, la Ménagerie de verre /
Paris, le Théâtre Paris-Villette, Le Théâtre Gérard Philipe /
CDN de Saint-Denis, l’Aire Libre / Scène Conventionnée
de Saint-Jacques de la lande, L’Hippodrome / Scène
Nationale de Douai, Le Quartz / Scène nationale de Brest,
La Passerelle / Scène nationale de Saint-Brieuc, la Scène
Nationale d’Aubusson, le Théâtre d’Art Anton Tchekhov
de Moscou.
Il a dirigé de nombreux stages : à l’Académie
Expérimentale du Théâtre, à l’Université de Rennes 2,
à l’Université Paris VIII, au Conservatoire d’art dramatique
de Montpellier, à l’Ecole d’acteur de Cannes (ERAC),
à l’Ecole d’acteur du TNB. Il a dirigé avec Nathalie Elain,
pendant plusieurs années les “Ateliers démocratiques”,
gratuits et ouverts à tous.
Né en 1974, il vit et travaille entre Paris et Rennes
où est implanté Réseau Lilas, compagnie théâtrale
conventionnée depuis 2003, dont il est le directeur
artistique.
Metteur en scène et comédien, il est formé à l’école
du Théâtre National de Bretagne (promotion 1994-1997).
Il participe à différents projets à l’issue de sa formation,
notamment en 2000, où il danse avec Catherine Diverrès
dans Le Double de la bataille (Théâtre de la Cité
Internationale). En 2001, il joue dans Violences de
Didier-Georges Gabily, mis en scène par Stanislas Nordey
(Théâtre National de la Colline). En 2000 et 2002 il met
en scène deux créations au Théâtre National de Bretagne :
La Nuit, d’après des textes d’Hervé Guibert, Samuel
Beckett et Luciano Bolis et Dehors devant la Porte de
Wolfgang Borchert. En 2004, il collabore à la mise en
scène de Stanislas Nordey pour la création mondiale de
l’opéra Les Nègres d’après Jean Genet (Opéra National
de Lyon, Grand Théâtre de Genève).
Metteur en Scène associé au Quartz / Scène nationale de
Brest de 2004 à 2007, il monte et adapte différents textes :
Words...words...words… d’après Léo Ferré, Ultimatum
d’après Fernando Pessoa, David Wojnarowicz, Patrick
Kerman et La Princesse Blanche de Rainer Maria Rilke.
Passionné par l’œuvre de Jean Genet dont il compte
quatre mises en scène (Le Condamné à mort, Haute
surveillance, Splendid’s et Le funambule en 2010),
il s’intéresse également à des auteurs classiques avec
Edouard II de Christopher Marlowe en 2008 ou encore
Hercule Furieux et Œdipe de Sénèque en 2011.
Cédric Gourmelon a dernièrement mis en scène des
auteurs contemporains : Le Pays Lointain de Jean Luc
Lagarce pour le Théâtre d’Art Anton Tchekhov de Moscou
(dans la cadre de l’année France-Russie), La Femme
sans bras de Pierre Notte dans le cadre des rencontres
de Hérisson (CDN de Montluçon), Il y aura quelque chose
à manger de Ronan Mancec à Rennes.
Artiste associé à La Passerelle / Scène Nationale de
Saint-Brieuc de 2011 à 2013, il y a notamment créé la
première version d’Au bord du Gouffre d’après David
Wojnarowicz en mars 2013 avant de re-créer ce spectacle
dans le cadre du festival Mettre en Scène à Rennes en
novembre 2013.
En mai 2013, il a également fait rentrer au répertoire du
Théâtre Drama de Minoussinsk (Fédération de Russie)
Tailleur pour dames de Georges Feydeau, traduit pour
l’occasion pour la première fois en Russe et il mettra en
scène cette même pièce en France en 2015.
Lauréat du programme Hors les murs de l’Institut
Français, il a séjourné à New-York début 2013 pour
préparer la création d’Au bord du gouffre.
PRINCIPALES MISES EN SCÈNE
Haute surveillance
de Jean Genet (1998/1999)
Production : Théâtre Gérard Philippe, Saint-Denis
La nuit
d’après Jean-Luc Lagarce, Hervé Guibert,
Luciano Bolis, Samuel Becket (2000)
Production : Théâtre National de Bretagne (Festival Mettre en scène)
Dehors devant la porte
de Wolfgang Borchert (2002)
Coproduction : Théâtre National de Bretagne / Théâtre Jean Lurçat, Scène nationale
d’Aubusson / Réseau Lilas
La princesse blanche
de Rainer Maria Rilke (2003)
Coproduction : Le Quartz, Scène nationale de Brest / L’Aire Libre,
St Jacques de la Lande / Réseau Lilas
Words... words... words...
textes de Léo Ferré (2005)
Coproduction : Le Quartz, Scène nationale de Brest / Réseau Lilas / Ici Même
Diffusion : Le Quartz, Scène nationale de Brest / CDDB, Centre dramatique national
de Lorient / L’Aire libre, St-Jacques de la Lande / Le Panta théâtre, Caen / Le théâtre
d’Angoulême, Scène nationale / La Passerelle, Scène nationale de St-Brieuc / Théâtre
Anne de Bretagne, Vannes / Festival Mythos, Rennes / La Manufacture, Avignon /
Théâtre municipal, Bayeux / Théâtre du Cloître, Bellac.
Splendid’s
de Jean Genet (2005)
Coproduction : Le Quartz, Scène nationale de Brest / Théâtre National de Bretagne
Projet des élèves de l’école de théâtre du TNB
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PRINCIPALES MISES EN SCÈNE
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Ultimatum
d’après Fernando Pessoa, Patrick Kermann,
David Wojnarowicz (2007)
Coproduction : Le Quartz, Scène nationale de Brest / Réseau Lilas
Diffusion : La ménagerie de verre, Paris / Le Quartz, Scène nationale de Brest /
Centre Chorégraphique National de Rennes / Théâtre de Cornouaille, Scène
nationale de Quimper
Edouard II
de Christopher Marlowe (2008)
Coproduction : L’Hippodrome, Scène nationale de Douai / Théâtre National de Bretagne
/ Réseau Lilas / Arcadi / Théâtre Paris-Villette
Diffusion : Théâtre National de Bretagne / l’Hippodrome, Scène nationale de Douai /
Espace Jules Verne, Scène conventionnée de Brétigny-sur-Orge / Théâtre Paris Villette
/ La Passerelle, Scène nationale de St-Brieuc.
Le Funambule
de Jean Genet (2010)
Production : Réseau Lilas
Diffusion : Théâtre Paris Villette / L’aire libre, St Jacques de la Lande / L’Hippodrome,
Scène nationale de Douai / Le Quartz, Scène nationale de Brest / Théâtre du Cloître,
Bellac / La Passerelle, Scène nationale de St Brieuc.
Au bord du gouffre
d’après David Wojnarowicz (2013)
Coproduction : La Passerelle, Scène nationale de St-Brieuc / Théâtre National
de Bretagne / Réseau Lilas
Diffusion : La Passerelle, Scène nationale de St-Brieuc / Festival Mythos, Rennes /
Festival Mettre en Scène (TNB) / La Manufacture Atlantique, Bordeaux
PRESSE / SÉLECTION
Au bord du gouffre
Les Trois Coups, Aurore Krol - 21 avril 2013
“Cédric Gourmelon offre un spectacle exemplaire. Émouvant, brut et sans apprêt, son jeu
se fond intelligemment dans les ruptures de ton de David Wojnarowicz, de l’intime
presque murmuré à la rage d’un exil en son propre corps, à la descente aux enfers et aux
fascinations provoquées par le sexe et par l’art... L’atmosphère onirique de l’espace
scénique et les projections en toile de fond de silhouettes à la tribune finissent d’emporter
le public dans cette œuvre magnifique et crue, portée de bout en bout par un acteur qui
se donne corps et cœur.”
Le Funambule
Le Monde, Brigitte Salino - 4 mars 2011
“Cédric Gourmelon s’appuie sur le nu du plateau : assis et silencieux comme un chat,
un jeune homme au corps d’athlète écoute un homme au corps marqué, Raoul
Fernandez, magnifique en amant consumé.”
Rue 89, Jean-Pierre Thibaudat - 1er mars 2011
“Massif, concentré, Raoul Fernandez sait nous fait don du silence qu’il laisse entre les
mots comme pour mieux les faire respirer. Et en même temps, par son accent, il enchante
les voyelles et les sifflantes, offrant à la langue de Genet une nouvelle écoute, comme
si ses mots revenaient d’un long voyage intérieur.”
Edouard II
Télérama, Emmanuelle Bouchez - 31 janvier 2009
“Cédric Gourmelon s’est emparé avec fougue et gourmandise des frasques de ce despote
caractériel, de ces Iuttes intestines inextricables, de ces guerres de succession qui
s’achèvent au cimetière. (…) Le sordide, le cynisme, le crépusculaire y éclatent dans une
invention d’images toujours renouvelée. Sur ce plateau, Edouard, alias Vincent Dissez,
qui tient le choc avec aisance, est royalement servi.”
Les Inrockuptibles, Patrick Sourd - 25 novembre 2008
“Quelques accessoires et de très beaux costumes suffisent à mettre en branle l’imaginaire
pour ne jamais lâcher le fil rouge d’une simple revendication amoureuse mise à mal par la
morale et les impératifs du pouvoir. La belle réussite d’un spectacle fleuve (3 heures 40),
misant d’abord sur les capacités de sa jeune troupe à tenir la légèreté d’un tragi-comique
qui ne baisse jamais la garde.”
Ultimatum
Télérama, Joschka Schidlow - 16 mars 2007
“Ultimatum est un coup de chapeau que donne Cédric Gourmelon, un des jeunes espoirs
les plus sûrs de la scène actuelle, à trois écrivains essentiels mais pas toujours reconnus
à leur juste valeur […]. Le prodige est qu’ils ont su aussi bien restituer les déchaînements
pulsionnels de Pessoa que l’écriture rêveuse de l’un de ses hétéronymes, ou que les
récits à la tonalité musicale du trop confidentiel Wojnarowicz. »
Mouvement, Gwénola David - 22 février 2007
“Dans cette succession de tableaux qui entrechoquent les sensations, Cédric Gourmelon
frotte langage du corps et élan du verbe, densité des présences et vociférations Presque
agressives, lyrisme puissant de la parole et poésie ténue du geste. Il fait vibrer l’invisible
des désirs, des peurs, des incertitudes. Entouré sur scène de Nathalie Elain, Benjamin
Guyot, Guillaume Cantillon et Loup Abramovici, il laisse affleurer la fragilité de l’être en
quête de soi, quand l’avenir se dérobe au jour, quand l’explosion des mots éclaire soudain
le chaos intime. “(...) Mes yeux ne voient plus rien, mes yeux ouverts sur la nuit ne voient
rien. Ou mes yeux sont fermés. Ou il fait noir, très, et mes yeux ne voient rien.”
Un ultimatum... pour dire l’urgence.”
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PRESSE / SÉLECTION
Splendid’s
Les Inrockuptibles, Patrick Sourd - 23 novembre 2005
“Présenté sur un plateau nu, ce travail a le grand mérite de réunir une troupe de jeunes
acteurs pour nous faire entendre, dans le moindre de ses détails, le magnifique de la
langue de Jean Genet…”
La princesse blanche
L’Humanité, Aude Brédy - 12 mai 2003
“Pourquoi la Princesse blanche, de Rainer Maria Rilke n’irradie-t-elle pas plus souvent
les planches ? Aussi se réjouit-on d’être là, où se dévoile le travail du metteur en scène
Cédric Gourmelon. De ne rien perdre de l’éblouissante fluidité d’une écriture sondant les
sinuosités de l’âme d’une femme (…). La manière dont Cédric Gourmelon a écouté les
dialogues de Rilke, sa direction d’acteurs n’est guère ostentatoire. Il y a là quelque chose
de vulnérable, et les gorges se serrent. Avec une gestuelle du peu, parfois biblique,
les acteurs traduisent la radicale séparation de leur personnage avec l’extérieur.”
Les Inrockuptibles, Patrick Sourd - 14 mai 2003
“Se déplaçant au ralenti ou se lançant dans des courses accélérées, ses comédiens
deviennent les jouets d’une mécanique qui recale l’histoire à son temps zéro.
De l’impalpable à l’incarnation, de l’évocation à la représentation, Cédric Gourmelon
propose une démonstration limpide pour dire le combat du poète entre rêve et réalité.”
Dehors devant la porte
Libération, René Solis - 21 mars 2002
“Gourmelon et ses acteurs ont trouvé le ton juste, à la fois fantastique et trivial, allégorique
et concret. Les images sont traitées avec le même bonheur : ainsi le séjour dans l’Elbe
vécu sur le mode d’une visite aux Enfers.”
La nuit
Libération, René Solis - 14 novembre 2000
“Ce travail, confirme que le jeune homme a de la ressource. Il tient son public en haleine
pendant trois heures, en jouant sur des registres différents. La première partie s’appuie
sur la rigueur et le dépouillement. Avec une attirance pour la pénombre et les corps
d’hommes, d’impeccables lumières basses, un sens du rythme - grâce notamment aux
ponctuations musicales entre les scènes – et un goût certain pour le drame et le morbide.
(…) A peine le temps de se dire, à l’entracte, qu’un zeste d’humour ne serait pas malvenu,
et voilà une seconde partie tout aussi rigoureuse, mais beaucoup plus légère. Le texte de
Beckett Cap au pire répond pourtant parfaitement à son titre et est interprété sans
fantaisie superflue par le comédien. Mais c’est le plateau autour de lui qui s’amuse (…)
le ballet comique ne parasite pas le texte mais souligne le décalage entre l’économie
des mots et le bavardage du monde.”
Haute surveillance
Libération, Alain Dreyfus - 28 septembre 1999
« Il faut de la pompe et de l’apparat pour mettre en scène les royaumes carcéraux.
Le dispositif austère mis au point par Cédric Gourmelon pour monter “Haute Surveillance”
de Jean Genet n’en manque pas. (…) Le sexe affleure partout dans le phrase de Genet,
gonflé des noueuses turgescences de roses et des senteurs lourdes des grappes de lilas.
(…) On ne sait pas grand chose de Cédric Gourmelon, (…) on peut en tout cas lui donner
acte de ses talents de scénographe et d’éclairagiste, ainsi que de son intelligence d’un
texte propice aux pires dérapages pédé-chic. »
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CONTACT
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Réseau lilas
2, rue d’Andorre - 35200 Rennes
02 99 36 06 80
www.reseaulilas.fr
Production - Diffusion
Les Productions de la Seine
211, rue Saint-Maur - 75010 Paris
www.lesproductionsdelaseine.com
Cédric Gourmelon
Directeur artistique
[email protected]
06 22 69 06 58
Florence Francisco
[email protected]
06 16 74 65 42
Emmanuelle Rault
[email protected]
06 27 52 66 34
Lena Le Tiec
Administratrice de production
[email protected]
06 51 42 78 79
Siret : 414 503 276 00068
APE : 9001Z
Licence de spectacle n° 2-1014222 et 3-1044584
La compagnie Réseau Lilas est conventionnée
par le Ministère de la Culture et de la Communication
(DRAC Bretagne), soutenue par le Conseil régional
de Bretagne et la ville de Rennes