alimentation 20a
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ALIMENTATION 20A Les systèmes conçus pour être alimentés par la batterie 12V d'un véhicule sont souvent de forte puissance, quant il s'agit d'émetteurs radio ou d'amplificateurs HI-FI. Pour utiliser de tels appareils en station fixe, alimentée par le secteur, une alimentation stabilisée robuste est nécessaire. Introduction L'alimentation stabilisée, que nous vous proposons se substitue au réseau d'alimentation batterie, alternateur, régulateur d'un véhicule. Elle permet d'utiliser dans un contexte différent sous une alimentation secteur de 220V, des appareils prévus pour fonctionner dans des véhicules . D'autre part, compte tenu de son dispositif de limitation de courant, elle peut être utilisée comme chargeur de batterie ou comme alimentation tampon sur une batterie, afin que la station soit autonome en cas de coupure secteur. La tension d'une batterie à pleine charge est de 13,8V et correspond bien souvent à la puissance maximale annoncée pour des appareils branchés sur une batterie de 12V. La tension de sortie de notre alimentation stabilisée est donc de 13,8V, mais elle reste réglable dans une plage autour de 12V et pourra être fixée à la valeur de votre application. Outre la limitation du courant maximal, cette alimentation stabilisée dispose de trois protections : contre une inversion des polarités lors du branchement d'une batterie en sortie, contre une tension de sortie excessive (tension de sortie supérieure à 16V) et une protection rudimentaire en cas de coupure secteur avec une batterie pour charge (cas d'une tension de sortie supérieure à la tension d'entrée du régulateur). Le schéma La figure 1 donne le schéma de principe de l'alimentation stabilisée. Elle repose sur une régulation série classique, dont les sousensembles sont : le transformateur abaisseur de tension, le redressement et filtrage, le régulateur et l'étage de puissance. Comme nous l'avons déjà exposé, ce dispositif ordinaire est complété par des réseaux de protection et une alimentation secondaire est prévue pour obtenir à l'arraché les 15 ou 20A souhaités en sortie et même davantage en mode momentané, si votre transformateur ne s'écroule pas. Les transformateurs : Deux transformateurs sont nécessaires si l'on souhaite atteindre un courant très important, tout en minimisant la dissipation. En effet, les limites de l'alimentation, en régime permanent, dépendent de la puissance du transformateur et de la dissipation possible. Pour limiter la dissipation, la tension au secondaire du transformateur doit être la plus faible possible. Or, comme la tension de sortie du transformateur chute avec l'augmentation de sa charge et que la tension nécessaire au régulateur et à son transistor driver de sortie est supérieure à la tension utile à l'étage de puissance, constitué des transistors T2 à T4, il est préférable de disposer d'une alimentation secondaire plus élevée pour alimenter le régulateur et son transistor driver. Le transformateur TR2 fournit cette alimentation secondaire et sa puissance dépendra du courant de sortie souhaité. Pour un courant de 20A, le transformateur TR2 doit pouvoir fournir un courant de 1A. Le tableau de la figure 2 présente un résumé des valeurs approximatives concernant le transformateur TR2, ainsi que quelques autres paramètres de l'alimentation stabilisée en fonction du courant de sortie maximal souhaité. Avec un transformateur TR1 de 200VA et pour un courant de sortie maximal de 10A, le transformateur TR2 peut être économisé et les diodes D1, D2 et le condensateur C1, ne seront pas montés sur le module de filtrage. Dans ce cas le collecteur du transistor T1 est relié aux collecteurs des transistors ballast T2 à T4. Le redressement et le filtrage : La tension au secondaire du transformateur de puissance TR1 est redressée par un pont de diodes carré, prévu pour être fixé sur un dissipateur. Ce pont de diodes est un modèle de forte puissance. Les modèles couramment disponibles chez les distributeurs sont des ponts 25A / 400V, mais des ponts de 25A / 40V ou 35A / 100V conviennent également pour cette application. Ce redressement double alternance est ensuite filtré par les condensateurs C2 et C3, dont la capacité dépend du courant de sortie maximal, souhaité. Pour connaître leur valeur, vous vous reporterez au tableau de la figure 2. Le second transformateur dispose d'un double enroulement secondaire et le redressement bi-alternance est obtenu avec deux diodes de redressement dont le type dépendra encore du courant maximal demandé par l'étage de puissance. Le filtrage est confié au condensateur C1. Une nouvelle fois, le tableau de la figure 2 donnera des indications utiles, en fonction de l'utilisation visée. La régulation : Elle est confiée à un régulateur qui a largement fait ses preuves. Le LM723 est en effet très présent dans un bon nombre d'alimentations d'applications industrielles ou de laboratoire. La figure 3 donne une schématisation de ses circuits internes. Ce régulateur dispose notamment d'une tension de référence très stable, obtenue avec une diode zener intégrée, un générateur de courant compensé en température et un amplificateur tampon. Un transistor interne permet de détecter une limitation de courant. Par contre, son transistor de sortie ne peut fournir que 150mA, insuffisant pour piloter l'étage de puissance. Un amplificateur de courant est donc nécessaire et obtenu avec le transistor driver T1. La limitation de courant est réglée à l'aide de la résistance ajustable Aj1. Ainsi, lorsque la tension entre les broches 2 et 3 de CI1 sera suffisante pour polariser la jonction baseémetteur du transistor de détection du courant, la tension de sortie en broche 10 du LM723 chutera. La limitation se produit pour une tension entre les broches 2 et 3 proche de 0,6V (valeur variant en fonction de la température du circuit intégré). La régulation de la tension de sortie +13,8V est obtenue avec l'amplificateur opérationnel contenu dans le LM723, dont l'entrée non inverseuse est reliée à la source de tension de référence par la résistance R7. Le pont diviseur R5/Aj2/R6 permet d'appliquer sur l'entrée inverseuse de l'amplificateur opérationnel de CI1, une tension proportionnelle à la tension de sortie de l'alimentation stabilisée. Ainsi toute variation de la tension de sortie de +13,8V est immédiatement corrigée par une correction de la tension de sortie de l'amplificateur opérationnel, dont la principale propriété est de maintenir nulle sa tension différentielle. La tension de sortie de l'alimentation stabilisée est ainsi asservie à la tension de référence de 7,15V du LM723. L'étage de puissance : Trois transistors ballast T2, T3 et T4 se répartissent la dissipation de puissance. Ces transistors sont montés en parallèle avec une résistance de très faible valeur en série dans le circuit d'émetteur, afin d'équilibrer la répartition de la puissance en compensant la disparité du gain de chaque transistor. Différents types de transistors peuvent convenir. Le choix repose entre autre sur la forme du dissipateur dont vous disposerez. Compte tenu de la forme du circuit imprimé et de l'implantation retenue, des modèles en boîtier TOP3 limiteront le câblage à son expression minimale, car les transistors pourront être soudés directement sur le circuit imprimé. A toute fin utile, le tableau de la figure 2 regroupe quelques références de transistors. Les protections : Un fusible rapide sous verre apporte une protection rudimentaire en cas de dépassement de courant, mais son rôle est triple. Outre cette protection classique, sa fusion se produira lors du branchement d'une batterie en inverse sur la sortie +13,8V ou lors d'une surtension. En effet dans le premier cas, la diode D3 est polarisée en directe et la tension de batterie se retrouve appliquée aux bornes du fusible qui ne pourra supporter le courant de court-circuit instantané de la batterie. Une fois le fusible fondu, le circuit de puissance est isolé de la batterie et la diode électroluminescente D4 est éclairée, signalant immédiatement l'erreur de branchement. Le second cas correspond à une défectuosité de la régulation qui pourrait être due à un court-circuit des transistors ballast. Dans ce cas la tension de sortie deviendrait excessive ce qui serait préjudiciable aux appareils connectés à l'alimentation stabilisée. Pour prévenir ce préjudice, une surtension de plus de 16V est détectée par la diode zener DZ1, qui devenant passante, amorce le thyristor TH1. Rendu passant, ce thyristor équivaut à une diode polarisée en sens direct. Dès lors, la sortie de l'alimentation stabilisée est en court-circuit. La tension de sortie excessive est alors appliquée aux bornes du fusible, dont l'échauffement provoqué par un courant de court-circuit élevé aura raison de son filament. Une fois fondu, la diode électroluminescente reçoit une tension de polarisation suffisante pour s'éclairer et témoigner de l'incident. Dans le cadre d'une alimentation tampon sur une batterie ou lors d'une utilisation comme chargeur de batterie, la diode D4 prévient une absence de tension secteur, en limitant la différence de tension entre l'entrée et la sortie du circuit de régulation. Sur les bornes de sortie, les condensateurs C6 et C7 effectuent un dernier filtrage. La réalisation Etant donné, la puissance mise en jeu et les courants élevés, la réalisation doit être particulièrement soignée. La figure 4 donne le tracé des pistes du circuit imprimé principal, tandis que le typon du circuit de filtrage apparaît en figure 5. Ces tracés seront reproduits par la méthode de votre choix. Une reproduction indirecte du circuit principal, par une méthode photographique, permettrait grâce à la précision du film, de mieux contrôler la disposition des transistors. Pour le circuit secondaire, ce dernier peut ou non recevoir le transformateur TR2 selon que celui-ci est un modèle à picots ou un modèle à cosses avec un étrier. Dans le cas d'une implantation sur le circuit imprimé, une relative simplicité de câblage est obtenue. Dans le cas contraire, le fusible de protection du transformateur TR2, sera placé dans un porte fusible en face arrière du boîtier de l'alimentation et le secondaire de ce transformateur sera ramené sur le circuit imprimé par du câble de moyenne section. La figure 6 donne l'implantation du circuit imprimé principal et la figure 7 celui du circuit de filtrage. La figure 8 présente le brochage des principaux composants. Une fois le circuit principal terminé, les pistes larges seront épaissie afin d'en diminuer la résistivité et permettre des courants importants avec des moindres chutes de tension dans les lignes de liaisons. Les résistances R2, R3 et R4 : Pour une alimentation de 10A, des résistances R2, R3 et R4 de 0,1Ω€ / 5W conviennent. Par contre, pour un débit permanent de 15A ou 20A, la dissipation de ces résistances devient importante et des modèles de plus grandes puissances doivent être choisis. Mais dans ce cas, leur boîtier est alors trop volumineux et des résistances réalisées à partir d'un fil résistif seront préférées. Ce fil présente un diamètre de 1mm et une résistivité de 0,63Ω/m. Une longueur de 10cm permet d'obtenir une résistance de 0,06Ω, valeur inférieure à 0,1Ω ce qui implique un moindre échauffement et une chute de tension réduite, introduite par la résistance. A partir d'un morceau de fil de 10cm, trois spires sont bobinées sur le corps d'un forêt de 8mm de diamètre. L'entre axe entre les deux extrémités de la résistance finalement réalisée doit être de 2cm. Choix du radiateur : Le choix du radiateur dépend de la puissance à dissiper et du boîtier des transistors T2 à T4. D'une manière générale, on aura recourt à un profilé en barre. La température de jonction maximale des transistors en boîtier TO3 est de 200°C et de 150°C pour les transistors en boîtier TOP3. Néanmoins, il est préférable de limiter cette température à 120°C pour un fonctionnement en régime continu avec une marge de sécurité. La résistance Rth du radiateur sera donc inférieure à 1,2°C/W pour les boîtiers TO3 et inférieure à 1°C pour les boîtiers TOP3. Le radiateur sera un modèle profilé d'une vingtaine de centièmes de long et de 12 à 15cm de largeur. Un modèle en peigne conviendra au boîtier TOP3. Pour les boîtiers TO3 différents profilés sont disponibles, mais un modèle SK53, d'une longueur de 180mm pour une largeur de 15cm et une épaisseur de 48mm, présente un bon compromis. Le radiateur sera positionné sur une face du boîtier avec ses ailettes verticales, afin de faciliter la convection thermique et le renouvellement de l'air au contact du radiateur. Choix du transformateur : Le choix du transformateur dépendra du courant maximal en régime de fonctionnement permanent. Avec un transformateur de 200VA, un régime continu de 10A, pour une tension de sortie de 13,8V, est obtenu facilement avec une ondulation résiduelle inférieure à 20mV. Les 15 ampères en régime instantané sont également obtenus grâce à l'alimentation secondaire. Par contre en régime continu de 15A, l'échauffement du transformateur dépasse les 100°C et ne peut donc être maintenu. Les 20 ampères sont également possibles en régime non soutenu, mais pour une tension de sortie réduite à 12,5V à l'aide de l'ajustable Aj1. Pour des régimes permanent de 15 ou 20 ampères, des transformateurs de 300VA ou 350VA sont nécessaires. D'autre part, un transformateur de type torique présente l'avantage d'un échauffement modéré et sera préféré à un modèle standard pour des régimes de fonctionnement continu de débit maximal. Refroidissement passif ou actif? Si vous disposez déjà d'un transformateur standard que vous souhaitez utiliser à régime maximal soutenu, une ventilation active avec un petit ventilateur évitera de transformer votre alimentation stabilisée en cocotte minute. D'autre part, si les différents éléments constitutifs de votre alimentation stabilisé sont suffisamment dimensionné, un refroidissement passif est suffisant. Les températures moyennes des différents éléments habituellement relevées pour une température ambiante de 20°C sont voisines de 50°C. La chaleur qui en découle ne doit pas vous étonner. Par contre si le fonctionnement de l'alimentation stabilisée à plein régime devait s'opérer avec une température ambiante importante, un refroidissement actif par ventilation est recommandé. Dans le cadre d'une ventilation forcée, l'alimentation du ventilateur peut être asservie à la température. Dans ce but, la figure 9 donne le schéma d'un thermostat, dont le capteur est une simple thermistance à coefficient de température négatif (CTN). Un petit relais établira la mise sous tension du ventilateur, lorsque la température dépassera un certain seuil réglé à l'aide de la résistance ajustable. Emplacement des divers éléments: Si vous avez choisi des transistors de puissance en boîtier TO3, les deux circuits seront placés à l'intérieur du boîtier de l'alimentation stabilisée. Par contre avec des transistors en boîtier TOP3, le circuit principal est fixé sur le radiateur à proximité des transistors T1 à T4. Dans ce cas, les transistors seront soudés directement sur le circuit imprimé. Avant ces connexions, les transistors seront fixées sur le radiateur. Etant donné que le collecteur des transistors est un point chaud, l'ensemble des transistors sera isolé par une plaquette de mica et les vis seront isolées par un canon isolant. La plaquette de mica sera enduite de pâte thermoconductrice sur ses deux faces. Après la fixation d'un transistor, un test de continuité entre le collecteur du transistor et le radiateur permettra de vérifier si le montage est correct. Le pont de diodes préalablement recouvert de cette pâte sera également fixé sur le radiateur principal, sur un autre radiateur, ou encore sur le boîtier si celui-ci est en aluminium d'épaisseur et de dimension conséquente (au moins 2mm d'épaisseur). Le transformateur sera fixé à proximité, afin de limiter la longueur des câbles de liaisons avec le pont de diodes. Néanmoins, afin de limiter la transmission de la chaleur à l'intérieur de l'alimentation, une aération suffisante doit être prévue, surtout pour les transformateurs standards dont l'échauffement à pleine charge est très important. Un espace libre doit donc être prévu sur chacun des côtés du transformateur. Dans ce but, des entretoises ou une épaisseur de rondelles plates éviteront un contact direct du transformateur avec la surface sur laquelle il est fixé. Le câblage : Le secondaire du transformateur principal sera relié au pont de diodes par du câble électrique de section importante. L'approvisionnement de ce type de câble n'est pas toujours facile et du câble rigide d'installations électriques conviendra. La plupart des ponts de diodes carrés disposent de cosses et les câbles s'y raccordant seront équipés d'une fiche plate femelle type auto. Mais pour garantir une très faible résistance de contact, le câble sera dans un premier temps soudé et serti sur la fiche, puis la fiche sera insérée sur la cosse et un point de soudure complétera le contact. Un mauvais contact se traduit par un échauffement au point de contact et une chute de tension. Un petit boulon fixé et soudé sur le circuit imprimé constitue également une excellente cosse de puissance. Le pôle plus du pont de diodes est ensuite relié aux condensateurs de filtrage. De cette carte partiront la tension positive redressée et filtrée à raccordée avec les collecteurs des transistors T2 à T4, ainsi que la masse de l'alimentation, toujours avec un câble de forte section. Par contre à partir de cette même carte, un câble de moyenne section établira la liaison entre l'alimentation secondaire redressée et filtrée et le régulateur. Un câble identique assurera le retour du +13,8V de la douille positive vers la diode D4 de cette même carte. Les collecteurs des trois transistors T2, T3 et T4 seront reliées par un fil de cuivre rigide de forte section. Pour obtenir cette liaison, une cosse sera en contact avec le boîtier des transistors TOP3, mais sera traversée le canon isolant. Pour finir, des câbles de forte section établiront les liaisons entre les douilles +13,8V et 0V et les sorties de l'alimentation. Les réglages : Au préalable le fusible F1, est remplacé par une ampoule 12V de phare automobile, les ajustables sont réglés à mi-course et un voltmètre est placé en parallèle sur les sorties +13,8V et 0V. Après avoir très sérieusement vérifié l'interconnexion des différents éléments constitutifs de l'alimentation stabilisée (plus particulièrement les éléments polarisés), le secteur est branché et la tension de sortie est aussitôt vérifiée. La tension mesurée doit être approximativement comprise entre 12V et 15V. Si la tension mesurée s'avérait faible ou nulle, coupez immédiatement le secteur et vérifiez vos branchements. Si une tension correcte est lue sur le voltmètre, la vérification de la protection contre une surtension peut être entreprise. Toujours avec une ampoule à la place du fusible la résistance R6 est court-circuitée. Dès lors l'ampoule et la DEL doivent s'allumer car une tension de sortie excessive est apparue. Une fois ce test accompli, l'alimentation est débranchée, l'ampoule est connectée en parallèle sur la sortie et le fusible F1 reprend sa place. L'alimentation est de nouveau branchée et l'ampoule doit s'éclairer. La tension de sortie est alors réglée à 13,8V (ou autre valeur de l'ordre de 12V) à l'aide de la résistance ajustable Aj1. La limitation de courant nécessite un ampèremètre pour son réglage et d'une charge suffisante qui peut être obtenue par la mise en parallèle de plusieurs résistances de forte puissance ou par des ampoules auto en parallèle sur la sortie. Pour obtenir la limitation de courant souhaitée, l'ajustable Aj1 est d'abord en butée à droite (curseur vers les transistors). Puis le nombre d'éléments de charge est augmenté jusqu'à ce que l'ampèremètre affiche la valeur du courant maximal voulu. A partir de ce constat, le curseur de la résistance ajustable Aj1 est ramenée vers la gauche, lentement jusqu'à ce qu'une diminution de la tension ou du courant affichée ou encore de la luminosité des ampoules, soit observée. Remarques : Selon la qualité du fusible rapide F1, dont dépend la vitesse de sa fusion, la protection produite par la diode D3 et le thyristor TH1 peut conduire à la destruction de ces composants. En effet, si dans leur action, le courant de court-circuit a duré trop longtemps, ces composants seront en court-circuit après avoir rempli leur office. Mais il est préférable de devoir remplacer un composant de quelques francs qu'un appareil de plusieurs centaines de francs. Pour une utilisation de l'alimentation en chargeur de batterie 12V au plomb, la limitation du courant dépend des caractéristiques de la batterie et de son état de charge. On convient généralement d'un courant de charge 10 fois inférieur à la capacité nominale de la batterie. D'autre part la tension de sortie sera réglée à 13,8V. Pour une utilisation de l'alimentation stabilisée en mode floating, la tension de sortie est réglée entre 13,2 et 13,5V, ce qui correspond à une tension de floating des batteries de 2,2 à 2,25 V / élément. Une batterie de 12 V contient 6 éléments. Pour rappel, le floating est une méthode de charge de batteries stationnaires qui consiste à maintenir la pleine charge permanente en appliquant constamment une faible tension continue aux bornes de la batterie. Hervé CADINOT Figure 2 : Courant Transformateur TR2 Type transistors ballast Condensateurs de filtrage de Diodes D1 , D2 sortie I min 10A 15A 20A 0,2A 0,5A 0,8A Puissance 5VA 16VA 20VA Réf. Rth j-b TIP 3055 1,39°C/W 2N3055 1,50°C/W TIP33 1,39°C/W C1 - C2 C3 4700µF 4700µF 1N4001 ou ou ... 6800µF 6800µF 1N4007 1N4001 TIP35 1,00°C/W 2N3772 1,17°C/W 2N3773 1,17°C/W 1N4007 TIP35 1,00°C/W BY251 2N3771 1,17°C/W 2N3772 1,17°C/W 1500µF 2200µF 10000µF 15000µF 10000µF 15000µF ... BY255