Pierres fortes Tarentaise

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Pierres fortes Tarentaise
Pierres fortes Tarentaise
Redoute ruinée :
La redoute ruinée (photo FACIM)
Une première redoute en pierres sèches est construite en 1792 par les Piémontais pour assurer
la défense du col du Petit Saint-Bernard. Elle trouve place sur un ressaut du mont Valaisan en
amont du col.
Un second ouvrage est construit sur le même emplacement en 1892-1894.
La redoute ruinée s'inscrit dans les projets du général Berge qui décide de construire en tête
des vallées des baraquements en pierre, pour arrêter à temps toutes les tentatives adverses.
En juin 1940, la redoute ruinée est prise d'assaut par les Italiens. Sous les ordres du souslieutenant Desserteaux, avec 40 hommes et un armement réduit (une mitrailleuse, deux
mortiers légers et cinq fusils mitrailleurs) la redoute résistera héroïquement jusqu'au 3 juillet,
soit 9 jours après l'entrée en vigueur de l'armistice.
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Fort de la Platte :
Fort de La Platte (photo FACIM)
Situé à 2000 m au dessus de Bourg-Saint-Maurice, le fort de La Platte est construit de 1892 à
1894. Il appartient également au système Séré de Rivière qui prévoyait la construction de forts
destinés à barrer les vallées par l'emploi d'une artillerie devenue plus performante (canon
rayé).
Il commandait la vallée de l'Isère en amont de Bourg-Saint-Maurice. Il a l'allure d'un château
fort classique avec un donjon central arrondi. Ses quatre canons de 80 et sa situation lui
permettaient d'interdire toute infiltration étrangère sur les versants opposés et d'assurer la
protection de la batterie de Vulmix.
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Tour des Montmayeur :
Tour des Montmayeur (photo FACIM)
La Tour des Montmayeur à Aime date du XIIIe siècle. La famille seigneuriale des
Montmayeur qui lui a donné son nom était l'héritière des Briançon, vicomtes de Tarentaise.
Le château des Montmayeur à Aime comprenait un donjon, une tour cylindrique, un corps de
logis et un mur d'enceinte en quadrilatère. Le donjon restauré est le seul élément significatif
de cette construction caractéristique de la Savoie médiévale.
On peut admirer une belle reconstruction des hourds. Ces galeries en bois qui reposent sur des
corbeaux permettaient de jeter des projectiles sur les assaillants au moyen d'orifices percés
dans le plancher. Les hourds, sensibles au feu, sont progressivement remplacés dans les
constructions fortifiées par des mâchicoulis en pierre.
Avec l'évolution de l'armement (armes à feu), le château perd son intérêt défensif et se
transforme en demeure résidentielle au XVe siècle.
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La Bâthie château de Chantemerle :
Château de Chantemerle à La Bâthie (photo FACIM)
Cette forteresse contrôlait l'entrée de la vallée de la tarentaise, à la limite avale des terres de
l'Archevêque. La tour carrée est la plus anciennement construite (XIIe s). le donjon, centre et
symbole du pouvoir était l'ultime lieu de résistance.
Les tours cylindriques (XIIIe s) a conservé son crénelage d'origine. A partir de la fin du XIVe
siècle, le château reçoit des aménagements résidentiels pour le châtelain et l'archevêque.
Le château est caractéristique des constructions médiévales en Savoie qui occupent
généralement des positions élevées, en s'adaptant au relief.
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