Fred Kleinberg chez Altavia : quand l`art s`invite dans l`entreprise
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Fred Kleinberg chez Altavia : quand l`art s`invite dans l`entreprise
LOISIRS SPECTACLES Actualité Rédaction : 6 Esplanade de France, CS16438, 42964 SaintEtienne Cedex 9 04 77 91 47 47 Fax : 04 77 91 48 99 [email protected] Fred Kleinberg chez Altavia : quand l’art s’invite dans l’entreprise SaintEtienne. L’entreprise Altavia a invité en résidence l’artiste Fred Kleinberg pendant trois mois pour réaliser une œuvre in situ sur le thème de la fluidité. Découverte de ce projet original, mêlant l’art au monde de l’entreprise. C e n’est pas un hasard si l’entreprise Altavia spécialisée en marke ting et communication s’est installée au cœur du quar tier créatif de Saint Étienne, en août 2013. Cet esprit de création est au cœur du projet de l’agence stéphanoise, qui a pris le pari de faire entrer l’art dans son entreprise. Durant trois mois, à partir de décembre 2013, le peintre Fred Kleinberg a été invité en résidence pour un travail Repères L’expérience de la venue de l’artiste au sein d’Altavia est contée dans « Résidence en résonance », un livre d’art écrit par Corinne Royer et dirigé artistiquement par Hervé Krass, Cette aventure fera également l’objet d’un film. autour de la fluidité. Les 70 collaborateurs, les clients et fournisseurs ont pu s’inviter dans le monde de l’artiste, le temps d’une visite de son atelier, d’un musée en sa compagnie ou en assistant à une de ses conférences. « Gagner en efficience » L’ h i s t o i r e a p r i s f o r m e a u to u r d ’ u n e r e n c o n t r e avec Fred Kleinberg, en 2012. « Tout est parti d’un client, le groupe Manutan. Dans leur immense local à Paris, il y a des salles de sport et, au dernier étage, il y avait l’artiste Fred Klein berg. On l’a rencontré. On lui a d’abord demandé ce qu’il faisait là, puis ça a été le coup de foudre », confie Catherine Vazille, responsa ble du développement de l’agence Altavia de Saint Étienne. SPECTACLE Comédie de SaintEtienne : Pierre Rigal, juste au corps… L’idée d’une résidence a rapidement ger mé dans l’esprit de Pierre Artru, le président d’Altavia Saint Étienne : « Avec Fred Klein berg, on a cherché un thème. Il travaillait sur la f luidité. C’est justement une des valeurs d’Altavia. » Cet heureux hasard a mené le peintre à SaintÉtienne. Durant trois mois, il a ins tallé son atelier directe ment dans les locaux d’Alta via. « On voulait une aventure qui apporte quel que chose à nos collabora teurs, nos clients et fournis seurs. C’est la première fois que l’on fait un tel projet avec un artiste. On n’a pas le même tempo. Nous n’avons pas le temps de la contemplation mais il faut savoir prendre du recul pour prendre les bonnes décisions », détaille Cathe rine Vazille. Car derrière ce projet, il y a l’ambition de Fred Kleinberg a peint une toile nommée « Furania », qui trône à l’entrée de l’entreprise stéphanoise. Photo Clément Goutelle « gagner en efficience ». Fred Kleinberg a peint une toile nommée « Furania », qui trône à l’entrée de l’entreprise stéphanoise : « Cette œuvre représente la fusion entre l’entreprise et l’artiste. » Ce tableau per mettra de se rappeler qu’Altavia a réussi son pari de faire entrer l’art dans sa société, comme tient à le souligner Catherine Vazille : « Plus de 70 % des collaborateurs ont participé alors que tout était basé sur du volontariat. » L’aventure a pr is f in, ce mardi, autour du vernissa ge de la toile, mais pour Pierre Artru une chose est sûre : « Il y aura une suite. » Clément Goutelle Un rappeur stéphanois à la découverte de la culture hiphop mondiale Télévision. 12mé et Vivien Floris ont réalisé trois documentaires de 52 minutes intitulés « Scratch, sur la route des cultures urbaines ». Tournés au Cambodge, au Burkina Faso et au Brésil, ils seront diffusés sur la chaîne « Escale ». R Photo Celik Erkul Press. C’est le titre du spectacle conçu et chorégraphié par Pierre Rigal, ancien athlète de haut niveau (400 m et 400 m haies) qui est venu tard à la danse, vers 23 ans. C’est surtout un spectacle où le corps devient alphabet, pour un texte muet, compréhensible d’emblée. On peut focaliser sur le terme. Presse comme urgence à s’en sortir, pressoir qui vous mutile. Etouffement. Et c’est bien de cela dont il s’agit. Dans une boîte créée par Frédéric Stoll, qui mesure 3,20 m sur 2,20 m, le personnage vit un cauchemar. Celui, peut-être, qu’ont 38 vécu les victimes des Fillettes de Louis XI. Sauf que là, c’est l’homme moderne qui est en jeu. Impeccable au départ dans son look de dandy arrogant, cet homo erectus va perdre sa verticalité. Avec la boîte qui se fait accordéon, jusqu’à se transformer en cercueil, il devient une marionnette aux prises avec une force, lumineuse, qui le broie. L’angoisse est palpable, la violence magnifiée, la performance exceptionnelle. A voir d’urgence. G.D. Ce soir encore à 20 heures, salle Jean-Dasté de la Comédie de Saint-Etienne. Tel. 04 77 25 14 14. LE PROGRES - JEUDI 16 OCTOBRE 2014 appeur hyperactif, 12mé écume les projets musicaux depuis plus de 15 ans. Membre des grou pes Hasta Siempre ou encore Sofa so Good, il a longtemps œ u v r é e n c o mp a g n i e d e Raph, un saxophoniste avec qui il a composé trois albums. L’un de ses derniers projets en date : une série de trois documentaires tournés à l ’ é t r a n ge r et ay a n t p o u r thème la culture hiphop : « L’idée était de rencontrer des artistes issus des cultures urbaines dans une ville d’un pays donné. Au fur et à mesure des tournages, on a rajouté plus d’implication artistique de ma part. J’ai par exemple composé toute la bande originale des docu mentaires, en me ser vant parfois de vinyles de musi que traditionnelle des pays traversés. 12mé à droite, et le rappeur Burkinabé Joey le Soldat. Photo 12mé J’ai aussi pu enregistrer sur place des collaborations avec des rappeurs locaux. Le pre mier épisode a été tourné au Cambodge puisque j’avais déjà pu faire des concerts làbas. On est ensuite allée à Ouagadougou au Burkina Fa s o et à S ã o Pa u l o a u Brésil ». 12mé décrypte les codes de la culture hiphop mondiale et délivre ses impressions, positives ou négatives : « Ce qui m’a intéressé, c’est d’aller trouver des artistes qui arri vent à créer leur propre style, grâce aux racines musicales de leur pays et j’en ai trouvé plusieurs ». > « Scratch, sur la route des cultures urbaines », vendredi à 20 h 40 sur la chaîne « Escale ». Premier épisode : Le Cambodge. Infos http://vimeo.com/99332123 ou http://www.escalestv.fr LOI