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ASSOCIATION REGIONALE DE L’INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE ET DE TRANSFERT DE TECHNOLOGIES BI LA N n° 47 LETTRE d’info Mars 2012 CA RB ON E ® BILAN CARBONE® dans les industries agroalimentaires de Franche-Comté Restitution de l’action collective Nouvelle formule ’info ! L’ARIATT change sa lettre d Contexte La réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) s’inscrit dans un contexte riche en enjeux économiques, réglementaires et environnementaux. L’application au niveau national du Grenelle de l’environnement impose d’ici fin 2012 aux entreprises, collectivités et administrations concernées la réalisation d’un bilan des émissions de GES. Cette démarche s’inscrit directement dans la suite des accords passés lors de la Conférence annuelle des Nations-Unies de Durban en 2011 qui prévoit un pacte global d’ici 2015 pour limiter le volume d’émission des GES. A ce contexte de lutte contre le changement climatique, s’ajoute la notion d’affichage environnemental qui vise à informer et sensibiliser les consommateurs aux impacts environnementaux des produits. Parmi ceux-ci figure en première place l’enjeu « Carbone » : il sera présent sur l’ensemble des affichages, notamment sur les produits alimentaires. avec le soutien de Face à ce cadre réglementaire, s’ajoute la hausse du coût des ressources énergétiques. Le prix des énergies fossiles a pratiquement doublé en 10 ans, l’amélioration de l’efficacité énergétique et l’atténuation de l’intensité carbone sont devenus nécessaires et revêtent un enjeu stratégique et managérial majeur pour les entreprises, collectivités et administrations. LA M ET H ODE B ILAN C A R B ONE ® Le Bilan Carbone® est d’abord une démarche. Elle s’attache à la construction d’un projet d’évaluation et de réduction des émissions de GES. Elle se traduit par les 6 étapes clés suivantes : 1 2 3 4 5 6 La sensibilisation à l’effet de serre La définition du champ d’étude La collecte des données L’exploitation des résultats L’établissement d’un plan d’actions de réduction La mise en place de ce plan Les outils Bilan Carbone® de comptabilisation, à la fois transparents, lisibles, flexibles et très complets permettent la hiérarchisation des postes d’émissions en fonction de leur importance. Cette hiérarchisation est l’étape indispensable à la construction de plans d’action de réduction. La méthode Bilan Carbone® permet d’évaluer les émissions de gaz à effet de serre engendrées par l’ensemble des processus physiques qui sont nécessaires à l’existence d’une activité ou organisation humaine. Il s’agit d’un point crucial dans la compréhension de la méthode. Sont prises en compte « à égalité » : les émissions de gaz à effet de serre qui prennent directement place au sein de l’entité (Energies, Transport interne, Déchets, Nettoyage…) les émissions qui prennent place à l’extérieur de cette entité, mais qui sont nécessaires à son existence (Production des Matières Premières, Transport depuis les fournisseurs et vers les clients, Utilisation finale du produit…). Ces émissions, données en équivalent carbone ou équivalent dioxyde de carbone, peuvent être comptabilisées directement ou, le cas échéant, être appréciées. Dans le cas d’une estimation, la quantité de GES émise est obtenue en multipliant une donnée d’activité à un facteur d’émission. L’incertitude est calculée en considérant celles liées au facteur d’émission et à la donnée d’activité. Source : www.associationbilancarbone.fr OBJECTIFS DE LA DéMARCHE L’objectif de l’ARIATT, à travers ce programme de 2 ans financé par l’ADEME* et le FEDER*, était de sensibiliser les entreprises du secteur alimentaire à l’importance de la démarche et d’initier une dynamique régionale de réduction des émissions de GES. •ADEME : Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie • FEDER : Fonds Européens de DEveloppement Régional DES C R I P TION DU P R O G R A M M E C OLLE C TI F A R IATT 2 0 1 0 - 2 0 1 2 RéALISATION DES BILANS CARBONE® La phase de sensibilisation conduite par l’ARIATT a initié la réalisation de 4 études Bilans Carbone® en Franche-Comté. Ces Bilans concernaient une entreprise de fabrication de charcuterie traditionnelle (avec les sites de Morteau Saucisse et Jean-Louis Amiotte), deux entreprises fromagères pour le compte de l’URFAC (un atelier de fabrication mixte de Comté et Morbier et des caves d’affinage) et le site Eurosérum de Port-sur-Saône, transformant le lactosérum. RéSULTATS PRINCIPAUX L’action réalisée par l’ARIATT a permis de mettre en évidence dans les 4 entreprises des émissions totales de 595 000 T de CO2. La première remarque à mettre en évidence est que plus de 90 % des émissions sont dues à la production de la matière première, et ce quelle que soit l’entreprise du secteur agroalimentaire. Cette particularité fait que l’ARIATT a choisi lors de ses présentations et réflexions de proposer aux entreprises un Bilan Carbone® proprement dit et une « Contribution Carbone » reprenant les mêmes données mais en écartant la production de la matière première principale : lait, viande… (sont conservés à titre de matière première de second rang les ingrédients utilisés dans la fabrication par exemple). Ainsi l’impact direct des entreprises a été estimé à 56 500 tonnes d’équivalent CO2 et ont été identifiés six postes particulièrement intéressants dans notre secteur : Fret : approvisionnement en matières premières, livraison des clients. Energies utilisées pour le fonctionnement du site. Intrants : ingrédients, produits de nettoyage… Gaz frigorigènes (Hors Energie): les fuites de ces gaz représentent des émissions de GES non négligeables, une raison de plus pour les éviter… Déplacements : transports domicile travail et trajet des commerciaux. Futurs emballages. Parmi ces émissions environ 5% (2 000 tonnes) ont été estimées comme facilement économisables et ne nécessitant pas ou peu d’investissements. Il s’agit notamment de la réduction des fuites de gaz, du passage au super poids-lourd ou du changement de conditionnement des produits de nettoyage. Répartition des émissions de GES dans les IAA pilotes Plusieurs gisements économisables supplémentaires de 20 000 tonnes ont été identifiés pour un total de 22 000 tonnes. Les investissements nécessaires aux économies liées à ce gisement doivent être réfléchis tant d’un point de vue environnemental qu’économique : modification de la logistique (création d’une plateforme de mutualisation), investissement dans de nouveaux modes de production d’énergie… ACCOMPAGNEMENT COLLECTIF La phase d’accompagnement collectif réalisée en deux demijournées a permis de présenter aux entreprises pilotes les techniques d’utilisation du Bilan Carbone®. Cet outil leurs permet de faire vivre et évoluer leur Bilan au fil des changements inhérents à leur développement. Il est ainsi possible d’évaluer de manière rapide l’impact carbone d’une décision plus ou moins stratégique (modification de l’organisation logistique ou changement du format d’achat des produits de nettoyage par exemple). Il ne s’agit bien sûr pas de prendre de grandes décisions stratégiques uniquement basées sur la méthode mais plus d’apporter des arguments nouveaux et cohérents avec une politique environnementale durable. En outre cette phase a été l’occasion de présenter des moyens de communications sur un outil dont les résultats sont complexes et pas toujours aisément appréhendés. La diffusion des résultats en interne comme en externe n’est pas forcément évidente ni judicieuse. Il est nécessaire de savoir sur quoi communiquer, comment et dans quel but. Par exemple, en agroalimentaire, il n’est pas cohérent de communiquer sur une valeur brute des émissions comptabilisées par le Bilan Carbone®… Peut-être vaut-il mieux communiquer de façon plus ciblée sur des postes précis (énergie, transports) ou des projets de réductions… Répartition des économies de GES proposées dans les IAA pilote Philippe Bordeau - prestataire Bilan Carbone® « La réalisation des études a permis d’identifier dans les IAA participantes des gisements de CO2 économisables, facilement, avec peu d’investissements et pas où on pouvait l’imaginer. La Méthode Bilan Carbone® permet de visualiser des postes émetteurs de gaz à effet de serre. Qui aurait imaginé que quelques kilos de fluide frigorigène perdus représentent des Tonnes d’équivalent CO2 émises. Des indicateurs supplémentaires à mettre en œuvre... » L’affichage environnemental : Depuis Juillet 2011 et pour une durée d’un an, plus de 230 entreprises (ou groupements d’entreprises) se sont portées volontaires pour se lancer dans une phase d’expérimentation nationale sur le futur dispositif d’affichage environnemental. Parmi ces entreprises, un tiers environ sont du secteur agroalimentaire. Les premiers résultats commencent à se faire connaître et il est aujourd’hui évident qu’apparaitra dans cet affichage un indicateur lié aux émissions de GES liées au produit. Les interrogations portent à l’heure actuelle sur les méthodes de calcul de cette « incidence carbone » ainsi que sur les modalités d’affichage. La réalisation d’un Bilan Carbone® en entreprise permet notamment d’être en avance sur les réglementations qui ne manqueront pas d’arriver concernant l’affichage. La connaissance de ses émissions sera indispensable pour maîtriser au mieux les données affichées. Plus d’infos : www.affichage-environnemental.afnor.org Lettre d’information N°47 -Mars 2012 Témoignages entreprises ARCADO : Karine Rabier - Responsable Qualité La société ARCADO regroupe les établissements Jean-Louis Amiotte (Avoudrey) et Morteau Saucisse (Morteau). L’entreprise a souhaité réaliser un Bilan Carbone® sur ses deux sites de production. « Plusieurs choses nous ont conduites à nous interroger sur la méthode Bilan Carbone®, l’émergence du Grenelle de l’environnement avec des préoccupations sur les émissions de GES et notamment la taxe carbone a été un élément très fort dans la prise de décision : nous avons préféré anticiper plutôt que subir : être le premier de la classe plutôt que le dernier… Le report de cette taxe n’a pas diminué notre intérêt : la démarche était lancée et les objectifs identifiés. Notre plus grosse surprise fut l’imprécision liée URFAC (Poligny) : Eric Chevalier - Membre du Conseil d’Administration Afin d’avoir une première approche des émissions de GES liées aux filières fromagères traditionnelles comtoises, l’URFAC (Union Régionale des Fromages d’Appellation Contrôlée) a décider de faire réaliser dans le cadre du programme ARIATT deux études Bilan Carbone® sur des sites distincts : un atelier de production mixte de Comté et Morbier et un ensemble de caves d’affinage « La décision de réaliser un Bilan carbone® venait d’un besoin de se situer réellement quand à nos émissions de GES, de disposer d’un « point zéro » à partir duquel des améliorations seront possibles. Le Bilan Carbone® rentre également dans la démarche environnementale déjà intégrée dans nos filières via les cahiers des charges AOP. Nous souhaitions nous approprier la méthode afin de la faire vivre auprès de nos producteurs. au Bilan : 50% de marge d’erreur en moyenne, c’est énorme et il n’est pas facile au premier abord d’appréhender les chiffres et de définir des leviers d’action. L’expertise du bureau d’étude et la présentation d’une « contribution carbone » nous ont permis de rendre visible des incidences qui paraissait minimes dans un premier temps. Cette visibilité est importante car nous avons pour objectif à la fois d’utiliser le Bilan Carbone® comme outil de décision mais aussi de communication interne ou externe. Il s’agit de réaliser un retour sur investissement… Il nous sera par ailleurs utile en tant que boite à outils pour nous aider dans nos négociations clients pour montrer l’intérêt d’une filière courte. Le reste des applications dépendra de l’application du Grenelle de l’Environnement et des Pouvoirs Publics : nous sommes prêt à répondre aux engagements qui seront pris sur la thématique GES, notamment en ce qui concerne l’affichage environnemental : l’outil est prêt et nous sommes prêts à travailler. » Pour la réalisation d’un Bilan Carbone®, il faut bien être conscient que tous les services sont concernés. Qu’il faut un « minimum de temps » pour récupérer l’ensemble des données nécessaires à la réalisation la plus précise possible. Il est de plus difficile de faire comprendre l’incertitude sur le résultat final, qui peut varier de 20 % (si on ne considère que la Contribution Carbone, sans les matières premières) à 50 % ! Le fait marquant reste qu’avec la méthode, il en résulte que 90 % de nos émissions de GES sont dues à notre matière première à savoir le lait ! Si l’on « ôte » la matière première du bilan (pour obtenir une « Contribution Carbone », alors on s’aperçoit qu’un travail doit être réalisé sur la réduction de nos consommation d’énergie et de nos fuites de gaz frigorigènes (à ce sujet passer en centrale ammoniac revient à une émission de GES nulle en cas de fuite...). De plus, pour nos filières, le fait de réaliser l ‘affinage sur des planche bois est un avantage énorme car cela représente un puits de carbone (c’est-à-dire un stockage) d’environ 65kg pour 1000 place de comté ! » Eurosérum (Port sur Saône) Gérard Paquiers Directeur Technique Eurosérum regroupe sur à Port-sur-Saône une unité de production de poudres de lactosérum ainsi que son siège social. Un Bilan Carbone® a été réalisé sur l’ensemble du site. « La réalisation d’un Bilan Carbone® sur le site de Port-sur-Saône a fait suite à une demande d’un de nos principaux clients, désirant lui-même connaître son impact carbone. Nous étions conscients avant même le début de l’étude des problématiques liées à la réalisation d’un tel bilan sur nos produits. Cependant les difficultés survenues n’étaient pas toutes aussi complexes que prévues : l’outil est plutôt adaptable… Par exemple, il n’existait pas de facteur d’émission sur le lactosérum : il est considéré dans la méthode comme un déchet ! Etant donné que notre activité est basée sur son utilisation en tant que matière première, il s’agissait pour nous d’un point de vue que nous ne pouvions adopter. M. Bordeau (le prestataire Bilan Carbone dans le cadre de l’opération ARIATT) a donc créé de nouvelles données dans l’outil Bilan Carbone® afin que nous puissions connaître plus précisément nos émissions. Ces données seront ensuite validées puis utilisées au niveau national. Enfin, la réalisation du Bilan Carbone® nous a permis de valider et valoriser avec un autre point de vue des investissements qui avaient été réalisés dans le domaine de l’énergie. L’outil nous sera aussi utile pour valider des décisions concernant notre organisation logistique notamment (utilisation des super poidslourd) » M ot du pr é sident G râce à la mise en place de cette action Bilan Carbone® pilotée par l’ARIATT, 4 entreprises de la région ont pu bénéficier d’études ayant permis d’avoir une première estimation des émissions de GES (Gaz à Effet de Serre) liées à l’agroalimentaire. La méthode Bilan Carbone® utilisée dans ce programme est un outil utile, pertinant et évolutif ! Même si elle reste à optimiser, la méthode est ouverte et adaptable. Il s’agit à ce jour du seul outil commun permettant de connaître ses émissions en toute transparence. Les premiers résultats sont intéressants et encourageants, de grandes opportunités sont identifiées pour nos filières régionales. Certaines pistes d’amélioration ont d’ailleurs déjà été développée par l’ARIATT (et le sont encore), notamment au travers de nos actions sur la logistique et les économies d’énergie. Nous aspirons à ce que la dynamique lancée par l’ARIATT soit suivie par d’autres entreprises franc-comtoises (même si le contexte légal n’est pas encore tout à fait fixé). Les obligations de réalisation ne nous concernent pas encore mais qui sait ce que l’avenir nous réserve ? L’arrivée de l’affichage environnemental sera une étape de plus dans la prise de conscience des consommateurs sur les problématiques de développement durable. Il nous faut être moteur sur le sujet et ne pas attendre d’être dans l’urgence pour nous y intéresser. L’ARIATT continue à se positionner sur les thématiques environnementales avec notamment un programme sur la méthanisation qui commencera en 2012 avec un double objectif : la valorisation des déchets organiques et la production d’énergies renouvelable. Pour plus d’informations sur les thématiques environnementales ou pour toute question sur le sujet, n’hésitez pas à contacter M. Jonathan COQUELIN, chargé de mission à l’ARIATT. Norbert MOUGEY - Président de l’ARIATT Lettre d’information N°47 -Mars 2012 Les opportunités technologiques Enterprise Europe Network ref.:12 IT 53U1 3O07 Healthy and cost-efficient brewing method to produce high gravity beer and for proper box packaging and innovative device for carbonation and dilution of the concentrated product. An italian SME located in South of Italy has developed a new method to produce a high gravity beer for proper box packaging and innovative device for carbonation and dilution of the concentrated product. The technology can be used to transport and to sell beer easily all over the word, by solving many logistic problems. The company is looking for breweries and distributors for licence agreements and commercial agreements with technical assistance. ref.:12 ES 27F4 3O6R Traceability for the meat sector An Andalusian Technological Centre is looking for new traceability solutions for the meat sector as the current legislation is becoming more demanding with respect to traceability. They are looking for technologies that allow meat manufacturing companies to control the traceability of their products from farm to consumer. They are seeking for a technical cooperation agreement with research organizations or commercial cooperation with companies working in the development of new food techniques. ref.:12 IT 532V 3O53 Quick and certified techniques and tools for pathogens detection in foodstuffs An Italian company developing diagnostic tools for foodstuff and supplying diagnostic services for SMEs of the agro-food sector, is looking for new devices/methods for quick and reliable detection of pathogens in foodstuff. The company is interested in licence or commercial agreements. ref.:11 ES 23C6 3NE7 Implementation of an analytic system for the detection of allergens. A Spanish company that belongs to the ground spices sector manufactures paprika, various spices and mixes for cold cuts. The sought technology is an analytical system for detecting several types of allergens in its products in a quick and accurate way. Nowadays they solve this problem sending samples to an external laboratory. This analytic system must detect the allergen families that affect typically the paprika and the ground spices (between 10 and 15 types). ultats où r ces opportunités et rés Si vous êtes intéressés pa tacter ormations, merci de con désirez de plus amples inf ariatt.fr ou par mail secretariat@ l’ARIATT au 03 81 25 04 00 Les résultats de la recherche L’analyse du cycle de vie appliquée aux impacts environnementaux des itinéraires techniques viticoles Comme de nombreuses productions agricoles, la viticulture est confrontée à de nouveaux défis. Pour répondre aux actuelles exigences environnementales, économiques et sociétales, elle est en effet appelée à adopter de nouvelles pratiques culturales plus respectueuses de l’environnement, sans toutefois compromettre la qualité de ses produits. Pour accompagner les viticulteurs dans ce changement de paradigme, des équipes de recherche de l’ Unité Mixte Technologique VINITERA , associées à l’équipe Inra « Agrosystèmes Territoires Ressources » (ASTER) de Mirecourt ont lancé un programme de recherche visant à mesurer l’adéquation entre les indicateurs de qualité des raisins de cuve et ceux de performance environnementale des itinéraires techniques viticoles (ITKv). L’Algotron : un procédé de culture de micro-algues couplé à la production de biogaz La raréfaction des énergies fossiles oriente la recherche vers de nouvelles solutions durables et renouvelables notamment à partir de la transformation de biomasse. Les micro-algues sont une alternative intéressante au biocarburant de 1ère ou de 2ème génération, du fait notamment de leur haut potentiel de rendement photosynthétique et de leur moindre compétition vis-à-vis de l’usage des terres cultivées. Dans le cadre du projet ANR SYMBIOSE, les chercheurs du Laboratoire de Biotechnologie de l’Environnement de l’Inra à Narbonne et de SupAgro Montpellier ont travaillé avec l’INRIA, l’Ifremer, le CNRS et la société Naskeo Environnement pour développer un procédé de production de micro-algues couplé à la production de biogaz. Eviter le gaspillage des eaux de distilleries : recycler plutôt qu’éliminer Il faut environ 5 litres d’eau pour produire 1 litre d’éthanol à partir de sirops de sucre. En sortie de distillerie, les eaux ayant servi à la production de cet alcool sont éliminées par épandage. Des chercheurs d’un laboratoire Inra-AgroParisTech ont mis au point un processus de valorisation intensif et moins coûteux que les pratiques actuelles. Ce processus combine deux procédés de purification. Il est actuellement testé en unité pilote. Paratuberculose bovine : une modélisation pour maîtriser les contaminations dans un troupeau La paratuberculose ou maladie de Johne cause de nombreux dommages dans les troupeaux bovins en Europe et son éradication n’est pas encore envisageable. Pour mieux étudier cette maladie et maîtriser sa propagation, les chercheurs de l’unité Biologie, Epidémiologie et Analyse de Risque en santé animale (BioEpAR, UMR1300 INRA-Oniris*) ont construit un modèle informatique qui a permis d’étudier la propagation de la bactérie en cause au sein d’un troupeau bovin laitier. Ce modèle a mis en évidence comment la gestion d’un troupeau et sa structuration peuvent conduire à la persistance ou à la disparition de la maladie au sein d’un élevage. Cette simulation informatique va permettre le développement d’outils d’aide à la décision.est actuellement testé en unité pilote. Lettre d’information N°47 -Mars 2012 LES ACTUALITéS DU 1ER SEMESTRE 2012 G roupe R é glementation * Mardi 10 avril 2012 de 14h à 17h CCI de Région Franche-Comté Valparc - ZAC Valentin - Besançon Ordre du jour : > Retour des interprofessions concernant les problématiques identifiées par le groupe sur le règlement INCO (information du consommateur) > Analyse critique d’emballages d’après les nouvelles exigences du règlement INCO C lub E x port * Mardi 22 mai 2012 de 17h à 19h30 Chez Naturalim France Miel - Port-Lesney Ordre du jour : > Visite de l’entreprise > Programmation des salons 2013 du CPPR > Réflexion sur la mise en place d’une action en marge d’un salon international C lub R essources H umaines * Mardi 5 juin 2012 de 14h30 à 17h30 Ordre du jour : > Besoins, enjeux et financement de la formation en IAA régionale avec la présentation de la charte IAA Maison des Microtechniques à Besançon * réservé aux entreprises. 30e pour les non-adhérents LES PROGRAMMES COLLECTIFS Depuis septembre 2011 /Action Collective Nettoyage pour une hygiène maîtrisée à moindre coût > Objectif : Financé par le Conseil régional de Franche-Comté et les Conseils généraux du Doubs, du Jura et de Haute-Saône Permettre à un groupe d’entreprises pilotes d’être plus performantes au cours de l’étape de nettoyage et de désinfection, en travaillant sur certains points de progrès : amélioration de la conception hygiénique, optimisation du mode opératoire, diminution des consommations d’eau et d’intrants chimiques... Depuis Janvier 2011 / Créativité et Innovation Financé par la DRAAF et le FEDER > Objectifs : • Identifier des outils de l’innovation pertinents pour les IAA FC • Présenter ces outils à la filière • Mise en place pratique en entreprise www.ariatt.fr Toujours plus présent pour vous grâce à notre site Internet ! En effet, parmi les différentes rubriques de notre site www.ariatt.fr l’onglet « service » est à votre disposition. Il vous permet de : > mettre en ligne vos annonces telles que vos offres d’emploi, la vente de matériel, … > consulter des candidatures spontanées (recherche de stage ou d’emploi) N’hésitez pas à nous solliciter pour tous renseignements complémentaires. ASSOCIATION REGIONALE DE L’INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE ET DE TRANSFERT DE TECHNOLOGIES 21 A rue Alain Savary 25000 BESANCON - Tél : 03 81 25 04 00 - Fax : 03 81 53 52 87 - [email protected] www.agence-elixir.com