PROSPECTUS Etabli à l`occasion de l`admission aux
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PROSPECTUS Etabli à l`occasion de l`admission aux
CODIC International SA Société anonyme à conseil d’administration au capital de 5 249 920 euros Siège social : Chaussée de la Hulpe 120 – B-1000 Bruxelles BE 0448.424.367 PROSPECTUS Etabli à l’occasion de l’admission aux négociations sur Euronext à Paris (« Euronext ») d’obligations ordinaires à taux fixe, d’un montant nominal total de 13,58 millions d’euros, portant intérêt au taux de 7,25% l’an et d’une durée de 5 ans, venant à échéance le 17 décembre 2018 (les « Obligations ») Prix d’émission : 100% du nominal Les obligations émises dans le cadre de l'emprunt obligataire de CODIC (l’ « Emetteur ») d'un montant nominal total de 13,58 millions d’euros portant intérêt au taux de 7,25% l'an et venant à échéance le 17 décembre 2018 seront émises le 17 décembre 2013 (la « Date d'Emission ») au prix de 100%. A moins qu'elles n'aient été préalablement remboursées ou rachetées et annulées, les Obligations seront remboursées à leur valeur nominale le 17 décembre 2018 (la « Date d'échéance »). Les Obligations seront émises sous forme de titres dématérialisés. Elles ne pourront en aucun cas faire l’objet d’une délivrance physique. Aucun document matérialisant la propriété des Obligations (y compris les certificats représentatifs visés à l’article R.211-7 du Code monétaire et financier) ne sera émis en représentation des Obligations. Conformément aux articles L. 211-15 et L. 211-17 du Code monétaire et financier, les Obligations se transmettent par virement de compte à compte et le transfert de propriété des Obligations résultera de leur inscription au compte-titres de l’acquéreur. Les Obligations composant l’émission feront l’objet d’une demande d’admission aux opérations d’Euroclear France qui assurera la compensation des Obligations entre teneurs de compte-conservateurs. Elles feront également l’objet d’une demande d’admission aux opérations d’Euroclear Bank S.A./N.V., et de Clearstream Banking, société anonyme (Luxembourg). Les Obligations ont fait l'objet d'une demande d'admission aux négociations sur le marché réglementé d’Euronext à Paris à compter du 18 décembre 2013. Euronext Paris est un marché réglementé au sens de la directive CE/2004/39 telle que modifiée. La dette a long terme de l’Emetteur a été notée BBB- par l’agence de notation indépendante SCOPE CREDIT RATING en date du 10 avril 2013. Le rapport relatif à la notation de l’Emetteur est disponible sur son site Internet (www.codic.eu). A la date du Prospectus, SCOPE CREDIT RATING est une agence de notation de crédit établie dans l’Union Européenne conformément au règlement CE n°1060/2009 du Parlement Européen et du Conseil du 16 septembre 2009 sur les agences de notation de crédit tel que modifié (le « Règlement ANC ») et figurant sur la liste des agences de notation de crédit publiée sur le site Internet de l'Autorité Européenne des Marchés Financiers (www.esma.europa.eu) conformément au Règlement ANC. Une notation n'est pas une recommandation d'achat, de vente ou de détention des Obligations et peut à tout moment être suspendue, modifiée ou faire l'objet d'un retrait. Se reporter à la section « Facteurs de risques » pour une description des facteurs devant être pris en compte par des investisseurs potentiels avant tout investissement dans les Obligations. Visa de l’Autorité des marchés financiers En application des articles L. 412-1 et L. 621-8 du Code monétaire et financier et notamment des articles 211-1 à 216-1 de son Règlement général, l’Autorité des marchés financiers (l’ « AMF ») a apposé le visa n°13-666 en date du 12 décembre 2013 sur le présent Prospectus. Ce Prospectus a été établi par l’émetteur et engage la responsabilité de ses signataires. Le visa, conformément aux dispositions de l’article L. 621-8-1-I du Code monétaire et financier, a été attribué après que l’AMF a vérifié « si le document est complet et compréhensible, et si les informations qu’il contient sont cohérentes ». Il n’implique ni approbation de l’opportunité de l’opération, ni authentification des documents comptables et financiers présentés. Des exemplaires du Prospectus sont disponibles sans frais au siège social de CODIC SA, Chaussée de la Hulpe 120 – B-1000 Bruxelles, sur le site Internet de la Société (www.codic.eu) ainsi que sur le site Internet de l’AMF (www.amf-france.org) et auprès du prestataire de service d’investissement, INVEST SECURITIES SA, 73 Boulevard Haussmann – 75008 Paris. Conseil Chef de file et Teneur de Livre PREAMBULE PREAMBULE Ce document constitue un prospectus (le « Prospectus ») au sens de l’article 5.2 de la Directive 2003/71/CE telle que modifiée par la Directive 2010/71/CE. Il s’articule en trois parties distinctes : - Le résumé suit le plan de l’Annexe XXII du règlement délégué (UE) n°486/2012 du 30 mars 2012 tel que modifié par le règlement délégué n°862/2012 du 4 juin 2012 ; - La première partie suit le plan de l’Annexe IV du règlement (CE) n°809/2004 ; - La deuxième partie suit le plan de l’Annexe V du règlement délégué (UE) n°486/2012. Prospectus CODIC 2012/2013 2 / 128 SOMMAIRE SOMMAIRE PERSONNES RESPONSABLES ......................................................................................................................................... 5 1. Personnes responsables des informations contenues dans le prospectus ............................................................. 5 2. Attestation du responsable du Prospectus .......................................................................................................... 5 3. Rapports des contrôleurs légaux des comptes .................................................................................................... 5 RÉSUMÉ DU PROSPECTUS .............................................................................................................................................. 6 PREMIERE PARTIE : INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR ................................................................................. 15 1. Personnes responsables ................................................................................................................................. 15 2. Contrôleurs légaux des comptes ...................................................................................................................... 15 2.1. Commissaires aux comptes ..................................................................................................................................... 15 2.2. Contrôleurs légaux ayant démissionné, ayant été écartés ou n'ayant pas été renouvelés........................................ 15 3. Informations financières sélectionnées ............................................................................................................. 15 4. Facteurs de risque........................................................................................................................................... 17 4.1. Risques liés aux marchés et à la conjoncture économique ...................................................................................... 17 4.2. Risques juridiques et fiscaux ................................................................................................................................... 17 4.3. Risques liés à l’activité de la Société ....................................................................................................................... 18 4.4. Risques opérationnels ............................................................................................................................................. 19 4.5. Risques de marché.................................................................................................................................................. 20 5. Informations concernant l’émetteur ................................................................................................................... 22 5.1. Histoire et évolution de la Société ............................................................................................................................ 22 5.2. Investissements....................................................................................................................................................... 23 6. Aperçu des activités ........................................................................................................................................ 24 6.1. Présentation générale de la Société ........................................................................................................................ 24 6.2. Le portefeuille de projet ........................................................................................................................................... 26 6.3. Présentation générale des marchés de la Société ................................................................................................... 32 7. Organigramme ................................................................................................................................................ 34 7.1. Présentation générale du Groupe ............................................................................................................................ 34 7.2. Liens de dépendances ............................................................................................................................................ 34 8. Information sur les tendances .......................................................................................................................... 35 8.1. Déclaration de la Société sur les tendances ............................................................................................................ 35 8.2. Tendance connue, incertitude, demande, engagement ou évènement raisonnablement susceptible d’influer significativement sur les perspectives de la Société pour l’exercice en cours .......................................................... 35 9. Prévisions ou estimations du bénéfice .............................................................................................................. 35 10. Organes d’administration, de direction et direction générale ............................................................................... 36 10.1. Dirigeants et administrateurs de la Société .............................................................................................................. 36 10.2. Conflits d’intérêts au niveau des organes d’administration, de direction et de surveillance et de la direction générale .................................................................................................................................................................. 38 11. Fonctionnement des organes d’administration et de direction ............................................................................. 38 11.1. Conseil d’administration .......................................................................................................................................... 38 11.2. Comité de direction.................................................................................................................................................. 38 11.3. Comités d’audit et de rémunération ......................................................................................................................... 39 11.4. Gouvernement d’entreprise ..................................................................................................................................... 39 12. Principaux actionnaires .................................................................................................................................... 40 12.1. Répartition connue du capital et des droits de vote de la Société au 31 octobre 2012 ............................................. 40 12.2. Contrôle de la Société ............................................................................................................................................. 40 12.3. Accords pouvant entraîner un changement de contrôle ........................................................................................... 40 13. Informations financières concernant le patrimoine, la situation financière et les résultats de l’émetteur ................. 42 Prospectus CODIC 2012/2013 3 / 128 SOMMAIRE 13.1. Informations financières historiques consolidées ..................................................................................................... 42 13.2. Informations financières historiques annuelles....................................................................................................... 111 13.3. Vérification des Informations financières historiques annuelles .............................................................................. 111 13.4. Date des dernières informations financières .......................................................................................................... 111 13.5. Informations financières intermédiaires et autres ................................................................................................... 111 13.6. Procédures judiciaires et d’arbitrage ...................................................................................................................... 111 13.7. Changement significatif de la situation financière ou commerciale ......................................................................... 111 14. Informations complémentaires.........................................................................................................................111 14.1. Capital social ......................................................................................................................................................... 111 14.2. Acte constitutif et statuts ........................................................................................................................................ 112 15. Contrats importants ........................................................................................................................................112 16. Informations provenant de tiers, déclarations d’experts et déclarations d’intérêts ................................................112 17. Documents accessibles au public ....................................................................................................................112 DEUXIEME PARTIE : INFORMATIONS RELATIVES A L’OFFRE .......................................................................................113 1. Personnes responsables ................................................................................................................................113 2. Facteurs de risque..........................................................................................................................................113 3. Informations essentielles ................................................................................................................................116 3.1. Intérêt des personnes physiques et morales participant à l’Offre ........................................................................... 116 3.2. Raisons de l’Offre et utilisation du produit .............................................................................................................. 116 4. Informations sur les valeurs mobilières devant être offertes et admises à la négociation .....................................116 4.1. Nature et catégorie des Obligations offertes dont l’admission aux négociations est demandée ............................. 116 4.2. Droit applicable et tribunaux compétents ............................................................................................................... 117 4.3. Forme et inscription en compte des Obligations de la Société ............................................................................... 117 4.4. Devise d’émission des Obligations ........................................................................................................................ 117 4.5. Rang des Obligations ............................................................................................................................................ 117 4.6. Droits et restrictions attachés aux Obligations et modalités d’exercice de ces droits .............................................. 119 4.7. Taux d’intérêt nominal et stipulations relatives aux intérêts dus ............................................................................. 119 4.8. Date d’échéance et modalités de remboursement des Obligations ........................................................................ 120 4.9. Taux de rendement actuariel annuel brut............................................................................................................... 121 4.10. Assemblée générale des Obligataires – Modification des Conditions ..................................................................... 121 4.11. Décision en vertu de laquelle les Obligations sont émises ..................................................................................... 122 4.12. Date prévue d’émission ......................................................................................................................................... 123 4.13. Restriction imposée à la libre négociabilité des Obligations ................................................................................... 123 4.14. Retenue à la source applicable au revenu et produits des Obligations .................................................................. 123 5. Conditions de l’offre ........................................................................................................................................124 5.1. Conditions de l’Offre, calendrier prévisionnel et modalités de souscription ............................................................ 124 5.2. Plan de distribution et allocation des valeurs mobilières ........................................................................................ 125 5.3. Fixation du prix ...................................................................................................................................................... 126 5.4. Placement et prise ferme ....................................................................................................................................... 127 6. Admission aux négociations et modalités de négociations .................................................................................127 6.1. Admission aux négociations des Obligations ......................................................................................................... 127 6.2. Place de cotation des titres financiers de même catégorie que les Obligations ...................................................... 127 6.3. Contrat de liquidité sur les Obligations ................................................................................................................... 127 7. Informations complémentaires.........................................................................................................................127 7.1. Conseillers ayant un lien avec l’opération .............................................................................................................. 127 7.2. Autres informations vérifiées par les commissaires aux comptes ........................................................................... 127 7.3. Rapport d’expert .................................................................................................................................................... 127 7.4. Informations contenues dans le Prospectus provenant d’une tierce partie ............................................................. 127 7.5. Notation de l’émission ........................................................................................................................................... 128 Prospectus CODIC 2012/2013 4 / 128 PERSONNES RESPONSABLES PERSONNES RESPONSABLES 1. PERSONNES RESPONSABLES DES INFORMATIONS CONTENUES DANS LE PROSPECTUS CODIC International SA, société anonyme de droit belge dont le siège social est établi Chaussée de la Hulpe 120 à B-1000 Bruxelles, tél. : +32 (0)2 660 00 70, inscrite au registre des personnes morales de Bruxelles sous le numéro 0448.424.367, assume la responsabilité de l’information contenue dans le présent Prospectus. 2. ATTESTATION DU RESPONSABLE DU PROSPECTUS CODIC International SA atteste, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, que les informations contenues dans le présent Prospectus sont, à sa connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d’omission de nature à en altérer la portée. Le 11 décembre 2013 CODIC International SA Représentée par Monsieur Vincent Doumier, pour Vincent Doumier SPRL, Président du Conseil d’administration 3. RAPPORTS DES CONTROLEURS LEGAUX DES COMPTES Les rapports des contrôleurs légaux des comptes, relatifs aux états financiers annuels consolidés de CODIC International SA et couvrant les exercices se clôturant le 30 avril 2012 et le 30 avril 2013, figurent au chapitre 13.1.1 du présent Prospectus. Ces rapports ne contiennent pas de réserve ou d’observation. Prospectus CODIC 2012/2013 5 / 128 RESUME DU PROSPECTUS RÉSUMÉ DU PROSPECTUS Le résumé est constitué d'informations requises connues sous le nom « Eléments ». Ces Eléments sont numérotés dans les Sections A - E (A. 1 - E. 7). Ce résumé contient l’ensemble des Eléments devant figurer dans le résumé d’un Prospectus relatif à cette catégorie de valeur mobilière et à ce type d’émetteur. Parce que certains Eléments ne sont pas requis, il peut y avoir des lacunes dans la séquence de numérotation des Eléments. Lorsqu’un Elément n’est pas pertinent pour ce prospectus, il figurera néanmoins dans le résumé suivi de la mention « Sans objet ». Section A – Introduction et avertissements A.1 Introduction et avertissements Le présent résumé doit être lu comme une introduction au Prospectus. Toute décision d’investir dans les Obligations doit être fondée sur un examen exhaustif du Prospectus par l’investisseur. Lorsqu’une action concernant l’information contenue dans le Prospectus est intentée devant un tribunal, l’investisseur plaignant peut, selon la législation nationale des États membres, avoir à supporter les frais de traduction du Prospectus avant le début de la procédure judiciaire. Une responsabilité civile n’est attribuée qu’aux personnes qui ont présenté le résumé, y compris sa traduction, mais uniquement si le contenu du résumé est trompeur, inexact ou contradictoire par rapport aux autres parties du Prospectus ou s’il ne fournit pas, lu en combinaison avec les autres parties du Prospectus, les informations clés permettant d’aider les investisseurs lorsqu’ils envisagent d’investir dans ces valeurs mobilières. A.2 Consentement de l’Emetteur sur l’utilisation du Prospectus L'Émetteur consent à l'utilisation par le Chef de File du présent Prospectus uniquement dans le cadre de l'émission des Obligations. L'Emetteur ne consent pas à l'utilisation du présent Prospectus dans le cadre d'offres en cascade au sens de l’article 3, paragraphe 2, troisième alinéa de la directive 2003/71/CE du Parlement Européen et du Conseil en date du 4 novembre 2003, telle que modifiée notamment par la directive 2010/73/UE en date du 24 novembre 2010. Section B – Emetteur B.1 Raison sociale / Dénomination sociale CODIC International SA (« CODIC », la « Société », l’« Émetteur » ou, avec l’ensemble de ses filiales consolidées, le « Groupe »). B.2 Siège social / Forme juridique / Législation / Pays d’origine CODIC est une société anonyme à conseil d’administration soumise au droit belge, dont le siège social est situé Chaussée de la Hulpe 120 – B-1000 Bruxelles – Belgique. B.4b Tendance connue ayant des répercussions sur la Société et ses secteurs d’activité De manière générale, les activités du Groupe sont soumises à la conjoncture économique et à des aléas et risques systémiques spécifiques liés au caractère cyclique du secteur immobilier. La Société poursuivra en 2014 le développement de projets multifonctionnels de bureaux, parcs d’affaires et centres commerciaux majoritairement en France, en Belgique et au Luxembourg. CODIC possède actuellement un portefeuille de développement constitué de quinze projets, représentant une surface locative totale d’environ 319 000 m² et un montant d’investissement de plus de 750 millions d’euros. Les événements récents repris au point B.13 contribueront au résultat du Groupe pour l’exercice en cours. Dans le cadre du financement de ce portefeuille et de ses objectifs de croissance, la Société n’exclut pas de faire à nouveau appel aux marchés financiers si des opportunités favorables se présentent. Pour le développement de ses projets, la Société reste dépendante de certains risques, décrits au chapitre 4 – « Facteurs de Risques » du présent Prospectus, qui pourrait avoir un impact sur ses activités et sa capacité à réaliser ses objectifs de développement. B.5 Description du Groupe CODIC est la société mère du Groupe et détient 100% des six sociétés d’exploitation qui portent l’activité de promotion immobilière dans les différents pays où opère le Groupe : CODIC Belgique SA, CODIC France SAS, CODIC Luxembourg SA, CODIC Hongrie SA, CODIC Roumanie SA et CODIC Promotion Espagne SL. Les autres filiales du Groupe au 30 avril 2013 sont 15 sociétés de projets détenues à 100% pour les développements de promotion en propre et 16 sociétés codétenues avec des partenaires pour les opérations de co-développement. Prospectus CODIC 2012/2013 6 / 128 RESUME DU PROSPECTUS B.9 Prévision de bénéfice Sans objet. La société ne publie pas de prévision ou d’estimation de bénéfice. B.10 Eventuelles réserves contenues dans les rapports d’audit Sans objet. Le rapport du commissaire sur les comptes annuels consolidés pour les exercices clos au 30 avril 2012 et 30 avril 2013 ne contiennent ni réserve, ni observation. B.12 Informations financières historiques clés sélectionnées Les données chiffrées présentées ci-après sont exprimées en milliers d’euros et extraites des comptes consolidés de la Société aux 30 avril 2012 et 30 avril 2013, établis en normes IFRS et reproduits aux paragraphes 13.1.2 et 13.1.3 de la première partie du Prospectus. La durée des exercices est de 12 mois. Compte de résultat consolidé : En milliers d’euros Chiffre d'affaires Marge brute 30/04/2013 30/04/2012 (12 mois) (12 mois) 27 013 69 394 4 374 16 896 Résultat opérationnel (5 846) 4 877 Résultat financier (2 769) (2 483) Résultat avant impôt (8 614) 2 393 1 695 (2 869) Résultat après impôt (6 919) (476) Résultat part du groupe (6 919) (348) Impôt sur le résultat Les faits principaux de l’exercice clos au 30 avril 2013 sont : - La vente du projet START, qui a généré une marge de 5,6 millions d’euros et un chiffre d’affaires de 13,3 millions d’euros sur la composante terrain ; - Le désengagement des opérations en Espagne, via la vente du projet Camarillo à Madrid, moyennant un chiffre d’affaires de 9 millions d’euros et une perte de -2,2 millions d’euros ; et - La livraison du bâtiment OP du Val St-Quentin générant un chiffre d’affaires de 1 million d’euros et une marge de 0,5 million d’euros sur la composante constructions. Le chiffre d’affaires et la marge brute sont en recul par rapport à l’exercice précédent lequel incluait principalement la vente à l’achèvement des 3 bâtiments de Wavre et du bâtiment St-Quentin L, ainsi que la vente en état futur d’achèvement du bâtiment St-Quentin OP. Bilan consolidé : En milliers d’euros Actifs non courants 30/04/2013 30/04/2012 (12 mois) (12 mois) 9 482 6 272 Actifs courants 205 657 225 699 dont stocks 173 047 169 887 13 551 36 579 dont trésorerie et équivalents Total actif 215 138 231.972 Capitaux propres 97 092 104 697 Passifs non courants 41 081 70 191 37 804 66 828 76 965 57 084 dont dettes financières Passifs courants dont dettes financières Total passif et capitaux propres 42 855 21 630 215 138 231 972 Au 30 avril 2013, la dette financière nette s’élève à 67,1 millions d’euros, soit 69% des fonds propres consolidés au 30 avril 2013. Au 30 avril 2012, celle-ci s’élevait à 51,9 millions d’euros, soit 50% des fonds propres consolidés au 30 avril 2012. L’augmentation des actifs non courants est principalement liée à l’actif d’impôts différés additionnel constitué sur Codic Belgique, ainsi qu’aux investissements réalisés dans le cadre du déménagement des bureaux de Bruxelles. Prospectus CODIC 2012/2013 7 / 128 RESUME DU PROSPECTUS L’augmentation des stocks est principalement liée à la comptabilisation des éléments suivants : les coûts de construction du projet St-Quentin J, le versement d’un acompte de 10% pour le terrain de Gateway, les factures des conseils impliqués dans la poursuite des démarches pour l’obtention des autorisations relatives au projet Hamilius et la moitié des coûts de construction du projet START (partenariat à 50/50 avec Icade). L’augmentation des dettes financières courantes est la conséquence du passage vers la catégorie des dettes courantes de l’emprunt octroyé par les parties liées ainsi que de la ligne Corporate Belfius vers la catégorie des emprunts courants. La diminution des emprunts non courants s’explique également par le remboursement des emprunts contractés dans le cadre des projets Start et Camarillo. Flux de trésorerie consolidés : En milliers d’euros Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles Flux de trésorerie liés aux opérations d'investissement Flux de trésorerie liés aux opérations de financement 30/04/2013 30/04/2012 (12 mois) (12 mois) (28 915) 24 541 (1 094) (679) 6 982 (14 603) Variation de trésorerie (23 028) 9 259 Trésorerie d'ouverture 36 579 27 320 Trésorerie de clôture 13 551 36 579 Les principales entrées de trésorerie de l’exercice sont liées au paiement par l’acquéreur du projet Start d’un acompte (10,8 millions d’euros), à la réception du prix de vente de Camarillo (9,0 millions d’euros) et aux montants reçus issus des ventes de St-Quentin (6,9 millions d’euros). Les sorties de trésorerie sur l’exercice sont majoritairement liées à la poursuite des constructions du bâtiment Start (15,2 millions d’euros) et des bâtiments J, L et OP du Val St-Quentin (11,6 millions d’euros). L’acquisition d’une partie du foncier du projet Résonance et les honoraires relatifs à la conception du bâtiment et à l’obtention des autorisations ont généré des sorties de 5,3 millions d’euros. B.13 Déclaration sur les tendances La Société confirme qu’aucune détérioration significative n’a affecté ses perspectives depuis la date de publication de ses derniers états financiers vérifiés, soit le 30 avril 2013. La Société confirme en outre qu’il n’y a pas de changements significatifs de sa situation financière ou commerciale qui soient survenus après la publication de ses résultats annuels du 30 avril 2013. Evénements récents Dans le cadre normal de ses affaires, la Société a annoncé en novembre 2012 la vente de l’immeuble Start (St-Quentin-en-Yvelines) à un institutionnel français et, en janvier 2013, la signature d’un bail de longue durée avec Deloitte pour l’occupation de l’immeuble Gateway sur l’aéroport de Bruxelles. La Société a également signé pour son centre commercial de Villennes (12 300 m²) une promesse de vente synallagmatique avec un fonds immobilier allemand de premier rang. Elle a obtenu le permis de construire purgé de tout recours et la CNAC pour le Grand Fare (Farebersviller), centre de commerces et de loisirs de 46 700 m² et pour le projet Résonance (23 500 m² de bureaux) à Bagneux. Le caractère définitif du Plan d’Aménagement Particulier du projet Royal-Hamilius a été validé par la Cour Administrative du Luxembourg. Le permis de construire a été obtenu pour le projet Gateway. Enfin, la Société a cédé mi-avril l’immeuble JC36 en Espagne (4 000 m² de bureaux et commerces). Globalement profitables, les ventes de Start (novembre 2012), Villennes (promesse de vente signée en février 2013) et de JC36 (avril 2013) qui totalisent une valeur d’investissement prévisionnelle de 89 millions d’euros auront pour effets principaux : l’augmentation de la trésorerie, la diminution de l’endettement et la réduction des stocks. Les fonds ainsi récupérés pourront être réinvestis dans le développement du Groupe et de ses opérations. La vente du terrain de Villaverde sous promesse devrait également libérer des fonds propres pour le développement du Groupe. La location du projet de Gateway pour une période ferme de 18 ans représente un atout majeur dans la mise en vente future de l’opération de même que la location pour 9 ans dont 6 ans fermes du bâtiment J du Val Saint Quentin. La dernière phase du parc d’affaires Val St-Quentin a été vendue à un institutionnel français en novembre 2013. Concernant les autorisations obtenues pour les projets Résonance (janvier 2012) et Farebersviller (décembre 2012), elles constituent des étapes importantes dans la poursuite du développement de ces deux opérations. Prospectus CODIC 2012/2013 8 / 128 RESUME DU PROSPECTUS B.14 Dépendance de la Société au sein du Groupe Sans objet. La Société n’est pas dépendante d’autres entités du Groupe. B.15 Principales activités de la Société CODIC a débuté son activité de promoteur en 1970 en Belgique. Le métier de promoteur immobilier consiste à anticiper, concevoir et développer de nouveaux projets immobiliers. Pour ce faire, grâce à ses compétences internes transversales, la Société maîtrise des expertises très diverses en matière d’architecture, d’études techniques, d’ingénierie de la construction et de montages juridiques, administratifs et financiers. La Société ne conserve pas les ensembles immobiliers ainsi développés mais les revend avec comme objectif de matérialiser la valeur ajoutée le plus en amont possible. Au fil des ans et profitant des évolutions favorables du marché belge, notamment de l’extension des institutions européennes, CODIC a entrepris des promotions qui ont assis sa réputation en développant ses programmes immobiliers dans des secteurs nouveaux jusqu’alors délaissés par les autres promoteurs. S’inscrivant dès 1989 dans les prémices de la croissance et de la structuration du marché de bureaux à Luxembourg puis profitant ensuite du dynamisme de l’immobilier de bureaux et commercial de son marché voisin qu’est la France, la Société a progressivement déplacé son centre de gravité sur la France, avec l’ouverture de bureaux à Lille en 1990 puis à Paris en 1998, et, dans une moindre mesure, sur le Luxembourg. A partir de 2006, CODIC a investi, selon des critères de localisation, dans des projets de bureaux en Hongrie puis en Espagne et en Roumanie afin de prendre part à la croissance de ces marchés. La Société se positionne aujourd’hui essentiellement sur de grands projets en privilégiant la localisation, la programmation architecturale et technique, une identité architecturale forte, l'utilisation des technologies de haut niveau et des aménagements paysagers soignés, en répondant le cas échéant à des concours internationaux et consultations publiques. Dans le cadre de cette stratégie, la Société développe systématiquement ses projets selon les normes et standards écologiques les plus élevés (notamment en produisant des immeubles qualifiés basse consommation – HQE ou BREEAM), en recherchant un équilibre harmonieux entre espaces professionnels, urbains et espaces de vie. Avec plus de 40 ans d’expérience et de constante création de valeur, CODIC a su démontrer ses capacités à exercer son métier au service des investisseurs, des locataires et des collectivités territoriales. Au cours des dix dernières années, la croissance du Groupe s’est considérablement accélérée avec le développement de plus d’un million de m². La Société possède actuellement un portefeuille de développement constitué de quinze projets, représentant une surface locative totale d’environ 319 000 m² et un montant d’investissement de plus de 750 millions d’euros. B.16 Contrôle de la Société La Société n’est pas contrôlée par un actionnaire particulier. Il est toutefois rappelé qu’il existe entre les actionnaires des engagements et accords particuliers régis par les statuts et par un pacte d’actionnaires, conclu pour une durée de 15 ans à compter du 8 décembre 2003, et portant notamment sur le mode de transmission des actions. Il prévoit notamment : - une incessibilité temporaire d’une durée de 5 ans des actions par les actionnaires managers ; - une option d’achat par CODIC ou par les autres actionnaires en cas de cession de ses actions par un actionnaire ; - une option de vente au profit de l’actionnaire cédant sous réserve que celui-ci soit considéré comme un « good leaver » (i.e. non démissionnaire et/ou n’ayant pas commis de faute professionnelle grave) ; - une obligation de vente des actions par tous les actionnaires en cas d’offre faite sur 100% de la Société et acceptée par au moins 50% des actionnaires ; - un droit de suite obligeant tout actionnaire qui viendrait à acquérir plus de 50% des titres de la Société à se porter acquéreur du solde des actions qu’il ne possède pas. Prospectus CODIC 2012/2013 9 / 128 RESUME DU PROSPECTUS B.17 Notation La dette à long terme de l’Emetteur a été notée BBB- par l’agence de notation indépendante SCOPE CREDIT RATING en date du 10 avril 2013. La notation a été sollicitée par l’Emetteur. A la date du Prospectus, SCOPE CREDIT RATING est une agence de notation de crédit établie dans l’Union Européenne conformément au règlement CE n°1060/2009 du Parlement Européen et du Conseil du 16 septembre 2009 sur les agences de notation de crédit tel que modifié et figurant sur la liste des agences de notation de crédit publiée sur le site Internet de l'Autorité Européenne des Marchés Financiers (www.esma.europa.eu) conformément au Règlement ANC. Une notation n'est pas une recommandation d'achat, de vente ou de détention des Obligations et peut à tout moment être suspendue, modifiée ou faire l'objet d'un retrait. Section C – Valeurs mobilières C.1 Nature, catégorie et numéro d’identification des Obligations Les Obligations qui seront émises par la Société constituent des titres de créance non complexes. C.2 Devise d’émission Euro. C.5 Restrictions à la libre négociabilité des obligations Sans objet. Il n’existe aucune restriction imposée par les conditions de l’émission à la libre négociabilité des Obligations. C.8 Droits attachés aux obligations et restrictions applicables Les Obligations donnent droit au paiement d’intérêts versés annuellement à terme échu et seront remboursées au pair à la date d’échéance normale ou anticipée. L’émission d’Obligations sera d’un montant nominal de 13,58 millions d’euros représenté par un nombre de 1 358 Obligations, d’une valeur nominale unitaire de 10 000 euros, émises au pair. Les Obligations sont régies par le droit français, sans préjudice de l’application des dispositions de droit belge relevant de la loi applicable à la Société (« lex societatis »), en particulier en ce qui concerne l’assemblée générale des obligataires, et de toutes lois de police ou d’application immédiate applicables le cas échéant. Les articles L.228-39 à L.228-90 du Code de commerce, en ce qu’ils concernent plus particulièrement la masse des obligataires, ne sont pas applicables aux Obligations. Les Obligations ne font l’objet d’aucune restriction particulière. Les modalités des Obligations n’obligent pas la Société à maintenir des ratios financiers ou des niveaux spécifiques de capitaux propres, chiffre d’affaires, flux de trésorerie ou liquidités. Par ailleurs, les modalités des Obligations ne comportent pas de restrictions pour la Société en matière d’amortissement, de réduction du capital ou de capacité d’investissement. Chaque Obligation permet à son porteur de voter lors de l’assemblée générale des porteurs. Le droit de vote attaché aux Obligations est proportionnel à la quotité du montant de l'emprunt qu'elles représentent. Chaque Obligation donne droit à une voix. Rang des créances Les Obligations et leurs intérêts constituent des engagements chirographaires directs, généraux, inconditionnels, non subordonnés et non assortis de sûretés, à l’exception des sûretés consenties dans le cadre de la présente émission, de la Société, venant au même rang entre eux et, sous réserve des exceptions légales impératives, au même rang que tous les autres engagements, généraux, inconditionnels, non subordonnés et non assortis de sûretés (à l’exception de ceux bénéficiant d’une préférence prévue par la loi) présents ou futurs de la Société. Le service de l’emprunt en intérêts, remboursements, impôts, frais et accessoires ne fait l’objet d’aucune garantie particulière. La Société s’engage jusqu’au remboursement effectif de la totalité des Obligations, à ne pas conférer d’hypothèque sur les biens et droits immobiliers qu’elles peut ou pourra posséder, ni constituer un nantissement sur tout ou partie de ses fonds de commerce ou une autre sûreté réelle, gage ou nantissement sur tout ou partie de ses actifs ou revenus, présents ou futurs au bénéfice de porteurs d’autres obligations ou d’autres titres financiers négociables représentatifs de titres de créance émis par la Société et admis aux négociations sur un marché réglementé ou non réglementé, sans consentir les mêmes garanties et le même rang aux Obligations. Cet engagement se rapporte exclusivement aux émissions d’obligations ou d’autres titres financiers négociables représentatifs de titres de créance et admis aux négociations sur un marché réglementé ou non réglementé, et n’affecte en rien la liberté de la Société de disposer de la propriété de ses biens ou de conférer toute sûreté sur lesdits biens en toutes autres circonstances. Prospectus CODIC 2012/2013 10 / 128 RESUME DU PROSPECTUS Sûreté Afin de garantir le remboursement en principal des Obligations et des 240 obligations qu’elle a émise en 2010 pour un montant de 12 millions d’euros (les « Obligations 2010 ») (les détenteurs des Obligations et des Obligations 2010 étant ci-après appelés collectivement les « Obligataires Garantis »), la Société s’engage à verser sur un compte ouvert auprès de l’Agent de Sûreté (le « Compte de Réserve »), à concurrence d’un montant maximum égal à 50% du montant total du présent emprunt obligataire et de l’emprunt obligataire de 12 millions d’euros émis en 2010, 50% des montants qu’elle percevra, le cas échéant, dans le cadre du projet Royal-Hamilius (i) au titre des dividendes effectivement versés par sa filiale de droit luxembourgeois, qui détient et développe, directement et/ou au travers de filiales, ce projet, et/ ou (ii) du remboursement effectif par cette société des prêts et des avances en compte courant que CODIC lui a consentis ou lui consentira , et ce jusqu’à concurrence d’un montant maximum égal à 50% du montant total du présent emprunt obligataire et de l’emprunt obligataire de 12 millions d’euros émis en 2010, étant précisé qu’aucun versement sur le Compte de Réserve ne sera effectué à ce titre en l’absence de remboursement ou de paiement de dividende. Le Compte de Réserve a été mis en gage en faveur des Obligataires Garantis. Si et lorsque le montant au crédit du Compte de Réserve aura atteint le Plafond et si, à ce moment, CODIC n’est pas en défaut à l’égard des Obligataires Garantis, CODIC aura la faculté unilatérale de demander la mainlevée du gage et de disposer des fonds au crédit du Compte de Réserve. Si la Société exerce cette faculté, elle en informera les porteurs d’Obligations. Dans ce cas, chaque porteur d’Obligations aura la faculté de demander le remboursement anticipé des Obligations qu’il détient dans un délai de 30 jours calendaires à dater de cette information sur simple demande écrite adressée CODIC avec copie à l’Agent Centralisateur, en indiquant le nombre d’Obligations faisant l’objet de la demande de remboursement anticipé. Le gage sur le Compte de Réserve sera levé à l’issue de ce délai de ce délai de 30 jours calendaires et CODIC pourra librement disposer des fonds figurant au crédit de ce Compte de Réserve après remboursement des Obligations pour lesquelles le remboursement anticipé aura été demandé. C.9 Taux nominal / Date d’entrée en jouissance et date d’échéance des intérêts Les Obligations porteront intérêt à compter de leur date d’émission prévue le 17 décembre 2013 au taux nominal annuel de 7,25%, calculé et payable annuellement à terme échu le 17 décembre de chaque année (ou le premier Jour Ouvré suivant si cette date n’est pas un Jour Ouvré) et pour la première fois le 17 décembre 2014 (chacune, une « Date de Paiement d’Intérêts »), soit environ 725 euros par Obligation et par an. Pour la période courant du 17 décembre 2013, Date d’Émission, au 17 décembre 2014 inclus, le coupon qui sera mis en paiement le 17 décembre 2014 (ou le premier Jour Ouvré suivant si cette date n’est pas un Jour Ouvré), calculé selon les modalités ci-après, s’élèvera à 725 euro par Obligation. Les intérêts cesseront de courir à compter de la date d’échéance (soit le 17 décembre 2018) ou de remboursement anticipé des Obligations. Date d’échéance et modalités de remboursement Remboursement normal En totalité au pair, soit 10 000 euros par Obligation, à la Date d’Echéance prévue le 17 décembre 2018 (ou le premier Jour Ouvré suivant si cette date n’est pas un Jour Ouvré). La durée de l’emprunt de la Date d’Émission à la date d’échéance est de 5 ans. Remboursement anticipé par rachats ou offres de rachat ou d’échange - à tout moment, pour tout ou partie des Obligations, sans limitation de prix ni de quantité, par rachats en bourse ou hors bourse ou par offres de rachat ou d’échange ; Remboursement anticipé des Obligations au gré de la Société - à tout moment, pour la totalité des Obligations en circulation, sous réserve d’un préavis d’au moins 30 jours calendaires, par remboursement à un prix égal au pair majoré des intérêts courus depuis la dernière Date de Paiement d’Intérêt, si leur nombre restant en circulation est inférieur à 10 % du nombre d’Obligations émises. La mise en œuvre d’un remboursement anticipé pourrait réduire significativement le rendement attendu par les investisseurs, qui ne seraient pas assurés de pouvoir réinvestir les fonds ainsi remboursés à un taux équivalent à celui servi par les présentes Obligations. La mise en œuvre d’un remboursement anticipé pour une partie seulement des Obligations en circulation pourra également réduire de manière significative la liquidité du titre sur le marché secondaire. Exigibilité anticipée Le remboursement anticipé des Obligations au pair majoré des intérêts courus depuis la dernière Date de Paiement d’Intérêts (ou, le cas échéant, depuis la Date d’Émission) jusqu’à la date fixée pour le remboursement anticipé pourra être demandé en cas de survenance de l’un quelconque des Prospectus CODIC 2012/2013 11 / 128 RESUME DU PROSPECTUS cas d’exigibilité anticipé suivants : Rendement actuariel brut - En cas de défaut de paiement de la Société à sa date d’exigibilité, de toute somme due au titre de toute Obligation s’il n’est pas remédié à ce défaut par la Société dans un délai de 30 jours calendaires à compter de la réception par la Société de la notification écrite dudit défaut donnée par le Mandataire des Obligataires ; ou - En cas d’inexécution par la Société de toute autre stipulation relative aux Obligations s’il n’est pas remédié à cette inexécution dans un délai de 30 jours calendaires à compter de la réception par la Société de la notification écrite dudit manquement donnée par le Mandataire des Obligataires ; ou - En cas de survenance pour toute Dette d’Emprunt, actuelle ou future, de la Société d’un défaut de paiement supérieur à 15 (quinze) millions d’euros (ou l’équivalent en d’autres devises) à leur échéance (compte tenu, le cas échéant, des délais de grâce applicables) ; - En cas de dissolution (autre que dans le cadre d’une restructuration prévue par le Code belge des sociétés) ou liquidation volontaire ou judiciaire de la Société ou en cas de jugement ordonnant le transfert forcé de tout ou partie des actifs de la Société en application de la loi belge du 31 janvier 2009 relative à la continuité des entreprises, sauf si (i) cette liquidation, cette dissolution ou ce transfert forcé a reçu l’accord préalable de l’assemblée générale des Obligataires et si (ii) la nouvelle entité assume les obligations de la Société au titre des Obligations ; ou, dans toute la mesure permise par la loi, au cas où la Société serait en état de cessation de paiements au sens de la loi belge du 8 août 1997 sur les faillites ; ou - En cas de distribution de dividendes qui serait décidée par la Société alors que les capitaux propres consolidés seraient inferieurs à 90 millions d’euros ou qui aurait pour conséquence de rendre lesdits capitaux propres consolidés inférieurs à 90 millions d’euros. Par capitaux propres consolidés, on entend les capitaux propres de la Société qui ressortiront des derniers comptes annuels consolidés de la Société arrêtés par le conseil d’administration avant la décision de distribution de dividende. Le taux de rendement actuariel annuel brut s’élève à 7,25% (en l’absence de remboursement anticipé et hors prélèvements sociaux à la date de règlement). Il ressort avec (i) un écart de taux de 6,54% par rapport aux taux des emprunts d’Etat français (OAT) de durée équivalente et (ii) un écart de taux de 6,10% par rapport au taux Euro-swap du taux d’intérêt à 5 ans constatés au moment de la fixation des conditions d’émission (soit 1,15% constaté le 11 décembre 2013 aux environs de 10 heures – source : Bloomberg). Représentation des porteurs d’obligation Conformément aux dispositions impératives du droit belge, une assemblée générale des Obligataires peut être convoquée dans le respect des articles 568 et suivants du Code des sociétés belge, aux fins de prendre certaines décisions à propos des Obligations, y compris la modification de certaines dispositions des Conditions, sous réserve de l’accord de l’Emetteur. C.10 Instruments dérivés Sans objet. C.11 Cotation Les obligations font l’objet d’une demande d’admission aux négociations sur Euronext à Paris. L’admission des obligations sur Euronext à Paris est prévue le 18 décembre 2013 sous le code ISIN FR0011599190. Prospectus CODIC 2012/2013 12 / 128 RESUME DU PROSPECTUS Section D – Risques D.2 Principaux risques propres à l’Emetteur Les facteurs de risque relatifs au Groupe et à son activité, décrits au paragraphe 4 de la première partie du Prospectus, sont les suivants : - Les risques liés aux marchés et à la conjoncture économique ; - Les risques juridiques et fiscaux, notamment les risques lié aux règles s’appliquant à l’activité de promotion immobilière et les risques de litiges et de contentieux ; - Les risques liés à l’activité de la Société, notamment liés aux opérations de développement, à la disponibilité des financements, à la variation des taux d’intérêt, à la commercialisation des programmes immobiliers et aux opérations de promotion en blanc 1 ou en gris2 ; - Les risques opérationnels, notamment liés au départ de personnes clés ou aux fournisseurs et sous-traitants ; - Les risques de marché, notamment le risque de crédit et de contrepartie, le risque de liquidité, le risque de taux et le risque de change. Opération par laquelle un promoteur acquiert un terrain et procède au démarrage des travaux de construction d’un immeuble en ne disposant ni d’un client investisseur, ni d’un futur utilisateur. 1 Opération par laquelle un promoteur acquiert un terrain et procède au démarrage des travaux de construction d’un immeuble en disposant d’un client futur utilisateur mais en ne disposant pas encore d’un client investisseur. 2 D.3 Principaux risques propres aux Obligations Les facteurs de risque relatifs aux titres financiers émis sont les suivants : - Les Obligations sont des titres financiers qui ne sont pas nécessairement appropriés pour tous les investisseurs ; - Les modalités des Obligations pourraient être modifiées : des modifications législatives ou réglementaires ou une décision de l’assemblée générale des porteurs d’Obligation pourraient avoir pour effet de modifier les modalités des Obligations, ce qui pourrait avoir un impact sur leur valeur ; - Les modalités applicables aux Obligations pourraient être écartées en cas d’application à la Société du droit belge des entreprises en difficulté ; l’application de cette réglementation serait susceptible d’affecter les droits des porteurs d’Obligations ; - Il existe un risque d’absence de liquidité des Obligations : aucune assurance ne peut être donnée qu’un marché actif pour les Obligations se développera ou que leurs porteurs seront en mesure de céder leurs Obligations sur ce marché à des conditions de prix et de liquidité satisfaisantes ; - La clause de maintien à leur rang des Obligations laisse la Société libre de disposer de la propriété de ses biens ou de conférer toutes sûretés sur lesdits biens ; - Il existe un risque lié à la possibilité de remboursement anticipé au gré de la Société, dont la mise en œuvre pourrait réduire significativement le rendement attendu par les investisseurs ; - Les acquéreurs et les vendeurs potentiels d'Obligations pourraient devoir payer des impôts ou autres taxes ou droits selon la loi ou les pratiques en vigueur dans les pays où les Obligations seront transférées ou dans d'autres juridictions ; - La Société se réserve le droit d’émettre des nouveaux titres financiers susceptibles d’accroître l’endettement de la Société et de diminuer sa qualité de crédit ; - Les modalités des Obligations n’obligent pas la Société à maintenir des ratios financiers et ne comportent pas de restrictions pour la Société, en matière d’amortissement, de réduction du capital ou de capacité d’investissement ; - La Société pourrait ne pas être en mesure de payer les intérêts ou de rembourser les Obligations ; le paiement des intérêts et le remboursement des Obligations ne sont garantis par aucune sûreté ; - Il existe un risque lié aux taux d’intérêt ; - Il existe un risque lié aux taux de change pour certains porteurs d’Obligations ; - Il existe un risque sur la sûreté attachée aux Obligations : au moment de l’Emission, aucun fond ne figure au crédit du Compte de Réserve et il ne peut être garanti que le projet Royal-Hamilius génèrera des flux de trésorerie disponibles susceptibles de l’alimenter. L’engagement de CODIC d’alimenter le Compte de Réserve n’est pas garanti, notamment en cas de faillite. En outre, si le montant au crédit du Compte de Réserve atteignait son Prospectus CODIC 2012/2013 13 / 128 RESUME DU PROSPECTUS plafond avant la date d’échéance des Obligations, CODIC aurait la faculté unilatérale de demander la mainlevée du gage, étant précisé que dans ce cas, chaque porteur d’Obligations aurait alors la faculté d’en demander le remboursement anticipé. La durée d’investissement conseillée est de 5 ans. Toute revente des Obligations avant l’échéance peut entraîner un gain ou une perte en capital. Section E – Offre E.2b Raisons de l’Offre / Utilisation prévue du produit de l’émission Pour mener à bien sa politique de financement de projets immobiliers tout en étalant de manière équilibrée les échéances et les typologies de ses financements afin de limiter son risque de liquidité, la Société a entamé une politique de diversification de ses sources de financement avec la souscription d’une ligne obligataire privée sur 5 ans en juillet 2010 et d’un emprunt privé sur 3 ans auprès de ses actionnaires en 2011. Les fonds provenant de la présente émission sont exclusivement dédiés à la réalisation de son portefeuille de projets identifiés, ce qui permettra également à la Société de diversifier et d’accroître ses sources de financements. A la date du présent Prospectus, la Société possède un portefeuille de développement constitué de quinze projets, représentant une surface locative totale d’environ 319 000 m² et un montant d’investissement de plus de 750 millions d’euros. Si la Société ne levait aucun fonds complémentaires dans le cadre du financement de son portefeuille, celle-ci pourrait être contrainte d’arbitrer certains de ses projets, c'est-à-dire repousser ou annuler les projets nécessitant une forte mobilisation de ses fonds propres. E.3 Modalités et conditions de l’Offre Le Chef de file n'a pas offert ou vendu d'Obligations, directement ou indirectement, au public en France à l’occasion du placement. L’offre n’a été réalisée en France qu' (i) à des personnes fournissant le service d'investissement de gestion de portefeuille pour compte de tiers et/ou (ii) à des investisseurs qualifiés et/ou (iii) à un cercle restreint d'investisseurs, le tout tel que défini, et conformément, aux articles L.411-1, L.411-2, D.411-1 et D.411-4 du Code monétaire et financier. Chef de File et Teneur de Livre Invest Securities – 73, boulevard Haussmann, 75008 Paris Intermédiaires en charge du service des titres et du service financier La centralisation du service financier des Obligations (paiement des intérêts, remboursement des Obligations, etc.) et le service des titres (inscription des Obligations au nominatif, etc.) ainsi que les services d’agent de calcul seront assurés par BNP Paribas Securities Services. E.4 E.7 Intérêts pouvant influer significativement sur l’émission Il n’y a pas de conflit d’intérêt identifié des personnes physiques ou morales participant à l’émission. Dépenses facturées à l’investisseur Sans objet. Le Chef de File et Teneur de Livre et/ou certains de ses affiliés ont rendu et/ou pourront rendre à l’avenir diverses prestations de services à la Société ou aux sociétés du Groupe, à leurs actionnaires ou à leurs mandataires sociaux, dans le cadre desquelles ils ont reçu ou pourront recevoir une rémunération. Prospectus CODIC 2012/2013 14 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR PREMIERE PARTIE : INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR 1. PERSONNES RESPONSABLES Voir chapitre préliminaire « Personnes responsables ». 2. CONTROLEURS LEGAUX DES COMPTES 2.1. Commissaires aux comptes DELOITTE Réviseurs d’Entreprises SC s.f.d. SCRL Berkenlaan 8b, 1831 Diegem, Belgique Représentée par Rik Neckebroeck. 2.2. Contrôleurs légaux ayant démissionné, ayant été écartés ou n'ayant pas été renouvelés Néant. 3. INFORMATIONS FINANCIERES SELECTIONNEES Les données chiffrées présentées ci-après sont exprimées en milliers d’euros et extraites des comptes consolidés de la Société aux 30 avril 2012 et 30 avril 2013, établis en normes IFRS et reproduits aux paragraphes 13.1.2 et 13.1.3 de la première partie du Prospectus. La durée des exercices est de 12 mois. Etat du résultat global consolidé: En milliers d’euros Chiffre d'affaires Marge brute 30/04/2013 30/04/2012 27 013 69 394 4 374 16 896 Résultat opérationnel (5 846) 4 877 Résultat financier (2 769) (2 483) Résultat avant impôt (8 614) 2 393 1 695 (2 869) Résultat après impôt (6 919) (476) Résultat part du groupe (6 919) (348) Impôt sur le résultat Les faits principaux de l’exercice clos au 30 avril 2013 sont : - La vente du projet START, qui a généré une marge de 5,6 millions d’euros et un chiffre d’affaires de 13,3 millions d’euros sur la composante terrain ; - Le désengagement des opérations en Espagne, via la vente du projet Camarillo à Madrid, moyennant un chiffre d’affaires de 9 millions d’euros et une perte de -2,2 millions d’euros ; et - La livraison du bâtiment OP du Val St-Quentin générant un chiffre d’affaires de 1 million d’euros et une marge de 0,5 million d’euros sur la composante constructions. Le chiffre d’affaires et la marge brute sont en recul par rapport à l’exercice précédent lequel incluait principalement la vente à l’achèvement des 3 bâtiments de Wavre et du bâtiment St-Quentin L, ainsi que la vente en état futur d’achèvement du bâtiment St-Quentin OP. Prospectus CODIC 2012/2013 15 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR Bilan consolidé: En milliers d’euros Actifs non courants 30/04/2013 30/04/2012 9 482 6 273 Actifs courants 205 657 225 699 dont stocks 173 047 169 887 dont trésorerie et équivalents 13 551 36 579 215 138 231 972 Capitaux propres 97 092 104 697 Passifs non courants 41 081 70 191 37 804 66 828 76 965 57 084 42 855 21 630 215 138 231 972 Total actif dont dettes financières Passifs courants dont dettes financières Total passif et capitaux propres Au 30 avril 2013, la dette financière nette s’élève à 67,1 millions d’euros, soit 69% des fonds propres consolidés au 30 avril 2013. Au 30 avril 2012, celle-ci s’élevait à 51,9 millions d’euros, soit 50% des fonds propres consolidés au 30 avril 2012. L’augmentation des actifs non courants est principalement liée à l’actif d’impôts différés additionnel constitué sur Codic Belgique, ainsi qu’aux investissements réalisés dans le cadre du déménagement des bureaux de Bruxelles. L’augmentation des stocks est principalement liée à la comptabilisation des éléments suivants : les coûts de construction du projet St-Quentin J, le versement d’un acompte de 10% pour le terrain de Gateway, les factures des conseils impliqués dans la poursuite des démarches pour l’obtention des autorisations relatives au projet Hamilius et la moitié des coûts de construction du projet START (partenariat à 50/50 avec Icade). L’augmentation des dettes financières courantes est la conséquence du passage vers la catégorie des dettes courantes de l’emprunt octroyé par les parties liées ainsi que de la ligne Corporate Belfius vers la catégorie des emprunts courants. La diminution des emprunts non courants s’explique également par le remboursement des emprunts contractés dans le cadre des projets Start et Camarillo. Flux de trésorerie consolidés : En milliers d’euros Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles Flux de trésorerie liés aux opérations d'investissement 30/04/2013 30/04/2012 (28 915) 24 541 (1 094) (679) 6 982 (14 603) Variation de trésorerie (23 028) 9 259 Trésorerie d'ouverture 36 579 27 320 Trésorerie de clôture 13 551 36 579 Flux de trésorerie liés aux opérations de financement Les principales entrées de trésorerie de l’exercice sont liées au paiement par l’acquéreur du projet Start d’un acompte (10,8 millions d’euros), à la réception du prix de vente de Camarillo (9,0 millions d’euros) et aux montants reçus issus des ventes de St-Quentin (6,9 millions d’euros). Les sorties de trésorerie sur l’exercice sont majoritairement liées à la poursuite des constructions du bâtiment Start (15,2 millions d’euros) et des bâtiments J, L et OP du Val St-Quentin (11,6 millions d’euros). L’acquisition d’une partie du foncier du projet Résonance et les honoraires relatifs à la conception du bâtiment et à l’obtention des autorisations ont généré des sorties de 5,3 millions d’euros. Prospectus CODIC 2012/2013 16 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR 4. FACTEURS DE RISQUE Un investissement dans les Obligations de l’Emetteur implique des risques. Les investisseurs sont invités, avant de prendre leur décision d’investissement, à examiner toute l’information incluse dans le présent Prospectus, et ce en fonction de leur situation financière particulière et de leurs objectifs d’investissement, et en particulier à se référer aux facteurs de risques suivants relatifs à l’Emetteur. Si l’un de ces risques venait à se concrétiser, les activités, la situation financière, les résultats ou les perspectives de l’Emetteur pourraient en être significativement affectés. Dans une telle éventualité, le cours des Obligations de l’Emetteur pourrait baisser et l’investisseur pourrait perdre la totalité ou une partie des sommes qu’il aurait investies dans les Obligations de l’Emetteur. La Société a procédé à une revue des risques qui pourraient avoir un effet défavorable significatif sur son activité, sa situation financière ou ses résultats et considère qu’il n’y a pas d’autres risques significatifs hormis ceux présentés. D’autres risques et incertitudes non connus de l’Emetteur à la date du Prospectus ou qu’il juge aujourd’hui non significatifs pourraient exister et survenir et avoir un effet défavorable sur ses activités, sa situation financière ou ses résultats. 4.1. Risques liés aux marchés et à la conjoncture économique Les activités du Groupe sont soumises à la conjoncture économique en général et à des aléas et risques systémiques spécifiques liés au caractère cyclique du secteur immobilier. Les marchés du bureau et du commerce sont fonction, d’une part de la confiance des investisseurs et utilisateurs, candidats acquéreurs de projets immobiliers, et d’autre part, de la confiance des sociétés des secteurs privés et publics, candidats locataires à ces mêmes biens. L’environnement économique en Europe reste difficile, ce qui se manifeste significativement dans les économies les plus fragiles. Une dégradation prolongée des conditions économiques ou des modifications brutales de l’environnement économique, financier, monétaire, réglementaire, géopolitique, social, sanitaire, écologique des marchés sur lesquels la Société opère, pourraient avoir un impact négatif sur les activités et les perspectives de la Société. Le cycle de développement d’un projet de promotion immobilière, depuis sa conception jusqu’à sa réalisation, est généralement de trois à dix ans selon l’ampleur et la nature du programme, nécessitant ainsi une vision stratégique à long terme. Depuis sa création, la Société a démontré, dans ses activités de promotion, sa capacité à anticiper ses décisions d’investissement, de lancement ou de cession tout en appliquant les best practices en matière de gestion des risques. En outre, l’expérience a montré qu’en période de reprise, la demande se manifeste prioritairement pour un immobilier qualitatif, bien localisé et financièrement efficient, cette typologie correspondant aux projets dans lesquels la Société s’est spécialisée. 4.2. Risques juridiques et fiscaux 4.2.1. Risques lié aux règles s’appliquant à l’activité de promotion immobilière Du fait de ses activités de promotion, la Société est soumise à de nombreuses réglementations dans les différents pays où elle opère, parmi lesquelles les normes de construction, les règles d’urbanisme ou les règles en matière de protection de l’environnement. Tout durcissement de ces règlementations serait susceptible de peser sur la rentabilité des opérations. La Société est notamment tenue de respecter de nombreuses règles d’urbanisme en matière d’affectation des sols ou de gabarits autorisés. Toute modification de ces règles d’urbanisme par l’autorité politique ou administrative après l’acquisition d’une parcelle peut nécessiter des adaptations importantes par rapport aux prévisions de la Société en termes de conception, de coût et de délai. Les activités de la Société sont également soumises à diverses dispositions légales relatives à la protection de l’environnement, qui concernent notamment la qualité du sol, des eaux souterraines et de l’air, les substances dangereuses ou toxiques ainsi que la santé et la sécurité des personnes. Ces dispositions sont susceptibles d’obliger la Société à obtenir des permis et autorisations spécifiques, d’effectuer des travaux d’assainissement ou, le cas échéant, de supporter certaines charges, ce qui peut impacter le délai de livraison ou le coût des projets concernés. Pour prévenir ces risques la Société s’emploie à s’attacher les services des meilleurs prestataires, maîtres d’œuvre, bureaux d’études et entreprises. Prospectus CODIC 2012/2013 17 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR 4.2.2. Risques de litiges et de contentieux La Société peut être exposée à des actions judiciaires inhérentes à son activité de promoteur. Lorsqu’elle a assuré la promotion et éventuellement la commercialisation d’un programme immobilier ou a participé à une telle opération en qualité de maître d’ouvrage délégué, la Société est susceptible de voir sa responsabilité engagée par les maîtres d’ouvrages ou les acquéreurs. Cette mise en cause peut résulter d’une non-conformité aux descriptifs contractuels, de dommages ou de désordres affectant les constructions. Si l’essentiel des défauts de construction est en principe couvert par les polices d’assurances obligatoires, ou est imputable aux autres intervenants dans la construction, la Société peut dans certains cas devoir supporter des coûts de réparation ou verser des dommages et intérêts aux maîtres d’ouvrage et acquéreurs des opérations. La Société porte une attention toute particulière à la conformité de ses prestataires en matière d’assurance tant chez ses maîtres d’œuvre que chez les entreprises sous-traitantes. Le Groupe fait face à divers litiges dont la plupart découlent de sa position de maitre d’ouvrage (incidents de chantier, malfaçons, troubles de jouissance…). Les montants unitaires réclamés se situent entre 10 000 et 100 000€. La plupart d’entre eux, après expertise, mettent en cause les responsabilités des entreprises et/ou des architectes contre lesquels il appartiendra à CODIC de se retourner en cas de condamnation. Ils font l’objet de provisions pour risques. Il est renvoyé sur ce point à la note 3.9 des états financiers consolidés au 30 avril 2013, reproduite au paragraphe 13.1.2 du présent document. Au motif d’une expropriation estimée irrégulière, un litige entre un ancien propriétaire et la commune de Saint-Josseten-Noode est susceptible d’impliquer le Groupe pour une réclamation de 744 K€ (et provisionnée à concurrence de 1,1 M€ dans les comptes sociaux. Les comptes consolidés au format IFRS ne retiennent pas ce risque jugé par le management du Groupe trop lointain pour CODIC). Le Groupe fait également état d’un certain nombre de litiges actifs notamment en Roumanie où une réclamation pour restitution d’impôts versés sans fondement légitime pour un montant total de 910 K€ progresse favorablement après que certaines procédures aient déjà donné raison au Groupe (l’administration fiscale roumaine pouvant toutefois encore faire appel). 4.3. Risques liés à l’activité de la Société 4.3.1. Risques liés aux opérations de développement Les risques liés aux opérations de développement, propres à l’activité de promotion immobilière, comprennent en particulier les risques liés à la disponibilité et au coût d’acquisition de terrains ou immeubles, les risques administratifs, les risques de construction et le risque commercial. Le développement des activités de la Société dépend notamment de la disponibilité de réserves foncières de qualité et d’immeubles anciens à restructurer, qui représentent la matière première de l’activité de la Société, ainsi que de sa capacité à les identifier. La stratégie de la Société consiste à se positionner très en amont pour sécuriser des actifs fonciers stratégiquement bien localisés et au meilleur prix, critères d’investissement qui conditionnent l’essentiel de la rentabilité future du projet. Pour autant, la Société ne peut garantir qu’elle aura accès aux meilleurs terrains ou immeubles aux meilleurs prix pour ses développements futurs. Sur chaque projet développé, l’obtention des différentes autorisations administratives et permis, l’émergence de nouvelles réglementations et la gestion des recours éventuels sont susceptibles d’entraîner des retards de livraison ou des dépassements de budget. Avant toute acquisition, la Société mène des études de faisabilité urbanistique, technique, environnementale et financière. Toutefois, des problèmes inattendus liés à des facteurs externes non prévisibles ou des risques non dépistés pourraient retarder ou modifier certains projets et avoir un effet défavorable sur la situation financière ou les résultats de la Société. Par ailleurs, les démarches administratives et réglementaires sont le cas échéant adaptées aux particularités juridiques et économiques propres à chaque pays. La Société conserve cependant, dans chacun de ces contextes locaux, un profil de risque maîtrisé grâce à l’expérience de ses équipes locales et à leur capacité à savoir sélectionner les meilleurs prestataires et sous-traitants. Les risques de construction (intempéries, retard de chantier, découvertes inopinées et non révélées par les études préalables telles que pollution des sols ou présence de vestiges archéologiques, défaillance de sous-traitants…) sont susceptibles d’entraîner des délais et des surcoûts et d’impacter négativement la situation financière ou les perspectives de la Société. Les études de faisabilité réalisées lors de la conception des projets, le chiffrage et le pilotage précis des coûts, l’expérience des équipes, la qualité des prestataires choisis ainsi que le transfert d’une partie du risque financier de dépassement des budgets aux entreprises de construction sont autant d’éléments qui Prospectus CODIC 2012/2013 18 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR permettent d’anticiper les risques de délais et de minimiser l’impact d’éventuelles augmentations des coûts de construction. Au niveau commercial, la Société demeure tributaire de l’évolution des marchés locaux et du risque de baisse des prix et des loyers qui pourrait impacter la viabilité et la rentabilité des projets développés. Par ailleurs, toute décision d’engagement dans une nouvelle opération fait l’objet de l’accord préalable du Conseil d’Administration de la filiale concernée et du Conseil d’Administration de CODIC International SA. 4.3.2. Risques liés à la disponibilité des financements Le développement des activités de la Société est financé par les flux de trésorerie générés par ses activités, par endettement bancaire et par capitaux propres. La Société ne peut garantir qu’elle aura accès à des sources de financement externes suffisantes et à des conditions acceptables lui permettant de financer son développement, ni que le marché sera suffisamment liquide pour permettre la mise en œuvre de ses programmes de cessions. S’agissant du financement bancaire, la Société se finance auprès de divers partenaires bancaires de grande réputation et entretient avec ceux-ci une relation forte et de longue date. Si la Société a, jusqu’à ce jour, toujours obtenu les financements nécessaires à son activité, des contraintes susceptibles de peser sur les établissements bancaires et notamment liées à la conjoncture économique, pourraient, temporairement ou durablement, avoir un impact sur la capacité de la Société à faire face, le cas échéant, à des problématiques de liquidité ou de financement. 4.3.3. Risques liés à la variation des taux d’intérêt Les activités de la Société peuvent pâtir d’une hausse des taux d’intérêt. En effet l’activité de la Société a bénéficié ces dernières années d’un environnement favorable caractérisé par des taux d’intérêt bas. Une augmentation significative des taux d’intérêt pourrait avoir un impact défavorable notamment sur la marge dégagée par les opérations. Il convient toutefois de noter que la Société a pour politique financière de réduire systématiquement son exposition au risque de taux par des instruments de couverture de type Cap ou Swap. 4.3.4. Risques liés à la commercialisation des programmes immobiliers Comme pour toute société de promotion immobilière, les bénéfices de la Société dépendent aussi de la rapidité de commercialisation de ses programmes et du rythme des lancements de nouveaux programmes et de leur livraison. Les résultats de la Société peuvent dès lors fluctuer de manière significative d’une année sur l’autre selon le nombre de projets immobiliers susceptibles d’être cédés durant un exercice. 4.3.5. Les opérations de promotion en blanc ou en gris entraînent des risques spécifiques Les opérations de promotion en blanc (opération par laquelle un promoteur acquiert un terrain et procède au démarrage des travaux de construction d’un immeuble en ne disposant ni d’un client investisseur, ni d’un futur utilisateur) et en gris (opération par laquelle un promoteur acquiert un terrain et procède au démarrage des travaux de construction d’un immeuble en disposant d’un client futur utilisateur mais en ne disposant pas encore d’un client investisseur) peuvent entraîner, si des acquéreurs et des utilisateurs ne sont pas trouvés à brève échéance après le lancement de la construction, des coûts à la charge de la Société (tels que le financement des travaux ou des frais financiers) qui peuvent significativement affecter la rentabilité desdites opérations. 4.4. Risques opérationnels 4.4.1. Risques liés au départ de personnes clés La Société estime qu’elle compte une dizaine de personnes clés pour la réalisation de ses activités. Le départ d’une ou plusieurs de ces personnes pourrait avoir un effet défavorable sur la capacité de la Société à mettre en œuvre sa stratégie et atteindre ses objectifs. 4.4.2. Risques liés aux fournisseurs et sous-traitants La Société est exposée aux risques liés à l’intervention de nombreux prestataires, fournisseurs et sous-traitants pour la réalisation de ses opérations de promotion immobilière. Bien que la Société prenne un soin particulier dans le choix de ceux-ci, elle n’est pas en mesure de garantir la qualité des prestations rendues ou des réalisations effectuées par ces fournisseurs et prestataires, ni le respect de la réglementation par ces derniers. En outre les difficultés financières ou la cession de paiement de certains d’entre eux pourraient occasionner des dépassements de budget ou des retards d’exécution de chantiers. Prospectus CODIC 2012/2013 19 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR 4.5. Risques de marché 4.5.1. Risque de crédit et de contrepartie Les créances commerciales sont traitées en note 15 des états financiers consolidés au 30 avril 2013, repris au paragraphe 13.1.2 de la première partie du Prospectus. Le risque de défaillance des clients ne respectant pas leurs engagements vis-à-vis du Groupe est limité du fait, notamment, que le Groupe a recours aux garanties bancaires à première demande pour couvrir le montant de ses créances. Ainsi, dans le cas spécifique d’une vente en état futur d’achèvement, et compte tenu de l’importance du montant de la créance qui peut en découler, le Groupe conditionne systématiquement la vente à la réception d’une garantie de paiement de prix, appelable à première demande. Le Groupe effectue ses transactions financières (lignes de crédit, opérations de marché, placements, garanties de paiement…) avec des banques qui bénéficient de la part d’agences de notation internationales de notes de crédit élevées et veille à diversifier l’attribution de ses transactions financières sur l’ensemble de ses partenaires bancaires afin de limiter le risque de contrepartie. 4.5.2. Risque de liquidité Au 30 avril 2013, les dettes financières s’élèvent à 80,7 M€. La trésorerie et les équivalents de trésorerie à l’actif s’élèvent à 13,6 M€, soit une dette financière nette de 67,1 M€. Le niveau d’endettement net rapporté au niveau des fonds propres consolidés ressort à 69%. Présentation de la ventilation des passifs financiers par échéance contractuelle : En milliers d’euros Total Moins de 1 an De 1 à 2 ans De 2 à 3 ans De 3 à 5 ans Plus de 5 ans Emprunts obligataires 14 358 786 786 12 786 - - Emprunts bancaires 56 976 30 524 10 979 15 473 - - Parties liées 15 000 15 000 - - - - Total passifs financiers 86 334 46 310 11 765 28 259 - - Parmi les « Emprunts bancaires » figure une ligne Corporate de 13,3M€ octroyée par ING, qui n’a pas d’échéance déterminée. Elle est donc considérée comme arrivant à échéance dans l’année, soit en 2013. La ligne « Parties liées » correspond à un emprunt obligataire émis par la société le 1er février 2011 pour une durée de trois ans et souscrit par les actionnaires de la société. Le Groupe n’a contracté aucune dette en devise. Le tableau comprend les flux de trésorerie liés aux intérêts et au principal sur toute la durée des emprunts. Dans la mesure où les flux d’intérêts sont à taux variable, le montant non actualisé est obtenu à partir des courbes de taux d’intérêt à la fin de la période de présentation de l’information financière (courbe des taux swap). Le montant des passifs financiers au bilan du 30 avril 2013 reprend les montants liés au principal et aux intérêts déjà échus mais non encore payés. En dehors des emprunts sur les terrains et constructions qui sont l'objet du financement, les emprunts bancaires cidessus correspondent à trois lignes Corporate à taux variables octroyées par trois institutions bancaires. Les conventions de crédit prévoient le respect de plusieurs covenants dont un covenant relatif au free cash flow dégagé par le Groupe. Au 30/04/2011, ce covenant n'était pas respecté. Le prêteur a néanmoins confirmé le maintien de la ligne. Les autres covenants étaient respectés. Au 30/04/2012, ce covenant n'était pas respecté, le prêteur a décidé de réduire le montant de la ligne à l'encours utilisé, soit 3,76 M€. Au 30/04/2013, ce covenant n’était pas respecté, le prêteur a décidé de maintenir le montant de la ligne, soit 3,3 M€, et limité son utilisation aux projets situés en Belgique. Il est précisé que le non-respect d’un covenant permet à la banque d’exiger le remboursement immédiat de l’encours utilisé de la ligne de crédit concernée. La position de trésorerie du Groupe au 30 avril 2013 s’élevait à 13,5 M€. Le montant des lignes de crédit arrivant à échéance dans les 12 mois s’élevait à 29,5 M€. Ce montant comprend notamment l’encours utilisé d’une ligne Corporate pour 9,7 M€, dont la présence dans la catégorie des dettes à moins d’1 an n’est justifiée que par l’absence d’échéance de la ligne (ce qui permet en théorie à l’emprunteur d’en demander le remboursement à tout moment). Cette ligne Corporate est reconduite d’année en année depuis 2008. Il en est de même pour une ligne Corporate auprès d’un autre établissement bancaire, dont l’encours au 30 avril 2013 s’élève à 8,8 M€, et dont l’échéance qui a également été prolongée de manière récurrente depuis 2008, vient d’être prorogée jusqu’au 30 septembre 2014, moyennant le respect de certaines conditions. Les deux autres lignes de crédit arrivant à échéance dans les 12 prochains mois pour 5,5 M€ chacune ont été octroyées pour le financement de deux projets bien spécifiques (Hamilius et Leudelange). Etant donné les relations stables et solides que le Groupe entretient de longue date avec ses banquiers, il a pour habitude, dans le cadre du Prospectus CODIC 2012/2013 20 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR financement de ses développements, de négocier des prolongations, totales ou partielles, de ses crédits lorsque cela s’avère nécessaire. S’agissant des parties liées, les actionnaires de la Société se sont d’ores et déjà engagés à proroger jusqu’au décembre 2014 l’emprunt qu’ils ont mis à disposition de la Société en 2011 et dont l’échéance devait être le janvier 2014. A l’occasion de cette prorogation, le taux d’intérêt annuel sera réduit à 5% et une clause remboursement anticipé obligatoire sera introduite dans le cas d’une cession du projet Hamilius avant le décembre 2014. 15 31 de 15 De manière générale, chaque décision d’investissement est conditionnée à la réalisation des hypothèses de vente du Groupe et aux entrées financières qui y sont liées. La Société a procédé à une revue spécifique de son risque de liquidité et, sur la base des éléments ci-dessus, considère être en mesure de faire face à ses échéances à venir pour les 12 prochains mois. Néanmoins, la réduction des liquidités de la société, la difficulté d’obtenir des crédits et l’impossibilité pour la société de faire face à ses engagements à l’égard de ses prêteurs restent des risques auxquels la société demeure exposée. 4.5.3. Risque de taux Le Groupe contracte une grande partie de ses dettes financières à taux variable, afin de tirer profit de taux à court terme bas. Ses charges financières étant alors exposées à l’augmentation des taux, la politique du Groupe est de sécuriser 40 à 60% de l’endettement financier consolidé. Dans le cadre de cette politique, CODIC utilise, exclusivement à des fins de couverture économique, des instruments dérivés, notamment des Interest Rate Swap (IRS) et des options CAP. Synthèse de l’exposition nette au risque de taux, avant et après opération de couverture : 30/04/2013 – En milliers d'euros Actifs financiers (a) Passifs financiers (b) Taux variable Taux fixe 13 551 0 Taux fixe (25 296) Taux variable (55 363) Exposition nette avant couverture (c)=(a)-(b) Taux fixe (11 745) Exposition nette après couverture (e )=(c )+(d) Instruments de couverture de taux (d) Taux variable Taux fixe (55 363) 0 Taux variable Taux fixe 52 000 Taux variable (63 745) (3 363) (a) La trésorerie et équivalents de trésorerie est constituée d’espèces, de dépôts à vue et de placements très court terme et très liquides (soumis à un risque négligeable de changement de valeur) (b) Les passifs financiers comprennent les dettes et emprunts financiers (d) Les instruments de couverture comprennent des instruments financiers dérivés (swap de taux d’intérêt et achat d’option CAP) La sensibilité au risque de taux se présente comme suit : 30/04/2013 – En milliers d’euros Impact en charge d’intérêt de la dette Impact en charge d’intérêt de l’IRS Impact d'une variation de + 50 bp des taux d'intérêt 277 75 Impact d'une variation de - 50 bp des taux d'intérêt (277) (75) 4.5.4. Risque de change Les transactions réalisées par le Groupe sont réalisées sur la base de prix référencés en Euros. Le Groupe n’est donc pas exposé au risque de change à ce niveau. L’exposition au risque de change se limite pour le Groupe au montant des frais administratifs locaux, non directement liés aux projets de développement. Prospectus CODIC 2012/2013 21 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR Les positions nettes de la Société dans les principales devises sont présentées ci-après : 30/04/2013 – En milliers d’euros Devises Forint hongrois Leu roumain Contrevaleur 12 129 40 74 17 Total 57 Le taux de change appliqué est le taux à la date de clôture considérée. 5. INFORMATIONS CONCERNANT L’EMETTEUR 5.1. Histoire et évolution de la Société 5.1.1. Informations générales sur la Société La Société a pour dénomination sociale CODIC International SA. Elle a été constituée le 22 octobre 1992, pour une durée illimitée, et a été enregistrée le 22 octobre 1992 au Registre des personnes morales (RPM) du Tribunal de Commerce de Bruxelles sous le numéro BE 0448.424.367. Son siège social est situé Chaussée de la Hulpe 120 – B-1000 Bruxelles – Belgique. Son numéro de téléphone est le 0032 2 660 00 70. CODIC est une société anonyme à conseil d’administration soumise au droit belge. 5.1.2. Historique et événements récents 1970 Création de la Société qui se développe en Belgique dans le domaine de la promotion immobilière sur des projets tertiaires et commerciaux. 1985 Le groupe britannique Dixons Group Plc., spécialisé dans les produits électroniques grand public, rentre au capital de CODIC. 1989 La Société se développe au Luxembourg puis en France l’année suivante. 1992 Création de CODIC International SA 2003 Après avoir accompagné avec succès le développement de CODIC durant plus de 15 ans, Dixons se recentre sur son ‘core business’. Le management de CODIC organise alors la reprise de la Société avec ses actionnaires actuels (Sofina SA, Finaxer ex-Agridec et la Compagnie Bois Sauvage). 2006 Le Groupe ouvre un bureau en Hongrie puis, l’année suivante, en Espagne et en Roumanie. 2009 Le projet Atlantis (projet multifonctionnel de 31 000 m² de bureaux et 9 500 m² de logements à Bruxelles) est le premier programme à recevoir, en Belgique, la certification BREEAM1. D’autres projets ont depuis été labellisés en France, en Hongrie et en Espagne, où le projet développé par CODIC est le premier à obtenir le certificat BREEAM dans une catégorie internationale. CODIC se voit décerner deux Awards for Excellence par Euromoney2 : Best Developer en Belgique et Best Office Developer en Hongrie. 2010 CODIC célèbre ses 40 années d’existence. Le projet Gaucheret à Bruxelles (Espace Nord) se voit décerner les « Règles d’or de l’Urbanisme3 2010 » dans la catégorie Planification. La certification d’exploitation des bâtiments tertiaires BREEAM (Building Research Establishment Environmental Assessment Method) au Royaume-Uni est une méthode d'évaluation de la performance environnementale des bâtiments lancée en 1990. 1 Magazine mensuel publié pour la première fois en 1969, principal actif du groupe Euromoney Institutional Investor PLC, coté sur le London Stock Exchange, et couvrant les problématiques financières et macroéconomiques. La distinction « Euromoney Awards for Excellence » est décernée depuis 1992 à des institutions bancaires et acteurs immobiliers de près de 100 pays. 2 Les « Règles d’Or de l’Urbanisme » est un prix attribué tous les deux ans par la Fédération bruxelloise de l’Urbanisme qui récompense des œuvres pouvant servir d’exemple ou d’encouragement à un urbanisme de qualité. 3 Prospectus CODIC 2012/2013 22 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR Avec les architectes Foster + Partners et Tetra Kayser, CODIC est le lauréat, face à 71 concurrents, de la consultation publique pour le projet de redéveloppement de l’îlot Royal-Hamilius, au cœur LuxembourgVille, soit 36 000 m² de commerces, bureaux, logements et +/- 2 000 m² d’espaces publics. 2011 L’actif net réévalué du Groupe atteint 104 millions d’euros, à comparer aux 37 millions d’euros en 2003. 2012 CODIC remporte l’appel d’offres réalisé par l’aéroport Bruxelles National pour le développement de 38 000 m² de surfaces locatives, principalement de bureaux (projet Gateway). CODIC cède en VEFA l’immeuble START (26 100 m² de bureaux loués intégralement à EGIS) situé à Saint Quentin en Yvelines à un investisseur institutionnel français de grande réputation. 2013 CODIC signe une promesse de vente synallagmatique avec un fonds immobilier allemand de premier rang relative au centre commercial de Villennes (12 300 m²) et obtient le permis de construire purgé de tout recours pour le Grand Fare (Farebersviller), centre de commerces et de loisirs de 46 700 m², et pour le projet Résonance (23 500 m² de bureaux) à Bagneux. La Société cède mi-avril l’immeuble JC36 en Espagne (4 000 m² de bureaux et commerces livrés en janvier 2013). Le dernier immeuble du parc d’affaires de Saint Quentin en Yvelines (bâtiment J) est loué à Nissan, sur la base d’un bail d’une durée ferme de 6 ans. L’immeuble START, vendu en VEFA en novembre 2012 à un investisseur institutionnel français, est livré en septembre. Le caractère définitif du Plan d’Aménagement Particulier du projet Royal-Hamilius est validé par la Cour Administrative du Luxembourg, ce qui constitue une avancée majeure dans le cadre des obtentions des autorisations administratives relatives au projet. 5.2. Investissements 5.2.1. Principaux investissements réalisés depuis le 30 avril 2013 Outre le financement des achats propres aux cycles d’exploitation de ses activités de promotion qui consistent essentiellement en des éléments constitutifs de stocks et de travaux en cours en vue de leur vente, les principaux investissements réalisés par le Groupe concernent des investissements en aménagements de bureaux, parcs automobiles, matériels de bureaux, équipements et logiciels informatiques. A titre d’exemple, les investissements réalisés sur les derniers exercices ont été les suivants : En milliers d’euros 30/04/2013 30/04/2012 36 18 1 088 720 Immobilisations incorporelles Immobilisations corporelles Depuis la date des derniers états financiers publiés, soit le 30 avril 2013, outre les investissements en aménagements, matériels et logiciels réalisés dans le cadre normal des affaires, aucun investissement majeur n’a été réalisé. 5.2.2. Principaux investissements prévus Les principaux investissements prévus concernent les différentes dépenses (terrains, conception, constructions et différents frais) à engager sur les projets décrits au paragraphe 6.2 « Le Portefeuille de projets ». 5.2.3. Sources de financement attendues Le Groupe contracte habituellement des crédits bancaires bilatéraux ou de type « club deal », portés par les sociétés de projet, pour financer ces derniers. Dans le cadre des dépenses à engager sur le projet Résonance, la Société est en train de mettre en place une ligne de crédit de 11,7 millions d’euros pour le financement des coûts terrain. Une dette senior et une dette mezzanine sont également en cours de finalisation pour financer le projet Royal-Hamilius. Enfin, une ligne de crédit de 22,2 millions d’euros vient d’être mise en place pour financer les travaux liés au développement du projet Villennes. La société Gateway SA a reçu et accepté une offre ferme de financement de 90% des coûts du projet. Prospectus CODIC 2012/2013 23 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR 6. APERÇU DES ACTIVITES 6.1. Présentation générale de la Société CODIC International, société de droit Belge, a débuté son activité de promoteur en 1970 en Belgique avec la réalisation d’entrepôts assorties de petites surfaces de bureaux dans des zones industrielles et de petits projets commerciaux en centre-ville ou en périphérie. Ses premiers projets sont implantés à proximité de l’aéroport de Zaventem. Au fil des ans et profitant des évolutions favorables du marché belge, notamment de l’extension des institutions européennes, CODIC a entrepris des promotions plus ambitieuses comme les immeubles Beaulieu à Bruxelles (abritant sur 60 000 m² la Commission européenne), le centre commercial Belle-Ile à Liège, l'îlot Saint-Michel au cœur de Liège ou le Waterloo Office Park. Ces projets ont assis la réputation de CODIC en tant que créateur de marché (notamment par le développement de parcs d’affaires très qualitatifs comme le Waterloo Office Park). Dès 1989, CODIC s’est inscrit dans les prémices de la croissance et de la structuration du marché de bureaux à Luxembourg, spécialement sur le plateau du Kirchberg, bénéficiant d’une forte impulsion urbanistique donnée par un secteur bancaire dynamique et sous la houlette du Fonds d'urbanisation et d'aménagement du Plateau de Kirchberg. La Société y a notamment développé 21 000 m² de bureaux de l’espace Kennedy ou 50 000 m² de bureaux sur le projet The Square, tous deux sur le plateau du Kirchberg. Afin de profiter du dynamisme de l’immobilier de bureaux et commercial de son marché voisin qu’est la France, la Société ouvre des bureaux à Lille en 1990, puis à Paris en 1998. Elle y développe des projets prestigieux avec la reconstruction intérieure d’un immeuble de commerces et bureaux à Paris, rue de Rivoli, le développement de l’immeuble emblématique à l’entrée de la rue Serpenoise à Metz, ou les 17 000 m² de bureaux de l’immeuble Euralliance à Lille, au sein de l’espace Euralille. Le centre de gravité du Groupe s’est progressivement déplacé sur la France et, dans une moindre mesure, sur le Luxembourg. A partir de 2006, CODIC a investi, selon des critères de localisation, dans des projets de bureaux en Hongrie puis en Espagne et en Roumanie afin de prendre part à la croissance de ces marchés. Au cours des dix dernières années, la croissance du Groupe s’est considérablement accélérée avec le développement de plus d’un million de m². La Société se positionne aujourd’hui essentiellement sur de grands projets en privilégiant l'excellence de la localisation, la qualité de la programmation, une identité architecturale forte, l'utilisation des technologies de haut niveau et des aménagements paysagers soignés, en répondant le cas échéant à des concours internationaux et consultations publiques. Dans le cadre de cette stratégie, la Société développe systématiquement ses projets selon les normes et standards écologiques les plus élevés, en recherchant un équilibre harmonieux entre espaces professionnels, urbains et espaces de vie. 6.1.1. L’approche de CODIC dans le métier de promoteur Le métier de promoteur immobilier consiste à anticiper, concevoir et développer de nouveaux projets immobiliers. Pour ce faire, grâce à ses compétences internes transversales, la Société maîtrise des expertises très diverses en matière d’architecture, d’études techniques, d’ingénierie de la construction et de montages juridiques, administratifs et financiers. La Société ne conserve pas les ensembles immobiliers ainsi développés mais les revend avec comme objectif de matérialiser la valeur ajoutée le plus en amont possible. Avec plus de 40 ans d’expérience et de constante création de valeur, CODIC a su démontrer ses capacités à exercer son métier au service des investisseurs, des locataires et des collectivités territoriales. Le métier de promotion immobilière intègre six grandes étapes : 1 – L’identification et l’acquisition de terrains ou immeubles : La prospection et l’acquisition de terrains présentant une localisation stratégique et une typologie adaptée aux besoins du marché constituent une phase clé dans le montage d’un programme de promotion immobilière. Cette phase nécessite une expertise poussée, en termes de connaissance des différentes zones géographiques adressées par le Groupe, de prospection foncière, d’analyse des tendances de marché, d’études techniques préalables et de négociations financières et juridiques. Par ailleurs, identifier et négocier des terrains et immeubles au meilleur prix constituent une étape primordiale pour assurer la rentabilité future du projet. Selon la nature du projet envisagé et les conditions de marché du moment, la maîtrise foncière peut être envisagée avec plus ou moins de sécurités. Généralement la condition suspensive Prospectus CODIC 2012/2013 24 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR d’obtention préalable des diverses autorisations administratives de construire sera recherchée, une condition additionnelle de pré-commercialisation pourra éventuellement être aussi obtenue (notamment dans le cadre des charges foncières mises en concours pour des projets de ZAC). Dans d’autres circonstances ou selon les pays, la charge foncière sera acquise sans condition suspensive particulière, soit parce que ce n’est pas la pratique de marché du pays concerné, soit parce que l’acquisition rapide et sans condition de la charge foncière permet au promoteur d’acquérir une position incontournable sur un ilot foncier. 2 – La conception des programmes : La phase de conception fait appel aux compétences techniques, juridiques, urbanistiques, architecturales et financières des équipes de la Société et requiert une parfaite appréciation des évolutions de marché, afin d’optimiser le potentiel du projet et les attentes et besoins des futurs utilisateurs. Le choix de l’architecte et des bureaux d’études s’avère ici capital, ainsi que la bonne capacité du Groupe à mener les études de faisabilité finales incluant le chiffrage des coûts de construction. Dans cette phase, la Société s’associe toujours à des partenaires de grande réputation, fidèle à son positionnement sur des actifs de qualité et disposant le plus souvent d’une double certification environnementale BREEAM et HQE 4. 3 – L’obtention des autorisations administratives et permis : La phase d’obtention des autorisations administratives préalables à la construction et des différents permis nécessaires, ainsi que leur purge de tout recours, constitue une étape charnière dans la réalisation technique et financière du projet. Pour chaque projet, la Société est ainsi tenue de respecter de nombreuses réglementations et normes de construction, d’environnement, de protection des consommateurs ou de délivrance des permis de construire. Ces démarches suivent des procédures très réglementées et ajoutent au calendrier de construction des délais incompressibles, spécifiques à chaque pays. 4 – La construction : Une fois les permis obtenus et purgés débute la phase de construction. La Société fait appel à des sous-traitants et fournisseurs locaux par voie d’appel d’offres. Selon la nature et l’envergure du projet, la Société traitera son programme de travaux en entreprise générale tous corps d’état ou en corps d’états séparés par lots plus ou moins regroupés. La Société n’a pas de politique d’exclusivité avec des sous-traitants ou fournisseurs particuliers. Lors de cette phase, la Société est en charge de faire tenir les délais et les budgets ainsi que de garantir la bonne exécution du projet. 5 – La commercialisation : D’une matière générale, la commercialisation d’un projet est déléguée par mandat à des agents de grande réputation et intervient dès que possible, lorsque les autorisations administratives permettant de définir précisément le projet ont été obtenues. Le promoteur peut toutefois dans certains cas : (i) Entreprendre une démarche commerciale propre, dans le but d’identifier des besoins utilisateurs « clé en main », la recherche foncière découlant dans ce cas du besoin ainsi identifié ; (ii) Vérifier dans l’environnement proche d’un projet identifié, mais non encore complètement défini par des autorisations administratives, l’existence de possibles marques d’intérêt de la part d’utilisateurs. Il convient de relever que CODIC peut également développer ses savoir-faire et son activité en intervenant comme pur prestataire de services à maître d’ouvrage, dans le cadre d’un contrat de maîtrise d’ouvrage déléguée qui l’affranchit d’un certain nombre de risques de promotion. Il convient également de noter que la qualité des projets, le professionnalisme et le savoir-faire de la Société fidélisent les investisseurs qui lui font confiance au fil des années. 6.1.2. La stratégie du Groupe Anticiper Il faut trois ou quatre ans pour développer un projet de bureaux et jusqu’à dix ans pour un parc d’affaires ou un centre commercial. L’enjeu est donc de savoir identifier les tendances et d’anticiper les besoins des clients La certification d’exploitation des bâtiments tertiaires HQE (Haute Qualité Environnementale) est la méthode d'évaluation de la performance environnementale des bâtiments, lancée en 2005 pour la France. 4 Prospectus CODIC 2012/2013 25 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR investisseurs, utilisateurs ou locataires et des collectivités territoriales afin d’apporter des réponses fonctionnelles et durables à leurs attentes. La force de CODIC est de savoir identifier avant ses concurrents les zones promises à des développements tertiaires importants. Créer des lieux de vie qualitatifs CODIC puise sa réflexion « produit » en demeurant à l’écoute de la société. C’est dans l’anticipation, la réactivité et l’adaptabilité que l’entreprise crée sa valeur ajoutée. En mettant en place des réponses immobilières adaptées et utiles à chacun, CODIC entend répondre à une demande structurelle d’immeubles à usage tertiaire aux qualités d’usage établies et à haute valeur ajoutée environnementale, gage de la pérennité de leur valeur. Développer des projets majeurs et structurants CODIC déploie son expertise en aménagement urbain en se concentrant sur des opérations importantes et qui réorganisent et modernisent l’espace urbain, dans des marchés qu’elle a appris à bien connaître et où la sécurisation des autorisations nécessite une démarche maîtrisée. Avec des partenaires de renom CODIC fait régulièrement appel à des architectes de renom pour créer des immeubles emblématiques marquant leur territoire. D’une manière générale le soin apporté à la sélection de l’ensemble des partenaires techniques du projet constitue un axe essentiel et déterminant dans la stratégie de la Société. Dans le cadre d’associations prestigieuses En particulier sur les projets d’envergure, CODIC demeure très ouvert à des partenariats financiers et techniques avec des promoteurs nationaux et internationaux de grande réputation. Les expériences vécues avec des groupes tels qu’Hammerson, Icade ou Immobel sont très positives et seront poursuivies autant que possible. Avec toujours la conviction que Bâtir l’Avenir est un Art Etre promoteur ne se limite pas à concevoir un projet immobilier et à le construire, c’est aussi créer des pôles d’activités, renforcer leur attractivité sur le plan économique et social, créer des espaces agréables à vivre et contribuer à apporter une plus-value pérenne à la ville. C’est pour ces raisons que l’architecture, la qualité des matériaux et les aménagements paysagers tiennent une place prépondérante dans tous les projets développés par CODIC. Ainsi, dans le prolongement naturel de sa philosophie de travail, CODIC a choisi d’intégrer des œuvres d’art dans ses développements, car l’Art est le prolongement de l’Architecture et contribue à créer des lieux conviviaux. 6.2. Le portefeuille de projet La Société possède actuellement un portefeuille constitué de quinze projets de développement, représentant environ 319 000 m² de surface locative et un montant d’investissement de plus de 750 millions d’euros. La majorité des investissements sont prévus en France avec le développement de près de 164 600 m² pour un investissement de 388,6 millions d’euros, au Luxembourg avec le développement d’environ 46 000 m² pour un investissement de 204,6 millions d’euros, en Belgique avec le développement d’environ 47 700 m² pour un montant d’investissement de 103,6 millions d’euros. Le solde des investissements est prévu pour les trois projets hongrois. Prospectus CODIC 2012/2013 26 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR GATEWAY Situation Aéroport National Bruxelles, Belgique Projet 38 000 m² de bureaux Architecte(s) Jaspers-Eyers & Partners, Bureau A2RC Occupant Deloitte Partenariat 50%Immobel CODIC a été choisi en juillet 2012, par The Brussels Airport Company, pour le redéveloppement complet de l’ancien bâtiment du terminal de l’aéroport de Bruxelles National et la réalisation de 38 000 m² de surface locative (principalement composée de bureaux) et 300 emplacements de parking. Le rajeunissement prévoit une rénovation en profondeur de l’ensemble actuel et l’ajout d’une aile supplémentaire afin de former un ensemble fermé plus efficace avec un atrium en son cœur. Bel exemple de reconversion durable respectueux du concept d’origine, le projet offrira au total une surface de bureaux capables d’accueillir 2 000 collaborateurs. La situation unique du projet est un atout de taille. Il est en effet situé au cœur d’un des aéroports les plus efficaces et confortables d’Europe, traitant plus de 19 millions de passagers par an et possédant 17 000 places de parking, et au-dessus d’une gare ferroviaire accueillant 140 trains à grande vitesse et trains régionaux par jour ainsi que l’une des plus grandes stations de bus du pays avec 1 000 bus par jour. Le projet Gateway est la première étape dans le développement de la zone « Airport Village » qui prévoit notamment l’implantation progressive de bureaux, de salles de réunions, de centres de conférences, d’hôtels, pour une capacité totale de 400 000 m². Avec ce projet, CODIC confirme sa position de créateur de marché. Ce sont, en effet, les premiers immeubles de bureaux en Belgique à être construits sur le site même d’un aéroport, à l’instar de ce qui a déjà été réalisé dans les aéroports de Schiphol, Frankfurt et Munich. Le projet sera développé par CODIC en partenariat avec Immobel et l’immeuble sera entièrement occupé par Deloitte qui a signé en janvier 2013 un bail de 18 ans ferme. Les autorisations et permis ont été obtenus et la construction devrait débuter début 2014. WAVRE VI Situation Chaussée des Collines, Wavre, Belgique Projet 6ème phase de 9 700 m² du Parc d’affaires livré par phase depuis 1995 Architecte(s) Bureau Sigma 3 – Patrick van der Straeten ArchitectePaysagiste JeanNoël Capart LEUDELANGE L2 Situation Leudelange, Luxembourg Projet 13 000 m² de bureaux Architecte(s) Art & Build et Beiler et François Le Parc d’Affaires « Les Collines de Wavre » est situé au nord de Wavre, en Belgique, à proximité immédiate de l’autoroute E411. Il est développé par CODIC depuis 1995 par phases successives, répondant ainsi parfaitement aux besoins du marché. Les cinq premières phases du Parc s’étendent sur un site de 6,5 hectares comprenant 10 immeubles totalisant 35 000 m². Le Parc se situe dans un environnement de qualité qui bénéficie d’importantes infrastructures sociales et de services existant aux alentours. Il met l’accent sur un cadre de vie exceptionnel : volonté d’une architecture contemporaine et de qualité, création de placettes et de larges espaces verts, enfouissement des parkings, bâtiments de faible hauteur, etc. Afin de souligner davantage l’esprit de parc, CODIC a pris le parti de l’Art et a créé une véritable promenade artistique par l’implantation conviviale de cinq sculptures. Les trois bâtiments de la phase V du Parc ont été vendus en avril 2012 à Tribeca Capital Partners. La sixième phase du Parc, comprenant 9 700 m² de bureaux et 300 places de parking, sera développée selon cette même philosophie et sera certifiée par le label BREEAM. La construction devrait débuter vers la fin de l’année 2014. Le projet L2 se compose de deux immeubles de bureaux, d’une surface totale de 13 000 m² et 240 emplacements de parking, situés le long de la rue de Luxembourg dans la nouvelle zone d’activité de Leudelange, au sud-ouest de Luxembourg-Ville. A proximité des transports en commun et doté d’une accessibilité autoroutière directe, le projet L2 est la situation idéale pour les entreprises pour lesquelles la mobilité, le confort et l’économique sont des critères fondamentaux à leur expansion. Tout en assurant la flexibilité d’espaces fonctionnels, l’architecture intègre le concept de développement durable et offre une vue extérieure exceptionnelle sur toute la capital luxembourgeoise. Le terrain a été acquis fin 2011. Prospectus CODIC 2012/2013 27 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR ROYALHAMILIUS Situation Luxembourg-Ville, Luxembourg Projet Projet mixte (résidentiel, bureaux et commerces) de 33 000 m² Architecte(s) Foster + Partners et Tetra, Kayser Paul & Associés VILLENNES Situation Villennes, Orgeval, France Projet 12 300 m² de commerces Architecte(s) Studios Architecture Partenariat 50% A l’issue d’une consultation européenne lancée par la Ville de Luxembourg auprès de promoteurs, investisseurs et architectes, CODIC a été choisi, parmi 72 compétiteurs, pour son projet de redéveloppement de l’îlot Royal-Hamilius, au cœur de la capitale luxembourgeoise. L’ambition de CODIC, à travers ce projet emblématique, est de répondre aux aspirations des habitants de Luxembourg et de contribuer à la renommée internationale de la ville en renforçant son attractivité commerciale et en valorisant son patrimoine culturel et historique. Le projet comprend le réaménagement des transports en commun, l’extension du centre-ville et des zones piétonnes et la création de bureaux (10 000 m²), de logements (5 300 m²) et d’un concept commercial fort (8 700 m² de commerces) ainsi qu’un grand magasin de près de 9 000 m² et 650 emplacements de parking Le projet a été dessiné par les architectes Foster + Partners en association avec Tetra Kayser, sur la base d’un concept unique qui associe commerces, services, bureaux, logements, parking et laisse une large part aux espaces publics. La Société bénéficie sur ce projet d’une promesse de bail emphytéotique de 75 ans. La construction devrait débuter mi-2014 dès l’ensemble des permis obtenus. Le projet Villennes est un centre commercial comprenant 12 cellules commerciales sur 12 300 m² et 420 emplacements de parkings, situé le long de l’A13, au cœur même de la zone commerciale d’Orgeval dont la commercialité est assise sur des performances économiques très supérieures à la moyenne depuis plus de 40 ans. Le site d’Orgeval représente aujourd’hui un flux commercial très important et une attractivité économique bien établie. De nombreuses enseignes à fort pouvoir d’image sont déjà présentes à proximité immédiate du projet, positionné au cœur d’une zone de chalandise de 135 000 habitants. Ce dernier se déploie sur deux bâtiments et une centaine de mètres de façade commerciale jouissant d’une situation optimale en termes de visibilité et d’accessibilité. Agréablement paysagé et bénéficiant d’une architecture distinctive, lumineuse et respectueuse de l’environnement, le centre commercial offre aux enseignes un écrin résolument contemporain et aux clients une expérience shopping encore inédite dans la zone. La conception du centre met en œuvre toutes les techniques permettant de l’inscrire dans une logique de développement durable afin de concilier performances énergétiques et confort des usagers (500 m² de panneaux solaires, toiture végétalisée, récupération des eaux de pluie, etc.). Le projet Villennes a été conçu par Studios architecture, agence d’architecture internationale bénéficiant de plus de 20 ans d’expérience. L’agence a réalisé plus de 2 000 projets recouvrant un large spectre de secteurs, de volumes et de complexité, dont par exemple le Campus Google à Mountain View au Canada. Le permis de construire et la CDAC (autorisation d’exploitation commerciale délivrée par les Commissions Départementales d’Aménagement Commercial) sont purgés et le financement est obtenu. Plusieurs enseignes de grande réputation se sont d’ores et déjà positionnées sur ce projet, marquant ainsi son attractivité commerciale. Le projet sera livré au printemps 2014. Une promesse synallagmatique de vente a été signée avec un fonds immobilier allemand de premier plan. Prospectus CODIC 2012/2013 28 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR VAL SAINT QUENTIN (bâtiments J) Situation Saint-Quentin-enYvelines, France Projet 1 bâtiment de bureaux de 3 000 m² et une zone privative de parkings de 140 places sur le projet St Quentin de 46 000 m² Architecte(s) SCAU RESONANCE Situation Bagneux, France Projet 23 500 m² de bureaux Architecte(s) SCAU Situé à Saint-Quentin-en-Yvelines, deuxième pôle économique tertiaire d’Ile de France, Val Saint-Quentin est un Business Park de nouvelle génération, implanté dans un parc arboré de 9,5 hectares et organisé autour d’un vaste plan d’eau. Le projet comprend 13 immeubles de bureaux de 2 500 à 6 200 m² et un restaurant interentreprises. Pensé par l’agence d’architecture SCAU en concertation avec le paysagiste international JeanNoël Capart, Val Saint-Quentin apporte une vision novatrice de l’immobilier de bureau : la priorité a été donnée au confort des utilisateurs ainsi qu’à la maîtrise des énergies et des coûts via l’obtention du label BREEAM. Implanté à moins de 30 minutes de Paris et situé au cœur d’un réseau de transports efficace, le Parc a séduit de nombreuses entreprises comme Europcar, Leo Pharma, Adidas, Reebok, Rockwell Automation, Care Fusion, Culligan, etc. Le rez-de-chaussée du bâtiment G (872 m²) a été loué en mars 2011 à Spirent Communication. Les immeubles L et O-P (10 000 m²), loués en mai 2011 à Europcar, ont été cédés en VEFA à Corum AM pour l’un de ses fonds en janvier 2012. Le dernier bâtiment du parc d’affaires, comportant 3 000 m² de bureaux, a été livré début 2013 et a été loué au Groupe Nissan sur la base d’un bail ferme de 6 ans. La dernière phase du parc d’affaires Val St-Quentin a été vendue à un institutionnel français en novembre 2013. Sur la commune de Bagneux, le projet Résonance est un immeuble de bureaux de 23 500 m² situé au cœur d’une ZAC de 20 hectares. Il occupe une situation stratégique aux portes de Paris, à 2 kilomètres du périphérique et sur l’axe majeur du Sud francilien. Résonance est ainsi en connexion directe avec le cœur de Paris, les principaux pôles d’affaires, les aéroports, la ligne 4 du métro ainsi que d’une gare du Grand Paris (à 200 mètres du site). La ZAC Eco-quartier Victor Hugo, en cours de développement sur 20 hectares autour de la RD 920, avec de nombreux transports en commun, 150 000 m² de bureaux, 40 000 m² de commerces, 70 000 m² de logements, une crèche, un groupe scolaire et la réfection d’un théâtre, va offrir un potentiel rare en Ile-de-France et une attractivité forte pour les entreprises. Conçu par l’architecte SCAU, l’immeuble déploie une façade de 80 mètres de long, courbe, fluide et ouverte à la lumière, qui distingue l’immeuble par sa stature, son élégance, sa modernité. Le projet incarne la volonté de concilier performance environnementale et bien-être pour ses utilisateurs au travers de différents services dédiés à la personne (fitness, conciergerie, etc.). La conception de l’immeuble Résonance va permettre d’atteindre un niveau de performance environnementale remarquable distingué par la double certification HQE et BREEAM. L’immeuble Résonance comportera 4 niveaux de sous-sol avec 437 places de parking et s’élèvera sur 8 niveaux pour accueillir, sur de larges plateaux ouverts à la lumière, 1 803 personnes. Une promesse de vente a été signée avec la Semaba en août 2011. La ZAC a été approuvée en septembre 2011. Les permis de démolir et de construire ont été obtenus et purgés de tous recours en 2012. Le financement bancaire est obtenu sur le foncier et est en cours de finalisation pour les travaux. Le démarrage des travaux est prévu début 2014 pour une livraison prévue fin 2015. Le Groupe envisage de développer ce projet en partenariat. Prospectus CODIC 2012/2013 29 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR START Situation Saint-Quentin-enYvelines, France Projet 26 100 m² de bureaux Architecte(s) Valode & Pistre Occupant EGIS Partenariat 50% ICADE GRAND FARE Situation A4 sortie n°41, Farébersviller, France Projet 46 700 m² de commerces Architecte(s) SCAU CARRE PRIVE OUEST Situation Saint-Quentin-enYvelines (78), France Projet 30 000 m² de commerces et 4 000 places de parking Architecte(s) I.A.D. (Stéphane Cottrell) Designer W&Cie Partenariat 50% Hammerson CODIC a restructuré l’ancien siège de Malakoff-Médéric afin de redonner à cet immeuble les standards des bureaux neufs. Immeuble éco-responsable, le bâtiment Start est labellisé BBC et certifié HQE et BREEAM « very good ». Les architectes Valode & Pistre ont réalisé un immeuble emblématique marquant l’entrée de ville de Saint-Quentin-en-Yvelines. A 300 mètres de la gare RER et TER, au cœur d’un dispositif autoroutier majeur et proche du centre commercial, l’immeuble Start a rapidement séduit la société EGIS qui a signé un bail de 9 ans ferme pour la totalité de l’immeuble, afin d’y regrouper sur ce nouveau siège l’ensemble de ses équipes réparties auparavant sur quatre sites différents à Saint-Quentin-en-Yvelines. Ce projet de restructuration lourde se répartit sur 5 bâtiments de 26 100 m² de surfaces utiles et 685 emplacements de parking. L’ensemble pourra accueillir 2 300 personnes. Cette opération contribue au renouveau du parc tertiaire de Saint-Quentin en Yvelines, 2ème pôle d’activités de l’Ile de France. Le projet est développé en co-promotion avec ICADE. La première pierre a été posée en novembre 2011 et l’immeuble a été livré en septembre 2013. L’immeuble a été vendu en novembre 2012 à un investisseur institutionnel français. Grand Fare est un projet de centre de commerces et de loisirs totalisant 46 700 m² de surface développée, à Farébersviller, au cœur de l’Est mosellan. Il sera composé d’un hypermarché Carrefour de 16 000 m², d’une galerie marchande (48 boutiques, 14 moyennes surfaces de plus de 300 m² de vente et 4 restaurants) et d’un bâtiment abritant 9 moyennes surfaces. Trois restaurants extérieurs seront situés dans des bâtiments distincts. Un espace de 4 000 m² abritera des loisirs familiaux (bowling etc.). Le projet, conçu par SCAU, bénéficie d’un traitement architectural et paysager de grande qualité et sera exemplaire sur le plan du développement durable, notamment en matière de gestion de l’énergie. Il s’inscrit dans la certification BREEAM. Les permis sont purgés et les travaux devraient débuter dans les premiers mois de 2015. Carré Privé Ouest occupe une place centrale au cœur de la ville de Saint-Quentin-en-Yvelines, en continuité de l’ensemble commercial existant « Espace Saint-Quentin » qui enregistre déjà un flux annuel de 13 à 15 millions de visiteurs. Le projet vise à créer un grand magasin de marques Outlet haut de gamme, le seul dans cette zone de l’ouest de Paris, qui accueillera 80 enseignes de prestige ainsi qu’une large offre de restauration, de services et de loisirs emmenée par un cinéma UGC de 16 salles. Son développement répond à une double demande : celle des consommateurs, toujours plus demandeurs d’un accès direct aux grandes griffes, et celle des marques du luxe, soucieuses d’orienter leur distribution vers ces nouvelles clientèles, sans abîmer leur image. L’ensemble comprendra 80 boutiques disponibles sur 12 600 m², un pôle loisirs et services de 6 800 m², un cinéma multiplex UGC de 10 600m² (16 salles et 1,5 million de visiteurs par an) et 4 000 places de parking. Le projet a été confié au bureau d’architecture I.A.D. (Stéphane Cottrell) et au designer W&Cie qui ont imaginé une architecture moderne et conceptuelle et un design intérieur élégant pour accueillir notamment les enseignes qui se sont d’ores et déjà engagées sur le projet : Tradition des Vosges, Karl Marc John, Moschino, Bel Air ainsi qu’une enseigne italienne de luxe qui a pris à bail de plus de 600 m². CODIC bénéficie sur ce projet de l’expertise dans la promotion de lieux de commerce d’Hammerson. Les travaux devraient débuter au printemps 2014. Prospectus CODIC 2012/2013 30 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR CHÂTEAU ROUSSILLON Situation Perpignan (66), France Projet 20 000 m² de commerces Architecte(s) DGLA Partenariat 20% JC 36 Situation Madrid, Espagne Projet 4 000 m² de bureaux et commerces Architecte(s) I.A.D. (Stéphane Cottrell) VILLAVERDE Situation Madrid, Espagne Projet Terrain de 4 016 m² V48 Situation Budapest, Hongrie Projet 12 300 m² de bureaux et commerces Architecte(s) Zoom Design et TIBA Architects Studio Ltd MARGIT CORNER Situation Budapest, Hongrie Projet 4 800 m² de bureaux et commerces Architecte(s) Obuda Group, Alfréd Peschka Château Roussillon est un projet de centre de commerces et de loisirs totalisant 20 000 m² de surface commerciale utile, à Perpignan, dédié à la famille et au cadre de vie et proposant une large offre de restauration, 9 moyennes surfaces, 37 boutiques et points de services, 6 restaurants, 750 places de parking. Le projet, confié au bureau d’architectes DGLA, bénéficie d’un traitement architectural et paysager de grande qualité dont la volonté est d’intégrer le lieu parfaitement à l’environnement. Le projet possède l’ensemble de ses autorisations et les travaux commenceront dès que le niveau de pré-commercialisation (pré-location d’une partie des commerces en amont de la construction) sera suffisant. JC36 offre un nouveau type d’immeuble de bureaux pour Madrid, répondant aux besoins d’aujourd’hui en matière de modernité, de durabilité et d’efficacité énergétique. Le projet a été confié au bureau d’architectes I.A.D. et au bureau de design W&Cie. L’immeuble qui offre 3 500 m² de surfaces bureau et 470 m² de commerces en pied d’immeuble a d’ailleurs obtenu le certificat BREEAM « Very Good » dans la catégorie BREEAM International Offices, premier certificat dans cette catégorie internationale en Espagne. L’immeuble a été réceptionné en janvier 2013 et vendu mi-avril 2013. La Société a conclu un protocole de cession pour cet actif foncier à un distributeur local. CODIC agit donc en tant que maître d’ouvrage délégué pour obtenir de nouvelles autorisations sur ce terrain avec des décaissements du prix de cession total au fur et à mesure de l’obtention de ces autorisations. V48 est un nouveau développement situé en face de la station de métro « Lehel Market » tout au début de la Vaci Út, la plus longue, large et la plus fréquentée des avenues de Budapest. L’immeuble développe une façade de 46 mètres sur cette avenue prestigieuse et peut accueillir un siège social ou une multi-location. Le projet comprend 11 341 m² de bureaux sur 5 étages, 523 m² de terrasses et 974 m² d’espaces retail ainsi que 120 emplacements de parking. Il s’agit d’une restructuration lourde autour de la façade art déco existante. L’ensemble est le premier immeuble de bureaux à avoir obtenu une certification BREEAM « very good » (version 2009) en Hongrie. Les autorisations et permis ont été obtenus et des travaux préliminaires (curage, etc.) ont débuté. Margit Corner est un projet exceptionnel de développement de bureaux qui s’articule autour de la réalisation d’un bâtiment d’architecture contemporaine et de la transformation d’un prestigieux immeuble classé fin 19ème siècle. Le projet est situé dans le cœur du 2ème district de Buda, à l’angle du croisement de la Margit Korút et de la Rómer Flóris utca, au pied de la verte et résidentielle « Colline des Roses » (Rózsadomb). Il comprend 4 729 m² de bureaux, 128 m² de terrasses, 36 m² d’espace retail en rez-dechaussée, 70 places de parking et 120 m² d’espaces verts. Les autorisations et permis ont été obtenus et des travaux préliminaires (fouilles archéologiques, curage, etc.) ont débuté. Prospectus CODIC 2012/2013 31 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR DÓZSA GYÖRGY ÚT Situation Budapest, Hongrie Projet 40 000 m² de bureaux et services Situé sur la plus belle avenue du 13 ème district de Budapest, dans un environnement de qualité et à quelques pas seulement de la Váci út et la station de métro « Dózsa György út », ce projet de développement concerne un îlot entier d’environ un hectare. Foster & Partners a déjà signé le plan de masse de ce projet, inscrit pour devenir l’un des complexes de bureaux les plus emblématiques de Budapest. Architecte(s) Foster + Partners, TIBA Architects Studio Ltd Partenariat à 50% La Société possède par ailleurs deux terrains en Roumanie situés à Ploiesti et Sighisoara, pour une surface totale de 700 000 m², qui constituent des réserves foncières en cours d’aménagement (voiries, électricité, gaz, etc.). 6.3. Présentation générale des marchés de la Société Le Groupe est spécialisé dans les développements de projets multifonctionnels de bureaux, parcs d’affaires et centres commerciaux. D’abord présent en Belgique, CODIC s’est intéressé très tôt aux marchés limitrophes. Après le Luxembourg et la France, le Groupe a renforcé son positionnement européen en Hongrie, en Espagne et en Roumanie. Les informations chiffrées mentionnées ci-dessous proviennent d’analyses de marché rédigées par des organismes reconnus du secteur de l’immobilier. Belgique5 Dans un contexte global morose et face aux incertitudes liées à la crise financière européenne, la reprise économique ne s’est pas fait sentir en Belgique en 2012 et la reprise, même légère, n’est pas attendue avant 2014. Toutefois, les prises en occupation sur les espaces de bureaux à Bruxelles sur l’année se sont portées à 420 000 m², soit 75 000 m² de plus qu’en 2011. Pour autant, le point important réside dans les prises en occupation effectives sur l’année 2012 (différence entre les m² de bureaux loués ou achetés et ceux libérés par ce même occupant sur le marché considéré) qui ont atteint 55 000 m² pour les espaces de bureau, principalement grâce aux besoins croissants du Parlement Européen et à la présence plus marquée d’entreprises comme Samsung, Yara or Viropharma. La taille du parc de bureaux s’établissait fin 2012 à 13 millions de m² avec un taux de vacance de 11%. La demande des institutions européennes et du secteur public explique de manière historique la bonne tenue du marché de bureaux à Bruxelles. A l’avenir, il faut s'attendre à ce que ces organismes nationaux et internationaux continuent à réguler la demande. Toutefois, la vétusté du parc existant, combinée aux exigences requises en matière environnementale par les investisseurs pour de nouveaux biens, accélérera probablement la modernisation du marché bruxellois de bureaux, soutenant ainsi une demande ciblée. Grand Duché de Luxembourg6 Le marché de bureaux au Luxembourg a été moins actif qu’en 2011, principalement du fait des faibles volumes de transactions sur les espaces de plus de 1 000 m², enregistrant un volume total de prises en occupation de 145 440 m² en 2012, contre 170 400 m² l’année précédente. Ce montant reste toutefois plus important qu’en 2009 et la tendance pour 2013 table sur une stabilité de ces volumes. Malgré un ralentissement des nouveaux développements, le marché reste stable. Un écart commence toutefois à se creuser entre l’offre et la demande, ce qui entraîne de nombreuses demandes de pré-commercialisation. En conséquence des 68 300 m² livrés en 2012, 18 600 m² à la livraison seulement étaient encore disponibles à la location. Il semble qu’un redémarrage du marché se profile d’ici 2014 avec des volumes d’investissement attendus 5 Source : DTZ Research – Property Times – Brussels Offices Q4 2012 – « 2012 ends on positive notes » 6 Source : DTZ Research – Property Times – Luxembourg Q4 2012 – « Market remains steady » Prospectus CODIC 2012/2013 32 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR en hausse dès 2013. La taille du parc de bureaux s’établissait mi 2012 à 3 millions de m² avec un taux de vacance moyen de 6,6%. France7 Contre toute attente, le marché des bureaux en Ile-de-France a enregistré de bonnes performances en 2012. Le volume de transactions enregistré s’est établi autour de 2 millions de m² en fin d’année. Les marchés périphériques ont bénéficié de cette meilleure tenue du marché avec notamment de plus fortes progressions du volume traité en Deuxième Couronne Sud. Sur l'ensemble de l'année, à peine 500 000 m² de bureaux vont finalement être livrés, soit un niveau historiquement faible. 2014 et 2015 apparaissent mieux orientées même si les volumes produits restent durablement en deçà de leurs niveaux de 2008 et 2009 (plus d'1 million de m²). La taille du parc s’établissait fin 2012 à 52 millions de m² avec un taux de vacance moyen de 6,5%. Dans un contexte économique et financier fébrile, l’économie française a été au point mort en termes de croissance sur les deux premiers trimestres de 2012. La France échappe de nouveau de peu à la récession à la fin de l’année. Pour autant le marché de l’immobilier commercial résiste et les valeurs locatives « prime » de centre-ville restent accrochées à des niveaux élevés mais les mesures d’accompagnement s’accroissent. L’activité est plus compliquée pour les centres commerciaux dont les taux de fréquentation s’inscrivent en baisse, avec de meilleurs résultats pour les boutiques de centres commerciaux que pour les grandes surfaces alimentaires et spécialisées. En termes d’investissements se confirme l’attrait des investisseurs étrangers pour des actifs aux localisations établies et pour des produits « prime » sur le marché français. Hongrie8 Après deux années de légère croissance, la Hongrie a connu une contraction de son activité en 2012. Dans un contexte financier difficile et après des négociations de prêt compliquées avec le FMI, la mission menée par ce dernier sur place en janvier 2013 a conclu sur des perspectives économiques encore difficiles sur 2013. Le stock de bureaux à Budapest atteignait plus de 3 millions de m² fin 2012, relativement stables étant donné le peu de volumes de livraisons. Plusieurs projets de développement sont à l’étude sur les prochaines années, en attente de pré-commercialisation. En termes de demande, le marché locatif reste dominé par le renouvellement de baux. La rue Váci út a concentré le plus gros du volume des transactions avec une part de marché de 30% sur les trois premiers trimestres 2012. Les taux de vacances restent élevés à 21,5% au troisième trimestre 2012. Les niveaux de loyers effectifs diminuaient sur 2012 avec des conditions locatives plus flexibles pour les locataires en raison des conditions de marché. Espagne9 Le contexte économique global s’exprime tout particulièrement en Espagne face au mécontentement de la population par rapport aux réformes économiques et sociales du gouvernement. Le taux de chômage a atteint 25% fin 2012 et les prévisions tablent sur un maintien de la récession en 2013, autant d’éléments qui présagent de nouveaux troubles sociaux. La taille du parc s’établissait fin 2012 à 12 millions de m². Le volume de prise en occupation sur 2012 à Madrid a été à son plus bas niveau depuis 10 ans et a notamment baissé de 11% sur le dernier trimestre de l’année. Face aux incertitudes du marché et aux problématiques de liquidité des entreprises, la plupart d’entre elles préfèrent louer leurs bureaux plutôt que de les acheter. Pour autant, les loyers restent sur une tendance baissière, ce qui ne semble toutefois pas stimuler la demande locative. Les taux de vacance (13% fin 2012) n’augmentent que doucement du fait de l’absence de nouveaux développements. Roumanie10 Après une contraction du PIB en 2009 et 2010 et malgré en environnement économique négatif, une croissance de 2,5% du PIB a été enregistrée en 2011. Les perspectives de croissance économique en 2012, bien que faibles, restent positives. Source : Jones Lang LaSalle – « Panorama du marché des commerces en France – Mapic 2012 » ; DTZ Research – Property Times – Greater Paris Region Q3 2012 – « Much better than expected » 7 8 Source : DTZ Research – Property Times – Budapest Offices Q3 2012 – « Public sector dominates leasing activity » 9 Source : DTZ Research – Property Times – Madrid Offices Q4 2012 – « Take-up falls to lowest level in a decade » 10 Source : DTZ Research – Property Times – Bucharest Q3 2012 – « Property market recovery still pending » Prospectus CODIC 2012/2013 33 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR En termes d’immobilier, le stock de bureaux à Bucarest atteignait 2 millions de m² fin 2012. L’immobilier de bureaux offre des perspectives favorables liées au processus de consolidation des effectifs des sociétés multinationales dans les secteurs IT, call-center et bancaires occupant de grandes surfaces de bureaux. Les taux de vacances, autour de 13%-14% sur les 15 mois précédents, ont atteint fin 2012 15,5%. Dans ce contexte, les immeubles de bureaux disposant de qualités techniques certifiées par des normes internationales attirent l’essentiel de la demande du marché. S’agissant de l’immobilier d’activités industrielles et logistiques, la fin en 2012 des travaux de l’autoroute A3 reliant Bucarest à Ploiesti est de nature à accroître l’activité de développement immobilier dans la région de Ploiesti. 7. ORGANIGRAMME 7.1. Présentation générale du Groupe CODIC INTERNATIONAL SA est la société mère du Groupe. L’organigramme consolidé du Groupe se présente comme suit : CO DIC INTERNATIONAL SA Codic Promotion Es pagne SL 100 % Codic Roumanie SA ( Belge) 100 % Codic Hongrie SA ( Belge) 100 % Espace Sighisoara SRL Codic Hungary Kft Espace Ploiesti SRL (Margit Corner) Pro-Due Kft Codic Romania SRL Codic France SAS 100 % 50% 50% Codic Luxembourg SA 100 % Codic Belgique SA 100 % Codic Fare SAS L2 A 51% La Hulpe Campus Management SA Codinvest Croisette SAS (Leudelange) L2 B 51% La Hulpe Campus Development SA Boreas Development SA SCCV Euralille Chaude Rivière SCI 15 Avenue du Centre EOS Development SA (Start) SCI 42-46 Av. Aristide Briand 50% (Bagneux) Gateway SA 50% Société Financière SA (B) IBJ (B) Codic Development SA (LU) 80% Espace Beaulieu SA (B) 50% Tosco SA (LU) Espace Carré d’Or SA (LU) Tosniop SAS (FR) (Perpignan) Maxima III Kft (Dozsa) 50% Carré d’Or Invest SA (LU) SARL Parc Saint Julien (FR) V 48 Kft (H) Espace Plus SCI (FR) (SQY Ouest) Tosniop SCI (FR) (Villennes) 7.2. Liens de dépendances La Société détient 100% des six sociétés d’exploitation qui portent l’activité de promotion immobilière dans les différents pays où opère le Groupe. Les autres filiales du Groupe sont des sociétés de projets détenues à 100% pour les développements en propre, ou codétenues avec des partenaires pour les opérations de co-développement (% de détention précisés dans l’organigramme ci-dessus). Prospectus CODIC 2012/2013 34 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR 8. INFORMATION SUR LES TENDANCES 8.1. Déclaration de la Société sur les tendances La Société confirme qu’aucune détérioration significative n’a affecté ses perspectives depuis la date de publication de ses derniers états financiers vérifiés, soit le 30 avril 2013. La Société confirme en outre qu’il n’y a pas de changements significatifs de sa situation financière ou commerciale qui soient survenus après la publication de ses résultats annuels du 30 avril 2013. 8.2. Tendance connue, incertitude, demande, engagement ou évènement raisonnablement susceptible d’influer significativement sur les perspectives de la Société pour l’exercice en cours Dans le cadre normal de ses affaires, la Société a annoncé en novembre 2012 la vente de l’immeuble Start (StQuentin-en-Yvelines) à un institutionnel français et, en janvier 2013, la signature d’un bail de longue durée avec Deloitte pour l’occupation de l’immeuble Gateway sur l’aéroport de Bruxelles. CODIC a également signé une promesse synallagmatique de vente du centre commercial de Villennes avec un fonds allemand de premier plan. Elle a obtenu le permis de construire purgé de tout recours et la CNAC pour le Grand Fare (Farebersviller), centre de commerces et de loisirs de 46 700 m² et pour le projet Résonance (23 500 m² de bureaux) à Bagneux. Le caractère définitif du Plan d’Aménagement Particulier du projet Royal-Hamilius a été validé par la Cour Administrative du Luxembourg. Le permis de construire a été obtenu pour le projet Gateway. Enfin, la Société a cédé mi-avril l’immeuble JC36 en Espagne (4 000 m² de bureaux et commerces). Globalement profitables, les ventes de Start (novembre 2012), Villennes (promesse de vente signée en février 2013) et de JC36 (avril 2013) qui totalisent une valeur d’investissement prévisionnelle de 89 millions d’euros ont eu et/ou auront pour effets principaux : l’augmentation de la trésorerie, la diminution de l’endettement et la réduction des stocks. Les fonds ainsi récupérés pourront être réinvestis dans le développement du Groupe et de ses opérations. La vente du terrain de Villaverde sous promesse devrait également libérer des fonds propres pour le développement du Groupe. La location du projet de Gateway pour une période ferme de 18 ans représente un atout majeur dans la mise en vente future de l’opération de même que la location pour 6 ans fermes du bâtiment J du Val Saint Quentin. La dernière phase du parc d’affaires Val St-Quentin a été vendue à un institutionnel français en novembre 2013. Concernant les autorisations obtenues pour les projets Résonance (janvier 2012) et Farebersviller (décembre 2012), elles constituent des étapes importantes dans la poursuite du développement de ces deux opérations. De manière générale, les activités du Groupe sont soumises à la conjoncture économique et à des aléas et risques systémiques spécifiques liés au caractère cyclique du secteur immobilier. La Société poursuivra en 2013/2014 son développement sur la promotion de projets multifonctionnels de bureaux, parcs d’affaires et centre commerciaux majoritairement en France et au Luxembourg. CODIC possède actuellement un portefeuille de développement constitué de quinze projets, représentant une surface locative totale de 319 000 m² et un montant d’investissement de plus de 750 millions d’euros. Dans le cadre du financement de ce portefeuille et de ses objectifs de croissance, la Société n’exclut pas de faire à nouveau appel aux marchés financiers si des opportunités favorables se présentent. Pour le développement de ses projets, la Société reste dépendante de certains risques, décrits au chapitre 4 – « Facteurs de Risques » du présent Prospectus, qui pourraient avoir un impact sur ses activités et sa capacité à réaliser ses objectifs de développement. La Société n’a pas connaissance d’autre tendance connue, incertitude ou demande ou tout engagement ou événement raisonnablement susceptibles d’influer significativement sur ses perspectives sur l’exercice en cours. 9. PREVISIONS OU ESTIMATIONS DU BENEFICE La Société ne publie pas de prévisions ou d’estimation du résultat. Prospectus CODIC 2012/2013 35 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR 10. ORGANES D’ADMINISTRATION, DE DIRECTION ET DIRECTION GENERALE 10.1. Dirigeants et administrateurs de la Société 10.1.1. Informations générales relatives aux organes de direction Le comité de direction du Groupe est composé de 8 membres : Thierry Behiels Fonction Directeur général CODIC International Président du comité de direction Adresse Chaussée de la Hulpe, 120 – B1000 Bruxelles, Belgique Hervé Bodin Thierry Behiels a rejoint CODIC en 1988 en tant que Responsable de projets et y a développé plusieurs projets de parcs d'affaires, commerces et bureaux en Belgique. Il a été nommé Directeur en 1990 puis Administrateur en 1992. Depuis 1998, il est à la tête de Codic International SA en tant que Directeur général. Préalablement à son entrée chez CODIC, il occupait la fonction d'ingénieur à la compagnie d’ingénierie DINAC avant de rejoindre le département immobilier de la Compagnie d’assurance Urbaine UAP. Ingénieur en Construction (ECAM, Belgique, 1981) et Ingénieur Commercial (HEC Saint-Louis, Belgique, 1985), il est également agréé IPI (Institut Professionnel des Agents Immobiliers 2005). Il est membre du Club de l’Immobilier de la Région d’Ile de France, de la Chambre Immobilière de Belgique, de l’Union Professionnelle du Secteur Immobilier, de la WTC Association, du Steering Committee de ULI France, du Conseil National des Centres Commerciaux et du Comité Consultatif de ING. Hervé Bodin a rejoint CODIC en 2012 en qualité de Directeur financier. Fonction Directeur financier Secrétaire Général Avant de rejoindre Codic, Hervé Bodin a travaillé chez Paribas en 1997, puis en 2000 dans l’équipe sectorielle immobilière du Département Corporate Finance de BNP Paribas (Fusions & Acquisitions). Adresse 18-20, Place de la Madeleine – FR75008 Paris, France Issu du milieu bancaire et financier, il bénéficie d’une excellente connaissance du monde de l’immobilier et de ses acteurs. Philippe Weicker Philippe Weicker a rejoint CODIC en 1997 comme Responsable de projets puis Directeur. Il a été nommé Directeur Général de CODIC Belgique en 2006 et a contribué au développement de la Belgique au travers notamment des parcs d’affaires et des projets sur les Zones d’Intérêt Régional à Bruxelles. En 2011, il a rejoint la structure de CODIC International comme Conseiller du Directeur général Groupe. Fonction Conseiller du Directeur général CODIC International Chargé de la Roumanie Adresse Chaussée de la Hulpe, 120 – B1000 Bruxelles, Belgique Raffaele Guiducci Fonction Directeur général, CODIC Luxembourg Adresse Avenue Jean-Pierre Pescatore, 4 – L- Il possède une double formation d’ingénieur (diplômé de l’Ecole Supérieure d’Ingénieurs en Electronique et Electrotechnique de Paris et du California Institute of Technology de Los Angeles) et de financier (Master HEC Paris). Il est également membre de la RICS (Royal Institute of Chartered Surveyors). Architecte avec une formation post-universitaire en Conservation du Patrimoine, il a travaillé auparavant dans le Groupe Etex comme Responsable Commercial avant de rejoindre le Bureau d’Architecture François Schilling. Il est membre du comité de direction de l’Union Professionnelle du Secteur de l’Immobilier, de l’ULI et du Cercle de Lorraine. Raffaele GUIDUCCI a rejoint CODIC en 1989 et occupe la fonction de Directeur Général de Codic Luxembourg depuis 1999. Il s’est d’abord occupé de projets en Belgique comme Montoyer 70, Hendrik Conscience, Phoenix et Novalis et a activement contribué au développement de Codic Luxembourg au travers des projets Etoile, Espace Kennedy, Espace Monterrey, The Square, K2 et Royal-Hamilius. Ingénieur en Construction et Ingénieur Commercial de formation, il a été auparavant Responsable de l’innovation chez Decomo puis Manager chez Lixon. Prospectus CODIC 2012/2013 36 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR 2324 Luxembourg Christophe Sirot Fonction Directeur général, CODIC France Adresse 18-20, Place de la Madeleine – FR75008 Paris, France Christophe Jacobs Fonction Directeur général, CODIC Belgique Adresse Chaussée de la Hulpe, 120 – B1000 Bruxelles, Belgique Philippe Buisson Fonction Directeur général, CODIC Espagne Adresse Calle Marqués de la Ensenada 4 – ES-28004 Madrid, Espagne Christophe Boving Fonction Directeur général, CODIC Hongrie Adresse Szent István tér 11/B 4th floor – HU1051 Budapest, Hongrie Christophe Sirot a rejoint CODIC en 1992 et occupe la fonction de Directeur Général de Codic France depuis 2004. Il a été auparavant Responsable de Projets, Directeur et Directeur Général Adjoint. Il a contribué au développement de Codic en France au travers de nombreux projets. Licencié en droit de formation, il a commencé sa carrière comme Conseil en Immobilier d’Entreprise chez UFFI. Christophe Jacobs a rejoint CODIC en 2006 et occupe la fonction de Directeur Général de Codic Belgique. Il a été auparavant Responsable de Projets, puis Directeur et Directeur Général Adjoint. Il a notamment géré le projet de développement de la ZIR Gaucheret à Bruxelles, la commercialisation des projets Atlantis et Wavre. Il a initié le développement d’un immeuble de bureaux sur le site de Brussels Airport. Il a travaillé auparavant chez Deloitte Real Estate comme Consultant et chez ING comme Gestionnaire de Portefeuille immobilier. Il est licencié en Sciences Economiques Appliquées et en Sciences Financières et Fiscales (Université Anvers), diplômé du 3ème cycle en immobilier (Solvay Business School) et Master Real Estate (KUL). Il est membre également du VOKA et de l’Union Professionnelle su Secteur de l’Immobilier. Philippe Buisson a rejoint CODIC en 2007 et occupe la fonction de Directeur Général de Codic Espagne. Il a contribué à la création de Codic en Espagne et poursuit son développement. Il a commencé sa carrière chez SERES à Paris et à Madrid. Il a été Responsable de Projets de Codic France entre 1997 et 2000. Il a été ensuite Responsable de Développement chez Bouygues Bâtiment International pour l’Europe Centrale et la Russie, puis Directeur Investisseurs et Utilisateurs et Directeur Régional MADRID chez Bouygues Immobilier ESPAGNE. Il est diplômé de Sciences-Po Paris, titulaire d'une maitrise en droit public et d'une maitrise en droit commercial de PARIS II-ASSAS, Il est également membre de l’ULI, du Circulo Inmobiliario et de l’Asociacion Española de Oficinas. Christophe Boving a rejoint CODIC en 2001 et occupe la fonction de Directeur Général de Codic Hongrie depuis 2010. Auparavant, il a été Responsable de Projets puis Directeur Adjoint au sein de Codic Luxembourg où il s’est notamment occupé des projets The Square et K2. Il a commencé sa carrière chez TUC Rail comme ingénieur, puis Ingénieur-conseil chez MTS Benelux enfin comme Ingénieur de Projets chez Group Solid. Il est Ingénieur Civil en Construction de formation. L’ensemble des membres du comité de direction n’exercent aucune autre activité significative en dehors de la Société par rapport à celles exercées au sein de cette dernière. 10.1.2. Informations relatives aux organes d’administration Le conseil d’administration de la Société est composé de 5 membres : - Vincent Doumier, Président du Conseil d’administration ; - Thierry Behiels, Administrateur délégué ; Prospectus CODIC 2012/2013 37 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR - Alcyco b.v.b.a, représenté par Gilbert Ekierman, Administrateur ; - Compagnie du Bois Sauvage, représenté par François Blondel, Administrateur ; - François Gillet, Administrateur, Membre du Comité exécutif de la Sofina SA. 10.2. Conflits d’intérêts au niveau des organes d’administration, de direction et de surveillance et de la direction générale À la connaissance de la Société, il n’existe pas de conflit d’intérêt potentiel entre les devoirs, à l’égard de la Société, des membres des organes d’administration et de direction, et leurs intérêts privés et / ou autres devoirs. 11. FONCTIONNEMENT DES ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTION CODIC est une société anonyme à conseil d’administration soumise au droit belge. 11.1. Conseil d’administration Le conseil d’administration arrête la politique générale qui lui est proposée par le comité de direction sous l’impulsion de l’administrateur délégué. Il appartient au conseil d'administration, dans la continuité de la stratégie et de la politique menée par le Groupe et sur la base des propositions qui lui sont présentées par le comité de direction : - d’arrêter la stratégie et la politique générale du Groupe, notamment en matière d'investissement, de diversification, de financement et de répartition des risques, d’un point de vue financier, géographique et commercial, - d'arrêter le « plan à cinq ans » traduisant ces options stratégiques et de politique générale, ainsi que toute modification de ce plan, - d'arrêter les budgets annuels de fonctionnement du Groupe, - d'approuver la création, la vente ou la liquidation de la Société ou de ses filiales, ainsi que la prise de participation dans d'autres sociétés ou la conclusion d’accords d’association ou de collaboration avec d’autres sociétés, dans la mesure où ces opérations ne sont pas prévues, - d'approuver les crédits à moyen terme nécessaires au financement des programmes d'investissement et tout emprunt qui aurait pour effet que l’endettement global du Groupe excède de 2 500 000 € l’endettement prévu, - d'approuver tout projet qui aurait pour effet d’augmenter les engagements du Groupe de 5 000 000 € par rapport au plan, - d'arrêter la politique de rémunération et d’intéressement du Key Management, sur la base des propositions du comité des rémunérations, - d'approuver tout transfert d’actif entre sociétés du Groupe. 11.2. Comité de direction Le comité de direction, instauré par le conseil d’administration, se voit déléguer les pouvoirs de gestion de celui-ci à l’exception de la politique générale de la Société, des pouvoirs visés ci-dessus et des actes réservés au conseil d’administration en vertu de la loi et sans préjudice des pouvoirs de l’administrateur délégué. Il est particulièrement en charge, sous l’impulsion et la surveillance de l’administrateur délégué, de : - l’élaboration de la stratégie et de la politique générale du Groupe en matière d’investissement ainsi que de diversification, de financement et de répartition des risques, notamment d’un point de vue financier, géographique et commercial, - l’élaboration des plans à cinq ans et des budgets annuels du Groupe, - la mise en œuvre et le suivi de la stratégie et de la politique générale du Groupe, - la mise en œuvre et le suivi du plan après son approbation par le conseil d’administration, en ce compris l’acquisition ou la cession d’actifs ou de sociétés, - toute proposition d’adaptation du plan dans les limites de la stratégie générale du Groupe, - la mise en œuvre et la coordination des projets immobiliers, - l’examen de toute proposition d’investissement et de développement du Groupe, Prospectus CODIC 2012/2013 38 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR - la mise en œuvre, par chacune des sociétés du Groupe, de la stratégie et de la politique arrêtée par le conseil d’administration, - le contrôle de la gestion des sociétés du Groupe, en ce compris les aspects financiers de cette gestion, - la stratégie du Groupe en matière de communication interne et externe et sa mise en œuvre, - la politique de recrutement et de rémunération du Groupe, sauf disposition contraire résultant de toute convention entre actionnaires à laquelle la Société serait partie, - le suivi des litiges, en ce compris l’intentement de procédures judiciaires ou arbitrales, le choix des conseils et la détermination de leur rémunération, - la gestion de la trésorerie, - la gestion du personnel, - la représentation des sociétés du Groupe, en justice et à l’égard des tiers dans tous les actes ressortissant de sa compétence. 11.3. Comités d’audit et de rémunération Comité d’audit Il est instauré un comité d’audit ayant pour missions essentielles la surveillance des comptes de la Société et de ses filiales (tant sociaux que consolidés), l’analyse des règles d’évaluation et du système de contrôle interne, la proposition de nomination du commissaire, la supervision des litiges en cours ainsi que l’examen du contrôle externe avec le commissaire. Tout litige dont l’importance finale serait susceptible de dépasser un million d’euros lui est immédiatement soumis sans attendre la prochaine réunion. Ce comité est composé de trois membres non exécutifs, dont le Président et deux membres choisis parmi les administrateurs. Leur mandat, d’une durée de trois ans, est renouvelable. Le Comité d’audit se réunit au moins deux fois par an et fait, au moins une fois par an, rapport de ses activités au Conseil d’Administration à qui il propose les décisions à prendre dans les matières relevant de son domaine. A la date du présent Prospectus, le comité d’audit est constitué de François Gillet en tant que Président du comité d’audit et de deux autres administrateurs, François Blondel et Vincent Doumier. Comité des rémunérations Il est instauré un comité des rémunérations qui est chargé d’examiner, sur la base des propositions de l’Administrateur Délégué, les questions liées à la politique générale des ressources humaines, à la rémunération, aux conditions d’engagements et à l’intéressement de toute personne dont les conditions de recrutement et de rémunération ne sont pas fixées par le seul délégué à la gestion journalière, Thierry Behiels. Ce comité est composé de trois membres, dont le Président du Conseil, qui assure également la présidence de ce comité, l’Administrateur délégué et un administrateur. En aucun cas plus d’un seul membre du Comité des Rémunérations ne peut exercer de fonctions exécutives dans CODIC. Leur mandat, d’une durée de trois ans, est renouvelable. Le Comité des Rémunérations se réunit au moins une fois par an et fait rapport de ses activités au Conseil d’Administration, à qui il propose les décisions à prendre dans les matières relevant de son domaine. A la date du présent Prospectus, le comité des rémunérations est constitué de trois administrateurs, Vincent Doumier, en tant que Président du comité des rémunérations, Thierry Behiels et Gilbert Ekierman. 11.4. Gouvernement d’entreprise Le Groupe s’inspire largement du Code Buysse II. Le Code Buysse est un code contenant des recommandations en matière de gouvernance d’entreprise à l’attention des sociétés de droit belge non cotées en bourse, c’est-à-dire dont les titres ne sont pas admis à la négociation sur un marché réglementé.. Le but poursuivi par le respect de certaines de ces suggestions est de renforcer l’efficacité et la solidité de la gestion d’entreprise par la mise en place de règles de fonctionnement et de procédure permettant d’éviter autant que possible tout blocage ou conflit entre, d’une part, les actionnaires, et, d’autre part, les administrateurs et les membres du senior management. A titre d’exemple : le rôle, la composition et le fonctionnement du Conseil d’Administration, en ce compris la constitution de comités consultatif de rémunération et d’audit, la mise en place d’un contrôle interne efficace et d’un Prospectus CODIC 2012/2013 39 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR contrôle externe indépendant mené par des auditeurs externes sont autant de concrétisations des recommandations du Code Buysse II. 12. PRINCIPAUX ACTIONNAIRES 12.1. Répartition connue du capital et des droits de vote de la Société au 30 avril 2013 La Société bénéficie depuis 2003 d’un actionnariat stable, constitué de son management et de holdings d’investissement belges de grande réputation : Au 30/04/2013 Nombre d'actions % du capital % des droits de vote Compagnie du Bois Sauvage 7 812 23,81% 25,00% FINAXER SA 7 812 23,81% 25,00% Rebelco SA (1) 5 862 17,87% 18,76% Mobilière et Immobilière du Centre 1 950 5,94% 6,24% Espace & Management SCRL 7812 23,81% 25,00% Personnel 1 318 4,02% 0,00% 244 0,74% n.a. 32 810 100,0% 100,0% CODIC International-actions propres Total (1) Filiale de SOFINA SA 12.2. Contrôle de la Société La Société n’est pas contrôlée par un actionnaire particulier. Il est toutefois rappelé qu’il existe entre les actionnaires des engagements et accords particuliers régis par les statuts et portant notamment sur le mode de transmission des actions. 12.3. Accords pouvant entraîner un changement de contrôle Il existe un pacte d’actionnaires, conclu pour une durée de 15 ans à compter du 8 décembre 2003, qui vise principalement les modalités de cession des actions et prévoit notamment : - une incessibilité temporaire d’une durée de 5 ans des actions par les actionnaires managers ; - une option d’achat par CODIC ou par les autres actionnaires en cas de cession de ses actions par un actionnaire ; - une option de vente au profit de l’actionnaire cédant sous réserve que celui-ci soit considéré comme un « good leaver » (i.e. non démissionnaire et/ou n’ayant pas commis de faute professionnelle grave) ; - une obligation de vente des actions par tous les actionnaires en cas d’offre faite sur 100% de la Société et acceptée par au moins 50% des actionnaires ; - un droit de suite obligeant tout actionnaire qui viendrait à acquérir plus de 50% des titres de la Société à se porter acquéreur du solde des actions qu’il ne possède pas. Par ailleurs, les statuts de la Société régissent les rapports entre les actionnaires de la Société et prévoient différentes clauses relatives aux transmissions d’actions de cette dernière entre actionnaires ou au profit de tiers. Droit de préemption Les statuts accordent un droit de préemption aux actionnaires titulaires d’actions de catégorie A (Compagnie du Bois Sauvage, FINAXER, REBELCO et Mobilière et Immobilière du Centre) et aux actionnaires titulaires d’actions de catégorie B (Espace & Management SCRL) sur les actions que l’un d’eux souhaiterait céder ainsi que sur les actions pour lesquelles le droit de suite et/ou le droit de suite proportionnel aura(ont) été exercé(s). Ces droits de préemption sont à deux tours : un premier tour en faveur des actionnaires titulaires d’actions qui appartiennent à la même catégorie que celles du candidat cédant et un second tour en faveur des actionnaires titulaires d’actions de l’autre catégorie. Droit de suite Sans préjudice des droits de préemption ci-avant, dans le cas où l’un des actionnaires de la catégorie A se porterait acquéreur d’actions CODIC qui, additionnées aux actions déjà détenues par lui, représenteraient 50% ou plus du Prospectus CODIC 2012/2013 40 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR capital, il s'engage à acheter, au prix le plus élevé payé pour l’acquisition de titres CODIC dans les 24 mois précédents, les actions de tout autre actionnaire qui en exprimerait le souhait, quelle qu’en soit la catégorie. La même disposition s’appliquera dans l’hypothèse où un ou plusieurs tiers se porterai(en)t acquéreur(s) d’un nombre d’actions égal ou supérieur, au moment de l’opération, à 50% du capital de CODIC. Pour autant que de besoin, il est entendu que le présent droit de suite s’appliquera également si un actionnaire ou un tiers détient un nombre d’actions CODIC égal ou supérieur à 50% du capital de CODIC par suite de l’application du droit de suite proportionnel. Droit de suite proportionnel Si les actionnaires titulaires d’actions de catégorie A cèdent plus de 50% des actions de catégorie A, ils s’engagent à acquérir ou à faire acquérir par le candidat acquéreur desdites actions, à la première demande des actionnaires titulaires d’actions de catégorie B ou de catégorie C, un nombre d’actions CODIC détenues par les actionnaires de catégorie B ou C ayant exercé le droit de suite proportionnel au nombre d’actions de catégorie A cédé par les actionnaires cédants de catégorie A et au prix le plus élevé auquel ils auront cédé leurs actions. Si, pendant une période d’un an suivant toute cession d’actions de catégorie A n’ayant pas donné lieu à l’application du droit de suite décrit ci-avant ou du présent droit de suite proportionnel, les actionnaires titulaires d’actions de catégorie A ont cédé plus de 50% desdites actions (en ce compris les actions faisant l’objet de la première cession), ils s’engagent à acquérir, à la première demande des actionnaires titulaires d’actions de catégorie B ou de catégorie C, un nombre d’actions CODIC détenue par ces actionnaires proportionnel au nombre d’actions de catégorie A qui aura été cédé pendant cette période et au prix de cession le plus élevé payé pendant la même période. Le présent droit de suite proportionnel ne porte pas préjudice au droit de suite décrit ci-avant avec pour conséquence que si le nombre d’actions de catégorie A cédées atteint 50% ou plus des actions CODIC, ledit droit de suite est d’application, celui-ci pouvant s’appliquer alors à la totalité des actions. Prospectus CODIC 2012/2013 41 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR 13. INFORMATIONS FINANCIERES CONCERNANT LE PATRIMOINE, LA SITUATION FINANCIERE ET LES RESULTATS DE L’EMETTEUR 13.1. Informations financières historiques consolidées 13.1.1. Rapport du Commissaire sur les états financiers consolidés pour les exercices clôturés au 30 avril 2013 et 30 avril 2012 Prospectus CODIC 2012/2013 42 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR Prospectus CODIC 2012/2013 43 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR Prospectus CODIC 2012/2013 44 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR Prospectus CODIC 2012/2013 45 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR Prospectus CODIC 2012/2013 46 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR Prospectus CODIC 2012/2013 47 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR 13.1.2. Etats financiers consolidés au 30 avril 2013 Etat du résultat global consolidé : En milliers d'euros Notes 30/04/2013 30/04/2012 Chiffre d'affaires 27.013 69.394 Coûts des ventes -22.639 -52.498 4.374 16.896 Marge brute 7 Autres produits Charges administratives et commerciales Frais de personnel 650 -12.670 -5.674 -3.912 Frais commerciaux externes -593 -4.456 Dotation aux amortissements -545 -470 -3.409 -3.832 Autres charges opérationnelles 8 0 -10.220 9 Résultat opérationnel -EBIT -5.846 4.877 Charges financières 10 -4.139 -3.896 Produits financiers 10 1.370 1.413 Résultat avant impôt Impôt sur le résultat 11 Résultat après impôt -8.614 2.393 1.695 -2.869 -6.919 -476 0 -129 -6.919 -348 -6.919 -476 0 -129 -6.919 -348 Participations ne donnant pas le contrôle Résultat part du groupe Autres éléments du résultat global : Eléments recyclables dans le compte de résultat Ecarts de conversion 0 Résultat global Participations ne donnant pas le contrôle Résultat global - Part du groupe Bilan consolidé : Actifs - En milliers d'euros Notes Actifs non courants 30/04/2013 30/04/2012 9.482 6.272 1.994 1.536 Immobilisations corporelles 12 immobilisations incorporelles 13 55 41 Actifs d'impôt différé 28 7.433 4.696 205.657 225.699 173.047 169.887 149.199 161.263 23.848 8.624 Actifs courants Stocks 14 Stocks ne faisant pas l'objet d'un contrat de vente Stocks faisant l'objet d'un contrat de vente Créances commerciales 15 3.321 7.244 Autres actifs financiers 16 14.846 11.578 Impôts à récupérer 114 0 Instruments dérivés 20 0 4 Trésorerie et équivalents de trésorerie 17 13.551 36.579 778 407 215.138 231.972 Autres actifs courants Total de l'actif Prospectus CODIC 2012/2013 48 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR Capitaux propres et passifs - En milliers d'euros Notes 30/04/2013 30/04/2012 Total des capitaux propres 97.092 104.697 Capitaux propres - part du groupe 97.092 104.697 Capital souscrit 4.564 5.250 Prime d'émission 3.249 3.249 Résultats reportés 89.274 96.193 5 5 Ecart de conversion Participations ne donnant pas le contrôle 0 Passifs non courants Emprunts 19 Provisions non courantes 21 Passifs d'impôt différé 28 Passifs courants 41.081 70.191 37.804 66.828 3.277 2.449 914 76.965 57.084 Emprunts 19 42.855 21.630 Provisions courantes 21 933 716 Instruments dérivés 20 455 652 6 1.157 9.688 11.117 1.575 11.862 21.453 9.949 215.138 231.972 Passifs d'impôt courant Dettes commerciales 22 Acomptes sur contrats de vente Autres dettes Total du passif et des capitaux propres 23 Prospectus CODIC 2012/2013 49 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR Tableau consolidé des flux de Trésorerie : En milliers d'euros 30/04/2013 30/04/2012 29.751 78.063 -45.731 -40.754 -4.325 -4.925 Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles Entrées de trésorerie sur projets Sorties de trésorerie sur projets (coûts directs) Intérêts versés -1.857 -2.170 Intérêts reçus dont capitalisés sur projets 100 252 Impôts payés -1.180 -2.965 Frais généraux -1.775 -3.375 Paiements au personnel -6.309 -6.054 553 4.298 -28.915 24.541 -1.124 -738 29 59 -1.094 -679 Autres Flux de trésorerie liés aux opérations d'investissement Acquisitions d'immobilisations incorporelles et corporelles Cessions d'immobilisations incorporelles et corporelles Flux de trésorerie liés aux opérations de financement Transactions avec les participations ne donnant pas le contrôle 0 -40 Dividendes versés par la Société-mère à ses actionnaires -2.756 -699 Emission d'emprunts 32.438 17.217 -22.699 -31.081 6.982 -14.603 -23.028 9.259 Trésorerie d'ouverture 36.579 27.320 Trésorerie de clôture 13.551 36.579 Remboursement d'emprunts VARIATION DE TRESORERIE La moitié des dividendes décidés par l’Assemblée Générale en date du 15/09/2010 a été payée en date du 05/07/2012 suite à la vente du projet Wavre V. (2.756). Prospectus CODIC 2012/2013 50 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR Etat consolidé des variations des capitaux propres : En milliers d’euros Capital souscrit Prime d'émission Résultats reportés Ecarts de conversion Total Capitaux propres du Groupe Part ne donnant pas le contrôle Total Capitaux Propres 106.512 -600 105.912 -348 -129 -476 -348 -129 -476 30/04/2012 Solde d'ouverture au 01/05/2011 5.250 3.249 Résultat de l'exercice 98.008 5 -348 Autres éléments du résultat global Résultat global 0 0 0 -348 0 Dividendes payés -699 -699 Participations ne donnant pas le contrôle -768 -768 729 -40 104.697 0 104.697 104.697 0 104.697 -6.919 0 -6.919 -6.919 0 -6.919 Solde de clôture au 30/04/2012 5.250 3.249 96.193 5 -699 30/04/2013 Solde d'ouverture au 01/05/2012 5.250 3.249 0 0 Résultat de l'exercice Résultat global Rachat d’actions propres Solde de clôture au 30/04/2013 96.193 5 -6.919 -6.919 0 -686 4.564 -686 3.249 89.274 5 -686 97.092 0 97.092 Durant cet exercice au 30/04/2013, le groupe Codic a racheté un certain nombre d'actions propres pour un montant de 686. Au 01/12/2011, le Groupe a racheté 10% de Codic Roumanie, holding détenant les participations des sociétés roumaines (espace Sighisoara, Espace Ploeisti et Codic Romania) détenus par ses partenaires pour un montant de 40. Aussi le Groupe a réintégré dans ses capitaux propres le montant négatif des participations ne donnant pas le contrôle. Notes sur les états financiers consolidés : 1. Informations générales 2. Application des Normes internationales d’information financière (IFRS) nouvelles et révisées 3. Principales méthodes comptables 4. Jugements comptables critiques et sources principales d’incertitude relatifs aux estimations 5. Structure du Groupe 6. Information sectorielle 7. Marge brute 8. Frais de personnel 9. Autres charges opérationnelles 10. Résultats financiers 11. Impôts sur le résultat 12. Immobilisations corporelles 13. Immobilisations incorporelles 14. Stocks 15. Créances commerciales 16. Autres actifs financiers 17. Trésorerie et équivalents de trésorerie 18. Capital Prospectus CODIC 2012/2013 51 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR 19. Emprunts 20. Instruments dérivés 21. Provisions 22. Dettes commerciales 23. Autres dettes 24. Catégories d’instruments financiers 25. Relations avec les parties liées 26. Droits et engagements hors bilan 27. Passifs et actifs éventuels 28. Impôts différés 29. Evénements subséquents Note 1 : Informations générales Codic International (ci-après dénommée la « Société ») est une société anonyme de droit belge dont le siège social est établi Chaussée de La Hulpe 120 à 1000 Bruxelles. Les états financiers consolidés comprennent ceux de la Société et de ses filiales (ci-après dénommées le « Groupe ») ainsi que les participations dans les coentreprises comptabilisées selon la méthode de consolidation proportionnelle. Note 2 : Application des Normes internationales d’information financière (IFRS) Les états financiers consolidés au 30 avril 2013 ont été préparés conformément au référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté dans l’Union Européenne. Le Conseil d’Administration de la Société a arrêté les états financiers consolidés et autorisé leur publication en date du 2 septembre 2013. Le Groupe n’a pas anticipé l’application des normes, interprétations et amendements suivants qui entreront en vigueur au cours d’exercices ultérieurs : - IFRS 9 Instruments financiers et les amendements liés (applicable à partir de l’exercice 2015/2016 mais non encore adoptée au niveau européen) - IFRS 10 Etats financiers consolidés (applicable à partir de l’exercice 2014/2015) - IFRS 11 Partenariats (applicable à partir de l’exercice 2014/2015) - IFRS 12 Informations à fournir sur les intérêts dans d’autres entités (applicable à partir de l’exercice 2014/2015) - Amendements à IFRS 10, IFRS 11 et IAS 27 Etats financiers consolidés et informations à fournir – Sociétés d’investissement (applicable à partir de l’exercice 2014/2015 mais non encore adoptés au niveau européen) - IAS 27 Etats financiers individuels (applicable à partir de l’exercice 2014/2015) - IAS 28 Participations dans des entreprises associées et des coentreprises (applicable à partir de l’exercice 2014/2015) - Amendements à IFRS 1 Première adoption des IFRS – Hyperinflation grave et suppression des dates d’application fermes pour les premiers adoptants (applicable à partir de l’exercice 2013/2014) - Amendements à IFRS 7 Instruments financiers : informations à fournir – Compensation d’actifs et de passifs financiers (applicable à partir de l’exercice 2013/2014) - Amendements à IAS 19 Avantages du personnel (applicable à partir de l’exercice 2013/2014) - Amendements à IAS 32 Instruments financiers : présentation, compensation d’actifs et de passifs financiers (applicable à partir de l’exercice 2014/2015) - Amendements à IAS 39 – Instruments financiers – Remplacement de dérivés et la continuité de la comptabilité de couverture (applicable pour les périodes annuelles ouvertes à compter du 1er janvier 2014, mais non encore adoptés au niveau européen) Amendements à IAS 36 – Dépréciation d’actifs – Informations à fournir sur la valeur recouvrable des actifs non financiers (applicable pour les périodes annuelles ouvertes à compter du 1er janvier 2014, mais non encore adoptés au niveau européen) - Améliorations annuelles au référentiel IFRS qui apportent des amendements à 5 normes existantes (applicable à partir de l’exercice 2013/2014). Prospectus CODIC 2012/2013 52 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR - IFRIC 20 Frais de découverture engagés pendant la phase d’exploitation d’une mine à ciel ouvert (applicable à partir de l’exercice 2013/2014). - IFRIC 21 – Taxes prélevées par une autorité publique (applicable pour les périodes annuelles ouvertes à compter du 1er janvier 2014, mais non encore adoptés au niveau européen) A l’exception de la norme IFRS 11 dont l’entrée en vigueur au cours de l’exercice 2014/2015 entraînera l’application de la méthode de la mise en équivalence aux participations dans des coentreprises sachant que la méthode de consolidation proportionnelle est actuellement appliquée, les autres normes, interprétations et amendements ne devraient pas avoir d’impact significatif sur les états financiers. Toutefois, certaines dispositions nouvelles ou amendées engendreront la présentation d’informations complémentaires dans les notes aux états financiers, notamment en ce qui concerne les participations (intérêts) dans d’autres entités suite à l’entrée en vigueur de la norme IFRS 12. Note 3 : Principales méthodes comptables 3.1. Base d’établissement Les états financiers consolidés sont présentés en milliers d’euros et arrondis au millier le plus proche (sauf mention contraire). Ils sont préparés sur base du coût historique à l’exception des instruments financiers dérivés qui sont comptabilisés à la juste valeur conformément à la norme IAS 39 – Instruments financiers : comptabilisation et évaluation. 3.2. Méthodes de consolidation Les présents états financiers consolidés comprennent ceux de la Société, ses filiales et les participations dans des coentreprises. Le périmètre de consolidation est présenté en note 5 relative à la structure du Groupe. Filiales Une filiale est une entité contrôlée par la Société en vertu de son pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles de l’entité afin d’obtenir des avantages de ses activités. Le contrôle est présumé exister lorsque la Société Groupe détient, directement ou indirectement, plus de la moitié des droits de vote. Les états financiers des filiales sont consolidés selon la méthode d’intégration globale. Les états financiers des filiales sont intégrés dans les états consolidés à partir de la date d’exercice du contrôle jusqu’à la date où le contrôle cesse. Les transactions, soldes, produits et charges intragroupes sont entièrement éliminés lors de la consolidation. La quote-part des capitaux propres ne revenant pas au Groupe forme les participations ne donnant pas le contrôle. Ces participations sont présentées séparément au sein des capitaux propres consolidés. Les participations ne donnant pas le contrôle sont évaluées initialement soit à la juste valeur, soit à la quote-part de la participation ne donnant pas le contrôle dans l’actif net identifiable comptabilisé de l’entité acquise. Le choix de la base d’évaluation s’effectue transaction par transaction. Après l’acquisition, la valeur comptable des participations ne donnant pas le contrôle est la valeur initiale de ces participations ajustée de leur quote-part dans les variations ultérieures des capitaux propres. Le résultat global est attribué aux participations ne donnant pas le contrôle même si cela se traduit par un solde déficitaire. Les changements dans les participations du Groupe dans des filiales qui ne résultent pas en une perte de contrôle sont comptabilisés comme des transactions portant sur les capitaux propres. En conséquence, tout écart entre le montant de l’ajustement des participations ne donnant pas le contrôle et la juste valeur de la contrepartie versée ou reçue est comptabilisé directement dans les capitaux propres. Lorsque le Groupe perd le contrôle d’une filiale, le résultat net de la sortie est calculé comme l’écart entre i) le total de la juste valeur de la contrepartie reçue et de la juste valeur de toute participation conservée et ii) la valeur comptable des actifs (y compris le goodwill) et des passifs de la filiale ainsi que de toute participation ne donnant pas le contrôle. La juste valeur de toute participation conservée dans une ancienne filiale constitue la valeur comptable initiale de cette participation dans le cadre de sa comptabilisation ultérieure comme actif financier (IAS 39), entreprise associée (IAS 28) ou coentreprise (IAS 31). Coentreprises Une coentreprise (« joint venture ») est un accord contractuel en vertu duquel le Groupe et une ou plusieurs parties conviennent d’exercer une activité économique sous contrôle conjoint, ce qui implique que les décisions stratégiques financières et opérationnelles requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle. La méthode de Prospectus CODIC 2012/2013 53 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR consolidation proportionnelle est appliquée aux participations dans les entités contrôlée conjointement par le Groupe. Selon cette méthode, chaque élément des états financiers de l’entité contrôlée conjointement est consolidé proportionnellement à la participation du Groupe. Les transactions et les résultats intra‐groupe sont éliminés à hauteur de la participation dans les entités contrôlées conjointement. Regroupement d’entreprises Lorsque le Groupe obtient le contrôle d’une entreprise (« business »), cette transaction constitue un regroupement d’entreprises comptabilisé selon la méthode de l’acquisition. La contrepartie transférée à l’occasion d’un regroupement d’entreprises est évaluée à la juste valeur qui constitue la somme de la juste valeur à la date d’acquisition des actifs transférés par le Groupe, des passifs contractés par le Groupe à l’égard des détenteurs antérieurs de l’entreprise acquise et des capitaux propres émis par le Groupe en échange du contrôle de l’entreprise acquise. Les frais connexes à l’acquisition sont comptabilisés en résultat lorsqu’ils sont encourus, à l’exception des coûts directement associés à l’émission de dettes ou de titres de capitaux propres. Le goodwill issu d’un regroupement d’entreprises représente l’excédent de la contrepartie transférée augmentée de la valeur des éventuelles participations ne donnant pas le contrôle par rapport à la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entreprise acquise à la date de l’acquisition. Le goodwill est considéré comme un actif et ne fait pas l’objet d’amortissements mais bien d’un test de dépréciation annuel à la date de clôture (ou plus fréquemment en cas d’indication de perte de valeur). Les dépréciations portant sur le goodwill sont comptabilisées immédiatement en résultat et ne sont pas reprises ultérieurement. 3.3. Devises étrangères Les états financiers de chacune des entités du Groupe sont préparés dans la monnaie de l’environnement économique principal dans lequel l’entité exerce ses activités (monnaie fonctionnelle). Aux fins de la présentation des états financiers consolidés, les comptes des entités du Groupe dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro (EUR) sont convertis dans cette devise, qui constitue la monnaie fonctionnelle de la Société et la monnaie de présentation de ses états financiers consolidés. Ainsi, les actifs et passifs de ces activités à l’étranger sont convertis au taux de clôture alors que les produits et charges sont convertis au taux moyen de l’exercice pour leur intégration dans les états financiers consolidés du Groupe. Toute différence de change résultant de cette conversion est présentée dans les autres éléments du résultat global au sein des capitaux propres et transféré en résultat au moment de la cession de l’activité à l’étranger. Dans le cadre de la préparation des états financiers de chaque entité du Groupe, les transactions libellées dans une monnaie autre que la monnaie fonctionnelle de l’entité (monnaie étrangère) sont comptabilisées en appliquant le cours du change à la date de transaction. À chaque date de clôture, les éléments monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis en utilisant le taux de clôture. Les éléments non monétaires comptabilisés à la juste valeur et libellés en monnaie étrangère sont convertis en utilisant les cours de change en vigueur à la date à laquelle cette juste valeur a été déterminée. Les éléments non monétaires qui sont évalués au coût historique et libellés en monnaie étrangère ne sont pas reconvertis. 3.4. Immobilisations incorporelles Les immobilisations incorporelles sont évaluées initialement au coût. Elles sont comptabilisées à l’actif du bilan s’il est probable que des avantages économiques futurs attribuables à cet élément seront dégagés par le Groupe et si son coût peut être évalué de façon fiable. Après leur comptabilisation initiale, les immobilisations incorporelles sont évaluées au coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. Les immobilisations incorporelles ont toute une durée d’utilité finie. Par conséquent, elles sont amorties et ce, selon la méthode linéaire sur base de la meilleure estimation de leur durée d’utilité. L’amortissement est comptabilisé en compte de résultat sous la rubrique « Dotations aux amortissements (‐) ». La durée et le mode d’amortissement sont réexaminés à chaque date de clôture. Les immobilisations incorporelles du Groupe comprennent principalement des licences ainsi que le développement du site Internet (durée d’utilité de 4 ans). 3.5. Immobilisations corporelles Une immobilisation corporelle est comptabilisée s’il est probable que des avantages économiques futurs associés à cet élément seront dégagés par le Groupe et si son coût peut être évalué de façon fiable. Elles sont évaluées initialement au coût qui, outre le prix d’achat, comprend tous les coûts directement nécessaires pour mettre l’actif en état de remplir la fonction à laquelle il est destiné. Les immobilisations corporelles sont ultérieurement évaluées au Prospectus CODIC 2012/2013 54 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR coût diminué du cumul des amortissements et pertes de valeur. Les amortissements sont calculés linéairement sur la durée d’utilité estimée des actifs à partir de la date à laquelle l’actif est prêt à être utilisé, en tenant compte le cas échéant de la valeur résiduelle des actifs concernés. L’amortissement est comptabilisé en compte de résultat sous la rubrique « Dotations aux amortissements (‐) » sur base des taux suivants : Installations (aménagements) : 11.11% Mobilier et matériel de bureau : 20.00% Matériel roulant : 20.00% Equipement informatique : 25.00% Le gain ou la perte résultant de la cession ou la désaffectation d’une immobilisation corporelle correspond à la différence entre le produit de la vente et la valeur comptable de l’immobilisation corporelle. Cette différence est comptabilisée en compte de résultat. Les dépenses ultérieures sont comptabilisées en compte de résultat au moment où elles sont encourues, sauf lorsqu’une telle dépense engendre une augmentation des avantages économiques futurs attendus de l’utilisation de l’immobilisation corporelle par rapport à sa performance initiale. 3.6. Pertes de valeur sur immobilisations incorporelles et corporelles À chaque date de clôture, le Groupe revoit les valeurs comptables de ses immobilisations corporelles et incorporelles afin de déterminer s’il existe une quelconque indication que ces actifs ont subi une perte de valeur. Si une telle indication existe, la valeur recouvrable de l’actif est estimée en vue de déterminer l’éventuelle perte de valeur si la valeur comptable de l’actif testé excède sa valeur recouvrable. S’il n’est pas possible d’estimer la valeur recouvrable de l’actif pris individuellement, le Groupe évalue la valeur recouvrable de l’unité génératrice de trésorerie à laquelle l’actif appartient. Si un mode d’affectation raisonnable et cohérent peut être déterminé, les actifs de support sont aussi affectés à des unités génératrices de trésorerie prises individuellement; sinon, ils sont affectés au plus petit groupe d’unités génératrices de trésorerie pour lequel un mode d’affectation raisonnable et cohérent peut être déterminé. La valeur recouvrable est la valeur la plus élevée entre la juste valeur diminuée des coûts de la vente et la valeur d’utilité. Si la valeur recouvrable d’un actif (unité génératrice de trésorerie) est estimée être inférieure à sa valeur comptable, la valeur comptable de l’actif (unité génératrice de trésorerie) est réduite à sa valeur recouvrable. Une perte de valeur est immédiatement comptabilisée en résultat. Lorsqu’une perte de valeur est reprise ultérieurement, la valeur comptable de l’actif (unité génératrice de trésorerie) est augmentée pour atteindre l’estimation révisée de sa valeur recouvrable, sans toutefois être supérieure à la valeur comptable qui aurait été déterminée si aucune perte de valeur n’avait été comptabilisée pour cet actif (unité génératrice de trésorerie) au cours d’exercices antérieurs. 3.7. Contrats de location Dans le cadre de contrats de location simple pour lesquels le Groupe est le preneur, les loyers sont comptabilisés en charges sur une base linéaire sur la durée du contrat de location. Les gratuités et autres avantages consentis par le bailleur sont ainsi répartis sur la durée du contrat de location. Si le Groupe est le preneur dans un contrat de location-financement, l’actif loué est comptabilisée dans le bilan pour la valeur actualisée des loyers minimaux et amorti sur sa durée d’utilité, sauf lorsque la durée de location est inférieure et qu’un transfert de propriété n’est pas prévu au terme du contrat de location. Dans ce cas, une dette de location-financement est comptabilisée pour la même valeur initiale et évaluée au coût amorti. Lorsque le Groupe est temporairement bailleur d’immeubles destinés à être vendus, les loyers perçus sont imputés en stock (voir ci-dessous le point 3.8). 3.8. Stocks Les projets en cours de développement du Groupe sont comptabilisés en stocks. Les stocks sont évalués au montant le plus faible entre le coût et la valeur nette de réalisation. Le coût comprend l’ensemble des frais liés à la réalisation du projet à savoir : - le terrain et frais accessoires; - les frais de conception; Prospectus CODIC 2012/2013 55 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR - les coûts de construction et les honoraires des conseils; - les coûts d’emprunt liés au financement (voir point 3.10.); - les autres coûts directs et indirects encourus pour amener les stocks dans l’état où ils se trouvent. Une réduction de valeur est comptabilisée en charges lorsque la valeur nette de réalisation estimée à la date de clôture est inférieure à la valeur comptable. Dans le cas où un immeuble acquis par le Groupe en vue de le redévelopper est (en tout ou partie) loué, les loyers temporairement perçus sont portés en déduction des stocks. En effet, sachant que l’immeuble n’est pas destiné à être loué par le Groupe mais bien à être vendu, il est classé en stock et n’est donc pas amorti. Constater des produits de location sans charge correspondante semble donc inapproprié. Bien que la question ne soit, à la connaissance du Groupe, pas explicitement traitée dans le référentiel IFRS, une analogie pourrait être développée avec le traitement selon la norme IAS 16 des revenus provenant d’une phase de test d’une immobilisation corporelle en cours de construction qui sont directement portés en déduction de l’actif concerné (IAS 16.17(e)). 3.9. Provisions Une provision est comptabilisée lorsque les trois conditions suivantes sont rencontrées : - Le Groupe a une obligation actuelle (juridique ou implicite) à la date de clôture ; - Il est probable que le règlement de cette obligation résultera en une sortie de ressources ; et - Le montant de l’obligation peut être estimé de manière fiable. Les provisions sont évaluées sur base de la meilleure estimation de la dépense nécessaire pour éteindre l’obligation. Le cas échéant, les montants font l’objet d’une actualisation afin de tenir compte de l’écoulement du temps. Les provisions constituées par le Groupe portent essentiellement sur ses obligations résiduelles dans le cadre de projets vendus, notamment quant aux garanties locatives accordées à l’acheteur. Ces dernières portent sur des durées limitées (maximum 24 mois) et sur une partie des surfaces vendues (au maximum la partie non louée). Ce type de provision est utilisé ou repris en compte de résultat à la date la plus avancée entre (i) le moment où le bien immobilier est loué et (ii) le moment où le Groupe paie le montant de la garantie locative à l’acquéreur. Pour ce qui concerne les risques pour lesquels un décaissement effectif est jugé non probable, ces passifs éventuels font l’objet d’une information dans les notes (voir note 27). 3.10. Coûts d’emprunt Les coûts d’emprunt constituent les intérêts et autres coûts encourus en relation avec les emprunts. Les coûts d’emprunt attribuables à l’acquisition, la construction ou la production d’un actif qualifié sont incorporés dans le coût de cet actif. Un actif qualifié est un actif exigeant une longue période de préparation avant de pouvoir être utilisé ou vendu. Les immeubles destinés à la vente comptabilisés en stock répondent à ce critère puisque les études, la construction et la commercialisation peuvent prendre plusieurs années. La capitalisation des coûts d’emprunt est suspendue pendant les périodes longues au cours desquelles le cours normal du développement du projet est interrompu. Les coûts d’emprunt qui ne sont pas attribuables à des actifs qualifiés sont comptabilisés en compte de résultat. 3.11. Instruments financiers Les actifs et passifs financiers sont comptabilisés dans le bilan lorsque le Groupe devient partie aux dispositions contractuelles de l’instrument. Créances commerciales et autres créances Les créances sont évaluées à leur coût amorti. Lorsqu’il existe une indication objective que la valeur comptable d’une créance excède les flux de trésorerie attendus, une réduction de valeur est comptabilisée en charges pour la différence. Dettes commerciales et autres dettes Les dettes sont évaluées au coût amorti, ce qui correspond à leur valeur nominale dans la grande majorité des cas. Prospectus CODIC 2012/2013 56 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR Emprunts bancaires Les avances et les emprunts bancaires sont évalués initialement à leur juste valeur diminuée des frais directs de transaction et sont portés ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue du passif financier ou, si cela est approprié, sur une période plus courte. Instruments dérivés Le Groupe utilise uniquement des instruments dérivés pour couvrir le risque de fluctuation des taux d’intérêt sur ses emprunts à taux variable. Toutefois, le Groupe n’applique pas la comptabilité de couverture compte tenu des conditions strictes à respecter selon le référentiel IFRS. Les instruments dérivés sont comptabilisés dans le bilan à leur juste valeur. Les variations de la juste valeur des instruments financiers dérivés sont comptabilisées directement en résultat. 3.12. Chiffre d’affaires Le chiffre d’affaires est évalué à la juste valeur de la contrepartie reçue ou à recevoir. Le chiffre d’affaires du Groupe provient de ses activités de développement immobilier. En application de l’interprétation IFRIC 15 – Contrats de construction de biens immobiliers, les différentes composantes du contrat avec le client sont identifiées et traitées distinctement. Dans ce cadre, les composantes suivantes sont communément identifiées: terrain, construction et services commerciaux. Ainsi, la partie terrain du contrat de vente constitue généralement une composante distincte dont le chiffre d’affaires associé est comptabilisé lorsque les conditions prescrites par IAS 18 – Produits des activités ordinaires pour la vente de bien sont rencontrées, en particulier quant au transfert du contrôle et des risques et avantages significatifs inhérents à la propriété du terrain. Bien que l’ensemble des faits et circonstances soient analysés au cas par cas, la nature de l’actif considéré (terrain) est telle que les principaux risques et avantages résident dans la fluctuation de la valeur du terrain qui dépend de nombreux paramètres exogènes. Outre cet élément, les risques et avantages spécifiques au terrain sont liés à la propriété légale de l’actif, par exemple l’exposition aux fluctuations des taxes foncières et assurances. Quant au contrôle du terrain, le Groupe considère qu’il est transféré à l’acheteur dès l’instant où il dispose de l’actif et peut donc le vendre ou le donner en location par exemple. Tant sur les risques et avantages que sur le contrôle de l’actif, le transfert coïncide avec la vente des actions de la société projet ou la passation de l’acte de vente du terrain, et le chiffre d’affaires associé à la partie terrain est constaté à cette date. Quant à la composante construction du contrat de vente, IFRIC 15 comporte des dispositions permettant de déterminer s’il s’agit d’un contrat de construction traité par IAS 11 ou d’une vente de biens traitée par IAS 18. Dans le premier cas, les produits sont en principe comptabilisés au fur et à mesure de l’avancement du projet de construction, alors que pour la vente de biens ils sont constatés à l’achèvement de celui-ci, sauf si le transfert du contrôle et des risques et avantages significatifs est continu, auquel cas la constatation des produits à l’avancement est également appropriée. Compte tenu de son activité de développeur immobilier, la composante construction du contrat de vente ne constitue généralement pas un contrat de construction selon IAS 11 et le chiffre d’affaires associé est comptabilisé à l’achèvement du projet conformément à IAS 18. Dans ce cas, le projet construction est comptabilisé en stock (voir point 3.8 ci-dessus). L’identification des risques et avantages associés à la composante construction ainsi que l’appréciation du moment auquel ils sont principalement transférés à l’acheteur, fait appel au jugement et dépend de l’ensemble des faits et circonstances pertinents de la transaction. Néanmoins, le Groupe conserve typiquement les risques (et avantages) suivants jusqu’à l’achèvement du projet compte tenu de ses obligations dans le cadre du contrat de vente en état futur d’achèvement , en vertu duquel sont garantis à l’acquéreur le suivi du chantier et la remise dans les délais du bâtiment correspondant aux spécifications du cahier des charges et aux exigences légales : - Risque de construction, c’est-à-dire le risque que les caractéristiques du bien immobilier ne répondent pas aux exigences légales ou aux spécifications telles décrites dans le cahier des charges. - Risque de dépassement budgétaire, c’est-à-dire les risques (et avantages) liés à l’augmentation (diminution) des coûts réels par rapport au budget initial sur lequel le prix de vente a notamment été fixé. Prospectus CODIC 2012/2013 57 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR - Risque de dépassement des délais, c’est-à-dire le risque (avantage) liée au fait que le projet soit livré audelà (avant) de la date contractuellement fixée sachant que des pénalités (incitants) sont généralement prévues contractuellement en cas de retard. Par ailleurs, on peut considérer que le risque de variation de la valeur du bien immobilier est transféré à l’acquéreur à la date du contrat de vente. En effet, le prix de vente déterminé dans le contrat est fixe, et ne comprend généralement pas de clause d’indexation en fonction de la volatilité du marché immobilier ou de la situation économique. Ce risque est principalement lié au terrain, comme discuté plus haut. Sur base de l’ensemble de ces éléments, il est généralement conclu que le transfert des risques et avantages significatifs liés à la composante construction n’a lieu qu’à l’achèvement du projet. Dans le cas particulier des ventes d’unités résidentielles en Belgique qui sont soumises à la loi Breyne (le Groupe a été amené à développer des ensembles résidentiels en complément à des projets de bureaux, bien qu’il ne s’agisse pas de son activité principale), il a été conclu que les risques et avantages liés à la propriété étaient transférés à l’acheteur au fur et à mesure de la construction, étant donné que le transfert de propriété s’effectue « au fur et à mesure de la mise en œuvre des matériaux et de leur incorporation au sol ou à l’immeuble en construction ». En conséquence, le chiffre d’affaires relatif aux constructions a été reconnu à l’avancement de la construction pour autant que les unités résidentielles aient été vendues (acte notarié). Si la définition d’un contrat de construction selon IAS 11 est rencontrée, le degré d’avancement du contrat est estimé sur base de la méthode des coûts (rapport entre les coûts déjà encourus pour les travaux réalisés et les coûts totaux estimés du contrat), en excluant les coûts ne reflétant pas un avancement réel. Les produits du contrat comprennent les montants convenus dans le contrat initial ainsi que dans les avenants à ce contrat, les montants des indemnités et autres primes et incitants dans la mesure où il est probable qu’ils seront acquis et s’ils peuvent être évalués de façon fiable. Les coûts du contrat comprennent les coûts qui sont directement relatifs au contrat spécifique, y compris les coûts d’emprunt (voir point 3.10 ci-dessus), les charges qui peuvent être attribuées à l’activité des contrats en général et qui peuvent raisonnablement être attribuées au contrat, tout comme d’autres charges semblables qui peuvent être spécifiquement facturées au client selon les termes du contrat. S’il apparaît que le total des coûts du contrat dépassera le total des produits du contrat, les pertes attendues seront comptabilisées immédiatement en charges. Le chiffre d’affaires comporte également les éventuels compléments de prix perçus en contrepartie des services commerciaux fournis par le Groupe, lesquels consistent en la conclusion de contrats de location des surfaces des immeubles vendus. La constatation des produits associés coïncide avec la conclusion des contrats de location donnant droit aux compléments de prix. Ces derniers sont déterminés contractuellement sur base des surfaces louées, de la durée du contrat et du montant des loyers. Quant aux immeubles non vendus, la recherche de locataires ne faisant pas l’objet d’un accord de vente au moment où les prestations sont réalisées, ce service n’est pas spécifiquement refacturé à l’acheteur lors de la conclusion d’un accord de vente. Par contre, il influence fortement la fixation du prix car celui-ci dépend notamment du niveau d’occupation de l’immeuble vendu. 3.13. Impôts sur le résultat Les impôts sur le résultat comprennent les impôts courants et les impôts différés. Ils sont comptabilisés en résultat sauf s’ils se rapportent à des éléments comptabilisés directement en capitaux propres, auquel cas ils sont également enregistrés en capitaux propres. L’impôt courant est le montant des impôts à payer sur base du bénéfice imposable de l’exercice, ainsi que les rectifications éventuelles portant sur des exercices antérieurs. Il est calculé sur base des taux d’imposition locaux en application à la date de clôture. Les impôts différés incluent les montants d’impôts payables au cours d’exercices futurs au titre de différences temporelles imposables, d’une part, et les montants d’impôts recouvrables au cours d’exercices futurs au titre de différences temporelles déductibles, de pertes fiscales récupérables non utilisées et du report de crédits d’impôt non utilisé, d’autre part. Les différences temporelles constituent les différences entre la valeur nette comptable des actifs et passifs dans les états financiers et leur base fiscale correspondante. Les passifs d’impôts différés sont reconnus sur toutes les différences temporelles imposables, tandis que les actifs d’impôts différés sont reconnus dans la mesure où il est probable que celles-ci pourront être imputées à l’avenir sur un bénéfice imposable. Prospectus CODIC 2012/2013 58 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR À chaque date de clôture, le Groupe ré‐estime le montant des actifs d’impôts différés en fonction des résultats imposables attendus des entités concernées. 3.14. Avantages du personnel Les avantages à court terme sont comptabilisés dans la période au cours de laquelle ils sont encourus. Les avantages postérieurs à l’emploi comprennent les pensions et autres avantages liés à la retraite, ainsi que l’assurance‐vie et les soins médicaux postérieurs à l’emploi. Ces avantages sont uniquement repris dans le cadre de plans à cotisations définies. Ces dernières sont prises en charge au compte de résultat au moment où elles sont dues. Note 4 : Jugements comptables critiques et sources principales d’incertitude relatifs aux estimations Dans le cadre de la préparation des états financiers consolidés, le Groupe doit nécessairement réaliser certaines estimations et faire preuve de jugement dans l’application des méthodes comptables. Les estimations et hypothèses utilisées sont déterminées sur base des meilleures informations disponibles au moment de la clôture des états financiers. Cependant, ces estimations comportent inévitablement un certain degré d’incertitude de sorte que des écarts potentiellement significatifs peuvent être constatés par rapport aux réalisations. Les estimations, hypothèses et jugements significatifs dans la préparation des états financiers consolidés sont commentées ci‐dessous : - L’identification des différentes composantes dans un contrat de vente, le choix de la méthode appropriée pour la constatation du chiffre d’affaires associé (avancement ou achèvement) et l’appréciation du respect des conditions pour la comptabilisation du chiffre d’affaire sont autant de jugements significatifs dans l’application des méthodes comptables. Par ailleurs, l’affectation de la juste valeur de la contrepartie reçue dans le cadre du contrat de vente entre les différentes composantes fait appel à des estimations. - Dans certains cas, l’appréciation du niveau d’influence de la Société sur d’autres entités (contrôle vs. contrôle conjoint) peut faire appel au jugement en fonction des droits des partenaires sur les décisions stratégiques financières et opérationnelles de l’entité (voir note 5). - Concernant les provisions, plusieurs estimations doivent être réalisées, en particulier quant au niveau de probabilité d’une sortie de ressources et quant à la dépense nécessaire à l’extinction de l’obligation actuelle (juridique ou implicite) à la date de clôture (voir note 21). - Les actifs d’impôts différés sont comptabilisés uniquement dans la mesure où il est probable que ceux‐ci pourront être imputés à l’avenir sur un bénéfice imposable. L’estimation de celui-ci se base sur des projections réalisées par entité fiscale (voir note 28). Note 5 : Structure du Groupe au 30/04/13 Prospectus CODIC 2012/2013 59 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR Dénomination Fraction du capital détenu directement ou indirectement en % Siège social Date de clôture Filiales comprises dans la consolidation par intégration globale CODIC INTERNATIONAL B-1OOO Bruxelles 100 30-avr BOREAS DEVELOPMENT B-1OOO Bruxelles 100 31-déc CODIC Belgique B-1OOO Bruxelles 100 30-avr CODIC FARE F-75008 Paris 100 30-avr CODIC France F-75008 Paris 100 30-avr CODIC HUNGARY H-1051 Budapest 100 31-déc CODIC Luxembourg L-1420 Luxembourg 100 30-avr CODIC PROMOCION Espagne ES-28006 Madrid 100 31-déc CODIC ROMANIA RO-040322 Bucharest 100 31-déc CODIC ROUMANIE B-1OOO Bruxelles 100 31-déc EOS DEVELOPMENT B-1OOO Bruxelles 100 31-déc ESPACE BEAULIEU B-1OOO Bruxelles 100 30-sept CODIC DEVELOPMENT L-1420 Luxembourg 100 31-déc ESPACE PLOEISTI RO-040322 Bucharest 100 31-déc ESPACE SIGHISOARA RO-040322 Bucharest 100 30-avr FINANCIERE CODIC B-1OOO Bruxelles 100 31-déc PRO DUE H-1051 Budapest 100 31-déc V48 H-1051 Budapest 100 31-déc CODIC HONGRIE B-1OOO Bruxelles 100 31-déc L2A L-1420 Luxembourg 100 31-déc L2B L-1420 Luxembourg 100 31-déc 42-46 AVENUE ARISITDE BRIAND F-75008 Paris 100 31-déc Coentreprises comprises dans la consolidation par intégration proportionnelle CODINVEST CROISETTE F-75008 Paris 50 30-juin IBJ B-1000 Bruxelles 50 31-déc LA HULPE CAMPUS DEVELOPMENT B-1000 Bruxelles 50,98 31-déc LA HULPE CAMPUS MANAGEMENT B-1000 Bruxelles 50,98 31-déc CARRE OR INVEST L-1420 Luxembourg 80 31-déc ESPACE CARRE OR L-1420 Luxembourg 80 31-déc PARC ST JULIEN F-75008 Paris 80 31-déc CHAUDE RIVIERE F-75005 Paris 50 31-déc TOSCO L-Luxembourg 50 31-déc TOSNIOP SA F-75005 Paris 50 31-déc TOSNIOP SCI F-75005 Paris 50 31-déc VESTA INVEST B-1000 Bruxelles 65 31-déc MAXIMA III H-040322 Budapest 50 31-déc 15 AVENUE DU CENTRE F-75008 Paris 50 31-déc ESPACE PLUS F-75008 Paris 50 31-déc ASS MOMENTANEE IVG B-1000 Bruxelles 50 31-déc GATEWAY B-1000 Bruxelles 50 31-déc Toutes les sociétés sont consolidées sur base de chiffres au 30 avril. 30/04/2013 La société VESTA INVEST a été liquidée, le projet ne s'étant pas réalisé. La société GATEWAY SA a été constituée par Codic Belgique à 50%. 30/04/2012 Durant l'exercice, la participation du groupe dans la société Codic Roumanie a été étendue de 90% à 100%. Les participations détenues dans les sociétés Jardins d'Ostende (50%), Portes d'Ostende (50%), Immo Charle Albert (100%) et Codinvest Beach (50%) ont été cédées durant l'exercice. Les sociétés K2A, K2B, K2C, K2D, K2E, K2F ont été absorbées par Codic Luxembourg. Prospectus CODIC 2012/2013 60 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR Note 6 : information sectorielle Le principal décideur opérationnel est le Comité de Direction supervisé par le Conseil d’Administration. La structure du Groupe est basée sur les pays dans lesquels les projets sont menés. Sur cette base, 6 secteurs opérationnels sont présentés dans le tableau ci-dessous. 30/04/2013 Belgique France Luxembourg Espagne Hongrie Roumanie Corporate Total Chiffre d'affaires 3.628 14.312 73 9.000 0 0 0 27.013 Couts des ventes -2.487 -9.019 -9 -10.973 -85 -67 0 -22.639 0 -534 0 0 0 0 0 -534 1.141 5.293 64 -1.973 -85 -67 0 4.374 dont réductions/reprises de valeur sur stocks Marge Brute Autres produits Résultat sectoriel 0 1.141 5.293 64 -1.973 -85 -67 Charges administratives et commerciales Résultat financier Impôts sur le résultat 0 4.374 -10.220 -10.220 -2.769 -2.769 1.695 1.695 Résultat net 1.141 5.293 64 -1.973 -85 -67 -11.294 -6.920 Stocks 2.937 85.020 17.547 5.122 24.796 37.625 0 173.047 270 8 83 0 112 1.994 40.097 40.097 40.209 215.138 34.556 80.659 37.387 37.387 71.943 118.046 dont stocks faisant l'objet d'un contrat de vente Immobilisations corporelles 23.848 946 575 23.848 Autres actifs(*) Total actif 3.884 85.595 17.817 5.130 24.879 37.625 (*) Inclus les impôts différés, les TVA à récupérer, la trésorerie et les créances commerciales. Emprunts 475 31.954 11.000 0 2.674 0 Autres passifs Total passifs 475 31.954 11.000 0 2.674 0 Prospectus CODIC 2012/2013 61 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR 30/04/2012 Belgique France Luxembourg Espagne Hongrie Roumanie Corporate Total Chiffre d'affaires 41.931 27.223 0 240 0 0 0 69.394 Couts des ventes -34.114 -19.879 585 -408 1.408 -90 0 -52.498 0 0 0 -408 0 0 0 -408 7.817 7.344 585 -168 1.408 -90 0 16.896 dont réductions/reprises de valeur sur stocks Marge Brute Autres produits Résultat sectoriel 650 8.467 650 7.344 585 -168 1.408 -90 Charges administratives et commerciales 0 17.546 -12.670 -12.670 Résultat financier -2.483 -2.483 Impôts sur le résultat -2.869 -2.869 Résultat net 8.467 7.344 585 -168 1.408 -90 -18.022 -476 Stocks 3.968 73.107 15.317 15.841 24.575 37.079 0 169.887 313 16 107 31 156 1.536 60.549 60.549 60.705 231.972 33.432 88.458 38.817 38.817 72.249 127.275 dont stocks faisant l'objet d'un contrat de vente Immobilisations corporelles 8.624 264 8.624 649 Autres actifs(*) Total actif 4.232 73.756 15.630 15.857 24.682 37.110 (*) Inclus les impôts différés, les TVA à récupérer, la trésorerie et les créances commerciales. Emprunts 475 39.147 7.813 4.415 3.177 0 Autres passifs Total passifs 475 39.147 7.813 4.415 3.177 0 Clients représentant plus de 10% du Chiffre d’Affaires : Compte tenu du nombre limité de transactions de vente, l'importance relative de chaque client dans le total du chiffre d'affaires de l'année est significative, mais aucun client n'est habituellement partie à des transactions dans plusieurs exercices. 30/04/2013 Secteur Client 1 49,1% France Client 2 33,3% Espagne 30/04/2012 Client 3 29,6% Belgique Client 4 29,9% France Note 7 : Marge brute En application de l’interprétation IFRIC 15 – Contrats de construction de biens immobiliers, les différentes composantes du contrat avec le client sont identifiées et traitées distinctement. Dans ce cadre, les composantes suivantes sont communément identifiées: terrain, construction et services commerciaux (voir note 3.12 dans les méthodes comptables). Le chiffre d'affaires au 30/04/2013 s'établit à 27 013. Il comprend essentiellement le montant lié à la livraison du bâtiment P du Val St Quentin précédemment vendu, le prix de vente du projet Camarillo (Madrid) dans son ensemble, ainsi que le prix de vente du terrain relative au projet Start vendu sur l'exercice. L'évolution de la marge brute comparée au chiffre d'affaires (2013 : 16%, 2012 : 24%) est liée à la rentabilité propre aux projets vendus au cours de l'exercice. Le compte de résultat est présenté par fonction : d'une part le coût des ventes de projets, ce qui constitue l'activité du groupe, et d'autre part les fonctions de support, administratives et commerciales. Excepté pour les frais de personnel, Prospectus CODIC 2012/2013 62 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR qui sont répartis soit sur les projets, soit sur les fonctions de support, il n'y a pas d'autre poste d'un compte de résultat présenté par nature qui différerait d’une présentation par fonction, les amortissements étant entièrement relatifs aux charges administratives et commerciales. Les frais de personnel totaux sont présentés à la note 8. Note 8 : Frais de personnel En milliers d'euros Avantages à court terme Avantages postérieurs à l'emploi Total frais de personnel 30/04/2013 30/04/2012 6.072 6.026 299 484 6.371 6.510 40 42 Emploi en équivalents temps plein Nombre de travailleurs à la fin de l'exercice L'ensemble des employés du Groupe bénéficient d'une assurance groupe du type "defined contribution". A ce titre, aucune provision ne doit être comptabilisée dans les comptes. A noter cependant que, en Belgique, selon la Loi sur les Pensions Complémentaires, l'employeur doit garantir un rendement minimum sur les plans de pension. Pour les contributions de l'employeur, ce rendement minimum s'élève à 3,25%. Or depuis le 01/01/2013 notre assureur belge ne garantira, pour les nouveaux versements, qu’un taux de 2,25%. A ce jour aucune provision n'a été comptabilisée pour ce différentiel garanti. Les frais de personnel sont enregistrés soit directement dans les stocks, lorsqu'ils sont relatifs à un projet, soit en compte de résultats, lorsqu'ils sont relatifs à du personnel administratif et commercial. En milliers d'euros 30/04/2013 30/04/2012 697 2.598 Frais de personnel administratif et commercial 5.674 3.912 Total frais de personnel de l'exercice 6.371 6.510 30/04/2013 30/04/2012 3.409 3.363 Frais de personnel sur projet Note 9 : Autres charges opérationnelles Les autres charges opérationnelles se décomposent comme suit : En milliers d'euros Services et biens divers Autres charges d'exploitation TOTAL - 469 3.409 3.832 Le montant de 469 enregistré au 30/04/2012 correspond aux dépréciations qui ont été opérées sur les aménagements des bureaux de Bruxelles suite au déménagement en octobre 2012. Principales composantes des services et biens divers : En milliers d'euros 30/04/2013 30/04/2012 Frais de déplacements (avions, trains, hôtels, taxis, restaurants, frais de voiture) 674 746 Autres frais de personnel (frais de cantine, séminaires et formations, cotisations et documentations, frais de recrutement) 112 248 Loyers et charges bureaux (incluant taxes et consommations diverses) 1.138 655 Autres frais de bureau (assurances, frais de poste, fournitures, entretiens et réparations) 194 235 Informatique et téléphonie 352 414 Honoraires (audit, bureaux comptables, fiscalité, payroll, avocats) 739 548 Communication et publicité 113 225 Autres TOTAL 88 292 3.409 3.363 De manière générale, des efforts ont une nouvelle fois été réalisés sur l'ensemble des postes. Obligations en matière de location simple : Prospectus CODIC 2012/2013 63 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR Les contrats de location simple ont trait aux surfaces de bureau prises en location pour l'exercice des activités du Groupe. En milliers d'euros Montant total des paiements comptabilisés en charge de la période Revenus des sous-locations 30/04/2013 30/04/2012 825 1.055 -100 -95 Montant total des paiements minimaux à effectuer : - à 1 an ou moins - à plus de 1 an mais moins de 5 ans 823 721 1.367 2.011 79 79 - à plus de 5 ans La différence entre le montant payé au 30/04/2013 (825) et celui payé au 30/04/2012 (1.055) s'explique par: - les gratuités de loyer obtenues sur les nouveaux bureaux de Bruxelles entre novembre 2012 et juin 2013 compris (les gratuités de loyer consenties totalisent 121 et sont lissées sur la durée minimum du bail, soit 7 ans) - la fermeture des bureaux de Madrid en septembre 2012 - la fermeture des bureaux de Brasov en juillet 2012. Après 5 années, seul le bail des bureaux de Bruxelles est encore considéré étant donné que sa durée ferme est de 7 ans (échéance au 31/10/2019). Note 10 : Résultat financier En milliers d’euros Charges d'intérêt 30/04/2013 30/04/2012 -4.047 -3.084 0 -604 -92 -208 -4.139 -3.896 1.177 1.413 193 0 0 0 1.370 1.413 -2.768 -2.483 Variations de juste valeur d’instruments dérivés Autres charges financières Charges financières Produits d'intérêt Variations de juste valeur d’instruments dérivés Autres produits financiers Produits financiers Total Au 30/04/2013 la charge d'intérêt s'élève à 4.047 contre 3.084 au 30/04/2012. Les variations de juste valeur des instruments financiers qui ne font pas l'objet d'une comptabilité de couverture s'élèvent à +193 (2012 : -604). Note 11 : Impôts sur le résultat Prospectus CODIC 2012/2013 64 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR En milliers d’euros 30/04/2013 30/04/2012 209 1.029 209 1.906 Impôts différés -1.904 963 Total impôts courants et différés -1.695 2.869 I. Ventilation des impôts Impôts courants Impôts sur le résultat de l'exercice Impôts régularisation des exercices antérieurs 877 Total des impôts courants II. Rapprochement entre le taux d'impôt théorique et le taux d'impôt effectif Taux de l'impôt 33,99% 33,99% Résultat avant impôts -8.614 2.393 Impôts sur base du taux théorique (33,99%) -2.928 813 Ajustements d'impôt pertes fiscales et différences temporelles déductibles pour lesquelles aucun actif d'impôt différé n'est reconnu 1.248 1.160 utilisation de pertes fiscales antérieures pour lesquelles aucun actif d'impôt différé n'avait été reconnu -60 -1.555 différence de taux d'impôt 479 590 79 840 régularisation d'impôt sur exercices antérieurs correction des impôts différés actifs reconnus dans les exercices antérieurs -2.315 -73 attribuables aux dépenses non admises 1.787 sur éléments non taxables 1.957 autres -523 -241 -169 86 2.869 Résultat avant impôts -8.614 2.393 Taux d'impôt effectif 19,7% 119,9% 30/04/2013 30/04/2012 Installations, machines et outillage 958 561 Mobilier et matériel roulant 628 730 Matériel de bureau et informatique 408 245 1.994 1.536 Impôts sur base du taux de l'impôt effectif pour l'exercice Note 12 : Immobilisations corporelles Valeurs comptables - En milliers d’euros TOTAL Mouvements corporelles des immobilisations Installations, machines et outillage Mobilier et matériel roulant Matériel de bureau et informatique Total 2.086 1.184 2.677 5.947 233 423 64 720 -1.320 -247 -44 -1.611 - - -3 -3 Transferts vers d'autres rubriques -78 - 78 0 Solde au 30 avril 2012 921 1.360 2.772 5.053 Acquisitions 561 171 357 1.088 - -266 -1.179 -1.445 Coût - En milliers d'euros Solde au 1er mai 2011 Acquisitions Cessions & Désaffectations Incidence des écarts de change Cessions & Désaffectations Incidence des écarts de change Transferts vers d'autres rubriques Solde au 30 avril 2013 - - - 0 -13 - - -13 1.469 1.265 1.949 4.683 Prospectus CODIC 2012/2013 65 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR Amortissements et pertes cumulés – En milliers d'euros de valeur Solde au 1er mai 2011 -1.202 -610 -2.315 Amortissements actés -100 -174 -162 -436 875 154 16 1.045 Cessions & Désaffectations Incidence des écarts de change -4.127 - - - 0 66 - -66 0 Solde au 30 avril 2012 -361 -630 -2.527 -3.518 Amortissements actés -150 -235 -154 -539 Cessions & Désaffectations - 228 1.140 1.368 Incidence des écarts de change - - - 0 Transferts vers d'autres rubriques - - - 0 -511 -637 -1.541 -2.689 Transferts vers d'autres rubriques Solde au 30 avril 2013 Les investissements en installations, machines et outillage réalisés en 2011-2012 (233) concernent uniquement l'aménagement des nouveaux bureaux au Luxembourg. Les désaffectations opérées au 30/04/2012 l'ont été sur les aménagements des bureaux de Bruxelles en vue du déménagement en octobre 2012, entraînant une dépréciation de l'ordre de 445 comptabilisée à l'époque dans les cessions et désaffectations. Les investissements de l'année 2012-2013 (561) représentent dès lors les nouveaux aménagements des bureaux de Bruxelles. La majorité des acquisitions des années 2011-2012 (423) et 2012-2013 (171) en mobilier et matériel roulant représente le renouvellement des parcs automobiles belges, français et luxembourgeois, entraînant la vente des anciens véhicules. Les acquisitions 2011-2012 en matériel de bureau et informatique (64) représentent les investissements réalisés par le Luxembourg dans le cadre du déménagement des bureaux. Les acquisitions de l'année 2012-2013 (357) sont liées au déménagement des bureaux de Bruxelles ainsi qu'à la mise en place de la nouvelle infrastructure informatique. Ces mêmes évènements ont engendré des désaffectations de l'ordre de 1.179. Au 30/04/2013, aucune garantie n'a été donnée sur des immobilisations corporelles, et aucun engagement n'a été signé en vue d'acquérir des immobilisations corporelles. Note 13 : Immobilisations incorporelles Valeurs comptables - En milliers d'euros 30/04/2013 30/04/2012 Logiciels principalement 55 41 TOTAL 55 41 Mouvements des immobilisations incorporelles Coût - En milliers d'euros Solde au 1er mai 2011 267 Acquisitions 18 Cessions & Désaffectations - Incidence des écarts de change - Transferts vers d'autres rubriques - Solde au 30 avril 2012 285 Acquisitions 36 Cessions & Désaffectations -169 Incidence des écarts de change - Transferts vers d'autres rubriques 13 Solde au 30 avril 2013 165 Prospectus CODIC 2012/2013 66 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR Amortissements et pertes de valeur cumulés - En milliers d'euros Solde au 1er mai 2011 -211 Amortissements actés -33 Cessions & Désaffectations - Incidence des écarts de change - Transferts vers d'autres rubriques - Solde au 30 avril 2012 -244 Amortissements actés -21 Cessions & Désaffectations 155 Incidence des écarts de change - Transferts vers d'autres rubriques - Solde au 30 avril 2013 -110 Les acquisitions de l'année 2012-2013 (37+13) représentent principalement les licences issues de la nouvelle infrastructure informatique du groupe, ainsi que le développement du nouveau site Internet. La mise en place de la nouvelle infrastructure informatique a bien évidemment entraîné la désaffectation de l'ancienne. Note 14 : Stocks Les stocks se composent d'immeubles et de terrains acquis en vue de leur développement et de leur revente. La capitalisation des coûts financiers liés aux projets hongrois et roumains est suspendue jusqu'au démarrage de leur développement actif et leur valorisation a, en conséquence, été établie dans une logique de continuité de leur développement. 30/04/2013 30/04/2012 En milliers d’euros En milliers d’euros 173.047 169.887 dont frais financiers cumulés 13.157 10.698 et dépréciations cumulés -6.122 -8.090 30/04/2013 30/04/2012 Stocks La répartition par zone géographique est la suivante : En milliers d’euros Belgique 2.937 3.968 France 85.020 73.107 Luxembourg 17.547 15.317 Hongrie 24.796 24.575 Roumanie 37.625 37.079 5.122 15.841 173.047 169.887 Espagne Prospectus CODIC 2012/2013 67 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR La valeur comptable des stocks évolue comme suit : Stocks au 1er mai Achats de l'exercice Cessions de l'exercice Intérêts activés 169.887 170.729 21.999 52 132 -20.764 -55 540 2.459 2.974 0 0 -534 -408 0 0 3.160 -842 173.047 169.887 Transferts d'autres comptes Réductions de valeurs actées Réductions de valeurs reprises Mouvements de la période Stocks en fin de période Les réductions de valeurs (actées et reprises) font partie des coûts des ventes dans l'état du résultat global. Vu la non réalisation d’un projet à Toulouse, nous avons acté une réduction de valeur de 534 sur l’ensemble des frais déjà engagés. Au 30/04/13, un montant de 23.848 relatif aux constructions du bâtiment Start (50%) est inclus dans les stocks. Ce bâtiment fait l'objet d'un contrat de vente. Le terrain de Villaverde (Madrid) dont la valeur en stocks au 30/04/13 est de 5.122 fait l'objet d'un contrat de vente sous conditions suspensives. Les stocks constituant une garantie pour les emprunts du Groupe s'élèvent à 98.240 (contre 85.744 au 30/04/12). Note 15 : Créances commerciales Les rubriques du bilan présentées ci-dessous sont valorisées au coût amorti, leur juste valeur n’est pas significativement différente. En milliers d'euros 30/04/2013 30/04/2012 Créances commerciales 3.321 7.244 TOTAL 3.321 7.244 Au 30/04/2012, 5.441 sont attribuables à Codic France et reflètent principalement la vente du bâtiment O-P, lequel est issu de la Phase V du parc d'affaires Val-Saint-Quentin. Au 30/04/2013, le montant en créances commerciales est notamment imputable à la vente des projets de Villaverde en Espagne et de Start en France. Le risque de crédit lié aux créances commerciales est relativement limité, d'une part du fait de la nature des clients qui sont en majorité des investisseurs connus, et d'autre part du fait que le Groupe a recours aux garanties bancaires à première demande pour couvrir les montants en créances (voir la note 24 traitant de la gestion du risque financier ainsi que la note 26 portant sur les droits et engagements hors bilan). Les montants qui restent impayés dans les sociétés du Groupe ne sont pas significatifs et ne feront donc pas l'objet d'une présentation dans cette note. De manière générale, les montants en souffrance font l'objet de rappels réguliers et ne nécessitent pas de réduction de valeur à ce stade. Note 16 : Autres actifs financiers Les rubriques du bilan présentées ci-dessous sont valorisées au coût amorti, leur juste valeur n’est pas significativement différente. En milliers d'euros Autres actifs financiers Dont : Avances à des coentreprises TVA à récupérer et autres taxes Dépôts et cautionnements versés Autres 30/04/2013 30/04/2012 14.846 11.578 7.269 7.356 6.144 3.624 242 212 1.191 386 Note 17 : Trésorerie et équivalents de trésorerie Prospectus CODIC 2012/2013 68 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR En milliers d'euros 30/04/2013 30/04/2012 Dépôts à court terme dont l’échéance initiale est inférieure à trois mois 4.468 5.976 Soldes bancaires 9.083 30.603 13.551 36.579 TOTAL Ce poste comprend les espèces, les dépôts à vue et les placements à très court terme (très liquides, soumis à un risque négligeable de changement de valeur). La diminution du cash disponible s'explique de manière générale par une réduction des ventes de projets en regard d'autres projets qui ne sont pas encore parvenus à maturité (permis, etc.), et que le Groupe porte donc financièrement. Note 18 : Capital Au 30/04/2013, la structure de l'actionnariat se présente comme suit : Nombre d'actions Participation en % Mobilière et Immobilière du Centre SA 1.950 5,94% A Rebelco SA 5.862 17,87% A Finaxer SA 7.812 23,81% A Compagnie du Bois Sauvage SA 7.812 23,81% A Espace & Management SA 7.812 23,81% B Personnel 1.318 4,02% C Codic International-actions propres Total Catégorie 244 32.810 99,26% Conformément à l'article 74 de la loi belge du 1er avril 2007, les actionnaires de catégorie A et B (détentrices d'un droit de vote) ont communiqué à la société qu'ils détenaient de concert, à la date d'entrée en vigueur de la dite loi, plus de 30% des titres avec droit de vote. Les actionnaires de catégorie A sont des actions avec droit de vote détenues par Cie Bois Sauvage SA, Finaxer SA et Sofina SA. Les actions de catégorie B sont des actions avec droit de vote détenues par Espace & Management SCRL, société constituée initialement par des membres du management du Groupe CODIC, dont certains n’exercent plus de fonction au sein du Groupe. Les actions de catégorie C sont des actions sans droit de vote détenues initialement par des membres du management du Groupe CODIC, dont certains n’exercent plus de fonction au sein du Groupe. Au cours de cet exercice Codic International a racheté 244 actions propres à ses collaborateurs. Gestion des risques liés au capital La Société veille à optimiser le rapport entre ses capitaux propres et ses dettes à long terme afin de maximiser la valeur pour l'actionnaire tout en veillant également à conserver un profil de risque équilibré. En ce sens, le groupe a pour politique de maintenir un rapport dettes financières/capitaux propres proche de 100%. Note 19 : Emprunts Prospectus CODIC 2012/2013 69 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR En milliers d’euros 30/04/2013 30/04/2012 de parties liées (1) 13.350 12.750 d'institutions financières (2) 24.005 24.901 emprunt obligataire (3) 11.946 11.922 49.301 49.573 Emprunts bancaires (4) 31.358 38.886 Courants 42.855 21.630 Non courants 37.804 66.828 80.659 88.458 Non-garantis - au coût amorti Emprunts contractés auprès : Garantis - au coût amorti Sommaire des accords d'emprunts : 1. Il s'agit d'un emprunt privé de 12.000, non garanti et non subordonné, d'une durée de 5 ans, remboursable à l'échéance, et assorti d'un taux de 15%. 2. Ce montant comprend l'encours utilisé de trois lignes Corporate à taux variables octroyées par trois institutions bancaires. Le taux variable retenu correspond à l’Euribor 3 mois augmenté d’une marge contractuelle. Ces conventions de crédit prévoient le respect de plusieurs covenants dont un covenant relatif au free cash flow dégagé par le groupe et qui doit être supérieur ou égal à 10.000. Au 30/04/2013, le covenant de free cash flow n'était pas respecté. Le prêteur a confirmé le maintien de la ligne à 3.300 et limité son utilisation aux projets situés en Belgique. Les autres covenants étaient respectés. 3. Cet emprunt obligataire privé de 12.000, non garanti et non subordonné, a été contracté en juillet 2010 pour une durée de 5 ans. Le taux a été fixé à 6,55%. 4. Emprunts à taux variables généralement garantis par une hypothèque et un mandat hypothécaire sur les terrains et constructions qui sont l'objet du financement. Ces emprunts ont une durée moyenne de 3 ans, ce qui correspond généralement à une durée équivalente à la période de construction majorée de 18 mois pour les besoins de la commercialisation du projet financé. Le taux variable retenu correspond à l’Euribor 3 mois augmenté d’une marge contractuelle. Note 20 : Instruments dérivés Le groupe utilise des instruments financiers dérivés (swaps de taux d'intérêt et achat d'option CAP) pour couvrir son exposition au risque de taux d'intérêt résultant de ses activités de financement. Actifs/Passifs financiers comptabilisés à la juste valeur par le biais du compte de résultats Dérivés détenus à des fins de transaction (qui ne sont pas désignés à des fins de comptabilité de couverture) - En milliers d’euros 30/04/2013 30/04/2012 -455 -652 Passif IRS Actif CAP 15M 0 4 Actif CAP 44M 0 0 IRS: Swap de taux d'intérêts payeur de taux fixe et receveur de taux variable servant de couverture économique du risque de taux d'intérêt sur une dette à taux variable CAP: option sur taux d'intérêt qui confère à l'acheteur du CAP le droit de payer un taux plafond pendant une période déterminée moyennant le paiement d'une prime Prospectus CODIC 2012/2013 70 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR Description des instruments dérivés Nominal Prix d’exercice Taux de réf Date de départ Date d'échéance CAP 15.000 3,50% - 6/05/2009 6/05/2014 CAP 44.000 4,00% - 1/08/2011 1/08/2013 SWAP 15.000 2,6125% Eur 3 M 7/05/2009 7/05/2014 Les instruments financiers qui sont évalués, après la comptabilisation initiale, à la juste valeur au bilan, peuvent être présentés selon 3 niveaux (1 à 3) correspondant chacun à un degré d'observabilité de la juste valeur: - Les évaluations de la juste valeur de niveau 1 sont celles qui sont établies d'après des prix (non ajustés) cotés sur des marchés actifs pour des actifs ou des passif identiques; - Les évaluations de la juste valeur de niveau 2 sont celles qui sont établies d'après des données autres que les prix cotés au niveau 1, qui sont observables pour l'actif ou le passif concerné, soit directement (à savoir des prix) ou indirectement (à savoir des données dérivées des prix); - Les évaluations de la juste valeur de niveau 3 sont celles qui sont établies d'après des techniques d'évaluation qui comprennent des données relatives à l'actif ou au passif qui ne sont pas basées sur des données observables de marché (données non observables). Les instruments financiers évalués à la juste valeur par le Groupe (instruments financiers dérivés) sont tous de niveau 2. Note 21 : Provisions Provisions Garantie locative En milliers d’euros Provisions - solde d'ouverture (01/05/2012) 1.630 Nouvelles provisions 0 Montants utilisés -697 Montants repris Augmentation (diminution) du montant actualisé résultant de l'écoulement et de la variation du taux d'actualisation Autre augmentation (diminution) Provisions - solde de clôture (30/04/2013) 933 Provisions courantes Provisions non courantes Total Garantie locative 933 0 933 Total 933 0 933 En milliers d’euros Les provisions constituées par le Groupe sont liées aux projets et constituent des garanties locatives. Une provision est constituée pour l’intégralité de l’engagement du Groupe de garantir aux acheteurs du projet un revenu locatif minimum sur une période limitée. Lorsque l’immeuble est donné en location, la partie correspondante de la provision est reprise. Pour ce qui concerne les risques et engagements pour lesquels un décaissement effectif est contesté et jugé peu probable, des indications qualitatives sont fournies en note 27 (passifs et actifs éventuels). Les actifs éventuels ne sont, quant à eux, pas reconnus dans les états financiers, mais un aperçu est également proposé en note 27. Note 22 : Dettes commerciales Les rubriques du bilan présentées ci-dessous sont valorisées au coût amorti, leur juste valeur n’est pas significativement différente. Prospectus CODIC 2012/2013 71 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR En milliers d'euros 30/04/2013 30/04/2012 Dettes commerciales 9.688 11.117 TOTAL 9.688 11.117 Note 23 : Autres dettes Les rubriques du bilan présentées ci-dessous sont valorisées au coût amorti, leur juste valeur n’est pas significativement différente. En milliers d'euros 30/04/2013 30/04/2012 21.453 9.949 Dont : TVA à payer et autres taxes 1.925 3.911 Dettes salariales et sociales 428 1.229 - 2.756 384 922 18.402 - 313 1.131 Autres dettes Dividendes à payer Dépôts et cautionnements reçus Avances partenaires Autres La progression de ce poste est principalement marquée par l'avance de trésorerie contractée par le Groupe auprès de son partenaire dans l'opération Start, Icade. En effet, la catégorie "Avances de coentreprises" reprend le montant de 18.159 emprunté afin de terminer les constructions suite à la vente du projet en novembre 2012. Note 24 : Catégories d’instruments financiers En milliers d’euros 30/04/2013 30/04/2012 0 4 3.321 7.244 242 212 Autres créances 14.604 11.366 Trésorerie et équivalents de trésorerie 13.551 36.579 455 652 80.659 88.458 9.688 11.117 384 922 21.068 9.027 Actifs financiers Juste valeur par le biais du compte de résultat détenus à des fins de transaction Prêts et créances Créances commerciales Garanties données Passifs financiers Juste valeur par le biais du compte de résultat détenus à des fins de transaction Coût amorti Dettes financières Dettes commerciales Garanties reçues Autres dettes Gestion du risque financier Le groupe CODIC mène une politique de financement rigoureuse afin de permettre le développement des différents projets immobiliers qu'il entreprend. Les lignes de crédit, octroyées directement à Codic International ou à ses filiales, ont une durée portant sur toute la période de construction ainsi qu'une période complémentaire de 18 mois pour les besoins de la commercialisation. Le groupe CODIC veille à étaler de manière équilibrée les échéances des différents crédits qu'il contracte auprès de ses partenaires financiers afin de limiter le risque de liquidité. Les maturités oscillent entre 2013 et 2015 compte tenu d'une durée de développement moyenne de 3 ans. Pour mener à bien cette politique de financement, le groupe CODIC peut compter sur des relations stables et solides avec ses partenaires bancaires, belges et internationaux, bénéficiant d'une bonne notation financière. En fonction de la taille du projet, le groupe contracte des crédits bancaires bilatéraux ou des crédits de type "Club deal" avec Prospectus CODIC 2012/2013 72 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR plusieurs partenaires bancaires. Ces relations de longue durée ont permis au groupe de faire face à ses besoins de financement, d'en optimaliser le coût et d'en proroger la durée en cas de retard dans le développement d'un projet. Dans ce cadre, les actifs et/ou les actions des filiales de Codic International sont généralement donnés en gage au profit des prêteurs. Le groupe CODIC veille également à diversifier ses sources de financement. C'est dans cette optique qu'un emprunt obligataire privé de 12.000 a été émis en juillet 2010 pour une durée de 5 ans au taux fixe de 6,55%. Cette émission, suivie d'une nouvelle émission à taux fixe en 2011 pour le même montant, a permis au groupe de limiter son exposition au risque de fluctuation de taux. En effet, la plupart des crédits octroyés par les banques pour le financement de projets immobiliers prennent la forme de Straight Loans à taux variables. Ce risque est également couvert par la mise en place d'instruments de couverture. La politique financière du groupe est de maintenir un taux d'endettement financier proche des 50%. Le taux d'endettement financier s'établissait au 30 avril 2013 à 38 %11. Gestion du risque de taux Voir le point « Instruments dérivés ». Le groupe CODIC contracte une grande partie de ses dettes financières à taux flottant afin de tirer profit de taux à court terme bas. Cependant, ses charges financières étant exposées à l'augmentation des taux, le politique du groupe est de sécuriser 40 à 60% de l'endettement financier consolidé. Dans le cadre de cette politique, CODIC utilise des instruments dérivés, notamment des Interest Rate Swap et des options CAP. Le Groupe n'utilise des instruments financiers dérivés qu'à des fins de couverture économique. Une variation de taux d'intérêt de 50 points de base à la hausse ou à la baisse aura un impact de +/- 277 sur les charges d'intérêts de la dette et de -/+ 75 sur la charge d'intérêt de l'IRS et de +/- 95 sur la juste valeur négative de l'IRS. Cette estimation est réalisée sur base de l'encours des lignes de crédit à taux variables à la date de clôture auquel est appliqué un taux correspondant à l'Euribor 3 mois de la clôture majoré de la marge de crédit contractuelle applicable à chaque emprunt. Il n'y a pas d'impact des variations de taux d'intérêts sur les capitaux propres étant donné que le Groupe n'applique pas la comptabilité de couverture. Gestion du risque de change L'exposition du groupe au risque de change est limitée étant donné que les transactions dans ces pays sont réalisées sur base de prix référencés en Euros. Seules les transactions relatives au marché résidentiel sont effectuées dans la devise locale. Mais l'exposition du Groupe à cette classe d'actif est faible et il n'y a à ce jour aucun développement résidentiel dans ces pays. Le risque de change se limite donc au montant des frais administratifs locaux et qui ne sont pas directement liés aux projets. Ce montant ne reprend pas les stocks détenus par les sociétés étrangères dont la devise fonctionnelle est l'Euro. Le taux de change appliqué est le taux à la date de clôture considérée. Gestion du risque de crédit Le risque de crédit correspond au risque qu'une contrepartie ne respecte pas ses obligations contractuelles et que ce manquement entraîne une perte financière pour le Groupe. Le Groupe a adopté une politique qui consiste à ne faire affaire qu'avec des contreparties jouissant d'une bonne cotation et à obtenir des garanties suffisantes, si besoin est, afin d'atténuer les risques de perte financière découlant de manquements. Le Groupe ne conclut des opérations qu'avec des entités dont la cote est de bonne qualité et ce sur base d'informations provenant d'agences de notation indépendantes lorsqu'elle est disponible. Si cette information n'est pas disponible, le Groupe a recours à d'autres renseignements financiers publics et à ses propres dossiers en matière de transaction pour coter ses principaux clients. L'exposition du Groupe et les cotes de crédit de ses contreparties sont constamment surveillées. 11 Dettes financières / total bilan. Prospectus CODIC 2012/2013 73 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR Les créances sont réparties entre un grand nombre de clients. Dans le cas spécifique d'une vente en état futur d'achèvement, et compte tenu de l'importance du montant de la créance qui peut en découler, le Groupe conditionne systématiquement la vente à la réception d'une garantie de paiement de prix appelable à première demande émise par une institution bancaire jouissant d'une bonne notation. Le risque de crédit lié à la qualité des contreparties bancaires du groupe est limité puisque ces contreparties sont des banques auxquelles des agences de notation internationales ont attribué des cotes de crédit élevées. Les créances commerciales sont traitées dans la note n°15. Les clients représentant plus de 10% du chiffre d'affaire sont repris dans la note 6. Gestion du risque de liquidité Le tableau ci-dessous présente les montants de décaissement non actualisés des emprunts. Le taux d'intérêt retenu pour le calcul de la charge d'intérêt à moins d'un an est l'Euribor 3 mois à la date de clôture concernée. Pour les années ultérieures, la charge d'intérêt a été calculée sur base de la courbe des taux forward de l'Euribor 3 mois. 30/04/2013 En milliers d'euros Taux moins de 1 an de 1 à 2 ans de 2 à 3 ans de 3 a 5 ans plus de 5 ans Emprunts contractés auprès : de parties liées d'institutions financières 15% 15.000 Euribor 3 mois 30.524 10.979 15.473 786 786 12.786 46.310 11.765 28.259 0 0 de 2 à 3 ans de 3 a 5 ans plus de 5 ans emprunt obligataire 6,55% 30/04/2012 En milliers d'euros Taux moins de 1 an de 1 à 2 ans Emprunts contractés auprès : de parties liées d'institutions financières 15% 1.200 15.000 0 0 0 Euribor 3 mois 23.150 25.092 13.860 170 4.585 786 786 786 12.786 0 25.136 40.878 14.646 12.956 4.585 emprunt obligataire 6,55% Facilités de financement En milliers d’euros 30/04/2013 30/04/2012 24.005 24.901 3.565 24.099 27.570 49.000 31.358 38.886 9.816 23.924 41.174 62.810 Facilités de découvert bancaire non garanties Montant prélevé Montant non prélevé Facilités de découvert bancaire garanties Montant prélevé Montant non prélevé Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti Prospectus CODIC 2012/2013 74 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR Valeur Comptable En milliers d'euros Juste valeur Valeur Comptable 30/04/2013 Juste Valeur Hiérarchie de juste valeur 30/04/2012 Actifs financiers Prêts et créances Créances commerciales 3.428 3.428 7.244 7.244 Niveau 2 16.037 16.037 11.578 11.578 Niveau 2 21.453 21.453 9.949 9.949 Niveau 2 9.688 9.688 11.117 11.117 Niveau 2 de parties liées 13.350 14.335 12.750 14.744 Niveau 2 d'institutions financières 24.005 24.005 24.901 24.901 Niveau 2 emprunt obligataire 11.946 12.663 11.922 12.280 Niveau 2 emprunts bancaires 31.358 31.358 38.886 38.886 Niveau 2 Autres actifs financiers Passifs financiers Passif financier détenu au coût amorti Autres dettes Dettes commerciales Dettes financières La juste valeur des actifs et passifs financiers est déterminée conformément aux modèles d'évaluation généralement acceptés qui sont basés sur des flux de trésorerie actualisés. La juste valeur des instruments financiers peut être hiérarchisée selon 3 niveaux (1 à 3) correspondant chacun à un degré d'observabilité de la juste valeur : - Les évaluations de la juste valeur de niveau 1 sont celles qui sont établies d'après des prix (non ajustés) cotés sur des marchés actifs pour des actifs ou des passif identiques; - Les évaluations de la juste valeur de niveau 2 sont celles qui sont établies d'après des données autres que les prix cotés au niveau 1, qui sont observables pour l'actif ou le passif concerné, soit directement (à savoir des prix) ou indirectement (à savoir des données dérivées des prix); - Les évaluations de la juste valeur de niveau 3 sont celles qui sont établies d'après des techniques d'évaluation qui comprennent des données relatives à l'actif ou au passif qui ne sont pas basées sur des données observables de marché (données non observables). La juste valeur des instruments financiers a été déterminée selon les méthodes suivantes : - Pour les instruments financiers à court terme, tels que les créances et dettes commerciales, la juste valeur est considérée comme n'étant pas significativement différente de la valeur comptable en fonction du coût amorti - Pour les emprunts à taux variable, la juste valeur est considérée comme n'étant pas significativement différente de la valeur comptable en fonction du coût amorti - Pour les emprunts à taux fixe, la juste valeur est déterminée par actualisation des flux futurs en fonction d'un taux de marché à la date de clôture - Pour les dérivés, la juste valeur est déterminée par actualisation des flux futurs estimés sur base de courbes de taux d'intérêt Note 25 : Relations avec les parties liées Relations entre la société mère et ses filiales et coentreprises Les filiales et coentreprises sont listées dans la note 5 relative à la structure du Groupe. Les soldes et transactions correspondants ont été éliminés intégralement pour les filiales consolidées. Par conséquent, ces transactions ne sont pas présentées dans cette note. Quant aux coentreprises, l'élimination est effectuée à hauteur de la participation détenue (méthode proportionnelle). Relations avec les coentreprises Prospectus CODIC 2012/2013 75 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR Les transactions avec les coentreprises consistent principalement en des avances en compte courant portant intérêt dont les soldes ouverts à la clôture s'élèvent à: En milliers d'euros 30/04/2013 30/04/2012 7.165 7.356 950 717 18.402 - 149 - Avances à des coentreprises dont : intérêts Avances partenaire dont: intérêts Aucune perte de valeur n'a été constatée sur ces avances. En outre, des prestations MOD (Maîtrise d'Ouvrage Déléguée) ont été facturées entre sociétés du Groupe au cours de l'exercice clôturé au 30/04/2013 : En milliers d'euros 30/04/2013 30/04/2012 199 1.385 15 Av. du Centre Espace Plus 33 65 0 400 Tosniop SCI 225 618 Codic France 240 0 0 130 697 2.599 Parc Saint Julien Codic Fare TOTAL L'intégralité des montants a été facturée par Codic France aux sociétés présentées dans le tableau. Au 30/04/2013, les montants facturés aux sociétés Parc Saint Julien et Tosniop SCI sont ouverts en créances commerciales. Enfin, certaines sociétés du Groupe se portent caution de la bonne exécution d'obligations qui peuvent incomber à d'autres sociétés du Groupe en vertu de conventions. Un récapitulatif est présenté ci-dessous : 30/04/2013 30/04/2012 En milliers d'euros En milliers d'euros Société En support de Bénéficiaire Codic International K2E DEGI - 5.560 Caution solidaire et indivisible K2F DEGI - 3.374 Caution solidaire et indivisible Tosniop SCI Fortis - - Maxima III MKB 2.697 3.277 TOC Codic Hungary - - Caution solidaire et indivisible (PDA) Codinvest Beach 1 Société Générale - - Caution solidaire et indivisible Codic France Calyon - - Caution solidaire et indivisible Codic Espagne Bankinter - 4.915 Caution solidaire et indivisible L2 A & L2 B Fortis 5.500 5.500 Cash deficiency Codic Belgique Mc Donogh 352 1.058 Caution bonne exécution des obligations liées à la garantie revenus locatifs SCI 15 Av centre CA-CIB-HSBC-BNP - 27.500 L2 A & L2 B Fortis 5.500 5.500 14.048 56.684 Codic Luxembourg TOTAL Détail Garantie de remboursement sur le crédit Garantie de remboursement sur le crédit (50%) Caution solidaire Caution solidaire et indivisible Relations avec les actionnaires Les actionnaires sont détaillés à la note 18 (capital et structure de l'actionnariat du Groupe). En outre, un emprunt à hauteur de 12.000 dont les termes sont décrits dans la note 19 a été accordé par les actionnaires du Groupe. Relations avec les principaux dirigeants Prospectus CODIC 2012/2013 76 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR Les membres du Conseil d'Administration et du Comité de Direction constituent les principaux dirigeants du Groupe. La rémunération des principaux dirigeants est arrêtée par le Comité de Nomination et de Rémunération sur base d’une évaluation de la collaboration qui se tient chaque année, et peut être ventilée comme suit : En milliers d'euros Avantages à court terme Avantages à long terme Avantages postérieurs à l'emploi TOTAL 30/04/2013 30/04/2012 2.102 2.437 99 72 245 385 2.445 2.894 Durant l’exercice, il n’a été consenti aux Administrateurs et membres du Comité de Direction ni crédit, ni avance, ni options sur actions. Note 26 : Droits et engagements En milliers d'euros 30/04/2013 30/04/2012 14.048 21.476 * Garanties "marchand de biens" (acquisitions avec droits d'enregistrement au taux réduit) 2.776 2.776 * Garanties de "bonne fin d'exécution" (données dans le cadre de la réalisation de travaux) 3.175 4.426 * Garanties "autres" (caution dans crédit, bonne fin de paiement, garantie locative, etc.) 1.612 7.845 14.048 56.684 21.611 71.731 Garanties constituées par des tiers au profit du Groupe Garanties constituées par le Groupe au profit de tiers : • Garanties bancaires : • Cautions solidaires en support de filiales du Groupe TOTAL Garanties réelles constituées par le Groupe au profit de tiers : * Hypothèques 8.425 15.066 * Mandats hypothécaires 19.963 81.079 * Mise en gage de titres 68.761 44.761 97.149 140.906 TOTAL Note 27 : Passifs et actifs éventuels 30/04/2013 Passif éventuel : S’agissant du projet « IBJ », un litige oppose la Commune de Saint-Josse-ten-Noode et un ancien propriétaire de l’îlot 3 de l’Espace Nord de Bruxelles. Ce dernier réclame en justice une indemnisation d’un montant maximum de 744 au motif que l’expropriation dont il a été l’objet est entachée d’irrégularités. Par jugement du 9 avril 2009, le Tribunal de Première Instance de Bruxelles a rejeté ses prétentions, attestant de l’existence de justes motifs d’expropriation et du respect de la procédure d’expropriation. Le requérant ayant interjeté appel de ladite décision, la procédure est actuellement pendante devant la Cour d’Appel de Bruxelles. Un risque jugé non probable existe quant à la possibilité pour la Commune de se retourner contre le Groupe. Actifs éventuels : En raison d’un changement législatif local, l’administration fiscale roumaine nous a notifié qu’un impôt calculé sur les intérêts générés par les avances d’actionnaire réalisées au profit de S.C. Espace Ploeisti SRL et S.C. Espace Sighisoara SRL aurait dû être payé par ces dernières, et ce, à chaque capitalisation mensuelle. Les sommes réclamées à ce titre ont été payées, à savoir un montant global de 910. Le Groupe a introduit une réclamation à l’encontre de l’administration fiscale roumaine pour obtenir le remboursement des sommes versées. La procédure est actuellement pendante devant la juridiction administrative roumaine compétente. 30/04/2012 Prospectus CODIC 2012/2013 77 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR Passif éventuel : Voir 30/04/13 Note 28 : Impôts différés En milliers d'euros 30/04/2013 30/04/2012 Impôts différés actifs 7.433 4.696 Impôts différés passifs 3.277 2.449 Impôt différé net 4.156 2.247 Balance d’ouverture 30/04/2012 Reconnu en résultat En milliers d'euros Différentiel d’activation de frais sur projets Différentiel de reconnaissance de marge Pertes fiscales reportées Différences de change Cession Actifs d'impôts différés nets 3.344 -708 2.636 -4.343 -146 -4.489 4.494 2.037 6.531 -1.248 658 -590 0 62 68 2.247 1.904 4.156 Autres Total des impôts différés Balance de clôture 30/04/2013 Conformément à IAS 12, le Groupe a comptabilisé des actifs d'impôts différés provenant de pertes fiscales reportées de certaines des filiales du Groupe. Actifs d'impôts différés non comptabilisés : En milliers d'euros Total des impôts différés non comptabilisés 30/04/2013 30/04/2012 24.924 20.900 Les impôts différés relatifs aux pertes fiscales reportées et aux crédits d'impôts de Codic International ont été reconnus à hauteur des profits taxables futurs estimés. Les actifs d'impôts différés non reconnus s'élèvent à 24.924 millions d'euros. Les actifs d'impôt différé relatifs aux pertes fiscales des filiales, en Belgique ou à l'étranger, ne sont reconnus que pour autant qu'il y ait une évidence suffisante qu'une base imposable se dégagera dans un avenir prévisible permettant de les utiliser. Les pertes fiscales pour lesquelles aucun actif d’impôt différé n’est reconnu s’élèvent à 73.327 (30/04/2012 : 61.490) et n’ont pas de date d’expiration. Des actifs d’impôts différés nets s’élevant à 2.747 (2012 : 2.515) concernent des entités fiscales ayant encouru une perte durant l’exercice 2013 ou 2012. La reconnaissance d’actifs d’impôts différés est justifiée par la profitabilité des projets détenus par ces entités. Note 29 : Evénements subséquents Depuis le 30/04/2013, aucun événement matériel n’est à signaler. Prospectus CODIC 2012/2013 78 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR 13.1.3. Etats financiers consolidés au 30 avril 2012 Etat du résultat global consolidé : En milliers d'euros Notes 30/04/2012 30/04/2011 Chiffre d'affaires 69.394 84.992 Coûts des ventes -52.498 -66.111 16.896 18.881 Marge brute 7 Autres produits Charges administratives et commerciales Frais de personnel 8 Frais commerciaux externes Dotation aux amortissements 650 444 -12.670 -14.141 -3.912 -6.825 -4.456 -1.489 -470 -769 9 -3.832 -5.057 4.876 5.185 Charges financières 10 -3.896 -2.881 Produits financiers 10 1.413 1.542 Autres charges opérationnelles Résultat opérationnel -EBIT Résultat avant impôt 2.393 3.846 Impôt sur le résultat 11 -2.869 -1.270 Résultat après impôt 7 -476 2.576 Participations ne donnant pas le contrôle -129 -332 Résultat part du groupe -348 2.908 0 5 Résultat global -476 2.581 Participations ne donnant pas le contrôle -129 -332 Résultat global - Part du groupe -348 2.913 Autres éléments du résultat global : Eléments recyclables dans le compte de résultat Ecarts de conversion Bilan consolidé : Actifs - En milliers d'euros Notes Actifs non courants 30/04/2012 30/04/2011 30/04/2010 6.273 6.938 7.900 Immobilisations corporelles 12 1.536 1.821 2.051 immobilisations incorporelles 13 41 56 75 Actifs d'impôt différé 28 4.696 5.061 5.774 225.699 233.401 238.941 169.887 170.729 129.837 161.263 170.729 123.649 Actifs courants Stocks 14 Stocks ne faisant pas l'objet d'un contrat de vente 8.624 0 6.188 Créances commerciales Stocks faisant l'objet d'un contrat de vente 15 7.244 23.798 39.087 Autres actifs financiers 16 11.578 11.357 15.348 Instruments dérivés 20 4 94 97 Trésorerie et équivalents de trésorerie 17 36.579 27.320 54.558 407 103 15 231.972 240.338 246.841 Autres actifs courants Total de l'actif Prospectus CODIC 2012/2013 79 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR Capitaux propres et passifs - En milliers d'euros Notes 30/04/2012 30/04/2011 30/04/2010 Total des capitaux propres 104.697 105.912 108.843 Capitaux propres - part du groupe 104.697 106.512 109.111 Capital souscrit 5.250 5.250 5.250 Prime d'émission 3.249 3.249 3.249 Résultats reportés 96.193 98.008 100.612 Ecart de conversion 5 5 0 Participations ne donnant pas le contrôle 0 -600 -268 Passifs non courants 70.191 65.815 34.136 Emprunts 19 66.828 63.463 30.652 Provisions non courantes 21 914 500 500 Passifs d'impôt différé 28 2.449 1.852 2.984 Passifs courants 57.084 68.612 103.862 Emprunts 19 21.630 38.240 24.987 Provisions courantes 21 716 0 0 Instruments dérivés 20 652 138 539 1.157 2.530 13.893 Dettes commerciales 22 11.117 22.635 55.569 Acomptes sur contrats de vente 14 11.862 0 0 Autres dettes 23 9.949 5.069 8.876 231.972 240.338 246.841 Passifs d'impôt courant Total du passif et des capitaux propres Prospectus CODIC 2012/2013 80 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR Tableau consolidé des flux de Trésorerie : En milliers d'euros 30/04/2012 30/04/2011 78.063 35.917 -40.754 -77.981 -4.925 -2.258 Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles Entrées de trésorerie sur projets Sorties de trésorerie sur projets (coûts directs) Intérêts versés -2.170 -1.437 Intérêts reçus dont capitalisés sur projets 252 359 Impôts payés -2.965 -12.699 Frais généraux -3.375 -3.465 Paiements au personnel -6.054 -9.918 4.298 -10 24.541 -70.056 -738 -532 59 96 -679 -437 Autres Flux de trésorerie liés aux opérations d'investissement Acquisitions d'immobilisations incorporelles et corporelles Cessions d'immobilisations incorporelles et corporelles Flux de trésorerie liés aux opérations de financement Transactions avec les participations ne donnant pas le contrôle -40 0 -699 -2.756 17.217 50.145 -31.081 -4.133 -14.603 43.255 9.259 -27.237 Trésorerie d'ouverture 27.320 54.558 Trésorerie de clôture 36.579 27.320 Dividendes versés par la Société-mère à ses actionnaires Emission d'emprunts Remboursement d'emprunts VARIATION DE TRESORERIE Le montant repris sous la catégorie « Autres » des flux opérationnels au 30/04/12 est principalement lié à un montant de TVA de 3.946 encaissé suite à la vente du projet Wavre V. Prospectus CODIC 2012/2013 81 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR Etat consolidé des variations des capitaux propres : En milliers d’euros Capital souscrit Prime d'émission Résultats reportés Ecarts de conversion Total Capitaux propres du Groupe Part ne donnant pas le contrôle Total Capitaux Propres 109.111 -268 108.843 2.908 -332 2.576 -332 2.581 30/04/2011 Solde d'ouverture au 01/05/2010 5.250 3.249 Résultat de l'exercice 100.612 2.908 Autres éléments du résultat global Résultat global 0 0 Dividendes déclarés Solde de clôture au 30/04/2011 0 2.908 5 5 5 2.913 -5.512 5.250 3.249 98.008 5 -5.512 5 -5.512 106.512 -600 105.912 106.512 -600 105.912 -348 -129 -476 -348 -129 -476 30/04/2012 Solde d'ouverture au 01/05/2011 5.250 3.249 Résultat de l'exercice 98.008 5 -348 Autres éléments du résultat global Résultat global 0 0 0 -348 0 Dividendes déclarés -699 -699 Participations ne donnant pas le contrôle -768 -768 729 -40 104.697 0 104.697 Solde de clôture au 30/04/2012 5.250 3.249 96.193 5 -699 Au 01/12/2011, le Groupe Codic a racheté 10% de Codic Roumanie, holding détenant les participations des sociétés roumaines (espace Sighisoara, Espace Ploeisti et Codic Romania) détenus par ses partenaires pour un montant de 40. Aussi le Groupe a du réintégrer dans ses capitaux propres le montant négatif des participations ne donnant pas le contrôle. La moitié des dividendes décidés par l’Assemblée Générale en date du 15/09/2010 a été payée en date du 05/07/2012 suite à la vente du projet Wavre V. Un montant de 2.756 apparaît donc dans les autres dettes (voir note 23). Notes sur les états financiers consolidés : 1. Informations générales 2. Application des Normes internationales d’information financière (IFRS) nouvelles et révisées 3. Principales méthodes comptables 4. Jugements comptables critiques et sources principales d’incertitude relatifs aux estimations 5. Structure du Groupe 6. Information sectorielle 7. Marge brute 8. Frais de personnel 9. Autres charges opérationnelles 10. Résultats financiers 11. Impôts sur le résultat 12. Immobilisations corporelles 13. Immobilisations incorporelles 14. Stocks 15. Créances commerciales 16. Autres actifs financiers Prospectus CODIC 2012/2013 82 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR 17. Trésorerie et équivalents de trésorerie 18. Capital 19. Emprunts 20. Instruments dérivés 21. Provisions 22. Dettes commerciales 23. Autres dettes 24. Catégories d’instruments financiers 25. Relations avec les parties liées 26. Droits et engagements hors bilan 27. Passifs et actifs éventuels 28. Impôts différés 29. Première adoption des IFRS 30 : Evénements subséquents Note 1 : Informations générales Codic International (ci-après dénommée la « Société ») est une société anonyme de droit belge dont le siège social est établi Chaussée de La Hulpe 120 à 1000 Bruxelles. Les états financiers consolidés comprennent ceux de la Société et de ses filiales (ci-après dénommées le « Groupe ») ainsi que les participations dans les coentreprises comptabilisées selon la méthode de consolidation proportionnelle. Note 2 : Application des Normes internationales d’information financière (IFRS) nouvelles et révisées Les états financiers consolidés au 30 avril 2012 ont été préparés conformément au référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté dans l’Union Européenne. Le Conseil d’Administration de la Société a arrêté les états financiers consolidés et autorisé leur publication en date du 4 avril 2013. Dans la mesure où il s’agit des premiers états financiers établis par la Société conformément au référentiel IFRS, les dispositions de la norme IFRS 1 – Première adoption des normes internationales d’information financière ont été appliquées. Les options choisies ainsi que les réconciliations requises dans ce contexte sont détaillées dans la note 29. Par ailleurs, le Groupe n’a pas anticipé l’application des normes, interprétations et amendements suivants qui entreront en vigueur au cours d’exercice ultérieurs : - IFRS 9 Instruments financiers et les amendements liés (applicable à partir de l’exercice 2015/2016 mais non encore adoptée au niveau européen) - IFRS 10 Etats financiers consolidés (applicable à partir de l’exercice 2014/2015) - IFRS 11 Partenariats (applicable à partir de l’exercice 2014/2015) - IFRS 12 Informations à fournir sur les intérêts dans d’autres entités (applicable à partir de l’exercice 2014/2015) - Amendements à IFRS 10, IFRS 11 et IAS 27 Etats financiers consolidés et informations à fournir – Sociétés d’investissement (applicable à partir de l’exercice 2014/2015 mais non encore adoptés au niveau européen) - IFRS 13 Evaluation de la juste valeur (applicable à partir de l’exercice 2013/2014) - IAS 27 Etats financiers individuels (applicable à partir de l’exercice 2014/2015) - IAS 28 Participations dans des entreprises associées et des coentreprises (applicable à partir de l’exercice 2014/2015) - Amendements à IFRS 1 Première adoption des IFRS – Hyperinflation grave et suppression des dates d’application fermes pour les premiers adoptants (applicable à partir de l’exercice 2013/2014) - Amendements à IFRS 7 Instruments financiers : informations à fournir – Transferts d’actifs financiers (applicable à partir de l’exercice 2012/2013) Prospectus CODIC 2012/2013 83 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR - Amendements à IFRS 7 Instruments financiers : informations à fournir – Compensation d’actifs et de passifs financiers (applicable à partir de l’exercice 2013/2014) - Amendements à IAS 1 Présentation des états financiers – Présentation des autres éléments du résultat global (applicable à partir de l’exercice 2013/2014) - Amendements à IAS 12 Impôts sur le résultat, impôt différé – Recouvrement des actifs sous-jacents (applicable à partir de l’exercice 2012/2013) - Amendements à IAS 19 Avantages du personnel (applicable à partir de l’exercice 2013/2014) - Amendements à IAS 32 Instruments financiers : présentation, compensation d’actifs et de passifs financiers (applicable à partir de l’exercice 2014/2015) - Améliorations annuelles au référentiel IFRS qui apportent des amendements à 5 normes existantes (applicable à partir de l’exercice 2013/2014 mais non encore adoptées au niveau européen). - IFRIC 20 Frais de découverture engagés pendant la phase d’exploitation d’une mine à ciel ouvert (applicable à partir de l’exercice 2013/2014). A l’exception de la norme IFRS 11 dont l’entrée en vigueur au cours de l’exercice 2014/2015 entraînera l’application de la méthode de la mise en équivalence aux participations dans des coentreprises sachant que la méthode de consolidation proportionnelle est actuellement appliquée, les autres normes, interprétations et amendements ne devraient pas avoir d’impact significatif sur les états financiers. Toutefois, certaines dispositions nouvelles ou amendées engendreront la présentation d’informations complémentaires dans les notes aux états financiers, notamment en ce qui concernant les participations (intérêts) dans d’autres entités suite à l’entrée en vigueur de la norme IFRS 12. Note 3 : Principales méthodes comptables 3.1. Base d’établissement Les états financiers consolidés sont présentés en milliers d’euros et arrondis au millier le plus proche (sauf mention contraire). Ils sont préparés sur base du coût historique à l’exception des instruments financiers dérivés qui sont comptabilisés à la juste valeur conformément à la norme IAS 39 – Instruments financiers : comptabilisation et évaluation. 3.2. Méthodes de consolidation Les présents états financiers consolidés comprennent ceux de la Société, ses filiales et les participations dans des coentreprises. Le périmètre de consolidation est présenté en note 5 relative à la structure du Groupe. Filiales Une filiale est une entité contrôlée par la Société en vertu de son pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles de l’entité afin d’obtenir des avantages de ses activités. Le contrôle est présumé exister lorsque la Société détient, directement ou indirectement, plus de la moitié des droits de vote. Les états financiers des filiales sont consolidés selon la méthode d’intégration globale. Les états financiers des filiales sont intégrés dans les états consolidés à partir de la date d’exercice du contrôle jusqu’à la date où le contrôle cesse. Les transactions, soldes, produits et charges intragroupes sont entièrement éliminés lors de la consolidation. La quote-part des capitaux propres ne revenant pas au Groupe forme les participations ne donnant pas le contrôle. Ces participations sont présentées séparément au sein des capitaux propres consolidés. Les participations ne donnant pas le contrôle sont évaluées initialement soit à la juste valeur, soit à la quote-part de la participation ne donnant pas le contrôle dans l’actif net identifiable comptabilisé de l’entité acquise. Le choix de la base d’évaluation s’effectue transaction par transaction. Après l’acquisition, la valeur comptable des participations ne donnant pas le contrôle est la valeur initiale de ces participations ajustée de leur quote-part dans les variations ultérieures des capitaux propres. Le résultat global est attribué aux participations ne donnant pas le contrôle même si cela se traduit par un solde déficitaire. Les changements dans les participations du Groupe dans des filiales qui ne résultent pas en une perte de contrôle sont comptabilisés comme des transactions portant sur les capitaux propres. En conséquence, tout écart entre le montant de l’ajustement des participations ne donnant pas le contrôle et la juste valeur de la contrepartie versée ou reçue est comptabilisé directement dans les capitaux propres. Prospectus CODIC 2012/2013 84 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR Lorsque le Groupe perd le contrôle d’une filiale, le résultat net de la sortie est calculé comme l’écart entre i) le total de la juste valeur de la contrepartie reçue et de la juste valeur de toute participation conservée et ii) la valeur comptable des actifs (y compris le goodwill) et des passifs de la filiale ainsi que de toute participation ne donnant pas le contrôle. La juste valeur de toute participation conservée dans une ancienne filiale constitue la valeur comptable initiale de cette participation dans le cadre de sa comptabilisation ultérieure comme actif financier (IAS 39), entreprise associée (IAS 28) ou coentreprise (IAS 31). Coentreprises Une coentreprise (« joint venture ») est un accord contractuel en vertu duquel le Groupe et une ou plusieurs parties conviennent d’exercer une activité économique sous contrôle conjoint, ce qui implique que les décisions stratégiques financières et opérationnelles requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle. La méthode de consolidation proportionnelle est appliquée aux participations dans les entités contrôlées conjointement par le Groupe. Selon cette méthode, chaque élément des états financiers de l’entité contrôlée conjointement est consolidé proportionnellement à la participation du Groupe. Les transactions et les résultats intra‐groupe sont éliminés à hauteur de la participation dans les entités contrôlées conjointement. Regroupement d’entreprises Lorsque le Groupe obtient le contrôle d’une entreprise (« business »), cette transaction constitue un regroupement d’entreprises comptabilisé selon la méthode de l’acquisition. La contrepartie transférée à l’occasion d’un regroupement d’entreprises est évaluée à la juste valeur qui constitue la somme de la juste valeur à la date d’acquisition des actifs transférés par le Groupe, des passifs contractés par le Groupe à l’égard des détenteurs antérieurs de l’entreprise acquise et des capitaux propres émis par le Groupe en échange du contrôle de l’entreprise acquise. Les frais connexes à l’acquisition sont comptabilisés en résultat lorsqu’ils sont encourus, à l’exception des coûts directement associés à l’émission de dettes ou de titres de capitaux propres. Le goodwill issu d’un regroupement d’entreprises représente l’excédent de la contrepartie transférée augmentée de la valeur des éventuelles participations ne donnant pas le contrôle par rapport à la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entreprise acquise à la date de l’acquisition. Le goodwill est considéré comme un actif et ne fait pas l’objet d’amortissements mais bien d’un test de dépréciation annuel à la date de clôture (ou plus fréquemment en cas d’indication de perte de valeur). Les dépréciations portant sur le goodwill sont comptabilisées immédiatement en résultat et ne sont pas reprises ultérieurement. 3.3. Devises étrangères Les états financiers de chacune des entités du Groupe sont préparés dans la monnaie de l’environnement économique principal dans lequel l’entité exerce ses activités (monnaie fonctionnelle). Aux fins de la présentation des états financiers consolidés, les comptes des entités du Groupe dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro (EUR) sont convertis dans cette devise, qui constitue la monnaie fonctionnelle de la Société et la monnaie de présentation de ses états financiers consolidés. Ainsi, les actifs et passifs de ces activités à l’étranger sont convertis au taux de clôture alors que les produits et charges sont convertis au taux moyen de l’exercice pour leur intégration dans les états financiers consolidés du Groupe. Toute différence de change résultant de cette conversion est présentée dans les autres éléments du résultat global au sein des capitaux propres et transféré en résultat au moment de la cession de l’activité à l’étranger. Dans le cadre de la préparation des états financiers de chaque entité du Groupe, les transactions libellées dans une monnaie autre que la monnaie fonctionnelle de l’entité (monnaie étrangère) sont comptabilisées en appliquant le cours du change à la date de transaction. À chaque date de clôture, les éléments monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis en utilisant le taux de clôture. Les éléments non monétaires comptabilisés à la juste valeur et libellés en monnaie étrangère sont convertis en utilisant les cours de change en vigueur à la date à laquelle cette juste valeur a été déterminée. Les éléments non monétaires qui sont évalués au coût historique et libellés en monnaie étrangère ne sont pas reconvertis. 3.4. Immobilisations incorporelles Les immobilisations incorporelles sont évaluées initialement au coût. Elles sont comptabilisées à l’actif du bilan s’il est probable que des avantages économiques futurs attribuables à cet élément seront dégagés par le Groupe et si son coût peut être évalué de façon fiable. Après leur comptabilisation initiale, les immobilisations incorporelles sont évaluées au coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. Prospectus CODIC 2012/2013 85 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR Les immobilisations incorporelles ont toutes une durée d’utilité finie. Par conséquent, elles sont amorties et ce, selon la méthode linéaire sur base de la meilleure estimation de leur durée d’utilité. L’amortissement est comptabilisé en compte de résultat sous la rubrique « Dotations aux amortissements (‐) ». La durée et le mode d’amortissement sont réexaminés à chaque date de clôture. Les immobilisations incorporelles du Groupe comprennent principalement des logiciels dont la durée d’utilité est de 3 ans. 3.5. Immobilisations corporelles Une immobilisation corporelle est comptabilisée s’il est probable que des avantages économiques futurs associés à cet élément seront dégagés par le Groupe et si son coût peut être évalué de façon fiable. Elles sont évaluées initialement au coût qui, outre le prix d’achat, comprend tous les coûts directement nécessaires pour mettre l’actif en état de remplir la fonction à laquelle il est destiné. Les immobilisations corporelles sont ultérieurement évaluées au coût diminué du cumul des amortissements et pertes de valeur. Les amortissements sont calculés linéairement sur la durée d’utilité estimée des actifs à partir de la date à laquelle l’actif est prêt à être utilisé, en tenant compte le cas échéant de la valeur résiduelle des actifs concernés. L’amortissement est comptabilisé en compte de résultat sous la rubrique « Dotations aux amortissements (‐) » sur la base des taux suivants : Installations (aménagements) : 16,66% Matériel : 20,00% Matériel roulant : 20,00% Equipement informatique : 33,33% Autre matériel : 33,33% Le gain ou la perte résultant de la cession ou la désaffectation d’une immobilisation corporelle correspond à la différence entre le produit de la vente et la valeur comptable de l’immobilisation corporelle. Cette différence est comptabilisée en compte de résultat. Les dépenses ultérieures sont comptabilisées en compte de résultat au moment où elles sont encourues, sauf lorsqu’une telle dépense engendre une augmentation des avantages économiques futurs attendus de l’utilisation de l’immobilisation corporelle par rapport à sa performance initiale. 3.6. Pertes de valeur sur immobilisations incorporelles et corporelles À chaque date de clôture, le Groupe revoit les valeurs comptables de ses immobilisations corporelles et incorporelles afin de déterminer s’il existe une quelconque indication que ces actifs ont subi une perte de valeur. Si une telle indication existe, la valeur recouvrable de l’actif est estimée en vue de déterminer l’éventuelle perte de valeur si la valeur comptable de l’actif testé excède sa valeur recouvrable. S’il n’est pas possible d’estimer la valeur recouvrable de l’actif pris individuellement, le Groupe évalue la valeur recouvrable de l’unité génératrice de trésorerie à laquelle l’actif appartient. Si un mode d’affectation raisonnable et cohérent peut être déterminé, les actifs de support sont aussi affectés à des unités génératrices de trésorerie prises individuellement; sinon, ils sont affectés au plus petit groupe d’unités génératrices de trésorerie pour lequel un mode d’affectation raisonnable et cohérent peut être déterminé. La valeur recouvrable est la valeur la plus élevée entre la juste valeur diminuée des coûts de la vente et la valeur d’utilité. Si la valeur recouvrable d’un actif (unité génératrice de trésorerie) est estimée être inférieure à sa valeur comptable, la valeur comptable de l’actif (unité génératrice de trésorerie) est réduite à sa valeur recouvrable. Une perte de valeur est immédiatement comptabilisée en résultat. Lorsqu’une perte de valeur est reprise ultérieurement, la valeur comptable de l’actif (unité génératrice de trésorerie) est augmentée pour atteindre l’estimation révisée de sa valeur recouvrable, sans toutefois être supérieure à la valeur comptable qui aurait été déterminée si aucune perte de valeur n’avait été comptabilisée pour cet actif (unité génératrice de trésorerie) au cours d’exercices antérieurs. 3.7. Contrats de location Dans le cadre de contrats de location simple pour lesquels le Groupe est le preneur, les loyers sont comptabilisés en charges sur une base linéaire sur la durée du contrat de location. Les gratuités et autres avantages consentis par le bailleur sont ainsi répartis sur la durée du contrat de location. Prospectus CODIC 2012/2013 86 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR Si le Groupe est le preneur dans un contrat de location-financement, l’actif loué est comptabilisée dans le bilan pour la valeur actualisée des loyers minimaux et amorti sur sa durée d’utilité, sauf lorsque la durée de location est inférieure et qu’un transfert de propriété n’est pas prévu au terme du contrat de location. Dans ce cas, une dette de location-financement est comptabilisée pour la même valeur initiale et évaluée au coût amorti. Lorsque le Groupe est temporairement bailleur d’immeubles destinés à être vendus, les loyers perçus sont imputés en stock (voir ci-dessous le point 3.8). 3.8. Stocks Les projets en cours de développement du Groupe sont comptabilisés en stocks. Les stocks sont évalués au montant le plus faible entre le coût et la valeur nette de réalisation. Le coût comprend l’ensemble des frais liés à la réalisation du projet à savoir : - le terrain et frais accessoires ; - les frais de conception ; - les coûts de construction et les honoraires des conseils ; - les coûts d’emprunt liés au financement (voir point 3.10.) ; - les autres coûts directs et indirects encourus pour amener les stocks dans l’état où ils se trouvent. Les revenus locatifs temporaires des projets non vendus sont portés en déduction des stocks. Une réduction de valeur est comptabilisée en charges lorsque la valeur nette de réalisation estimée à la date de clôture est inférieure à la valeur comptable. 3.9. Provisions Une provision est comptabilisée lorsque les trois conditions suivantes sont rencontrées : - Le Groupe a une obligation actuelle (juridique ou implicite) à la date de clôture ; - Il est probable que le règlement de cette obligation résultera en une sortie de ressources ; et - Le montant de l’obligation peut être estimé de manière fiable. Les provisions sont évaluées sur base de la meilleure estimation de la dépense nécessaire pour éteindre l’obligation. Le cas échéant, les montants font l’objet d’une actualisation afin de tenir compte de l’écoulement du temps. Les provisions constituées par le Groupe portent essentiellement sur ses obligations résiduelles dans le cadre de projets vendus, notamment quant aux garanties locatives accordées à l’acheteur. Pour ce qui concerne les risques pour lesquels un décaissement effectif est jugé non probable, ces passifs éventuels font l’objet d’une information dans les notes (voir note 27). 3.10. Coûts d’emprunt Les coûts d’emprunt constituent les intérêts et autres coûts encourus en relation avec les emprunts. Les coûts d’emprunt attribuables à l’acquisition, la construction ou la production d’un actif qualifié sont incorporés dans le coût de cet actif. Un actif qualifié est un actif exigeant une longue période de préparation avant de pouvoir être utilisé ou vendu. Les immeubles destinés à la vente comptabilisés en stock répondent à ce critère puisque les études, la construction et la commercialisation peuvent prendre plusieurs années. La capitalisation des coûts d’emprunt est suspendue pendant les périodes longues au cours desquelles le cours normal du développement du projet est interrompu. Les coûts d’emprunt qui ne sont pas attribuables à des actifs qualifiés sont comptabilisés en compte de résultat. 3.11. Instruments financiers Les actifs et passifs financiers sont comptabilisés dans le bilan lorsque le Groupe devient partie aux dispositions contractuelles de l’instrument. Créances commerciales et autres créances Les créances sont évaluées à leur coût amorti. Lorsqu’il existe une indication objective que la valeur comptable d’une créance commerciale excède les flux de trésorerie attendus, une réduction de valeur est comptabilisée en charges pour la différence. Prospectus CODIC 2012/2013 87 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR Trésorerie et équivalents de trésorerie Ce poste comprend les espèces, les dépôts à vue et les placements à très court terme (très liquides, soumis à un risque négligeable de changement de valeur). Dettes commerciales et autres dettes Les dettes sont évaluées au coût amorti, ce qui correspond à leur valeur nominale dans la grande majorité des cas. Emprunts bancaires Les avances et les emprunts bancaires sont évalués initialement à leur juste valeur diminuée des frais directs de transaction et sont portés ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue du passif financier ou, si cela est approprié, sur une période plus courte. Instruments dérivés Le Groupe utilise uniquement des instruments dérivés pour couvrir le risque de fluctuation des taux d’intérêt sur ses emprunts à taux variable. Toutefois, le Groupe n’applique pas la comptabilité de couverture compte tenu des conditions strictes à respecter selon le référentiel IFRS. Les instruments dérivés sont comptabilisés dans le bilan à leur juste valeur. Les variations de la juste valeur des instruments financiers dérivés sont comptabilisées directement en résultat. 3.12. Chiffre d’affaires Le chiffre d’affaires est évalué à la juste valeur de la contrepartie reçue ou à recevoir. Le chiffre d’affaires du Groupe provient de ses activités de développement immobilier. En application de l’interprétation IFRIC 15 – Contrats de construction de biens immobiliers, les différentes composantes du contrat avec le client sont identifiées et traitées distinctement. Dans ce cadre, les composantes suivantes sont communément identifiées : terrain, construction et services commerciaux. Ainsi, la partie terrain du contrat de vente constitue généralement une composante distincte dont le chiffre d’affaires associé est comptabilisé lorsque les conditions prescrites par IAS 18 – Produits des activités ordinaires pour la vente de biens sont rencontrées, en particulier quant au transfert du contrôle et des risques et avantages significatifs inhérents à la propriété du terrain. Lorsque le projet immobilier est réalisée par une entité constituée à cet effet, ces conditions sont généralement rencontrées au moment de la vente de la société projet, auquel cas le chiffre d’affaires associé à la partie terrain est constaté à cette date. Quant à la composante construction du contrat de vente, IFRIC 15 comporte des dispositions permettant de déterminer s’il s’agit d’un contrat de construction traité par IAS 11 ou d’une vente de biens traitée par IAS 18. Dans le premier cas, les produits sont en principe comptabilisés au fur et à mesure de l’avancement du projet de construction, alors que pour la vente de biens ils sont constatés à l’achèvement de celui-ci, sauf si le transfert du contrôle et des risques et avantages significatifs est continu, auquel cas la constatation des produits à l’avancement est également appropriée. Compte tenu de son activité de développeur immobilier, la composante construction du contrat de vente ne constitue généralement pas un contrat de construction selon IAS 11 et le chiffre d’affaires associé est comptabilisé à l’achèvement du projet conformément à IAS 18. Dans ce cas, le projet construction est comptabilisé en stock (voir point 3.8 ci-dessus). Si la définition d’un contrat de construction selon IAS 11 est rencontrée, le degré d’avancement du contrat est estimé sur base de la méthode des coûts (rapport entre les coûts déjà encourus pour les travaux réalisés et les coûts totaux estimés du contrat), en excluant les coûts ne reflétant pas un avancement réel. Les produits du contrat comprennent les montants convenus dans le contrat initial ainsi que dans les avenants à ce contrat, les montants des indemnités et autres primes et incitants dans la mesure où il est probable qu’ils seront acquis et s’ils peuvent être évalués de façon fiable. Les coûts du contrat comprennent les coûts qui sont directement relatifs au contrat spécifique, y compris les coûts d’emprunt (voir point 3.10 ci-dessus), les charges qui peuvent être attribuées à l’activité des contrats en général et qui peuvent raisonnablement être attribuées au contrat, tout comme d’autres charges semblables qui peuvent être spécifiquement facturées au client selon les termes du contrat. S’il apparaît que le total des coûts du contrat dépassera le total des produits du contrat, les pertes attendues seront comptabilisées immédiatement en charges. Prospectus CODIC 2012/2013 88 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR Le chiffre d’affaires comporte également les éventuels compléments de prix perçus en contrepartie des services commerciaux fournis par le Groupe pour conclure des contrats de location des immeubles vendus. La constatation des produits associés coïncide avec la conclusion des contrats de location donnant droit aux compléments de prix. 3.13. Impôts sur le résultat Les impôts sur le résultat comprennent les impôts courants et les impôts différés. Ils sont comptabilisés en résultat sauf s’ils se rapportent à des éléments comptabilisés directement en capitaux propres, auquel cas ils sont également enregistrés en capitaux propres. L’impôt courant est le montant des impôts à payer sur base du bénéfice imposable de l’exercice, ainsi que les rectifications éventuelles portant sur des exercices antérieurs. Il est calculé sur base des taux d’imposition locaux en application à la date de clôture. Les impôts différés incluent les montants d’impôts payables au cours d’exercices futurs au titre de différences temporelles imposables, d’une part, et les montants d’impôts recouvrables au cours d’exercices futurs au titre de différences temporelles déductibles, de pertes fiscales récupérables non utilisées et du report de crédits d’impôt non utilisés, d’autre part. Les différences temporelles constituent les différences entre la valeur nette comptable des actifs et passifs dans les états financiers et leur base fiscale correspondante. Les passifs d’impôts différés sont reconnus sur toutes les différences temporelles imposables, tandis que les actifs d’impôts différés sont reconnus dans la mesure où il est probable que celles-ci pourront être imputées à l’avenir sur un bénéfice imposable. À chaque date de clôture, le Groupe ré‐estime le montant des actifs d’impôts différés en fonction des résultats imposables attendus des entités concernées. 3.14. Avantages du personnel Les avantages à court terme sont comptabilisés dans la période au cours de laquelle ils sont encourus. Les avantages postérieurs à l’emploi comprennent les pensions et autres avantages liés à la retraite, ainsi que l’assurance‐vie et les soins médicaux postérieurs à l’emploi. Ces avantages sont uniquement repris dans le cadre de plans à cotisations définies. Ces dernières sont prises en charge au compte de résultat au moment où elles sont dues. Note 4 : Jugements comptables critiques et sources principales d’incertitude relatifs aux estimations Dans le cadre de la préparation des états financiers consolidés, le Groupe doit nécessairement réaliser certaines estimations et faire preuve de jugement dans l’application des méthodes comptables. Les estimations et hypothèses utilisées sont déterminées sur base des meilleures informations disponibles au moment de la clôture des états financiers. Cependant, ces estimations comportent inévitablement un certain degré d’incertitude de sorte que des écarts potentiellement significatifs peuvent être constatés par rapport aux réalisations. Les estimations, hypothèses et jugements significatifs dans la préparation des états financiers consolidés sont commentées ci‐dessous : - L’identification des différentes composantes dans un contrat de vente, le choix de la méthode appropriée pour la constatation du chiffre d’affaires associé (avancement ou achèvement) et l’appréciation du respect des conditions pour la comptabilisation du chiffre d’affaire sont autant de jugements significatifs dans l’application des méthodes comptables. Par ailleurs, l’affectation de la juste valeur de la contrepartie reçue dans le cadre du contrat de vente entre ses différentes composantes fait appel à des estimations. - Dans certains cas, l’appréciation du niveau d’influence de la Société sur d’autres entités (contrôle vs. contrôle conjoint) peut faire appel au jugement en fonction des droits des partenaires sur les décisions stratégiques financières et opérationnelles de l’entité (voir note 5). - Concernant les provisions, plusieurs estimations doivent être réalisées, en particulier quant au niveau de probabilité d’une sortie de ressources et quant à la dépense nécessaire à l’extinction de l’obligation actuelle (juridique ou implicite) à la date de clôture (voir note 21). - Les actifs d’impôts différés sont comptabilisés uniquement dans la mesure où il est probable que ceux‐ci pourront être imputés à l’avenir sur un bénéfice imposable. L’estimation de celui-ci se base sur des projections réalisées par entité fiscale (voir note 28). Note 5 : Structure du Groupe au 30/04/12 Prospectus CODIC 2012/2013 89 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR Dénomination Fraction du capital détenu directement ou indirectement en % Siège social Date de clôture Filiales comprises dans la consolidation par intégration globale CODIC INTERNATIONAL B-1OOO Bruxelles 100 30-avr BOREAS DEVELOPMENT B-1OOO Bruxelles 100 31-déc CODIC Belgique B-1OOO Bruxelles 100 30-avr CODIC FARE F-75008 Paris 100 30-avr CODIC France F-75008 Paris 100 30-avr CODIC HUNGARY H-1051 Budapest 100 31-déc CODIC Luxembourg L-1420 Luxembourg 100 30-avr CODIC PROMOCION Espagne ES-28006 Madrid 100 31-déc CODIC ROMANIA RO-040322 Bucharest 100 31-déc CODIC ROUMANIE B-1OOO Bruxelles 100 31-déc EOS DEVELOPMENT B-1OOO Bruxelles 100 31-déc ESPACE BEAULIEU B-1OOO Bruxelles 100 30-sept CODIC DEVELOPMENT L-1420 Luxembourg 100 31-déc ESPACE PLOEISTI RO-040322 Bucharest 100 31-déc ESPACE SIGHISOARA RO-040322 Bucharest 100 30-avr FINANCIERE CODIC B-1OOO Bruxelles 100 31-déc PRO DUE H-1051 Budapest 100 31-déc V48 H-1051 Budapest 100 31-déc CODIC HONGRIE B-1OOO Bruxelles 100 31-déc L2A L-1420 Luxembourg 100 31-déc L2B L-1420 Luxembourg 100 31-déc 42-46 AVENUE ARISTIDE BRIAND F-75008 Paris 100 31-déc Coentreprises comprises dans la consolidation par intégration proportionnelle CODINVEST CROISETTE F-75008 Paris 50 30-juin IBJ B-1000 Bruxelles 50 31-déc LA HULPE CAMPUS DEVELOPMENT B-1000 Bruxelles 50,98 31-déc LA HULPE CAMPUS MANAGEMENT B-1000 Bruxelles 50,98 31-déc CARRE OR INVEST L-1420 Luxembourg 80 31-déc ESPACE CARRE OR L-1420 Luxembourg 80 31-déc PARC ST JULIEN F-75008 Paris 80 31-déc CHAUDE RIVIERE F-75005 Paris 50 31-déc TOSCO L-Luxembourg 50 31-déc TOSNIOP SA F-75005 Paris 50 31-déc TOSNIOP SCI F-75005 Paris 50 31-déc VESTA INVEST B-1000 Bruxelles 65 31-déc MAXIMA III H-040322 Budapest 50 31-déc 15 AVENUE DU CENTRE F-75008 Paris 50 31-déc ESPACE PLUS F-75008 Paris 50 31-déc ASS MOMENTANEE IVG B-1000 Bruxelles 50 31-déc Toutes les sociétés sont consolidées sur base de chiffres au 30 avril. 30/04/2012 Durant l'exercice, la participation du Groupe dans la société Codic Roumanie a été étendue de 90% à 100%. Les participations détenues dans les sociétés Jardins d'Ostende (50%), Portes d'Ostende (50%), Immo Charle Albert (100%) et Codinvest Beach (50%) ont été cédées durant l'exercice. Les sociétés K2A, K2B, K2C, K2D, K2E, K2F ont été absorbées par Codic Luxembourg. 30/04/2011 La société 15 Avenue du Centre (50%) a été constituée durant l'exercice. Le Groupe a également acquis 50% de la société SCI Espace Plus. Prospectus CODIC 2012/2013 90 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR Note 6 : information sectorielle Le principal décideur opérationnel est le Comité de Direction supervisé par le Conseil d’Administration. La structure du Groupe est basée sur les pays dans lesquels les projets sont menés. Sur cette base, 6 secteurs opérationnels sont présentés dans le tableau ci-dessous. 30/04/2012 Belgique France Luxembourg Espagne Hongrie Roumanie Corporate Total Chiffre d'affaires 41.931 27.223 0 240 0 0 0 69.394 Couts des ventes -34.114 -19.879 585 -408 1.408 -90 0 -52.498 0 0 0 -408 0 0 0 -408 7.817 7.344 585 -168 1.408 -90 0 16.896 dont réductions/reprises de valeur sur stocks Marge Brute Autres produits Résultat sectoriel 650 8.467 650 7.344 585 -168 1.408 -90 0 17.546 -12.670 -12.670 Résultat financier -2.483 -2.483 Impôts sur le résultat -2.869 -2.869 Charges administratives et commerciales Résultat net 8.467 7.344 585 -168 1.408 -90 -18.022 -476 Stocks 3.968 73.107 15.317 15.841 24.575 37.079 0 169.887 313 16 107 31 156 1.536 60.549 60.549 60.705 231.972 33.432 88.458 38.817 38.817 72.249 127.275 dont stocks faisant l'objet d'un contrat de vente Immobilisations corporelles 8.624 264 649 8.624 Autres actifs(*) Total actif 4.232 73.756 15.630 15.857 24.682 37.110 (*) Inclus les impôts différés, les TVA à récupérer, la trésorerie et les créances commerciales. Emprunts 475 39.147 7.813 4.415 3.177 0 Autres passifs Total passifs 475 39.147 7.813 4.415 3.177 0 Prospectus CODIC 2012/2013 91 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR 30/04/2011 Belgique France Luxembourg Espagne Hongrie Roumanie Corporate Total Chiffre d'affaires 84.031 936 25 0 0 0 0 84.992 Couts des ventes -71.792 1.149 3.599 0 0 -1.067 2.000 -66.111 -636 0 0 0 0 -1.173 0 -1.809 12.239 2.085 3.624 0 0 -1.067 2.000 18.881 dont réductions/reprises de valeur sur stocks Marge Brute Autres produits Résultat sectoriel 444 12.684 444 2.085 3.624 0 0 -1.067 Charges administratives et commerciales 2.000 19.325 -14.141 -14.141 Résultat financier -1.338 -1.338 Impôts sur le résultat -1.270 -1.270 -14.749 2.576 Résultat net 12.684 2.085 3.624 0 0 -1.067 Stocks 24.144 62.348 10.683 12.897 23.805 36.852 0 170.729 868 567 144 31 132 22 56 1.821 67.788 67.788 Immobilisations corporelles Autres actifs(*) Total actif 25.012 62.915 10.827 12.928 23.937 36.874 67.843 240.338 3.277 0 32.813 101.703 32.723 32.723 65.537 134.426 (*) Inclus les impôts différés, les TVA à récupérer, la trésorerie et les créances commerciales. Emprunts 13.894 45.015 5.500 1.205 Autres passifs Total passifs 13.894 45.015 5.500 1.205 3.277 0 Clients représentant plus de 10% du Chiffre d’Affaires : Compte tenu du nombre limité de transactions de vente, l'importance relative de chaque client dans le total du chiffre d'affaires de l'année est significative, bien que ponctuelle. 30/04/2012 Secteur Client 1 29,6% Belgique Client 2 29,9% France 30/04/2011 Client 3 79,5% Belgique Note 7 : Marge brute En application de l’interprétation IFRIC 15 – Contrats de construction de biens immobiliers, les différentes composantes du contrat avec le client sont identifiées et traitées distinctement. Dans ce cadre, les composantes suivantes sont communément identifiées : terrain, construction et services commerciaux (voir note 3.12 dans les méthodes comptables). Le chiffre d'affaires au 30/04/2012 s'établit à 69.394. Il comprend essentiellement les montants liés aux cessions des bâtiments L, M et P de notre projet à Val St Quentin, le montant lié à la livraison du projet Eos et le produit réalisé lors de la vente de nos trois bâtiments de bureaux à Wavre. L'évolution de la marge brute comparée au chiffre d'affaires (2012 : 24%, 2011 : 22%) est liée à la rentabilité propre aux projets vendus au cours de l'exercice. Le compte de résultat est présenté par fonction : d'une part le coût des ventes de projets, ce qui constitue l'activité du Groupe, et d'autre part les fonctions de support, administratives et commerciales. Excepté pour les frais de personnel, qui sont répartis soit sur les projets, soit sur les fonctions de support, il n'y a pas d'autre poste d'un compte de résultat présenté par nature qui différerait d’une présentation par fonction, les amortissements étant entièrement relatifs aux charges administratives et commerciales. Prospectus CODIC 2012/2013 92 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR Les frais de personnel totaux sont présentés à la note 8. Note 8 : Frais de personnel En milliers d'euros Avantages à court terme Avantages postérieurs à l'emploi Total frais de personnel 30/04/2012 30/04/2011 6.026 6.962 484 423 6.510 7.385 42 46 Emploi en équivalents temps plein Nombre de travailleurs à la fin de l'exercice L'ensemble des employés du Groupe Codic bénéficient d'une assurance groupe de type « cotisations définies ». A ce titre, aucune provision ne doit être comptabilisée dans les comptes. A noter cependant que, en Belgique, selon la législation en vigueur, l'employeur doit garantir un rendement minimum sur les plans de pension. Pour les contributions de l'employeur, ce rendement minimum s'élève à 3,25%, sachant que la compagnie d’assurance se limite à 2,25%. Les frais de personnel sont enregistrés soit directement dans les stocks, lorsqu'ils sont relatifs à un projet, soit en compte de résultat, lorsqu'ils sont relatifs à du personnel administratif et commercial. En milliers d'euros 30/04/2012 30/04/2011 Frais de personnel sur projet 2.598 560 Frais de personnel administratif et commercial 3.912 6.825 Total frais de personnel de l'exercice 6.510 7.385 30/04/2012 30/04/2011 3.363 5.057 Note 9 : Autres charges opérationnelles Les autres charges opérationnelles se décomposent comme suit : En milliers d'euros Services et biens divers Autres charges d'exploitation TOTAL 469 - 3.832 5.057 Le montant de 469 correspond aux dépréciations qui ont été opérées sur les aménagements des bureaux de Bruxelles suite au déménagement en octobre 2012. Le poste « services et biens divers » a fortement diminué suite à une politique drastique de contrôle et de réduction des coûts. Principales composantes des services et biens divers : En milliers d'euros 30/04/2012 30/04/2011 Frais de déplacements (avions, trains, hôtels, taxis, restaurants, frais de voiture) 746 916 Autres frais de personnel (frais de cantine, séminaires et formations, cotisations et documentations, frais de recrutement) 248 254 Loyers et charges bureaux (incluant taxes et consommations diverses) 655 1.271 Autres frais de bureau (assurances, frais de poste, fournitures, entretiens et réparations) 235 332 Informatique et téléphonie 414 421 Honoraires (audit, bureaux comptables, fiscalité, payroll, avocats) 548 1.344 Communication et publicité 225 391 Autres 292 127 3.363 5.057 TOTAL Obligations en matière de location simple : Les contrats de location simple ont trait aux surfaces de bureau prises en location pour l'exercice des activités du Groupe. Prospectus CODIC 2012/2013 93 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR En milliers d'euros Montant total des paiements comptabilisés en charge de la période Revenus des sous-locations 30/04/2012 30/04/2011 1.055 1.031 -95 -86 Montant total des paiements minimaux à effectuer : - à 1 an ou moins - à plus de 1 an mais moins de 5 ans 721 967 2.011 2.732 79 - - à plus de 5 ans La différence entre le la charge comptabilisée au 30/04/2012 (1.055) et celui que le Groupe va au minimum décaisser au 30/04/2013 (721) s'explique par : - les gratuités de loyer obtenues sur les nouveaux bureaux de Bruxelles entre novembre 2012 et juin 2013 compris (ces gratuités de loyer consenties totalisent 121 et sont réparties sur la durée minimum du bail, soit 7 ans) ; - la fermeture des bureaux de Madrid en septembre 2012 ; - la fermeture des bureaux de Brasov en juillet 2012. Après 5 années, seul le bail des bureaux de Bruxelles est encore considéré étant donné que sa durée ferme est de 7 ans (échéance au 31/10/2019). Note 10 : Résultat financier En milliers d’euros 30/04/2012 30/04/2011 -3.084 -2.881 Variations de juste valeur d’instruments dérivés -604 0 Autres charges financières -208 0 -3.896 -2.881 1.413 1.071 0 398 Charges d'intérêt Charges financières Produits d'intérêt Variations de juste valeur d’instruments dérivés Autres produits financiers Produits financiers Total 0 74 1.413 1.542 -2.483 -1.339 Au 30/04/2012 la charge financière s'élève à 3.084 contre 2.881 au 30/04/2011. Cette augmentation est due principalement à l'augmentation des taux d'intérêt ainsi qu'au paiement des intérêts sur un emprunt obligataire émis en juillet 2010 et au paiement des intérêts sur un emprunt subordonné émis en février 2011. Les variations de juste valeur des instruments financiers qui ne font pas l'objet d'une comptabilité de couverture s'élèvent à -604 (2011 : +398). Note 11 : Impôts sur le résultat Prospectus CODIC 2012/2013 94 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR En milliers d’euros 30/04/2012 30/04/2011 1.029 1.691 I. Ventilation des impôts Impôts courants Impôts sur le résultat de l'exercice Impôts régularisation des exercices antérieurs 877 0 1.906 1.691 963 -421 2.869 1.270 33,99% 33,99% 2.393 3.846 813 1.307 pertes fiscales et différences temporelles déductibles pour lesquelles aucun actif d'impôt différé n'est reconnu 1.160 624 utilisation de pertes fiscales antérieures pour lesquelles aucun actif d'impôt différé n'avait été reconnu Total des impôts courants Impôts différés Total impôts courants et différés II. Rapprochement entre le taux d'impôt théorique et le taux d'impôt effectif Taux de l'impôt Résultat avant impôts Impôts sur base du taux théorique (33,99%) Ajustements d'impôt -1.555 -3.576 différence de taux d'impôt 590 162 régularisation d'impôt sur exercices antérieurs 840 0 correction des impôts différés actifs reconnus dans les exercices antérieurs -73 1.718 1.787 1.943 sur éléments non taxables -523 -556 autres -169 -352 Impôts sur base du taux de l'impôt effectif pour l'exercice 2.869 1.270 Résultat avant impôts 2.393 3.846 119,9% 33,0% attribuables aux dépenses non admises Taux d'impôt effectif L’ajustement lié aux dépenses non admises est principalement lié aux frais accessoires attribuables aux transactions de vente de projets. La régularisation d’impôt courant relative à des exercices antérieurs concerne plusieurs sociétés de projets roumaines, et contre laquelle le Groupe a introduit une réclamation (voir note 27 - actifs éventuels). Note 12 : Immobilisations corporelles Valeurs comptables - En milliers d'euros 30/04/2012 30/04/2011 Installations, machines et outillage 561 885 Mobilier et matériel roulant 730 574 Matériel de bureau et informatique TOTAL 245 362 1.536 1.821 Prospectus CODIC 2012/2013 95 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR Mouvements corporelles des immobilisations Coût - En milliers d'euros Installations, machines et outillage Mobilier et matériel roulant Matériel de bureau et informatique Total 5.933 Solde au 1er mai 2010 2.202 1.282 2.449 Acquisitions - 325 199 524 Cessions & Désaffectations - -373 -4 -377 - - - 0 -116 -50 33 -133 2.086 1.184 2.677 5.947 233 423 64 720 -1.320 -247 -44 -1.611 - - -3 -3 Transferts vers d'autres rubriques -78 - 78 0 Solde au 30 avril 2012 921 1.360 2.772 5.053 Solde au 1er mai 2010 -1.172 -831 -1.879 -3.882 Amortissements actés -184 -183 -366 -733 Cessions & Désaffectations - 354 10 364 Incidence des écarts de change - - - 0 154 50 -80 124 Solde au 30 avril 2011 -1.202 -610 -2.315 -4.127 Amortissements actés -100 -174 -162 -436 875 154 16 1.045 Incidence des écarts de change Transferts vers d'autres rubriques Solde au 30 avril 2011 Acquisitions Cessions & Désaffectations Incidence des écarts de change Amortissements et pertes cumulés - En milliers d'euros de valeur Transferts vers d'autres rubriques Cessions & Désaffectations Incidence des écarts de change Transferts vers d'autres rubriques Solde au 30 avril 2012 - - - 0 66 - -66 0 -361 -630 -2.527 -3.518 Les investissements en installations, machines et outillage réalisés en 2011-2012 (233) concernent uniquement l'aménagement des nouveaux bureaux au Luxembourg. Les désaffectations opérées au 30/04/2012 l'ont été sur les aménagements des bureaux de Bruxelles en vue du déménagement en octobre 2012, entraînant une dépréciation de l'ordre de 445 comptabilisée dans les cessions et désaffectations. La majorité des acquisitions des années 2010-2011 et 2011-2012 (325 et 423) en mobilier et matériel roulant représente le renouvellement des parcs automobiles belges et français, entraînant la vente des anciens véhicules. Les acquisitions 2010-2011 en matériel de bureau et informatique (199) sont à attribuer à la Belgique et à la Hongrie (investissements informatiques pour la plupart), tandis que ceux de l'année 2011-2012 (64) représentent les investissements réalisés par le Luxembourg dans le cadre du déménagement des bureaux. Au 30/04/2012, aucune garantie n'a été donnée sur des immobilisations corporelles et aucun engagement n'a été signé en vue d'acquérir des immobilisations corporelles. En effet, le contrat d'aménagement des nouveaux bureaux de Bruxelles a été signé en juin 2012. Note 13 : Immobilisations incorporelles Valeurs comptables - En milliers d'euros 30/04/2012 30/04/2011 Logiciels principalement 41 56 TOTAL 41 56 Prospectus CODIC 2012/2013 96 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR Mouvements des immobilisations incorporelles Coût - En milliers d'euros Solde au 1er mai 2010 250 Acquisitions 8 Cessions & Désaffectations -1 Incidence des écarts de change - Transferts vers d'autres rubriques 10 Solde au 30 avril 2011 267 Acquisitions 18 Cessions & Désaffectations - Incidence des écarts de change - Transferts vers d'autres rubriques - Solde au 30 avril 2012 285 Amortissements et pertes de valeur cumulés - En milliers d'euros Solde au 1er mai 2010 -175 Amortissements actés -36 Cessions & Désaffectations - Incidence des écarts de change - Transferts vers d'autres rubriques - Solde au 30 avril 2011 -211 Amortissements actés -33 Cessions & Désaffectations - Incidence des écarts de change - Transferts vers d'autres rubriques - Solde au 30 avril 2012 -244 Ce poste n'appelle aucun commentaire particulier pour les comptes clôturés au 30/04/2012. Note 14 : Stocks Les stocks se composent d'immeubles et de terrains acquis en vue de leur développement et de leur revente. La capitalisation des coûts financiers liés aux projets hongrois et roumains est suspendue jusqu'au démarrage de leur développement actif et leur valorisation a, en conséquence, été établie dans une logique de continuité de leur développement. En milliers d’euros Stocks 30/04/2012 30/04/2011 169.887 170.729 dont frais financiers cumulés 10.698 7.724 et dépréciations cumulés -8.090 -8.605 Prospectus CODIC 2012/2013 97 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR La répartition par zone géographique est la suivante : En milliers d’euros 30/04/2012 30/04/2011 3.968 24.144 France 73.107 62.348 Luxembourg 15.317 10.683 Hongrie 24.575 23.805 Roumanie 37.079 36.852 Espagne 15.841 12.897 169.887 170.729 170.729 129.837 52 132 118 608 -55 540 -76 666 2.974 441 0 0 -408 -1.491 0 0 -842 40.892 169.887 170.729 Belgique La valeur comptable des stocks évolue comme suit : Stocks au 1er mai Achats de l'exercice Cessions de l'exercice Intérêts activés Transferts d'autres comptes Réductions de valeurs actées Réductions de valeurs reprises Mouvements de la période Stocks en fin de période Les réductions de valeurs (actées et reprises) font partie des coûts des ventes dans l'état du résultat global. Au 30/04/12, un montant de 8.624 relatif aux constructions du bâtiment St-Quentin OP est inclus dans les stocks. Ce bâtiment fait l'objet d'un contrat de vente. Un acompte de 11.862 relatif à ce contrat est inclus au passif du bilan. Les stocks constituant une garantie pour les emprunts du Groupe s’élèvent à 85.744 au 30/04/2012 (contre 97.692 au 30/04/2011) Note 15 : Créances commerciales Les rubriques du bilan présentées ci-dessous sont valorisées au coût amorti ; leur juste valeur n’est pas significativement différente. En milliers d'euros 30/04/2012 30/04/2011 Créances commerciales 7.244 23.798 TOTAL 7.244 23.798 Les principales créances sont attribuables à Codic France et reflètent principalement au 30/04/2012 la vente du bâtiment O-P, lequel est issu de la Phase V du parc d'affaires Val-Saint-Quentin, et au 30/04/2011, les ventes des projets Val-Saint-Quentin Phase III, Osmose et Synergies. Le risque de crédit lié aux créances commerciales est relativement limité, d'une part du fait de la nature des clients qui sont en majorité des investisseurs connus, et d'autre part du fait que le Groupe a recours aux garanties bancaires à première demande pour couvrir les montants en créances (voir la note 24 traitant de la gestion du risque financier ainsi que la note 26 portant sur les droits et engagements hors bilan). Une réduction de valeur d'un montant de 231 a été actée sur une créance dans les comptes clôturés au 30/04/2011. Cependant, une reprise a été opérée en décembre 2011 suite au paiement du montant en souffrance. Au 30/04/2012, le montant total de créances échues non dépréciées s'élève à 786, dont 405 échus à plus de 120 jours. De manière générale, les montants en souffrance font l'objet de rappels réguliers et ne nécessitent pas de réduction de valeur à ce stade. Prospectus CODIC 2012/2013 98 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR Note 16 : Autres actifs financiers Les rubriques du bilan présentées ci-dessous sont valorisées au coût amorti ; leur juste valeur n’est pas significativement différente. En milliers d'euros Autres actifs financiers Dont : Avances à des coentreprises TVA à récupérer et autres taxes 30/04/2012 30/04/2011 11.578 11.357 7.356 6.410 3.624 4.782 Dépôts et cautionnements versés 212 165 Autres 386 - 30/04/2012 30/04/2011 Note 17 : Trésorerie et équivalents de trésorerie En milliers d'euros Dépôts à court terme dont l’échéance initiale est inférieure à trois mois 5.976 5.960 Soldes bancaires 30.603 21.360 TOTAL 36.579 27.320 Ce poste comprend les espèces, les dépôts à vue et les placements à très court terme (très liquides, soumis à un risque négligeable de changement de valeur). Note 18 : Capital Au 30/04/2012, la structure de l'actionnariat se présente comme suit : Nombre d'actions Participation en % Mobilière et Immobilière du Centre SA 1.950 5,94% A Rebelco SA 5.862 17,87% A Finaxer SA 7.812 23,81% A Compagnie du Bois Sauvage SA 7.812 23,81% A Espace & Management SA 7.812 23,81% B Personnel 1.562 4,76% C 32.810 100,00% Total Catégorie Conformément à l'article 74 de la loi belge du 1er avril 2007, les actionnaires de catégorie A et B (détentrices d'un droit de vote) ont communiqué à la Société qu'ils détenaient de concert, à la date d'entrée en vigueur de la dite loi, plus de 30% des titres avec droit de vote. Les actionnaires de catégorie A sont des actions avec droit de vote détenues par Cie Bois Sauvage SA, Finaxer SA, Rebelco SA et Mobilière et Immobilière du Centre SA. Les actions de catégorie B sont des actions avec droit de vote détenues par Espace & Management SCRL, société constituée initialement par des membres du management du Groupe, dont certains n’exercent plus de fonction au sein du Groupe. Les actions de catégorie C sont des actions sans droit de vote détenues initialement par des membres du management du Groupe, dont certains n’exercent plus de fonction au sein du Groupe. Gestion des risques liés au capital La Société veille à optimiser le rapport entre ses capitaux propres et ses dettes à long terme afin de maximiser la valeur pour l'actionnaire tout en veillant également à conserver un profil de risque équilibré. En ce sens, le Groupe a pour politique de maintenir un rapport dettes financières/capitaux propres proche de 100%. Note 19 : Emprunts Prospectus CODIC 2012/2013 99 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR En milliers d’euros 30/04/2012 30/04/2011 de parties liées (1) 12.750 12.150 d'institutions financières (2) 24.901 23.410 emprunt obligataire (3) 11.922 11.898 49.573 47.458 Emprunts bancaires (4) 38.886 54.245 Courants 21.630 38.240 Non courants 66.828 63.463 88.458 101.703 Non-garantis - au coût amorti Emprunts contractés auprès : Garantis - au coût amorti Sommaire des accords d'emprunts : 1. Il s'agit d'un emprunt privé de 12.000, non garanti et non subordonné, d'une durée de 3 ans, remboursable à l'échéance (janvier 2014) et assorti d'un taux de 15%. 2. Ce montant comprend l'encours utilisé de trois lignes Corporate à taux variables octroyées par trois institutions bancaires. Le taux variable retenu correspond à l’Euribor 3 mois augmenté d’une marge de crédit contractuelle déterminée avec chaque institution bancaire. Ces conventions de crédit prévoient le respect de plusieurs covenants dont un covenant prévoyant que le free cash flow dégagé par le Groupe soit supérieur ou égal à 10.000. Au 30/04/2011, ce covenant n'était pas respecté. Le prêteur a néanmoins confirmé le maintien de la ligne. Le montant d’emprunt concerné au 30/04/2011 s’élève à 3.975 et est présenté dans les passifs courants. Les autres covenants étaient respectés. Au 30/04/2012, le covenant de free cash flow n'était toujours pas respecté. Le prêteur a décidé de réduire le montant de la ligne à l'encours utilisé, soit un montant de 3.758 présenté dans les passifs courants. A cette date, les autres covenants étaient respectés. 3. Cet emprunt obligataire privé de 12.000, non garanti et non subordonné, a été contracté en juillet 2010 pour une durée de 5 ans. Le taux a été fixé à 6,55%. 4. Emprunts à taux variables généralement garantis par une hypothèque et un mandat hypothécaire sur les terrains et constructions qui sont l'objet du financement. Ces emprunts ont une durée moyenne de 3 ans, ce qui correspond généralement à une durée équivalente à la période de construction majorée de 18 mois pour les besoins de la commercialisation du projet financé. Le taux variable retenu correspond à l’Euribor 3 mois augmenté d’une marge de crédit contractuelle déterminée avec chaque institution bancaire. Note 20 : Instruments dérivés Le Groupe utilise des instruments financiers dérivés (swaps de taux d'intérêt et achat d'option CAP) pour couvrir son exposition au risque de taux d'intérêt résultant de ses activités de financement. Actifs/Passifs financiers comptabilisés à la juste valeur par le biais du compte de résultat : Dérivés détenus à des fins de transaction (qui ne sont pas désignés à des fins de comptabilité de couverture) - En milliers d’euros 30/04/2012 30/04/2011 -652 -138 Passif IRS Actif CAP 15M 4 94 Actif CAP 44M 0 0 IRS : Swap de taux d'intérêts payeur de taux fixe et receveur de taux variable servant de couverture économique du risque de taux d'intérêt sur une dette à taux variable. CAP : option sur taux d'intérêt qui confère à l'acheteur du CAP le droit de payer un taux plafond pendant une période déterminée moyennant le paiement d'une prime. Description des instruments dérivés Prospectus CODIC 2012/2013 100 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR Notionnel taux Taux de réf Date de départ Date d'échéance CAP 15.000 3,50% - 6/05/2009 6/05/2014 CAP 44.000 4,00% - 1/08/2011 1/08/2013 SWAP 15.000 2,6125% Eur 3 M 7/05/2009 7/05/2014 Les instruments financiers qui sont évalués, après la comptabilisation initiale, à la juste valeur au bilan, peuvent être présentés selon 3 niveaux (1 à 3) correspondant chacun à un degré d'observabilité de la juste valeur : - Les évaluations de la juste valeur de niveau 1 sont celles qui sont établies d'après des prix (non ajustés) cotés sur des marchés actifs pour des actifs ou des passif identiques ; - Les évaluations de la juste valeur de niveau 2 sont celles qui sont établies d'après des données autres que les prix cotés au niveau 1, qui sont observables pour l'actif ou le passif concerné, soit directement (à savoir des prix) ou indirectement (à savoir des données dérivées des prix) ; - Les évaluations de la juste valeur de niveau 3 sont celles qui sont établies d'après des techniques d'évaluation qui comprennent des données relatives à l'actif ou au passif qui ne sont pas basées sur des données observables de marché (données non observables). Les instruments financiers évalués à la juste valeur par le Groupe (instruments financiers dérivés) sont tous de niveau 2. Note 21 : Provisions En milliers d’euros Provisions Garantie locative Provisions - solde d'ouverture (01/05/2011) 500 Nouvelles provisions 1.253 Montants utilisés -123 Montants repris Augmentation (diminution) du montant actualisé résultant de l'écoulement et de la variation du taux d'actualisation Autre augmentation (diminution) Provisions - solde de clôture (30/04/2012) En milliers d’euros 1.630 Provisions courantes Provisions non courantes Total Garantie locative 716 914 1.630 Total 716 914 1.630 Les provisions constituées par le Groupe sont liées aux projets et constituent des garanties locatives. Une provision est constituée pour l’intégralité de l’engagement du Groupe de garantir aux acheteurs du projet un revenu locatif minimum sur une période limitée. Lorsque l’immeuble est donné en location, la partie correspondante de la provision est reprise. Pour ce qui concerne les risques et engagements pour lesquels un décaissement effectif est contesté et jugé peu probable, des indications qualitatives sont fournies en note 27 (passifs et actifs éventuels). Les actifs éventuels ne sont, quant à eux, pas reconnus dans les états financiers, mais un aperçu est également proposé en note 27. Note 22 : Dettes commerciales Les rubriques du bilan présentées ci-dessous sont valorisées au coût amorti, leur juste valeur n’est pas significativement différente. En milliers d'euros 30/04/2012 30/04/2011 Dettes commerciales 11.117 22.635 TOTAL 11.117 22.635 Prospectus CODIC 2012/2013 101 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR Note 23 : Autres dettes Les rubriques du bilan présentées ci-dessous sont valorisées au coût amorti, leur juste valeur n’est pas significativement différente. En milliers d'euros 30/04/2012 30/04/2011 Autres dettes 9.949 5.069 Dont : TVA à payer et autres taxes 3.911 101 Dettes salariales et sociales 1.229 962 Dividendes à payer 2.756 2.756 922 361 1.131 889 Dépôts et cautionnements reçus Autres Note 24 : Catégories d’instruments financiers En milliers d’euros 30/04/2012 30/04/2011 4 94 7.244 23.798 212 165 Autres créances 11.366 11.192 Trésorerie et équivalents de trésorerie 36.579 27.320 652 138 Dettes financières 88.458 101.703 Dettes commerciales 11.117 22.635 922 361 9.027 4.708 Actifs financiers Juste valeur par le biais du compte de résultat détenus à des fins de transaction Prêts et créances Créances commerciales Garanties données Passifs financiers Juste valeur par le biais du compte de résultat détenus à des fins de transaction Coût amorti Garanties reçues Autres dettes Gestion du risque financier Le Groupe mène une politique de financement rigoureuse afin de permettre le développement des différents projets immobiliers qu'il entreprend. Les lignes de crédit, octroyées directement à la Société ou à ses filiales, ont une durée portant sur toute la période de construction ainsi qu'une période complémentaire de 18 mois pour les besoins de la commercialisation. Le Groupe veille à étaler de manière équilibrée les échéances des différents crédits qu'il contracte auprès de ses partenaires financiers afin de limiter le risque de liquidité. A l’exception du financement du projet Juan Camarillo (JC36) qui est assorti d’une faculté de consolidation de 10 ans après l’échéance du crédit promotion fixée en juillet 2013, les maturités oscillent entre 2011 et 2015 compte tenu d'une durée de développement moyenne de 3 ans. Pour mener à bien cette politique de financement, le Groupe peut compter sur des relations stables et solides avec ses partenaires bancaires, belges et internationaux, bénéficiant d'une bonne notation financière. En fonction de la taille du projet, le Groupe contracte des crédits bancaires bilatéraux ou des crédits de type « Club deal » avec plusieurs partenaires bancaires. Ces relations de longue durée ont permis au Groupe de faire face à ses besoins de financement, d'en optimaliser le coût et d'en proroger la durée en cas de retard dans le développement d'un projet. Dans ce cadre, les actifs et/ou les actions des filiales de la Société sont généralement donnés en gage au profit des prêteurs. Prospectus CODIC 2012/2013 102 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR Le Groupe veille également à diversifier ses sources de financement. C'est dans cette optique qu'un emprunt obligataire privé de 12.000 a été émis en juillet 2010 pour une durée de 5 ans au taux fixe de 6,55%. Cette émission, suivie d'une nouvelle émission à taux fixe en 2011 pour le même montant, a permis au Groupe de limiter son exposition au risque de fluctuation de taux. En effet, la plupart des crédits octroyés par les banques pour le financement de projets immobiliers prennent la forme de Straight Loans à taux variables. Ce risque est également couvert par la mise en place d'instruments de couverture. La politique financière du Groupe est de maintenir un taux d'endettement financier 12 proche des 50%. Le taux d'endettement financier s'établissait au 30 avril 2012 à 38%. Gestion du risque de taux d’intérêt Voir le point « Instruments dérivés » (note 20). Le Groupe contracte une grande partie de ses dettes financières à taux flottant afin de tirer profit de taux à court terme bas. Cependant, ses charges financières étant exposées à l'augmentation des taux, le politique du Groupe est de sécuriser 40 à 60% de l'endettement financier consolidé. Dans le cadre de cette politique, le Groupe utilise des instruments dérivés, notamment des Swaps de taux d’intérêt (IRS) et des options CAP. Le Groupe n'utilise des instruments financiers dérivés qu'à des fins de couverture économique. Une variation de taux d'intérêt de 50 points de base à la hausse ou à la baisse aura un impact de +/- 388 sur les charges d'intérêts de la dette, de -/+ 75 sur la charge d'intérêt de l'IRS et de -/+ 167 sur la juste valeur négative de l’IRS. Cette estimation est réalisée sur base de l'encours des lignes de crédit à taux variables à la date de clôture auquel est appliqué un taux correspondant à l'Euribor 3 mois de la clôture majoré de la marge de crédit contractuelle applicable à chaque emprunt. Il n'y a pas d'impact des variations de taux d'intérêt sur les capitaux propres étant donné que le Groupe n'applique pas la comptabilité de couverture. Gestion du risque de change L'exposition du Groupe au risque de change est limitée étant donné que les transactions dans ces pays sont majoritairement réalisées sur base de prix référencés en Euros et donc non sensibles au taux de change. Seules les transactions relatives au marché résidentiel sont effectuées dans la devise locale. Mais l'exposition du Groupe à cette classe d'actif est faible car il n'y a à ce jour aucun développement résidentiel dans des pays hors zone euro. Le risque de change se limite donc au montant des frais administratifs locaux et qui ne sont pas directement liés aux projets Gestion du risque de crédit Le risque de crédit correspond au risque qu'une contrepartie ne respecte pas ses obligations contractuelles et que ce manquement entraîne une perte financière pour le Groupe. Le Groupe a adopté une politique qui consiste à ne faire affaire qu'avec des contreparties jouissant d'une bonne cotation et à obtenir des garanties suffisantes, si besoin est, afin d'atténuer les risques de perte financière découlant de manquements. L’appréciation du risque de crédit est basée sur des informations provenant d'agences de notation indépendantes lorsqu'elles sont disponibles. Si cette information n'est pas disponible, le Groupe a recours à d'autres renseignements financiers publics et à ses propres dossiers en matière de transaction pour coter ses principaux clients. L'exposition du Groupe et les cotes de crédit de ses contreparties sont constamment surveillées. Dans le cas spécifique d'une vente en état futur d'achèvement, et compte tenu de l'importance du montant de la créance qui peut en découler, le Groupe conditionne systématiquement la vente à la réception d'une garantie de paiement de prix appelable à première demande émise par une institution bancaire jouissant d'une bonne notation. Le risque de crédit lié à la qualité des contreparties bancaires du Groupe est limité puisque ces contreparties sont des banques auxquelles des agences de notation internationales ont attribué des notes de crédit élevées. Les créances commerciales sont traitées dans la note 15. 12 Rapport entre les dettes financières brutes et le total du bilan. Prospectus CODIC 2012/2013 103 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR Les clients représentant plus de 10% du chiffre d'affaire sont repris dans la note 6. Il n’y a pas de créances ouvertes représentant plus de 10% du chiffre d’affaires. Gestion du risque de liquidité Le tableau ci-dessous présente les montants de décaissement non actualisés des emprunts. Le taux d'intérêt retenu pour le calcul de la charge d'intérêt à moins d'un an est l'Euribor 3 mois à la date de clôture concernée. Pour les années ultérieures, la charge d'intérêt a été calculée sur base de la courbe des taux forward de l'Euribor 3 mois. 30/04/2012 En milliers d'euros Taux moins de 1 an de 1 à 2 ans de 2 à 3 ans de 3 a 5 ans plus de 5 ans Emprunts contractés auprès : de parties liées d'institutions financières emprunt obligataire 30/04/2011 En milliers d'euros 15% 1.200 15.000 0 0 0 Euribor 3 mois 23.150 25.092 13.860 170 4.585 786 786 786 12.786 0 25.136 40.878 14.646 12.956 4.585 6,55% Taux moins de 1 an de 1 à 2 ans de 2 à 3 ans de 3 a 5 ans plus de 5 ans Emprunts contractés auprès : de parties liées d'institutions financières emprunt obligataire 15% 1.200 1.200 15.000 0 0 Euribor 3 mois 40.325 13.599 26.893 140 1.275 786 786 786 13.572 0 42.311 15.585 42.679 13.712 1.275 6,55% Facilités de financement En milliers d’euros 30/04/2012 30/04/2011 Montant prélevé 24.901 23.410 Montant non prélevé 24.099 14.590 49.000 38.000 Montant prélevé 38.886 54.245 Montant non prélevé 23.924 26.396 62.810 80.642 Lignes de crédit non garanties Lignes de crédit garanties Prospectus CODIC 2012/2013 104 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti En milliers d'euros Valeur Comptable Juste Valeur Valeur Comptable 30/04/2012 Juste Valeur 30/04/2011 Actifs financiers Prêts et créances Créances commerciales 7.244 7.244 23.798 23.798 11.578 11.578 11.357 11.357 9.949 9.949 5.069 5.069 11.117 11.117 22.635 22.635 de parties liées 12.750 14.744 12.150 14.393 d'institutions financières 24.901 24.901 23.410 23.410 emprunt obligataire 11.922 12.280 11.898 11.421 emprunts bancaires 38.886 38.886 54.245 54.245 Autres actifs financiers Passifs financiers Passif financier détenu au coût amorti Autres dettes Dettes commerciales Dettes financières La juste valeur des actifs et passifs financiers est déterminée sur base de flux de trésorerie actualisés au taux de marché à la clôture. Note 25 : Relations avec les parties liées Relations entre la société mère et ses filiales et coentreprises Les filiales et coentreprises sont listées dans la note 5 relative à la structure du Groupe. Les soldes et transactions correspondants ont été éliminés intégralement pour les filiales consolidées. Par conséquent, ces transactions ne sont pas présentées dans cette note. Quant aux coentreprises, l'élimination est effectuée à hauteur de la participation détenue (méthode proportionnelle). Relations avec les coentreprises Les transactions avec les coentreprises consistent principalement en des avances en compte courant portant intérêt dont les soldes ouverts à la clôture s'élèvent à : En milliers d'euros Avances à des coentreprises Charge : intérêts 30/04/2012 30/04/2011 7.356 6.410 225 162 Aucune perte de valeur n'a été constatée sur ces avances. En outre, des prestations MOD (Maîtrise d'Ouvrage Déléguée) sont facturées entre sociétés du Groupe depuis l'exercice clôturé au 30/04/2012 : En milliers d'euros 30/04/2012 15 Av. du Centre 1.385 Espace Plus 65 Parc Saint Julien 400 Tosniop SCI 618 TOTAL 2.469 L'intégralité des montants a été facturée par Codic France aux sociétés présentées dans le tableau. Au 30/04/2012, les montants facturés aux sociétés 15 Av. du Centre, Espace Plus (33) et Tosniop SCI sont ouverts en créances commerciales. Enfin, certaines sociétés du Groupe se portent caution de la bonne exécution d'obligations qui peuvent incomber à d'autres sociétés du Groupe en vertu de conventions. Prospectus CODIC 2012/2013 105 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR Un récapitulatif est présenté ci-dessous : 30/04/2012 30/04/2011 En milliers d'euros En milliers d'euros Société En support de Bénéficiaire Détail Codic International K2E DEGI 5.560 5.560 Caution solidaire et indivisible K2F DEGI 3.374 3.374 Caution solidaire et indivisible Tosniop SCI Fortis - 1.500 Garantie de remboursement sur le crédit Maxima III MKB 3.277 3.277 Garantie de remboursement sur le crédit (50%) TOC Codic Hungary - 1.044 Caution solidaire et indivisible (PDA) Codinvest Beach 1 Société Générale - 1.750 Caution solidaire et indivisible Codic France Calyon - 9.000 Caution solidaire et indivisible Codic Espagne Bankinter 4.915 4.915 Caution solidaire et indivisible L2 A & L2 B Fortis 5.500 5.500 Cash deficiency Codic Belgique Mc Donogh 1.058 - SCI 15 Av centre CA-CIB-HSBC-BNP 27.500 - L2 A & L2 B Fortis 5.500 5.500 56.684 41.420 Caution bonne exécution des obligations liées à la garantie revenus locatifs Codic Luxembourg TOTAL Caution solidaire Caution solidaire et indivisible Relations avec les actionnaires Les actionnaires sont détaillés à la note 18 (capital et structure de l'actionnariat du Groupe). En outre, un emprunt à hauteur de 12.000 dont les termes sont décrits dans la note 19 a été accordé par les actionnaires du Groupe. Relations avec les principaux dirigeants Les membres du Conseil d'Administration et du Comité de Direction constituent les principaux dirigeants du Groupe. La rémunération des principaux dirigeants est arrêtée par le Comité de Nomination et de Rémunération sur base d’une évaluation de la collaboration qui se tient chaque année, et peut être ventilée comme suit : En milliers d'euros Avantages à court terme Avantages à long terme Avantages postérieurs à l'emploi TOTAL 30/04/2012 30/04/2011 2.437 2.953 72 57 385 322 2.894 3.332 Durant l’exercice, il n’a été consenti aux Administrateurs et membres du Comité de Direction ni crédit, ni avance, ni options sur actions. Note 26 : Droits et engagements En milliers d'euros 30/04/2012 30/04/2011 Garanties constituées par des tiers au profit du Groupe 21.476 56.141 Garanties constituées par le Groupe au profit de tiers : 71.731 53.912 * Garanties "marchand de biens" (acquisitions avec droits d'enregistrement au taux réduit) 2.776 2.776 * Garanties de "bonne fin d'exécution" (données dans le cadre de la réalisation de travaux) 4.426 4.426 * Garanties "autres" (caution dans crédit, bonne fin de paiement, garantie locative, etc.) 7.845 5.290 56.684 41.420 * Cautions solidaires en support de filiales du Groupe Garanties réelles constituées par le Groupe au profit de tiers : 140.906 105.334 * Hypothèques 15.066 18.216 * Mandats hypothécaires 81.079 42.357 * Mise en gage de titres 44.761 44.761 Prospectus CODIC 2012/2013 106 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR Note 27 : Passifs et actifs éventuels 30/04/2012 Passif éventuel : S’agissant du projet « IBJ », un litige oppose la Commune de Saint-Josse-ten-Noode et un ancien propriétaire de l’îlot 3 de l’Espace Nord de Bruxelles. Ce dernier réclame en justice une indemnisation d’un montant maximum de 744 au motif que l’expropriation dont il a été l’objet est entachée d’irrégularités. Par jugement du 9 avril 2009, le Tribunal de Première Instance de Bruxelles a rejeté ses prétentions, attestant de l’existence de justes motifs d’expropriation et du respect de la procédure d’expropriation. Le requérant ayant interjeté appel de ladite décision, la procédure est actuellement pendante devant la Cour d’Appel de Bruxelles. Un risque jugé non probable existe quant à la possibilité pour la Commune de se retourner contre le Groupe. Actifs éventuels : En raison d’un changement législatif local, l’administration fiscale roumaine nous a notifié qu’un impôt calculé sur les intérêts générés par les avances d’actionnaire réalisées au profit de S.C. Espace Ploeisti SRL et S.C. Espace Sighisoara SRL aurait dû être payé par ces dernières, et ce, à chaque capitalisation mensuelle. Les sommes réclamées à ce titre ont été payées, à savoir un montant global de 910. Le Groupe CODIC a introduit une réclamation à l’encontre de l’administration fiscale roumaine pour obtenir le remboursement des sommes versées. La procédure est actuellement pendante devant la juridiction administrative roumaine compétente. 30/04/2011 Passif éventuel : Projet « IBJ » tel que décrit ci-dessus. Note 28 : Impôts différés En milliers d'euros 30/04/2012 30/04/2011 Impôts différés actifs 4.696 5.061 Impôts différés passifs 2.449 1.852 Impôt différé net 2.247 3.209 Balance d'ouverture Balance de clôture Balance de clôture 1/05/2010 30/04/2011 30/04/2012 Reconnu en résultat En milliers d'euros Cession Actifs d'impôts différés nets Reconnu en résultat Cession Actifs d'impôts différés nets Différentiel d’activation de frais sur projets 14.206 -12.349 1.857 1.468 Différentiel de reconnaissance de marge -15.546 13.120 -2.426 -1.917 -4.343 -4.312 272 4 583 -89 4.494 -485 -310 -794 -453 -1.248 302 -313 -9 9 0 2.789 420 3.209 -982 Pertes fiscales reportées Différences de change Autres Total des impôts différés 19 19 3.344 2.247 Conformément à IAS 12, le Groupe a comptabilisé des actifs d'impôts différés provenant de pertes fiscales reportées de certaines des filiales du Groupe. Actifs d'impôts différés non comptabilisés : En milliers d'euros Total des impôts différés non comptabilisés 30/04/2012 30/04/2011 20.900 17.752 Prospectus CODIC 2012/2013 107 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR Les impôts différés relatifs aux pertes fiscales reportées et aux crédits d'impôts de Codic International ont été reconnus à hauteur des profits taxables futurs estimés. Les actifs d'impôts différés non reconnus s'élèvent à 20.900. Les actifs d'impôt différé relatifs aux pertes fiscales des filiales, en Belgique ou à l'étranger, ne sont reconnus que pour autant qu'il y ait une évidence suffisante qu'une base imposable se dégagera dans un avenir prévisible permettant de les utiliser. Les pertes fiscales pour lesquelles aucun actif d’impôt différé n’est reconnu s’élèvent à 52.227 (30/04/2011 : 61.490) et n’ont pas de date d’expiration. Des actifs d’impôts différés nets s’élevant à 2.515 (2011 : 1.921) concernent des entités fiscales ayant encouru une perte durant l’exercice 2012 ou 2011. La reconnaissance d’actifs d’impôts différés est justifiée par la profitabilité des projets détenus par ces entités. Note 29 : Première adoption des IFRS 1. Contexte Les états financiers consolidés du Groupe au titre de l’exercice clôturé le 30 avril 2012 ont été établis pour la première fois conformément au référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté dans l’Union Européenne. L’objectif de cette note est d’exposer les impacts liés à l’adoption du référentiel IFRS sur la situation financière et la performance du Groupe par rapport aux comptes consolidés préparés selon les normes comptables belges. Le premier jeu complet d’états financiers IFRS contient des informations comparatives pour l’exercice clôturé le 30 avril 2011. Un premier état de la situation financière (bilan) consolidé selon le référentiel IFRS a donc été établi au 1 er mai 2010 (date de transition aux IFRS), date à laquelle, conformément à IFRS 1 – Première adoption des normes internationales d’information financière, les impacts du changement de référentiel comptable sont enregistrés en contrepartie des capitaux propres consolidés. Après avoir exposé les options adoptées par le Groupe dans le cadre de la première adoption des IFRS, il est procédé à la revue chiffrée et commentée des ajustements entre les deux référentiels comptables sur les capitaux propres du Groupe et ce, au 1er mai 2010, au 30 avril 2011 et au 30 avril 2012. Cet exercice de rapprochement est effectué de manière concomitante sur le résultat de l’exercice annuel clôturé le 30 avril 2011 et le 30 avril 2012. 2. Synthèse L’application du référentiel IFRS à la situation financière au 1 er mai 2010 s’est traduite par une augmentation de 7.666 milliers d’euros des capitaux propres consolidés (2011 : 1.935; 2012 : 1.320). Outre l’ajustement technique lié aux dividendes, les principaux impacts sur les capitaux propres trouvent leur origine dans l’application des normes IFRS relatives aux provisions et aux impôts différés. En outre, le périmètre de consolidation a été ajusté tel que décrit ci-dessous. Quant au résultat de l’exercice 2010/2011, il est réduit d’un montant de 918 (2011/2012 : 643, principalement sous l’effet des provisions et du changement de périmètre de consolidation. 3. Options de première adoption retenues par le Groupe Conformément à IFRS 1, en tant que premier adoptant des IFRS, la Société a accès à des exemptions dans le cadre de la préparation de l’état de la situation financière d’ouverture au 1 er mai 2010. Dans ce contexte, la Société a décidé d’utiliser l’exemption permettant d’annuler les écarts de conversion accumulés dans les capitaux propres avant la date de transition aux IFRS et ce, pour un montant de 94. Cet ajustement n’a pas d’impact net sur les capitaux propres dans la mesure où ce montant est directement transféré dans les résultats reportés au sein des capitaux propres. La Société n’a pas utilisé d’autres exemptions prévues par IFRS 1. 4. Ajustements IFRS Au 1er mai 2010, les capitaux propres, augmentés des participations ne donnant pas le contrôle, évoluent de 101.177 à 108.843 en IFRS, soit une augmentation de 7.666. Cette variation est détaillée dans le tableau de synthèse présenté ci-dessous, accompagné de notes explicatives pour ce qui concerne les ajustements IFRS sur les capitaux propres et le résultat consolidés. Chaque ajustement est présenté avant la prise en compte de l’impact des impôts différés dont l’effet total est exposé sous une rubrique propre. Prospectus CODIC 2012/2013 108 / 128 Référentiel comptable belge Résultat 20102011 101.177 3.494 Autres éléments du résultat global 2011 5 -699 Capitaux propres au 30 avril 2011 Résultat 20112012 103.977 167 Autres éléments du résultat global 2012 Dividendes Capitaux propres au 1er mai 2010 Dividendes En milliers d'euros Notes INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR 0 Transactions avec les participations ne donnant pas le contrôle Capitaux propres au 30 avril 2012 -768 103.376 0 Périmètre de consolidation 1 169 57 226 88 314 Provisions pour indemnités de fin de contrat 2 607 -167 440 -440 0 Provision pour litige éventuel 3 588 0 588 0 588 Provisions pour risque sur projets vendus 4 3.483 -307 3.176 -65 3.111 Evaluation au coût amorti des emprunts 5 0 -48 -48 126 Dividendes 6 5.512 Participations ne donnant pas le contrôle 7 -437 -389 -826 -216 Impôts différés 8 -2.255 -64 -2.319 -136 7.666 -918 0 -4.813 1.935 -643 0 -699 728 1.320 108.843 2.576 5 -5.512 105.912 -476 0 -699 -40 104.697 Total des ajustements Référentiel IFRS -4.813 78 699 -699 0 0 728 -314 -2.456 1. Périmètre de consolidation Les sociétés Espace Carré d'Or, Carré d'Or Invest et Parc St-Julien, détenues à 80% par le Groupe, sont intégrées selon la méthode de la consolidation proportionnelle dans la mesure où le Groupe exerce un contrôle conjoint sur ces sociétés conformément à IAS 31 – Participations dans des coentreprises alors qu’elles ont été intégrées globalement dans les comptes consolidés établis selon le référentiel belge. Dans la mesure où ces sociétés disposent de capitaux propres et de résultats négatifs aux dates considérées, l’impact de ce changement de méthode de consolidation est positif sur les capitaux propres et sur les résultats nets. Voir également note 7. 2. Provision pour indemnités de fin de contrat Selon les normes comptables belges, une provision avait été constituée à la clôture au 30 avril 2010 pour faire face aux éventuelles indemnités de fin de contrat des membres de la direction. Sachant qu’aucune décision en ce sens n’avait été prise à cette date et qu’aucun membre de la direction n’avait été identifié en particulier, le Groupe ne disposait pas d’une obligation (juridique ou implicite) au 1 er mai 2010, de sorte que la provision concernée a été supprimée dans l’état de la situation financière IFRS d’ouverture avec un impact positif sur les capitaux propres. Dans le courant de l’exercice suivant clôturé au 30 avril 2011, des indemnités de fin de contrat ont été encourues pour une personne et la provision constituée en droit comptable belge a été partiellement utilisée. Le résultat IFRS 2010/2011 a été négativement ajusté en conséquence pour le montant encourus au cours de cet exercice. A la clôture suivante au 30 avril 2012, la provision constituée selon les normes comptables belges a été partiellement utilisée suite à d’autres indemnités de fin de contrat et le solde de la provision a été extourné en résultat. Dans les états financiers IFRS, le montant de la provision utilisé et extourné vient en ajustement du résultat 2011/2012. 3. Provision pour litige éventuel Dans les comptes établis selon les normes comptables belges, une provision a été constituée dans le cadre du projet « IBJ » pour faire face à l’éventualité que des autorités locales se retournent contre le Groupe dans le cadre d’un Prospectus CODIC 2012/2013 109 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR recours introduit par une tierce partie contre ces autorités suite à une expropriation contestée par cette partie (voir note 27 – Passifs éventuels). Dans la mesure où les conditions de comptabilisation d’une provision selon le référentiel IFRS ne sont pas rencontrées, en particulier quant au caractère probable d’une sortie de ressources, ce montant a été supprimé dans la situation IFRS d’ouverture. 4. Provisions pour risque sur projets vendus Selon les normes comptables belges, une provision est constituée à hauteur d’un pourcent des coûts de construction pour faire face aux éventuels risques associés aux projets finalisés et ce, pendant une période de 5 ans. La partie de ces montants ne correspondant pas à des obligations actuelles (juridiques ou implicites) aux dates de clôture considérées a été supprimée conformément au référentiel IFRS. Cet ajustement a un impact positif sur les capitaux propres et un impact négatif sur le résultat à hauteur du montant de la provision repris et utilisé dans les comptes belges au cours des exercices concernés. 5. Evaluation au coût amorti des emprunts Les frais d’émission de 120 relatifs à l’emprunt obligataire ont été intégralement pris en résultat au 30/04/2011 et ont été imputés sur l’exercice 2011/2012 dans les comptes belges. Dans le référentiel IFRS, les frais sont répartis sur la durée de l’emprunt. Par ailleurs, une charge financière de 150 relative au prêt des parties liées n’avait pas été constatée dans les livres belges au 30/04/2011. Un ajustement IFRS a donc été passé pour affecter cette charge à l’exercice concerné. 6. Dividendes Le référentiel IFRS, et plus particulièrement IAS 10 – Évènements postérieurs à la date de clôture , prescrit de ne comptabiliser la distribution de dividendes qu’après l’approbation par l’Assemblée Générale des actionnaires et ce, contrairement aux dispositions belges qui prévoient la comptabilisation des dividendes de l’exercice en dettes à court terme dès la date de clôture. L’adoption des IFRS génère donc une réintégration du montant distribuable de 5.512 au 1er mai 2010 et de 699 au 30 avril 2011. Dans la mesure où la décision de distribution n’impacte pas le résultat global mais bien les capitaux propres du Groupe, une colonne est présentée distinctement dans le tableau ci-dessus afin de réconcilier les capitaux propres de clôture. 7. Participations ne donnant pas le contrôle Dans les comptes consolidés belges, les participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires négatifs) ne font pas partie des capitaux propres et ce, contrairement au référentiel IFRS. La réintégration des participations ne donnant pas le contrôle dans les capitaux propres totaux, y compris le montant détaillé dans la note 1, a un impact négatif dans la mesure où elles affichent une valeur négative. Par ailleurs, au cours de l’exercice 2011/2012, le Groupe a acquis les participations ne donnant pas le contrôle de la filiale Codic Roumanie. Conformément au référentiel IFRS, cette transaction entre actionnaires est directement comptabilisée dans les capitaux propres du Groupe. 8. Impôts différés Conformément à IAS 12 – Impôts sur le résultat, les impôts différés sont calculés sur les différences temporelles entre la base fiscale des actifs et passifs et leur valeur comptable dans les états financiers consolidés. Des actifs d’impôts différés ont également été calculés sur les pertes fiscales récupérables ainsi que sur les crédits d’impôts disponibles à la date de clôture dans la mesure où il est probable qu’un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible. La mise en œuvre des dispositions de la norme a conduit le Groupe, compte tenu des différents ajustements commentés précédemment, à enregistrer des passifs d’impôts différés de 634 dans le bilan d’ouverture, 528 au 30/04/2011 et 528 au 30/04/2012. De plus, des actifs d’impôts différés précédemment reconnus pour 1.621 au bilan d’ouverture, 1.791 au 30/04/2011 et 1.928 au 30/04/2012 ont été repris car ils n’ont pas été considérés comme recouvrables. Note 30 : Evénements subséquents Prospectus CODIC 2012/2013 110 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR Depuis le 30/04/2012, les principaux événements à noter sont le paiement du solde des dividendes décidé par l’Assemblée Générale en date du 15/09/2010 (2.756), la vente en état futur d’achèvement du projet Start, la signature d’une promesse de vente synallagmatique du centre commercial de Villennes et l’acquisition d’une parcelle de terrain pour le projet de Bagneux. 13.2. Informations financières historiques annuelles Il est renvoyé sur ce point au paragraphe 13.1.2 du présent Prospectus. 13.3. Vérification des Informations financières historiques annuelles 13.3.1. Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés au 30 avril 2012 et 30/04/2011 Les informations financières historiques pour les exercices clos les 30 avril 2012 et 30 avril 2013 incluses dans le présent Prospectus ont fait l’objet d’un rapport des contrôleurs légaux figurant au chapitre 13.1.1 du présent Prospectus qui ne contient pas d’observations. 13.3.2. Autres informations du Prospectus vérifiées par les contrôleurs légaux Non applicable. 13.3.3. Autres informations financières non vérifiées Non applicable. 13.4. Date des dernières informations financières Les comptes annuels consolidés au 30 avril 2013, dernières informations financières vérifiées, figurent au paragraphe 13.1.2 du présent Prospectus. 13.5. Informations financières intermédiaires et autres Non applicable. 13.6. Procédures judiciaires et d’arbitrage A la connaissance de la Société, il n’existe pas de procédure gouvernementale, judiciaire ou d'arbitrage ayant eu, dans les douze derniers mois, ou étant susceptible d’avoir des effets significatifs sur la situation financière ou la rentabilité de la Société et/ou du Groupe. 13.7. Changement significatif de la situation financière ou commerciale A la connaissance de la Société, aucun changement significatif n’est intervenu concernant sa situation financière ou commerciale depuis la fin de la période annuelle au 30 avril 2013. 14. INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES 14.1. Capital social Le capital est fixé à 5 249 920 euros. Il est représenté par 32 810 actions sans mention de valeur nominale, entièrement libérées, représentant chacune 1/32 810ième. Les actions sont de trois catégories : A, B et C. Les actions de catégorie A et de catégorie B sont des actions avec droit de vote et confèrent les mêmes droits dans les bénéfices et le produit de la liquidation. Les actions de catégorie C sont des actions sans droit de vote dont les droits sont déterminés dans les dispositions des présents statuts. Les titres sont et demeurent au nominatif. Ils sont indivisibles à l’égard de la Société. Prospectus CODIC 2012/2013 111 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR 14.2. Acte constitutif et statuts 14.2.1. Acte de constitution La Société a été constituée, sous la dénomination CODIC suivant acte reçu par le notaire Georges Moulin à Ixelles, le 22 octobre 1992, publié à l'annexe au Moniteur belge du 5 novembre 1992, sous le numéro 921105-80. 14.2.2. Objet (Article 3 des statuts) La Société a pour objet toutes opérations immobilières généralement quelconques et notamment l'achat, la vente, la réalisation, la mise en valeur, la construction, l'appropriation, la transformation, l'exploitation, la gestion, la location et le lotissement de tous biens immeubles. La Société peut accomplir en Belgique ou à l'étranger, toutes opérations industrielles, commerciales, mobilières, immobilières ou financières, de nature à favoriser ou étendre directement ou indirectement son industrie et son commerce. Elle peut s'intéresser par toutes voies, dans toutes affaires, entreprises ou sociétés, ayant un objet identique, analogue ou connexe ou qui sont de nature à favoriser le développement de son entreprise, à lui procurer des matières premières ou à faciliter l'écoulement de ses produits et même fusionner avec elles. 15. CONTRATS IMPORTANTS La Société n’a conclu aucun contrat important, autre que les contrats conclus dans le cadre normal des affaires, pouvant conférer à tout membre du Groupe un droit ou une obligation ayant une incidence sur la capacité de la Société à remplir les obligations qui lui sont imposées, dans le cadre de la présente émission d’obligations, à l’égard des détenteurs desdites obligations. 16. INFORMATIONS PROVENANT DE TIERS, DECLARATIONS D’EXPERTS ET DECLARATIONS D’INTERETS Néant. 17. DOCUMENTS ACCESSIBLES AU PUBLIC Pendant la durée du présent Prospectus, les copies des documents suivants peuvent être consultées au siège social de la Société : - L'acte constitutif et les statuts de la Société ; - Tous rapports, courriers et autres documents, informations financières historiques, évaluations et déclarations établis par un expert à la demande de la Société, dont une partie est incluse ou visée dans le présent Prospectus ; - Les informations financières historiques de la Société pour chacun des deux exercices précédant la publication du présent Prospectus ; - Les rapports des contrôleurs légaux sur les informations financières historiques relatives aux exercices clos les 30/04/2012 et 30/04/2013. Prospectus CODIC 2012/2013 112 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’OFFRE DEUXIEME PARTIE : INFORMATIONS RELATIVES A L’OFFRE 1. PERSONNES RESPONSABLES Voir chapitre préliminaire « Personnes Responsables ». 2. FACTEURS DE RISQUE Les facteurs de risque relatifs au Groupe et à son activité sont décrits au paragraphe 4 de la première partie du présent Prospectus. En complément de ces facteurs de risque, les investisseurs sont invités, avant de prendre leur décision d’investissement, à se référer aux facteurs de risque suivants relatifs aux titres financiers émis. Toutefois, d’autres risques et incertitudes non connus de l’émetteur à ce jour ou qu’il estime négligeables à cette date pourraient également perturber son activité. Si l’un des risques décrits dans le Prospectus venait à se concrétiser, les activités, la situation financière, les résultats ou les perspectives de l’émetteur pourraient en souffrir. Dans une telle éventualité, le cours des actions de la Société et des valeurs mobilières émises par lui pourrait baisser et l’investisseur pourrait perdre la totalité ou une partie des sommes qu’il aurait investies dans ces valeurs mobilières. La durée d’investissement conseillée est de 5 ans. Toute revente des Obligations avant l’échéance peut entraîner un gain ou une perte en capital. Les Obligations sont des titres financiers qui ne sont pas nécessairement appropriés pour tous les investisseurs Les Obligations ne sont pas appropriées pour des investisseurs qui ne sont pas familiers avec les marchés financiers et qui n’ont pas une connaissance de la Société pour évaluer les avantages et les risques à investir dans les Obligations de la Société, et qui n’ont pas une connaissance et un accès aux instruments d’analyse afin d’évaluer ces avantages et risques dans le contexte de leur situation financière. Les Obligations ne sont pas appropriées pour des investisseurs qui ne sont pas familiers avec les concepts de remboursement normal ou anticipé, de cas de défaut, ou autres termes financiers, régissant ce type de titre financier. Les investisseurs doivent également s’assurer qu’ils disposent de ressources financières suffisantes pour supporter les risques d’un investissement en Obligations. Les modalités des Obligations pourraient être modifiées Conformément aux dispositions impératives du droit belge, l’assemblée générale des porteurs d’Obligations peut modifier les modalités des Obligations dès lors que les porteurs d’Obligations présents ou représentés approuvent les modifications à la majorité des trois quarts des voix dont disposent les porteurs d’Obligations présents ou représentés. Toute modification ainsi approuvée s’imposera à l’ensemble des porteurs d’Obligations. Les modalités des Obligations sont fondées sur les lois et règlements en vigueur à la date de visa sur le Prospectus. Des modifications législatives ou réglementaires pourraient avoir pour effet de modifier les modalités des Obligations, ce qui pourrait avoir un impact sur leur valeur. Aucune assurance ne peut être donnée sur l’impact d’une éventuelle modification de celles-ci après la date de visa sur le Prospectus. Les modalités applicables aux Obligations pourraient être écartées en cas d’application à la Société du droit belge des entreprises en difficulté D’une manière générale, le droit belge prévoit deux types de procédure applicables aux entreprises en difficulté : la faillite, d’une part, et la procédure de réorganisation judiciaire, d’autre part. Si l’émetteur devait faire l’objet d’une de ces procédures, les droits des obligataires en seraient affectés. La déclaration de faillite d’une société requiert qu’elle soit durablement en état de cessation de payement et que son crédit soit ébranlé. En cas de faillite, les créances à terme deviennent exigibles et les droits individuels des créanciers non privilégiés spéciaux sont suspendus. Leurs créances sont payées, à l’intervention d’un curateur, après désintéressement des créanciers privilégiés, au marc le franc, au moyen du produit de réalisation des actifs sociaux. La procédure de réorganisation judiciaire suppose que la continuité de l’entreprise soit menacée. Elle comporte l’octroi à l’entreprise qui en bénéficie d’un sursis, d’une durée maximale de 6 mois pouvant être prolongée jusqu’à 18 mois, pendant lequel les droits des créanciers ordinaires sont suspendus. Dans le cadre d’une telle procédure de réorganisation, l’entreprise peut proposer à ses créanciers un plan de réorganisation pouvant comporter, notamment des abattements ou des rééchelonnements de tout ou partie des créances. Si un tel plan est approuvé par les créanciers aux majorités prévues par la loi et homologué par le tribunal, il est obligatoire pour tous les créanciers et affectera donc les droits de ces créanciers. La procédure de réorganisation peut également aboutir à un transfert Prospectus CODIC 2012/2013 113 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’OFFRE forcé de tout ou partie de l’entreprise, ce qui peut également affecter les créanciers dans la mesure où le patrimoine de leur débiteur se trouve modifié. Risque d’absence de liquidité des Obligations L’admission des Obligations aux négociations sur Euronext a été demandée. Cependant, aucune assurance ne peut être donnée qu’un marché actif pour les Obligations se développera ou que les porteurs de ces Obligations seront en mesure de céder leurs Obligations sur ce marché à des conditions de prix et de liquidité satisfaisantes. En outre, si un tel marché se développait, il ne peut être exclu que le prix de marché des Obligations soit soumis à une forte volatilité. Par ailleurs, les échanges sur Obligations entre investisseurs institutionnels qui portent sur des quantités importantes sont généralement exécutés hors marché. En conséquence, tous les investisseurs pourraient ne pas avoir accès à ce type de transaction et notamment à leurs conditions de prix. Il n’existe aucune obligation de constituer un marché pour les Obligations. La clause de maintien à leur rang des Obligations laisse la Société libre de disposer de la propriété de ses biens ou de conférer toutes sûretés sur lesdits biens Les Obligations et leurs intérêts constituent des engagements chirographaires directs, généraux, inconditionnels, non subordonnés et non assortis de sûretés, à l’exception de ce qui est prévu au paragraphe 4.5.4, de la Société, venant au même rang entre eux et, sous réserve des exceptions légales impératives, au même rang que tous les autres engagements directs, généraux, inconditionnels, non subordonnés et non assortis de sûretés (à l’exception de ceux bénéficiant d’une préférence prévue par la loi) présents ou futurs de la Société. Le service de l’emprunt en intérêts, remboursements, impôts, frais et accessoires ne fait l’objet d’aucune garantie particulière. La Société s’engage jusqu’au remboursement effectif de la totalité des Obligations, à ne pas conférer de sûretés sur les biens et droits immobiliers qu’elle possède ou possèdera, ni à constituer un nantissement sur tout ou partie de ses actifs ou de ses revenus présents ou futurs au bénéfice des titulaires d’autres obligations émises par l’Emetteur sans consentir les mêmes garanties et le même rang aux Obligations. Cet engagement se rapporte exclusivement aux émissions d’obligations ou d’autres titres financiers négociables représentatifs de titres de créance et admis aux négociations sur un marché réglementé ou non réglementé. Le maintien du rang des Obligations n’affecte en rien la liberté de la Société de disposer de la propriété de ses biens ou de conférer toute sûreté sur lesdits biens en toutes autres circonstances (voir paragraphe 4.5 « Rang des Obligations »). Il existe un risque lié à la possibilité de remboursement anticipé au gré de la Société La mise en œuvre d’un remboursement anticipé pourrait réduire significativement le rendement attendu par les investisseurs, qui ne seraient pas assurés de pouvoir réinvestir les fonds ainsi remboursés à un taux équivalent à celui servi par les présentes Obligations. Les acquéreurs et les vendeurs potentiels d'Obligations pourraient devoir payer des impôts ou autres taxes ou droits selon la loi ou les pratiques en vigueur dans les pays où les Obligations seront transférées ou dans d'autres juridictions Dans certaines juridictions, aucune position officielle des autorités fiscales ni aucune décision de justice n'est disponible s'agissant de titres financiers tels que les Obligations. Les investisseurs potentiels sont invités à ne pas se fonder sur les informations fiscales contenues dans le présent Prospectus mais à demander conseil à leur propre conseiller fiscal au regard de leur situation personnelle en ce qui concerne l'acquisition, la vente et le remboursement des Obligations. Seuls ces conseils sont en mesure de correctement prendre en considération la situation spécifique d'un investisseur potentiel. Ces considérations relatives à l'investissement doivent être lues conjointement avec les informations contenues au paragraphe 4.14 du présent Prospectus. La Société se réserve le droit d’émettre des nouveaux titres financiers La Société se réserve la faculté d’émettre à nouveau des titres financiers, y compris d’autres obligations, susceptibles de représenter des montants significatifs, d’accroître l’endettement de la Société et de diminuer la qualité de crédit de la Société. Les Obligations font l’objet de restrictions financières limitées Les modalités des Obligations n’obligent pas la Société à maintenir des ratios financiers ou des niveaux spécifiques de chiffre d’affaires, flux de trésorerie ou liquidités et, en conséquence, elles ne protègent pas les porteurs d’Obligations en cas d’évolution défavorable de la situation financière de la Société. Les modalités des Obligations Prospectus CODIC 2012/2013 114 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’OFFRE ne comportent pas de restrictions pour la Société, en matière d’amortissement, de réduction du capital ou de capacité d’investissement. La Société pourrait ne pas être en mesure de payer les intérêts ou de rembourser les Obligations Les porteurs des Obligations doivent tenir compte du risque de crédit de la Société. La Société pourrait ne pas avoir la capacité de payer les intérêts ou de rembourser les Obligations à leur échéance. De même, elle pourrait se voir contrainte de rembourser les Obligations en cas de défaut tel qu’exposé au paragraphe 4.8.1 « Remboursement des Obligations ». Si les porteurs d’Obligations devaient exiger de la Société le remboursement de leurs Obligations notamment à la suite d’un cas de défaut, la Société ne peut garantir qu’elle sera en mesure de verser l’intégralité du montant requis. Les porteurs des Obligations pourraient ainsi perdre, à la suite du défaut de la Société, une partie ou la totalité de leur investissement dans les Obligations. La capacité de la Société à rembourser les Obligations dépendra notamment de sa situation financière au moment du remboursement et pourra être limitée par la législation applicable, par les termes de son endettement ainsi que, le cas échéant, par les modalités des nouveaux financements en place à cette date et qui pourront remplacer, augmenter ou modifier la dette existante ou future de la Société. Par ailleurs, le manquement de la Société à rembourser les Obligations pourrait constituer un cas de défaut au titre d’un autre emprunt. Enfin, le paiement des intérêts et le remboursement des Obligations ne sont garantis par aucune sûreté, à l’exception de ce qui est prévu au paragraphe 4.5.4. Il existe un risque lié aux taux d’intérêt Les Obligations portent intérêt à taux fixe. Les investisseurs doivent être conscients que des variations substantielles des taux de marché pourraient avoir des conséquences négatives sur la valeur des Obligations. Si les porteurs vendent leurs Obligations avant l’échéance, ils les céderont au prix du marché (intégrant notamment l’évolution des taux d’intérêt et l’évolution du jugement du marché sur la signature de l’émetteur) et réaliseront, par rapport au prix d’acquisition, une plus-value ou une moins-value en fonction de l’évolution des marchés. Il existe un risque lié aux taux de change La Société assurera les paiements dus au titre des Obligations en euros. Tout porteur d’Obligations dont les activités financières se font principalement dans une devise autre que l’euro doit prendre en considération les risques de fluctuation des taux de change avec l’euro ainsi que les modifications de règles de contrôle des changes. Une appréciation de la valeur de la devise du porteur d’Obligations par rapport à l’euro diminuerait dans la devise du porteur d’Obligations la contre-valeur des paiements (intérêts, remboursement) reçus au titre des Obligations, la valeur de marché des Obligations et donc le rendement des Obligations pour son porteur. En outre, les gouvernements et autorités monétaires pourraient imposer (comme certains l’ont fait dans le passé) des contrôles de change qui pourraient affecter le taux de change applicable. De ce fait, les porteurs d’Obligations pourraient percevoir un montant en principal ou intérêts inférieur à celui prévu, voire aucun de ces montants. Risque sur la sûreté attachée aux Obligations Afin de garantir le remboursement des Obligations, CODIC a consenti une sûreté sous forme de la mise en gage d’un Compte de Réserve qui sera alimenté, jusqu’à concurrence d’un montant égal à 50% du montant des Obligations, par 50% des flux de trésorerie disponibles (sous forme de dividendes qui seraient, le cas échéant, effectivement distribués par la société Royal Hamilius à CODIC ou du remboursement effectif des prêts et des avances en compte courant consentis par CODIC à cette société) dans le cadre du projet Royal-Hamilius, dont l’échéance correspond à celle des Obligations. Cette sûreté est décrite au paragraphe 4.5.4 du présent Prospectus. Si le montant au crédit du Compte de Réserve atteignait son plafond avant la date d’échéance des Obligations, ce qui pourrait être le cas dans l’hypothèse où CODIC encaisserait plus rapidement qu’anticipé la marge liée au projet Royal-Hamilius, CODIC aurait la faculté unilatérale de demander la mainlevée du gage. Il est cependant précisé que dans ce cas, chaque porteur d’Obligations aurait alors la faculté de demander le remboursement anticipé des Obligations qu’il détient. Une sûreté similaire a été consentie aux porteurs des 240 obligations émises en 2010 pour un montant de 12 millions d’euros, à concurrence de 50% du montant de cet emprunt. Dans le cas où le plafond du Compte de Réserve serait atteint avant l’échéance des Obligations et où CODIC demanderait la mainlevée du gage sur ce compte, les porteurs d’Obligations seraient donc confrontés soit à un risque d’absence de sûreté en cas de non demande de remboursement anticipé ou à un risque en cas de réemploi Prospectus CODIC 2012/2013 115 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’OFFRE des fonds en cas de demande de remboursement anticipé par les porteurs qui ne seraient pas assurés de pouvoir réinvestir les fonds ainsi remboursés à un taux équivalent à celui servi par les présentes Obligations. Au moment de l’émission des Obligations, aucun fond ne figure au crédit du Compte de Réserve et il ne peut en outre être garanti que le projet Royal-Hamilius génèrera des flux de trésorerie disponibles susceptibles d’alimenter le Compte de Réserve comme il est dit ci-avant. Aucun versement sur le Compte de Réserve ne sera effectué à ce titre en l’absence de remboursement ou de paiement de dividende. L’engagement de CODIC d’alimenter le Compte de Réserve au moyen des flux de trésorerie disponible dans le cadre du projet Royal-Hamilius n’est pas garanti. Il ne pourrait être exécuté en cas de faillite de CODIC et pourrait être affecté dans d’autres cas d’insolvabilité de CODIC. La sûreté ayant été étendue aux porteurs des 240 obligations émises en 2010 pour un montant de 12 millions d’euros, il en résulte que les Obligataires se trouveraient dans une situation de concours avec les détenteurs de ces obligations tant en ce qui concerne la constitution que la mise en œuvre éventuelle de la sûreté. 3. INFORMATIONS ESSENTIELLES 3.1. Intérêt des personnes physiques et morales participant à l’Offre Il n’y a pas de conflit d’intérêt identifié des personnes physiques ou morales participant à l’émission. Le Chef de File et Teneur de Livre et/ou certains de ses affiliés ont rendu et/ou pourront rendre à l’avenir diverses prestations de services à la Société ou aux sociétés du Groupe, à leurs actionnaires ou à leurs mandataires sociaux, dans le cadre desquelles ils ont reçu ou pourront recevoir une rémunération. 3.2. Raisons de l’Offre et utilisation du produit A la date du présent Prospectus, la Société possède un portefeuille de développement constitué de quinze projets, représentant une surface locative totale d’environ 319 000 m² et un montant d’investissement de plus de 750 millions d’euros. Afin de financer ses projets, le Groupe souscrit généralement des lignes de crédit portant sur la durée de la construction et sur une durée complémentaire de 18 mois pour les besoins de la commercialisation, auprès d’un ou plusieurs partenaires bancaires en fonction de la taille des projets. Pour mener à bien sa politique de financement de projets immobiliers tout en étalant de manière équilibrée les échéances et les typologies de ses financements afin de limiter son risque de liquidité, la Société a entamé une politique de diversification de ses sources de financement avec la souscription d’une ligne obligataire privée sur 5 ans en juillet 2010 et d’un emprunt privé sur 3 ans auprès de ses actionnaires en 2011. Les fonds provenant de la présente émission sont exclusivement dédiés à la réalisation de son portefeuille de projets identifiés, ce qui permettra également à la Société de diversifier et d’accroître ses sources de financements. Dans le cadre du financement de ce portefeuille et de ses objectifs de croissance, la Société aura recours, en complément du produit de la présente émission, à l’endettement bancaire sous forme de lignes de crédit. Elle n’exclut cependant pas de faire à nouveau appel aux marchés financiers si des opportunités favorables se présentent. Si la Société ne levait aucun fonds complémentaires dans le cadre du financement de son portefeuille, celle-ci pourrait être contrainte d’arbitrer certains de ses projets, c'est-à-dire repousser ou annuler les projets nécessitant une forte mobilisation de ses fonds propres. 4. INFORMATIONS SUR LES VALEURS MOBILIERES DEVANT ETRE OFFERTES ET ADMISES A LA NEGOCIATION 4.1. Nature et catégorie des Obligations offertes dont l’admission aux négociations est demandée Les Obligations qui seront émises par la Société constituent des titres de créance non complexes. Le montant nominal de l’émission sera d’un montant de 13,58 millions d’euros, représenté par un nombre de 1 358 Obligations, d’une valeur nominale unitaire de 10 000 euros, émises au pair. L’émission des Obligations fera l’objet d’un règlement-livraison unique le 17 décembre 2013. Leur admission sur le marché Euronext à Paris est prévue le 18 décembre 2013 sous le code ISIN FR0011599190. Aucune demande d’admission aux négociations sur un autre marché n’est envisagée à ce jour. Prospectus CODIC 2012/2013 116 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’OFFRE 4.2. Droit applicable et tribunaux compétents Les Obligations sont régies par le droit français, sans préjudice de l’application des dispositions de droit belge relevant de la loi applicable à la Société (« lex societatis »), en particulier en ce qui concerne l’assemblée générale des obligataires qui sera régie par le droit belge (Cf. paragraphe 4.10), et de toutes lois de police ou d’application immédiate applicables le cas échéant. Les articles L. 228-39 à L. 228-90 du Code de commerce, en ce qu’ils concernent plus particulièrement la masse des obligataires, ne sont pas applicables aux Obligations. Les tribunaux compétents en cas de litige sont ceux du siège social de la Société lorsque la Société est défenderesse, et sont désignés en fonction de la nature des litiges lorsque la Société est demanderesse. 4.3. Forme et inscription en compte des Obligations de la Société Les Obligations seront émises sous forme de titres dématérialisés. Elles ne pourront en aucun cas faire l’objet d’une délivrance physique. S’agissant de leur mode de détention, elles pourront revêtir la forme nominative ou au porteur, au choix des porteurs d’Obligations. Conformément à l’article L. 211-3 du Code monétaire et financier, elles seront obligatoirement inscrites en comptetitres tenu, selon le cas, par la Société ou un intermédiaire habilité. En conséquence, les droits des porteurs d’Obligations seront représentés par une inscription sur un compte-titres ouvert à leur nom dans les livres : - de BNP Paribas Securities Services (Grands Moulins - Rue du Débarcadère - 93500 Pantin), mandaté par la Société, pour les Obligations conservées sous la forme nominative pure ; - d’un intermédiaire habilité de leur choix, et de BNP Paribas Securities Services, mandaté par la Société, pour les Obligations conservées sous la forme nominative administrée ; - ou d’un intermédiaire financier habilité de leur choix pour les Obligations conservées sous la forme au porteur. Aucun document matérialisant la propriété des Obligations (y compris les certificats représentatifs visés à l’article R.211-7 du Code monétaire et financier) ne sera émis en représentation des Obligations. Conformément aux articles L. 211-15 et L. 211-17 du Code monétaire et financier, les Obligations se transmettent par virement de compte à compte et le transfert de propriété des Obligations résultera de leur inscription au comptetitres de l’acquéreur. Les Obligations composant l’émission feront l’objet d’une demande d’admission aux opérations d’Euroclear France qui assurera la compensation des Obligations entre teneurs de compte-conservateurs. Elles feront également l’objet d’une demande d’admission aux opérations d’Euroclear Bank S.A./N.V., et de Clearstream Banking, société anonyme (Luxembourg). 4.4. Devise d’émission des Obligations L’émission des Obligations est réalisée en euros. 4.5. Rang des Obligations et sûreté 4.5.1. Rang de créance Les Obligations, et leurs intérêts constituent des engagements chirographaires directs, généraux, inconditionnels, non subordonnés et non assortis de sûretés, à l’exception de ce qui est prévu au paragraphe 4.5.4, de la Société, venant au même rang entre eux et, sous réserve des exceptions légales impératives, au même rang que tous les autres engagements, généraux, inconditionnels, non subordonnés et non assortis de sûretés (à l’exception de ceux bénéficiant d’une préférence prévue par la loi) présents ou futurs de la Société. Le service de l’emprunt en intérêts, remboursements, impôts, frais et accessoires ne fait l’objet d’aucune garantie particulière. 4.5.2. Maintien de l’emprunt à son rang La Société s’engage jusqu’au remboursement effectif de la totalité des Obligations, à ne pas conférer d’hypothèque sur les biens et droits immobiliers qu’elle peut ou pourra posséder, ni constituer un nantissement sur tout ou partie de ses fonds de commerce ou une autre sûreté réelle, gage ou nantissement sur tout ou partie de ses actifs ou revenus, présents ou futurs au bénéfice de porteurs d’autres obligations ou d’autres titres financiers négociables représentatifs de titres de créance émis par la Société et admis aux négociations sur un marché réglementé ou non réglementé, Prospectus CODIC 2012/2013 117 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’OFFRE sans consentir les mêmes garanties et le même rang aux Obligations. Cet engagement se rapporte exclusivement aux émissions d’obligations ou d’autres titres financiers négociables représentatifs de titres de créance et admis aux négociations sur un marché réglementé ou non réglementé, et n’affecte en rien la liberté de la Société de disposer de la propriété de ses biens ou de conférer toute sûreté sur lesdits biens en toutes autres circonstances. 4.5.3. Assimilations ultérieures Au cas où la Société émettrait ultérieurement de nouvelles obligations jouissant à tous égards de droits identiques à ceux des Obligations objet du présent Prospectus, elle pourra, sans requérir le consentement des porteurs des Obligations, et à condition que les contrats d'émission le prévoient, procéder à l'assimilation de l'ensemble des obligations des émissions successives unifiant ainsi l'ensemble des opérations relatives à leur service financier et à leur négociation. 4.5.4. Sûreté Afin de garantir le remboursement en principal des Obligations et des 240 obligations qu’elle a émise en 2010 pour un montant de 12 millions d’euros (les « Obligations 2010 ») (les détenteurs des Obligations et des Obligations 2010 étant ci-après appelés collectivement les « Obligataires Garantis »), Codic International s’engage à verser sur un compte ouvert auprès de l’Agent de Sûreté (le « Compte de Réserve »), à concurrence d’un montant maximum égal à cinquante pour cent du montant total du présent emprunt obligataire et de l’emprunt obligataire de 12 millions d’euros émis en 2010 (le « Plafond »), cinquante pour cent des montants qu’elle percevra, le cas échéant, dans le cadre du projet Royal-Hamilius (i) au titre des dividendes effectivement versés par sa filiale de droit luxembourgeois, la société anonyme Royal Hamilius (ci-après « Royal Hamilius SA »), qui détient et développe, directement et/ou au travers de filiales, ce projet, et/ou (ii) du remboursement effectif par Royal Hamilius SA des prêts et des avances en compte courant que Codic International lui a consentis ou lui consentira, étant précisé qu’aucun versement sur le Compte de Réserve ne sera effectué à ce titre en l’absence de remboursement ou de paiement de dividende. Le Compte de Réserve a été mis en gage en faveur des Obligataires Garantis. Si et lorsque le montant au crédit du Compte de Réserve aura atteint le Plafond et si, à ce moment, Codic International n’est pas en défaut à l’égard des Obligataires Garantis, Codic International aura la faculté unilatérale de demander la mainlevée du gage et de disposer des fonds au crédit du Compte de Réserve. Si Codic International exerce cette faculté, elle en informera les porteurs d’Obligations selon la procédure d’information prévue au paragraphe 4.8.2. Dans ce cas, chaque porteur d’Obligations aura la faculté de demander le remboursement anticipé des Obligations qu’il détient dans un délai de 30 jours calendaires à dater de cette information sur simple demande écrite adressée à Codic International avec copie à l’Agent Centralisateur, en indiquant le nombre d’Obligations faisant l’objet de la demande de remboursement anticipé. Le gage sur le Compte de Réserve sera levé à l’issue de ce délai de ce délai de 30 jours calendaires et Codic International pourra librement disposer des fonds figurant au crédit de ce Compte de Réserve après remboursement des Obligations pour lesquelles le remboursement anticipé aura été demandé. En cas de non remboursement par Codic International des Obligations (en principal) à leur échéance (normale ou anticipée conformément aux conditions d’émission), le gage sur le Compte de Réserve sera réalisé par l’Agent de Sûreté, sur instruction du « paying agent » (BNP Parbas), et ce à concurrence d’un montant égal au montant total figurant au crédit du Compte de Réserve multiplié par une fraction dont le numérateur est égal au montant total en principal des Obligations et le dénominateur est égal au montant total en principal des Obligations 2010 et des Obligations. Le montant ainsi déterminé sera prélevé sur le Compte de Réserve et distribué aux détenteurs des Obligations, par l’Agent de Sûreté agissant par l’intermédiaire du « paying agent », proportionnellement au montant de leur créance impayée au titre des Obligations, sous déduction des frais13. Dans ce cas, le solde figurant au crédit du Compte de Réserve continuera à garantir le remboursement des Obligations 2010. En cas de non remboursement par Codic International des Obligations 2010 (en principal) à leur échéance (normale ou anticipée conformément aux conditions d’émission), le gage sur le Compte de Réserve sera réalisé par l’Agent de Sûreté, sur instruction du « paying agent » de ces Obligations 2010 (Degroof) à concurrence d’un montant égal au montant total au crédit du Compte de Réserve multiplié par une fraction dont le numérateur est égal au montant total en principal des Obligations 2010 et le dénominateur est égal au montant total en principal des Obligations 2010 et des Obligations. Le montant ainsi déterminé sera prélevé sur le Compte de Réserve et distribué aux détenteurs des 13 Frais administratifs et juridiques liés à la mise en œuvre de la sûreté. Prospectus CODIC 2012/2013 118 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’OFFRE Obligations 2010, par l’Agent de Sûreté agissant par l’intermédiaire du « paying agent », proportionnellement au montant de leur créance impayée au titre des Obligations 2010, sous déduction des frais 13. Dans ce cas, le solde figurant au crédit du Compte de Réserve continuera à garantir le remboursement des Obligations. Si seuls certains mais pas tous les détenteurs d’Obligations 2010 demandent le remboursement anticipé de leurs Obligations 2010 conformément aux conditions d’émissions, le gage sur le Compte de Réserve sera, en cas de non remboursement, réalisé selon la formule qui précède mais à concurrence seulement d’un montant égal au montant obtenu par application de cette formule multiplié par une fraction dont le numérateur est égal au montant total en principal des Obligations 2010 pour lesquelles un remboursement anticipé a été demandé et n’a pas été effectué, et le dénominateur est égal au montant total en principal des Obligations 2010. Après remboursement des Obligations 2010, le Plafond et le montant figurant au crédit du Compte de Réserve seront réduits à un montant égal à 50% du montant des Obligations. En cas de rachat et/ou de remboursement des Obligations et/ou des Obligations 2010, le Plafond et le montant figurant au crédit du Compte de Réserve seront réduits d’un montant égal à 50% du montant des Obligations et/ou des Obligations 2010 ainsi rachetées et/ou remboursées. BNP Paribas Securities Services, a été désigné comme « security agent » (l’ « Agent de Sûreté ») en vue de la constitution et de la mise en œuvre, sur instruction des « paying agents », de la présente sûreté. La présente sûreté est soumise au droit luxembourgeois. 4.6. Droits et restrictions attachés aux Obligations et modalités d’exercice de ces droits Les Obligations donnent droit au paiement d’intérêts versés annuellement à terme échu conformément aux dispositions du paragraphe 4.7 « Taux d’intérêt nominal et stipulations relatives aux intérêts dus » et seront remboursées au pair à la date d’échéance normale ou anticipée conformément aux stipulations du paragraphe 4.8 « Date d’échéance et modalités de remboursement des Obligations ». Les Obligations ne font l’objet d’aucune restriction particulière. Les modalités des Obligations n’obligent pas la Société à maintenir des ratios financiers ou des niveaux spécifiques de capitaux propres, chiffre d’affaires, flux de trésorerie ou liquidités et, en conséquence, elles ne protègent pas les porteurs d’Obligations en cas d’évolution défavorable de la situation financière de la Société. Par ailleurs, les modalités des Obligations ne comportent pas de restrictions pour la Société en matière d’amortissement, de réduction du capital ou de capacité d’investissement. Chaque Obligation permet à son porteur de voter lors de l’assemblée générale des porteurs. Le droit de vote attaché aux Obligations est proportionnel à la quotité du montant de l'emprunt qu'elles représentent. Chaque Obligation donne droit à une voix. 4.7. Taux d’intérêt nominal et stipulations relatives aux intérêts dus Les Obligations porteront intérêt à compter de leur Date d’Emission prévue le 17 décembre 2013 au taux nominal annuel de 7,25%, calculé et payable annuellement à terme échu le 17 décembre de chaque année (ou le premier Jour Ouvré suivant si cette date n’est pas un Jour Ouvré) et pour la première fois le 17 décembre 2014, soit environ 725 euros par Obligation et par an. Pour la période courant du 17 décembre 2013, Date d’Émission, au 17 décembre 2014 inclus, le coupon qui sera mis en paiement le 17 décembre 2014 (ou le premier Jour Ouvré suivant si cette date n’est pas un Jour Ouvré), calculé selon les modalités ci-après, s’élèvera à 725 euro par Obligation. Le montant des intérêts dû au titre de chaque Obligation sera calculé par référence à la valeur cumulée détenue par chaque porteur, le montant d'un tel paiement étant arrondi à la deuxième (2 e) décimale la plus proche (les demis étant arrondis à la décimale supérieure). Tout montant d’intérêt afférent à une période d’intérêt inférieure à une année entière sera calculé en appliquant à la valeur nominale des Obligations le produit (a) du taux nominal annuel ci-dessus et (b) du rapport entre (x) le nombre de jours exacts courus depuis la précédente Date de Paiement d’Intérêts (ou, le cas échéant, depuis la Date d’Émission) et (y) le nombre de jours compris entre la prochaine Date de Paiement d’Intérêts (exclue) et la date anniversaire de cette dernière date (incluse) au cours de l’année précédente (soit 365 jours ou 366 jours). Les intérêts cesseront de courir à compter de la date de remboursement normal ou anticipé des Obligations. Un « Jour Ouvré » est un jour (autre qu’un samedi ou un dimanche) où les banques sont ouvertes à Paris et où Euroclear France fonctionne. Prospectus CODIC 2012/2013 119 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’OFFRE 4.8. Date d’échéance et modalités de remboursement des Obligations 4.8.1. Remboursement des Obligations Remboursement normal À moins qu’elles n’aient été remboursées de façon anticipée dans les conditions définies ci-après, les Obligations seront remboursées en totalité au pair, soit 10 000 euros par Obligation, à la Date d’Echéance prévue le 17 décembre 2018 (ou le premier Jour Ouvré suivant si cette date n’est pas un Jour Ouvré). La durée de l’emprunt de la Date d’Émission à la date d’échéance est de 5 ans. La durée d’investissement conseillée est de 5 ans. Toute revente des Obligations avant la Date d’échéance peut entraîner un gain ou une perte en capital. Remboursement anticipé par rachats ou offres de rachat ou d’échange La Société pourra, à son gré, à tout moment, procéder au remboursement anticipé de tout ou partie des Obligations sans limitation de prix ni de quantité, soit par des rachats en bourse ou hors bourse, soit par offres de rachat ou d’échange. Sous réserve des stipulations du paragraphe ci-dessous, ces remboursements seront sans incidence sur le calendrier normal de remboursement des Obligations restant en circulation. Remboursement anticipé au gré de la Société La Société pourra, à son gré, à tout moment, sous réserve du préavis d’au moins 30 jours calendaires dans les conditions prévues au paragraphe 4.8.2 « Information des porteurs d’Obligations à l’occasion d’un remboursement normal ou d’un remboursement anticipé des Obligations », rembourser au pair majoré des intérêts courus depuis la dernière Date de Paiement d’Intérêts (ou, le cas échéant, depuis la Date d’Émission) jusqu’à la date fixée pour le remboursement anticipé, la totalité des Obligations restant en circulation, si leur nombre est inférieur à 10 % du nombre des Obligations émises. Exigibilité anticipée Un mandataire désigné par l’assemblée générale des Obligataires (le « Mandataire des Obligataires ») statuant aux conditions de quorum et de majorité prévues par la loi (telles que défini au paragraphe 4.10.1 « Assemblée Générale des Obligataires ») pourra, sur simple notification écrite adressée à la Société, avec une copie à l’Agent Centralisateur (tel que défini au paragraphe 5.4.2 « Coordonnées des intermédiaires en charge du service des titres et du service financier »), rendre exigible la totalité des Obligations à un prix égal au pair majoré des intérêts courus depuis la dernière Date de Paiement d’Intérêts (ou, le cas échéant, depuis la Date d’Émission) jusqu’à la date fixée pour le remboursement anticipé, dans les hypothèses suivantes : - En cas de défaut de paiement de la Société à sa date d’exigibilité, de toute somme due au titre de toute Obligation s’il n’est pas remédié à ce défaut par la Société dans un délai de 30 jours calendaires à compter de la réception par la Société de la notification écrite dudit défaut donnée par le Mandataire des Obligataires ; ou - En cas d’inexécution par la Société de toute autre stipulation relative aux Obligations s’il n’est pas remédié à cette inexécution dans un délai de 30 jours calendaires à compter de la réception par la Société de la notification écrite dudit manquement donnée par le Mandataire des Obligataires ; ou - En cas de survenance pour toute Dette d’Emprunt, actuelle ou future, de la Société d’un défaut de paiement supérieur à 15 (quinze) millions d’euros (ou l’équivalent en d’autres devises) à leur échéance (compte tenu, le cas échéant, des délais de grâce applicables) ; - En cas de dissolution (autre que dans le cadre d’une restructuration prévue par le Code belge des sociétés) ou liquidation volontaire ou judiciaire de la Société ou en cas de jugement ordonnant le transfert forcé de tout ou partie des actifs de la Société en application de la loi belge du 31 janvier 2009 relative à la continuité des entreprises, sauf si (i) cette liquidation, cette dissolution ou ce transfert forcé a reçu l’accord préalable de l’assemblée générale des Obligataires et si (ii) la nouvelle entité assume les obligations de la Société au titre des Obligations ; ou, dans toute la mesure permise par la loi, au cas où la Société serait en état de cessation de paiements au sens de la loi belge du 8 août 1997 sur les faillites ; - En cas de distribution de dividendes qui serait décidée par la Société alors que les capitaux propres consolidés seraient inferieurs à 90 millions d’euros ou qui aurait pour conséquence de rendre lesdits capitaux propres consolidés inférieurs à 90 millions d’euros. Par capitaux propres consolidés, on entend les Prospectus CODIC 2012/2013 120 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’OFFRE capitaux propres de la Société qui ressortiront des derniers comptes annuels consolidés de la Société arrêtés par le conseil d’administration avant la décision de distribution de dividende. « Dette d’Emprunt » signifie toute dette née de l’obligation de rembourser des sommes empruntées au titre d’un engagement contractuel ou d’un instrument financier quelconque. 4.8.2. Information des porteurs d’Obligations à l’occasion d’un remboursement normal ou d’un remboursement anticipé des Obligations Sans préjudice de toutes autres obligations d’information de CODIC à l’égard des Obligataires en vertu de toute règlementation applicable, l’information relative au nombre d’Obligations rachetées ou échangées et au nombre d’Obligations en circulation sera transmise périodiquement à Euronext pour l’information du public et pourra être obtenue auprès de la Société ou de l’établissement chargé du service des titres mentionné au paragraphe 5.4.2 « Coordonnées des intermédiaires en charge du service des titres et du service financier ». Sans préjudice de toutes autres obligations d’information de CODIC à l’égard des Obligataires en vertu de toute règlementation applicable, la décision de la Société de procéder au remboursement anticipé ou de demander la mainlevée du gage sur le Compte de Réserve tel que décrit au paragraphe 4.5.4, fera l’objet, au plus tard 30 jours calendaires avant la date de remboursement normal ou anticipé ou, selon le cas, de mainlevée du gage, d’un avis publié au Journal Officiel de la République Française (pour autant que la réglementation en vigueur l’impose) et dans un journal financier de diffusion nationale française ainsi que d’un avis diffusé par Euronext et publié sur son site Internet. Elle sera également diffusée par Euroclear France, Euroclear Bank S.A./N.V. et Clearstream Banking, société anonyme (Luxembourg). 4.8.3. Annulation des Obligations Les Obligations remboursées à leur échéance normale ou par anticipation, les Obligations rachetées en bourse ou hors bourse ou par voie d’offres de rachat ou d’échange seront annulées conformément à la loi. 4.8.4. Prescription des sommes dues Toutes actions contre la Société en vue du paiement des intérêts dus au titre des Obligations seront prescrites à l’issue d’un délai de cinq ans à compter de leur date d’exigibilité. Toutes actions contre la Société en vue du remboursement des Obligations seront prescrites à l’issue d’un délai de dix ans à compter de la date de remboursement normal ou anticipé. 4.9. Taux de rendement actuariel annuel brut Le taux de rendement actuariel annuel brut s’élève à 7,25% (en l’absence de remboursement anticipé et hors prélèvements sociaux à la date de règlement). Il ressort avec (i) un écart de taux de 6,54% par rapport aux taux des emprunts d’Etat français (OAT) de durée équivalente et (ii) un écart de taux de 6,10% par rapport au taux Euro-swap du taux d’intérêt à 5 ans constatés au moment de la fixation des conditions d’émission (soit 1,15% constaté le 11 décembre 2013 aux environs de 10 heures – source : Bloomberg). Sur le marché obligataire français, le taux de rendement actuariel d’un emprunt est le taux annuel qui, à une date donnée, égalise à ce taux et à intérêts composés, les valeurs actuelles des montants à verser et des montants à recevoir (définition du Comité de normalisation obligataire). 4.10. Assemblée générale des Obligataires – Modification des Conditions 4.10.1. Assemblée générale des Obligataires Conformément aux dispositions impératives du droit belge, une assemblée générale des Obligataires peut être convoquée dans le respect des articles 568 et suivants du Code des sociétés belge, aux fins de prendre certaines décisions à propos des Obligations, y compris la modification de certaines dispositions des Conditions, sous réserve de l’accord de l’Emetteur agissant par son conseil d’administration. Conformément au Code des sociétés belge, l'assemblée générale des Obligataires a le droit, sur proposition du conseil d’administration : (i) d'accepter des dispositions ayant pour objet, soit d'accorder des sûretés particulières au profit des porteurs d'Obligations, soit de modifier ou de supprimer les sûretés déjà attribuées, (ii) de proroger une ou plusieurs échéances d'intérêts, de consentir à la réduction du taux de l'intérêt ou d'en modifier les conditions de paiement, Prospectus CODIC 2012/2013 121 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’OFFRE (iii) (iv) (v) (vi) de prolonger la durée du remboursement, de le suspendre et de consentir des modifications aux conditions dans lesquelles il doit avoir lieu, d'accepter la substitution d'actions aux créances des Obligataires, de décider des actes conservatoires à faire dans l'intérêt commun et de désigner un ou plusieurs mandataires chargés d'exécuter les décisions prises par l'assemblée générale des Obligataires et de représenter la masse des Obligataires dans toutes les procédures relatives à la réduction ou à la radiation des inscriptions hypothécaires. En outre, le mandataire pourra être chargé de demander l’exigibilité anticipée des Obligations dans les cas visés au point 4.8.1 « Exigibilité anticipée ». L’assemblée générale des Obligataires a par ailleurs le droit, sur proposition du conseil d’administration de l’Emetteur, de modifier les Conditions ou de renoncer au bénéfice de l’une ou plusieurs des Conditions. Le conseil d'administration et les commissaires peuvent convoquer les Obligataires en assemblée générale. Ils doivent convoquer cette assemblée sur la demande d'Obligataires représentant au moins le cinquième du montant des titres en circulation. Les convocations à l'assemblée générale sont faites, dans le respect des dispositions du Code des sociétés belge, par annonce insérée au moins quinze jours avant l'assemblée, dans le Moniteur belge et dans un organe de presse de diffusion nationale. Le droit de participer à l’assemblée générale est subordonné au dépôt d’une attestation du teneur de compte agréé, via l’établissement financier auprès duquel les Obligations sont détenues en compte titres, au lieu indiqué dans l’avis de convocation trois Jours Ouvrables au moins avant la date de la réunion. L’assemblée générale des Obligataires est présidée par le président du conseil d’administration de l’Emetteur et, en cas d’empêchement, par un autre administrateur. Le président désigne un secrétaire qui peut ne pas être Obligataire et choisit deux scrutateurs parmi les Obligataires présents. Tout Obligataire peut se faire représenter à l’assemblée générale par un mandataire, Obligataire ou non. Le conseil d’administration de l’Emetteur peut déterminer la forme des procurations. Chaque Obligation donne droit à une voix. Conformément à l’article 574 du Code belge des Sociétés, l'assemblée ne peut valablement délibérer et statuer que si ses membres représentent la moitié au moins du montant des titres en circulation. Si cette condition n’est pas remplie, une nouvelle convocation est nécessaire et la deuxième assemblée délibère et statue valablement, quel que soit le montant représenté des titres en circulation. Aucune proposition n'est admise que si elle est votée par des membres représentant ensemble, par eux-mêmes ou par leurs mandants, les trois quarts au moins du montant des Obligations pour lesquelles il est pris part au vote. Dans les cas où une décision n'a pas réuni une majorité représentant au moins le tiers du montant des Obligations en circulation, elle ne peut être mise à exécution qu'après avoir été homologuée par la cour d'appel dans le ressort de laquelle se trouve le siège de l'Emetteur. Toutefois, les conditions de présence et de majorité spécifiées ci-dessus ne sont pas requises dans les cas où les décisions portent sur les actes conservatoires à faire dans l'intérêt commun ou la désignation de mandataires des Obligataires. Ces dernières décisions se prennent à la majorité simple des titres représentés. Les décisions valablement approuvées par l'assemblée générale des Obligataires sont publiées par annonce insérée au moins quinze jours après l'assemblée, dans le Moniteur belge. Elles lient tous les Obligataires. Les droits et obligations des Obligataires sont plus amplement décrits aux articles 568 et suivants du Code des sociétés belge. 4.10.2. Modification des Conditions Les Termes et Conditions des Obligations peuvent être modifiés par l'Agent Centralisateur, en consultation avec l'Emetteur, sans l'accord des Obligataires pour corriger (i) une erreur manifeste, (ii) une erreur mineure ou (iii) une erreur de nature formelle ou technique, à condition que cette modification ne soit dans aucun cas préjudiciable aux intérêts des Obligataires (dans l'opinion de l'Agent Centralisateur en consultation avec l'Emetteur). 4.11. Décision en vertu de laquelle les Obligations sont émises Au terme de l’article 13 de ses statuts, la Société, par simple décision du Conseil d'administration peut, en tout temps, créer et émettre des bons ou obligations hypothécaires ou autres. Le Conseil d’administration a décidé, lors de sa séance du 2 décembre 2013, l’émission des Obligations. Prospectus CODIC 2012/2013 122 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’OFFRE 4.12. Date prévue d’émission La Date d’Émission prévue est le 17 décembre 2013. Cette date est également la date de jouissance et de règlement des Obligations. 4.13. Restriction imposée à la libre négociabilité des Obligations Sous réserve des restrictions de placement mentionnées au paragraphe 5.2 « Plan de distribution et allocation des valeurs mobilières », il n’existe aucune restriction imposée par les conditions de l’émission à la libre négociabilité des Obligations. 4.14. Retenue à la source applicable au revenu et produits des Obligations Le texte qui suit est une présentation générale limitée à certaines considérations fiscales relatives à l'imposition à la source des revenus tirés des Obligations et est incluse à titre d'information seulement. Cette présentation est fondée sur les lois en vigueur dans l'Union Européenne et/ou en France à la date du présent Prospectus. Elle ne vise pas à décrire exhaustivement les éléments fiscaux à prendre en considération pour se décider à acquérir, posséder ou céder des Obligations. Les investisseurs ou Porteurs sont invités à consulter leur conseiller fiscal sur les conséquences fiscales de toute acquisition, possession ou cession d'Obligations. 4.14.1. Directive de l'Union Européenne sur l'imposition des revenus tirés de l'épargne En vertu de la directive relative à l'imposition des revenus tirés de l'épargne (2003/48/CE) adoptée par le Conseil de l'Union Européenne le 3 juin 2003 (la « Directive Epargne »), chaque Etat Membre doit fournir aux autorités fiscales d'un autre Etat Membre des informations détaillées sur tout paiement d'intérêts ou revenus similaires effectué par un agent payeur relevant de sa juridiction ou, dans certaines circonstances, au profit d'un bénéficiaire effectif (au sens de la Directive Epargne), résident de cet autre Etat membre. Cependant, durant une période de transition, l'Autriche et le Luxembourg appliquent en lieu et place de l'échange d'informations précité, une retenue à la source sur tout paiement d'intérêts au sens de la Directive Epargne, sauf si le bénéficiaire des intérêts versés opte pour l'échange d'informations. Le taux de cette retenue à la source est de 35 % depuis le 1 er juillet 2011, et ce jusqu'à la fin de la période de transition (au sens de la Directive Epargne). En outre, depuis le 1er juillet 2005, des pays non européens, ainsi que certains territoires dépendants de, ou associés à, certains Etats Membres, ont accepté d'adopter des mesures similaires (soit la fourniture d'information, soit une retenue à la source provisoire) quant aux paiements effectués par un agent payeur relevant de sa juridiction ou, dans certaines circonstances, au profit d'un bénéficiaire effectif (au sens de la Directive Epargne), résident d'un Etat membre. En outre, les Etats Membres ont conclu des accords réciproques de fourniture d'informations ou de retenue à la source transitoire avec certains de ces territoires dépendants ou associés quant aux paiements effectués par un agent payeur dans un Etat Membre ou, dans certaines circonstances, au profit d'un bénéficiaire effectif (au sens de la Directive Epargne), résident de l'un de ces territoires. Le 13 novembre 2008, la Commission Européenne a publié un projet détaillé d'amendements de la Directive Epargne, incluant un nombre de changements suggérés. Le Parlement Européen a approuvé une version amendée de ce projet le 24 avril 2009. Si l'un de ces changements proposés relativement à la Directive Epargne est adopté, l'ampleur des exigences susmentionnées pourrait être modifiée ou élargie. L'article 242 ter du Code général des impôts, transposant en droit français la Directive Epargne, soumet les personnes établies en France et qui assurent le paiement d'intérêts ou revenus similaires à l'obligation de déclarer aux autorités fiscales française certaines informations au titre des revenus payés à des bénéficiaires domiciliés dans un autre Etat membre, comprenant notamment l'identité et l'adresse des bénéficiaires ainsi qu'une liste détaillée des différentes catégories de revenus payés à ces derniers. 4.14.1. Convention fiscale entre la France et la Belgique La France et la Belgique ont signé, le 10 mars 1964, une convention tendant à éviter les doubles impositions. Cette convention a été modifiée par des avenants en date du 15 février 1971, 8 février 1999 et 12 décembre 2008. Cette convention stipule que les intérêts et produits d'obligations versés à des résidents français sont imposables en France. Cette disposition ne s'applique pas lorsque le bénéficiaire des intérêts et produits possède un établissement stable en Belgique et que la créance ou le dépôt fait partie de l'actif de cet établissement. Dans ce cas, lesdits intérêts et produits ne sont imposables qu’en Belgique. La Belgique soumet les intérêts et produits versés à un impôt prélevé à la source, dont le taux est de 15 p. cent. L'impôt ainsi perçu en Belgique est imputé sur celui qui est exigible en France. Prospectus CODIC 2012/2013 123 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’OFFRE Il est précisé que Codic International ne prend pas en charge cette retenue à la source. 4.14.2. France Les paiements d'intérêts ou d'autres produits effectués par l'Emetteur au titre des Obligations ne seront pas soumis à la retenue à la source prévue à l'article 125 A III du Code général des impôts sauf si les paiements s'effectuent hors de France dans un Etat ou territoire non coopératif au sens de l'article 238-0 A du Code général des impôts (un « Etat Non Coopératif »). En application de l'article 125 A III du Code général des impôts, si les paiements au titre des Obligations s'effectuent dans un Etat Non Coopératif, une retenue à la source de 75 % sera applicable (sous réserve de certaines exceptions et des dispositions plus favorables de tout traité de double imposition qui serait applicable). En outre, les intérêts et autres produits versés au titre des Obligations cesseront d'être déductibles du revenu imposable de l'Emetteur s'ils sont payés ou dus à des personnes domiciliées ou établies dans un Etat Non Coopératif ou payés dans un Etat Non Coopératif. Dans certains cas, les intérêts et autres produits non déductibles pourraient être requalifiés en revenus distribués en application des articles 109 et suivants du Code général des impôts, auquel cas ces intérêts et autres produits non déductibles pourraient être soumis à la retenue à la source, de 30 % ou 75 %, prévue à l'article 119 bis du Code général des impôts. Nonobstant ce qui précède, ni la retenue à la source de 75 % prévue à l'article 125 A III du Code général des impôts ni la non-déductibilité ne s'appliqueront à l'émission des Obligations si l'Emetteur démontre que cette émission a principalement un objet et un effet autres que de permettre la localisation des intérêts et autres produits dans un Etat Non Coopératif (l' « Exception »). Conformément au Bulletin Officiel des Finances Publiques-Impôts publié le 12 septembre 2012 (BOI-INT-DG-20-50-20120912), paragraphe n°990, l'Exception s'applique sans que l'Emetteur ait à apporter la preuve tenant à l'objet et à l'effet de l'émission aux obligations : (i) offertes dans le cadre d'une offre au public de titres financiers au sens de l'article L.411-1 du Code monétaire et financier ou d'une offre équivalente réalisée dans un Etat autre qu'un Etat Non Coopératif. Une « offre équivalente » s'entend de celle rendant obligatoire l'enregistrement ou le dépôt d'un document d'information auprès d'une autorité de marché étrangère ; ou (ii) admises aux négociations sur un marché réglementé ou un système multilatéral de négociation d'instruments financiers français ou étranger, sous réserve que ce marché ou système ne soit pas situé dans un Etat Non Coopératif, et que le fonctionnement du marché soit assuré par une entreprise de marché ou un prestataire de service d'investissement ou tout autre organisme similaire étranger, sous réserve que cette entreprise, prestataire ou organisme ne soit pas situé dans un Etat Non Coopératif ; ou (iii) admises, lors de leur émission, aux opérations d'un dépositaire central ou à celles d'un gestionnaire de systèmes de règlement et de livraison d'instruments financiers au sens de l'article L.561-2 du Code monétaire et financier, ou d'un ou plusieurs dépositaires ou gestionnaires similaires étrangers, sous réserve que le dépositaire ou gestionnaire ne soit pas situé dans un Etat Non Coopératif. Les Obligations étant, à compter de la Date d'Emission, admises aux opérations d'un dépositaire central habilité, les paiements d'intérêts ou d'autres produits effectués par ou pour le compte de l'Emetteur au titre des Obligations ne sont pas soumis à une retenue à la source au titre de l'article 125 A III du Code général des impôts. Il est à noter que les intérêts et autres produits versés au titre des Obligations à des personnes physiques résidentes fiscales de France sont soumis à des prélèvements sociaux obligatoires qui sont prélevés à la source. A compter du 1er janvier 2013, ces revenus sont, sous réserve de certaines exceptions, soumis à un prélèvement à la source non libératoire de 24% imputable sur l’impôt sur le revenu dû au titre de l’année au cours de laquelle le paiement est réalisé. 5. CONDITIONS DE L’OFFRE 5.1. Conditions de l’Offre, calendrier prévisionnel et modalités de souscription 5.1.1. Conditions de l’Offre Le Chef de file n'a pas offert ou vendu d'Obligations, directement ou indirectement, au public en France à l’occasion du placement. L’offre a été réalisée en France et hors de France, à l’exclusion, notamment, des Etats-Unis d’Amérique, du Canada, du Japon et de l’Australie, qu' (i) à des personnes fournissant le service d'investissement de gestion de portefeuille pour compte de tiers et/ou (ii) à des investisseurs qualifiés et/ou (iii) à un cercle restreint Prospectus CODIC 2012/2013 124 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’OFFRE d'investisseurs, le tout tel que défini, et conformément, aux articles L.411-1, L.411-2, D.411-1 et D.411-4 du Code monétaire et financier. 5.1.2. Montant de l’Offre L’émission d’Obligations sera d’un montant nominal de 13,58 millions d’euros représenté par un nombre de 1 358 Obligations, d’une valeur nominale unitaire de 10 000 euros, émises au pair. 5.1.3. Période et procédure de souscription Non applicable. 5.1.4. Réduction des ordres Non applicable. 5.1.5. Nombre minimal ou maximal d’Obligations sur lequel peut porter un ordre Non applicable. 5.1.6. Date limite et méthode de libération et de livraison des Obligations Non applicable. 5.1.7. Publication des résultats de l’Offre Non applicable. 5.1.8. Clôture anticipée ou prorogation de l’Offre Non applicable. 5.2. Plan de distribution et allocation des valeurs mobilières 5.2.1. Catégorie d’investisseurs potentiels – Pays dans lesquels l’offre sera ouverte – Restrictions applicables à l’offre La diffusion du Prospectus, l’offre ou la vente des Obligations peuvent, dans certains pays, faire l’objet d’une réglementation spécifique. Les personnes en possession du Prospectus doivent s’informer des éventuelles restrictions locales et s’y conformer. Les établissements chargés du placement se conformeront aux lois et règlements en vigueur dans les pays où les Obligations seront offertes et notamment aux restrictions de placement ci-après. Restrictions concernant les États de l’Espace Économique Européen (autres que la France) dans lesquels la directive 2003/71/CE du 4 novembre 2003 (la « Directive Prospectus »), telle que modifiée par la directive 2010/73/UE du Parlement européen et du Conseil du 24 novembre 2010, a été transposée Les Obligations ne font pas et ne feront pas l’objet d’une offre au public dans les Etats membres de l’Espace Economique Européen (autres que la France) ayant transposé la Directive Prospectus. Les Obligations ne peuvent et ne pourront être offertes dans les Etats membres de l’Espace Economique Européen que dans le cas où la publication d’un prospectus n’est pas requise au titre des dispositions de l’article 3 de la Directive Prospectus, et notamment dans le cas d’une offre adressée uniquement à des investisseurs qualifiés. Pour les besoins de la présente restriction, la notion d’ « offre au public » dans chacun des Etats membres de l’Espace Economique Européen ayant transposé la Directive Prospectus se définit comme toute communication adressée à des personnes, sous quelque forme et par quelque moyen que ce soit, et présentant une information suffisante sur les conditions de l’offre et sur les Obligations devant être offertes de manière à permettre à un investisseur de décider d’acquérir les Obligations. La notion d’ « offre au public » peut varier dans l’Etat membre concerné et recouvre également, pour les besoins de la présente restriction, toute transposition de cette notion en droit national par un des Etats membres de l’Espace Economique Européen. Cette restriction de placement s’ajoute aux autres restrictions de placement applicables dans les États membres. Prospectus CODIC 2012/2013 125 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’OFFRE Restrictions de placement concernant les États-Unis Les Obligations n’ont pas été et ne seront pas enregistrées au titre du U.S. Securities Act of 1933, tel que modifié (le « Securities Act ») et, sous réserve de certaines exceptions, ne peuvent être offertes ni vendues aux Etats-Unis. Les Obligations sont offertes et vendues uniquement en dehors des Etats-Unis et dans le cadre d’opérations extraterritoriales (« offshore transactions »), conformément à la Regulation S adoptée en vertu du Securities Act. Chaque acquéreur d’Obligations sera réputé avoir déclaré, garanti, et reconnu, en acceptant la remise du Prospectus et la livraison des Obligations, qu’il acquiert les Obligations dans le cadre d’opérations conformes aux dispositions de la Règle 903 de la Regulation S et dans le cadre d’opérations extraterritoriales (« offshore transactions ») telles que définies par la Regulation S. Par ailleurs, jusqu’à la fin de 40 jours calendaires à compter de la date d’ouverture de la Période de Souscription, une offre de vente ou une vente des Obligations ou, le cas échéant, les actions de la Société à émettre sur conversion des Obligations et/ou à remettre lors de l’échange des Obligations, aux États-Unis par un intermédiaire financier (qu’il participe ou non à la présente offre) pourrait constituer une violation des obligations d’enregistrement au titre du Securities Act si cette offre de vente ou cette vente est faite autrement que conformément à une exécution des obligations d’enregistrement au sens du Securities Act ou conformément à une exemption des obligations d’enregistrement du Securities Act. Les termes utilisés dans les trois paragraphes qui précédent ont la même signification que celle qui leur est donnée par la Regulation S du Securities Act. Restrictions de placement concernant le Royaume-Uni Chaque établissement chargé du placement reconnaît : - qu’il n’a pas communiqué ni fait communiquer et qu’il ne communiquera ni fera communiquer au RoyaumeUni des invitations ou incitations à se lancer dans une activité d’investissement au sens de l’article 21 du Financial Services and Markets Act 2000 (le « FSMA ») reçues par lui et relatives aux Obligations, que dans des circonstances où l’article 21(1) du FSMA ne s’applique pas à la Société ; et - qu’il a respecté et respectera toutes les dispositions du FSMA applicables à tout ce qu’il a entrepris ou entreprendra relativement aux Obligations que ce soit au Royaume-Uni, à partir du Royaume-Uni ou dans toute autre circonstance impliquant le Royaume-Uni. Le Prospectus est adressé et destiné uniquement (i) aux personnes qui sont situées en dehors du Royaume-Uni, (ii) aux professionnels en matière d’investissement (investment professionals) au sens de l’article 19(5) du Financial Services and Markets Act 2000 (Financial Promotion) Order 2005 ou, (iii) aux personnes visées par l’article 49(2) (a) à (d) (« sociétés à capitaux propres élevés, associations non-immatriculées, etc.) du Financial Services and Markets Act 2000 (Financial Promotion) Order 2005 (les personnes mentionnées aux paragraphes (i), (ii) et (iii) étant ensemble désignées comme les « Personnes Habilitées »). Les Obligations sont uniquement destinées aux Personnes Habilitées et toute invitation, offre ou tout contrat relatif à la souscription, l’achat ou l’acquisition des Obligations ne peut être adressé ou conclu qu’avec des Personnes Habilitées. Toute personne autre qu’une Personne Habilitée doit s’abstenir d’utiliser ou de se fonder sur le Prospectus et les informations qu’il contient. Restrictions de placement concernant le Canada, l’Australie et le Japon Les Obligations n’ont pas été offertes ou vendues et ne seront ni offertes ni vendues au Canada, en Australie ou au Japon. 5.2.2. Notification des allocations Non applicable. 5.2.3. Clause d’Extension Non applicable. 5.2.4. Option de Surallocation Non applicable. 5.3. Fixation du prix Les Obligations seront émises au pair, soit 10 000 euros payable en une seule fois à la Date d’Émission. Prospectus CODIC 2012/2013 126 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’OFFRE Aucune commission ou frais à la charge des investisseurs n’ont été comptabilisés dans la fixation de ce prix d’émission des Obligations. Les investisseurs sont invités à obtenir des informations auprès de leurs intermédiaires au sujet des droits de garde et frais de négociation qui pourront leur être éventuellement appliqués dans le cadre de la souscription des Obligations visées dans le présent Prospectus. 5.4. Placement et prise ferme 5.4.1. Coordonnées du Chef de File et Teneur de Livre Invest Securities 73, boulevard Haussmann 75008 Paris 5.4.2. Coordonnées des intermédiaires en charge du service des titres et du service financier La centralisation du service financier des Obligations (paiement des intérêts, remboursement des Obligations, etc.) et le service des titres (inscription des Obligations au nominatif, etc.) ainsi que les services d’agent de calcul seront assurés par BNP Paribas Securities Services (l’ « Agent Centralisateur »). 5.4.3. Garantie de placement, convention de prise ferme, stabilisation L’émission ne fera l’objet ni d’une garantie de placement, ni d’une convention de prise ferme ou d’une stabilisation. 6. ADMISSION AUX NEGOCIATIONS ET MODALITES DE NEGOCIATIONS 6.1. Admission aux négociations des Obligations Les Obligations font l’objet d’une demande d’admission aux négociations sur Euronext. Leur cotation est prévue le 18 décembre 2013, sous le code ISIN FR0011599190. Aucune demande d’admission sur un autre marché n’est envisagée à ce jour. Les conditions de cotation des Obligations seront fixées dans un avis qui sera diffusé par Euronext. 6.2. Place de cotation des titres financiers de même catégorie que les Obligations Non applicable. 6.3. Contrat de liquidité sur les Obligations La Société a confié à Invest Securities la mise en œuvre d’un contrat de liquidité sur les Obligations conforme à la Charte de déontologie établie par Paris Europlace et approuvée par la décision de l'Autorité des Marchés Financiers du 10 mai 2012. Les moyens affectés au compte de liquidité s’élèvent à 100 000 €. 7. INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES 7.1. Conseillers ayant un lien avec l’opération Invest Securities est intervenu en tant que conseil de la Société et Chef de File et Teneur de Livre. 7.2. Autres informations vérifiées par les commissaires aux comptes Non applicable. 7.3. Rapport d’expert Non applicable. 7.4. Informations contenues dans le Prospectus provenant d’une tierce partie Non applicable. Prospectus CODIC 2012/2013 127 / 128 INFORMATIONS RELATIVES A L’OFFRE 7.5. Notation de l’émission La dette à long terme de l’Emetteur a été notée BBB- par l’agence de notation indépendante SCOPE CREDIT RATING en date du 10 avril 2013. La notation a été sollicitée par l’Emetteur. Le rapport relatif à la notation de la Société est disponible sur le site Internet de cette dernière (www.codic.eu). A la date du Prospectus, SCOPE CREDIT RATING est une agence de notation de crédit établie dans l’Union Européenne conformément au règlement CE n°1060/2009 du Parlement Européen et du Conseil du 16 septembre 2009 sur les agences de notation de crédit tel que modifié et figurant sur la liste des agences de notation de crédit publiée sur le site Internet de l'Autorité Européenne des Marchés Financiers (www.esma.europa.eu) conformément au Règlement ANC. Une notation n'est pas une recommandation d'achat, de vente ou de détention des Obligations et peut à tout moment être suspendue, modifiée ou faire l'objet d'un retrait. *** Prospectus CODIC 2012/2013 128 / 128