L`abrogation, le plus grand mensonge contre le Coran
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L`abrogation, le plus grand mensonge contre le Coran
L'abrogation, le plus grand mensonge contre le Coran INTRODUCTION L'abrogation des versets Coraniques, sans doute le plus grand mensonge contre le Coran, a été a l'origine inventé durant le 4ème siècle après l'hégire (fin du 10ème siècle de notre ère) par des savants musulmans en particulier Ahmed Bin Ishaq AlDinary (mort en 318 A.H.), Mohamad Bin Bahr Al-Asbahany (mort en 322 A.H.), Hebat Allah Bin Salamah (mort en 410 A.H.) and Mohamad Bin Mousa Al-Hazmy (mort en 548 A.H.) dont les livres au sujet de Al-Nasikh et Al-Mansoukh sont considérés comme les références majeures sur le sujet. Ce concept inventé au départ par ces savants, prétend qu'il y a certains versets dans le Coran qui ont été abrogés et invalidés par d'autres versets. Ils appellent le verset abrogeant (Al-Nasikh) tandis qu'ils appellent le verset abrogé (Al-Mansoukh). Ces savants ont trouvé des centaines de cas de versets abrogés au point d'élaborer toute une science à ce sujet, en remplissant d'interminables livres et références. Bien que ce concept ait été à l'origine inventé par les savants musulmans en raison de leur méconnaissance du Coran, il a été néanmoins très largement exploité par les auteurs non-musulmans pour ternir la perfection et la divinité du livre. Abrogations ou contradictions ? Le mensonge inventé par les savants Musulmans suggère que certains versets coraniques ont été abrogés par d'autres versets. D'un autre côté, les écrivains non-Musulmans prétendent que ces cas, et d'autres cas qu'ils mettent en avant, sont en fait des contradictions dans le Coran. Par conséquent, ils utilisent ces exemples comme des preuves pour réfuter la divinité du Coran. Il convient de noter que les exemples utilisés par les savants musulmans en tant que "versets abrogés" ne sont pas toujours les versets utilisés par les écrivains non-Musulmans et auxquelles ils font juste référence comme des "contradictions dans le Coran". Bien que l'on puisse dire que le point commun partagé par les deux groupes est leur méconnaissance du Coran, il peut néanmoins être également ajouté que dans le cas des auteurs non-Musulmans, et particulièrement chez ceux qui ne parlent pas l'arabe, nous constatons souvent que leurs allégations concernant les contradictions est le produit de leur acquisition de traductions corrompus et mensongères du Coran. Ces deux types de fausses allégations peuvent être réglés à la lumière du Coran. Il peut être démontré que ces fausses allégations ne sont rien de plus que des exemples de mauvaise compréhension du livre. Les prétendues abrogations des savants musulmans [Coran 11:1] A. L. R. Ceci est une Écriture dont les versets ont été parfaits, puis élucidés. Elle vient du Plus Sage, le Plus Connaissant. Bien que Dieu affirme que le Coran est parfait et ne contient aucunes contradictions, toutefois hélas ces savants ont inventé le plus grand mensonge sur le Coran, prétendant qu'il y a des versets du Coran qui abrogent et invalident d'autres versets. Ils basent leurs dires sur une interprétation de deux versets : PREMIER VERSET 2:106 [Coran 2:106] Chaque Ayah auquel Nous renonçons ou faisons qu'il soit oublié Nous le remplaçons par un équivalent ou qui est plus grand, ne sais-tu pas que Dieu est capable de toutes choses ?" Copyright © 2011 Submission.org - All rights reserved 1/11 L'abrogation, le plus grand mensonge contre le Coran Ce que les interprètes disent c'est que ce verset confirme que certains versets coraniques sont invalidés par d'autres. Ils interprètent "ayah" dans ce verset comme signifiant un verset du Coran. Cependant le mot ayah lorsqu'il est utilisé dans le Coran peut avoir quatre sens différents : 1. Il peut signifier un miracle de Dieu comme dans : [Coran 17:101] Nous avons soutenu Moïse avec neufs profonds ayah (miracles). 2. Il peut aussi vouloir dire un exemple dont les gens doivent tenir compte comme dans : [Coran 25:37] De façon similaire, lorsque le peuple de Noé ne crut pas les messagers, nous les avons noyés, et nous les avons érigés en tant que signe pour les gens. Nous avons préparé pour les transgresseurs un châtiment douloureux. 3. Le mot ayah peut aussi signifier un signe comme dans : [Coran 19:10] Il dit : « Mon Seigneur, donne-moi un 'ayah' (signe). » Il dit : « Ton signe est que tu ne parleras pas aux gens durant trois nuits consécutives. » 4. Il peut signifier un verset dans le Coran comme dans : [Coran 38:29] Ceci est une Écriture que nous t’avons fait descendre, qui est sacrée – peut-être réfléchiront-ils sur ses "ayah" (versets). Maintenant si nous considérons le verset 106 de la sourate 2, nous pouvons facilement voir que le mot "ayah" dans ce verset particulier ne peut pas signifier un verset du Coran. Il peut avoir tous les autres sens (miracle, exemple ou signe) mais pas celui de verset du Coran. Ceci pour les raisons suivantes : 1 - Les mots "causons son oubli" ne sont pas valables si le mot "ayah" dans ce verset signifiait un verset du Coran. Comment un verset du Coran peut être oublié ? Car même si le verset était invalidé par un autre (comme le prétendent à tort les interprètes) il fera toujours partie du Coran et par conséquent ne peut être oublié. 2 - Les mots "Nous le remplaçons par son égal" serait dénué de sens si le mot "ayah" dans ce verset signifiait un verset Coranique, simplement parce que il serait illogique pour Dieu d'invalider un verset puis de le remplacer par un qui lui est identique ! 3 - Si le mot "ayah" dans le verset 106 signifie un miracle, un exemple ou un signe, alors tous les mots du verset sont parfaitement logiques. Les mots "causons son oubli" sont applicables aux trois sens et c'est ce qui arrive en fait avec le temps qui passe. Les miracles de Moïse et de Jésus ont depuis longtemps été oublié. Nous y croyons parce qu'ils sont mentionnés dans le Coran. De même les mots "Nous le remplaçons par son égal ou par celui qui est plus grand" est en adéquation avec les miracles de Dieu. Dieu en fait remplace un miracle par son égal ou par un qui est plus grand que lui". Considérons le verset suivant : [Coran 43:46-48] Et nous avons envoyé Moïse avec nos ayah (miracle ou signe) à Pharaon et ses aînés, proclamant : « Je suis un messager du Seigneur de l’univers. » Quand il leur montra nos ayah, ils se moquèrent de Lui. Chaque ayah que nous leur avons montré était plus grand que le précédent... LE SECOND VERSET 16:101 [Coran 16:101] Quand nous remplaçons une révélation par une autre, et Dieu est pleinement conscient de ce qu’Il révèle, ils disent : « Tu as inventé ceci ! » En vérité, la plupart d’entre eux ne savent pas. La substitution dont on parle ici fait référence à deux choses : 1 – La substitution d'une écriture par une autre. 2 – La substitution d'un verset ou loi dans une écriture par un autre dans une écriture qui suit. Copyright © 2011 Submission.org - All rights reserved 2/11 L'abrogation, le plus grand mensonge contre le Coran Le premier sens est certifié dans le verset suivant : [Coran 5:48] Puis nous t’avons révélé cette Écriture, en toute vérité, confirmant les Écritures précédentes, et les supplantant. Ici, les mots "les supplantant" confirment que les écritures précédentes ont été remplacées par le Coran. Le second sens est également certifié dans le Coran où différentes choses qui étaient interdites aux peuples précédents du livre ont été permises dans le Coran. Par exemple, il nous est dit en 2:187 que les rapports sexuels entre couples mariés durant les nuits du mois de jeûne ont été permises alors que c'était interdit auparavant. Il nous est dit également en 6:146 que Dieu a interdit aux juifs tous les animaux aux sabots indivisés ; et du bétail et des moutons la graisse était interdite. Ils ont été permis dans le Coran. Ce verset 16:101 ne parle pas de la substitution d'un verset du Coran par un autre. La preuve en est donnée dans le même verset (16:101) : le moyen de comprendre le sens du verset se trouve dans les mots : "ils disent : « Tu as inventé ceci ! » Nous devons nous demander ici qui a le plus de chance de dire au messager "tu as inventé ceci" ? Et pourquoi ? Evidemment, ce ne sont pas ses adeptes, ses adeptes ne lui ont certainement pas dit : "Tu as inventé ceci" … cela ne peut être que ceux qui ne croyaient pas en lui, ceci nous conduit aux adeptes des écritures précédentes qui craignaient que leur écriture soit mis en danger par le fait d'être "remplacée" par le Coran … Quelle plus grande preuve que le fait que jusqu'à nos jours, les juifs et les chrétiens accusent Mohammed d'avoir lui-même fabriqué le Coran! Si cette accusation vient des juifs et des chrétiens, nous devons alors nous poser la question : Accusent-ils Mohammed de substituer un verset du Coran par un autre ? Les juifs et les chrétiens ne se soucient pas de savoir si un verset du Coran est remplacé par un autre, ils ne croient pas de toute façon au livre dans son entier … ils ne se plaindront pas qu'un verset du Coran soit substitué par un autre ! Par contre, et si leur écriture est remplacé par le Coran, ils accuseront immédiatement le messager que l'écriture qu'il apporte (le Coran) ne vient pas de Dieu mais qu'il l'a fabriqué lui-même. Ces fameux mots "Tu as inventé ceci" confirment en fait, comme un véritable indicateur de Dieu Tout Puissant, que la substitution dont on parle dans ce verset n'a aucun rapport avec un verset du Coran, mais en réalité avec une substitution entre deux écritures. Comme il l'est dit plus tôt, la substitution des écritures précédentes par le Coran est confirmée en 5:48. Le résultat de la corruption du sens de 2:106 et 16:101 et le fait de dire que certains versets coraniques invalident d'autres versets, c'est que les interprètes ont démontré leur échec à se conformer à deux caractéristiques principales du Coran, qui sont que le Coran est parfait et ne contient aucune contradiction (11:1) et que les paroles de Dieu sont inchangeables (10:64). Il vaut la peine de se demander ici quelle est la motivation des interprètes qui se cache derrière la corruption du sens de 2:106 et 16:101. Il se peut que la principale raison ne soit pas du tout liée au Coran mais aux "hadiths". C'est un fait reconnu parmi les savants des hadiths que le concept d'abrogation s'applique aux hadiths parce qu'il s'avère que de nombreux hadiths se contredisent. Les exemples sont trop nombreux. Ce qui suit ne sont que quelques cas : P.S. (le premier chiffre est le numéro du livre (chapitre), et le second chiffre est le numéro du hadith. Par exemple Muslim 18/58 ème ème signifie le 58 hadith dans le 18 livre de Muslim. Dans d'autres citations le nom du chapitre est donné au lieu de son numéro. 1- "Je suis le messager le plus honorable" (Boukhary 97/36). Copyright © 2011 Submission.org - All rights reserved 3/11 L'abrogation, le plus grand mensonge contre le Coran Ce hadith contredit le hadith suivant : "Ne faite aucune distinction entre les messagers, je ne suis pas meilleur que Jonas" (Boukhary 65/4,5 ; Hanbal 1/205, 242, 440). 2- "Le prophète n'a jamais uriné debout" (Hanbal 6/136, 192, 213). Ceci contredit : "Le prophète a uriné debout" (Boukhary 4/60,62). 3- "Le prophète a dit : "Le soleil s'est éclipsé le jour où Ibrahim (le fils du prophète) est mort… (Boukhary 7/page 118). Ceci contredit : "Le prophète a dit : "le soleil et la lune sont des signes de Dieu, ils ne s'éclipsent pour la mort ou la vie de quiconque" (Boukhary 2/page 24). 4- "Si deux musulmans se battent avec leur épées, le tueur et le tué iront en enfer" (Boukhary 1/page 13, Muslim 18/page 10). Ce hadith contredit le hadith qui raconte l'histoire des 10 personnes à qui il a été prédit par le prophète qu'ils iront au paradis (Ahmad 1/page 187-188, également raconté par Abu Daoud et Al-Tarmazy). C'est parce que parmi les dix il y avait ceux qui ont combattu et tué un autre dans une bataille, notamment Ali, Talha et Al-Zobair. Selon le premier hadith ils iront en enfer mais selon le second hadith il leur a été prédit le paradis ! 5- Dans différents hadiths, notamment dans les chapitres de "l'Au-delà" des livres de Boukhary et Muslim, nous lisons de nombreuses prédictions du prophète détaillant ce qui va se passer là-bas. Ceci contredit le hadith de Aïcha, la femme du prophète où elle dit "Quiconque dit que Mohammed connait le future est un menteur" (Boukhary 8/page 166, Muslim3/page 9-10). 6- "Le prophète a dit : "Prenez votre religion des mots d'Aïcha (la femme du prophète)" Ceci contredit : "Le prophète a dit : "Aïcha est immature en esprit et en foi." (Boukhary et autres) Le cœur du sujet est directement lié au verset suivant : [Coran 4:82] Pourquoi n’étudient-ils pas attentivement le Qoran ? S’il venait d’un autre que Dieu, ils y auraient trouvé de nombreuses contradictions. Ce verset confirme que tout ce qui contient des contradictions ne peut venir de Dieu et parce que les hadiths contiennent de nombreuses contradictions, comme ceci est démontré, ils ne peuvent pas venir de Dieu. Mais les partisans des hadiths prétendent que les hadiths ont été inspirés par Dieu et que les hadiths Al-Qudsy sont les propres mots de Dieu dit à Mohammed ! Si c'était le cas, comment expliqué les contradictions dans les hadiths ? Comment peuvent-ils venir de Dieu quand ils sont plein de contradictions ? Selon le verset 4:82 rien de ce qui contient des contradictions ne vient de Dieu. Pour s'extirper de cette situation épineuse, les partisans des hadiths ont mis au point le concept d'abrogation des versets coraniques. Le plan a été le suivant : S'il peut être démontré que le Coran contient des versets contradictoires, alors que personne ne conteste qu'il vienne de Dieu, alors les hadiths avec leurs contradictions peuvent aussi être décrits comme étant inspirés par Dieu !!! Un plan tout à fait sournois excepté pour un détail mineur; LE CORAN NE CONTIENT PAS DE CONTRADICTIONS ! C'est l'intention de ce livre d'examiner la plupart des cas d'abrogation et, si Dieu le veut, démontrer qu'ils sont tous basés sur une mauvaise compréhension du Coran. Chaque cas présenté sera accompagné par une preuve Coranique qui confirme l'absence de toutes contradictions entre les versets, et en conséquence exposera la méconnaissance du Coran de l'interprète. Copyright © 2011 Submission.org - All rights reserved 4/11 L'abrogation, le plus grand mensonge contre le Coran LES ALLEGATIONS D'ABROGATION P.S. (Ce qui suit ne sont que quelques exemples, le nombre complet des cas prétendument abrogés se trouve dans le livre de l'auteur). CAS UN : Le premier exemple porte sur les versets suivants: Abrogé [Coran 2:284] …Que vous déclariez vos pensées les plus profondes ou que vous les gardiez cachées, Dieu vous en tient pour responsable... Abrogeant [Coran 2:286] …Dieu ne met jamais sur une âme une charge qui soit au-delà de ses moyens : en sa faveur est ce qu’elle gagne et contre elle est ce qu’elle commet… Soi-disant que ces deux versets se contredisent, le premier verset déclare que Dieu rend les gens responsables pour leurs intentions alors que le second verset indique que nous sommes seulement responsables de nos actes. Par conséquent ceci est désigné comme un candidat à l'abrogation où le second verset est l'abrogeant et le premier est l'abrogé. Ainsi, ils disent que les mots soulignés en 2:284 ont été invalidés par les mots soulignés en 2:286. Cependant, il suffit de lire le verset immédiatement avant le verset 284 pour réaliser qu'il n'y aucune contradiction entre 284 et 286 : Les derniers mots du verset 283 ensembles avec le verset 284 se lisent comme suit : "Quiconque dissimule un témoignage est un pêcheur dans l’âme. Dieu est pleinement conscient de tout ce que vous faites. À Dieu appartient tout dans les cieux et la terre. Que vous déclariez vos pensées les plus profondes ou que vous les gardiez cachées, Dieu vous en tient pour responsable." En lisant les deux versets ensembles il devient clair que le sujet du verset 284 est le témoignage et non nos intentions en général. Le verset 284 confirme que Dieu tient ceux qui dissimulent un témoignage pour responsable. De plus, les mots utilisés dans le verset 284 sont 'déclariez' et 'gardiez cachées' alors que les mots utilisés dans le verset 286 sont 'gagne' et 'commet'. Les mots 'déclariez' et 'gardiez cachées' sont conformes avec le sujet du témoignage. Le témoignage peut en effet être déclaré ou caché. En d'autres termes, les mots 'gagne' et commet' qui sont utilisés dans le verset 286 parlent de nos actes. En fait les versets 283 et 284 sont liés au même sujet (dissimuler un témoignage) parce qu'ils se suivent. Avec tout cela, il est devient évident qu'il n'y pas la moindre contradiction entre les versets 284 et 286. CAS DEUX : Abrogé [Coran 2:62] Sûrement, ceux qui croient, ceux qui sont Juifs, les Chrétiens et les convertis - quiconque (1) croit en Dieu, (2) croit au Jour Dernier et (3) mène une vie droite - recevront leur récompense de leur Seigneur. Ils n’ont rien à craindre, et ils ne seront pas peinés. Abrogeant [Coran 3:85] Quiconque accepte autre chose que la Soumission comme sa religion, elle ne sera pas acceptée de sa part, et, dans l’Au-delà, il sera avec les perdants. Copyright © 2011 Submission.org - All rights reserved 5/11 L'abrogation, le plus grand mensonge contre le Coran Ici il est dit que le verset 2:62 déclare que certains Juifs et Chrétiens seront récompensés alors que ceci a été abrogé par le verset 3:85 qui déclare que tous ceux qui ne sont pas musulmans finiront en enfer. La méprise et la méconnaissance ici provient de leur incompréhension du mot Islam (Soumission). En dépit du fait que Dieu nous dit dans le Coran que l'Islam (Soumission à Dieu seul) est aussi ancien qu'Abraham qui a été le premier Musulman (voir 2:128, 2:131, 2:133) et qui a été le premier a nous nommé Musulmans (22:78), là encore les savants Musulmans actuels insistent sur le fait que l'Islam doit être limité à la religion du Coran !!! En produisant une aussi fausse déclaration, les savants musulmans prétendent être les gardiens du message ! En 3:67 Dieu nous dit expressément qu'Abraham n'était ni Juif ni Chrétien, mais un monothéiste Musulman. Dieu nous dit également en 5:111 que Jésus et les disciples étaient Musulmans. Le verset 27:44 nous dit que Salomon était Musulman et en 5:44 il nous est dit de tous les prophètes qui ont reçu la Torah, qu'ils étaient tous Musulmans. Ce que confirment tous ces versets, c'est qu'il y a des Musulmans qui ont suivi la Torah et la Bible et qu'ils ne connaissaient pas le Coran. Ces Musulmans étaient soumis à Dieu seul, Seigneur de l'univers. En effet, la religion de l'Islam qui a été fondé à l'origine par Abraham se trouve, non seulement dans le Coran, mais aussi dans la Torah et la Bible. En fait, il nous est dit que toutes les fondations de la religion, que les Musulmans appellent les piliers de l'Islam, ont été données à Abraham. Le Coran confirme la véritable acception d'un Musulman comme étant : "celui qui se soumet à Dieu seul et obéit aux lois de Dieu seul", et cela ne doit pas être limité à : "celui qui suit le Coran". Ceux parmi les Chrétiens qui croient en l'unicité de Dieu et qui n'adore pas Jésus sont Musulmans aux yeux de Dieu. Pareillement, ceux qui parmi n'importe quelle religion, se soumettent à Dieu seul et n'érigent aucunes idoles pour les associer à Dieu Tout-Puissant sont Musulmans aux yeux de Dieu. Chacun d'entre eux aura sa récompense de son Seigneur et n'aura rien à craindre (2:62). Ces personnes sont aussi concernées par le verset 3:85 parce qu'ils ont choisi d'être Musulmans (Soumis) à Dieu. Ils des Musulmans soumis, des Juifs soumis, des Chrétiens soumis etc. Par conséquent, il n'y a aucune contradiction entre 2:62 et 3:85 CAS TROIS : Certains des cas les plus ridicules d'abrogation sont liés à la difficulté de ces savants à comprendre que certaines lois édictées par Dieu prennent en compte des exceptions. Chaque fois que les savants voient une loi qui tient compte d'une exception, ils interprètent cela comme un cas d'abrogation. Il y a beaucoup de cas partout dans le Coran à propos de cette mauvaise déduction et totale irrationalité, ce qui suit sont certains d'entre eux : En 4:19 Dieu s'adresse aux hommes en disant : [Coran 4:19] … Vous ne les forcerez pas (les femmes) à renoncer à quoi que ce soit que vous leur avez donné, à moins qu’elles ne commettent un adultère prouvé. … Ici la prétendue abrogation est que la première partie du verset " Vous ne les forcerez pas (les femmes) à renoncer à quoi que ce soit que vous leur avez donné" a été abrogé par la seconde partie du verset "à moins qu’elles ne commettent un adultère prouvé" !!! En quoi une exception à une règle, qui est permise par Dieu, efface la règle ???? Evidemment la règle est encore valable parce que Dieu déclare que pour toutes les femmes qui n'ont pas commis d'adultère, leurs maris n'ont pas le droit de reprendre quelque chose qu'ils leur ont donné auparavant. La première partie du verset, qui constitue le cas général n'a pas été abrogé. La seconde partie du verset qui constitue l'exception reste également valable. Copyright © 2011 Submission.org - All rights reserved 6/11 L'abrogation, le plus grand mensonge contre le Coran En 2:259 nous lisons : [Coran 2:159] Ceux qui dissimulent nos révélations et la guidance, après les avoir proclamées aux gens dans l’Écriture, sont condamnés par Dieu ; ils sont condamnés par tous les réprobateurs. Ils prétendent que ce verset (159) a été abrogé par le verset qui le suit immédiatement (160) qui dit : [Coran 2:160] Excepté ceux qui se repentent, se réforment et proclament, Je les rachète. Je suis le Rédempteur, le Plus Miséricordieux. A nouveau nous voyons que le verset 160 dit que ceux qui dissimulent la révélation mais qui ensuite se repentent et se réforment sont rachetés par Dieu. Le verset 159 n'a pas été abrogé. Il est toujours valable, parce que tous ceux qui ont dissimulés les révélations et ne se sont pas repentis et réformés ne sont pas rachetés. En 3:86-88 nous lisons : [Coran 3:86-88] Pourquoi Dieu guiderait-Il des gens qui ont mécru après avoir cru, … le châtiment n’est jamais commué pour eux, et il ne leur sera pas accordé de sursis. L'allégation ici est que ces versets ont été abrogés par le verset 89 : [Coran 3:89] Exemptés sont ceux qui se repentent après cela et se réforment. Dieu est Pardonneur, le Plus Miséricordieux. Une fois encore la prétendue abrogation est inexistante. Les deux versets restent valables. Les versets 86-88 parlent de ceux qui ne croient pas après avoir cru et maintiennent leur mécréance jusqu'à la mort. Ils n'ont pas de sursis dans l'au-delà. Verset 89 parle de ceux qui se repentent et se réforment durant leur vie. Parce que Dieu est Pardonneur et le Plus Miséricordieux ils sont graciés. Le Coran confirme que seuls ceux qui meurent en mécréants ne sont pas pardonnés : [Coran 3:91] Ceux qui mécroient et meurent en mécréants, une terre pleine d’or ne sera acceptée d’aucun d’entre eux, même si une telle rançon était possible. Ils ont encouru un châtiment douloureux ; ils n’auront aucun aide. Une fois encore l'allégation d'abrogation est fausse et basée sur une méconnaissance du Coran. Un autre exemple d'une mauvaise compréhension se trouve dans les versets suivants : [Coran 4:23] De même, vous ne serez pas mariés à deux sœurs en même temps … Ils prétendent que ceci a été abrogé par les paroles qui suivent immédiatement : " … excepté ce qui a eu lieu dans le passé" et ils interprètent la dernière phrase qui est en arabe (ila ma salaf) comme ayant le sens de (Je vous ai pardonné). Evidemment tout ceci est incorrect. Ce que le dernier verset veut dire est 'ne rompez pas les mariages existants'. Cela n'a aucun rapport avec le pardon. En d'autres termes, Dieu dit que cette loi doit être mise en œuvre à partir de ce moment-là, mais pas pour les mariages précédents afin de ne pas briser les familles existantes. A nouveau l'abrogation est inexistante. La même chose s'applique à : [Coran 4:22] N’épousez pas les femmes qui étaient précédemment mariées à vos pères – excepté ce qui a eu lieu dans le passé … Copyright © 2011 Submission.org - All rights reserved 7/11 L'abrogation, le plus grand mensonge contre le Coran CAS QUATRE : Ici, ils prétendent que les mots soulignés dans ce verset… [Coran 2:115] … À Dieu appartient l’est et l’ouest ; où que vous alliez, il y aura la présence de Dieu. Dieu est Omniprésent, Omnipotent. …ont été abrogé par les mots soulignés dans le verset suivant : [Coran 2:144] … Nous assignons maintenant une Qibla qui te satisfait. Désormais, tu tourneras ton visage vers la Mosquée Sacrée. Où que vous puissiez être, vous tournerez vos visages vers elle… Soi-disant qu'au départ, Dieu a permis aux croyants de s'orienter n'importe où pendant la salat (prières de contact) (comme en 2:115) puis plus tard Dieu a annulé ceci en désignant une position vers la Qibla (2:144) pour les croyants. Par conséquent, il est dit que 2:144 invalide 2:115. Avant tout, il n'a jamais été permis aux croyants de s'orienter n'importe où dans leur Salat. Il nous est dit dans le Coran que la Qibla a été changée, mais nulle part on nous dit qu'il n'y avait pas de Qibla. On nous dit dans le Coran qu'il y avait une Qibla qui ne plaisait pas au prophète, et que Dieu l'a changé vers une Qibla qui plait mieux au prophète (voir 2:144) La méprise évidente ici est que : tandis que le verset 144 parle de la Qibla pour la Salat, le verset 115 ne parle pas du tout de la Salat. Le verset 115 parle du fait que Dieu est présent partout, et ainsi où que nous puissions regarder et où que nous puissions aller, nous seront toujours face à Dieu. La présence du mot "Omniprésent" à la fin du verset confirme que le sujet du verset est la présence de Dieu et pas la salat. Le verset 144 n'abroge pas le verset 115. Ils parlent de deux différents sujets. CAS CINQ : Abrogé [Coran 4:64] … S’ils étaient, quand ils ont fait du tort à leurs âmes, venus à toi et avaient prié Dieu pour le pardon et que le messager avait prié pour leur pardon, ils auraient trouvé Dieu Rédempteur, le Plus Miséricordieux. Abrogeant [Coran 9:80] Que tu demandes le pardon pour eux, ou que tu ne demandes pas le pardon pour eux – même si tu demandes le pardon pour eux soixante-dix fois – Dieu ne leur pardonnera pas. C’est parce qu’ils mécroient en Dieu et Son messager. Dieu ne guide pas les gens pernicieux. Soi-disant que les mots soulignés en 9:80 " même si tu demandes le pardon pour eux soixante-dix fois – Dieu ne leur pardonnera pas" invalident les mots soulignés en 4:64 " le messager avait prié pour leur pardon, ils auraient trouvé Dieu Rédempteur, le Plus Miséricordieux Une fois encore très mauvaise compréhension du Coran. Ici nous constatons de suite que ces deux versets parlent de deux groupes de gens différents. En 4:64 Dieu parlent de ceux qui ont fait du tort à leurs âmes mais qui sont revenus vers Dieu et Lui ont demandé pardon. Le fait qu'ils aient demandé pardon à Dieu montre qu'ils croient en Dieu et c'est pour cela qu'il nous est dit qu' " ils auraient trouvé Dieu Rédempteur, le Plus Miséricordieux". D'un autre côté, ceux dont il est question en 9:80 sont décrits par les mots : "ils mécroient en Dieu et Son messager" … et parce qu'ils sont mécréants, il nous est dit que "Dieu ne leur pardonnera pas" Copyright © 2011 Submission.org - All rights reserved 8/11 L'abrogation, le plus grand mensonge contre le Coran Selon ces deux versets nous apprenons que le pardon peut être demandé pour n'importe quel croyant qui se repent et se réforme, mais ne peut jamais être demandé pour les mécréants. Aucune contradiction ou invalidation n'existe entre ces deux versets. CAS SIX : Abrogé [Coran 5:106] Ô vous qui croyez, servir de témoins pour un testament, lorsque l’un d’entre vous est en train de mourir, sera fait par deux personnes équitables parmi vous. Si vous êtes en voyage, alors deux autres peuvent servir de témoins. Après avoir observé la Prière de Contact (Salat), faites jurer les témoins par Dieu afin de lever vos doutes : « Nous n’utiliserons pas ceci pour acquérir des gains personnels, même si le testateur est un de nos parents. Et nous ne dissimulerons pas non plus le témoignage de Dieu. Sinon, nous serions des pécheurs. » Abrogeant [Coran 65:2] Une fois que le temps d’attente est accompli, vous pouvez vous réconcilier avec elles équitablement, ou aller à la séparation équitablement. Vous aurez deux témoins équitables (parents ou amis proches) qui témoignent du divorce devant Dieu. Soi-disant qu'en 5:106 n'importe quels témoins, qui ne sont pas nécessairement des parents ou des amis proches, peuvent agir en tant que témoins lors d'un voyage si des parents ne sont pas là, mais ceci a été invalidé par 65:2 qui déclarent que les témoins doivent être des parents ou des amis proches. Une fois encore c'est une fausse allégation pour les raisons suivantes : Le sujet de 5:106 est de témoigner du testament de quelqu'un qui est entrain de mourir, ou proche de la mort. Le sujet de 65:2 est de témoigner d'un divorce. Dans le cas d'un voyage, il se peut qu'il reste peu de temps à une personne mourante et à cause de cela des parents peuvent ne pas être là à temps, donc Dieu a infléchi la formalité concernant les témoins devant être des proches afin que le testament soit témoigné à temps avant la mort de la personne. Le cas de divorce ne présente pas une telle situation d'urgence et par conséquent la formalité de témoins équitables parmi les parents reste valable. Par conséquent, il est clair que 65:2 n'abroge en aucune manière 5:106 . CAS SEPT : Abrogé [Coran 6:15] Dis : « Je crains, si je désobéissais à mon Seigneur, le châtiment d’un jour terrifiant. Abrogeant : [Coran 48:1-2] Nous t’avons comblé (Ô messager) d’une grande victoire. Par laquelle Dieu pardonne tes péchés passés, ainsi que tes péchés futurs, … Ici, il est dit que les mots soulignés en 6:15 ont été abrogés plus tard par les mots soulignés en 48:2. Le résultat indirect de cette abrogation scandaleuse est une totale idolâtrie. Si les savants déclarent que les mots "Je crains, si je désobéissais à mon Seigneur, le châtiment d’un jour terrifiant" sont invalidés, disent-ils alors que le prophète ne doit plus craindre Dieu ? !!! Copyright © 2011 Submission.org - All rights reserved 9/11 L'abrogation, le plus grand mensonge contre le Coran Pour démontrer la vérité sur ces versets et leurs implications, il est nécessaire, en premier lieu, d'examiner à la lumière du Coran ce que Dieu pardonne, et qui est implicite en 48:2, et ce que Dieu ne pardonne jamais et par conséquent doit être craint d'après 6:15. Il nous est dit dans le Coran que Dieu pardonne tous les péchés excepté l'idolâtrie : [Coran 4:48, 116] Dieu ne pardonne pas l’idolâtrie, mais Il pardonne de plus petites offenses à qui Il veut Il nous est aussi dit que cet avertissement s'applique à tous les gens, y compris les messagers de Dieu. Pour confirmer que même Mohammed n'était pas exclu de cet avertissement, nous voyons que Dieu avertit spécifiquement Mohammed contre l'idolâtrie : [Coran 39:65] Il t’a été révélé (O Mohammed), ainsi qu’à ceux d’avant toi, que si jamais tu commets l’adoration d’idoles, toutes tes œuvres seront rendues nulles, et tu seras avec les perdants. Maintenant, quand nous en venons à la prétendue abrogation de 6:15, nous lisons les mots suivants : [Coran 6:15] Dis : « Je crains, si je désobéissais à mon Seigneur, le châtiment d’un jour terrifiant. Cependant, quand nous lisons les mots qui précédent immédiatement ce verset, nous lisons : [Coran 6:14] … Dis : « Il m’est ordonné d’être le soumis le plus dévoué et : “Ne sois pas un adorateur d’idoles. » Si nous mettons les deux versets l'un à côté de l'autre (versets 14 et 15 de la sourate 6), il devient clair que le messager doit dire (Je crains la rétribution d'un jour terrifiant si je désobéissais à Dieu et commettais l'idolâtrie). Il en résulte que conclure que le verset 48:2 qui promet que les péché du messager seront pardonné (péché futures et passés) est évidement lié à tous les autres péchés, sauf l'idolâtrie. Il n'y a aucune contradiction ou abrogation entre les deux versets. CAS HUIT : Abrogé [Coran 9:43] Dieu t’a pardonné : pourquoi leur as-tu donné la permission (de rester derrière), avant que tu puisses distinguer ceux qui sont véridiques des menteurs ? Abrogeant [Coran 24:62] Les vrais croyants sont ceux qui croient en Dieu et Son messager, et lorsqu’ils sont avec lui dans une réunion de la communauté, ils ne le quittent pas sans permission. Ceux qui demandent la permission sont ceux qui croient effectivement en Dieu et Son messager. S’ils demandent ta permission, afin de s’occuper de certaines de leurs affaires, tu peux accorder la permission à quiconque tu veux, et demande à Dieu de leur pardonner. Dieu est Pardonneur, le Plus Miséricordieux. Soi-disant ici, il a été permis au prophète en 9:43 de donner la permission à ceux qui veulent rester derrière avant qu'il puisse distinguer ceux qui sont véridiques des menteurs, alors qu'en 24:62 cela ne lui a pas été permis. A nouveau, l'erreur est tout à fait évidente. Le verset 9:43 parle spécifiquement de partir à une bataille tandis que le verset 24:62 parle de quitter une réunion en communauté pour s'occuper d'affaire personnelle ! Nous lisons dans les deux versets précédents 9:43, à savoir 9:41 et 42 : [Coran 9:41-42] Vous vous mobiliserez avec diligence, légers ou lourds, et lutterez avec votre argent et vos vies dans la cause de Dieu. Ceci est meilleur pour vous, si seulement vous saviez. S’il y avait un gain matériel rapide et un court voyage, ils t’auraient suivi. Mais la lutte est juste de trop pour eux. Ils jureront par Dieu : « Si nous Copyright © 2011 Submission.org - All rights reserved 10/11 L'abrogation, le plus grand mensonge contre le Coran pouvions, nous nous serions mobilisés avec vous. » Ils font ainsi du tort à eux-mêmes, et Dieu sait que ce sont des menteurs. Les mots soulignés " mobiliserez" et si c'était un" un court voyage" indiquent que le sujet est de se mobiliser pour partir dans le but d'une bataille. Par contre, les mots "une réunion en communauté" en 24:62 montre que la situation dans ce cas n'est pas celle d'une bataille mais d'une réunion normale en communauté, où le fait de demander l'autorisation d'en être dispensé pour des raisons personnelles ne serait précisément pas classé en tant que péché impardonnable ! Une fois encore 24:62 ne contredit pas ni n'abroge 9:43, le sujet des deux versets est différent. Traduit d'après l'original : Abrogation, the biggest lie against Quran Copyright © 2011 Submission.org - All rights reserved 11/11