Zao Wou-Ki à l`honneur chez PIASA
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Zao Wou-Ki à l`honneur chez PIASA
MERCREDI 25 JUIN 2014 A 14 H Zao Wou-Ki à l’honneur chez PIASA CONTACT PRESSE Isabelle de Puysegur +33 1 45 49 17 97 [email protected] vente Mercredi 25 Juin 2014 Hôtel Drouot – Salle 5 9, rue Drouot 75009 Paris Communiqué de presse 1 Après Takis, PIASA met à l’honneur un autre artiste de renom : Zao Wou-ki, dans le cadre de la vente d’art moderne, art contemporain et art grec. Considéré comme l’un des maîtres de l’abstraction lyrique, ce peintre hors du commun a su, au fil du temps, s’inspirer de courants fort dissemblables afin de réaliser des toiles au style à nul autre pareil. Et pour cause ; Zao Wou-Ki, c’est avant tout l’histoire d’un destin exceptionnel aux confins de deux cultures. Né en 1920 au sein d’une famille aristocratique chinoise, rien ne semblait, en effet, prédestiner le jeune garçon à devenir, selon la formule du journaliste et écrivain Claude Roy « un des meilleurs peintres modernes de l’occident ». Rien, si ce n’est une prédisposition naturelle pour le dessin et l’encouragement de sa famille à poursuivre dans cette voie. Initié à la calligraphie par son grandpère, il intègre, dès l’âge de quatorze ans, l’école des Beaux Arts de Hangzou où il étudie tout aussi bien la peinture traditionnelle chinoise que la peinture à l’huile et la perspective à la manière occidentale. Fasciné par quelques grands peintres français qu’il découvre au travers de cartes postales, il n’hésite pas à s’inspirer ouvertement du travail de ceux qu’il considère comme ses maîtres. Une influence qu’il concilie avec ses origines : « Picasso m’avait appris à dessiner comme Picasso mais Cézanne m’apprit à regarder la nature chinoise. J’avais admiré Modigliani, Renoir, Matisse. Mais c’est Cézanne qui m’aida à me trouver moi-même, à me retrouver peintre chinois », dira-t-il plus tard. Il n’en reste pas moins que tiraillé entre deux cultures, le peintre se cherche encore. Et c’est une rencontre providentielle qui va, au début des années 50, lui permettre de révéler tout son potentiel : le peintre allemand Paul Klee. « Klee va être un médiateur, un recours merveilleux contre deux périls qui menacent alors le jeune artiste : rester un peintre enraciné à l’excès dans l’admirable passé de son peuple, ou se trouver agressivement détachés de celui-ci, européanisé, et peut-être par là même, dénaturé », expliquera plus tard, Claude Roy. C’est une révélation. La voie est désormais tracée et, sous l’ascendant de Klee, Zao Wou-Ki s’emploie désormais à aborder tous ses sujets y compris les thématiques propres à l’occident, avec le regard et la sensibilité d’un artiste asiatique. Un mélange des genres dont le résultat ne se fait pas attendre puisque cette approche atypique de son art lui vaut rapidement une reconnaissance internationale. 2 C’est également à cette époque que sa peinture devient plus abstraite, plus difficile à interpréter. « Ma peinture devient illisible. Natures mortes et fleurs n’existent plus. Je tends vers une écriture imaginaire, indéchiffrable », dirat-il alors. Une abstraction que le public et la critique ont parfois du mal à comprendre. Mais qu’importe, sûr de son fait, Zao Wou-Ki reste fidèle à la ligne qu’il s’est fixée : « Je pense que tous les peintres sont réalistes pour eux-mêmes. Ils ne sont abstraits que pour les autres » précisera-t-il alors. Une abstraction que l’artiste cultivera longtemps, bien que l’atténuant parfois à certaines périodes de sa vie afin de laisser apparaître dans ses compositions des formes subtilement identifiables, comme pour ses représentations de paysages directement inspirées de la peinture traditionnelle chinoise. C’est d’ailleurs dans ce courant que semble s’inscrire cette huile sur toile signée en bas à droite, contresignée et datée de 1974 au dos. Issu d’une collection particulière, cette œuvre est inédite. Appartenant à la période bleue du peintre, elle est moins abstraite que beaucoup de ses œuvres et se révèle d’une grande originalité ; l’occupation totale de la toile, comme toujours chez Zao Wou-Ki, et la répartition par endroit estompée de la couleur bleue dominante, conférant à ce tableau, une impression de sérénité et de douceur. Considéré comme l’un des artistes majeurs de la peinture contemporaine et l’un des principaux représentants de l’art gestuel, c’est donc l’une des œuvres de cet artiste d’exception que PIASA présentera en juin prochain à l’Hôtel Drouot. Un « Peintre universel » selon la formule de l’historien d’art Daniel Marchesseau, doté d’un talent et d’une maîtrise de son art qui lui vaudront maintes récompenses et une renommée mondiale. 3 Zao Wou-K i (1921-2013) 25.08.74 Huile sur toile signée en bas à droite, contresignée et datée au dos. 60 x 81 cm Provenance : Galerie de France, Paris Collection particulière, Paris 500 000 / 700 000 € Bibliographie : LEYMARIE Jean, «Zao Wou-Ki», Paris, éditions Hier et Demain ; Barcelone, Ediciones Poligrafa, 1978, ill. n&b. n° 434, p. 302. LEYMARIE Jean, «Zao Wou-Ki», New York, Rizzoli International publications, 1979, ill. n&b. n° 434, p. 302. LEYMARIE Jean, «Zao Wou- Ki», Paris, éditions Cercle d’Art ; Barcelone, Ediciones Poligrafa, 1986, ill. n&b. n° 466, p. 342. BONNEFOY Yves et DE CORTANZE Gérard, «Zao Wou-Ki», Paris, éditions La Différence / Enrico Navarra, Paris, ill. coul. p. 168 haut (1ère version) 4 Mercredi 25 juin 2014 à 14h Art moderne & contemporain Art Grec d’après-guerre IV Contact presse Isabelle de Puysegur +33 1 45 49 17 97 [email protected] Contact PIASA Adrien de Rochebouet +33 1 53 34 10 02 [email protected] Expositions Mardi 24 Juin 2014 de 11H à 18H Mercredi 25 Juin 2014 de 11H à 12H Hôtel Drouot – Salle 5 9, rue Drouot 75009 Paris 5