schema departemental de l`insertion
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SCHEMA DEPARTEMENTAL DE L’INSERTION 2007-2009 DIAGNOSTIC DETAILLE DES PUBLICS DE L’INSERTION Avril 2007 RAP217AA LES PUBLICS DU RMI Un nombre de bénéficiaires du RMI qui continue d’augmenter Les statistiques établies au 31 décembre font apparaître entre 2005 et 2006 une évolution positive du nombre d’allocataires sur le Loiret : à l’instar de la tendance nationale, le département voit le nombre de ses allocataires diminuer (- 2,9%) de manière plus soutenue qu’en moyenne nationale (- 1%) et régionale. Cette évolution, conjuguée aux revalorisations annuelles du montant des allocations, pèse fortement sur les finances du conseil général : entre 2004 et 2006, les dépenses d’allocation ont augmenté de 22%. Evolution comparée du nombre d'allocataires et de bénéficiaires du RMI au 31 décembre Entre 2004 et 2006 10 000 9982 9977 Nombre d'allocataires du RMI au 31 décembre 9293 9 000 7975 8 000 7744 7633 Nombre de bénéficiaires du RMI au 31 décembre 7 000 2004 2005 Source : CAF 45 2006 Evolution comparée du montant annuel des allocations versées et du montant moyen des allocations En millions d'euros 2006 Cette inversion de tendance fait cependant suite à une augmentation de 14,5% entre 2004 et 2006. RAP241BB 2/17 39 37 35 33 31 29 27 25 389 € 378 € 400 € 380 € 36,74 338 € 360 € 35,38 340 € 30,08 320 € Montant total des allocations versées sur l'année (en millions d' €) Montant moyen des allocations versées sur l'année (en €) 300 € 2004 2005 2006 Source : CAF 45 MENSIA Conseil Une « charge sociale » importante sur l’orléanais et le Montargois L’orléanais accueille plus du tiers des allocataires du RMI du Loiret. Au regard de sa population totale, c’est cependant la CLI de Montargis qui connait la plus lourde « charge sociale » du département. L’Est orléanais et le Montargois connaissent les augmentations les plus soutenues, ce qui peut indiquer un phénomène de précarisation de ces territoires1, qu’il convient de surveiller. Evolution du nombre d'allocataires du RMI par CLI entre 2004 et 2006 (en %) 25% 20% Répartition du nombre d'allocataires du RMI par CLI en 2006 15% Est Orléanais 16% Orléans Sud 20% L’analyse de l’évolution du nombre de bénéficiaires du RMI fait également apparaître que la CLI du Pithiverais connait une augmentation importante de sa « charge sociale ». 10% 5% 0% Est Orléanais Ouest Orléanais 13% Ouest Orléanais Giennois Montargois Pithiverais Orléans Nord 14% Orléans Nord Orléans Sud Evolution du nombre de bénéficiaires du RMI par CLI entre 2004 et 2006 (en %) Giennois 10% Pithiverais 6% Montargois 21% 25% Source : ANIS Insertion 20% 15% 10% Depuis 2004, le nombre d’allocataires a augmenté sur l’ensemble des CLI, avec cependant d’importantes différences entre les territoires. 5% 0% -5% Est Orléanais 1 RAP241BB Ouest Orléanais Giennois Montargois Pithiverais Orléans Nord Orléans Sud On peut supposer que l’Est Orléanais (du fait d’un foncier moins élevé que sur l’agglomération d’Orléans) et le Montargois (du fait de sa proximité avec la région parisienne) connaissent un important flux entrant de populations fragiles. 3/17 MENSIA Conseil Une part des allocataires « de longue durée » qui tend à diminuer Alors qu’en juillet 2003, les allocataires inscrits dans le dispositif depuis plus de 2 ans représentaient plus de 57% des publics du RMI, leur part ne s’élève plus qu’à 51% au 31 décembre 2006. Au regard de l’augmentation globale du nombre d’allocataires, cette évolution s’explique probablement moins par une sortie massive des « RMIstes de longue durée » que par une forte augmentation des nouveaux entrants, due notamment à la diminution des durées d’indemnisation du chômage depuis 2004. Depuis 2005, la part de RMIstes de très longue durée (plus de 5 ans) a ainsi significativement diminué (- 5 points), mais aux dépens des allocataires inscrits depuis 2 à 5 ans, dont le poids augmente fortement (+ 6 points). Ancienneté dans le dispositif des allocataires du RMI Département du Loiret, au 30 aout 2005 Plus de 5 ans 23% Moins de 6 mois 16% • La CLI du Pithiverais présente un taux d’allocataires de moins d’un an très élevé (37%), ce qui peut en partie s’expliquer par le phénomène de déprise économique que subit ce territoire. 6 à 12 mois 12% 3 à 5 ans 11% 1 à 2 ans 20% 2 à 3 ans 11% Ancienneté dans le dispositif des allocataires du RMI Département du Loiret, au 31 décembre 2006 • La CLI d’Orléans Sud présente une part d’allocataires depuis plus de 5 ans particulièrement élevée (31%), ce qui s’explique très probablement par le poids très important des gens du voyage (près d’un tiers des allocataires). • Les CLI du Giennois et du Montargois présentent également des taux importants de RMIstes depuis plus de 5 ans (respectivement 26% et 25%). Moins de 6 mois 18% Plus de 5 ans 28% L’analyse par territoire fait apparaitre des différences significatives entre les CLI : Ancienneté dans le dispositif des allocataires du RMI P ar CLI, au 31 décembre 2006 100% 90% 80% 6 à 12 mois 13% Plus de 5 ans 70% 3 à 5 ans 60% 2 à 3 ans 50% 2 à 3 ans 14% 6 à 12 mois 30% 1 à 2 ans 20% Source : ANIS Insertion RAP241BB 1 à 2 ans 40% 3 à 5 ans 14% Moins de 6 mois 20% 10% 0% Est Orléanais Ouest Orléanais 4/17 Giennois Montargois Pithiverais Orléans Nord Orléans Sud MENSIA Conseil Des allocataires relativement jeunes, surtout en milieu urbain Le public du RMI du Loiret se caractérise par sa jeunesse : 41% des allocataires ont moins de 35 ans2. Age des allocataires du RMI Département du Loiret, au 31 décembre 2006 Plus de 55 ans 13% Ici encore, on constate des situations contrastées entre les territoires, notamment entre les zones urbaines et rurales, qui appellent des réponses différenciées : • Les CLI de l’Orléanais ont un public plus jeune que la moyenne départementale (tout particulièrement Orléans Sud, qui compte 47% d’allocataires de moins de 35 ans). Moins de 25 ans 4% 45 à 55 ans 20% • Les CLI du Montargois et du Giennois présentent une part importante d’allocataires de plus de 45 ans (38%) et les plus faibles poids de personnes âgées entre 25 et 35 ans (respectivement 30% et 32%). • La CLI de Pithiviers présente une répartition très proche de la moyenne départementale. Age des allocataires du RMI P ar CLI, au 31 décembre 2006 25 à 35 ans 37% 100% 90% 80% 35 à 45 ans 26% Ce constat, conjugué à celui de l’augmentation du nombre de nouveaux entrants, interpelle fortement l’action publique en direction des plus jeunes, dans une logique de « prévention du RMI ». 70% Plus de 55 ans 60% 45 à 55 ans 50% 35 à 45 ans 40% 25 à 35 ans 30% Moins de 25 ans 20% 10% 0% Est Orléanais Ouest Orléanais Giennois Montargois Pithiverais Orléans Nord Orléans Sud Source : ANIS Insertion 2 Pour comparaison, en 2005, 36% des allocataires du RMI du Cher avait moins de 35 ans. En Indre-et-Loire, cette part est la même que dans le Loiret. RAP241BB 5/17 MENSIA Conseil Une majorité d’allocataires avec un faible niveau de formation, surtout en milieu rural3 Près de 7 allocataires sur 10 vus en entretien de positionnement présentent un faible niveau de formation (V et infra), dont une part importante de personnes sans formation (28%). Niveau de formation des allocataires du RMI vus en entretien de positionnement Départem ent du Loiret Sur les 4 414 entretiens réalisés entre le 01.07.2005 et le 31.12.2006 Bac + 3 et plus 10% Bac + 2 9% Sans formation 28% Bac 14% Les allocataires des présentent un très formation : • Sur le Montargois, plus de 39% des allocataires sont sans formation, et seulement 11% ont un niveau bac + 2 et plus. • Sur le Giennois et le Pithiverais, le taux de personnes avec un niveau V et infra est également très élevé (76%), mais s’explique par un poids très important des allocataires avec brevet, un CAP ou un BEP. Les statistiques présentées dans les chapitres suivant sont tirées des entretiens de positionnement réalisés entre juillet 2005 et décembre 2006 (l’entretien de positionnement est réalisé juste après l’entrée dans le RMI, afin de désigner à la personne un référent social ou professionnel). Ils ne concernent donc que les nouveaux entrants dans le dispositif. Toutefois, le nombre d’entretiens réalisés (plus de 4 400) permet de construire des analyses significatives. RAP241BB C’est sur l’orléanais que la proportion d’allocataires déclarant chercher une formation est la plus élevée (elle atteint 50% sur Orléans Nord et l’ouest orléanais, pour une moyenne départementale de 35%). Sur les territoires ruraux, où les allocataires sont les moins formés, la proportion de personnes déclarant chercher une formation reste paradoxalement faible : elle est seulement de 11% sur le Giennois, 24% sur le Montargois et 27% sur le Pithiverais. A l’inverse, sur l’orléanais, le poids des allocataires avec un niveau de formation élevé est significatif : plus d’un allocataire sur 5 a un bac + 2 et plus. Ce taux s’élève à 25% sur Orléans Sud. CAP, BEP Brevet 39% 3 territoires ruraux faible niveau de Source : ANIS Insertion Niveau de formation des allocataires du RMI vus en entretien de positionnement Par CLI, sur les 4 414 entretiens réalisés entre le 01.07.2005 et le 31.12.2006 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Bac + 3 et plus Bac + 2 Bac CAP, BEP, Brevet Sans formation Orléans Nord Orléans Sud 6/17 Est orléanais Ouest orléanais Giennois Montargois Pithiverais MENSIA Conseil Une part non négligeable d’ouvriers parmi les allocataires La part importante d’anciens ouvriers (un peu plus d’un tiers) parmi les allocataires vus en entretien de positionnement illustre l’impact des phénomènes de désindustrialisation sur l’augmentation du nombre personnes en situation de précarité. Départem ent du Loiret Sur les 4 414 entretiens réalisés entre le 01.07.2005 et le 31.12.2006 Ouvrier non qualifié 24% Ouvrier qualifié 10% • le Pithiverais, qui compte près de 51% d’anciens ouvriers, avec une part très importante d’ouvriers non qualifiés (35%), • le Giennois, qui compte près de 45% d’anciens ouvriers, avec un poids significatif d’ouvriers qualifiés (près de 18%) Le Montargois se distingue par sa part importante de travailleurs non qualifiés (près de 50%), l’Est orléanais par sa part significative d’employés qualifiés (28%) et Orléans Nord par le poids des employés non qualifiés (28,2%). Dernier emploi occupé des allocataires du RMI vus en entretien de positionnement Pas d'activité antérieure 12% Technicien, agent de maîtrise 4% Deux territoires apparaissent très marqués par ce phénomène : Agent de service 5% Artisan, commerçant, travailleur indépendant 5% 34% d’anciens ouvriers Employé qualifié 20% 30% de travailleurs qualifiés Employé non qualifié 20% Par ailleurs, 12% des allocataires vus en entretiens de positionnement n’ont pas connu de situation professionnelle avant d’intégrer le dispositif RMI. On peut supposer qu’il s’agit de jeunes populations, entrés au RMI à partir de 25 ans. La part de personnes n’ayant jamais travaillé est tout particulièrement importante sur Orléans Nord (18,4%), situation à relier à la jeunesse de ses allocataires. Sur le Giennois, le poids des personnes n’ayant jamais travaillé (14,4%) est plus surprenant : les allocataires du Giennois étant plus âgés que la moyenne départementale, la part importante de personnes n’ayant jamais travaillé parmi les nouveaux entrants vus en entretiens de positionnement entre juillet 2005 et décembre 2006 laisse supposer que le nombre de jeunes entrants dans le dispositif RMI augmente de manière significative. Dernier emploi occupé par les allocataires du RMI vus en entretien de positionnement Par CLI, sur les 4 414 entretiens réalisés entre le 01.07.2005 et le 31.12.2006 100% Pas d'activité antérieure 80% Technicien, agent de maîtrise Ouvrier non qualifié 60% Source : ANIS Insertion Ouvrier qualifié Employé non qualifié 40% Employé qualifié Artisan, commerçant, travailleur indépendant 20% Agent de service 0% RAP241BB Orléans Nord Orléans 7/17 Sud Est orléanais Ouest orléanais Giennois Montargois Pithiverais MENSIA Conseil Plus de 8 allocataires sur 10 ont connu des contrats précaires ou à durée déterminée avant d’entrer dans le dispositif La faible part d’allocataires ayant travaillé en CDI avant d’intégrer le dispositif RMI (16%) montre l’impact des phénomènes de précarisation du travail sur les « parcours d’exclusion » menant au RMI. Plus de la moitié des allocataires vus en entretiens de positionnement occupait un poste en CDD lors du denier emploi : on peut supposer que le poids des missions intérimaires n’est pas négligeable parmi ces derniers. Le Pithiverais se distingue par le poids très important d’allocataires travaillant en CDI avant l’entrée dans le dispositif RMI (près de 27%). Au regard de la part très importante d’anciens ouvriers non qualifiés sur le territoire (voir page précédente) et de la diminution des emplois liés au système productif depuis 2001, on peut supposer que les populations du Pithiverais subissent de plein fouet un phénomène de désindustrialisation particulièrement marqué sur ce territoire. Les deux CLI orléanaises et le Giennois se distinguent par le poids des emplois « précaires », avec à la fois un taux de CDD4, de personnes sans contrat5 et (pour le Giennois) une part de contrats aidés très supérieurs aux moyennes départementales. Remarque : le poids particulièrement important de la catégorie « Autre » sur l’Ouest orléanais est probablement dû à un problème d’harmonisation de la saisie entre les UTS. Type de contrat du dernier emploi occupé par les allocataires du RMI vus en entretien de positionnement Type de contrat du dernier emploi occupé par les allocataires du RMI vus en entretien de positionnement Par CLI, sur les 4 414 entretiens réalisés entre le 01.07.2005 et le 31.12.2006 Sur les 4 414 entretiens réalisés entre le 01.07.2005 et le 31.12.2006 100% Pas de contrat 16% Pas de contrat 80% Autre 60% Autre 12% Contrat aidé (CES, CIE, RMA, CA) 40% CDD 53% Contrat aidé (CES, CIE, RMA, CA) 3% CDI CDD 20% 0% Orléans Nord Orléans Sud CDI 16% Source : ANIS Insertion RAP241BB 8/17 Est orléanais Ouest orléanais Giennois Montargois Pithiverais 4 Qui dépasse 60% sur Orléans. 5 21,4% sur Orléans Nord, près de 21% sur le Giennois, et 19,6% sur Orléans Sud. MENSIA Conseil Des allocataires qui connaissent d’importants problèmes liés au logement, surtout en milieu urbain et périurbain Statut des allocataires du RMI vus en entretien de positionnement au regard du logement Par CLI, sur les 4 414 entretiens réalisés entre le 01.07.2005 et le 31.12.2006 100% 90% Une part importante (44%) des allocataires vus en entretien de positionnement connaissent une situation précaire au regard du logement (hébergement à titre gratuit, foyers, hébergement de fortune, hébergement mobile) et plus d’un tiers des allocataires déclarent avoir des difficultés liées au logement. 60% 40% 50% 40% Logement « précaire » Logé gratuitement 30% 20% Locataire 10% 0% Propriétaire / accédant à la propriété Orléans Nord Hébergement mobile 1% Orléans Sud Est orléanais Ouest orléanais Giennois Montargois Ici encore, la situation est très différenciée entre les territoires : • Le Pithiverais se distingue par une forte proportion de propriétaires ou d’accédants (10%) et la très faible part de personnes en logement très précaire (2%). Logiquement, la part des personnes déclarant avoir des problèmes de logement est plus faible que la moyenne (22%). Propriétaire / accédant à la propriété 5% Locataire 51% Logé gratuitement 36% Foyer ou centre d'hébergement LD 50% Département du Loiret, sur les 4 414 entretiens réalisés entre le 01.07.2005 et le 31.12.2006 Foyer ou centre d'hébergement LD 3% Hébergement de fortune, hôtel, hébergement d'urgence 70% Statut des les allocataires du RMI vus en entretien de positionnement au regard du logement Hébergement de fortune, hôtel, hébergement d'urgence 4% Logement « très précaire » Hébergement mobile 80% • Avec une forte proportion de locataires (près de 61%), le Giennois est le Part des allocataires déclarant avoir des difficultés liées au logement lors de l'entretien de positionnement territoire ou la part des Sur les 4 414 entretiens réalisés entre le 01.07.2005 et le 31.12.2006 personnes déclarant avoir des problèmes de logement est la plus faible (16%). Pithiverais • La part des personnes logées en hébergement de fortune est particulièrement importante sur l’Ouest orléanais (32,5%), territoire sur lequel la proportion de locataires est le plus faible (moins de 31%). • Alors que le statut d’occupation des logements des allocataires d’Orléans est proche de la moyenne départementale, la proportion de personnes déclarant avoir des problèmes de logement est plus importante sur ce territoire. Cette situation est à mettre en regard de la forte tension sur le marché locatif que connait la ville centre. 30% 20% 10% Source : ANIS Insertion RAP241BB 9/17 0% Orléans Nord Orléans Sud Est orléanais Ouest orléanais Giennois Montargois Pithiverais Moyenne Loiret MENSIA Conseil Des allocataires qui connaissent d’importants problèmes de mobilité, surtout en milieu rural Une proportion importante des allocataires vus en entretien de positionnement ont des problèmes de mobilité : 40% n’ont pas le permis de conduire, plus de la moitié n’a pas de véhicule personnel, et près d’un tiers déclare avoir des problèmes de mobilité freinant leur insertion. Trois types de profils bien distincts se dessinent selon les territoires : • Sur les territoires ruraux (Giennois, Montargois et Pithiverais), la part des personnes avec le permis et disposant d’une voiture est plus importante qu’en moyenne départementale. Pour autant, la proportion des personnes déclarant avoir des problèmes de mobilité est forte : pour ceux qui n’ont pas de véhicule personnel, la faiblesse de l’offre de transport en commun pose très fortement problème. • Sur Orléans, une forte proportion d’allocataire n’a pas de permis de conduire ni de véhicule personnel, mais la part des personnes déclarant avoir des problèmes de mobilité est moindre qu’en moyenne départementale, l’offre de transports collectifs étant plus importante sur l’agglomération. • L’est et l’ouest orléanais se situent dans la moyenne départementale. Freins à la mobilité repérés chez les allocataires du RMI vus en entretien de positionnement Part des allocataires du RMI vus en entretien de positionnement ayant un permis de conduire Département du Loiret, sur les 4 414 entretiens réalisés entre le 01.07.2005 et le 31.12.2006 Par CLI, sur les 4 414 entretiens réalisés entre le 01.07.2005 et le 31.12.2006 Problème de garde d'enfants ou d'adultes 5% 100% Problème de mobilité 23% 80% Sans permis 60% Autres permis (moto, poids lourds) Problème de mobilité et de garde d'enfants ou d'adultes 7% Sans problème de mobilité ou de garde 65% 40% Permis voiture 20% Source : ANIS Insertion 0% Orléans Nord Orléans Sud Est orléanais Ouest orléanais Giennois Montargois Pithiverais Freins à la mobilité repérés chez les allocataires du RMI vus en entretien de positionnement Par CLI, sur les 4 414 entretiens réalisés entre le 01.07.2005 et le 31.12.2006 Part des allocataires vus en entretien de positionnement ne possédant pas de véhicule personnel 100% Sur les 4 414 entretiens réalisés entre le 01.07.2005 et le 31.12.2006 90% Sans problème de mobilité ou de garde 80% 70% 70% 60% 50% 40% Problème de mobilité et de garde d'enfants ou d'adultes 60% Problème de mobilité 40% 50% 30% 30% Problème de garde d'enf ants ou d'adultes 20% 20% 10% RAP241BB 10/17 10% MENSIA Conseil 0% 0% Orléans Nord Orléans Sud Est orléanais Ouest orléanais Giennois Montargois Pithiverais Orléans Nord Orléans Sud Est orléanais Ouest orléanais Giennois Montargois Pithiverais Moyenne Loiret Une part importante d’allocataires déclarant avoir des problèmes de santé Près d’un tiers des allocataires vus en entretien de positionnement déclarent avoir des problèmes de santé obérant leur inscription dans un parcours vers l’emploi. Cette proportion, stable sur l’ensemble des territoires du département, apparait d’autant plus élevée que les problématiques de santé les plus lourdes (notamment de santé mentale) sont détectées par les référents de parcours après l’entretien de positionnement. La part réelle des personnes connaissant des problèmes de santé est donc très certainement plus importante que celle ici constatée. RAP241BB Part des allocataires déclarant avoir des problèmes de santé lors de l'entretien de positionnement Sur les 4 414 entretiens réalisés entre le 01.07.2005 et le 31.12.2006 40% 35% 30% 25% 20% 15% 10% 5% 0% Orléans Nord Orléans Sud Est orléanais Ouest orléanais Giennois Montargois Pithiverais Moyenne Loiret Source : ANIS Insertion 11/17 MENSIA Conseil LES PUBLICS DU FAJ Bénéficiaires du FAJ pour 1000 jeunes de 18 à 25 ans au 01/01/2005 Une part de la population couverte par le FAJ moins importante que la moyenne régionale Cette statistique ne reflète pas le niveau de précarité de la population âgée de 18 à 25 ans, mais la politique départementale relative au FAJ. Sur le Loiret, ce faible taux s’explique en partie par le fait que le conseil général a souhaité privilégier les actions collectives aux aides financières individuelles. La proportion de jeunes de 18 à 25 ans bénéficiaires des aides individuelles du FAJ apparait moins importante sur le Loiret qu’en moyenne régionale. En 2004, seul le département de l’Indre présentait un taux inférieur à celui du Loiret. Comparaison du nombre de bénéficiaires du FAJ pour 1000 jeunes de 18 à 25 ans selon les départements de la région Centre 30 25 20 Source : DREES 15 2000 2002 Source : DREES 2004 10 5 0 Centre RAP241BB Cher 12/17 Eure et Loir Indre Indre et Loire Loir et Cher Loiret MENSIA Conseil Une répartition territoriale des demandes d’aides individuelles FAJ qui a fortement évolué depuis 2003 Entre janvier et juillet 2006, sur les 555 demandes d’aides individuelles FAJ adressées au conseil général, près de la moitié provenait de l’arrondissement de Montargis. On constate ainsi une évolution importante de la répartition territoriale des demandes d’aides individuelles FAJ depuis 2003, qui s’est traduite par une forte diminution de la part des demandeurs issus de l’arrondissement d’Orléans et une augmentation parallèle du poids des demandeurs issus de l’arrondissement de Montargis. Les grandes caractéristiques des demandeurs des aides individuelles du FAJ Une majorité de jeunes femmes Plus d’un demandeur sur deux est une jeune femme (58%). Répartition des demandeurs FAJ par sexe Entre janvier et juillet 2006 Répartition territoriale des demandes FAJ Répartition territoriale des demandes de FAJ Période janvier-juillet 2006 Demandes totales Pithiviers 9% 100% 80% 100% 60% 80% Pithiviers 60% Orléans 42% Montargis 40% Orléans Femme Homme 40% 20% 0% 20% Orléans Montargis Pithiviers Loiret 0% Montargis 49% Cette forte proportion ne peut s’expliquer par le seul fait de la précarisation d’une part importante des jeunes populations habitant l’arrondissement de Montargis. 2003 2004 2005 Source : DREES Elle résulte également (et probablement en grande partie) de la manière dont les missions locales (qui présentent plus de 95% des demandes de FAJ) recourent au dispositif FAJ. RAP241BB Janvier-juillet 2006 13/17 Cette proportion a légèrement augmenté depuis 2003 (les femmes représentaient 55% des demandeurs), ce qui s’explique probablement par la diminution du poids des demandeurs de l’arrondissement d’Orléans (sur lequel les hommes sont plus fortement représentés). MENSIA Conseil Des demandeurs de plus en plus âgés Un très faible niveau de formation La majeure partie des demandeurs du FAJ (près de 51%) est âgée de 21 à 23 ans. La part de jeunes avec un très faible niveau de formation est particulièrement importante : près de 83% des demandeurs du FAJ ont un niveau égal ou inférieur à V, dont près de 18% avec seulement un niveau VI (abandon de scolarité avant la 3ème). Répartition des demandeurs FAJ selon l'âge Entre janvier et juillet 2006 100% 80% Entre janvier et juillet 2006 de 21 ans à 23 ans 40% de 18 à 20 ans La majorité des jeunes demandeurs du FAJ (68,5%) n’occupent pas de logement autonome. Dans le meilleur des cas, ils sont logés gratuitement par leurs parents (30%), familles ou amis (22%). Niveau de formation des demandeurs FAJ 24 et 25 ans 60% Une situation très fragile au regard du logement… Situation des demandeurs FAJ au regard du logement Entre janvier et juillet 2006 100% 100% Niveaux III, II, I 20% 80% 0% Montargis Pithiviers Loiret Sans domicile 80% Niveau IV Orléans 60% Foyer CHRS, accueil d'urgence 60% Niveau V Les demandeurs du FAJ apparaissent de plus en plus âgés : 40% • la part des 18-20 ans a diminué de près de 12 points (ils représentaient 42,5% des demandeurs en 2003, contre 30,8% en 2006), 0% • la part des 21-23 ans a augmenté de plus de 6 points (ils représentaient 44,5% des demandeurs en 2003, contre 50,8% en 2006), • la part des 24-25 ans a augmenté de plus de 5 points (ils représentaient 13% des demandeurs en 2003, contre 18,4% en 2006). 20% Locataire, propriétaire Logé par la famille ou les amis 20% Logé chez les parents Niveau VI Orléans Montargis Pithiviers 0% Orléans Loiret Les niveaux de formation : • Niveau VI : abandon avant la 3ème. • Niveau V bis : arrêt en classe de 3ème, abandon en 1ère année de CAP, BEP. • Niveau V : arrêt en 2nde ou en 1ère, CAP, BEP. Montargis Pithiviers Loiret La part de jeunes en logement très précaires (13,6% en hôtel, CHRS, foyer…) voire sans domicile (2,8%) apparait relativement importante, surtout sur le Pithiverais6. A l’échelle départementale, cette proportion est restée relativement stable depuis 2003. • Niveau IV : brevet de technicien, bac. • Niveaux III, II, I : enseignement supérieur. Source : DREES RAP241BB Hôtel 40% Niveau V bis 14/17 6 La part importante de jeunes demandeurs en logement très précaire sur le Pithiverais s’explique par le faible nombre de demandeurs sur l’arrondissement, donc la priorité donnée par la mission locale aux jeunes en très grande difficulté pour les demandes de FAJ. MENSIA Conseil … qui s’explique par difficultés financières… d’importantes … liées à une situation très fragile au regard de l’emploi Situation de la personne au moment de la demande de FAJ Entre janvier et juillet 2006 intérim 100% La grande majorité des demandeurs du FAJ (56,1%) n’a aucune ressource, qu’il s’agisse de revenus d’activité, d’allocation sociales ou même d’aide financière familiale. Type de ressource des demandeurs FAJ Entre janvier et juillet 2006 Autre 100% Les jeunes demandeurs du FAJ connaissent de très importantes difficultés à s’intégrer au marché de l’emploi, et les demandeurs qui ont des revenus d’activité subissent de plein fouet les phénomènes de précarisation du marché de l’emploi des jeunes. Aucune ressource 80% 80% inscrit à l ANPE avec ASSEDIC 60% inscrit à l ANPE sans ASSEDIC non inscrit à l ANPE 40% Allocation chômage 40% RMI, API 20% Rémunération de stage stages de formation professionnelle 0% Orléans Salaire 60% CDI, CDD à temps partiel 20% Montargis Pithiviers Loiret Parmi les jeunes en activité : • 60% sont en stage de formation professionnelle (rémunéré ou non), Type d'activité des demandeurs du FAJ en activité Entre janvier et juillet 2006 Allocation logement 0% Orléans Montargis Pithiviers Loiret Aide financière des parents ou de la famille • 3% sont en contrat aidé ou en alternance, • 11% sont en CDI ou CDD à temps partiel, Près de 15% des demandeurs touchent un revenu d’activité (salaire, rémunération de stage), mais qui ne suffit pas à couvrir leurs besoins. • 26% sont en intérim. 20% reçoivent une allocation ou une aide (chômage, minima, allocation logement, bourse d’étude). • 67,5% des jeunes demandeurs étaient en stage de formation professionnelle (rémunéré ou non), Seulement 5% reçoivent une aide financière de leurs parents, famille ou conjoint. • 7,4% étaient alternance, Cette répartition a fortement évolué. En 2003 : en contrat aidé ou en intérim 100% 80% CDI, CDD à temps partiel 60% contrats en alternance 40% contrats aidés 20% stages de formation professionnelle 0% Orléans Montargis Pithiviers Loiret Source : DREES • 9% étaient en CDI ou CDD à temps plein, • 8% étaient en CDI ou CDD à temps partiel, • Seulement 7% étaient en intérim. RAP241BB 15/17 MENSIA Conseil LES PUBLICS DU FUL Répartition des bénéficiaires du FUL Accès Par CLI, année 2006 Orléans Sud 12% Est Orléanais 13% Ouest Orléanais 11% Orléans Nord 13% Pithiverais 8% Giennois 14% Montargois 29% Répartition des bénéficiaires du FUL Maintien Par CLI, année 2006 Une répartition différenciée des bénéficiaires du FUL selon le type d’aide La répartition territoriale des bénéficiaires du FUL dépend étroitement du type d’aide apportée dans le cadre de ce dispositif. On constate notamment que : • le Montargois est fortement représenté pour les aides financières, qu’elles visent l’accès ou le maintien dans le logement, • le Giennois a un poids relativement important (au regard de son poids démographique réel) pour ce qui concerne l’accompagnement social dans le logement, que cet accompagnement vise l’accès ou le maintien dans le logement, • Orléans Sud est fortement représenté pour ce qui relève des aides au maintien dans le logement (aides financières et accompagnement social). Répartition des bénéficiaires de l'ASL Accès Par CLI, année 2006 Orléans Sud 20% Orléans Nord 14% Est Orléanais 10% Ouest Orléanais 15% Giennois 7% Pithiverais RAP241BB 8% Montargois 26% Orléans Sud 14% Est Orléanais 19% Orléans Nord 13% Pithiverais 8% Montargois 16% Ouest Orléanais 12% 16/17 Cette répartition différenciée peut avoir deux types d’explication (non exclusives l’une de l’autre) : • Des populations qui ont des besoins différents au regard du logement (besoins financiers dans le Montargois, besoins d’accompagnement pour trouver une autonomie dans le logement allant au-delà de la seule problématique financière dans le Giennois, problèmes de maintien dans le logement probablement liée à des difficultés d’impayés sur Orléans Sud). • Une mobilisation différenciée du dispositif FUL selon les territoires, les services instructeurs et les bailleurs. Répartition des bénéficiaires de l'ASL Maintien Par CLI, année 2006 Orléans Sud 21% Est Orléanais 11% Ouest Orléanais 14% Orléans Nord 15% Pithiverais 7% Giennois 16% Montargois 16% MENSIA Conseil Giennois 18% Bénéficiaires de l'ASL Accès selon l'âge Par CLI, année 2006 100% 80% + de 50 ans Une répartition par classes d’âge logiquement plus centrée sur les moins de 40 ans pour l’accès dans le logement L’analyse des publics du FUL par classes d’âge fait apparaitre que les ménages bénéficiant d’aides à l’accès au logement autonome sont logiquement plus jeunes que les ménages relevant d’une aide au maintien dans les lieux. La répartition entre aides financières et accompagnement social selon les âges apparait relativement équilibrée, que ces aides visent l’accès ou le maintien dans le logement. 60% de 40 à 49 ans de 30 à 39 ans 40% - de 30 ans 20% 0% Est Orléanais Ouest Orléanais Giennois Montargois Pithiverais Orléans Nord Orléans Sud Une majorité de ménages avec enfants Parmi les demandeurs, plus de 60% ont des enfants à charge. Loiret Bénéficiaires de l'ASL Maintien selon l'âge Typologie des ménages ayant fait une demande FUL Par CLI, année 2006 Entre m ars et novem bre 2006 Adulte seul avec enfant(s) 35% 100% 80% Adulte seul 32% + de 50 ans 60% de 40 à 49 ans 40% de 30 à 39 ans - de 30 ans Couple 6% 20% 0% Est Orléanais Ouest Orléanais Giennois Montargois Pithiverais Orléans Nord Orléans Sud Couple avec enfant(s) 27% Loiret Bénéficiaires du FSL Maintien selon l'âge Par CLI, année 2006 On constate cependant quelques spécificités territoriales : • Sur Orléans Nord, la part des plus de 30 ans bénéficiant d’une aide au maintien est plus élevée qu’en moyenne départementale. • Sur le Montargois et l’Ouest orléanais, le poids des ménages de plus de 50 ans ayant besoin d’un accompagnement social pour acquérir une autonomie visant leur maintien dans leur logement apparait particulièrement élevée. 100% 80% + de 50 ans 60% de 40 à 49 ans 40% de 30 à 39 ans - de 30 ans 20% 0% Est Orléanais Ouest Orléanais Giennois Montargois Pithiverais Orléans Nord Orléans Sud Loiret Le système d’information sur les publics du FUL ne permet pas à l’heure actuelle de collecter de données plus complètes sur les bénéficiaires du dispositif. Le conseil général devrait structurer un système de collecte et d’analyse des données sur les publics du FUL courant 2007. Bénéficiaires du FSL Accès selon l'âge Par CLI, année 2006 100% 80% Plus de 50 ans 60% De 40 à 49 ans 40% De 30 à 39 ans Moins de 30 ans 20% RAP241BB 17/17 0% Est Orléanais Ouest Orléanais Giennois Montargois Pithiverais MENSIA Conseil Orléans Nord Orléans Sud Loiret