Fiche ACC - Association des Cinémas du Centre
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Fiche ACC - Association des Cinémas du Centre
Le Blanc/Studio République Ven. 14/10 à 21h Maintenon/Cinémobile Ven. 14/10 à 14h Montbazon/Le Générique Lun. 31/10 à 20h30 Montrichard/Le Régent Jeu. 13/10 à 20h45 Nogent le Rotrou/Le Rex Lun. 10/10 à 20h30 Romorantin/Le Palace Jeu. 6/10 à 20h45 St Aignan/Petit Casino Jeu. 27/10 à 21h St Florent/Le Rio Jeu. 20/10 à 20h30 Ste Maure de T./Salle P. Leconte Lun. 3/10 à 20h30 Selles sur Cher/Le Studio Jeu. 6/10 à 20h30 Vierzon/Ciné Lumière Jeu. 6/10 à 20h30 Jours et horaires à vérifier auprès de votre salle. Argenton sur Creuse/Eden Palace Mar. 18/10 à 20h30 Aubigny sur Nère/L’Atomic Mer. 5/10 à 20h30 Beaugency/Le Dunois Jeu. 20/10 Bourges/MCB Jeu. 6/10 à 15h, ven. 7 à 17h et dim. 9 à 19h Buzançais/Centre Culturel Mar. 11/10 à 20h30 Chartres/Enfants du Paradis Jeu. 20/10 à 20h30 Château-Renard/Le Vox Jeu. 13/10 à 20h30 Château-Renault/Le Balzac Mar. 11/10 à 20h30 Châteaudun/Le Dunois Mar. 18/10 Issoudun/Les Elysées Jeu. 13/10 à 20h30 Langeais/Espace J.-H. Anglade Mar. 11/10 à 20h30 Prochain rendez-vous Ciné Culte Novembre 2016 THE PARTY DE BLAKE EDWARDS AVEC PETER SELLERS, CLAUDINE LONGET, MARGE CHAMPION ÉTATS-UNIS – 1968 – 1H38 Ciné Culte est une programmation de films de patrimoine qui ont marqué le public et les critiques lors de leur sortie, et qui font parties de l’histoire du cinéma. Tous les films ont été restaurés. Les films étrangers sont présentés en version originale sous-titrés. Ciné Culte vous est proposé par : L’ Association des Cinémas du Centre est une association régionale de salles de cinéma indépendantes : www.cinemaducentre.asso.fr ciné culte OCTOBRE 2016 « La Party est un titre essentiel dans les carrières de Blake Edwards et de son interprète principal Peter Sellers, génial, mais aussi un film important dans le panorama du cinéma américain de la fin des années 60 … La Party est une satire intelligente du monde du cinéma comme Hollywood en produit chaque décennie en moyenne. Après Boulevard du crépuscule au début des années 50, La Party fait le bilan de l’état de Hollywood dix-huit ans plus tard. Et ce n’est pas brillant. Le reflet dévoilé dans le film de Blake Edwards est proche de la réalité. Hollywood vieillit et traverse une période de décadence artistique, de panne d’inspiration… Hrundi est un figurant indien maladroit. Embauché sur un gros tournage, il pose le pied sur un déclencheur de dynamite qui fait exploser le décor. Furieux, le producteur décide de mettre son nom sur la liste noire. Par erreur, la secrétaire inscrit Hrundi sur la liste des invités à la soirée annuelle du studio... « Une inépuisable source de fous rires, un classique dont on ne se lasse pas. » Les Inrockuptibles Blake Edwards : Vacances à Paris (1958), Diamant sur Canapé (1961), La Panthère rose (1963), Qu’as-tu fait à la guerre, papa (1966), Deux hommes dans l’ouest (1970), Victor Victoria (1982), Boires et Déboires (1987)… Hollywood est ringardisé par le cinéma moderne européen qui révèle des cinéastes à succès en France et en Italie. La Party est sorti le 4 avril [1968] aux Etats-Unis, et le 13 août 1969 seulement en France. Difficile de ne pas voir le film de Blake Edwards comme une répétition miniature du joyeux bordel qui allait envahir la France et une partie du monde quelques semaines plus tard. Mais la dimension politique de La Party n’est pas seulement liée des phénomènes socioculturels dans l’air du temps. Elle concerne l’organisation sociale et les rapports de classes qui se manifestent dans la villa du producteur. Comme dans La Règle du jeu, une réunion mondaine donne l’occasion au cinéaste de mettre en scène un ballet des corps et des sentiments où se croisent les maîtres et les valets. Comme Diamants sur canapé réalisé par Blake Edwards en 1963, La Party est aussi un chef-d’œuvre sentimental (et musical, grâce à Henri Mancini), l’histoire émouvante de la rencontre de deux « misfits », êtres étrangers et déplacés, propulsés dans un univers plein de pièges et de faux semblants. La starlette française et le figurant indien, couple improbable et pourtant irrésistible, se retrouvent sur le chemin de l’enfance, deux adultes qui ont conservé leur pureté dans un monde corrompu et factice » Olivier Père, arte.tv, 8 mars 2016 « Un festival de gags délirants: un vrai manifeste surréaliste » Télérama « Toujours à pleurer de rire » Libération