2014-2015 une saison d`enfer

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2014-2015 une saison d`enfer
Saison 2014-2015
2014-2015
UNE SAISON D’ENFER !
Hors abonnement !
Et les plus : « Hors abonnement »
Rue de la Loi, 3 – 1000 Bruxelles / www.theatreduparc.be
Tél. Direction & Administration : 02/505.30.40 – Location (12h-19h) : 02/505.30.30.
Service presse : Sarah Florent – 02/505.30.42 / [email protected]
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Saison 2014-2015
1er spectacle : du jeudi 18 septembre au samedi 25 octobre 2014.
CRÉATION MONDIALE.
« L’ODYSSÉE »
d’après HOMÈRE.
Avec : Gabriel ALMAER, Ronald BEURMS, Laurent BONNET, Pascaline CREVECOEUR,
Karen DE PADUWA, Jo DESEURE, Sandrine LAROCHE, Fabien MAGRY, Othmane
MOUMEN, Babetida SADJO, Yannick VAN HEMELRYCK, Lotfi YAHYA-JEDIDI, Sébastien
CORBIÈRE, Michael DUBOIS, Arthur MARBAIX
Et les stagiaires : Marc LAURENT, Laura MANN, Daphné HUYNH, Jérémy BOOSTEN, Chloé
DEMELENNE, Antoine NEGREVERGNE, Marvin SCHLICK, Inan AYKAC.
Mise en scène : Thierry DEBROUX
Assistanat : Catherine COUCHARD
Scénographie et costumes : Ronald BEURMS
Lumières : Laurent KAYE
Vidéos : Eve MARTIN
Conseillère dramaturgique : Florence KLEIN
Avec l’aide du Conservatoire Royal de Bruxelles et l’Institut des Arts de Diffusion.
Avec plus d’une vingtaine de comédiens, nous vous entraînerons sur les traces du célèbre
Ulysse qui affronte les éléments et les caprices des dieux. Cyclopes, magiciennes, sirènes,
dieux et déesses en tous genres, tempêtes effroyables… seront au rendez-vous pour votre plus
grand plaisir et celui de vos enfants. C’est Ronald Beurms et son imagination fertile qui
donneront vie sur le plateau aux défis les plus fous proposés par ce chef-d’œuvre qui date du
VIIIème siècle av. J.-C.
Après Le tour du monde en 80 jours et Les Misérables, j’aurai le plaisir de mettre en scène un des
grands chefs-d’œuvre de la littérature mondiale, L’Odyssée d’après Homère, considérée avec
L’Iliade comme l’un des poèmes fondateurs de la civilisation européenne.
C’est un spectacle qui s’adressera à tous les publics, à partir de 10 ans.
Plus d’une vingtaine d’acteurs prêteront leurs talents pour faire revivre ce long voyage de retour
d’Ulysse vers Ithaque et c’est Ronald Beurms, primé « Meilleur Scénographe » pour Le tour du
monde en 80 jours qui signera le décor et les costumes de ce spectacle.
Il y a presque 20 ans (en 1996), j’avais eu la chance de jouer Télémaque dans une version de
L’Odyssée au Rideau de Bruxelles. (Version signée Paul Emond dans une mise en scène de Jules-Henri
Marchant).
Ce qui me fascine dans cette épopée, ce sont les défis qu’un tel voyage propose à un metteur en
scène. L’Odyssée est un long récit et l’on connaît le pouvoir que peuvent exercer les mots sur notre
imaginaire. J’avais envie néanmoins de donner à voir autant qu’à entendre.
Ce spectacle sera donc très visuel. J’ai fait appel à une vidéaste, Eve Martin qui, en collaboration
avec le décorateur et le créateur des lumières (Laurent Kaye) est en train de créer les images qui
traverseront le spectacle.
En ce qui concerne l’adaptation, j’ai voulu mélanger la dimension épique (nous retrouverons les
moments clés du parcours initiatique d’Ulysse) avec une dimension plus ludique liée à la
personnalité des dieux du panthéon grec.
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Ces dieux nous ressemblent. Ils ont tous nos défauts. Ils sont jaloux, colériques, envieux,
susceptibles… Nous ne sommes donc pas loin de la comédie lorsque nous les observons. Il y aura,
comme dans Le tour du monde en 80 jours, un côté décalé et anachronique qui n’empêchera pas les
amateurs du récit d’Homère de retrouver le souffle de cette œuvre du VIIIème siècle avant J.-C.
Cette épopée est en fait un long poème que les aèdes psalmodiaient en public en frappant le sol
avec un bâton pour rythmer les vers. Nous ne sommes pas si éloignés de la culture orale du slam
d’aujourd’hui. Trois mille ans séparent L’Odyssée du slam mais j’ai voulu, par petites touches,
rapprocher ces deux façons de raconter une histoire.
Thierry DEBROUX.
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2ème spectacle : du 20 novembre au 20 décembre 2014 + le 31 décembre 2014.
CRÉATION MONDIALE.
« ALICE AU PAYS DES MERVEILLES »
Adaptation théâtrale de Jasmina DOUIEB et Thierry JANSSEN,
d’après le roman de Lewis CARROLL
Avec :
Michel CARCAN, Lara HUBINONT, Thierry JANSSEN, Sophie LINSMAUX, Françoise
ORIANE, Clément THIRION
Mise en scène : Jasmina DOUIEB
Assistanat : Alexandre DROUET
Scénographie : Anne GUILLERAY
Costumes, masques, marionnettes : Geneviève
PERIAT
Lumières : Philippe CATALANO
Musique : Daphné D’HEUR
Après nous avoir offert Le mystère Sherlock Holmes, véritable petit bijou d’humour et de
suspense, Jasmina et Thierry nous plongent cette fois dans l’univers fantastique du célèbre
auteur anglais. Alice Liddell (qui servit de modèle pour le personnage) devenue adulte,
retrouve Lewis Carroll et replonge dans le monde imaginaire de son enfance où les lapins
parlent et boivent du thé. Un merveilleux moment à passer en famille.
Les mythes ont ceci de particulier qu’ils fascinent et marquent les sens. Ils outrepassent toutes les
frontières : culturelles, générationnelles et temporelles. Ils échappent à toutes les réductions,
simplifications ou tentatives d’en cerner les contours. Ils partent en fumée sitôt que vous tentez de
les saisir. Et pourtant, les histoires qu’ils charrient demeurent fixées dans les esprits, comme des
rêves ou des fantasmes. On n’est jamais sûrs de ce qu’ils signifient et pourtant on reste
irrémédiablement hypnotisés. Les Aventures d’Alice1, c’est bien plus qu’un livre pour enfants,
c’est un mille-feuilles qui touche au mythe.
Thierry Janssen et moi, camarades de scène de longue date, nous sommes associés pour écrire
ensemble une adaptation, ou plutôt une vision théâtrale de ce texte mystérieux et hypnotique. Nous
avons voulu interroger le regard de l’adulte sur ses lectures d’enfant et pénétrer dans cet univers
par l’objet même du livre.
Cette revisite sera une invitation au voyage et au rêve. Le plateau du Théâtre du Parc, cerclé de
dorures, semble vouloir rappeler toujours au spectateur qu’on est au théâtre. Pour nous, la scène
sera le lieu de toutes les explorations, de tous les possibles du Let’s Pretend (on disait que) imaginé
par la petite Alice. Dans ce royaume aux règles indéchiffrables et opaques, les portes ouvrent sur
d’infinis jardins, les licornes existent et les lapins portent des montres à gousset …
Justement, le Temps. Celui après lequel le lapin ne fait que courir (à moins qu’il ne soit poursuivi
par lui ?), celui qui peut se disputer avec les gens et les condamner à rester figés à l’heure du thé,
celui qui engendre les métamorphoses du corps, celui qui passe ou ne passe pas, mais qui n’est
jamais aujourd’hui, le Temps a été notre fil d’Ariane. Oui, « ici, on est capable de se rappeler les
événements avant qu’ils arrivent ».
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Nous avons choisi de partir des trois Alice : Sous Terre, Au Pays des Merveilles et De l’Autre Côté du Miroir.
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Ici, on va dans les deux sens à la fois, du futur au passé, de la veille au lendemain, de l’effet à la
cause. Le non-sens est plus qu’un jeu chez Carroll : il détruit le bon sens « en tant que sens
unique »2. La petite Alice est en état de devenir permanent. Ses transformations de taille et donc
d’âge - puisque, par ce biais, elle grandit -, brouillent son identité qui devient infinie. Elle est, dans
son corps, à la fois hier et demain ; elle est toutes les possibilités d’elle-même réunies dans un
même espace temps. Dans cette esthétique du renversement, les contours d’Alice s’effacent.
Voici donc une Alice aux contours brouillés, une Alice de 30 ans, sur les pas de son enfance et de
son propre imaginaire, à la recherche du sens de sa vie, du sens qu’elle décidera de lui donner. Une
créature imaginaire et imaginée, qui prend pourtant ses racines dans de la chair véritable : Alice
Liddell, petite fille d’une dizaine d’années, inspiratrice de ce voyage avec son ami adulte, celui qui
par le récit des Aventures d’Alice au pays des merveilles, deviendra Lewis Carroll.
Muse courant après son créateur au hasard d’improbables rencontres, elle semble enfermée dans
cette fiction créée pour elle. Trouvera-t-elle le moyen d’échapper à elle-même et à son refus de
laisser le temps couler sur elle ?
Une petite fille devenue grande déambule dans ce monde sans parvenir toutefois à jamais le
pénétrer totalement. Restée incomplète et sans repères, elle fera dans le Wonderland un dernier
voyage littéraire et initiatique, lui permettant sans doute de faire sauter ses verrous.
Jasmina DOUIEB.
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A propos de la duplicité du personnage, qui renvoie à l’idée du double, voire de la multiplication à l’infini, comme
c’est le cas chez plein d’artistes : on le voit chez Claude Cahun ou chez Frida Khalo, par exemple.
FRIDA KHALO : « Je devais avoir six ans lorsque je vécus intensément une amitié imaginaire avec une petite fille à
peu près de mon âge. Sur la verrière de celle qui était alors ma chambre, qui donnait sur la rue d’Allende, sur un des
premiers carreau, je faisais de la « buée ». Et, d'un doigt, je dessinais une porte…… Par cette «porte », je
m'échappais en rêve, avec une grande joie et urgence, je traversais toute l'étendue visible qui me séparait d'une
laiterie qui s'appelait" PINZÓN »... Par le «O» de PINZÓN, j'entrais et descendais intempestivement à l'intérieur de
la terre, où «mon amie imaginaire» m'attendait toujours. Je n'ai gardé en mémoire ni son image ni sa couleur. Mais je
sais qu'elle était gai -elle riait beaucoup. Sans sons. Elle était souple et elle dansait comme si elle avait été en état
d'apesanteur. Je la suis dans tous ses mouvements et lui racontais, tandis qu'elle dansait, mes problèmes secrets.
Lesquels ? Je ne m'en souviens pas. Mais ma voix l'instruisait de toutes mes affaires... De retour à la fenêtre, je
franchissais la même porte dessinée sur le carreau. Quand ? Combien de temps étais-je restée avec « elle » ? Je ne
sais pas. Une seconde ou des milliers d'années... j'étais heureuse. J'effaçais la «porte» avec la main et elle
«disparaissait ». Je courais avec mon secret et ma joie jusqu'au fin fond du patio de ma maison, et dans un coin,
toujours le même, au pied d'un grand cèdre, je criais et riais. Dans l'étonnement de me trouver seule avec mon grand
bonheur et le souvenir si vivant de la petite fille. 34 ans se sont écoulés depuis que j'ai vécu cette amitié magique et
chaque fois que je me la remémore, elle se ranime et son écho résonne toujours plus fort au cœur de mon monde »
.PINZON 1950.
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Gilles DELEUZE, La logique du sens.
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3ème spectacle : du 15 janvier au 14 février 2015.
« DOM JUAN »
de MOLIÈRE.
Avec : Pierrick DE LUCA, Laetitia REVA, Jean-Philippe SALERIO, Luc VAN
GRUNDERBEECK, Anouchka VINGTIER, Bernard YERLÈS et … (en cours),
Mise en scène : Myriam SADUIS
Assistanat : Murielle TEXIER
Scénographie et costumes : Anne BUGUET
Bande sonore et conseiller musical : Jean-Luc
PLOUVIER
Lumières : Caspar LANGHOFF
Avec l’aide du Centre des Arts scéniques.
Brillant, subversif et drôle, ce chef-d’œuvre triomphe dans le monde entier depuis le 15
février 1665, date de la création au Théâtre du Palais Royal à Paris. Nous fêterons donc, le 15
février 2015, le 350ème anniversaire de ce texte. C’est Myriam Saduis qui le mettra en scène.
Sa Nostalgie de l’avenir d’après La Mouette de Tchékhov a connu un très gros succès au
Festival d’Avignon et fut encensé par la presse. Bernard Yerlès nous fait le plaisir d’incarner
Dom Juan. Ce comédien revient donc au théâtre après de longues années consacrées à la
télévision.
Molière écrit Dom Juan ou le Festin de Pierre en 1665. Dès la première représentation, la pièce
est censurée, son auteur gravement menacé, des coupes sont exigées par le pouvoir royal… Malgré
le succès, Dom Juan disparaîtra après quelques représentations et ne sera pas édité du vivant de
Molière.
A sa mort, à la demande de ses acteurs, Thomas Corneille en fera une version en vers, édulcorée.
C’est celle qui sera jouée longtemps, sous le nom de Molière. Il faudra attendre 1841 pour que son
véritable texte, en prose, soit joué sur une scène française, à L’Odéon.
Ce Dom Juan qu’a écrit Molière poursuivra pourtant une vie secrète. Edité à Amsterdam, 10 ans
après sa première représentation, sur la base d’une copie, suppose-t-on, d’un acteur, le texte de
Molière se diffuse et se lit alors à la lueur des idéaux des Lumières.
A travers le trajet d’un homme, c’est l’histoire d’un monde qui bascule. Dès l’ouverture, Dom
Juan est un homme en fuite, en cavale, qui cherche à échapper à un vieux monde où tout serait
tracé d’avance, pour toujours immobile… C’est un désir d’illimité qui l’anime. Sganarelle est son
compagnon d’errance, un compagnon à l’esprit d’enfance, sans savoir, sans études, sans appuis,
qui, pour garder son travail et dans l’attente de son salaire, est contraint à toutes sortes de
compromissions.
Ce désir effréné de liberté qui est l’apanage de Dom Juan, Sganarelle l’interroge, s’en effraie, s’en
étonne, comme un enfant… dans une admiration mêlée de révolte devant celui qui se veut « libre »,
parce que la naissance, aussi, le lui permet. En cherchant le débat avec Dom Juan, Sganarelle
cherche d’abord un mentor, et son désir secret à lui, c’est sans doute l’égalité.
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Saison 2014-2015
La quête de Dom Juan, elle, est bien une quête de l’éternel féminin, qui semble viser Dieu luimême, c’est sa voix qu’il cherche à entendre, c’est l’éternité qu’il veut saisir, c’est l’infini qu’il
veut étreindre…
Cet absolu, ce sont les femmes qui lui semblent le détenir et c’est en effet une femme, Elvire, qui le
lui fera apparaître : en se dérobant…« ne laissant dans mon cœur qu’une flamme épurée de tout
commerce des sens, un amour détaché de tout … ».
A partir de cet énoncé, tout bascule dans la pièce…
Ce qui apparaît soudain à Dom Juan, c’est que malgré sa mise en équation du monde : « je crois
que deux et deux font quatre, Sganarelle, et que quatre et quatre font huit », une collection de
femmes ne se totalisera jamais en un seul chiffre qui résoudrait le Tout. Voilà le véritable enfer,
voilà ce qui, en réalité, commande : cette impossible possession de l’infini, cette jouissance jamais
apaisée malgré l’accumulation, ce manque qui fait si peur et qui pourtant nous constitue.
Et c’est bien à nous, aujourd’hui encore, que ce discours s’adresse.
Myriam SADUIS.
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4ème spectacle : du 5 mars au 4 avril 2015.
« BORGIA, Comédie contemporaine »
de Thomas GUNZIG.
Avec : Cyril BRIANT, Sébastien CHOLLET, Bruce ELLISON, Pierre JACQMIN, Emmanuelle
MATHIEU, Héloïse MEIRE, Fabrice RODRIGUEZ, Anne ROMAIN, Coralie VANDERLINDEN,
Isabelle WÉRY
Mise en scène : Jean-Michel d’HOOP
Costumes et marionnettes : Natacha BELOVA
Cinéma d’animation : Yoann STEHR
Lumières et régie : Benoit AUSLOOS
Musique : Pierre JAQMIN
Scénographie : Jean-Michel d’HOOP
Un spectacle de la Compagnie Point Zéro, en coproduction avec l’Atelier Théâtre Jean Vilar et le
Festival de Spa, le Théâtre de Liège et le Festival Mondial de Marionnettes de CharlevilleMézières.
Avec le soutien du Théâtre Royal du Parc et du Centre Culturel Wauxhall de Nivelles.
Réalisé avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles/Service du Théâtre.
La Compagnie Point Zéro, dirigée par Jean-Michel d’Hoop, nous propose cette comédie où se
mêlent acteurs et marionnettes. Avec son humour féroce, Thomas Gunzig nous dépeint des
Borgia contemporains qui prospèrent dans une petite ville de province. C’est à travers la
petite dernière de la famille, Lucrèce, que nous allons découvrir tous les rouages gluants qui
animent la machinerie familiale. Lucrèce a onze ans. Elle est jolie comme une fleur sauvage et
aussi sotte qu’un poulet, mais à la suite d’un choc sur la tête, elle devient incroyablement
intelligente et découvre sa famille sous un jour totalement nouveau !
Un spectacle comme une invitation à pénétrer dans une maison de famille, à ouvrir les portes
cadenassées et explorer les pièces interdites, à jeter un éclairage sur les zones d’ombres, à placer un
microphone quand les secrets sont murmurés, à traquer les disfonctionnements derrière le masque
de la normalité. Non pas une fresque historique mais une frasque familiale.
Raconter une histoire de famille, c’est presque raconter l’Histoire. Chacun a la sienne, unique et
fantastique (le surréalisme n’est jamais loin), et pourtant toutes se rejoignent pour donner une
certaine image de l’Homme. Les générations qui nous ont précédés sont encore là si on veut bien
les voir. Ecoutez ! Les fantômes nous parlent...
Dans la maison familiale, l'extrêmement banal flirte avec le fantastique, et tandis que l’on sert le
thé au salon, il se passe des choses étranges au jardin.
Regardez ! Cette petite fille qui court et qui danse ! On dirait qu’elle vole…
Nous sommes de l’étoffe dont les familles sont faites, le tragique côtoie le burlesque sans se poser
de question, l’émotion se dissimule derrière les conventions ou explose comme un volcan en
éruption, la vie et la mort sont de vieux complices intimement liés, comme au théâtre.
Laissons grimacer nos monstres intérieurs !
Jean-Michel d’HOOP.
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Saison 2014-2015
5ème spectacle : du 23 avril au 23 mai 2015.
CRÉATION MONDIALE.
« VAMPIRES »
de Thierry DEBROUX.
Avec:
Jacqueline BIR, José van DAM, Bruno GEORIS, … (en cours)
Mise en scène : Monique LENOBLE
Assistanat : Catherine COUCHARD
Décor et costumes : Thibaut DE COSTER et Charly KLEINERMANN
Lumières : ZVONOCK
Maquillages : BOUZOUK
En quelques mots…
Un couple de vampires, qui depuis des siècles ne cessent de se chamailler, se réveillent en 2015
après cent ans d’hibernation. Tout a changé. Un parc d’attraction s’est construit à côté de
leur manoir lugubre et ils reçoivent la visite d’un metteur en scène fou qui rêve d’une
comédie musicale autour du personnage de Dracula. Il les engage sans savoir qu’il a affaire à
de vrais vampires et les entraîne dans des répétitions délirantes. Jacqueline Bir et
José van Dam nous font l’honneur d’aiguiser leurs canines sanguinolentes pour notre plus
grand plaisir.
Le mythe du vampire semble revenir en force.
A Paris, Polanski monte une version théâtrale de son Bal des vampires, Jim Jarmusch vient de
revisiter le genre avec son Only lovers left alive. Le Dracula de Coppola date déjà de 1992 mais
reste dans les mémoires. Sans oublier bien sûr assez récemment Twilight.
Et voici que ces étranges créatures s’installeront au Théâtre Royal du Parc en avril/mai 2015 sous
l’apparence de Jacqueline Bir et de José van Dam. Il s’agit ici d’une comédie à travers laquelle
s’affronteront ces deux « monstres » qui vivent ensemble et se chamaillent depuis 500 ans.
Les vampires ont besoin de longues périodes de repos dans leur cercueil. Notre couple infernal
s’est endormi en 1913 (juste avant la première guerre mondiale) et se réveille en 2015. Inutile de
dire qu’ils vont vivre un véritable choc car il s’en est passé des choses en un siècle.
Une ligne de « tgv » a été installée à cent mètres de leur lugubre manoir et un parc d’attraction
convoite la demeure de nos deux assoiffés de sang !
Le regard qu’ils vont porter sur notre société d’aujourd’hui nous permet de prendre nous-mêmes un
peu de recul.
José van Dam rêvait de croiser Jacqueline Bir sur une scène de théâtre. Après Le Maître des
illusions, il poursuit son parcours de « débutant » dans la comédie. Même s’il poussera un peu la
chansonnette dans Vampires, ce spectacle lui permettra d’approfondir son rapport au jeu parlé. J’ai
demandé à Monique Lenoble, qui a merveilleusement dirigé les acteurs dans Le Tartuffe, de mettre
en scène cette pièce.
Thibaut De Coster et Charly Kleinermann, qui nous avaient enchantés avec le décor et les
costumes de La dame de chez Maxim, seront également de la partie.
C’est un spectacle destiné à un large public.
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Saison 2014-2015
SPECTACLES HORS ABONNEMENT.
Les 26 et 27 février 2015 à 20h15 + le 28 février à 15h00 et 20h15.
« BACH TO ROCK III »
de Dominique JONCKHEERE.
Après 150 concerts donnés aux quatre coins de Belgique, le spectacle Bach to Rock III nous
revient, six ans plus tard, dans un nouveau répertoire plus varié, plus virtuose, plus inventif
que jamais. Sous la direction de Dominique Jonckheere, l’Orchestre Oratorio interprète des
morceaux classiques, jazz, pop/rock… soutenus par les récits du chef d’orchestre. Venez
prendre part à ce merveilleux voyage, tour à tour drôle, tendre et joyeusement instructif.
Le concept de Bach to Rock fut créé par Dominique Jonckheere en 2003. Pendant quatre ans, deux
épisodes de Bach to Rock ont tourné en Belgique et en France, à l’intention d’un public averti ou
néophyte, mais aussi des écoliers du secondaire, ou pour des associations philanthropiques.
L’équipe est restée quasi la même tout au long de cette passionnante aventure, et a décidé
unanimement de remettre le couvert en travaillant le tout nouveau répertoire de Bach to Rock III.
Elle se compose aujourd’hui de : Nicolas de HARVEN (violon, chant), Hervé LETOR (saxos,
percussions, guitare, chant), Sarah LETOR (chant), Véronique LIERNEUX (violon, piano, chœur),
Hervé NOIROT (claviers, chœur), Eric MATHOT (contrebasse), Ariane PLUMEREL (violon,
chœur), Ana SPANU (violon, chœur), Sébastien TAMINIAU (violon, guitare, contrebasse),
Edouard THISE (alto, trompette, chœur), Sigrid VANDENBOGAERDE (violoncelle, chœur),
et Charlie WIERDER (violon, guitare).
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REPRISE : du 29 mai au 7 juin 2015.
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« LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS »
de Thierry JANSSEN, d’après le roman de Jules VERNE.
Nous reprendrons, une nouvelle fois, pour 8 représentations exceptionnelles, le plus gros
succès de l’année 2011. Venez voir ou revoir, en famille ou avec des amis, ce spectacle qui a
conquis toutes les générations ! « Mieux que du cinéma » titrait le journal Le Soir !
Un conseil : réservez dès le 19 août, surtout si vous venez avec des enfants… cela vous
permettra d’être idéalement placés pour apprécier le spectacle !
Avec :
Alain LEEMPOEL, Othmane MOUMEN, Stéphane FENOCCHI, Jasmina DOUIEB, Thierry
JANSSEN, Pierre POUCET, Xavier PERCY, Nathan FOURQUET- DUBART , Vincent
SAUVAGNAC
Mise en scène : Thierry DEBROUX
Assistanat : Catherine COUCHARD
Décor et costumes : Ronald BEURMS
Musique originale : Pascal CHARPENTIER
Eclairages : Nathalie BORLÉE
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