Petir-pou et petite-puce

PETIT-POU ET PETITE-PUCE
Petit-Pou et petite-Puce étaient les meilleurs amis du monde.
Un jour, ils jouaient ensemble dans la cuisine lorsque ce maladroit de Petit-Pou fit
une culbute sur la plaque brûlante de la cuisinière et se brûla le derrière.
Aussitôt Petite-Puce se désola pour lui et se mit à pleurer.
- Pourquoi pleures-tu Petite-Puce ? demanda Petite-Porte.
- Petit-Pou s’est brûlé ; voilà pourquoi je pleure, pleura Petite-Puce.
Alors, Petite-Porte commença à grincer.
- Pourquoi grinces-tu, Petite-Porte ? demanda Petite-Fenêtre.
- Petit-Pou s’est brûlé, Petite-Puce pleure ; voilà pourquoi je grince, grinça
Petite-Porte.
Alors, Petite-Fenêtre commença à claquer.
- Pourquoi claques-tu Petite-Fenêtre ? demanda Petite-Charrette dans la
cour.
- Petit-Pou s’est brûlé, Petite-Puce pleure, Petite-porte grince ; voilà
pourquoi je claque, claqua Petite-Fenêtre
Alors Petite-Charrette se mit à rouler dans la cour.
- Pourquoi roules-tu Petite-Charrette ? demanda Petit-Arbre.
- Petit-Pou s’est brûlé, Petite-Puce pleure, Petite-Porte grince, PetiteFenêtre claque ; voilà pourquoi je roule, roula Petite-Charrette.
Alors aussitôt Petit-Arbre se secoua.
- Pourquoi te secoues-tu Petit-Arbre ? dit le vent qui passait juste au
coin de la maison.
- Petit-Pou s’est brûlé, Petite-Puce pleure, Petite-Porte grince, PetiteFenêtre claque, Petite-Charrette roule ; voilà pourquoi je me secoue, se
secoua Petit-Arbre.
Huiii, Huiii… le vent s’engouffra dans la maison.
Il souffla sur la plaque brûlante de la cuisinière et envoya Petit-Pou se rafraîchir le
derrière, plouf, dans Petit-Seau plein d’eau.
Petit-Pou retrouva le sourire.
Lorsque Petite-Puce le vit sourire, elle cessa de pleurer,
Petite-Porte cessa de grincer,
Petite-Fenêtre cessa de claquer,
Petite-Charrette cessa de rouler
et Petit-Arbre cessa de se secouer.
Le vent, lui, disparut, Huiii, Huiii… derrière la maison.