LIVRE BLANC Le retour sur investissement de la restructuration des
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LIVRE BLANC Le retour sur investissement de la restructuration des
LIVRE BLANC Le retour sur investissement de la restructuration des mécanismes de sauvegarde grâce à la déduplication : une étude réalisée auprès des utilisateurs EMC Data Domain Parrainé par : EMC Richard L. Villars Eric Hatcher Siège social : 5 Speen Street Framingham, MA 01701 États-Unis P.508.872.8200 F.508.935.4015 www.idc.com Mars 2010 RÉSUMÉ IDC s’est longuement entretenu avec des représentants de neuf entreprises utilisant actuellement des systèmes de stockage avec déduplication EMC Data Domain (remarque : Data Domain a été racheté par EMC en juillet 2009). Ces entretiens ont permis de mieux connaître les pratiques des clients dans le domaine des sauvegardes et de collecter un très grand nombre de données quantitatives, qu’IDC a intégrées dans son analyse de retour sur investissement (ROI). Ce livre blanc IDC étudie les principaux avantages que présentent les systèmes Data Domain dans le cadre de l’évolution des pratiques de sauvegarde et de protection des données. Ce document examine également en quoi les possibilités de réplication Data Domain pour le déplacement des données d’un système à l’autre favorisent une baisse des coûts de sauvegarde/restauration et de gestion associée, une hausse de la productivité du personnel informatique et une meilleure efficacité de la gestion de l’espace. Les moyennes déterminées à la suite de cette enquête ont permis d’identifier les principaux bénéfices clients de Data Domain : ` Les clients ont économisé plus de 1 000 000 $ par an. ` Les clients ont dégagé un retour sur investissement sur trois ans de 264 % et amorti leur investissement en 6,6 mois. ` Au cours de la première année ayant suivi le déploiement, les clients ont économisé 200 000 $ en coûts d’acquisition de librairies et de lecteurs de bandes. ` Les clients ont économisé 156 555 $ par an en frais de maintenance pour le matériel librairies/lecteurs de bandes. ` Les clients ont économisé plus 80 000 $ par an pour de nouveaux serveurs. ` Les clients ont réduit le délai de restauration de 4,6 heures à 35 minutes. ` Les clients ont réduit le temps de travail du personnel informatique sur trois ans de 1,6 équivalent temps plein. TROIS CLÉS POUR VALIDER L’INVESTISSEMENT INFORMATIQUE Dans le contexte économique actuel, il est impératif pour les entreprises de procéder à une collecte et à une utilisation efficaces des informations. Dès lors qu’elles peuvent accéder à des informations pertinentes au moment et à l’endroit voulus, les entreprises peuvent améliorer la gestion de leurs coûts, prendre des décisions plus pertinentes et réagir plus rapidement à un environnement en perpétuelle évolution. Dans un grand nombre de secteurs d’activité, il est essentiel que les dirigeants investissent de manière avisée dans des systèmes informatiques qui soutiennent les objectifs économiques de leur entreprise. Pour cela, trois critères doivent être examinés. L’investissement proposé peut-il : ` contribuer à réduire ou maîtriser les hausses de coûts opérationnels (garantie d’un ROI élevé) ? ` garantir l’intégrité de l’activité en cas de défaillances au niveau du système et du site (favoriser une meilleure reprise d’activité après sinistre) ? ` répondre à des impératifs de gestion d’informations en constante évolution (offrir des fonctions compatibles avec un éventail grandissant d’applications, de types d’informations et d’exigences en matière de rétention des données) ? Maîtriser les coûts liés à l’activité Les hausses imprévisibles ou incontrôlables des coûts des systèmes informatiques sont inacceptables, notamment en ce moment où les entreprises sont amenées à contrôler étroitement leurs dépenses d’investissement et d’exploitation. Pour leur part, les directeurs informatiques doivent réduire leurs investissements en matériel informatique et en ressources administratives. La consolidation des ressources informatiques, qui vise à en optimiser l’utilisation au gré des besoins, représente à ce titre l’une des composantes clés de leurs efforts. Des technologies comme la virtualisation des serveurs permettent aux départements informatiques de consolider les ressources serveur en constante évolution, d’augmenter le niveau d’utilisation des serveurs et d’être plus réactifs face aux nouveaux besoins en matière de serveurs ; elles sont donc considérées comme des éléments indispensables à une meilleure utilisation des ressources informatiques. Or, le renforcement de l’efficacité opérationnelle du département informatique via la consolidation n’est pas un effort ponctuel. Avec le développement constant des entreprises, les ressources soutenant l’activité peuvent rapidement commencer à éroder les marges et constituer un obstacle à la croissance à venir. La consolidation doit, par conséquent, être considérée comme un processus itératif permanent. Par exemple, les bénéfices tirés de la consolidation des serveurs peuvent être rapidement neutralisés par les augmentations des coûts de stockage et de gestion nécessaires pour soutenir le pool grandissant de serveurs virtualisés. Par conséquent, les départements informatiques doivent déployer des solutions de stockage dans le cadre de leurs efforts constants d’optimisation de l’efficacité 2 #220503 ©2010 IDC du datacenter. Ces efforts incluent la baisse des coûts liés aux systèmes de bandes existants et la réduction des jeux de données extrêmement redondants générés dans des environnements de serveurs virtualisés. Soutenir l’activité Les meilleures informations au monde ne servent à rien si les clients, employés ou partenaires commerciaux ne peuvent y accéder en temps opportun. Les problèmes de disponibilité et d’intégrité des informations peuvent avoir une incidence directe sur le chiffre d’affaires et le bénéfice. De même, les problèmes de gestion des données en rapport avec la gouvernance d’entreprise peuvent influencer les réputations et avoir d’importantes implications juridiques. Les problèmes de continuité de l’activité et de disponibilité des informations n’ont jamais été aussi importants pour les dirigeants et les responsables informatiques qu’au moment de prendre des décisions d’investissement. Ils doivent, en effet, composer avec un ensemble croissant d’applications stratégiques, une fenêtre de plus en plus réduite garantissant malgré tout un délai de restauration des applications acceptable et une perception accrue des coûts liés à la perte ou à la corruption des données. L’amélioration des normes de restauration et de disponibilité des données par le biais de sauvegardes plus larges et plus fréquentes se révèle souvent peu pratique ou excessivement onéreuse. Une activité permanente implique une réduction considérable des fenêtres de sauvegarde alors même que les données à sauvegarder prolifèrent rapidement. D’un point de vue financier et technique, il n’est pas possible de consacrer davantage de ressources à ce problème. Dans cette nouvelle configuration, les départements informatiques doivent investir dans des solutions qui leur permettent de consolider et d’automatiser les processus de protection et de restauration des données dans l’ensemble de l’entreprise. Les responsables informatiques doivent réduire les coûts et simplifier encore davantage la gestion des restaurations locales. Dans le même temps, ils doivent tirer le meilleur parti de la réplication des données à des fins de sauvegarde sur les sites distants dans le but de renforcer la continuité globale des applications et la reprise d’activité après sinistre à l’échelle de l’entreprise. Prendre en compte la diversité des besoins d’informations L’augmentation de l’efficacité informatique dans le seul but de réduire les coûts opérationnels est acceptable dès lors qu’une entreprise a pour seul objectif d’accroître ses bénéfices. La réussite d’une entreprise repose toutefois rarement sur les seules marges bénéficiaires. Les entreprises doivent constamment rechercher de nouveaux clients et de nouvelles sources de revenus en innovant dans les produits et services. Actuellement, l’un des principaux moyens de développer et de proposer des offres novatrices repose sur une meilleure utilisation des ressources d’informations plus diversifiées. À savoir : ` Utilisation de la messagerie, d’outils de collaboration et de sites Web pour communiquer et travailler avec les clients et les partenaires commerciaux ` Collecte, stockage et analyse de davantage d'informations en rapport avec les produits, les clients et les transactions ©2010 IDC #220503 3 ` Numérisation des enregistrements Le recours généralisé à la création et à l’archivage des informations influe déjà fortement sur les environnements de stockage d’une entreprise. Les responsables informatiques réalisent en effet que les coûts de stockage et de gestion de différents référentiels d’entreprise constitueront à terme un problème majeur pour bon nombre d’administrateurs de datacenters. Le problème de la gestion des fichiers de CAO obsolètes illustre parfaitement l’étendue de cette difficulté. Au cours des entretiens menés auprès d’un certain nombre de sociétés de conception et d’ingénierie, les administrateurs informatiques nous ont indiqué que la durée de vie effective de la plupart des contenus de CAO était comprise entre 30 jours et 1 an. Une rapide analyse de leurs serveurs de fichiers et de leurs systèmes NAS fait apparaître que plus de 80 %, et bien souvent plus de 90 % des données de CAO sont dupliquées et n’ont pas été consultées pendant des mois, voire des années. Actuellement, un grand nombre de ces pools de contenus grandissants (comme les fichiers de CAO mentionnés précédemment) occupent inutilement un espace de stockage principal coûteux ainsi que des ressources de sauvegarde limitées (en temps et en capacité). Face au développement démesuré, voire imprévisible, des informations, les départements informatiques doivent déployer des solutions de stockage capables de prendre en charge un vaste ensemble d’informations et d’exemples d’utilisation. La suite de ce livre blanc étudie en quoi les solutions de stockage avec déduplication EMC Data Domain aident les entreprises à mieux faire face aux problèmes de sauvegarde, de restauration, de stockage à long terme et de reprise d’activité après sinistre. Elle propose également une évaluation détaillée des principaux atouts et du retour sur investissement résultant de l’utilisation de systèmes de stockage avec déduplication Data Domain. PRINCIPAUX ATOUTS DES SYSTÈMES DATA DOMAIN Pour vérifier et quantifier les avantages du déploiement de systèmes de stockage avec déduplication Data Domain, IDC s’est entretenu avec les directeurs et responsables informatiques de neuf entreprises ayant intégré des solutions Data Domain dans leur infrastructure de stockage. Parmi ces entreprises figurent une grande société de services financiers, Canadian National Railway (CN), qui gère le seul réseau ferré transcontinental d’Amérique du Nord, une société de médias internationale et enfin, un fabricant canadien de renommée mondiale qui dispose d’installations de fabrication aux États-Unis, en Europe et également en Asie. Les entretiens ont essentiellement porté sur les expériences de ces différents utilisateurs et sur les économies qu’ils ont pu réaliser en matière de sauvegarde de données depuis l’implémentation de systèmes Data Domain. Les entreprises comptent de 5 000 à plus de 100 000 employés. Le personnel informatique compte pour sa part de 12 à plus de 700 employés. Au sein des départements informatiques, cinq personnes en moyenne travaillent directement avec les systèmes Data Domain. Le détail de la population étudiée est présenté dans le tableau 1. 4 #220503 ©2010 IDC TABLEAU 1 : Informations démographiques Nombre moyen d’employés 10 067 Nombre moyen de personnes affectées au département informatique 285 Nombre moyen d’utilisateurs Data Domain 5 Source : IDC, septembre 2009 Bénéfices Les neuf entreprises interrogées par IDC ont tiré d’importants bénéfices du déploiement de solutions Data Domain. La réduction des coûts de sauvegarde a permis de réaliser les économies les plus importantes, avec en moyenne plus d’1 million de $ par an pour chaque entreprise. Les économies annuelles moyennes résultant de la hausse de productivité du département informatique ont représenté 204 210 $, tandis que celles provenant de la simplification et de l’amélioration de la gestion du stockage a représenté en moyenne 123 277 $ par an. Pour les neuf entreprises, les économies réalisées en moyenne depuis le déploiement de solutions Data Domain se sont élevées à 1 347 640 $ par an. La répartition de ces bénéfices et les économies annuelles moyennes sont illustrées à la figure 1. FIGURE 1 Bénéfices annuels moyens tirés de Data Domain Source : IDC, septembre 2009 ©2010 IDC #220503 5 Réduction des coûts de sauvegarde Les principales réductions de coûts résultent de l’absence de besoin de mise à niveau des librairies et des lecteurs de bandes, et des économies réalisées en termes de maintenance des lecteurs de bande. Les clients ont eu à choisir entre augmenter la taille d’un système de bandes obsolète et inefficace, et la mise à niveau de leurs moyens de sauvegarde en utilisant des systèmes Data Domain. Après comparaison de leurs dépenses depuis le déploiement de Data Domain avec ce qu’ils auraient investi dans un système de bandes, il ressort que les clients ont, en moyenne, économisé au total 429 264 $ par an (voir figure 2). Les économies annuelles réalisées sur le transport des bandes ont pour leur part représenté 71 510 $ supplémentaires, tandis que la réduction du nombre de sous-traitants nécessaires a permis une économie annuelle moyenne supplémentaire de 77 571 $. Vous trouverez ci-dessous la synthèse des discussions menées avec les clients ayant déployé des systèmes Data Domain et bénéficié d’une baisse des coûts de sauvegarde. Avant de déployer la solution Data Domain, une société de services financiers possédait, sur chacun de ses 80 sites, un ou deux lecteurs de bande LTO, d’un coût unitaire approximatif de près de 11 000 $. « Avant, nous avions beaucoup de bandes et consacrions beaucoup d’heures-ressources à leur permutation », indique le responsable. « Maintenant, nous n’utilisons plus de bandes. Nous économisons sur le transport des bandes et gagnons environ 30 minutes par jour puisque nous n’avons plus à permuter les bandes sur chacun de nos sites. Grâce à la déduplication, nous économisons de l’espace disque et évitons près de 25 000 $ d’investissement annuel en nouveaux disques. » Avant le déploiement de sa solution Data Domain, CN Railway disposait de librairies de bandes sur 10 sites distants et des lecteurs de bande sur 17 autres sites. Kevin Whelan, Directeur, Systèmes d’exploitation et stockage, a précisé « Nous disposons maintenant d’une unité Data Domain sur chaque site. Nous nous en servons pour répliquer des données sur notre datacenter principal. Avant, tous les matins, il fallait qu’un membre de chaque site enlève la bande du lecteur et en remette une autre. » L’entreprise estime qu’elle gagne au moins 20 minutes par jour sur ses 27 sites, ce qui représente un gain de neuf heures au total. Cette entreprise se sert également de trois unités Data Domain pour répliquer ses données sur son site de reprise d’activité. « Nous réalisons des économies en termes de transport et de temps. Auparavant, nous devions charger les bandes sur un site, confier leur acheminement à un fournisseur de services tiers jusqu’à notre site de reprise d’activité au terme d’un trajet de 20 heures, puis les monter dans une librairie de bandes. » En ayant recours aux fonctions de régulation de la bande passante du logiciel Data Domain Replicator pour gérer le débit des données entre les sites, les entreprises peuvent également réduire leurs coûts liés à la bande passante. Un responsable indique « Au cours de la journée, nous transférons nos données à bas débit pendant les périodes d’activité intense et à un débit beaucoup plus important pendant les périodes plus creuses. Sans cette fonction, il nous faudrait deux fois plus de bande passante sur certains sites. Nous économisons donc de 20 000 à 30 000 $ par mois en bande passante. » En déployant la solution Data Domain, une société de médias est parvenue à supprimer les librairies de bandes sur son site de reprise d’activité et à éviter 6 #220503 ©2010 IDC une mise à niveau dans son datacenter principal. « Nous disposions d’une librairie de bandes dépassée sur l’un de nos sites, et la solution de sauvegarde locale posait problème », continue le responsable. « Nous avons remplacé la librairie de bandes par le système Data Domain. Aujourd’hui, nous procédons au stockage électronique sur des disques vault avec deux sites de la Côte Ouest, et nous répliquons les données vers notre bureau de New York. » Avant le déploiement Data Domain, une entreprise employait un format LTO qui n’était plus pris en charge par le fournisseur du lecteur de bande. « Comme nous disposions d’environ 10 000 bandes, nous avons cherché à investir dans une solution nous permettant de nous affranchir de ce type de support », ajoute le responsable. « Nous avons opté pour la solution Data Domain qui a été rapidement amortie puisque nous utilisions près de 1 000 bandes par trimestre. Nous n’enregistrons plus rien sur bande, ce qui nous permet de cumuler les économies. » L’entreprise est également parvenue à supprimer le goulot d’étranglement opérationnel engendré par les sauvegardes sur bande. Avant l’implémentation, l’utilisation du CPU des serveurs de sauvegarde était restreinte. Maintenant, le taux d’utilisation est supérieur à 80 %, ce qui évite à l’entreprise d’investir dans de nouveaux serveurs. FIGURE 2 Réduction des coûts de sauvegarde annuels Source : IDC, septembre 2009 ©2010 IDC #220503 7 Productivité accrue du département informatique Avec la solution Data Domain, chacune des neuf entreprises a réduit ses besoins en équivalents temps plein pour la gestion des sauvegardes, la réalisation des audits et pour assurer d’autres fonctions. De même, en moyenne, le temps consacré aux sauvegardes a été plus que divisé par deux ; les délais de restauration ont, pour leur part, été réduits de 53 %. En moyenne pour les neuf entreprises, les économies provenant de la hausse de la productivité du département informatique se sont élevées à 204 210 $ par an (voir figure 3). La réduction du nombre d’heures de sauvegarde a représenté la somme de 75 989 $ dans les bénéfices annuels moyens. Les économies provenant de la réduction du nombre d’équivalents temps plein nécessaires à la gestion des sauvegardes ont également contribué aux bénéfices annuels moyens pour 32 838 $. Cette baisse du nombre d’ETP pour les tâches d’audit a aussi permis de réaliser en moyenne 10 343 $ d’économies annuelles supplémentaires. Vous trouverez ci-dessous la synthèse des discussions menées avec les clients ayant déployé des systèmes Data Domain et bénéficié d’une amélioration de leur productivité informatique. Avant le déploiement des systèmes de déduplication Data Domain, une société de services financiers ne disposait pas de suffisamment de temps pour ses sauvegardes. Au cours de l’entretien, un responsable a indiqué « Notre fenêtre de sauvegarde est comprise entre 17 et 18 heures. Nos serveurs continuaient à ingurgiter les sauvegardes de données lorsqu’elles devaient être mises à la disposition de nos utilisateurs. Aujourd’hui, tout est effectué en temps réel. Nous n’avons également plus besoin de mobiliser quelqu’un pour permuter les bandes, ce qui nous permet de gagner 30 minutes par jour et par site. » Un client Data Domain gagne désormais près de 47 heures par mois, huit heures par semaine en temps consacré aux tâches informatiques de back-office, car la solution Data Domain est plus simple à gérer. Elle fait également gagner de cinq à dix heures supplémentaires par mois sur la gestion de l’allocation du stockage, et 5 heures supplémentaires par mois sur la demande d’espace. Les systèmes Data Domain ont permis aux clients de réduire considérablement les délais de restauration. Un client consacrait une journée par mois à la gestion des sauvegardes sur son site principal. À présent, cette tâche ne lui prend que quelques heures. Une stratégie de sauvegarde plus cohérente a également simplifié les audits de l’entreprise. « Nous procédons à des audits tous les trimestres. Avant, il fallait compter neuf jours. Maintenant, un seul jour suffit », indique un responsable. 8 #220503 ©2010 IDC FIGURE 3 Productivité accrue Source : IDC, septembre 2009 Meilleure gestion du stockage En écourtant le délai de restauration et en réduisant le nombre d’erreurs de stockage des données et de sauvegardes avortées, la solution Data Domain a permis aux neuf entreprises de réaliser des bénéfices moyens de 123 277 $ par an. Vous trouverez ci-dessous la synthèse des discussions menées avec les clients ayant déployé des systèmes Data Domain et bénéficié d’une meilleure gestion du stockage. Un fabricant est passé de 25 erreurs par mois avec son système à bandes à aucune erreur avec la solution Data Domain. « Nous perdions en moyenne deux heures chaque fois qu’une erreur se produisait sur nos sauvegardes sur bande », a précisé le responsable. « Lorsqu’une bande était défaillante, nous perdions également des données. Nous n’avons jamais rencontré ce problème avec Data Domain. En outre, les quatre ou cinq restaurations que nous réalisons chaque semaine ne durent désormais que quelques minutes chacune. Avant, si ©2010 IDC #220503 9 la bande était sur site, cela nous prenait une heure. Si elle se trouvait ailleurs, les restaurations pouvaient prendre jusqu’à huit heures. » Avec son système à bandes, CN Railway pouvait effectuer 20 ou 30 restaurations par semaine. « Si la bande était sur site, une restauration durait de trois à quatre heures. Si elle n’était pas sur le site, ce qui était le cas la moitié du temps, une restauration pouvait durer deux jours », ajoute Kevin Whelan, responsable. « Le fait de pouvoir procéder plus rapidement à des restaurations est un facteur essentiel pour la continuité de l’activité. Avant, si un utilisateur supprimait un rapport par erreur, il devait patienter deux jours ou recréer tout simplement le rapport pour gagner du temps. » La société de médias a considérablement réduit le nombre d’erreurs système en remplaçant son système à bandes. « Le temps de restauration a également baissé, avec en moyenne cinq minutes contre 30 minutes auparavant », précise le responsable. « Nous gagnons également du temps pour les restaurations car elles sont désormais instantanées. » Synthèse des bénéfices, investissements et recettes nettes cumulées La figure 4 illustre l’investissement opéré sur trois ans dans la solution Data Domain. Comme il est fréquent de le constater dans les études que mène IDC sur le ROI, les investissements sont les plus importants l’année du déploiement, c’est-à-dire l’année d’acquisition des systèmes Data Domain. Une fois le coût initial pris en compte, l’investissement décline au fil des années jusqu’à devenir nul. L’investissement continu dépend du taux de remplacement standard du matériel et du temps nécessaire au département informatique pour gérer les systèmes Data Domain. 10 #220503 ©2010 IDC FIGURE 4 Investissement sur trois ans dans des systèmes Data Domain Source : IDC, septembre 2009 La figure 5 illustre, par année, les bénéfices, les investissements et les recettes nettes cumulés sur trois ans pour les clients interrogés par IDC dans le cadre de son étude. Les bénéfices sont les plus élevés l’année 1 car les clients n’ont pas eu à acquérir des bandes immédiatement près le déploiement. Les économies continues liées aux bandes proviennent de la suppression des mises à niveau des bandes et de la maintenance des lecteurs. ©2010 IDC #220503 11 FIGURE 5 Investissements, bénéfices et recettes nettes Source : IDC, septembre 2009 Retour sur investissement L’analyse du ROI sur trois ans effectuée par IDC et portant sur les systèmes Data Domain repose sur les investissements initiaux et annuels comparés aux bénéfices dégagés au cours de ces trois années. D’après les données collectées auprès des clients, cette solution assure un retour sur investissement de 264 % et est amortie en 6,6 mois. Le tableau 2 indique les résultats en matière de ROI. TABLEAU 2 Analyse du ROI sur trois ans 3 252 946 $ Revenus (escomptés) 893 334 $ Investissements (escomptés) 2 359 611 $ Valeur actualisée nette 264 % ROI Amortissement 6,6 mois Taux d’actualisation 12 % Source : IDC, septembre 2009 12 #220503 ©2010 IDC MÉTHODOLOGIE IDC DE CALCUL DU ROI La méthode qu’emploie le cabinet IDC pour calculer le retour sur investissement mesure l’efficacité des solutions et se base sur les résultats obtenus pour calculer le ROI des systèmes déployés. Cette méthode se décompose en quatre étapes : 1. Évaluation des coûts internes et externes liés à la gestion des systèmes avant le déploiement de la solution. 2. Vérification de l’investissement dans le cadre de l’acquisition, l’implémentation et le déploiement de la solution. Il est important d’évaluer non seulement le coût de l’acquisition initiale, mais également les coûts nécessaires en termes d’implémentation, d’intégration, de conseils et/ou de formation. Pour mesurer l’investissement total nécessaire pour le déploiement, IDC intègre des questions couvrant tant les coûts d’acquisition, de configuration et d’intégration que les dépenses associées aux logiciels et le temps de maintenance informatique. 3. Mesurer les économies dégagées, et les gains de productivité, de disponibilité et d’efficacité obtenus au moyen de la solution. Certaines parties des entretiens sont consacrées à l’identification des réductions de coûts, qu’il s’agisse des coûts informatiques directs comme ceux liés à l’achat de serveurs ou de bandes pour les sauvegardes ou des coûts induits comme la productivité du personnel informatique, l’efficacité de la gestion informatique ou encore la productivité des utilisateurs. Pour cette enquête, nous avons remplacé les intitulés de nos catégories standard par le texte entre parenthèses : 4. Réduction des coûts (Réduction des coûts de sauvegarde) : IDC demande aux clients les dépenses qui ont pu être évitées ou réduites en ce qui concerne les serveurs, les bandes de sauvegarde, la bande passante, les coûts de licence et les déplacements. Les économies réalisées sont exprimées en dollars par unité économisée ou réduction annuelle des dépenses. Productivité du personnel informatique (Productivité accrue du département informatique) : pour mesurer les modifications intervenues au niveau de la productivité du département informatique, IDC demande de préciser les gains de temps dégagés pour la restauration des bases de données ou des applications métiers critiques, la réduction de la fenêtre de sauvegarde, le temps consacré aux audits et aux opérations de chargement/rechargement des données. Meilleure gestion de l’espace (meilleure gestion du stockage) : IDC pose des questions précises aux clients sur le nombre d’erreurs de stockage de données rencontrées par semaine, les temps de reprise, le nombre de sauvegardes avortées par semaine, les temps de restauration et la perte de productivité des utilisateurs pendant les restaurations. Calcul du délai d’amortissement et du ROI pour la solution déployée. Sur la base des données consolidées issues des entretiens, IDC calcule la période d’amortissement et le taux de rendement en fonction des économies globales réalisées grâce aux investissements dans des systèmes Data Domain. ©2010 IDC #220503 13 Hypothèses de calcul du retour sur investissement et de la période d’amortissement IDC fonde les calculs de la période d’amortissement et du retour sur investissement (ROI) sur un certain nombre d’hypothèses, dont vous trouverez un résumé ci-dessous : ` Les valeurs temps sont multipliées par le salaire imputé (salaire + 28 % pour les avantages et frais supplémentaires) pour quantifier l’efficacité et les économies de productivité des responsables. ` Les valeurs d’interruption de service sont un produit de la réduction des heures d’interruption de service multipliée par le nombre d’utilisateurs concernés et leur taux horaire. ` Comme chaque heure d’interruption de service n’équivaut pas à une heure de perte de productivité, IDC demande précisément l’incidence (en pourcentage) d’une heure d’interruption de service et attribue une fraction du résultat horaire aux économies en dollars. ` Toute solution informatique requiert une période de déploiement. Les avantages de la solution n’apparaissent pas tous pendant le déploiement. Pour tenir compte de cette réalité, IDC calcule au prorata les avantages sur une base mensuelle en fonction du délai de déploiement moyen. ` La valeur actualisée nette des économies sur trois ans est calculée en soustrayant l’investissement sur trois ans escompté du bénéfice sur trois ans escompté. IDC applique un taux d’actualisation de 12 % pour tenir compte des dépenses potentielles engagées au moment du déploiement et de l’intérêt sur cette dépense. DÉFIS ET OPPORTUNITÉS Les informations communiquées par les clients EMC Data Domain font clairement apparaître que l’utilisation de services de réplication et de déduplication des données sur disque peut avoir une incidence considérable sur les coûts et les problèmes liés aux processus actuels de sauvegarde/restauration et de reprise d’activité après sinistre. Les exigences imposées aux entreprises en termes de protection des données, de reprise d’activité après sinistre et de gestion à long terme des données ne feront que s’intensifier dans les prochaines années. Par conséquent, EMC devra continuer à développer l’étendue et les possibilités d’évolutivité de ses solutions Data Domain. L’un des principaux défis posés aux entreprises est la réduction nécessaire des temps de restauration associés aux nombreuses images de machines virtuelles. Comme les entreprises évoluent vers un environnement composé essentiellement de serveurs virtualisés (et utilisent plus largement la virtualisation des ordinateurs de bureau), elles redoutent de plus en plus les perturbations éventuelles déclenchées au cours du démarrage des restaurations intégrales des datacenters ou au démarrage des ordinateurs de bureau en début de journée. Si les systèmes de stockage avec déduplication Data Domain jouent un rôle important dans la gestion de ce processus, l’entreprise doit pour sa part s’assurer qu’elle offre des solutions répondant aux immenses besoins en performances 14 #220503 ©2010 IDC nécessaires pour restaurer des données dans le cadre d’une restauration de grande envergure d’un datacenter. Un autre problème majeur rencontré par les entreprises est l’éternel problème de l’archivage. La numérisation de nombreux processus métiers (enregistrements, images, vidéos) favorise un dédoublement de la création et du stockage de contenus multimédias. Dans le même temps, l’évolution des exigences de gouvernance des entreprises en rapport avec le respect de la réglementation et l’e-discovery obligent les entreprises à stocker ces contenus sur des périodes plus longues. Ces pools de contenus multimédias peuvent rapidement submerger les systèmes de sauvegarde et d’archivage prévus plutôt pour prendre en charge les applications traditionnelles. EMC a la possibilité d’aider les entreprises à mieux gérer la forte croissance des archives de contenu en proposant d’autres améliorations dans ses solutions Data Domain (notamment des services encore plus orientés contenu) et en offrant de plus grandes possibilités d’évolution vers ses gammes plus étendues de solutions de gestion des informations et de stockage. RÉFLEXIONS ET ORIENTATIONS MAJEURES Les responsables informatiques des grandes et moyennes entreprises sont tous plus ou moins confrontés aux mêmes difficultés dès lors qu’ils cherchent à dynamiser l’utilisation des ressources informatiques et à améliorer la disponibilité/la continuité de l’activité. Ils recherchent des solutions de stockage capables de renforcer l’utilité des autres ressources informatiques tout en réduisant de façon significative les dépenses opérationnelles et d’investissement. Or, pour atteindre de tels objectifs, il ne suffit pas d’identifier un cas d’utilisation approprié et de choisir la bonne solution. Tous ces responsables doivent également prendre des décisions éclairées qui leur évitent des reconfigurations système et des migrations du stockage onéreuses. Lorsqu’ils font l’acquisition de solutions de stockage, les responsables informatiques doivent évaluer les fournisseurs comme EMC, ainsi que leurs partenaires commerciaux, en ne se limitant pas à vérifier lequel d’entre eux propose les systèmes les moins chers ou les plus performants. Tous ces responsables ont besoin de s’appuyer sur des partenaires à même de les aider à pallier les lacunes traditionnelles : ` sous-utilisation des ressources en place ; ` disponibilité non optimisée des applications/données ; ` frais supplémentaires trop élevés. Les responsables informatiques doivent juger les fournisseurs d’après la capacité de leurs solutions à optimiser l’utilisation des investissements informatiques à l’instant T et sur une longue période. Ils doivent également rechercher des partenaires commerciaux capables de tirer parti des solutions émergences pour faire face aux problèmes applicatifs et métiers tout en proposant des implémentations plus rapides et cohérentes, présentant le moins de risques d’interruption pour les applications, processus et opérations métiers. ©2010 IDC #220503 15 ANNEXE : ÉTUDES DE CAS – CLIENTS DATA DOMAIN Étude de cas – Canadian National Railway Présentation La société Canadian National Railway (CN) a déployé des systèmes de stockage avec déduplication EMC Data Domain en 2007 afin d’améliorer ses possibilités de sauvegarde et de restauration par le biais de la fonction de déduplication de la solution. Kevin Whelan, Directeur, Systèmes d’exploitation et stockage, a précisé « Nous avons trouvé de nombreux avantages à l’approche de Data Domain. Et nous avions passé au crible un grand nombre d’entreprises lorsque nous avons examiné nos besoins de stockage. » CN compte plus de 22 000 employés et 725 personnes dédiées à leur support. Le département informatique compte trois personnes dédiées à la gestion du système Data Domain. Le datacenter principal est basé au siège social de Montréal. Les besoins de stockage de l’entreprise n’ont cessé de croître dans ses 27 bureaux nord-américains. On trouve désormais une appliance Data Domain sur chacun de ces sites et un système central qui assure la réplication sur le datacenter principal. CN se sert de Data Domain de deux façons : tout d’abord, le département informatique réplique les données de ses nombreux sites satellites vers son bureau de Montréal. Ensuite, l’entreprise s’appuie sur un système Data Domain dédié basé à Philadelphie pour la reprise d’activité après sinistre. Avant l’implémentation du nouveau système, CN devait acheminer par camion toutes les bandes de reprise d’activité après sinistre à Philadelphie. Réduction des coûts de sauvegarde Le déploiement du système Data Domain a parfaitement répondu aux besoins de CN. En effet, les lecteurs de bande de l’entreprise arrivaient en fin de vie et la société était dans l’obligation de procéder à certaines mises à niveau de sa solution de stockage. CN a résilié les contrats de maintenance et de service relatifs aux bandes, ce qui lui a permis d’économiser près de 100 000 $ par an. L’entreprise n’a également pas eu à réparer les défaillances des matériels à bande, d’où une économie supplémentaire estimée à 175 000 $ par an. L’entreprise a annulé l’achat de 50 à 60 nouveaux lecteurs de bande tout en continuant à répondre aux besoins croissants en nouveaux espaces de stockage. Les responsables informatiques estiment qu’ils économisent plus de 100 000 $ par an par le seul arrêt des achats de bandes, alors que la demande de stockage augmente à un rythme moyen de 25 % par an. Kevin Whelan précise : « si nous réalisons des économies au niveau de la bande passante, c’est grâce aux systèmes Data Domain. Certains de nos sites fonctionnaient à très bas débit sur des circuits 256 K. Si nous avions continué à transmettre des sauvegardes entières sur cette liaison alors que les utilisateurs étaient en ligne, tout le monde en aurait pâti. » Pour améliorer les vitesses de transfert, l’entreprise estime qu’elle aurait dû dépenser jusqu’à 30 000 $ de plus 16 #220503 ©2010 IDC par mois. Par chance, cette dépense est évitée grâce à l’efficacité de réplication de Data Domain. Productivité accrue du département informatique Avant le déploiement de systèmes Data Domain, tous les sites de CN procédaient à des sauvegardes sur bande. Comme le dit Kevin Whelan « Chaque matin, sur chaque site, une personne devait sortir la bande du lecteur et monter la suivante. Cette opération durait de 15 à 20 minutes puisqu’il fallait se rendre jusqu’au serveur, sortir la bande, la ranger et mettre en place la nouvelle bande. » Depuis l’implémentation, toutes ces tâches ont été supprimées. L’entreprise gagne ainsi près de neuf heures par jour pour l’ensemble de ses sites. Le département informatique procède en moyenne à une vingtaine ou une trentaine de restaurations chaque semaine. Avant le déploiement Data Domain, si une bande se trouvait sur site, une telle opération équivalait à trois voire quatre heures de travail. En revanche, dès qu’une bande se trouvait à l’extérieur du site, le temps de restauration passait rapidement à deux jours. Aujourd’hui, grâce au système de réplication Data Domain, l’entreprise est toujours très bien protégée contre les sinistres sur site. Les restaurations sont effectuées en deux heures seulement, car les données récupérables demeurent sur le site. Dans l’hypothèse d’une restauration des données, CN estime qu’elle évitera près de 20 heures de transport, car les bandes ne sont plus acheminées de Montréal à Philadelphie et inversement. Meilleure gestion du stockage Chez CN, près de 22 000 utilisateurs profitent du déploiement du système Data Domain. Avant, si un utilisateur supprimait un rapport par erreur, il devait le recréer de toutes pièces. Aujourd’hui, avec Data Domain, le rapport peut être restauré en moins de deux heures ; l’utilisateur n’a donc pas à saisir une nouvelle fois toutes les données. Kevin Whelan explique que « Si un utilisateur avait besoin d’un rapport l’après-midi même, il était préférable qu’il le recrée, car l’ancien processus générait des temps d’attente trop longs. Aujourd’hui, plus personne ne panique : chacun sait que toutes les données seront disponibles. » Data Domain inclut une fonction de régulation de la bande passante qui permet aux départements informatiques de déterminer le taux de transfert des données. Bien évidemment, l’entreprise ne souhaite pas procéder à d’importantes sauvegardes pendant les périodes de forte activité. Grâce à cette fonction, les sauvegardes de CN débutent à la fin de la journée de travail et se terminent avant 8 heures le matin suivant. Pendant les heures de travail habituelles, le personnel réduit la vitesse de transfert du système Data Domain afin de maintenir des performances appropriées. Kevin Whelan précise : « La fonction nous permettant de réguler le taux de transfert a été une véritable avancée pour nous. » CN a économisé une grande quantité d’espace disque grâce à Data Domain. Auparavant, le département informatique enregistrait les mêmes données sur une bande tous les jours. Aujourd’hui, depuis le déploiement du système de déduplication Data Domain, les données ne sont enregistrées qu’une seule fois. K. Whelan poursuit : « Si les données ont déjà été enregistrées une fois, elles ne le seront pas une deuxième fois. » ©2010 IDC #220503 17 La gestion des données hors site a été améliorée depuis que CN a arrêté de faire appel à un fournisseur extérieur. La productivité informatique pouvait en effet être gravement affectée à tout moment en raison de simples problèmes logistiques. Au cours de l’entretien, K. Whelan indique : « Un jour, nous avons demandé au fournisseur de nous apporter une bande située en dehors du site pour que nous puissions procéder à une restauration. Il m'a répondu : "Dès que la vidange de mon véhicule sera terminée. La bande est dans le camion et en route pour sa destination". Avec Data Domain, nous ne sommes jamais confrontés à des problèmes de ce type. » Étude de cas – Global Communications Corporation Présentation Une société de communications mondiale a déployé les systèmes de stockage avec déduplication EMC Data Domain pour l’incroyable efficacité qu’ils offrent en termes de sauvegarde de données. Les besoins en stockage de l’entreprise étaient tels que le département informatique ne pouvait tout simplement plus assurer les sauvegardes sur bande. Comme l’a précisé un directeur technique au cours de l’entretien accordé à IDC, « Nous avons choisi Data Domain pour son mode de compression et de déduplication des données. Ce système peut en effet adopter un débit de 1 Go pendant la fenêtre de sauvegarde. L’algorithme qu’exécute Data Domain s’adapte à de très grands nombres de débits selon les spécifications des gammes. Les spécifications sont 200 Mo/seconde pour la gamme DD500. Par ailleurs, ces machines fonctionnent toute la nuit. » Alors qu’elle utilise le système Data Domain depuis plus d’un an, l’entreprise est en passe de déployer d’autres systèmes sur différents sites. Réduction des coûts de sauvegarde Comme Data Domain est la principale solution de sauvegarde, l’entreprise a considérablement réduit la quantité de bandes et de matériels à bande qu’elle possédait. Le Directeur technique précise que « Dans la plupart des cas, les bandes ont été complètement abandonnées au profit de Data Domain. Sur les cinq nouveaux sites où nous avons installé Data Domain dès le départ, nous n’avons même jamais déployé de système à bande. » L’entreprise estime que les économies réalisées en bandes et matériels à bande représentent chaque année environ 385 000 $ par site. Il poursuit « Lorsque vous examinez les économies dégagées sur nos 27 sites grâce à ce déploiement, on peut dire que le jeu en valait la chandelle. » Nos économies annuelles se montent à 10,4 M$, soit 30 M$ d’économies pour un cycle de vie classique de trois ans pour le matériel. Grâce à Data Domain, l’entreprise a investi dans des serveurs plus petits. Le directeur précise : « Nous avons été dans l’obligation d’acheter des serveurs, mais ceux-ci sont plus petits et plus abordables que ceux que nous aurions normalement achetés. Nous économisons ainsi près de 35 000 $ par serveur et par site. » Soit une économie supplémentaire de 945 000 $ par an. L’entreprise a également été à même de réduire les risques potentiels en cours d’audit. Depuis le déploiement de Data Domain, il est possible de stocker les 18 #220503 ©2010 IDC données sur un disque vault et de les transmettre à l’extérieur du site, dans le strict respect de la réglementation. Productivité accrue du département informatique Le personnel de l’entreprise qui gère les sauvegardes a gagné du temps puisqu’il n’a pas eu à étudier les tendances d’utilisation des bandes ni à réapprovisionner ces dernières, à les étiqueter et à stocker les sauvegardes. Dans l’entreprise, trois personnes sont dédiées à la manipulation des bandes, mais le temps consacré à ces tâches a été réduit « de 15 %, ce qui leur permet d’effectuer d’autres tâches pour nous. » Les sauvegardes de données sont plus rapides que par le passé car le débit des systèmes Data Domain est beaucoup plus important que celui d’une bande. L’entreprise estime que sur une semaine type, 22 personnes font gagner au moins 10 heures de chargement de données. Auparavant, les restaurations duraient entre quatre et six heures. Depuis le déploiement, ce temps a été ramené à moins d’une heure. Le déploiement du système Data Domain n’a nécessité que deux heures environ pour l’installation des unités de stockage et n’a demandé aucune maintenance supplémentaire. Aucune autre solution ne saurait être aussi efficace. Le directeur ajoute « Avec l’autre système de stockage, nous devions allouer sans cesse de l’espace en fonction des sauvegardes et des serveurs de sauvegarde. L’un des principaux avantages de Data Domain est qu’il regroupe des tâches effectuées auparavant par plusieurs équipes de sorte que, au final, une seule personne peut s’en charger. » L’entreprise estime que le personnel informatique économise 15 à 20 heures par système Data Domain et par an en termes de tâches d’allocation du stockage. Meilleure gestion du stockage Le directeur résume : « Les données sont désormais plus aisément déplaçables. Elles peuvent être rapidement sauvegardées, ce qui a une incidence toute particulière sur l’entreprise. Data Domain a modifié la manière de travailler de nos équipes. Nous commençons à entrevoir une évolution parmi le personnel au fur et à mesure que nous abandonnons les libraires de bandes et que la pression imposée s’atténue. Tout ceci est le fruit du stockage sur des disques vault. Mon équipe peut désormais gérer l’ensemble du stockage en fonction de l’efficacité apportée par Data Domain. » Étude de cas – Financial Services Corporation Présentation Cette société, qui gère plus de 180 milliards de dollars en prêts pour l’éducation, a déployé pour la première fois les systèmes de stockage avec déduplication EMC Data Domain en mai 2008. Cette décision a été motivée par la nécessité, pour l’entreprise, de réduire ses coûts en s’affranchissant des sauvegardes sur bande. Sur le site central de l’entreprise, trois personnes s’occupaient de la gestion des sauvegardes. ©2010 IDC #220503 19 Réduction des coûts de sauvegarde Les deux principaux vecteurs de réduction des coûts ont été les économies dégagées sur les bandes et celles dégagées sur la maintenance qui s’y rapportait. L’architecte technique estime qu’au cours de l’année qui a suivi le déploiement, l’entreprise a économisé plus de 800 000 $ en dépenses de bandes et 100 000 $ sur ses frais de maintenance. Dans l’entreprise, 12 sites distants ont régulièrement investi dans de nouvelles bandes et géré leur propre environnement de sauvegarde sur bande. Depuis l’implémentation du système Data Domain, les dépenses comme l’achat de bandes, la maintenance des lecteurs et les frais de transport ont été totalement supprimées. Comme l’entreprise se sert de Data Domain, elle s’est affranchie d’une actualisation des bandes d’un montant supérieur à 500 000 $. L’entreprise a pu répartir toutes ses librairies de bandes ou les supprimer en même temps. Actuellement, aucun des 12 sites distants ne se sert plus de bandes. Les données sont désormais stockées dans le datacenter principal. L’entreprise a également réussi à s’affranchir de l’acquisition d’au moins trois serveurs de média par an, ce qui lui a permis de dégager une économie annuelle de plus de 30 000 $. Par ailleurs, elle est désormais dispensée des renouvellements annuels de logiciels et de maintenance associés à son ancien système de sauvegarde. L’architecte technique estime que ces économies cumulées représentent 25 000 $ par an. Productivité accrue du département informatique Sur chaque site, l’entreprise a accru sa productivité informatique d’un poste équivalent temps plein (ETP). Si ce gain de temps est répercuté sur les 12 sites, les économies en heures de travail s’élèvent à plus de 700 000 $. Comme le précise l’architecte technique « Nous ne passons plus notre temps à réparer les lecteurs de bande et mécanismes défaillants. Nous avons révisé notre contrat de transport et faisons gagner à nos administrateurs trois à quatre heures par jour par le simple fait de ne plus utiliser de bandes. » Pour prévenir d’éventuelles défaillances des bandes et réduire le temps d’attente des restaurations, l’entreprise a dupliqué l’ensemble de ses bandes et en a conservé un jeu en interne et un autre en dehors de ses locaux. Auparavant, l’entreprise procédait trois ou quatre fois par mois à des sauvegardes sur ces jeux de bandes dupliquées. Aujourd’hui, depuis le déploiement du système Data Domain, cette procédure a été supprimée dans son intégralité. Par ailleurs, l’entreprise a constaté une réduction radicale du temps nécessaire à une restauration. Ce temps a en effet été ramené d’une heure à seulement 30 minutes. Avant le déploiement du système Data Domain, l’entreprise connaissait fréquemment au moins une défaillance de bande par jour. La réparation d’une défaillance type mobilisait un technicien interne pendant environ trois heures. En outre, un administrateur de l’entreprise devait collaborer avec un fournisseur pour l’aider à résoudre le problème, ce qui rallongeait encore le processus de trois heures. L’architecte technique ajoute : « Nous avons connu de très nombreuses défaillances de bandes. Résultat : le personnel était mobilisé inutilement et des données sur ces bandes étaient perdues. Dans 5 à 10 % des cas, la bande ne pouvait tout simplement pas être restaurée et nous devions en 20 #220503 ©2010 IDC rechercher une autre copie, ce qui pouvait prendre jusqu’à une demi-journée si nous avions à récupérer cette copie en dehors de l’entreprise. » La capacité du système Data Domain permet à l’entreprise d’accélérer la restauration des données et de prendre des instantanés plus rapidement qu’avec des lecteurs de bande. Comme il l’a précisé au cours de l’entretien : « Une fois, des bandes sont tombées dans la cage d’ascenseur. Les bandes ont été récupérées par l’équipe de reprise d’activité après sinistre. Cinq d’entre elles ont toutefois été définitivement perdues. L’une de ces bandes contenait des données très importantes qui n’avaient pas été sauvegardées. » L’architecte technique ajoute : « Avec le nombre de restaurations que nous avons, Data Domain a acquis une bonne réputation auprès de nous tous. Ce système est réputé pour être une solution de restauration fiable. Chacun est content d’apprendre que ses données sont stockées sur un système Data Domain et non sur un dispositif à bande. » Étude de cas – Équipementier d’envergure mondiale Présentation Un équipementier d’envergure mondiale de l’industrie plastique fabrique sur mesure des presses à mouler par injection pour ses clients. Les clients se servent de ces moules pour différents types de produit : automobiles, téléphones portables, jouets, unités de stockage privées, etc. En 2005, l’entreprise était dans l’expectative lorsqu’elle a sélectionné les systèmes de stockage avec déduplication EMC Data Domain. Les besoins de stockage impliquaient soit d’actualiser l’intégralité de l’environnement à bandes, soit de rechercher une autre technologie à même de satisfaire ses besoins grandissants en termes de données. L’entreprise était donc confrontée au problème suivant : investir dans de nouvelles bandes au format LTO-1, qui n’était plus pris en charge, ou trouver une autre solution. Le déploiement du système Data Domain a été très rapide. Il n’a fallu que huit heures environ entre l’installation et les premières sauvegardes. L’entreprise a consacré un jour de plus à valider les données avant de mettre les systèmes Data Domain en production. Au cours des trois premiers mois ayant suivi le déploiement, l’entreprise est parvenue à éliminer près de 1 000 bandes. L’entreprise conserve une de ses librairies de bandes pour les restaurations de données à partir des bandes existantes uniquement. D’ailleurs, comme l’a dit un responsable des systèmes informatiques « Nous laissons ces anciennes bandes se périmer d’ellesmêmes. » Nous n’enregistrons plus rien sur bande. Réduction des coûts de sauvegarde Depuis le déploiement des systèmes Data Domain, l’entreprise s’est affranchie de l’acquisition de nouvelles bandes et de nouveaux lecteurs de bande. Elle estime qu’au cours des cinq dernières années, elle s’est affranchie de l’achat d’au moins 12 lecteurs de bande, chacun d’un montant de 11 000 $. ©2010 IDC #220503 21 L’entreprise a également réduit ses investissements en serveurs et augmenté le taux d’utilisation de ses serveurs actuels. Le directeur des systèmes informatiques précise « Nous nous sommes affranchis de l’achat de serveurs, et constatons que le temps de sauvegarde est plus court et que les serveurs fonctionnent beaucoup plus. » Avant le déploiement des systèmes Data Domain, les lecteurs de bande engendraient des goulots d’étranglement et les taux d’utilisation des serveurs atteignaient en moyenne 20 % à 25 %. Depuis l’implémentation, les temps de sauvegarde ont été réduits et le taux d’utilisation moyen est passé à près de 80 %. Les systèmes Data Domain ont donné lieu à un accroissement de l’efficacité en termes de gestion des données, ce qui a évité de nouvelles embauches au sein du département informatique. Selon le responsable « Ces systèmes nous ont permis de faire face à la charge de travail. Avant l’introduction de Data Domain, mon groupe a fait l’objet d’une restructuration et deux personnes ont été affectées à une autre équipe. Pour moi, la question était de savoir comment je pourrais compenser leurs heures de travail. Finalement, une fois l’installation terminée, nous avons pu faire face sans problème, même avec deux personnes en moins. » Productivité accrue du département informatique Depuis le déploiement des systèmes Data Domain, l’entreprise réalise des économies en termes de temps de travail dans le cadre des sauvegardes. Au lieu de consacrer près de 40 heures par mois à la gestion des sauvegardes, le personnel en consacre dix fois moins. Le personnel informatique est désormais à même de se concentrer sur des tâches plus valorisantes pour l’entreprise. Comme le dit le responsable informatique « Depuis que nous ne consacrons plus tout notre temps aux sauvegardes, nous pouvons dédier près de 10 fois plus d’heures par semaine aux projets de l’entreprise et à la maintenance des systèmes. » L’entreprise connaît moins d’erreurs de données, d’erreurs système ou de bande qu’avant l’implémentation. Elle estime qu’une bande sur 100 est totalement défectueuse et que par le passé, près de 25 erreurs de bande survenaient par mois. « Pour gérer un événement, un certain nombre d’actions auraient été nécessaires jusqu’à la résolution complète du problème. Lorsque nous rencontrions un problème avec un lecteur physique, nous pouvions passer de 8 à 12 heures sur un unique événement. » Depuis le déploiement des systèmes Data Domain, l’entreprise économise en moyenne deux heures par mois en s’affranchissant simplement des erreurs de bande. L’entreprise dispose désormais de fenêtres de sauvegarde plus homogènes et de temps de restauration plus courts. Avant, lorsque les données étaient enregistrées sur bande, les sauvegardes pouvaient durer jusqu’à six heures ; le temps de restauration variant quant à lui de 12 à 14 heures. Depuis le déploiement des systèmes Data Domain, les temps de sauvegarde et de restauration ont été réduits chacun à quatre heures seulement. Le responsable informatique conclut « Nous avons constaté une évolution très favorable de nos temps de restauration, et plus particulièrement pour des éléments comme les bases de données. Nos systèmes de fichiers fonctionnent deux fois plus vite. » 22 #220503 ©2010 IDC Note de copyright Publication externe d’IDC Information and Data : l’utilisation de toute information IDC dans des publicités, des communiqués de presse ou des documents promotionnels est soumise à l’autorisation écrite préalable du vice-président ou du responsable régional d’IDC. Une telle demande doit être accompagnée d’un projet du document proposé. 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