Le JAZZ La musique jazz est née dans un contexte populaire

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Le JAZZ La musique jazz est née dans un contexte populaire
Culture musicale P1
Le JAZZ
La musique jazz est née dans un contexte populaire particulier, et par des gens qui ne se
connaissaient pas et qui ne connaissaient pas la musique. Le jazz s’est complexifié au fur et à
mesure. Certains disent d’ailleurs que c’est à cause de ça qu’il s’est arrêté.
Le jazz est la confrontation de deux cultures : blanche (Européenne) et Africaine. Cela c’est
déroulé aux Etats Unis.
Le jazz est le fruit du hasard et du métissage.
Le jazz sera extrêmement lié à son support, qui a permis de l’enregistrer et de le diffuser.
Années 20 : Utilisation du disque
Années 40 : Utilisation publique du magnétophone (sur fil puis sur bande).
Années 50 : Apparition de la stéréo.
Années 50 (deuxième moitié) : création du micro sillon (plus de 20 minutes sur une
même face, ce qui a permis à Call TRANE de s’enregistrer.).
Années 60 : Apparition des instruments électriques.
1966 : Remplacement de la contrebasse par la basse.
Remplacement du piano par le piano électrique
1967 : dernier enregistrement acoustique de Miles DAVIS
1968 : Utilisation des synthés monophoniques (une seule note à la fois).
Années 70 (fin) : Synthé polyphonique
1982 :Synthé numérique (Yamaha DX7)
Création des multi pistes qui ne seront utilisés comme tel qu’à partir des années 70, 8 pistes
TEAC.
1er enregistrement : 1er disque de Mc CARTNEY en solo
2 albums de JM JARRE
« The Tubular Beath » de Michael Feel.
Culture Musicale P1bis
Trajet des noirs là la fin de la guerre de sécession
Culture Musicale P2
Les origines du Jazz
Le jazz s’est développé dans la deuxième moitié du XIXème siècle, avec la quatrième ou la
cinquième génération d’esclaves.
Le jazz est, à l’origine, une confrontation entre deux musiques différentes, il était vocal et
religieux.
Gamme pentatonique
C’est une gamme à 5 tons, il y a deux notes absentes, qui appartiennent à la
culture des blancs. Les noirs, par la suite, intègreront ces deux notes. Mais
chaque culture a sa référence (1/4 tons au Liban).
Les noirs ont commencés à chanter ce qu’ils connaissaient, puis ils ont intégrés
ces deux notes, la 3ème et la 7ème , qu’on appellera par la suite BLUE NOTE
Ces deux notes vont devenir instables.
Gamme de tons (1 ton entre chaque note), cette gamme ne peut être transposée
qu’une seule fois.
Le jazz c’est une musique vocale, mélodique et chantée A Capella. Cela ne deviendra
vraiment le jazz qu’à la fin de la guerre de sécession, dans les 20 dernières années du XIXème
siècle.
Lors de l’émancipation, rien n’a été prévu pour les noirs, il y aura une 2ème société, et les noirs
vont chercher un endroit. (voir axe Page1 bis).
Le terme de jazz en américain signifie foutoir. Il y aura aussi le blues, le gospel et les Negros
Spiritual. Ces deux derniers étant des chants exclusivement religieux.
Dans le jazz il y a de la ferveur, mais aussi une envie de s’amuser, de rire. L’église est la seule
organisation qui permet une ascension sociale.
1920 : début des musiciens professionnels, il n’ y a pas de salle de concert, les concerts se
font dans la rue ou dans les bordels.
LE BLUES
Le chanteur est désespéré, c’est d’abord une tradition verbale, un rituel de la fête, de la
rencontre.
Il y a une phrase importante répétée deux fois, une autre qui vient s’ajouter aux deux
premières, celle ci appuyant ou portant en dérision les deux premières.
Culuture musicale P2bis
Culture musicale P3
La phrase principale est présentée sous deux colorations, avec les blues notes surtout
le mi et le mi bémol.
Le blues c’est une forme verbale sur trois temps.
Exemple d’une grille de blues en Do Majeur
1 E
I
2
E
E
3
V
I
Toutes ces musiques, on a besoin de les inclure dans un temps particulier.
Les trois strophes sont réparties en 4 mesures., ce qui donne la structure du Blues :
12 mesures
Les premiers instruments utilisés, seront des récupérations de déchets des blancs.
Banjo : principalement, il peut faire les accords et marquer les temps.
Saxos, Clarinettes, Trompettes, Trombones ( Instruments de fanfare ).
Il n’y a pas de contrebasse.
Il y a aussi des instruments fabriqués, comme le Wash Board, une planche à laver sur
laquelle on joue avec des dés à coudre.
Les instruments tendent à avoir un style vocal, afin de recréer les voix.
Les premières grandes vedettes :
Une vedette est quelqu'un qui apporte quelque chose de visuel.
Louis ARMSTRONG : un des premiers musiciens à gagner sa vie dans un orchestre,
et le premier à être un véritable soliste.
Son surnom est SATCHMO ou POP’S
Il est un remarquable trompettiste et chanteur, mais il n’a jamais eu un orchestre à sa
hauteur. Il montera son orchestre (poussé par sa femme qui veut une vedette).
Il a repris des chansons populaires pour se les réapproprier.
« Make the Knif » issu de l’opéra de quat’sous
« Bess you is my woman now » issu de Porgy and Bess de Gershwin avec Ella
Fitzgerald en 1959
Sydney BECHET : le premier musicien à pouvoir jouer un thème du début à la fin. Il
a toujours joué de la même façon.
« Laura » musique de film 1946
Culture musicale P4
Fats Waller :
C’est un pianiste chanteur.
« entertainement music »
musique pour divertir
Premier disque commercial en 1923
« birmingham blues »
Ce n’est pas un blues mais un piano solo
C’est un des premiers grands enregistrements du jazz, avec en 1917 le célèbre
« original Dixiland ».
Il fait de la musique simple et c’est un amuseur
En 1927 « I’m crasy about my baby », en studio.
Il fait quelques compositions :
« Honey suckle noise »
Grand standard du Midle Jazz
Il fait de la musique de distraction, de divertissement. Il n’y a pas encore de
répertoire original du jazz, il s’approprie des chansons.
Il n’ y a pas encore d’idée d’arrangement écrit, juste des conventions orales,
pas de compositions, on invente le break, et le chorus est de huit mesures
divisées en 2 Split two, four, eight (nbre de mesures).
Il y a un effet ping-pong entre les deux solistes, ça donne de la dynamique et
c’est un moyen naïf de rendre la musique intéressante.
Thème standard, chanson sur une structure AABA.
Lead, c’est celui qui joue la mélodie chacun se partage la structure.
Ces vedettes vont faire connaître cette musique. On parlera de saoul musique, nouvelle
façon de chanter.
Grille de BLUES
I
(IV)
I
I
IV
IV
I
I
V
IV
I
(V)
Culture musicale P5
Le MIDDLE JAZZ
A partir des années 20, le middle jazz se situe entre le jazz classique (de la nouvelle Orléans) ,
et le jazz moderne ( à partir des années 40 le be-bop.) Le middle jazz existera jusqu’en 1933
avec la prohibition.
Dans le jazz classique tout le monde improvise en même temps, ensuite il est plus
organisé, l’orchestre est au service du soliste.
1924
« Mandy make up your mind » de Armstrong et Bechet
C’est un morceau chanté.
C’est une musique de revue qui vient de Broadway. Le middle jazz est source
de chanson au musicien de Broadway (musicien blanc).
La musique est conçue comme une musique de divertissement, d’amusement.
On ne veut pas impressionner, pas de coté intellectuel. On ne fait pas de la
musique pour vendre des disques.
SCOTT JOPLIN, fin du XIXème siècle, jusqu’au Ragtime
C’est un compositeur à part :
« the entertainer », l’arnaque
Il traite les musiciens de nuls et prétend récupérer cela et en faire de la vrai
musique ragtime.
La main gauche sur le premier temps puis accord, basse, accord etc….
Il fait de la musique pour vendre et il en vend beaucoup.
Il est méprisant avec les musiciens noirs, le jazz c’est péjoratif.
« Thremonisha » (rag time orchestre )
Opéra ragtime orchestré et chanté.
L’orchestration est sommaire car Joplin est un compositeur.
Cole Porter
Un compositeur de comédie musicale , fournit un nouveau répertoire au middle
jazz.
Une musique avec plus d’ambition et qui cherche à se forger un style.
Bix Beiderbeck (mort à 24 ans)
Il joue du cornet et de la trompette , il est blanc.
Il y a eu un film sur sa vie « La femme aux chimères » doublé par Harry James
pour la trompette
Quelques remarquables musiciens : Art Tatum et Coleman Hawkins
Art tatum pianiste de légende
Virtuose de l’histoire du jazz.
1931/1933 Là, se situe ses plus grands enregistrements, peu dans l’ensemble de
sa carrière concentré dans cette période.
« Tiger rag »Piano solo de 3 minutes
Culture musicale P6
NB : pianiste virtuose actuel Oscar Peterson.
C’est un phénomène, il n’a pas fait carrière dans les années 30 car la mode est
aux orchestres big band .
Il n’ y a pas de batteur capable de le suivre.
Il ne peut jouer que seul.
Il se retire à Los Angeles ou Charles Mingus, violoncelliste classique va
booster sa carrière.
Charles Mingus
Il a un problème de personnalité (mère schizophrène).
Son livre « moins qu’un chien »
Il veut être bon pour pouvoir jouer de la musique qui l’intéresse (Prokofiev,
Stravinsky), comme musicien il ne peut pas jouer dans des orchestres big band.
Il commence la contrebasse avec Tatum comme professeur.
Il aura une technique supérieure aux autres de l’époque.
Coleman Hawkins, 1939
Il enregistre dans un studio.
« body and soul »
Il fait une improvisation car il n’a pas le temps de jouer le thème.
Il sera un des premiers grands ténors, puis Lester Young, Stan Gets. Il est très
inventif, une sonorité douce, des phrases lyriques et il joue sur trois octaves.
Lester Young, 1939
Saxophoniste, c’est un jeune musicien de Kansas City admire Coleman et il
inspire des musiciens be-bop.
Il fera un duel de 5h avec Hawkins.
Il ne pense qu’à jouer et pas à gagner de l’argent.
Le jazz commence à avoir une audience en France, il y a une association de défense du jazz,
qui s’appelle le « Hot Club de France » défendu par des musiciens et des passionnés du jazz.
Hugues Panassié, le président.
A partir du be-bop, point de vue très réactionnaire on dit que le jazz est mort.
Le jazz est très controversé par le monde musical et la critique.
Lucien Malson : chroniques du jazz.
Jango Reinhart
Guitariste à qui il manque deux doigts.
Il n’a rien à voir avec l’histoire du jazz.
Il est déjà formé musicalement quand il découvre le jazz, il s’y intègre avec son
propre style.
Il entraîne des musiciens dont Stéphane Grapelli, violoniste, un des rares
violonistes de l’histoire du jazz, avec Jean Luc Ponti et Didier Lecarde.
Spécialité du jazz français : les cordes (guitare, violon, violoncelle)
Violoncelliste : Jean Jacques Capon
Violoncelliste à 5 cordes : Alain Grangé
Guitariste :
René Thomas
Lary Chardiel
Mc Loflin
Culture musicale P7
Il y a aura des compositions de Reinhart jouée par le Hot Club de France.
« Nuage »
« My nord swing »
Dans les années 40 scission.
Marcel Zanini jouait de la clarinette et du sax ténor, musicien issu du Hot Club de France :
Christian Garros et Pierre Michaud
Les musiciens venaient en France dans le creux d’une tournée, on pouvait ne pas payer la
rythmique elle était fournie.
Kenie Clark
Batterie
Michaud
Basse
Armanitas
Piano
Culture musicale P8
Les BIG BAND 1925 / 1935
Les musiciens vedettes avaient des orchestres à eux, fin des années 20, on a besoin
d’orchestre de prestige, il y a la prohibition.
Le speak easy est un lieu où on se réunit pour faire la fête et boire, grands centres : Chicago et
New York, là où il y a le plus de prohibition, il y a les plus grands big band.
Avant, le jazz était une musique pour danser, là on engage un orchestre car il a un son, un
style, une tenue sur scène, les gens doivent danser et être attirés par le son.
Avant, on avait une vedette accompagnée, on fait surtout attention à la dynamique des
morceaux au son de l’orchestre. L’arrangeur écrit, ordonne les évènements dans l’orchestre,
sax, trombone, trompette.
Il crée un son particulier en les plaçant.
Nouveau métier : arranger timber.
Fletcher Henderson et Jelly Roll Morton.
Il y a plusieurs vedettes dans le big band, un par pupitre. Les mêmes musiciens jouent les
deux. : 2altos, 1 ténor, 2 trompettes, 1 ou 2 trombones, piano, basse, batterie.
Les sections se répondent sax et clarinette .
Les section jouent quelque chose d’écrit. Le soliste se cale bien sur l’arrangement.
A la fin des années 20 les musiciens qui jouent dans un big band lisent la musique, car le
passage en commun est écrit et le solo est presque le même chaque soir. On ne doit pas
prendre de risque.
Thelonius Monk
Pianiste et compositeur, il fait partie du big band de Hawkins.
Lester Young, Eart Hines, Eroll Garner
Pianistes appartenant chacun à un big band et qui se retrouvent pour un trio
rythmique.
Les grands orchestres des années 30
Count Basie
Duke Ellington
Benny Goodman
Ils arrivent dans le jazz et vont créer les plus grands big band. Entre Basie Et
Duke il y a deux orchestres, deux musiques très différentes :
Duke → musique douce
Basie → musique rythmée.
Duke Ellington :
Bourgeois, il quitte Philadelphie pour Harlem à NY dans les années 20, au
moment où NY est à peine fini de construire, on y installe des milieux de
divertissement. Duke au début se dirigeait vers le dessin.
Pendant 40 ans il sera au top.
Son style personnel, sensible et particulier : trompette, trombone, sax.
Entre 1933 et 1936 son orchestre s’installe comme un des orchestres les plus
importants.
Il joue au Cotton Club superbe endroit pour jouer du jazz.
Culture musicale P9
Il a deux types de musique :
Musique facile, plaisante conviviale.
Fasciné par une musique recherchée savante.
Juan Tizol, il a composé :
Caravane, 37
Musique Jungle :
Trompette sourdine (ça donne de l’effet), trombone, wha-wha .
Solitude, 36
Duke n’a aucune technique il est autodidacte ses propres harmoniques.
Billy Strayhorn
Pianiste qui vient du classique même style que Duke. Il oriente Duke
vers une musique qui ne ressemble à rien.
Take the A train
Les solistes
Trompette :
Ray Nance
Clark Terry
Cat Anderson ( un des 1er à pratiquer le suraigu)
Sax Alto :
Johny Hodges ( a enregistré des disques)
Paul Gonsalves
Russel Procope
Sax Bariton : Harry Carney
Trombone
Juan Tizol
Batterie :
Sam Woodyard
Sony Greer
Duke commence à occuper une place extra dans les années 30.
Il s’est imposé comme un des musiciens de tout premier plan. Il a permis aux
musiciens de jazz d’être considérés comme de véritables musiciens, malgré
leur couleur de peau.
Il a nourrit le jazz de nouveaux standards, il est le premier compositeur à écrire
des grandes suites pour orchestres.
Il écrit des nouveaux thèmes :
Mood indigo
Duke a toujours pensé que le but d’un orchestres est de rencontrer des solistes
de grand talent.
Il sera le premier à inviter Jango reinhart à venir jouer à NY. Ce dernier ne
voulait pas de répétition et arrivait en retard.
Oeuvres de Duke Jouée par ART Farmer (joueur de bugle), il a fait parti de son
orchestre :
In a sentimental mood
It don’t anything if ain’t go swing
Star cross lover
Lush Life , thème de Strayhorn.
Il faisait référence à Debussy et Ravel
Culture musicale P10
Quelques suites de Duke :
Les erreurs
Nut craker suite
Peer gynt
Chefs d’œuvres :
Black brox and beige
(il n’existe pas d’enregistrement complet)
Such sweet thunder
Far east suite
A woman is drum
Shakespeare suite
Il a composé la musique de 3 concerts spirituels dont un qui fait appel à un tap
dancer.
Le thème qui marqué la fin de chaque concert après la mort de Billy Strayhorn,
où il ne restait que Duke et Harry Carney :
Lotus Blossom
Un producteur a l’idée de réunir es deux orchestres
Battle Royal
Count Basie
L’orchestre de Basie est moins stable que celui de Duke, sauf un musicien qui
n’a jamais pris une note à un chorus de guitare il ne jouait que les quatre
temps : Freddie Green
Quelques solistes :
Lester Young
Beddy Tates Sax
Luxky Thomson
Deux arrangeurs :
Sam Nestico
Neal Heffti
Sur le plan commercial ce ne sont pas les plus grands orchestres.
Benny Goodman ( 1er orchestre de blancs à faire jouer des noirs)
Clarinettiste classique et jazz. Bartok lui a dédié une œuvre ″contraste″
Glen Miller
Artie Show
On les englobe sous l’age d’or du swing ( les seuls à encore vendre des disques dans les
années 40).
Chick Webb, considéré comme l’inventeur du scat song. Il a trouvé une grande
chanteuse: Ella Fitzgerald
Grande chanteuse : Benny Smith et Billy Holiday
Puis Sarah Vaughan et Fitzgerald, une seconde génération de chanteuse.
Culture musicale P11
Le Be-bop
Dans la première génération tous les jazz man avaient connus une personne qui avait été
esclave. La deuxième génération née en 1920, ils sont formés différemment et ont une
mentalité assez radicale.
La musique est vue comme digne quand elle est jouée par des blancs.
On prend les musiciens noirs pour des clowns.
La révolution (le be-bop ) va avoir lieu dans un club à Harlem ″Minton’s play house″. On y
trouve des jeunes musiciens noirs, ils vont faire le buff, puis ils jouent tous les soirs.
Trompette : Dizzy Gillespie
Sax alto :
Charlie Parker
Batteur :
Max Roach (remplace Clarke)
Piano :
Thélonius Monk, Bud Powell.
Cette musique n’est pas évidente à comprendre, c'est une musique qu’ils ne veulent pas voir
débouler chez les blancs.
Il n’existe pas de partition de be-bop (ghost note, figures rythmiques : triolets, doubles
croches)
Souvent on ne sait plus où est la grille (alors ils ont deux choix soit s’arrêter soit aller
on ne sait où).
Il n’existe pas de bassiste titulaire
Curley Russel, un qui revient assez souvent.
Mingus arrive à NY en 49, le be-bop est déjà bien engagé. En 1953 lors du grand
concert des solistes de légende il s’y trouve et c’est pour ça qu’on le dit comme le
bassiste du be-bop.
Les thèmes du be-bop sont des formules rythmiques.
Thelonius Monk :
Around midnight
Ballade avec présence d’un accord le 11ème dièse.
Il joue la note plus la note ½ ton en dessous pour essayer d’attaquer la note en
dessous pour finir sur la bonne.
Monk est un pianiste difficile à accompagner, il ne peut pas accompagner de
soliste, car s’en est un lui même. Davis ne pourra pas, par contre Coltrane le
pourra.
Il apporte une vision nouvelle. Café Minton où Monk et Coltrane joueront.
Culture musicale P12
Quelques grands clubs de jazz :
_Onyx
_Three deuces, il lance Monk puis le be-bop.
Dizzy avait l’habitude de scatter et c’est de là qu’est né le nom de be-bop.
Il a tout fait pour que la musique prenne rapidement du succès.
Miles Davis viendra à NY pour les voir et apprendre. Il vient d’une famille
bourgeoise. Il vient aussi pour mieux connaître Charlie Parker, il deviendra
« son toutou » et il adorera le musicien mais pas le personnage.
Vers 1945, Dizzy ne veut plus jouer avec Parker. Il trouve un engagement à
San Fransisco, il fait signer pour un quintet mais il engage une sixième
personne pour remplacer Parker , c’est un vibraphoniste : Milt Jackson.
Ils ne finissent pas leur engagement et Parker revendra son billet pour de la
coke (il mettra trois mois à revenir).
Dizzy veut jouer le be-bop au dimension du big band entre 46 et 48, il arrêtera
car c’est trop cher.
Il va trouver les arrangeurs :
Gil Fuller
Tad Dameron (+ compositeur)
Georges Russell (gd théoricien).
Il réussit à faire jouer des sections aussi vite que des petites formations. Il casse
le big band traditionnel :
4 ou 5 trompettes
5 sax (2A/2T/1B)
4 trombones + 1 tuba
Plus de clarinette
Piano, basse, batterie et parfois des percussions (guitare).
Les enregistrements de cette époque sont nuls et en public.
Manteka
Concert à paris Salle Playel
Dizzy quitte Parker, tout le monde se demande qui va le remplacer et c’est
Miles Davis.
L’essentiel de la musique de Parker entre 45 et 55 sous le label Dial.
Miles qui n’est pas à l’aise dans le be-bop. Il va créer une musique qui lui
correspond en 1949.
Il aura l’opportunité d’aller enregistrer les séances Capitole chez Capitole (3
jours).Il en sortira un disque de légende.
Birth Of The cool
Qui marque la naissance du Cool Jazz, 1ère alternative au be-bop.
Trois musiciens :
Miles
Gil Evans, pianiste
Gerry Mulligan
Tous trois arrangeurs de cet album.
Culture musicale P13
Récapitulatif des origines du jazz jusqu’à l’apparition de Miles Davis
_1917 :
Origine du jazz : Blues, Negros Spiritual, Gospel , découverte des instruments
(après le guerre de sécession).
1er disque de jazz enregistré par l’″original Dixiland Jazz Band″, un orchestre
de blanc.
_Années 20 : apparition de trois grandes vedettes :
Fats Waller : pianiste et chanteur
Sydney Bechet : Clarinettiste et saxophoniste
Louis Armstrong : Trompettiste et chanteur
_Jusqu’en 1933 (la prohibition).
Orchestre qui reste au même endroit chaque soir : le big band
Jelly Roll Morton
Fletcher Henderson
_Deux grand big bands resteront au top pendant 40 ans
Count Basie
Duke Ellington
_Grandes vedettes solistes et chefs d’orchestres
Coleman Hawkins
Ear Hines
Chick Webb qui popularisera le scat song
_De cette période swing seront issus des grands orchestres
Glenn Miller, Artie Show, Benny Goodman.
_Bouleversement début des années 40 : Le Be-bop
Raison : 2ème génération de noir ……
Le répertoire est difficile à jouer, c’est une musique qui ne s’écrit pas.
Cela se passe au Minton’s, chez les noirs et ce n’est pas pour se produire.
Le nom be-bop vient de Dizzy.
Il y a une volonté de ré appropriation de l’histoire du jazz.
Le public amateur de jazz est divisé en deux : le jazz est il mort ?
_Dizzy quitte Charlie Parker, pour monter un big band de be-bop, qu’il arrêtera
malgré le succès pour des raison financières.
Culture musicale P14
Le cool jazz
En 1945, Miles remplace Dizzy, mais il n’est pas à l’aise.
En 1949 il fréquente depuis deux ans deux musiciens :
-Gil Evans : c’est un arrangeur et compositeur, il joue dans un orchestre intello :
″George Thorthill″ il a des idées d’association de timbres.
-Gerry Mulligan : sax bariton remarquable arrangeur, il est assez technique.
Ils enregistreront les séances Capitol.
Naissance du cool jazz avec Birth Of The Cool.
Rythmique : piano, contrebasse, batterie.
Instruments à vents qui fonctionnent par paire :
- Trompette / cor
-Trombone / Tuba
- Sax alto / sax bar
Pianiste : John Lewis
Sax alto : Lee Konitz
Sax bar : Gerry Mulligan
Cor : Gunter Schuller, 1er Cor de l’orchestre philharmonique de New York.
Ce n’est pas une musique de distraction, ils joueront au Root’s Club (bide).
Boplicity
Préoccupation chez Miles : intégration du repos et du silence.
Le cool jazz propose une musique qui ne se danse pas, qui s’écoute. C’est une musique
pensée , aussi digne que celle des blancs (et que du classique selon Miles).
Début des années 50, John Lewis forme un Quartet : Modern Jazz Quartet.
Rythmique : piano
Contrebasse : Percy Eath
Batterie : Kennie Clarck
Pas d’instruments à vent
Vibraphone : Milt Jackson
Ils refusent de jouer dans des clubs, uniquement des salles de concert et ils ne
veulent aucun applaudissement avant la fin d’un morceau sinon ils arrêtent tout.
Gerry Mulligan quartet
Batterie
Contrebasse
Saxophone
Trompette : Chet Baker, qui après 3 ans commencera une carrière solo. Il era
remplacé par Freddy Hubart. Fin des années 50 ce sera un trombone à
piston : Bob Brookmayer
Avec Grailler en France, il joue du bugle
Dolphin dance
Culture musicale P15
C’est le 1er quartet sans piano, ils essayent d’utiliser la technique du contrepoint.
Berni’s tune
Dans les années 50 le be-bop devient une musique grand public, et non le cool jazz. Le
courant dominant est le hard bop, version simplifiée du be-bop, surtout les 5 dernières années
avec A. Blakey et les Jazz Messengers.
Grand pianiste H.Silver et compositeur : ré émergence du blues.
Jazz Messenger :
Batteur : A. Blakey
Sax : Benny Golson
Pianiste : Bob Timmons
Trompettiste : Lee Morgan.
On retrouve des percussions africaines.
Moanin’
Blues March
Night in Tunisia reprise de Dizzy.
En 1949 miles change le cours de l’histoire du jazz.
-On lui propose d’enregistrer avec S Vaugan.
Nice work if you can’t get it
-Prestige lui propose un gros contrat.
Entre 51 et 53, il est accroc peu d’enregistrement, et il sera peu demandé. Seul Prestige
ne le lâchera pas et renouvellera son contrat.
-53 / 54 il a décroché et veut revenir rapidement sur scène.
-Il remonte une petite formation :
Bassiste : Paul Chamber
Batterie : Philly Joll Joles
Pianiste : Red Garland
Sax Tenor : John Call Trane
-CBS lui propose un contrat, qu’il signe en 1955 mais aucun album ne sortira avant 57
(date d’expiration du contrat chez Prestige). Il fournira les 4 derniers albums qu’il doit
à Prestige.
Relaxin’
Cookin’
Steamin’
Workin’
Ils joueront une nouvelle version de Around Midnight de Monk
Culture musicale P5
Le MIDDLE JAZZ
A partir des années 20, le middle jazz se situe entre le jazz classique (de la nouvelle Orléans) ,
et le jazz moderne ( à partir des années 40 le be-bop.) Le middle jazz existera jusqu’en 1933
avec la prohibition.
Dans le jazz classique tout le monde improvise en même temps, ensuite il est plus
organisé, l’orchestre est au service du soliste.
1924
« Mandy make up your mind » de Armstrong et Bechet
C’est un morceau chanté.
C’est une musique de revue qui vient de Broadway. Le middle jazz est source
de chanson au musicien de Broadway (musicien blanc).
La musique est conçue comme une musique de divertissement, d’amusement.
On ne veut pas impressionner, pas de coté intellectuel. On ne fait pas de la
musique pour vendre des disques.
SCOTT JOPLIN, fin du XIXème siècle, jusqu’au Ragtime
C’est un compositeur à part :
« the entertainer », l’arnaque
Il traite les musiciens de nuls et prétend récupérer cela et en faire de la vrai
musique ragtime.
La main gauche sur le premier temps puis accord, basse, accord etc….
Il fait de la musique pour vendre et il en vend beaucoup.
Il est méprisant avec les musiciens noirs, le jazz c’est péjoratif.
« Thremonisha » (rag time orchestre )
Opéra ragtime orchestré et chanté.
L’orchestration est sommaire car Joplin est un compositeur.
Cole Porter
Un compositeur de comédie musicale , fournit un nouveau répertoire au middle
jazz.
Une musique avec plus d’ambition et qui cherche à se forger un style.
Bix Beiderbeck (mort à 24 ans)
Il joue du cornet et de la trompette , il est blanc.
Il y a eu un film sur sa vie « La femme aux chimères » doublé par Harry James
pour la trompette
Quelques remarquables musiciens : Art Tatum et Coleman Hawkins
Art tatum pianiste de légende
Virtuose de l’histoire du jazz.
1931/1933 Là, se situe ses plus grands enregistrements, peu dans l’ensemble de
sa carrière concentré dans cette période.
« Tiger rag »Piano solo de 3 minutes
Culture musicale P6
NB : pianiste virtuose actuel Oscar Peterson.
C’est un phénomène, il n’a pas fait carrière dans les années 30 car la mode est
aux orchestres big band .
Il n’ y a pas de batteur capable de le suivre.
Il ne peut jouer que seul.
Il se retire à Los Angeles ou Charles Mingus, violoncelliste classique va
booster sa carrière.
Charles Mingus
Il a un problème de personnalité (mère schizophrène).
Son livre « moins qu’un chien »
Il veut être bon pour pouvoir jouer de la musique qui l’intéresse (Prokofiev,
Stravinsky), comme musicien il ne peut pas jouer dans des orchestres big band.
Il commence la contrebasse avec Tatum comme professeur.
Il aura une technique supérieure aux autres de l’époque.
Coleman Hawkins, 1939
Il enregistre dans un studio.
« body and soul »
Il fait une improvisation car il n’a pas le temps de jouer le thème.
Il sera un des premiers grands ténors, puis Lester Young, Stan Gets. Il est très
inventif, une sonorité douce, des phrases lyriques et il joue sur trois octaves.
Lester Young, 1939
Saxophoniste, c’est un jeune musicien de Kansas City admire Coleman et il
inspire des musiciens be-bop.
Il fera un duel de 5h avec Hawkins.
Il ne pense qu’à jouer et pas à gagner de l’argent.
Le jazz commence à avoir une audience en France, il y a une association de défense du jazz,
qui s’appelle le « Hot Club de France » défendu par des musiciens et des passionnés du jazz.
Hugues Panassié, le président.
A partir du be-bop, point de vue très réactionnaire on dit que le jazz est mort.
Le jazz est très controversé par le monde musical et la critique.
Lucien Malson : chroniques du jazz.
Jango Reinhart
Guitariste à qui il manque deux doigts.
Il n’a rien à voir avec l’histoire du jazz.
Il est déjà formé musicalement quand il découvre le jazz, il s’y intègre avec son
propre style.
Il entraîne des musiciens dont Stéphane Grapelli, violoniste, un des rares
violonistes de l’histoire du jazz, avec Jean Luc Ponti et Didier Lecarde.
Spécialité du jazz français : les cordes (guitare, violon, violoncelle)
Violoncelliste : Jean Jacques Capon
Violoncelliste à 5 cordes : Alain Grangé
Guitariste :
René Thomas
Lary Chardiel
Mc Loflin
Culture musicale P7
Il y a aura des compositions de Reinhart jouée par le Hot Club de France.
« Nuage »
« My nord swing »
Dans les années 40 scission.
Marcel Zanini jouait de la clarinette et du sax ténor, musicien issu du Hot Club de France :
Christian Garros et Pierre Michaud
Les musiciens venaient en France dans le creux d’une tournée, on pouvait ne pas payer la
rythmique elle était fournie.
Kenie Clark
Batterie
Michaud
Basse
Armanitas
Piano
Culture musicale P8
Les BIG BAND 1925 / 1935
Les musiciens vedettes avaient des orchestres à eux, fin des années 20, on a besoin
d’orchestre de prestige, il y a la prohibition.
Le speak easy est un lieu où on se réunit pour faire la fête et boire, grands centres : Chicago et
New York, là où il y a le plus de prohibition, il y a les plus grands big band.
Avant, le jazz était une musique pour danser, là on engage un orchestre car il a un son, un
style, une tenue sur scène, les gens doivent danser et être attirés par le son.
Avant, on avait une vedette accompagnée, on fait surtout attention à la dynamique des
morceaux au son de l’orchestre. L’arrangeur écrit, ordonne les évènements dans l’orchestre,
sax, trombone, trompette.
Il crée un son particulier en les plaçant.
Nouveau métier : arranger timber.
Fletcher Henderson et Jelly Roll Morton.
Il y a plusieurs vedettes dans le big band, un par pupitre. Les mêmes musiciens jouent les
deux. : 2altos, 1 ténor, 2 trompettes, 1 ou 2 trombones, piano, basse, batterie.
Les sections se répondent sax et clarinette .
Les section jouent quelque chose d’écrit. Le soliste se cale bien sur l’arrangement.
A la fin des années 20 les musiciens qui jouent dans un big band lisent la musique, car le
passage en commun est écrit et le solo est presque le même chaque soir. On ne doit pas
prendre de risque.
Thelonius Monk
Pianiste et compositeur, il fait partie du big band de Hawkins.
Lester Young, Eart Hines, Eroll Garner
Pianistes appartenant chacun à un big band et qui se retrouvent pour un trio
rythmique.
Les grands orchestres des années 30
Count Basie
Duke Ellington
Benny Goodman
Ils arrivent dans le jazz et vont créer les plus grands big band. Entre Basie Et
Duke il y a deux orchestres, deux musiques très différentes :
Duke → musique douce
Basie → musique rythmée.
Duke Ellington :
Bourgeois, il quitte Philadelphie pour Harlem à NY dans les années 20, au
moment où NY est à peine fini de construire, on y installe des milieux de
divertissement. Duke au début se dirigeait vers le dessin.
Pendant 40 ans il sera au top.
Son style personnel, sensible et particulier : trompette, trombone, sax.
Entre 1933 et 1936 son orchestre s’installe comme un des orchestres les plus
importants.
Il joue au Cotton Club superbe endroit pour jouer du jazz.
Culture musicale P9
Il a deux types de musique :
Musique facile, plaisante conviviale.
Fasciné par une musique recherchée savante.
Juan Tizol, il a composé :
Caravane, 37
Musique Jungle :
Trompette sourdine (ça donne de l’effet), trombone, wha-wha .
Solitude, 36
Duke n’a aucune technique il est autodidacte ses propres harmoniques.
Billy Strayhorn
Pianiste qui vient du classique même style que Duke. Il oriente Duke
vers une musique qui ne ressemble à rien.
Take the A train
Les solistes
Trompette :
Ray Nance
Clark Terry
Cat Anderson ( un des 1er à pratiquer le suraigu)
Sax Alto :
Johny Hodges ( a enregistré des disques)
Paul Gonsalves
Russel Procope
Sax Bariton : Harry Carney
Trombone
Juan Tizol
Batterie :
Sam Woodyard
Sony Greer
Duke commence à occuper une place extra dans les années 30.
Il s’est imposé comme un des musiciens de tout premier plan. Il a permis aux
musiciens de jazz d’être considérés comme de véritables musiciens, malgré
leur couleur de peau.
Il a nourrit le jazz de nouveaux standards, il est le premier compositeur à écrire
des grandes suites pour orchestres.
Il écrit des nouveaux thèmes :
Mood indigo
Duke a toujours pensé que le but d’un orchestres est de rencontrer des solistes
de grand talent.
Il sera le premier à inviter Jango reinhart à venir jouer à NY. Ce dernier ne
voulait pas de répétition et arrivait en retard.
Oeuvres de Duke Jouée par ART Farmer (joueur de bugle), il a fait
parti de son orchestre :
In a sentimental mood
It don’t anything if ain’t go swing
Star cross lover
Lush Life , thème de Strayhorn.
Il faisait référence à Debussy et Ravel
Culture musicale P10
Quelques suites de Duke :
Les erreurs
Nut craker suite
Peer gynt
Chefs d’œuvres :
Black brox and beige
(il n’existe pas d’enregistrement complet)
Such sweet thunder
Far east suite
A woman is drum
Shakespeare suite
Il a composé la musique de 3 concerts spirituels dont un qui fait appel à un tap
dancer.
Le thème qui marqué la fin de chaque concert après la mort de Billy Strayhorn,
où il ne restait que Duke et Harry Carney :
Lotus Blossom
Un producteur a l’idée de réunir es deux orchestres
Battle Royal
Count Basie
L’orchestre de Basie est moins stable que celui de Duke, sauf un musicien qui
n’a jamais pris une note à un chorus de guitare il ne jouait que les quatre
temps : Freddie Green
Quelques solistes :
Lester Young
Beddy Tates Sax
Luxky Thomson
Deux arrangeurs :
Sam Nestico
Neal Heffti
Sur le plan commercial ce ne sont pas les plus grands orchestres.
Benny Goodman ( 1er orchestre de blancs à faire jouer des noirs)
Clarinettiste classique et jazz. Bartok lui a dédié une œuvre ″contraste″
Glen Miller
Artie Show
On les englobe sous l’age d’or du swing ( les seuls à encore vendre des disques dans les
années 40).
Chick Webb, considéré comme l’inventeur du scat song. Il a trouvé une grande
chanteuse: Ella Fitzgerald
Grande chanteuse : Benny Smith et Billy Holiday
Puis Sarah Vaughan et Fitzgerald, une seconde génération de chanteuse.
Culture musicale P11
Le Be-bop
Dans la première génération tous les jazz man avaient connus une personne qui avait été
esclave. La deuxième génération née en 1920, ils sont formés différemment et ont une
mentalité assez radicale.
La musique est vue comme digne quand elle est jouée par des blancs.
On prend les musiciens noirs pour des clowns.
La révolution (le be-bop ) va avoir lieu dans un club à Harlem ″Minton’s play house″. On y
trouve des jeunes musiciens noirs, ils vont faire le buff, puis ils jouent tous les soirs.
Trompette : Dizzy Gillespie
Sax alto :
Charlie Parker
Batteur :
Max Roach (remplace Clarke)
Piano :
Thélonius Monk, Bud Powell.
Cette musique n’est pas évidente à comprendre, c'est une musique qu’ils ne veulent pas voir
débouler chez les blancs.
Il n’existe pas de partition de be-bop (ghost note, figures rythmiques : triolets, doubles
croches)
Souvent on ne sait plus où est la grille (alors ils ont deux choix soit s’arrêter soit aller
on ne sait où).
Il n’existe pas de bassiste titulaire
Curley Russel, un qui revient assez souvent.
Mingus arrive à NY en 49, le be-bop est déjà bien engagé. En 1953 lors du grand
concert des solistes de légende il s’y trouve et c’est pour ça qu’on le dit comme le
bassiste du be-bop.
Les thèmes du be-bop sont des formules rythmiques.
Thelonius Monk :
Around midnight
Ballade avec présence d’un accord le 11ème dièse.
Il joue la note plus la note ½ ton en dessous pour essayer d’attaquer la note en
dessous pour finir sur la bonne.
Monk est un pianiste difficile à accompagner, il ne peut pas accompagner de
soliste, car s’en est un lui même. Davis ne pourra pas, par contre Coltrane le
pourra.
Il apporte une vision nouvelle. Café Minton où Monk et Coltrane joueront.
Culture musicale P12
Quelques grands clubs de jazz :
_Onyx
_Three deuces, il lance Monk puis le be-bop.
Dizzy avait l’habitude de scatter et c’est de là qu’est né le nom de be-bop.
Il a tout fait pour que la musique prenne rapidement du succès.
Miles Davis viendra à NY pour les voir et apprendre. Il vient d’une famille
bourgeoise. Il vient aussi pour mieux connaître Charlie Parker, il deviendra
« son toutou » et il adorera le musicien mais pas le personnage.
Vers 1945, Dizzy ne veut plus jouer avec Parker. Il trouve un engagement à
San Fransisco, il fait signer pour un quintet mais il engage une sixième
personne pour remplacer Parker , c’est un vibraphoniste : Milt Jackson.
Ils ne finissent pas leur engagement et Parker revendra son billet pour de la
coke (il mettra trois mois à revenir).
Dizzy veut jouer le be-bop au dimension du big band entre 46 et 48, il arrêtera
car c’est trop cher.
Il va trouver les arrangeurs :
Gil Fuller
Tad Dameron (+ compositeur)
Georges Russell (gd théoricien).
Il réussit à faire jouer des sections aussi vite que des petites formations. Il casse
le big band traditionnel :
4 ou 5 trompettes
5 sax (2A/2T/1B)
4 trombones + 1 tuba
Plus de clarinette
Piano, basse, batterie et parfois des percussions (guitare).
Les enregistrements de cette époque sont nuls et en public.
Manteka
Concert à paris Salle Playel
Dizzy quitte Parker, tout le monde se demande qui va le remplacer et c’est
Miles Davis.
L’essentiel de la musique de Parker entre 45 et 55 sous le label Dial.
Miles qui n’est pas à l’aise dans le be-bop. Il va créer une musique qui lui
correspond en 1949.
Il aura l’opportunité d’aller enregistrer les séances Capitole chez Capitole (3
jours).Il en sortira un disque de légende.
Birth Of The cool
Qui marque la naissance du Cool Jazz, 1ère alternative au be-bop.
Trois musiciens :
Miles
Gil Evans, pianiste
Gerry Mulligan
Tous trois arrangeurs de cet album.
Culture musicale P13
Récapitulatif des origines du jazz jusqu’à l’apparition de Miles Davis
_1917 :
Origine du jazz : Blues, Negros Spiritual, Gospel , découverte des instruments
(après le guerre de sécession).
1er disque de jazz enregistré par l’″original Dixiland Jazz Band″, un orchestre
de blanc.
_Années 20 : apparition de trois grandes vedettes :
Fats Waller : pianiste et chanteur
Sydney Bechet : Clarinettiste et saxophoniste
Louis Armstrong : Trompettiste et chanteur
_Jusqu’en 1933 (la prohibition).
Orchestre qui reste au même endroit chaque soir : le big band
Jelly Roll Morton
Fletcher Henderson
_Deux grand big bands resteront au top pendant 40 ans
Count Basie
Duke Ellington
_Grandes vedettes solistes et chefs d’orchestres
Coleman Hawkins
Ear Hines
Chick Webb qui popularisera le scat song
_De cette période swing seront issus des grands orchestres
Glenn Miller, Artie Show, Benny Goodman.
_Bouleversement début des années 40 : Le Be-bop
Raison : 2ème génération de noir ……
Le répertoire est difficile à jouer, c’est une musique qui ne s’écrit pas.
Cela se passe au Minton’s, chez les noirs et ce n’est pas pour se produire.
Le nom be-bop vient de Dizzy.
Il y a une volonté de ré appropriation de l’histoire du jazz.
Le public amateur de jazz est divisé en deux : le jazz est il mort ?
_Dizzy quitte Charlie Parker, pour monter un big band de be-bop, qu’il arrêtera
malgré le succès pour des raison financières.
Culture musicale P14
Le cool jazz
En 1945, Miles remplace Dizzy, mais il n’est pas à l’aise.
En 1949 il fréquente depuis deux ans deux musiciens :
-Gil Evans : c’est un arrangeur et compositeur, il joue dans un orchestre intello :
″George Thorthill″ il a des idées d’association de timbres.
-Gerry Mulligan : sax bariton remarquable arrangeur, il est assez technique.
Ils enregistreront les séances Capitol.
Naissance du cool jazz avec Birth Of The Cool.
Rythmique : piano, contrebasse, batterie.
Instruments à vents qui fonctionnent par paire :
- Trompette / cor
-Trombone / Tuba
- Sax alto / sax bar
Pianiste : John Lewis
Sax alto : Lee Konitz
Sax bar : Gerry Mulligan
Cor : Gunter Schuller, 1er Cor de l’orchestre philharmonique de New York.
Ce n’est pas une musique de distraction, ils joueront au Root’s Club (bide).
Boplicity
Préoccupation chez Miles : intégration du repos et du silence.
Le cool jazz propose une musique qui ne se danse pas, qui s’écoute. C’est une musique
pensée , aussi digne que celle des blancs (et que du classique selon Miles).
Début des années 50, John Lewis forme un Quartet : Modern Jazz Quartet.
Rythmique : piano
Contrebasse : Percy Eath
Batterie : Kennie Clarck
Pas d’instruments à vent
Vibraphone : Milt Jackson
Ils refusent de jouer dans des clubs, uniquement des salles de concert et ils ne
veulent aucun applaudissement avant la fin d’un morceau sinon ils arrêtent tout.
Gerry Mulligan quartet
Batterie
Contrebasse
Saxophone
Trompette : Chet Baker, qui après 3 ans commencera une carrière solo. Il era
remplacé par Freddy Hubart. Fin des années 50 ce sera un trombone à
piston : Bob Brookmayer
Avec Grailler en France, il joue du bugle
Dolphin dance
Culture musicale P15
C’est le 1er quartet sans piano, ils essayent d’utiliser la technique du contrepoint.
Berni’s tune
Dans les années 50 le be-bop devient une musique grand public, et non le cool jazz. Le
courant dominant est le hard bop, version simplifiée du be-bop, surtout les 5 dernières années
avec A. Blakey et les Jazz Messengers.
Grand pianiste H.Silver et compositeur : ré émergence du blues.
Jazz Messenger :
Batteur : A. Blakey
Sax : Benny Golson
Pianiste : Bob Timmons
Trompettiste : Lee Morgan.
On retrouve des percussions africaines.
Moanin’
Blues March
Night in Tunisia reprise de Dizzy.
En 1949 miles change le cours de l’histoire du jazz.
-On lui propose d’enregistrer avec S Vaugan.
Nice work if you can’t get it
-Prestige lui propose un gros contrat.
Entre 51 et 53, il est accroc peu d’enregistrement, et il sera peu demandé. Seul Prestige
ne le lâchera pas et renouvellera son contrat.
-53 / 54 il a décroché et veut revenir rapidement sur scène.
-Il remonte une petite formation :
Bassiste : Paul Chamber
Batterie : Philly Joll Joles
Pianiste : Red Garland
Sax Tenor : John Call Trane
-CBS lui propose un contrat, qu’il signe en 1955 mais aucun album ne sortira avant 57
(date d’expiration du contrat chez Prestige). Il fournira les 4 derniers albums qu’il doit
à Prestige.
Relaxin’
Cookin’
Steamin’
Workin’
Ils joueront une nouvelle version de Around Midnight de Monk
Culture musicale P16
Discographie de Miles Davis
En 1955 deux jeunes musiciens viennent de Floride
Jullian Adderley (sax alto), Canon Ball
Nat Adderley (cornet)
Ils arrivent en juin
1955 :
Année de la mort de Charlie Parker, tout le monde se demande qui va être l’héritier de
Charlie.
Canon Ball enregistre son 1er album 15 jours après son arrivée à New York
Bohemia after dark
Un mois après il enregistre son 1er album à son nom
Spontaneous combustion
Les 2 albums sont réunis aujourd’hui en un seul.
Les frères Adderley n’aiment pas le froid et retourne en Floride en hiver 55.
1957 :
L'Orchestre de Miles est prêt à enregistrer chez CBS (Columbia, Sony) sous le nom de
« Miles Davis et Gil Evans »
Miles ahead, ou miles + 19
Miles ne joue pas de la trompette mais du bugle, et les morceaux sont enchaînés les
uns aux autres.
Il essaye de mélanger le blues et la musique modale.
Blues for pablo
Il y a de la flûte surtout utilisée dans le grave
Ce sera le début d’une collaboration de 4 disques entre miles et Gil Evans
Miles ahead 1957
Porgy and bess 1958
Sketches of spain 1959/1960
Quiet nights 1962
1958 :
2ème album avec Gil Evans
1er album avec le sextet de miles
Miles, milestone
Miles invité à jouer sur le 1er album de Canon Ball chez Blue Note
Something else
Miles invité en France à venir enregistrer sur une musique de film
L’ascenseur pour l’échafaud
Miles invité par M Legrand à jouer sur son disque
Legrand jazz
Pendant ce temps là il joue avec le sextet (100 à 120 concerts par an).
Culture musicale P17
Milestone
Miles
AABA, un accord en A un accord en B
Dans les chorus la métrique n’est pas la même que dans le thème
Two bass it de Dizzy
Miles n’a pas signé chez CBS pour refaire la même chose que chez Prestige
Il en a marre de jouer des standards. Il jouera du jazz modal
Il veut que le soliste puisse développer une mélodie il faut qu’il n’est presque rien
dans les accords
Chaque improvisateur raconte la même chose, mais différemment et pas avec la même
sensibilité.
Ascenseur pour l’échafaud
Séance voulue par Quincy Jones (études au conservatoire de Paris, avec Nadia
Boulanger et il est directeur artistique chez Philips France) et Boris Vian.
Les musiciens improvisent devant la projection, et ça a été enregistré en une nuit.
Ils sont Européens sauf Kennie Clark le batteur qui vit à paris.
Piano : R Urtreger
Basse : P michelot
Sax : B Wilen
Album de canonball
Piano : Hank Jones
Batterie : Art Blakey
Basse : Sam Jones
Love for salve
Porgy and bess
Bess you is my woman now
Contrebasse : Paul Chambers
Tuba
Miles réutilise la trompette avec et sans sourdine
Il existe peu de musicien qui ont eu une année comme celle ci . miles est une très grande
vedette. Il est considéré comme le meilleur trompettiste et son orchestre est le meilleur après
celui de Duke.
Culture musicale P18
1959 :
Dernier album de ce sextet
Canon Ball, Call Trane, Paul Chambers (contrebasse)
Winton Kelly et Bill Evans : piano
Jimmy Cobb batterie
Kind of blue
Face A
So what
Freddy Freeloader
Blue in green
Face B
All Blues
Flamenco sketches
Tous ces morceaux sont enregistrés à la première prise et ils sont tous signés MD, sauf
Blue in green qui doit être de Bill Evans
A partir de 1959 le sextet s’arrête
Call Trane veut jouer autre chose (il le gardera jusqu’à ½ 1960
Paul Chambers est viré
Canon Ball est en plein succès
Bill Evans a son propre trio
Entre 60 et 63 la carrière de Miles se maintient mais sans rien de vraiment passionnant
Le hard bop, le jazz funky, le neo bop, le cool jazz, et le jazz west cost continue d’exister.
Deux autres excellents musiciens continuent d’exister.
Th Monk
Charles Mingus
Monk,
le 1er pianiste du Minton’s et le père du be-bop.
C’est un musicien difficile à accompagner
Il a formé un musicien pour qu’il joue avec lui : Charlie Rouse (sax)
Bolivar blues
Tout ce qui est superflu est viré.
La carrière de Monk se déroule sur 3 maisons de disque
Blue note (Alfred Lion et Francis Wolf, fondateurs)
Riverside (Orin Keepnews)
CBS qui le larguera fin 60’s
C’est un grand musicien et compositeur. Le premier a l’engagé sera Hawkins.
La musique de Monk est difficile à porter au dimension d’un orchestre. En 1959 on lui
propose pourtant une tournée à Londres avec un petit big band.
1 tuba
3 sax
1 Trompette
CM P19
Album enregistré en 59
Town Hall concert chez riverside.
Monk’s mood
L’orchestre reprend ce que joue Monk réparti sur les différents instruments.
Crepuscule with Nellie
Il signe chez CBS et ce sera un carton. Sa musique deviendra de plus en plus abstraite
Evidence
Fin des années 70 il est remercié par CBS
Documentaire sur Monk réalisé par Clint Eastwood.
Mystérioso
Femme sax baryton : Melba Listenn
Mingus
Oeuvre sur sa vie
Beneath the underdog = moins qu’un chien de mingus
L’amérique de Mingus, Fable of Faubus de D Levallet et D Constant
Fable of faubus
On est dans une musique moderne sur le plan rythmique mais pas dans le langage.
Il voulait à l’origine être violoncelliste classique
Il fait du Outstanding jazz (jazz hors format)
Il formera un orchestre qu’il n’appellera pas orchestre mais work shop, avec des
musiciens qui resteront toujours les mêmes.
Pas de trompette
3 sax, il ne joue pas toujours en même temps.
John Handy
Shafi Hadi
Booker Ervin (ténor)
2 trombone, il ne joue pas toujours ensemble
Willy Denis
Jimmy Knepper
Contrebasse : charles mingus
Batterie
Dany Richmond
Piano
Horace parlan
Mal Waldron
Au début des années 60
Trompette
Ted Curson
Multi instrumentiste ( sax, clarinette, flûte)
Eric Dolphy (carrière fulgurante entre 1961 et 1964)
Work Song de l’album Ah Um
Morceau banal le pianiste accompagne d’une façon spéciale il utilise des
clusters (jouer avec l’avant bras).
Il a une volonté de sortir du cadre spécifique du jazz, pour être considéré
comme les grands musiciens blancs
CM P20
En 1959 il signe chez CBS et chez Atlantique, 2 albums
Ah um chez CBS
Blues and roots, chez atlantique
Au début des années 50 Mingus a créé son label avec Max Roach : debute
Dans blues and roots il n’y a pas
Handy et Hadi, mais il y a un sax Jackie Mc Leen
Sax Baryton :
Pepper Adams.
1962 :
concert de Mingus enregistré au Town Hall Center de New York chez
Blue Note
Epitath
C’est un morceau très diffrent par rapport à l’album Blues and
1971
album : let my children hear music
the shoes of the fishrman’s wyfe
chez CBS. Mingus vieillissant dira que c’est son album préféré.
Dans la musique de Mingus il y a cette « cassure » dans le morceau, afin de
casser le cheminement logique . c’est de la musique ouverte (œuvre toujours
différente, similaire à la musique aléatoire)
Mingus arrive à New York en 1949, il ne sera pas à l’origine du be-bop
1953
le magazine de musique « down beat », lance un grand référendum
5 musiciens pour monter l’orchestre de leur rêve.
Ils montent un concert « de légende » à Toronto.
Parker, Gillespie, Powell, Roach, Mingus.
quelques extraits du concert
salt peanuts
night in tunisia
Dès 1951 il a déjà monté son propre label : Debute
Fin des années 50, il a un engagement chez CBS, reconnaissance musicale
Il signe un contrat de non-exclusivité, ainsi il peut jouer autre chose et sans
forcément avec les mêmes musiciens.
Il joue aussi du piano.
1959
ah hum
Album produit pat Téo Macéro, qui produira aussi en 1959, Miles, Monk et
Brubeck
good bye porckie hat
qui est un hommage à Coleman Hawkins
Boogie shuffle
better in your soul
self portuate in 3 coulours
un hommage à Jelly roll Morton
open letter to duke
hommage à Duke.
CM P21
Chez atlantique à 2 3 mois d’intervalle de ah hum, blues and roots
Il invite :
jackie mc leen, sax alto
pepper adams, sax bariton
morning
my jelly roll soul
once day prayer meeting
morceau repris ensuite à chacun de ces concerts
producteur : Neshui Eretung
On assiste au début des meetings de protestation, on en est à la 3ème
génération de musiciens noirs, encore plus radicaux que les bebopers.
1960
mingus revisited
prayer for passing assitance
take the a train
reprise de Duke
Mingus est un homme politiquement engagé. Il y a un élargissement de son
work shop lors de cet album avec des invités :
Youssef Lateef : sax ténor
Paul Bley, 2ème pianiste
Lors de la radicalisation du mouvement noir Mingus les soutiendra.
Un courant qui marquera énormément Mingus dans les années 50, c’est le
3ème courant : « the third stream ».
Personnalités :
john lewis
G Schuller
G Russel
Il y a une idée de trouver un passage médian entre la
musique de jazz et la musique classique moderne
(stravinsky).
La différence de la musique de l’est avec la musique de l’ouest, est que
dans le jazz West Cost, les musiciens cherchent à gagner de l’argent
notamment avec le cinéma. Ceux ci vont enrichir la musique du 3ème
courant.
Il y aura un label dédié au musicien de la West Cost et au troisième
courant : contemporary
A partir de 61 / 62
Il y a un grand évènement : le concert du Hall Town Center de new York. Il
fait entendre deux nouvelles compositions
freedom
epitath,
qui est inachevée.
CM P22
G Schuller (cor), en 79 va entreprendre un travail de
reconstitution des œuvres de Mingus. Fin des années 80 , il entreprend
une grande tournée pour faire connaître epitath en entier.
Deux orchestres se partagent la « survie » des œuvres de Mingus
Mingus dinasty et Mingus big band
La musique dans les années 60 prend beaucoup de temps à s’installer.
Grands albums de Mingus
Pithecanthropus erectus
Monney jungle
Let my children hear music
The clown
Le concert de juan les pins
1959
Chez Verve, maison de disque des années 50.
A partir de 57 58 c’est Granz Norman, qui s’était illustré depuis les années 40
dans les tournées JATP ( Jazz At The Philharmonique) qui est engagé comme
directeur artistique.
Lors de ces tournées il a donné la possibilité à des musiciens de jouer
ailleurs que dans des clubs de jazz. Il leur offrait 6 à 8 mois de boulot
assuré à travers tous les EU.
Il a aussi essayé de provoquer des rencontres des « all stars » de
musiciens, et tous les concerts ont été enregistrés.
Tony Scott, clarinettiste, chez Verve
Il y a une ouverture musicale avec ce morceau.
Instruments accompagnateurs : koto et shakuachi
Stan Getz, sax ténor, chez Verve
Il joue avec un pianiste et son trio.
Pianiste : Oscar Peterson.
Bass : Ray Brown.
Guitare : Herb Eliss.
I want to be happy
standard du middle jazz.
Il a joué dans l’orchestre de Woody Herman, il faisait partie des fours
brothers (4 saxophonistes).
Point culminant de sa carrière avec Bossa Nova.
CM P23
Louis Armstrong et Ella Fitzgerald.
Porgy and Bess
Orchestré par Russel Garcia
Summer time
Franck Sinatra et l’orchestre de Count basie
Duke Ellington, album avec une superbe suite, chez CBS
Such sweet thunder
Disque enregistré à la suite d’une tournée en Angleterre.
Trompettiste : Cat Anderson, qui joue dans les sur aigus.
Madness in great ones
fin d’une tirade de Hamlet.
Il réutilise la clarinette qui avait disparu depuis 46 avec Dizzy.
Gil Evans embauché par Impulse
Out of the cool
Where flamingos fly
Trompette J Coles
Bill Evans,
Heure de gloire avec l’album de Miles mais aussi avec son trio
Paul Motian : batteur
Scott La Faro : contrebasse.
Synbiosis
Il signe un engagement au village Vanguard, au Sud de Manathan, et il
en fera une suite d’album chez Reverside.
Feuilles mortes
Il systématisera l’utilisation des 3 temps au lieu des 4 ou des 6/8.
Alice in wonderworld
En californie, dans les années 50 : apparition de nouveau big band :
Big band de Stan Kenton
Sa formation change tous les 3/4 ans
Trombone :
F Rossolino
Sax Ténor :
Bill Hollman
Richie Kamuca
Bob Cooper
Sax Alto :
Lee Kanitz
Lennie Niehaus
Sax Bariton :
Bob Gioda
CM P24
Trompette
Buddy Childers
Maynard Ferguson
Conte Candoli
Batteur :
Shelly Manne
Arrangeur :
Pete rugolo
Gery Mulligan
Marty Paich
Son big band est une sorte de conservatoire de tous les musiciens jazz de la
cote ouest, ils passent tous par là.
Un club de la cote ouest : Light House, un vieux phare, avec comme
propriétaire H Ramsey, un contrebassiste.
Il organise une session tous les dimanches après midi.
New concept
Franck Speaking
The end of a love affair
Arrangé et joué par Lennie Niehaus, en 1957.
Peace for soft brass woodwins and percussions
Suite jouée par un orchestre de jazz, composé par Clare
Fisher, avec SHELLY Manne comme batteur.
Stan Kenton, marque un tournant dans la musique de la cote ouest.
Quelques grand solistes :
Jimmy Giuffre : multi instrumentiste.
Dave Brubeck, produit par Teo Macero
Take 5
Oratorio : The Truth is fallen
Deux musiciens de la cote ouest arrivent à partir de 58
E Dolphy
H Callman
Something else
chez Contemporary
Invisible
CM P25
Les années 60
Après 59 Miles est au plus haut niveau et c’est une situation qu’il n’aime pas et il
commence à envisager autre chose.
Mais en 1959 tout le monde le lâche.
-1961 sorti de l’album de Hornet Callman, chez Atlantique.
C’est une formation avec un double quartet avec des musiciens différents qui
ne jouent pas la même chose et c’est totalement improvisé.
Trompettiste Freddy Hubart
Clarinette basse : Eric Dolphy
Contrebasse : Scott La Faro
Billy Higins
Free jazz
Free jazz
Il y a une radicalisation de la musique noire , on assiste à la 2ème révolution de
l’histoire du jazz (Le Be-bop 20 ans plus tôt) avec des exigences sociales plus
radicales.
Début des années 60 Miles se sent donc dépassé il fait ses deux derniers albums avec
Gil Evans
Sketches of spain
Adaptation du concert d’Aranjuez
composé par Joaquin Rodrigo.
Il en existe deux versions
-Chez CBS
-Au concert de carney gay hall (concert
de retrospective de l’oeuvre de Miles en
1962).
Reprise de l’amour sorcier de M de Fallia.
Saeta
de Gil Evans
Miles est à l’issu de cet album lâché par le public. Le dernier album avec Gil Evans
n’est qu’une compilation de morceaux qu’ils ne voulaient jamais voir édité.
Quiet Nights
Miles joue durant tout ce temps là avec George Callman un sax ténor.
En 1963, il rencontre trois jeunes musiciens et il veut enregistrer avec eux.
Piano : Herby Hancock
Batterie : Tony Williams, 15 ans
Basse : Ron Carter
Cette année là CBS demande un disque à Miles, disque qu’il enregistrera en deux
parties, une à New York avec ces trois jeunes musiciens, et une autre partie sur la cote
ouest à Hollywood, avec :
Piano : Franck Buttler
Batteur : Victor Feldman
CMP26
Seven steps to heaven
Baby want you please come home
Enregistré à Hollywood, Miles joue avec
la trompette bouchée.
Joshua
A New York
Miles recommence à jouer des standards
-1963, album
Miles in berlin
-1965 1966, Miles continue à faire du jazz à l’arrivée de Wayne Sharter il va essayer
de nouvelles choses.
-1967 Dernier album acoustique de Miles
Nefertiti
Premier album avec un piano électrique :
Girls of Kilimanjaro
Les morceaux deviennent de plus en plus long.
Miss Mabry
Girls of Kilimanjaro
Il va se mettre à jouer de moins en moins au sein d’un morceau.
-1967
Circle in the round
Recueil d’enregistrement de 65 à 70
Herby Hancock : pianiste
Joey Beck : guitare
George Benson : guitariste (plus tard)
Wayne Sharter : sax
-1969, utilisation de la basse électrique
Bitches brew
Idée de faire un morceau uniquement avec des idées minimalistes.
Guinnevre
-1969
In a silent way
3 claviers :
Herby Hancock
Chick Orea
Joseph Zawinul
Guitare
John Mc Loflin
Contrebasse :
Dave Holland
1969 1970 : Pianiste Keith Jarrett
-1970 : naissance d’ECM.
-1961
Coltrane
Africa brass
supervisé par Eric Dolphy.
CM P27
Démarche musicale : il essaye de trouver un rapport à la musique
différent. Il ira vers la musique asiatique (indienne). Coltrane impose de
jouer longtemps.
Pour lui la musique correspond à des moments particuliers de la journée
et de l’année.
Quelques grand personnages du free jazz.
Les sax post-coltranien:
Archie sheepp, héritier de Coltrane, chez Impulse.
Pharoah Sanders, il s’inscrit dans la continuité de Africa Brass.
Sun râ , pianiste, chanteur, compositeur
Intergalactic tune, fin des 60’s
Roland Kirk : sax il a été impréssioné par Pharoah, il joue de
plusieurs sax en même temps.
Stan Getz : très connu pour la bossa nova.
Extrait de Getz o gogo
Here’s that rainy day
Enregistrement en public, 1964.
Enregistré en quartet sans piano.
Vibraphone Garry Burton (avec 4 baguettes,
avant c’était 2 , cela se propagera à la musique
classique).
Phil Woods jusqu’à la fin des années 50 il est considéré comme
le successeur de Charlie Parker.
Right of swing
Album en 5 mouvements.
Roland Kirk
Sax tenor
Bye bye black Birds
Morceau lorsqu’il joue normalement.
Au début il est sax, flûte clarinettiste bebop, c’est aussi un militant il
veut affirmer une certaine image de la négritude.
Black nuss
And my sunshine
Il utilise plusieurs sax en même temps (jusqu’à 3).
The inflated tear
Pharoah Sanders
Karma
Chez Impulse
Les morceaux de cet album sont très long.
The creator as a master plan
Colours
CM P28
Pharoah Sanders fait partie des saxo hurleurs
Comme Gatto Barbieri musique du film « le dernier tango à Paris »
Il se retrouvera dans des festivals et il sera un des rares à persister
pendant les années 60.
Ce n’est plus du jazz, c’est une musique qui se nourrit d’autre chose. C’est une
musique dédiée : transcendance par la musique, par la répétition des sons, la
pluralité du rythme (un peu comme Liszt). Dans la deuxième moitié des années
60, la musique « majoritaire » n’est pas le jazz mais la pop musique qui
deviendra plus tard la rock musique. On est dans quelque chose de nouveau au
niveau du son.
Les rares personne qui subsisteront sont :
Stan Getz
Oscar Peterson
Les chanteurs
de jazz traditionnel
et ceux qui se mettent au goût du jour
Ray Charles
Ella Fitzgerald
Quelques grand festivals
Juan les pins
Grenoble
Paris
Sunshine of your love
Ella Fitzgerald enregistré en Allemagne
par MPS (maison de disque qui a disparu).
Quincy Jones, il apparaît dans les années 60.
Il commence comme trompettiste dans l’orchestre de Count Basie. A la
suite d’un accident grave il ne peut plus jouer de trompette. Il vient
alors faire ses études en France avec Nadia Boulanger et il devient aussi
directeur artistique chez Philipps France . Il permet la création d’un
groupe de jazz vocale : « single swingers ». Il produira avec eux deux
albums.
A chacun de ses morceaux il crée un univers particulier. Il fera du
disco, de la variété et du jazz .....
Il apporte une nouvelle dimension au métier d’arrangeur, il conçoit plus
que l’harmonie mais le son aussi.
The quintessential charts
Reprend les enregistrements depuis 1968
C’est encore un album de jazz. Il a un orchestre
particulier : il a ajouté deux cors (cela deviendra la
norme, Yvan Julien sera le 1er à reprendre la combine).
Strange no chaser
The Quintessence
That the way I like it
I heard that
CM P29
Lalo Schiffrin
Un argentin élève de N Boulanger.
Il composera de nombreuses musiques de générique de feuilleton.
Il commence une carrière jazz dans les années 60 il est engagé par
Dizzy, pour remonter l’orchestre . Il reprendra toutes les oeuvres de
Dizzy qu’il réarrangera.
Manteka
A la suite de la tournée l’orchestre va en studio pour enregistrer une
suite composé par L Schiffrin.
Gillespie Anna
Gil Evans
Il oscillera d’une maison de disque à l’autre avec à chaque fois un
contrat pour un album.
Spoon full
Chez Verve 1964
The individualsime of GE
Il inclura une majorité d’instruments électrique (guitare, basse,
piano puis synthé)
Duo piano et voix, avec Ran Blake et Jane Lee
C’est un album qui marquera la fin des années 60 , ils reprendront de
nouveaux standards avec des nouvelles version surprenantes.
Summertime
CMP30
Le jazz face à la rock musique
Dans l’histoire du jazz il y a une bifurcation avec le free jazz, une démarche suicidaire qui
réduira le nombre d’amateurs de jazz. Face à eux le mouvement rock se développe
énormément.
Comment le jazz a t il put finalement continuer à vivre fin des années 60 début des années
70?
Il s’adapte à une situation.
Pendant 4 ou 5 ans certains musiciens seront encore considérés comme des vedettes pour être
englouti par le rock puis par le disco. Période de 67 à 76 ( envahissement de la disco et année
où Miles arrête de jouer). Fin des années 60 le jazz va quitter les états unis et c’est en
Angleterre, en France, en Allemagne et en Italie que l’on va le retrouver avec des sensibilités
différentes.
Angleterre :
Jazz avec un « effet » marginal.
L’école de Canterbury : étudiants qui s’intéressent au jazz, jazz intello
Nucléus : piano, basse, batterie, trompette et sax,
Elastic Rock
plus un invité Chris Speeding guitariste de la West Cost
Soft machine : une synthèse de rock et de jazz. Au début 3 musiciens, puis ils
engagent un sax et un multi instrumentiste .
4ème album
5è album
Il y a en Angleterre deux sortes de clan:
Jazz sérieux : musique comme façon de situer politiquement.
Fin des années 60, comment intégrer un discours de free jazz dans un big band ?
Big Band formé par John Surman (sax) et John Warren (piano).
On y trouve Stu Martin, batteur et Bar Philip Contrebasse .
Tales of Algonquin
Jazz moins sérieux :
Carla Bley : femme du musicien Paul Bley (piano).
Elle travaillera au début dans un des clubs les plus chics et chers de
Londres: Rony Scott.
Trois, quatre
Time & Us
Escalator over the Hill
1er opéra rock
Elle est à l’origine de la Ligue des Compositeurs de Jazz. Il s’en suit la création
du label Watt.
Quelques musiciens anglais :
Bryan Auger, organiste
Alexis Korner et Keeth Tippet, ont monté "centipède" (cent musiciens).
M Mantler
S Swalow
CMP31
En Allemagne :
Il se forme une nouvelle maison de disque sensible à la ligue des compositeurs de
Jazz, par Man Freud Eischer : ECM.
On est dans une période qui draine le courant de la musique psychédélique, avec Surge
and Pepper, des Beatles et qui n’est pas destiné à se produire sur scène.
En 70 on utilise les synthés et il y a l’apparition des magnétophones multi pistes.
Objectif d’ECM :
_ Logo : le plus beau son après le silence
_ Une musique qui ressemble au rock symphonique
_ Le son devient un élément déterminant
_ Utilisation de la technique du rerecording
_ Permettre à des artistes de trouver une maison de disque.
_ Formé au débutpour enregistrer le groupe Lart ensemble of Chicago, avec le
leader Lester Bowie, trompette.
ECM enregistrera à ces débuts :
Terje Rypdal : guitariste, il cherche à faire une grande mise en scène sonore.
Keith Jarrett, piano. Il permettra à ECM de faire « fortune ».
Il a lors de sa signature deux quartet un Américain et un Européen.
Belonging
Blossoms
Il a fait un super carton avec l’album
Köhln Concert
Luminescence
Ecrit pour son saxophoniste Jan Garbarek
Numinor
Morceau pour orchestre à cordes.
Double album avec un clavicorde.
Dans les années 70, chez CBS quelques musiciens pourront faire de la musique et non du
commercial.
Stanley Clark, contrebasse 1976
Spanish phases for string and bass
Morceau composé par R Gibbs
Le jazz est différent par rapport à ses origines. Le jazz c’est une musique capable
d’extérioriser ce qu’il y a au fond de l’âme.
Dans les années 70 le jazz redevient un divertissement.
Qu’est ce qui se passe dans les années 70 pour les big bands?
L’écriture pour le big band est plus difficile à coordonner à quelque chose de
nouveau.
Il y aura l’inclusion du rapport binaire / tertiaire.
Orchestre de Menar Ferguson ( trompettiste de stan kenton).
Il a formé un orchestre en Angleterre.
Indicatif de l’orchestre
Around Midnight
CMP32
Premier orchestre à remettre en cause les normes du big band:
Thad Jones (bugle trompette) and Mel Lewis ( pianiste).
Orchestre avec arrangements complexes et tous les musiciens sont polyinstrumentistes.
Par exemple la mélodie est relayée par les différents instruments.
A child is born
Orchestre de Kennie Clarck et Fancy Bolland
Change of scenes, alb
Avec Stan Getz
Gil Evans dès 67 / 68 s’oriente vers une formule de big band avec les sons
électriques et les traitements de voix devient un élément important du big band.
There’s comes a time
On verra de nouveau musiciens qui seront surtout des Européens.
Années 50
Georges Arvanitas : pianiste
Pierre Michelot : bassiste
Michel Portal : Saxo, clarinette, flûte
Daniel Humair : batteur
Eddy Luis : organiste
Années 70 statut spécial, un peu de rock, de variété....
Henry Texier : contrebasse
Aldo Ramano : batteur
Ces deux musiciens font partie du groupe pop Total Issue
Francois Janneau : sax
Il a eu le 1er ONJ (Orchestre National de Jazz) Il fait partie du groupe Triangle
Orchestre Magma avec Didier Lockwood (violon)
Guitare : Claude Barthélemy il a eu le 3ème ONJ
Les agitateurs
-Didier Levallet : au sein du groupe Perception
Avec Steve Lacy (sax) américain qui restera en France, il n’a joué que
du soprano
-Jean Luc Ponty (violon) qui part aux Etats Unis. Il travaillera avec Franck
Zappa
Imaginary voyage
Formation organisé par Didier Levallet
Le swing string systeme
Puis dans les années 90, le super string systeme
Batterie : Bernard Lubat
Siegfried Kessler
Joachim Kün
Guitare : christian Escoudé
CMP33
Utilisation de la clavinette
Jean Charles Capon : violoncelliste classique
Aldo Romano : batteur (Owl Recors : maison de disque / label)
Quincy Jones :
Like a bridge over trouble water
Reprise de Simon and Garfunkel
Giula mataari, alb
A New York seulement, les musiciens resteront employés malgré le disco, ils ne
produiront pas de disque.
Lew Soloff : trompette
Les frères Beker : Randy (trompette) et Michael (Sax).
Dave Brubeck (piano, compo) et Gerry Muligan (sax) partent en tournée :
Elementals
Enregistré avec un orchestre symphonique et le quartet de Brubeck
Quelques musiciens réussissent à passer à travers ces années 70
Stan Getz, tournée en Europe entre 74 et 76
Eddy Luis : orgue
René Thomas : guitare
Bernard Lubat : batterie
Dum dum dum
Dinasty, .
album enregistré au Rony Scott de Londres
Les années 80 : années du jazz revival, mais en ½ teinte.
Aux Etats Unis le catalogue jazz commence à réexister.
La variété semble s’intéresser au jazz. Ca devient une musique sympa.
Mile Davis : 1981, il fait son come-back.
We want Miles
Jean Pierre
Musicien :
Sax Bill Heavens ( un nouveau)
Basse : Marcus Miller
Percussions :Mino Cinelù
Il est très intéressé par les guitaristes, et il cherche un sax, Bill Heavens ne le
comblera pas totalement.
Mike Stern, guitariste au début rocker.
1984 / 85
Tutu
Chez Warner
Tutu
Diverses musiques de films
Amandla
CMP34
1987 / 1988
Il rejoue des ballades (chose qu’il n’avait pas fait depuis longtemps)
C’est un peu comme dans les années 50, il doit se placer, se sortir de la
« merde ».
Il veut enregistrer de nouveaux standards.
Time after time
Avec Cindy Loper
Miles au sommet de sa forme, 1989
Human Nature
Guitare : Foley
Sax Alto : Kenny Garet
Do bop
Dernier album de Miles sous son nom.
Dingo
Film où il joue et dont il a fait la bande musicale
Musique de Michel Legrand
Le piège des années 80 a été de prendre un néo jazz, qui reprend du be-bop.
François Couturier, piano
Music spoken hear
Avec l’orchestre de Mc Loflin
Contrebasse : JP Célléa
Synthé : Katia Labeck
Saxo : Armand Angster, saxo du Vienna Art Orchestra ( qui veut faire
une synthèse entre free jazz et jazz traditionnel.).
Chanteuse : Françoise Kubler
Passagio
Lena
Orchestre National de Jazz
1 : François Jeanneau
2 Antoine Hervé, piano
3 Denis Badault
4 Claude Barthélemy
5 Laurent Cugny
6 Didier Levallet
Eddy Luis, monte le projet de la fanfare multicolore, avec 50 musiciens (pros et
amateurs).
Come on DH
A Daniel Huck, saxo
Bernard Lubba
Egberto Gismonti, brésilien, pianiste guitariste, (14 cordes).
Musique savante qui se nourrit de musique populaire
Solo
Chez ECM
Fevro
1ère version pour piano
2ème version pour quartet : piano, contrebasse, batterie, saxo
3ème version en grand orchestre symphonique
CMP35
Bat Metheny, guitariste
Marsalis, trompette : sorte de défenseur du jazz traditionnel.
Steps Ahead
Saxo : Michael Braker
Contrebasse : Eddy Gomez
Batterie : Peter Erskine
Vibraphone : Mike Maineri
Piano : Eliane Ellias
La femme couchée
Pools
Magnetic
Il passe au tout électrique.
Francis Lockwood, piano
Jimmy’s colours
Reprise du répertoire de Jimmy Hendrix
Hey Joe
Take Six
Jazz accapella
Henry Texier
Triade : trio français
Piano : Cedric Piromali
Contrebasse : Sebastien Boissot
Batterie : Nicolas Larmigniat
CM P36
La rock musique
C'est une musique très spontanée. La rock musique est un phénomène d'après guerre. En 55,
on est toujours dans la "merde", appel du progrès et difficulté à s'approvisionner.
Premier Rock & Roll
Rock around the clock
Billy Halley
Musique du film "Graine de violence"
Attributs vestimentaires : perfecto, blouson et casquette en cuir, et ils se retrouvent en
bande.
C'est une grille de Blues, mais en plus simple
I
I
I
IV
IV
I
V
IV
I
I
I
I
Ce qui compte, ce n'est pas les paroles, ni la musique, ce sont les onomatopées à la
place des paroles.
C'est issu du rythme and blues ou de la saoul music. Ce n'est pas une musique créative.
Le départ de la pop musique se fait en 1967
-Rock and Roll, vient de la musique noire.
Dans la musique blanche ce qui est beau, c'est le chant déclamatoire (chargé
d'émotion au service du texte)
Dans la musique noire ce qui est beau c'est que la voix communique loin,
présence physique du chanteur.
-Musique traditionnelle
_ Protest songs
_ Inspiration poétique
_ Polyphonie vocale
A partir de 64, on a les premiers retours des GI, qui raconte l'horreur de la
guerre du Vietnam.
Il y aura un mouvement de révolte.
John Baez
Ton Paxton
Bob Dylan
Il a une poésie revendicative, revendication des jeunes
face au monde qu'on leur propose.
-Musique électrique, c'est l'effet de la musique psychédélique
Timofil Leary, celui qui a expérimenté le LSD.
CM P37
Pour lui la création est le conflit du conscient et de l'inconscient. Il fera les
premières expériences de création sous LSD
1967
Juin, Monterrey en Californie
Un des premiers grands concerts où les gens se retrouvent.
Avec Otis Reeding ( qui décédera en Décembre) et Jimmy Hendrix
Respect
Try just a little tand a ness
Basse au premier plan, sax, trompette
Bob Dylan
The time they are changing
Blowind in the wind
It's alright mum, I'm just bleeding
Musicien qui a énormément compté. Il a permis à des gens de s'intéresser à la
beat génération. Il a eu une influence en Europe
All Kooper a été son pianiste (il deviendra producteur chez CBS).
Entre 65 et 66, tout le monde va basculer entre la pop music et la musique
psychédélique.
Beatles
Sergent Pepper,
premier album en studio qui n'est pas destiné à la scène.
Lucy in the Sky with Diamant
She's leaving home
Magical mystery tour
Strubbery feels for ever
A day in a life
I'm the walrus
Jimmy Hendrix (guitare électrique), avec un groupe de trois musiciens
Experience
Mich Michell : batterie
Noel Relling : basse
If Six was nine
Electric lady land
Are you experiences
La musique acide rock
C'est une musique écoutée sous acide ou joué de façon à reproduire le phénomène puis
avec le temps ce sera une musique jouée sous acide.
The greatfull dead
Captain beefhart
C’est un courant extrêmement populaire aussi en Angleterre, avec l’arrivée de Jimmy
Hendrix .
Tout ce qui existe de 67 à 76 existait déjà.
CM P38
Iron Butterfly
In a gadda da vida
17 minutes
Morceau audacieux face à la pop musique (chanson ) qui existe depuis
1962
Arthur Brown , chanteur anglais
The crazy world of Arthur Brown
Fire, 67
I put a spell on you
de Screaming Hawkins
Orgue : Thomas Crane
Joe Coocker
With a litlle help for my friend
Basse : Jim Capaldi
Orgue : Steeve Winwood
Guitare : Jimmy Page
King Crimson
Guitare : Robert Fripp
Guitare, basse, chanteur : Greg Lake
In the court of Crimson king
Texte : Peter Sinfield
Il utilise le mélotron, c’est l’ancêtre du sampler.
In the court of Crimson king
20th Century schyzoid man
In the wake of poseidon
Pink Floyd
Percussions : Nick Mason
Clavier : Wright
Il y aura une première période avec Sid Barett, puis une deuxième avec David
Gilmoor (guitare).
Ummagumma
C’est un double album avec le 1er C.D. qui est un enregistrement live à
Hide Park, puis le 2è est enregistré en studio.
Dans le 2ème C.D. chacun des membres du groupe a composé un
morceau.
Roger Watters, bassiste, prendra les rênes du groupe en 1973 quand ils
décideront de faire de l’argent.
Dark side of the moon
La vache
Atome hearth mother
Meddles
Echos
Groupe qui préfigure un mouvement qui va se développer à partir de 70, avec :
Emerson Lake and Palmer
Emerson : clavier
Palmer : batterie
Lake : basse, guitare, chant
CM P39
Rolling Stones
Sympathie for the Devil
Jimmy Hendrix, chanteur et joueur de blues.
Après son passage en Angleterre, il a enorément marqué les Anglais
Jazz Intello
Soft Machine
67/ 68 deux albums
one
two
Batteur : Wyatt Robert
Musique basique, blues
Cream
Basse: Jack Brouce
Batterie : Ginger Baker
Guitare : Eric Clapton
Sunshine of your love
A partir de 67, il existe toutes les tendances du rock que l'on retrouvera en 76.
67/68, chez CBS
Rencontre de musiciens de blues, organisée par Al Kooper qui est producteur chez
CBS (arrangeurs, chanteurs...)
Il aura des affinités avec :
Mike Bloomfield : guitariste
Stephan Steel : guitariste
Il organise des sessions d'enregistrement avec l'idée d'enregistrer les
rythmiques, puis les cuivres.
The season of the witch
Avec Stephan Steel
69 : Alan Kooper est à l'origine du premier groupe de jazz rock.
Blood sweat and tears
Child is father to the man
Avec Al Kooper comme chanteur.
Janice Joplin, aux Etats Unis
May be
En même temps on est dans quelqe chose de sophistiqué, mais il y a aussi une
tendance à revenir vers le jazz
Chicago, produit la même année chez CBS.
Pour l'instant les différentes tendances qu'on peut retrouver dans la pop music entre 67
et 70.
A partir de 70 : évènement avec le 1er album de Emerson Lake and Palmer.
Dans la même lignée que Al Kooper, il y a deux groupes :
Electric Flag
Pacific gas and electricty
Qui adjoint une section de cuivre à une rythmique rock.
CM P40
On va essayer de voir tous les différents courants existants de 60 à 70.
Moody blues : Groupe Anglais à l'origine de l'orientation de Emerson Lake
and Palmer
Fusion musique classique et rock.
Days of futur passed
En plus du groupe on a un orchestre symphonique.
Ce sont des amateurs de poésie.
Album concept : la journée complète d'un homme de poésie.
The day begins
Treshold of dream
Suite de 4 morceaux sans orchestre :
The dream
Quelques groupes de cette lignée
Procal Harum
Un groupe Américain formé par une majorité d'Australiens
Bee Gees (Différent du groupe de disco).
Les groupes de Rock symphonique, ne sont pas des groupes de rock avec un
orchestre symphonique, mais avec une uilisation du synthé, pour rendre
l'ampleur d'un orchestre symphonique.
Yes
Elton John
Tumbleweed junction
Love songs
Son 1er grand succès écrit par Leslie Duncan
C'est un chanteur Anglais qui vient enregistrer aux Etats Unis
Talking old soldiers
Juste avec un piano
Texte signé de Bernie Taupin
Simon and Garfunkel
Homeward Bound
Carlos Santana, découvert lors de Woodstock
Mike Schrive, batteur (15 ans).
Soul sacrifice
Love devotion and surrender
Avec John Mc Loflin
Welcome
Ce qu'il a de particulier, c'est l'inclusion de percussions africaines en
plus de la batterie.
Colosseum
Découvert en France lors du festival de pop music de Aix Les Bains
(une autre grande soirée sera celle de la cathédrale de Reims avec
NICO et Tangerin Dream).
Structure particulière pour l'époque :
Rythmique
Sax
The valentine suite
Suite de trois mouvements
Batteur : John Hiseman
CM P41
Blood Sweat and Tears, 9 musiciens capables de jouer Satie et Mihlaud, chez
CBS.
Trompette : Lew Soloff
Batterie : Bobby Colombi
God Bless the child
Reprise de Billy Holiday
Chicago
Chez CBS la même année, orchestre plus rock que Blood Sweat and
Tears
Terry Kaith : guitare
Peter Cetera : chant
Robert Lamm : compositeur
I am a man
Reprise de Steeve Winwood
Hour a shower
Dream : les cuivres sont les 1ers de Blood Sweat and Tears
Chase, 4 trompettes avec la rythmiques
Eanea
Pure Music
1970
- Le tournant avec Who
C'est un groupe très rock, on ne trouvait pas jusuq'alors de claviers.
Tommy
Opéra Rock
Pitbull wizzard
Peter Townsend : guitariste
Roger Daltery : Chanteur
We are not gone a take it
Quadraphonia
Un autre opéra rock
Who's next ?
We won't get foolled again
Baba O' Reley
Dave Arbus violoniste invité sur cet
album. Il était aussi membre d'un groupe
Anglais East of Eden
Fin 1969 (Décembre)
Parution du dernier album des Beatles
Abbaye Road
CM P42
1970
-Arrivée des premiers 8 pistes
-Emerson Lake and Palmer
La colombe
Les trois graces
The barbarian
Reprise du morceau de Bartok Allegro Barbaro.
On y retrouve le morceau originale avec batterie
et basse.
O lucky man
A la fin le 1er solo de synthé
Tarkus
2ème album
The story of Tarkus
Longue suite
Triology
Pictures and exibition
Reprise des tableaux d'une exposition de
Moussorgsky
Brain surgery salad
Ils font partis des premiers supers groupes (uniquement constitué de pointures)
-Franck Zappa
Emerson Lake and Palmer, ont beaucoup repris des choses qu'il avait
établi.
Il est un superbe guitariste mais un compositeur peu connu.
C'est une véritable conscience du rock'n roll.
Sa carrière commence avec les Mother of invention.
Il travaillera avec Jean Luc Ponty, il lui écrit une suite pour lui et son
orchestre., avec lui et son orchestre.
King Kong
Chunga's revent
Zappa en soliste.
Dans les années 80 il fera des albums sous son nom.
Joe's garage
Groupe de 4 albums
Sheik Yarbouty
Orchestra favorites
Studio Tan
Il enregistrera 2 albums avec un orchestre dirigé par Kent Naganno.
2000 Motel
Film et double album
-Premier album de Led Zep
Grand groupe de hard rock
Deep Purple
Black Sabbath
Le hard rock évoluera vers le rock décadent : un peu glamour et qui en prend en
compte le fait que la musique ne suffit plus, il faut aussi du visuel.
CM P43
- Alice Cooper
- David Bowie
Space oddity
Orchestré par Tom Visconti
Memory of a free festival
Wild eyed boy
En Allemagne au début des années 70, dernier foyer du mouvement baba cool
Musique faisant de plus en plus appel au son et moins à la musique.
- Amon Düll II
- Can
- Kraftwerke
- Ash râ temple
- Tangerin dream
Ricochet
Musicien qui émergent de ces groupes.
Edgar Froeze
Mikaël Lottshing
Klauss Schulz
Dune
Avec Brian Eno
Rock symphonique avec Yes
Rick Wakeman : le leader et clavier
Tales from Topographic Ocean
Albums solos de Rick
Les 6 femmes d'Henry VIII
Journey in the centre of the earth
No earthly connection