Le JAZZ La musique jazz est née dans un contexte populaire
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Le JAZZ La musique jazz est née dans un contexte populaire
Culture musicale P1 Le JAZZ La musique jazz est née dans un contexte populaire particulier, et par des gens qui ne se connaissaient pas et qui ne connaissaient pas la musique. Le jazz s’est complexifié au fur et à mesure. Certains disent d’ailleurs que c’est à cause de ça qu’il s’est arrêté. Le jazz est la confrontation de deux cultures : blanche (Européenne) et Africaine. Cela c’est déroulé aux Etats Unis. Le jazz est le fruit du hasard et du métissage. Le jazz sera extrêmement lié à son support, qui a permis de l’enregistrer et de le diffuser. Années 20 : Utilisation du disque Années 40 : Utilisation publique du magnétophone (sur fil puis sur bande). Années 50 : Apparition de la stéréo. Années 50 (deuxième moitié) : création du micro sillon (plus de 20 minutes sur une même face, ce qui a permis à Call TRANE de s’enregistrer.). Années 60 : Apparition des instruments électriques. 1966 : Remplacement de la contrebasse par la basse. Remplacement du piano par le piano électrique 1967 : dernier enregistrement acoustique de Miles DAVIS 1968 : Utilisation des synthés monophoniques (une seule note à la fois). Années 70 (fin) : Synthé polyphonique 1982 :Synthé numérique (Yamaha DX7) Création des multi pistes qui ne seront utilisés comme tel qu’à partir des années 70, 8 pistes TEAC. 1er enregistrement : 1er disque de Mc CARTNEY en solo 2 albums de JM JARRE « The Tubular Beath » de Michael Feel. Culture Musicale P1bis Trajet des noirs là la fin de la guerre de sécession Culture Musicale P2 Les origines du Jazz Le jazz s’est développé dans la deuxième moitié du XIXème siècle, avec la quatrième ou la cinquième génération d’esclaves. Le jazz est, à l’origine, une confrontation entre deux musiques différentes, il était vocal et religieux. Gamme pentatonique C’est une gamme à 5 tons, il y a deux notes absentes, qui appartiennent à la culture des blancs. Les noirs, par la suite, intègreront ces deux notes. Mais chaque culture a sa référence (1/4 tons au Liban). Les noirs ont commencés à chanter ce qu’ils connaissaient, puis ils ont intégrés ces deux notes, la 3ème et la 7ème , qu’on appellera par la suite BLUE NOTE Ces deux notes vont devenir instables. Gamme de tons (1 ton entre chaque note), cette gamme ne peut être transposée qu’une seule fois. Le jazz c’est une musique vocale, mélodique et chantée A Capella. Cela ne deviendra vraiment le jazz qu’à la fin de la guerre de sécession, dans les 20 dernières années du XIXème siècle. Lors de l’émancipation, rien n’a été prévu pour les noirs, il y aura une 2ème société, et les noirs vont chercher un endroit. (voir axe Page1 bis). Le terme de jazz en américain signifie foutoir. Il y aura aussi le blues, le gospel et les Negros Spiritual. Ces deux derniers étant des chants exclusivement religieux. Dans le jazz il y a de la ferveur, mais aussi une envie de s’amuser, de rire. L’église est la seule organisation qui permet une ascension sociale. 1920 : début des musiciens professionnels, il n’ y a pas de salle de concert, les concerts se font dans la rue ou dans les bordels. LE BLUES Le chanteur est désespéré, c’est d’abord une tradition verbale, un rituel de la fête, de la rencontre. Il y a une phrase importante répétée deux fois, une autre qui vient s’ajouter aux deux premières, celle ci appuyant ou portant en dérision les deux premières. Culuture musicale P2bis Culture musicale P3 La phrase principale est présentée sous deux colorations, avec les blues notes surtout le mi et le mi bémol. Le blues c’est une forme verbale sur trois temps. Exemple d’une grille de blues en Do Majeur 1 E I 2 E E 3 V I Toutes ces musiques, on a besoin de les inclure dans un temps particulier. Les trois strophes sont réparties en 4 mesures., ce qui donne la structure du Blues : 12 mesures Les premiers instruments utilisés, seront des récupérations de déchets des blancs. Banjo : principalement, il peut faire les accords et marquer les temps. Saxos, Clarinettes, Trompettes, Trombones ( Instruments de fanfare ). Il n’y a pas de contrebasse. Il y a aussi des instruments fabriqués, comme le Wash Board, une planche à laver sur laquelle on joue avec des dés à coudre. Les instruments tendent à avoir un style vocal, afin de recréer les voix. Les premières grandes vedettes : Une vedette est quelqu'un qui apporte quelque chose de visuel. Louis ARMSTRONG : un des premiers musiciens à gagner sa vie dans un orchestre, et le premier à être un véritable soliste. Son surnom est SATCHMO ou POP’S Il est un remarquable trompettiste et chanteur, mais il n’a jamais eu un orchestre à sa hauteur. Il montera son orchestre (poussé par sa femme qui veut une vedette). Il a repris des chansons populaires pour se les réapproprier. « Make the Knif » issu de l’opéra de quat’sous « Bess you is my woman now » issu de Porgy and Bess de Gershwin avec Ella Fitzgerald en 1959 Sydney BECHET : le premier musicien à pouvoir jouer un thème du début à la fin. Il a toujours joué de la même façon. « Laura » musique de film 1946 Culture musicale P4 Fats Waller : C’est un pianiste chanteur. « entertainement music » musique pour divertir Premier disque commercial en 1923 « birmingham blues » Ce n’est pas un blues mais un piano solo C’est un des premiers grands enregistrements du jazz, avec en 1917 le célèbre « original Dixiland ». Il fait de la musique simple et c’est un amuseur En 1927 « I’m crasy about my baby », en studio. Il fait quelques compositions : « Honey suckle noise » Grand standard du Midle Jazz Il fait de la musique de distraction, de divertissement. Il n’y a pas encore de répertoire original du jazz, il s’approprie des chansons. Il n’ y a pas encore d’idée d’arrangement écrit, juste des conventions orales, pas de compositions, on invente le break, et le chorus est de huit mesures divisées en 2 Split two, four, eight (nbre de mesures). Il y a un effet ping-pong entre les deux solistes, ça donne de la dynamique et c’est un moyen naïf de rendre la musique intéressante. Thème standard, chanson sur une structure AABA. Lead, c’est celui qui joue la mélodie chacun se partage la structure. Ces vedettes vont faire connaître cette musique. On parlera de saoul musique, nouvelle façon de chanter. Grille de BLUES I (IV) I I IV IV I I V IV I (V) Culture musicale P5 Le MIDDLE JAZZ A partir des années 20, le middle jazz se situe entre le jazz classique (de la nouvelle Orléans) , et le jazz moderne ( à partir des années 40 le be-bop.) Le middle jazz existera jusqu’en 1933 avec la prohibition. Dans le jazz classique tout le monde improvise en même temps, ensuite il est plus organisé, l’orchestre est au service du soliste. 1924 « Mandy make up your mind » de Armstrong et Bechet C’est un morceau chanté. C’est une musique de revue qui vient de Broadway. Le middle jazz est source de chanson au musicien de Broadway (musicien blanc). La musique est conçue comme une musique de divertissement, d’amusement. On ne veut pas impressionner, pas de coté intellectuel. On ne fait pas de la musique pour vendre des disques. SCOTT JOPLIN, fin du XIXème siècle, jusqu’au Ragtime C’est un compositeur à part : « the entertainer », l’arnaque Il traite les musiciens de nuls et prétend récupérer cela et en faire de la vrai musique ragtime. La main gauche sur le premier temps puis accord, basse, accord etc…. Il fait de la musique pour vendre et il en vend beaucoup. Il est méprisant avec les musiciens noirs, le jazz c’est péjoratif. « Thremonisha » (rag time orchestre ) Opéra ragtime orchestré et chanté. L’orchestration est sommaire car Joplin est un compositeur. Cole Porter Un compositeur de comédie musicale , fournit un nouveau répertoire au middle jazz. Une musique avec plus d’ambition et qui cherche à se forger un style. Bix Beiderbeck (mort à 24 ans) Il joue du cornet et de la trompette , il est blanc. Il y a eu un film sur sa vie « La femme aux chimères » doublé par Harry James pour la trompette Quelques remarquables musiciens : Art Tatum et Coleman Hawkins Art tatum pianiste de légende Virtuose de l’histoire du jazz. 1931/1933 Là, se situe ses plus grands enregistrements, peu dans l’ensemble de sa carrière concentré dans cette période. « Tiger rag »Piano solo de 3 minutes Culture musicale P6 NB : pianiste virtuose actuel Oscar Peterson. C’est un phénomène, il n’a pas fait carrière dans les années 30 car la mode est aux orchestres big band . Il n’ y a pas de batteur capable de le suivre. Il ne peut jouer que seul. Il se retire à Los Angeles ou Charles Mingus, violoncelliste classique va booster sa carrière. Charles Mingus Il a un problème de personnalité (mère schizophrène). Son livre « moins qu’un chien » Il veut être bon pour pouvoir jouer de la musique qui l’intéresse (Prokofiev, Stravinsky), comme musicien il ne peut pas jouer dans des orchestres big band. Il commence la contrebasse avec Tatum comme professeur. Il aura une technique supérieure aux autres de l’époque. Coleman Hawkins, 1939 Il enregistre dans un studio. « body and soul » Il fait une improvisation car il n’a pas le temps de jouer le thème. Il sera un des premiers grands ténors, puis Lester Young, Stan Gets. Il est très inventif, une sonorité douce, des phrases lyriques et il joue sur trois octaves. Lester Young, 1939 Saxophoniste, c’est un jeune musicien de Kansas City admire Coleman et il inspire des musiciens be-bop. Il fera un duel de 5h avec Hawkins. Il ne pense qu’à jouer et pas à gagner de l’argent. Le jazz commence à avoir une audience en France, il y a une association de défense du jazz, qui s’appelle le « Hot Club de France » défendu par des musiciens et des passionnés du jazz. Hugues Panassié, le président. A partir du be-bop, point de vue très réactionnaire on dit que le jazz est mort. Le jazz est très controversé par le monde musical et la critique. Lucien Malson : chroniques du jazz. Jango Reinhart Guitariste à qui il manque deux doigts. Il n’a rien à voir avec l’histoire du jazz. Il est déjà formé musicalement quand il découvre le jazz, il s’y intègre avec son propre style. Il entraîne des musiciens dont Stéphane Grapelli, violoniste, un des rares violonistes de l’histoire du jazz, avec Jean Luc Ponti et Didier Lecarde. Spécialité du jazz français : les cordes (guitare, violon, violoncelle) Violoncelliste : Jean Jacques Capon Violoncelliste à 5 cordes : Alain Grangé Guitariste : René Thomas Lary Chardiel Mc Loflin Culture musicale P7 Il y a aura des compositions de Reinhart jouée par le Hot Club de France. « Nuage » « My nord swing » Dans les années 40 scission. Marcel Zanini jouait de la clarinette et du sax ténor, musicien issu du Hot Club de France : Christian Garros et Pierre Michaud Les musiciens venaient en France dans le creux d’une tournée, on pouvait ne pas payer la rythmique elle était fournie. Kenie Clark Batterie Michaud Basse Armanitas Piano Culture musicale P8 Les BIG BAND 1925 / 1935 Les musiciens vedettes avaient des orchestres à eux, fin des années 20, on a besoin d’orchestre de prestige, il y a la prohibition. Le speak easy est un lieu où on se réunit pour faire la fête et boire, grands centres : Chicago et New York, là où il y a le plus de prohibition, il y a les plus grands big band. Avant, le jazz était une musique pour danser, là on engage un orchestre car il a un son, un style, une tenue sur scène, les gens doivent danser et être attirés par le son. Avant, on avait une vedette accompagnée, on fait surtout attention à la dynamique des morceaux au son de l’orchestre. L’arrangeur écrit, ordonne les évènements dans l’orchestre, sax, trombone, trompette. Il crée un son particulier en les plaçant. Nouveau métier : arranger timber. Fletcher Henderson et Jelly Roll Morton. Il y a plusieurs vedettes dans le big band, un par pupitre. Les mêmes musiciens jouent les deux. : 2altos, 1 ténor, 2 trompettes, 1 ou 2 trombones, piano, basse, batterie. Les sections se répondent sax et clarinette . Les section jouent quelque chose d’écrit. Le soliste se cale bien sur l’arrangement. A la fin des années 20 les musiciens qui jouent dans un big band lisent la musique, car le passage en commun est écrit et le solo est presque le même chaque soir. On ne doit pas prendre de risque. Thelonius Monk Pianiste et compositeur, il fait partie du big band de Hawkins. Lester Young, Eart Hines, Eroll Garner Pianistes appartenant chacun à un big band et qui se retrouvent pour un trio rythmique. Les grands orchestres des années 30 Count Basie Duke Ellington Benny Goodman Ils arrivent dans le jazz et vont créer les plus grands big band. Entre Basie Et Duke il y a deux orchestres, deux musiques très différentes : Duke → musique douce Basie → musique rythmée. Duke Ellington : Bourgeois, il quitte Philadelphie pour Harlem à NY dans les années 20, au moment où NY est à peine fini de construire, on y installe des milieux de divertissement. Duke au début se dirigeait vers le dessin. Pendant 40 ans il sera au top. Son style personnel, sensible et particulier : trompette, trombone, sax. Entre 1933 et 1936 son orchestre s’installe comme un des orchestres les plus importants. Il joue au Cotton Club superbe endroit pour jouer du jazz. Culture musicale P9 Il a deux types de musique : Musique facile, plaisante conviviale. Fasciné par une musique recherchée savante. Juan Tizol, il a composé : Caravane, 37 Musique Jungle : Trompette sourdine (ça donne de l’effet), trombone, wha-wha . Solitude, 36 Duke n’a aucune technique il est autodidacte ses propres harmoniques. Billy Strayhorn Pianiste qui vient du classique même style que Duke. Il oriente Duke vers une musique qui ne ressemble à rien. Take the A train Les solistes Trompette : Ray Nance Clark Terry Cat Anderson ( un des 1er à pratiquer le suraigu) Sax Alto : Johny Hodges ( a enregistré des disques) Paul Gonsalves Russel Procope Sax Bariton : Harry Carney Trombone Juan Tizol Batterie : Sam Woodyard Sony Greer Duke commence à occuper une place extra dans les années 30. Il s’est imposé comme un des musiciens de tout premier plan. Il a permis aux musiciens de jazz d’être considérés comme de véritables musiciens, malgré leur couleur de peau. Il a nourrit le jazz de nouveaux standards, il est le premier compositeur à écrire des grandes suites pour orchestres. Il écrit des nouveaux thèmes : Mood indigo Duke a toujours pensé que le but d’un orchestres est de rencontrer des solistes de grand talent. Il sera le premier à inviter Jango reinhart à venir jouer à NY. Ce dernier ne voulait pas de répétition et arrivait en retard. Oeuvres de Duke Jouée par ART Farmer (joueur de bugle), il a fait parti de son orchestre : In a sentimental mood It don’t anything if ain’t go swing Star cross lover Lush Life , thème de Strayhorn. Il faisait référence à Debussy et Ravel Culture musicale P10 Quelques suites de Duke : Les erreurs Nut craker suite Peer gynt Chefs d’œuvres : Black brox and beige (il n’existe pas d’enregistrement complet) Such sweet thunder Far east suite A woman is drum Shakespeare suite Il a composé la musique de 3 concerts spirituels dont un qui fait appel à un tap dancer. Le thème qui marqué la fin de chaque concert après la mort de Billy Strayhorn, où il ne restait que Duke et Harry Carney : Lotus Blossom Un producteur a l’idée de réunir es deux orchestres Battle Royal Count Basie L’orchestre de Basie est moins stable que celui de Duke, sauf un musicien qui n’a jamais pris une note à un chorus de guitare il ne jouait que les quatre temps : Freddie Green Quelques solistes : Lester Young Beddy Tates Sax Luxky Thomson Deux arrangeurs : Sam Nestico Neal Heffti Sur le plan commercial ce ne sont pas les plus grands orchestres. Benny Goodman ( 1er orchestre de blancs à faire jouer des noirs) Clarinettiste classique et jazz. Bartok lui a dédié une œuvre ″contraste″ Glen Miller Artie Show On les englobe sous l’age d’or du swing ( les seuls à encore vendre des disques dans les années 40). Chick Webb, considéré comme l’inventeur du scat song. Il a trouvé une grande chanteuse: Ella Fitzgerald Grande chanteuse : Benny Smith et Billy Holiday Puis Sarah Vaughan et Fitzgerald, une seconde génération de chanteuse. Culture musicale P11 Le Be-bop Dans la première génération tous les jazz man avaient connus une personne qui avait été esclave. La deuxième génération née en 1920, ils sont formés différemment et ont une mentalité assez radicale. La musique est vue comme digne quand elle est jouée par des blancs. On prend les musiciens noirs pour des clowns. La révolution (le be-bop ) va avoir lieu dans un club à Harlem ″Minton’s play house″. On y trouve des jeunes musiciens noirs, ils vont faire le buff, puis ils jouent tous les soirs. Trompette : Dizzy Gillespie Sax alto : Charlie Parker Batteur : Max Roach (remplace Clarke) Piano : Thélonius Monk, Bud Powell. Cette musique n’est pas évidente à comprendre, c'est une musique qu’ils ne veulent pas voir débouler chez les blancs. Il n’existe pas de partition de be-bop (ghost note, figures rythmiques : triolets, doubles croches) Souvent on ne sait plus où est la grille (alors ils ont deux choix soit s’arrêter soit aller on ne sait où). Il n’existe pas de bassiste titulaire Curley Russel, un qui revient assez souvent. Mingus arrive à NY en 49, le be-bop est déjà bien engagé. En 1953 lors du grand concert des solistes de légende il s’y trouve et c’est pour ça qu’on le dit comme le bassiste du be-bop. Les thèmes du be-bop sont des formules rythmiques. Thelonius Monk : Around midnight Ballade avec présence d’un accord le 11ème dièse. Il joue la note plus la note ½ ton en dessous pour essayer d’attaquer la note en dessous pour finir sur la bonne. Monk est un pianiste difficile à accompagner, il ne peut pas accompagner de soliste, car s’en est un lui même. Davis ne pourra pas, par contre Coltrane le pourra. Il apporte une vision nouvelle. Café Minton où Monk et Coltrane joueront. Culture musicale P12 Quelques grands clubs de jazz : _Onyx _Three deuces, il lance Monk puis le be-bop. Dizzy avait l’habitude de scatter et c’est de là qu’est né le nom de be-bop. Il a tout fait pour que la musique prenne rapidement du succès. Miles Davis viendra à NY pour les voir et apprendre. Il vient d’une famille bourgeoise. Il vient aussi pour mieux connaître Charlie Parker, il deviendra « son toutou » et il adorera le musicien mais pas le personnage. Vers 1945, Dizzy ne veut plus jouer avec Parker. Il trouve un engagement à San Fransisco, il fait signer pour un quintet mais il engage une sixième personne pour remplacer Parker , c’est un vibraphoniste : Milt Jackson. Ils ne finissent pas leur engagement et Parker revendra son billet pour de la coke (il mettra trois mois à revenir). Dizzy veut jouer le be-bop au dimension du big band entre 46 et 48, il arrêtera car c’est trop cher. Il va trouver les arrangeurs : Gil Fuller Tad Dameron (+ compositeur) Georges Russell (gd théoricien). Il réussit à faire jouer des sections aussi vite que des petites formations. Il casse le big band traditionnel : 4 ou 5 trompettes 5 sax (2A/2T/1B) 4 trombones + 1 tuba Plus de clarinette Piano, basse, batterie et parfois des percussions (guitare). Les enregistrements de cette époque sont nuls et en public. Manteka Concert à paris Salle Playel Dizzy quitte Parker, tout le monde se demande qui va le remplacer et c’est Miles Davis. L’essentiel de la musique de Parker entre 45 et 55 sous le label Dial. Miles qui n’est pas à l’aise dans le be-bop. Il va créer une musique qui lui correspond en 1949. Il aura l’opportunité d’aller enregistrer les séances Capitole chez Capitole (3 jours).Il en sortira un disque de légende. Birth Of The cool Qui marque la naissance du Cool Jazz, 1ère alternative au be-bop. Trois musiciens : Miles Gil Evans, pianiste Gerry Mulligan Tous trois arrangeurs de cet album. Culture musicale P13 Récapitulatif des origines du jazz jusqu’à l’apparition de Miles Davis _1917 : Origine du jazz : Blues, Negros Spiritual, Gospel , découverte des instruments (après le guerre de sécession). 1er disque de jazz enregistré par l’″original Dixiland Jazz Band″, un orchestre de blanc. _Années 20 : apparition de trois grandes vedettes : Fats Waller : pianiste et chanteur Sydney Bechet : Clarinettiste et saxophoniste Louis Armstrong : Trompettiste et chanteur _Jusqu’en 1933 (la prohibition). Orchestre qui reste au même endroit chaque soir : le big band Jelly Roll Morton Fletcher Henderson _Deux grand big bands resteront au top pendant 40 ans Count Basie Duke Ellington _Grandes vedettes solistes et chefs d’orchestres Coleman Hawkins Ear Hines Chick Webb qui popularisera le scat song _De cette période swing seront issus des grands orchestres Glenn Miller, Artie Show, Benny Goodman. _Bouleversement début des années 40 : Le Be-bop Raison : 2ème génération de noir …… Le répertoire est difficile à jouer, c’est une musique qui ne s’écrit pas. Cela se passe au Minton’s, chez les noirs et ce n’est pas pour se produire. Le nom be-bop vient de Dizzy. Il y a une volonté de ré appropriation de l’histoire du jazz. Le public amateur de jazz est divisé en deux : le jazz est il mort ? _Dizzy quitte Charlie Parker, pour monter un big band de be-bop, qu’il arrêtera malgré le succès pour des raison financières. Culture musicale P14 Le cool jazz En 1945, Miles remplace Dizzy, mais il n’est pas à l’aise. En 1949 il fréquente depuis deux ans deux musiciens : -Gil Evans : c’est un arrangeur et compositeur, il joue dans un orchestre intello : ″George Thorthill″ il a des idées d’association de timbres. -Gerry Mulligan : sax bariton remarquable arrangeur, il est assez technique. Ils enregistreront les séances Capitol. Naissance du cool jazz avec Birth Of The Cool. Rythmique : piano, contrebasse, batterie. Instruments à vents qui fonctionnent par paire : - Trompette / cor -Trombone / Tuba - Sax alto / sax bar Pianiste : John Lewis Sax alto : Lee Konitz Sax bar : Gerry Mulligan Cor : Gunter Schuller, 1er Cor de l’orchestre philharmonique de New York. Ce n’est pas une musique de distraction, ils joueront au Root’s Club (bide). Boplicity Préoccupation chez Miles : intégration du repos et du silence. Le cool jazz propose une musique qui ne se danse pas, qui s’écoute. C’est une musique pensée , aussi digne que celle des blancs (et que du classique selon Miles). Début des années 50, John Lewis forme un Quartet : Modern Jazz Quartet. Rythmique : piano Contrebasse : Percy Eath Batterie : Kennie Clarck Pas d’instruments à vent Vibraphone : Milt Jackson Ils refusent de jouer dans des clubs, uniquement des salles de concert et ils ne veulent aucun applaudissement avant la fin d’un morceau sinon ils arrêtent tout. Gerry Mulligan quartet Batterie Contrebasse Saxophone Trompette : Chet Baker, qui après 3 ans commencera une carrière solo. Il era remplacé par Freddy Hubart. Fin des années 50 ce sera un trombone à piston : Bob Brookmayer Avec Grailler en France, il joue du bugle Dolphin dance Culture musicale P15 C’est le 1er quartet sans piano, ils essayent d’utiliser la technique du contrepoint. Berni’s tune Dans les années 50 le be-bop devient une musique grand public, et non le cool jazz. Le courant dominant est le hard bop, version simplifiée du be-bop, surtout les 5 dernières années avec A. Blakey et les Jazz Messengers. Grand pianiste H.Silver et compositeur : ré émergence du blues. Jazz Messenger : Batteur : A. Blakey Sax : Benny Golson Pianiste : Bob Timmons Trompettiste : Lee Morgan. On retrouve des percussions africaines. Moanin’ Blues March Night in Tunisia reprise de Dizzy. En 1949 miles change le cours de l’histoire du jazz. -On lui propose d’enregistrer avec S Vaugan. Nice work if you can’t get it -Prestige lui propose un gros contrat. Entre 51 et 53, il est accroc peu d’enregistrement, et il sera peu demandé. Seul Prestige ne le lâchera pas et renouvellera son contrat. -53 / 54 il a décroché et veut revenir rapidement sur scène. -Il remonte une petite formation : Bassiste : Paul Chamber Batterie : Philly Joll Joles Pianiste : Red Garland Sax Tenor : John Call Trane -CBS lui propose un contrat, qu’il signe en 1955 mais aucun album ne sortira avant 57 (date d’expiration du contrat chez Prestige). Il fournira les 4 derniers albums qu’il doit à Prestige. Relaxin’ Cookin’ Steamin’ Workin’ Ils joueront une nouvelle version de Around Midnight de Monk Culture musicale P5 Le MIDDLE JAZZ A partir des années 20, le middle jazz se situe entre le jazz classique (de la nouvelle Orléans) , et le jazz moderne ( à partir des années 40 le be-bop.) Le middle jazz existera jusqu’en 1933 avec la prohibition. Dans le jazz classique tout le monde improvise en même temps, ensuite il est plus organisé, l’orchestre est au service du soliste. 1924 « Mandy make up your mind » de Armstrong et Bechet C’est un morceau chanté. C’est une musique de revue qui vient de Broadway. Le middle jazz est source de chanson au musicien de Broadway (musicien blanc). La musique est conçue comme une musique de divertissement, d’amusement. On ne veut pas impressionner, pas de coté intellectuel. On ne fait pas de la musique pour vendre des disques. SCOTT JOPLIN, fin du XIXème siècle, jusqu’au Ragtime C’est un compositeur à part : « the entertainer », l’arnaque Il traite les musiciens de nuls et prétend récupérer cela et en faire de la vrai musique ragtime. La main gauche sur le premier temps puis accord, basse, accord etc…. Il fait de la musique pour vendre et il en vend beaucoup. Il est méprisant avec les musiciens noirs, le jazz c’est péjoratif. « Thremonisha » (rag time orchestre ) Opéra ragtime orchestré et chanté. L’orchestration est sommaire car Joplin est un compositeur. Cole Porter Un compositeur de comédie musicale , fournit un nouveau répertoire au middle jazz. Une musique avec plus d’ambition et qui cherche à se forger un style. Bix Beiderbeck (mort à 24 ans) Il joue du cornet et de la trompette , il est blanc. Il y a eu un film sur sa vie « La femme aux chimères » doublé par Harry James pour la trompette Quelques remarquables musiciens : Art Tatum et Coleman Hawkins Art tatum pianiste de légende Virtuose de l’histoire du jazz. 1931/1933 Là, se situe ses plus grands enregistrements, peu dans l’ensemble de sa carrière concentré dans cette période. « Tiger rag »Piano solo de 3 minutes Culture musicale P6 NB : pianiste virtuose actuel Oscar Peterson. C’est un phénomène, il n’a pas fait carrière dans les années 30 car la mode est aux orchestres big band . Il n’ y a pas de batteur capable de le suivre. Il ne peut jouer que seul. Il se retire à Los Angeles ou Charles Mingus, violoncelliste classique va booster sa carrière. Charles Mingus Il a un problème de personnalité (mère schizophrène). Son livre « moins qu’un chien » Il veut être bon pour pouvoir jouer de la musique qui l’intéresse (Prokofiev, Stravinsky), comme musicien il ne peut pas jouer dans des orchestres big band. Il commence la contrebasse avec Tatum comme professeur. Il aura une technique supérieure aux autres de l’époque. Coleman Hawkins, 1939 Il enregistre dans un studio. « body and soul » Il fait une improvisation car il n’a pas le temps de jouer le thème. Il sera un des premiers grands ténors, puis Lester Young, Stan Gets. Il est très inventif, une sonorité douce, des phrases lyriques et il joue sur trois octaves. Lester Young, 1939 Saxophoniste, c’est un jeune musicien de Kansas City admire Coleman et il inspire des musiciens be-bop. Il fera un duel de 5h avec Hawkins. Il ne pense qu’à jouer et pas à gagner de l’argent. Le jazz commence à avoir une audience en France, il y a une association de défense du jazz, qui s’appelle le « Hot Club de France » défendu par des musiciens et des passionnés du jazz. Hugues Panassié, le président. A partir du be-bop, point de vue très réactionnaire on dit que le jazz est mort. Le jazz est très controversé par le monde musical et la critique. Lucien Malson : chroniques du jazz. Jango Reinhart Guitariste à qui il manque deux doigts. Il n’a rien à voir avec l’histoire du jazz. Il est déjà formé musicalement quand il découvre le jazz, il s’y intègre avec son propre style. Il entraîne des musiciens dont Stéphane Grapelli, violoniste, un des rares violonistes de l’histoire du jazz, avec Jean Luc Ponti et Didier Lecarde. Spécialité du jazz français : les cordes (guitare, violon, violoncelle) Violoncelliste : Jean Jacques Capon Violoncelliste à 5 cordes : Alain Grangé Guitariste : René Thomas Lary Chardiel Mc Loflin Culture musicale P7 Il y a aura des compositions de Reinhart jouée par le Hot Club de France. « Nuage » « My nord swing » Dans les années 40 scission. Marcel Zanini jouait de la clarinette et du sax ténor, musicien issu du Hot Club de France : Christian Garros et Pierre Michaud Les musiciens venaient en France dans le creux d’une tournée, on pouvait ne pas payer la rythmique elle était fournie. Kenie Clark Batterie Michaud Basse Armanitas Piano Culture musicale P8 Les BIG BAND 1925 / 1935 Les musiciens vedettes avaient des orchestres à eux, fin des années 20, on a besoin d’orchestre de prestige, il y a la prohibition. Le speak easy est un lieu où on se réunit pour faire la fête et boire, grands centres : Chicago et New York, là où il y a le plus de prohibition, il y a les plus grands big band. Avant, le jazz était une musique pour danser, là on engage un orchestre car il a un son, un style, une tenue sur scène, les gens doivent danser et être attirés par le son. Avant, on avait une vedette accompagnée, on fait surtout attention à la dynamique des morceaux au son de l’orchestre. L’arrangeur écrit, ordonne les évènements dans l’orchestre, sax, trombone, trompette. Il crée un son particulier en les plaçant. Nouveau métier : arranger timber. Fletcher Henderson et Jelly Roll Morton. Il y a plusieurs vedettes dans le big band, un par pupitre. Les mêmes musiciens jouent les deux. : 2altos, 1 ténor, 2 trompettes, 1 ou 2 trombones, piano, basse, batterie. Les sections se répondent sax et clarinette . Les section jouent quelque chose d’écrit. Le soliste se cale bien sur l’arrangement. A la fin des années 20 les musiciens qui jouent dans un big band lisent la musique, car le passage en commun est écrit et le solo est presque le même chaque soir. On ne doit pas prendre de risque. Thelonius Monk Pianiste et compositeur, il fait partie du big band de Hawkins. Lester Young, Eart Hines, Eroll Garner Pianistes appartenant chacun à un big band et qui se retrouvent pour un trio rythmique. Les grands orchestres des années 30 Count Basie Duke Ellington Benny Goodman Ils arrivent dans le jazz et vont créer les plus grands big band. Entre Basie Et Duke il y a deux orchestres, deux musiques très différentes : Duke → musique douce Basie → musique rythmée. Duke Ellington : Bourgeois, il quitte Philadelphie pour Harlem à NY dans les années 20, au moment où NY est à peine fini de construire, on y installe des milieux de divertissement. Duke au début se dirigeait vers le dessin. Pendant 40 ans il sera au top. Son style personnel, sensible et particulier : trompette, trombone, sax. Entre 1933 et 1936 son orchestre s’installe comme un des orchestres les plus importants. Il joue au Cotton Club superbe endroit pour jouer du jazz. Culture musicale P9 Il a deux types de musique : Musique facile, plaisante conviviale. Fasciné par une musique recherchée savante. Juan Tizol, il a composé : Caravane, 37 Musique Jungle : Trompette sourdine (ça donne de l’effet), trombone, wha-wha . Solitude, 36 Duke n’a aucune technique il est autodidacte ses propres harmoniques. Billy Strayhorn Pianiste qui vient du classique même style que Duke. Il oriente Duke vers une musique qui ne ressemble à rien. Take the A train Les solistes Trompette : Ray Nance Clark Terry Cat Anderson ( un des 1er à pratiquer le suraigu) Sax Alto : Johny Hodges ( a enregistré des disques) Paul Gonsalves Russel Procope Sax Bariton : Harry Carney Trombone Juan Tizol Batterie : Sam Woodyard Sony Greer Duke commence à occuper une place extra dans les années 30. Il s’est imposé comme un des musiciens de tout premier plan. Il a permis aux musiciens de jazz d’être considérés comme de véritables musiciens, malgré leur couleur de peau. Il a nourrit le jazz de nouveaux standards, il est le premier compositeur à écrire des grandes suites pour orchestres. Il écrit des nouveaux thèmes : Mood indigo Duke a toujours pensé que le but d’un orchestres est de rencontrer des solistes de grand talent. Il sera le premier à inviter Jango reinhart à venir jouer à NY. Ce dernier ne voulait pas de répétition et arrivait en retard. Oeuvres de Duke Jouée par ART Farmer (joueur de bugle), il a fait parti de son orchestre : In a sentimental mood It don’t anything if ain’t go swing Star cross lover Lush Life , thème de Strayhorn. Il faisait référence à Debussy et Ravel Culture musicale P10 Quelques suites de Duke : Les erreurs Nut craker suite Peer gynt Chefs d’œuvres : Black brox and beige (il n’existe pas d’enregistrement complet) Such sweet thunder Far east suite A woman is drum Shakespeare suite Il a composé la musique de 3 concerts spirituels dont un qui fait appel à un tap dancer. Le thème qui marqué la fin de chaque concert après la mort de Billy Strayhorn, où il ne restait que Duke et Harry Carney : Lotus Blossom Un producteur a l’idée de réunir es deux orchestres Battle Royal Count Basie L’orchestre de Basie est moins stable que celui de Duke, sauf un musicien qui n’a jamais pris une note à un chorus de guitare il ne jouait que les quatre temps : Freddie Green Quelques solistes : Lester Young Beddy Tates Sax Luxky Thomson Deux arrangeurs : Sam Nestico Neal Heffti Sur le plan commercial ce ne sont pas les plus grands orchestres. Benny Goodman ( 1er orchestre de blancs à faire jouer des noirs) Clarinettiste classique et jazz. Bartok lui a dédié une œuvre ″contraste″ Glen Miller Artie Show On les englobe sous l’age d’or du swing ( les seuls à encore vendre des disques dans les années 40). Chick Webb, considéré comme l’inventeur du scat song. Il a trouvé une grande chanteuse: Ella Fitzgerald Grande chanteuse : Benny Smith et Billy Holiday Puis Sarah Vaughan et Fitzgerald, une seconde génération de chanteuse. Culture musicale P11 Le Be-bop Dans la première génération tous les jazz man avaient connus une personne qui avait été esclave. La deuxième génération née en 1920, ils sont formés différemment et ont une mentalité assez radicale. La musique est vue comme digne quand elle est jouée par des blancs. On prend les musiciens noirs pour des clowns. La révolution (le be-bop ) va avoir lieu dans un club à Harlem ″Minton’s play house″. On y trouve des jeunes musiciens noirs, ils vont faire le buff, puis ils jouent tous les soirs. Trompette : Dizzy Gillespie Sax alto : Charlie Parker Batteur : Max Roach (remplace Clarke) Piano : Thélonius Monk, Bud Powell. Cette musique n’est pas évidente à comprendre, c'est une musique qu’ils ne veulent pas voir débouler chez les blancs. Il n’existe pas de partition de be-bop (ghost note, figures rythmiques : triolets, doubles croches) Souvent on ne sait plus où est la grille (alors ils ont deux choix soit s’arrêter soit aller on ne sait où). Il n’existe pas de bassiste titulaire Curley Russel, un qui revient assez souvent. Mingus arrive à NY en 49, le be-bop est déjà bien engagé. En 1953 lors du grand concert des solistes de légende il s’y trouve et c’est pour ça qu’on le dit comme le bassiste du be-bop. Les thèmes du be-bop sont des formules rythmiques. Thelonius Monk : Around midnight Ballade avec présence d’un accord le 11ème dièse. Il joue la note plus la note ½ ton en dessous pour essayer d’attaquer la note en dessous pour finir sur la bonne. Monk est un pianiste difficile à accompagner, il ne peut pas accompagner de soliste, car s’en est un lui même. Davis ne pourra pas, par contre Coltrane le pourra. Il apporte une vision nouvelle. Café Minton où Monk et Coltrane joueront. Culture musicale P12 Quelques grands clubs de jazz : _Onyx _Three deuces, il lance Monk puis le be-bop. Dizzy avait l’habitude de scatter et c’est de là qu’est né le nom de be-bop. Il a tout fait pour que la musique prenne rapidement du succès. Miles Davis viendra à NY pour les voir et apprendre. Il vient d’une famille bourgeoise. Il vient aussi pour mieux connaître Charlie Parker, il deviendra « son toutou » et il adorera le musicien mais pas le personnage. Vers 1945, Dizzy ne veut plus jouer avec Parker. Il trouve un engagement à San Fransisco, il fait signer pour un quintet mais il engage une sixième personne pour remplacer Parker , c’est un vibraphoniste : Milt Jackson. Ils ne finissent pas leur engagement et Parker revendra son billet pour de la coke (il mettra trois mois à revenir). Dizzy veut jouer le be-bop au dimension du big band entre 46 et 48, il arrêtera car c’est trop cher. Il va trouver les arrangeurs : Gil Fuller Tad Dameron (+ compositeur) Georges Russell (gd théoricien). Il réussit à faire jouer des sections aussi vite que des petites formations. Il casse le big band traditionnel : 4 ou 5 trompettes 5 sax (2A/2T/1B) 4 trombones + 1 tuba Plus de clarinette Piano, basse, batterie et parfois des percussions (guitare). Les enregistrements de cette époque sont nuls et en public. Manteka Concert à paris Salle Playel Dizzy quitte Parker, tout le monde se demande qui va le remplacer et c’est Miles Davis. L’essentiel de la musique de Parker entre 45 et 55 sous le label Dial. Miles qui n’est pas à l’aise dans le be-bop. Il va créer une musique qui lui correspond en 1949. Il aura l’opportunité d’aller enregistrer les séances Capitole chez Capitole (3 jours).Il en sortira un disque de légende. Birth Of The cool Qui marque la naissance du Cool Jazz, 1ère alternative au be-bop. Trois musiciens : Miles Gil Evans, pianiste Gerry Mulligan Tous trois arrangeurs de cet album. Culture musicale P13 Récapitulatif des origines du jazz jusqu’à l’apparition de Miles Davis _1917 : Origine du jazz : Blues, Negros Spiritual, Gospel , découverte des instruments (après le guerre de sécession). 1er disque de jazz enregistré par l’″original Dixiland Jazz Band″, un orchestre de blanc. _Années 20 : apparition de trois grandes vedettes : Fats Waller : pianiste et chanteur Sydney Bechet : Clarinettiste et saxophoniste Louis Armstrong : Trompettiste et chanteur _Jusqu’en 1933 (la prohibition). Orchestre qui reste au même endroit chaque soir : le big band Jelly Roll Morton Fletcher Henderson _Deux grand big bands resteront au top pendant 40 ans Count Basie Duke Ellington _Grandes vedettes solistes et chefs d’orchestres Coleman Hawkins Ear Hines Chick Webb qui popularisera le scat song _De cette période swing seront issus des grands orchestres Glenn Miller, Artie Show, Benny Goodman. _Bouleversement début des années 40 : Le Be-bop Raison : 2ème génération de noir …… Le répertoire est difficile à jouer, c’est une musique qui ne s’écrit pas. Cela se passe au Minton’s, chez les noirs et ce n’est pas pour se produire. Le nom be-bop vient de Dizzy. Il y a une volonté de ré appropriation de l’histoire du jazz. Le public amateur de jazz est divisé en deux : le jazz est il mort ? _Dizzy quitte Charlie Parker, pour monter un big band de be-bop, qu’il arrêtera malgré le succès pour des raison financières. Culture musicale P14 Le cool jazz En 1945, Miles remplace Dizzy, mais il n’est pas à l’aise. En 1949 il fréquente depuis deux ans deux musiciens : -Gil Evans : c’est un arrangeur et compositeur, il joue dans un orchestre intello : ″George Thorthill″ il a des idées d’association de timbres. -Gerry Mulligan : sax bariton remarquable arrangeur, il est assez technique. Ils enregistreront les séances Capitol. Naissance du cool jazz avec Birth Of The Cool. Rythmique : piano, contrebasse, batterie. Instruments à vents qui fonctionnent par paire : - Trompette / cor -Trombone / Tuba - Sax alto / sax bar Pianiste : John Lewis Sax alto : Lee Konitz Sax bar : Gerry Mulligan Cor : Gunter Schuller, 1er Cor de l’orchestre philharmonique de New York. Ce n’est pas une musique de distraction, ils joueront au Root’s Club (bide). Boplicity Préoccupation chez Miles : intégration du repos et du silence. Le cool jazz propose une musique qui ne se danse pas, qui s’écoute. C’est une musique pensée , aussi digne que celle des blancs (et que du classique selon Miles). Début des années 50, John Lewis forme un Quartet : Modern Jazz Quartet. Rythmique : piano Contrebasse : Percy Eath Batterie : Kennie Clarck Pas d’instruments à vent Vibraphone : Milt Jackson Ils refusent de jouer dans des clubs, uniquement des salles de concert et ils ne veulent aucun applaudissement avant la fin d’un morceau sinon ils arrêtent tout. Gerry Mulligan quartet Batterie Contrebasse Saxophone Trompette : Chet Baker, qui après 3 ans commencera une carrière solo. Il era remplacé par Freddy Hubart. Fin des années 50 ce sera un trombone à piston : Bob Brookmayer Avec Grailler en France, il joue du bugle Dolphin dance Culture musicale P15 C’est le 1er quartet sans piano, ils essayent d’utiliser la technique du contrepoint. Berni’s tune Dans les années 50 le be-bop devient une musique grand public, et non le cool jazz. Le courant dominant est le hard bop, version simplifiée du be-bop, surtout les 5 dernières années avec A. Blakey et les Jazz Messengers. Grand pianiste H.Silver et compositeur : ré émergence du blues. Jazz Messenger : Batteur : A. Blakey Sax : Benny Golson Pianiste : Bob Timmons Trompettiste : Lee Morgan. On retrouve des percussions africaines. Moanin’ Blues March Night in Tunisia reprise de Dizzy. En 1949 miles change le cours de l’histoire du jazz. -On lui propose d’enregistrer avec S Vaugan. Nice work if you can’t get it -Prestige lui propose un gros contrat. Entre 51 et 53, il est accroc peu d’enregistrement, et il sera peu demandé. Seul Prestige ne le lâchera pas et renouvellera son contrat. -53 / 54 il a décroché et veut revenir rapidement sur scène. -Il remonte une petite formation : Bassiste : Paul Chamber Batterie : Philly Joll Joles Pianiste : Red Garland Sax Tenor : John Call Trane -CBS lui propose un contrat, qu’il signe en 1955 mais aucun album ne sortira avant 57 (date d’expiration du contrat chez Prestige). Il fournira les 4 derniers albums qu’il doit à Prestige. Relaxin’ Cookin’ Steamin’ Workin’ Ils joueront une nouvelle version de Around Midnight de Monk Culture musicale P16 Discographie de Miles Davis En 1955 deux jeunes musiciens viennent de Floride Jullian Adderley (sax alto), Canon Ball Nat Adderley (cornet) Ils arrivent en juin 1955 : Année de la mort de Charlie Parker, tout le monde se demande qui va être l’héritier de Charlie. Canon Ball enregistre son 1er album 15 jours après son arrivée à New York Bohemia after dark Un mois après il enregistre son 1er album à son nom Spontaneous combustion Les 2 albums sont réunis aujourd’hui en un seul. Les frères Adderley n’aiment pas le froid et retourne en Floride en hiver 55. 1957 : L'Orchestre de Miles est prêt à enregistrer chez CBS (Columbia, Sony) sous le nom de « Miles Davis et Gil Evans » Miles ahead, ou miles + 19 Miles ne joue pas de la trompette mais du bugle, et les morceaux sont enchaînés les uns aux autres. Il essaye de mélanger le blues et la musique modale. Blues for pablo Il y a de la flûte surtout utilisée dans le grave Ce sera le début d’une collaboration de 4 disques entre miles et Gil Evans Miles ahead 1957 Porgy and bess 1958 Sketches of spain 1959/1960 Quiet nights 1962 1958 : 2ème album avec Gil Evans 1er album avec le sextet de miles Miles, milestone Miles invité à jouer sur le 1er album de Canon Ball chez Blue Note Something else Miles invité en France à venir enregistrer sur une musique de film L’ascenseur pour l’échafaud Miles invité par M Legrand à jouer sur son disque Legrand jazz Pendant ce temps là il joue avec le sextet (100 à 120 concerts par an). Culture musicale P17 Milestone Miles AABA, un accord en A un accord en B Dans les chorus la métrique n’est pas la même que dans le thème Two bass it de Dizzy Miles n’a pas signé chez CBS pour refaire la même chose que chez Prestige Il en a marre de jouer des standards. Il jouera du jazz modal Il veut que le soliste puisse développer une mélodie il faut qu’il n’est presque rien dans les accords Chaque improvisateur raconte la même chose, mais différemment et pas avec la même sensibilité. Ascenseur pour l’échafaud Séance voulue par Quincy Jones (études au conservatoire de Paris, avec Nadia Boulanger et il est directeur artistique chez Philips France) et Boris Vian. Les musiciens improvisent devant la projection, et ça a été enregistré en une nuit. Ils sont Européens sauf Kennie Clark le batteur qui vit à paris. Piano : R Urtreger Basse : P michelot Sax : B Wilen Album de canonball Piano : Hank Jones Batterie : Art Blakey Basse : Sam Jones Love for salve Porgy and bess Bess you is my woman now Contrebasse : Paul Chambers Tuba Miles réutilise la trompette avec et sans sourdine Il existe peu de musicien qui ont eu une année comme celle ci . miles est une très grande vedette. Il est considéré comme le meilleur trompettiste et son orchestre est le meilleur après celui de Duke. Culture musicale P18 1959 : Dernier album de ce sextet Canon Ball, Call Trane, Paul Chambers (contrebasse) Winton Kelly et Bill Evans : piano Jimmy Cobb batterie Kind of blue Face A So what Freddy Freeloader Blue in green Face B All Blues Flamenco sketches Tous ces morceaux sont enregistrés à la première prise et ils sont tous signés MD, sauf Blue in green qui doit être de Bill Evans A partir de 1959 le sextet s’arrête Call Trane veut jouer autre chose (il le gardera jusqu’à ½ 1960 Paul Chambers est viré Canon Ball est en plein succès Bill Evans a son propre trio Entre 60 et 63 la carrière de Miles se maintient mais sans rien de vraiment passionnant Le hard bop, le jazz funky, le neo bop, le cool jazz, et le jazz west cost continue d’exister. Deux autres excellents musiciens continuent d’exister. Th Monk Charles Mingus Monk, le 1er pianiste du Minton’s et le père du be-bop. C’est un musicien difficile à accompagner Il a formé un musicien pour qu’il joue avec lui : Charlie Rouse (sax) Bolivar blues Tout ce qui est superflu est viré. La carrière de Monk se déroule sur 3 maisons de disque Blue note (Alfred Lion et Francis Wolf, fondateurs) Riverside (Orin Keepnews) CBS qui le larguera fin 60’s C’est un grand musicien et compositeur. Le premier a l’engagé sera Hawkins. La musique de Monk est difficile à porter au dimension d’un orchestre. En 1959 on lui propose pourtant une tournée à Londres avec un petit big band. 1 tuba 3 sax 1 Trompette CM P19 Album enregistré en 59 Town Hall concert chez riverside. Monk’s mood L’orchestre reprend ce que joue Monk réparti sur les différents instruments. Crepuscule with Nellie Il signe chez CBS et ce sera un carton. Sa musique deviendra de plus en plus abstraite Evidence Fin des années 70 il est remercié par CBS Documentaire sur Monk réalisé par Clint Eastwood. Mystérioso Femme sax baryton : Melba Listenn Mingus Oeuvre sur sa vie Beneath the underdog = moins qu’un chien de mingus L’amérique de Mingus, Fable of Faubus de D Levallet et D Constant Fable of faubus On est dans une musique moderne sur le plan rythmique mais pas dans le langage. Il voulait à l’origine être violoncelliste classique Il fait du Outstanding jazz (jazz hors format) Il formera un orchestre qu’il n’appellera pas orchestre mais work shop, avec des musiciens qui resteront toujours les mêmes. Pas de trompette 3 sax, il ne joue pas toujours en même temps. John Handy Shafi Hadi Booker Ervin (ténor) 2 trombone, il ne joue pas toujours ensemble Willy Denis Jimmy Knepper Contrebasse : charles mingus Batterie Dany Richmond Piano Horace parlan Mal Waldron Au début des années 60 Trompette Ted Curson Multi instrumentiste ( sax, clarinette, flûte) Eric Dolphy (carrière fulgurante entre 1961 et 1964) Work Song de l’album Ah Um Morceau banal le pianiste accompagne d’une façon spéciale il utilise des clusters (jouer avec l’avant bras). Il a une volonté de sortir du cadre spécifique du jazz, pour être considéré comme les grands musiciens blancs CM P20 En 1959 il signe chez CBS et chez Atlantique, 2 albums Ah um chez CBS Blues and roots, chez atlantique Au début des années 50 Mingus a créé son label avec Max Roach : debute Dans blues and roots il n’y a pas Handy et Hadi, mais il y a un sax Jackie Mc Leen Sax Baryton : Pepper Adams. 1962 : concert de Mingus enregistré au Town Hall Center de New York chez Blue Note Epitath C’est un morceau très diffrent par rapport à l’album Blues and 1971 album : let my children hear music the shoes of the fishrman’s wyfe chez CBS. Mingus vieillissant dira que c’est son album préféré. Dans la musique de Mingus il y a cette « cassure » dans le morceau, afin de casser le cheminement logique . c’est de la musique ouverte (œuvre toujours différente, similaire à la musique aléatoire) Mingus arrive à New York en 1949, il ne sera pas à l’origine du be-bop 1953 le magazine de musique « down beat », lance un grand référendum 5 musiciens pour monter l’orchestre de leur rêve. Ils montent un concert « de légende » à Toronto. Parker, Gillespie, Powell, Roach, Mingus. quelques extraits du concert salt peanuts night in tunisia Dès 1951 il a déjà monté son propre label : Debute Fin des années 50, il a un engagement chez CBS, reconnaissance musicale Il signe un contrat de non-exclusivité, ainsi il peut jouer autre chose et sans forcément avec les mêmes musiciens. Il joue aussi du piano. 1959 ah hum Album produit pat Téo Macéro, qui produira aussi en 1959, Miles, Monk et Brubeck good bye porckie hat qui est un hommage à Coleman Hawkins Boogie shuffle better in your soul self portuate in 3 coulours un hommage à Jelly roll Morton open letter to duke hommage à Duke. CM P21 Chez atlantique à 2 3 mois d’intervalle de ah hum, blues and roots Il invite : jackie mc leen, sax alto pepper adams, sax bariton morning my jelly roll soul once day prayer meeting morceau repris ensuite à chacun de ces concerts producteur : Neshui Eretung On assiste au début des meetings de protestation, on en est à la 3ème génération de musiciens noirs, encore plus radicaux que les bebopers. 1960 mingus revisited prayer for passing assitance take the a train reprise de Duke Mingus est un homme politiquement engagé. Il y a un élargissement de son work shop lors de cet album avec des invités : Youssef Lateef : sax ténor Paul Bley, 2ème pianiste Lors de la radicalisation du mouvement noir Mingus les soutiendra. Un courant qui marquera énormément Mingus dans les années 50, c’est le 3ème courant : « the third stream ». Personnalités : john lewis G Schuller G Russel Il y a une idée de trouver un passage médian entre la musique de jazz et la musique classique moderne (stravinsky). La différence de la musique de l’est avec la musique de l’ouest, est que dans le jazz West Cost, les musiciens cherchent à gagner de l’argent notamment avec le cinéma. Ceux ci vont enrichir la musique du 3ème courant. Il y aura un label dédié au musicien de la West Cost et au troisième courant : contemporary A partir de 61 / 62 Il y a un grand évènement : le concert du Hall Town Center de new York. Il fait entendre deux nouvelles compositions freedom epitath, qui est inachevée. CM P22 G Schuller (cor), en 79 va entreprendre un travail de reconstitution des œuvres de Mingus. Fin des années 80 , il entreprend une grande tournée pour faire connaître epitath en entier. Deux orchestres se partagent la « survie » des œuvres de Mingus Mingus dinasty et Mingus big band La musique dans les années 60 prend beaucoup de temps à s’installer. Grands albums de Mingus Pithecanthropus erectus Monney jungle Let my children hear music The clown Le concert de juan les pins 1959 Chez Verve, maison de disque des années 50. A partir de 57 58 c’est Granz Norman, qui s’était illustré depuis les années 40 dans les tournées JATP ( Jazz At The Philharmonique) qui est engagé comme directeur artistique. Lors de ces tournées il a donné la possibilité à des musiciens de jouer ailleurs que dans des clubs de jazz. Il leur offrait 6 à 8 mois de boulot assuré à travers tous les EU. Il a aussi essayé de provoquer des rencontres des « all stars » de musiciens, et tous les concerts ont été enregistrés. Tony Scott, clarinettiste, chez Verve Il y a une ouverture musicale avec ce morceau. Instruments accompagnateurs : koto et shakuachi Stan Getz, sax ténor, chez Verve Il joue avec un pianiste et son trio. Pianiste : Oscar Peterson. Bass : Ray Brown. Guitare : Herb Eliss. I want to be happy standard du middle jazz. Il a joué dans l’orchestre de Woody Herman, il faisait partie des fours brothers (4 saxophonistes). Point culminant de sa carrière avec Bossa Nova. CM P23 Louis Armstrong et Ella Fitzgerald. Porgy and Bess Orchestré par Russel Garcia Summer time Franck Sinatra et l’orchestre de Count basie Duke Ellington, album avec une superbe suite, chez CBS Such sweet thunder Disque enregistré à la suite d’une tournée en Angleterre. Trompettiste : Cat Anderson, qui joue dans les sur aigus. Madness in great ones fin d’une tirade de Hamlet. Il réutilise la clarinette qui avait disparu depuis 46 avec Dizzy. Gil Evans embauché par Impulse Out of the cool Where flamingos fly Trompette J Coles Bill Evans, Heure de gloire avec l’album de Miles mais aussi avec son trio Paul Motian : batteur Scott La Faro : contrebasse. Synbiosis Il signe un engagement au village Vanguard, au Sud de Manathan, et il en fera une suite d’album chez Reverside. Feuilles mortes Il systématisera l’utilisation des 3 temps au lieu des 4 ou des 6/8. Alice in wonderworld En californie, dans les années 50 : apparition de nouveau big band : Big band de Stan Kenton Sa formation change tous les 3/4 ans Trombone : F Rossolino Sax Ténor : Bill Hollman Richie Kamuca Bob Cooper Sax Alto : Lee Kanitz Lennie Niehaus Sax Bariton : Bob Gioda CM P24 Trompette Buddy Childers Maynard Ferguson Conte Candoli Batteur : Shelly Manne Arrangeur : Pete rugolo Gery Mulligan Marty Paich Son big band est une sorte de conservatoire de tous les musiciens jazz de la cote ouest, ils passent tous par là. Un club de la cote ouest : Light House, un vieux phare, avec comme propriétaire H Ramsey, un contrebassiste. Il organise une session tous les dimanches après midi. New concept Franck Speaking The end of a love affair Arrangé et joué par Lennie Niehaus, en 1957. Peace for soft brass woodwins and percussions Suite jouée par un orchestre de jazz, composé par Clare Fisher, avec SHELLY Manne comme batteur. Stan Kenton, marque un tournant dans la musique de la cote ouest. Quelques grand solistes : Jimmy Giuffre : multi instrumentiste. Dave Brubeck, produit par Teo Macero Take 5 Oratorio : The Truth is fallen Deux musiciens de la cote ouest arrivent à partir de 58 E Dolphy H Callman Something else chez Contemporary Invisible CM P25 Les années 60 Après 59 Miles est au plus haut niveau et c’est une situation qu’il n’aime pas et il commence à envisager autre chose. Mais en 1959 tout le monde le lâche. -1961 sorti de l’album de Hornet Callman, chez Atlantique. C’est une formation avec un double quartet avec des musiciens différents qui ne jouent pas la même chose et c’est totalement improvisé. Trompettiste Freddy Hubart Clarinette basse : Eric Dolphy Contrebasse : Scott La Faro Billy Higins Free jazz Free jazz Il y a une radicalisation de la musique noire , on assiste à la 2ème révolution de l’histoire du jazz (Le Be-bop 20 ans plus tôt) avec des exigences sociales plus radicales. Début des années 60 Miles se sent donc dépassé il fait ses deux derniers albums avec Gil Evans Sketches of spain Adaptation du concert d’Aranjuez composé par Joaquin Rodrigo. Il en existe deux versions -Chez CBS -Au concert de carney gay hall (concert de retrospective de l’oeuvre de Miles en 1962). Reprise de l’amour sorcier de M de Fallia. Saeta de Gil Evans Miles est à l’issu de cet album lâché par le public. Le dernier album avec Gil Evans n’est qu’une compilation de morceaux qu’ils ne voulaient jamais voir édité. Quiet Nights Miles joue durant tout ce temps là avec George Callman un sax ténor. En 1963, il rencontre trois jeunes musiciens et il veut enregistrer avec eux. Piano : Herby Hancock Batterie : Tony Williams, 15 ans Basse : Ron Carter Cette année là CBS demande un disque à Miles, disque qu’il enregistrera en deux parties, une à New York avec ces trois jeunes musiciens, et une autre partie sur la cote ouest à Hollywood, avec : Piano : Franck Buttler Batteur : Victor Feldman CMP26 Seven steps to heaven Baby want you please come home Enregistré à Hollywood, Miles joue avec la trompette bouchée. Joshua A New York Miles recommence à jouer des standards -1963, album Miles in berlin -1965 1966, Miles continue à faire du jazz à l’arrivée de Wayne Sharter il va essayer de nouvelles choses. -1967 Dernier album acoustique de Miles Nefertiti Premier album avec un piano électrique : Girls of Kilimanjaro Les morceaux deviennent de plus en plus long. Miss Mabry Girls of Kilimanjaro Il va se mettre à jouer de moins en moins au sein d’un morceau. -1967 Circle in the round Recueil d’enregistrement de 65 à 70 Herby Hancock : pianiste Joey Beck : guitare George Benson : guitariste (plus tard) Wayne Sharter : sax -1969, utilisation de la basse électrique Bitches brew Idée de faire un morceau uniquement avec des idées minimalistes. Guinnevre -1969 In a silent way 3 claviers : Herby Hancock Chick Orea Joseph Zawinul Guitare John Mc Loflin Contrebasse : Dave Holland 1969 1970 : Pianiste Keith Jarrett -1970 : naissance d’ECM. -1961 Coltrane Africa brass supervisé par Eric Dolphy. CM P27 Démarche musicale : il essaye de trouver un rapport à la musique différent. Il ira vers la musique asiatique (indienne). Coltrane impose de jouer longtemps. Pour lui la musique correspond à des moments particuliers de la journée et de l’année. Quelques grand personnages du free jazz. Les sax post-coltranien: Archie sheepp, héritier de Coltrane, chez Impulse. Pharoah Sanders, il s’inscrit dans la continuité de Africa Brass. Sun râ , pianiste, chanteur, compositeur Intergalactic tune, fin des 60’s Roland Kirk : sax il a été impréssioné par Pharoah, il joue de plusieurs sax en même temps. Stan Getz : très connu pour la bossa nova. Extrait de Getz o gogo Here’s that rainy day Enregistrement en public, 1964. Enregistré en quartet sans piano. Vibraphone Garry Burton (avec 4 baguettes, avant c’était 2 , cela se propagera à la musique classique). Phil Woods jusqu’à la fin des années 50 il est considéré comme le successeur de Charlie Parker. Right of swing Album en 5 mouvements. Roland Kirk Sax tenor Bye bye black Birds Morceau lorsqu’il joue normalement. Au début il est sax, flûte clarinettiste bebop, c’est aussi un militant il veut affirmer une certaine image de la négritude. Black nuss And my sunshine Il utilise plusieurs sax en même temps (jusqu’à 3). The inflated tear Pharoah Sanders Karma Chez Impulse Les morceaux de cet album sont très long. The creator as a master plan Colours CM P28 Pharoah Sanders fait partie des saxo hurleurs Comme Gatto Barbieri musique du film « le dernier tango à Paris » Il se retrouvera dans des festivals et il sera un des rares à persister pendant les années 60. Ce n’est plus du jazz, c’est une musique qui se nourrit d’autre chose. C’est une musique dédiée : transcendance par la musique, par la répétition des sons, la pluralité du rythme (un peu comme Liszt). Dans la deuxième moitié des années 60, la musique « majoritaire » n’est pas le jazz mais la pop musique qui deviendra plus tard la rock musique. On est dans quelque chose de nouveau au niveau du son. Les rares personne qui subsisteront sont : Stan Getz Oscar Peterson Les chanteurs de jazz traditionnel et ceux qui se mettent au goût du jour Ray Charles Ella Fitzgerald Quelques grand festivals Juan les pins Grenoble Paris Sunshine of your love Ella Fitzgerald enregistré en Allemagne par MPS (maison de disque qui a disparu). Quincy Jones, il apparaît dans les années 60. Il commence comme trompettiste dans l’orchestre de Count Basie. A la suite d’un accident grave il ne peut plus jouer de trompette. Il vient alors faire ses études en France avec Nadia Boulanger et il devient aussi directeur artistique chez Philipps France . Il permet la création d’un groupe de jazz vocale : « single swingers ». Il produira avec eux deux albums. A chacun de ses morceaux il crée un univers particulier. Il fera du disco, de la variété et du jazz ..... Il apporte une nouvelle dimension au métier d’arrangeur, il conçoit plus que l’harmonie mais le son aussi. The quintessential charts Reprend les enregistrements depuis 1968 C’est encore un album de jazz. Il a un orchestre particulier : il a ajouté deux cors (cela deviendra la norme, Yvan Julien sera le 1er à reprendre la combine). Strange no chaser The Quintessence That the way I like it I heard that CM P29 Lalo Schiffrin Un argentin élève de N Boulanger. Il composera de nombreuses musiques de générique de feuilleton. Il commence une carrière jazz dans les années 60 il est engagé par Dizzy, pour remonter l’orchestre . Il reprendra toutes les oeuvres de Dizzy qu’il réarrangera. Manteka A la suite de la tournée l’orchestre va en studio pour enregistrer une suite composé par L Schiffrin. Gillespie Anna Gil Evans Il oscillera d’une maison de disque à l’autre avec à chaque fois un contrat pour un album. Spoon full Chez Verve 1964 The individualsime of GE Il inclura une majorité d’instruments électrique (guitare, basse, piano puis synthé) Duo piano et voix, avec Ran Blake et Jane Lee C’est un album qui marquera la fin des années 60 , ils reprendront de nouveaux standards avec des nouvelles version surprenantes. Summertime CMP30 Le jazz face à la rock musique Dans l’histoire du jazz il y a une bifurcation avec le free jazz, une démarche suicidaire qui réduira le nombre d’amateurs de jazz. Face à eux le mouvement rock se développe énormément. Comment le jazz a t il put finalement continuer à vivre fin des années 60 début des années 70? Il s’adapte à une situation. Pendant 4 ou 5 ans certains musiciens seront encore considérés comme des vedettes pour être englouti par le rock puis par le disco. Période de 67 à 76 ( envahissement de la disco et année où Miles arrête de jouer). Fin des années 60 le jazz va quitter les états unis et c’est en Angleterre, en France, en Allemagne et en Italie que l’on va le retrouver avec des sensibilités différentes. Angleterre : Jazz avec un « effet » marginal. L’école de Canterbury : étudiants qui s’intéressent au jazz, jazz intello Nucléus : piano, basse, batterie, trompette et sax, Elastic Rock plus un invité Chris Speeding guitariste de la West Cost Soft machine : une synthèse de rock et de jazz. Au début 3 musiciens, puis ils engagent un sax et un multi instrumentiste . 4ème album 5è album Il y a en Angleterre deux sortes de clan: Jazz sérieux : musique comme façon de situer politiquement. Fin des années 60, comment intégrer un discours de free jazz dans un big band ? Big Band formé par John Surman (sax) et John Warren (piano). On y trouve Stu Martin, batteur et Bar Philip Contrebasse . Tales of Algonquin Jazz moins sérieux : Carla Bley : femme du musicien Paul Bley (piano). Elle travaillera au début dans un des clubs les plus chics et chers de Londres: Rony Scott. Trois, quatre Time & Us Escalator over the Hill 1er opéra rock Elle est à l’origine de la Ligue des Compositeurs de Jazz. Il s’en suit la création du label Watt. Quelques musiciens anglais : Bryan Auger, organiste Alexis Korner et Keeth Tippet, ont monté "centipède" (cent musiciens). M Mantler S Swalow CMP31 En Allemagne : Il se forme une nouvelle maison de disque sensible à la ligue des compositeurs de Jazz, par Man Freud Eischer : ECM. On est dans une période qui draine le courant de la musique psychédélique, avec Surge and Pepper, des Beatles et qui n’est pas destiné à se produire sur scène. En 70 on utilise les synthés et il y a l’apparition des magnétophones multi pistes. Objectif d’ECM : _ Logo : le plus beau son après le silence _ Une musique qui ressemble au rock symphonique _ Le son devient un élément déterminant _ Utilisation de la technique du rerecording _ Permettre à des artistes de trouver une maison de disque. _ Formé au débutpour enregistrer le groupe Lart ensemble of Chicago, avec le leader Lester Bowie, trompette. ECM enregistrera à ces débuts : Terje Rypdal : guitariste, il cherche à faire une grande mise en scène sonore. Keith Jarrett, piano. Il permettra à ECM de faire « fortune ». Il a lors de sa signature deux quartet un Américain et un Européen. Belonging Blossoms Il a fait un super carton avec l’album Köhln Concert Luminescence Ecrit pour son saxophoniste Jan Garbarek Numinor Morceau pour orchestre à cordes. Double album avec un clavicorde. Dans les années 70, chez CBS quelques musiciens pourront faire de la musique et non du commercial. Stanley Clark, contrebasse 1976 Spanish phases for string and bass Morceau composé par R Gibbs Le jazz est différent par rapport à ses origines. Le jazz c’est une musique capable d’extérioriser ce qu’il y a au fond de l’âme. Dans les années 70 le jazz redevient un divertissement. Qu’est ce qui se passe dans les années 70 pour les big bands? L’écriture pour le big band est plus difficile à coordonner à quelque chose de nouveau. Il y aura l’inclusion du rapport binaire / tertiaire. Orchestre de Menar Ferguson ( trompettiste de stan kenton). Il a formé un orchestre en Angleterre. Indicatif de l’orchestre Around Midnight CMP32 Premier orchestre à remettre en cause les normes du big band: Thad Jones (bugle trompette) and Mel Lewis ( pianiste). Orchestre avec arrangements complexes et tous les musiciens sont polyinstrumentistes. Par exemple la mélodie est relayée par les différents instruments. A child is born Orchestre de Kennie Clarck et Fancy Bolland Change of scenes, alb Avec Stan Getz Gil Evans dès 67 / 68 s’oriente vers une formule de big band avec les sons électriques et les traitements de voix devient un élément important du big band. There’s comes a time On verra de nouveau musiciens qui seront surtout des Européens. Années 50 Georges Arvanitas : pianiste Pierre Michelot : bassiste Michel Portal : Saxo, clarinette, flûte Daniel Humair : batteur Eddy Luis : organiste Années 70 statut spécial, un peu de rock, de variété.... Henry Texier : contrebasse Aldo Ramano : batteur Ces deux musiciens font partie du groupe pop Total Issue Francois Janneau : sax Il a eu le 1er ONJ (Orchestre National de Jazz) Il fait partie du groupe Triangle Orchestre Magma avec Didier Lockwood (violon) Guitare : Claude Barthélemy il a eu le 3ème ONJ Les agitateurs -Didier Levallet : au sein du groupe Perception Avec Steve Lacy (sax) américain qui restera en France, il n’a joué que du soprano -Jean Luc Ponty (violon) qui part aux Etats Unis. Il travaillera avec Franck Zappa Imaginary voyage Formation organisé par Didier Levallet Le swing string systeme Puis dans les années 90, le super string systeme Batterie : Bernard Lubat Siegfried Kessler Joachim Kün Guitare : christian Escoudé CMP33 Utilisation de la clavinette Jean Charles Capon : violoncelliste classique Aldo Romano : batteur (Owl Recors : maison de disque / label) Quincy Jones : Like a bridge over trouble water Reprise de Simon and Garfunkel Giula mataari, alb A New York seulement, les musiciens resteront employés malgré le disco, ils ne produiront pas de disque. Lew Soloff : trompette Les frères Beker : Randy (trompette) et Michael (Sax). Dave Brubeck (piano, compo) et Gerry Muligan (sax) partent en tournée : Elementals Enregistré avec un orchestre symphonique et le quartet de Brubeck Quelques musiciens réussissent à passer à travers ces années 70 Stan Getz, tournée en Europe entre 74 et 76 Eddy Luis : orgue René Thomas : guitare Bernard Lubat : batterie Dum dum dum Dinasty, . album enregistré au Rony Scott de Londres Les années 80 : années du jazz revival, mais en ½ teinte. Aux Etats Unis le catalogue jazz commence à réexister. La variété semble s’intéresser au jazz. Ca devient une musique sympa. Mile Davis : 1981, il fait son come-back. We want Miles Jean Pierre Musicien : Sax Bill Heavens ( un nouveau) Basse : Marcus Miller Percussions :Mino Cinelù Il est très intéressé par les guitaristes, et il cherche un sax, Bill Heavens ne le comblera pas totalement. Mike Stern, guitariste au début rocker. 1984 / 85 Tutu Chez Warner Tutu Diverses musiques de films Amandla CMP34 1987 / 1988 Il rejoue des ballades (chose qu’il n’avait pas fait depuis longtemps) C’est un peu comme dans les années 50, il doit se placer, se sortir de la « merde ». Il veut enregistrer de nouveaux standards. Time after time Avec Cindy Loper Miles au sommet de sa forme, 1989 Human Nature Guitare : Foley Sax Alto : Kenny Garet Do bop Dernier album de Miles sous son nom. Dingo Film où il joue et dont il a fait la bande musicale Musique de Michel Legrand Le piège des années 80 a été de prendre un néo jazz, qui reprend du be-bop. François Couturier, piano Music spoken hear Avec l’orchestre de Mc Loflin Contrebasse : JP Célléa Synthé : Katia Labeck Saxo : Armand Angster, saxo du Vienna Art Orchestra ( qui veut faire une synthèse entre free jazz et jazz traditionnel.). Chanteuse : Françoise Kubler Passagio Lena Orchestre National de Jazz 1 : François Jeanneau 2 Antoine Hervé, piano 3 Denis Badault 4 Claude Barthélemy 5 Laurent Cugny 6 Didier Levallet Eddy Luis, monte le projet de la fanfare multicolore, avec 50 musiciens (pros et amateurs). Come on DH A Daniel Huck, saxo Bernard Lubba Egberto Gismonti, brésilien, pianiste guitariste, (14 cordes). Musique savante qui se nourrit de musique populaire Solo Chez ECM Fevro 1ère version pour piano 2ème version pour quartet : piano, contrebasse, batterie, saxo 3ème version en grand orchestre symphonique CMP35 Bat Metheny, guitariste Marsalis, trompette : sorte de défenseur du jazz traditionnel. Steps Ahead Saxo : Michael Braker Contrebasse : Eddy Gomez Batterie : Peter Erskine Vibraphone : Mike Maineri Piano : Eliane Ellias La femme couchée Pools Magnetic Il passe au tout électrique. Francis Lockwood, piano Jimmy’s colours Reprise du répertoire de Jimmy Hendrix Hey Joe Take Six Jazz accapella Henry Texier Triade : trio français Piano : Cedric Piromali Contrebasse : Sebastien Boissot Batterie : Nicolas Larmigniat CM P36 La rock musique C'est une musique très spontanée. La rock musique est un phénomène d'après guerre. En 55, on est toujours dans la "merde", appel du progrès et difficulté à s'approvisionner. Premier Rock & Roll Rock around the clock Billy Halley Musique du film "Graine de violence" Attributs vestimentaires : perfecto, blouson et casquette en cuir, et ils se retrouvent en bande. C'est une grille de Blues, mais en plus simple I I I IV IV I V IV I I I I Ce qui compte, ce n'est pas les paroles, ni la musique, ce sont les onomatopées à la place des paroles. C'est issu du rythme and blues ou de la saoul music. Ce n'est pas une musique créative. Le départ de la pop musique se fait en 1967 -Rock and Roll, vient de la musique noire. Dans la musique blanche ce qui est beau, c'est le chant déclamatoire (chargé d'émotion au service du texte) Dans la musique noire ce qui est beau c'est que la voix communique loin, présence physique du chanteur. -Musique traditionnelle _ Protest songs _ Inspiration poétique _ Polyphonie vocale A partir de 64, on a les premiers retours des GI, qui raconte l'horreur de la guerre du Vietnam. Il y aura un mouvement de révolte. John Baez Ton Paxton Bob Dylan Il a une poésie revendicative, revendication des jeunes face au monde qu'on leur propose. -Musique électrique, c'est l'effet de la musique psychédélique Timofil Leary, celui qui a expérimenté le LSD. CM P37 Pour lui la création est le conflit du conscient et de l'inconscient. Il fera les premières expériences de création sous LSD 1967 Juin, Monterrey en Californie Un des premiers grands concerts où les gens se retrouvent. Avec Otis Reeding ( qui décédera en Décembre) et Jimmy Hendrix Respect Try just a little tand a ness Basse au premier plan, sax, trompette Bob Dylan The time they are changing Blowind in the wind It's alright mum, I'm just bleeding Musicien qui a énormément compté. Il a permis à des gens de s'intéresser à la beat génération. Il a eu une influence en Europe All Kooper a été son pianiste (il deviendra producteur chez CBS). Entre 65 et 66, tout le monde va basculer entre la pop music et la musique psychédélique. Beatles Sergent Pepper, premier album en studio qui n'est pas destiné à la scène. Lucy in the Sky with Diamant She's leaving home Magical mystery tour Strubbery feels for ever A day in a life I'm the walrus Jimmy Hendrix (guitare électrique), avec un groupe de trois musiciens Experience Mich Michell : batterie Noel Relling : basse If Six was nine Electric lady land Are you experiences La musique acide rock C'est une musique écoutée sous acide ou joué de façon à reproduire le phénomène puis avec le temps ce sera une musique jouée sous acide. The greatfull dead Captain beefhart C’est un courant extrêmement populaire aussi en Angleterre, avec l’arrivée de Jimmy Hendrix . Tout ce qui existe de 67 à 76 existait déjà. CM P38 Iron Butterfly In a gadda da vida 17 minutes Morceau audacieux face à la pop musique (chanson ) qui existe depuis 1962 Arthur Brown , chanteur anglais The crazy world of Arthur Brown Fire, 67 I put a spell on you de Screaming Hawkins Orgue : Thomas Crane Joe Coocker With a litlle help for my friend Basse : Jim Capaldi Orgue : Steeve Winwood Guitare : Jimmy Page King Crimson Guitare : Robert Fripp Guitare, basse, chanteur : Greg Lake In the court of Crimson king Texte : Peter Sinfield Il utilise le mélotron, c’est l’ancêtre du sampler. In the court of Crimson king 20th Century schyzoid man In the wake of poseidon Pink Floyd Percussions : Nick Mason Clavier : Wright Il y aura une première période avec Sid Barett, puis une deuxième avec David Gilmoor (guitare). Ummagumma C’est un double album avec le 1er C.D. qui est un enregistrement live à Hide Park, puis le 2è est enregistré en studio. Dans le 2ème C.D. chacun des membres du groupe a composé un morceau. Roger Watters, bassiste, prendra les rênes du groupe en 1973 quand ils décideront de faire de l’argent. Dark side of the moon La vache Atome hearth mother Meddles Echos Groupe qui préfigure un mouvement qui va se développer à partir de 70, avec : Emerson Lake and Palmer Emerson : clavier Palmer : batterie Lake : basse, guitare, chant CM P39 Rolling Stones Sympathie for the Devil Jimmy Hendrix, chanteur et joueur de blues. Après son passage en Angleterre, il a enorément marqué les Anglais Jazz Intello Soft Machine 67/ 68 deux albums one two Batteur : Wyatt Robert Musique basique, blues Cream Basse: Jack Brouce Batterie : Ginger Baker Guitare : Eric Clapton Sunshine of your love A partir de 67, il existe toutes les tendances du rock que l'on retrouvera en 76. 67/68, chez CBS Rencontre de musiciens de blues, organisée par Al Kooper qui est producteur chez CBS (arrangeurs, chanteurs...) Il aura des affinités avec : Mike Bloomfield : guitariste Stephan Steel : guitariste Il organise des sessions d'enregistrement avec l'idée d'enregistrer les rythmiques, puis les cuivres. The season of the witch Avec Stephan Steel 69 : Alan Kooper est à l'origine du premier groupe de jazz rock. Blood sweat and tears Child is father to the man Avec Al Kooper comme chanteur. Janice Joplin, aux Etats Unis May be En même temps on est dans quelqe chose de sophistiqué, mais il y a aussi une tendance à revenir vers le jazz Chicago, produit la même année chez CBS. Pour l'instant les différentes tendances qu'on peut retrouver dans la pop music entre 67 et 70. A partir de 70 : évènement avec le 1er album de Emerson Lake and Palmer. Dans la même lignée que Al Kooper, il y a deux groupes : Electric Flag Pacific gas and electricty Qui adjoint une section de cuivre à une rythmique rock. CM P40 On va essayer de voir tous les différents courants existants de 60 à 70. Moody blues : Groupe Anglais à l'origine de l'orientation de Emerson Lake and Palmer Fusion musique classique et rock. Days of futur passed En plus du groupe on a un orchestre symphonique. Ce sont des amateurs de poésie. Album concept : la journée complète d'un homme de poésie. The day begins Treshold of dream Suite de 4 morceaux sans orchestre : The dream Quelques groupes de cette lignée Procal Harum Un groupe Américain formé par une majorité d'Australiens Bee Gees (Différent du groupe de disco). Les groupes de Rock symphonique, ne sont pas des groupes de rock avec un orchestre symphonique, mais avec une uilisation du synthé, pour rendre l'ampleur d'un orchestre symphonique. Yes Elton John Tumbleweed junction Love songs Son 1er grand succès écrit par Leslie Duncan C'est un chanteur Anglais qui vient enregistrer aux Etats Unis Talking old soldiers Juste avec un piano Texte signé de Bernie Taupin Simon and Garfunkel Homeward Bound Carlos Santana, découvert lors de Woodstock Mike Schrive, batteur (15 ans). Soul sacrifice Love devotion and surrender Avec John Mc Loflin Welcome Ce qu'il a de particulier, c'est l'inclusion de percussions africaines en plus de la batterie. Colosseum Découvert en France lors du festival de pop music de Aix Les Bains (une autre grande soirée sera celle de la cathédrale de Reims avec NICO et Tangerin Dream). Structure particulière pour l'époque : Rythmique Sax The valentine suite Suite de trois mouvements Batteur : John Hiseman CM P41 Blood Sweat and Tears, 9 musiciens capables de jouer Satie et Mihlaud, chez CBS. Trompette : Lew Soloff Batterie : Bobby Colombi God Bless the child Reprise de Billy Holiday Chicago Chez CBS la même année, orchestre plus rock que Blood Sweat and Tears Terry Kaith : guitare Peter Cetera : chant Robert Lamm : compositeur I am a man Reprise de Steeve Winwood Hour a shower Dream : les cuivres sont les 1ers de Blood Sweat and Tears Chase, 4 trompettes avec la rythmiques Eanea Pure Music 1970 - Le tournant avec Who C'est un groupe très rock, on ne trouvait pas jusuq'alors de claviers. Tommy Opéra Rock Pitbull wizzard Peter Townsend : guitariste Roger Daltery : Chanteur We are not gone a take it Quadraphonia Un autre opéra rock Who's next ? We won't get foolled again Baba O' Reley Dave Arbus violoniste invité sur cet album. Il était aussi membre d'un groupe Anglais East of Eden Fin 1969 (Décembre) Parution du dernier album des Beatles Abbaye Road CM P42 1970 -Arrivée des premiers 8 pistes -Emerson Lake and Palmer La colombe Les trois graces The barbarian Reprise du morceau de Bartok Allegro Barbaro. On y retrouve le morceau originale avec batterie et basse. O lucky man A la fin le 1er solo de synthé Tarkus 2ème album The story of Tarkus Longue suite Triology Pictures and exibition Reprise des tableaux d'une exposition de Moussorgsky Brain surgery salad Ils font partis des premiers supers groupes (uniquement constitué de pointures) -Franck Zappa Emerson Lake and Palmer, ont beaucoup repris des choses qu'il avait établi. Il est un superbe guitariste mais un compositeur peu connu. C'est une véritable conscience du rock'n roll. Sa carrière commence avec les Mother of invention. Il travaillera avec Jean Luc Ponty, il lui écrit une suite pour lui et son orchestre., avec lui et son orchestre. King Kong Chunga's revent Zappa en soliste. Dans les années 80 il fera des albums sous son nom. Joe's garage Groupe de 4 albums Sheik Yarbouty Orchestra favorites Studio Tan Il enregistrera 2 albums avec un orchestre dirigé par Kent Naganno. 2000 Motel Film et double album -Premier album de Led Zep Grand groupe de hard rock Deep Purple Black Sabbath Le hard rock évoluera vers le rock décadent : un peu glamour et qui en prend en compte le fait que la musique ne suffit plus, il faut aussi du visuel. CM P43 - Alice Cooper - David Bowie Space oddity Orchestré par Tom Visconti Memory of a free festival Wild eyed boy En Allemagne au début des années 70, dernier foyer du mouvement baba cool Musique faisant de plus en plus appel au son et moins à la musique. - Amon Düll II - Can - Kraftwerke - Ash râ temple - Tangerin dream Ricochet Musicien qui émergent de ces groupes. Edgar Froeze Mikaël Lottshing Klauss Schulz Dune Avec Brian Eno Rock symphonique avec Yes Rick Wakeman : le leader et clavier Tales from Topographic Ocean Albums solos de Rick Les 6 femmes d'Henry VIII Journey in the centre of the earth No earthly connection