Technology Integration Workshop 2013

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Technology Integration Workshop 2013
T
Technology Integration Workshop
2013
Unit Title: Derriere le petit ecran
Grade Level: (11, 12)
Subject Area: IB French
Duration/Length/Number of class periods: (example: 5 class periods)
Description: This unit follows prescribed IB framework. This includes the common core: Communications and Media. The summative
assessment practices the Tache Ecrite IB external examination.
Tronc Commun – Communications et medias
Established Goals (National, State, Local):
COMMUNICATION: Communicate in Languages other than English
1.1, 1.2: Students engage in conversations, provide and obtain information, express emotions and exchange opinions
CULTURES
Gain Knowledge and Understanding of Other Cultures
2.1, 2.2
CONNECTIONS
Connect with other disciplines and acquire information
3.1,3.2
COMPARISONS
Develop insight into the nature of language and culture
4.1, 4.2
What Enduring Understandings are desired?
Things that we see in the media are better understood within a cultural context.
What Essential Questions will be considered?
To what extent does mass media reflect biases in the target language culture?
How does the intersection of mass media and marketing cause change in the target language culture?
Students will know / be able to:
Will learn new vocabulary related to mass media
Will learn about how media influences the target culture
Will learn how to compare and contrast biases in the media between their own culture and the target language culture
Will be able to read and understand online newspapers and other media resources
Will be able to evaluate with a critical eye biases in the media
Mise en route, p. 66, (Le monde en francais)
Article: “Tele-poubelle”, p. 69, (Le monde en francais) – Comprehension questions
Grammaire en context: le discours indirect – Le temoignage de Mathilde (Le monde
en francais
Grammaire: le discours en direct quiz
Activite ecrite: Write a 250 word blog using indirect discourse. See page 73 Le
monde en francais for subjects.
Article: “La telerealite”, p. 74, (Le monde en francais) with comprehension questions.
Activite orale: Subjects are found on page 76 of “Le monde”
Article: “La publicite” , p. 78, (Le monde en francais), and comprehension/discussion
questions
Article: “Quelle serait votre emission de television ideale”, p. 67 (Le monde en
francais) et “Comprehension”
NETSStandards
Teacher
Technology
Used
Student
Technology
Used
Learning
Activity
x
x
x
x
x
x
x
x
x
Article: “99 francs”, p. 82, (Le monde) and comprehension questions
Travail ecrite: write a 500 – 600 word paper using 3 articles provided. After reading
the articles, students will produce a written work identifying cultural biases found in
the articles. Written work should make comparisons to American media, and
synthesize the 3 articles. Students are free to choose their text type. Examples of
text types are: Jounal intime, blog, article, brochure, interview, etc. Students will also
write a 150 word preamble.
Find an article from Le Monde, Le Figaro, and TV5.org and identify cultural biases
found in the article.
Introductor
y Activity
Summative
Units must include at least one
of each formative, summative,
introductory activity and
learning activity. Check the
appropriate box; one per row.
Formative
Description
x
x
x
3 Research
and
Information
Fluency
Materials, tools and resources Text: Le monde en francais, 3 articles, Internet sites (Le Monde, Le Figaro, TV5.org…)
Unit Plan Author (name, school and optional email address or hyperlink to teacher’s web page) Dale Sedgwick, Henry High School,
Additional credit given to David Currie
ARTICLE 1
9 novembre 2009
Ceci n'est pas une pipe - de Photoshop à la lecture de l'image
par Emmanuelle Erny-Newton
Il existe une inquiétude grandissante à propos de la retouche d’images. En octobre dernier, la photo altérée de Filippa
Hamilton dans une publicité de Ralph Lauren créait un petit scandale médiatique, et relançait la polémique à propos de
l’incitation à l’anorexie provoquée par de telles photos. Cet incident arrivait au même moment que la proposition de loi
française relative à la signalisation des images retouchées : « Les photographies publicitaires de personnes dont l’apparence
corporelle a été modifiée par un logiciel de traitement d’image doivent être accompagnées de la mention : “Photographie
retouchée afin de modifier l’apparence corporelle d’une personne”. »
Mais quel est exactement le lien entre publicité et anorexie ?
Lorsqu’on analyse les causes invoquées dans les troubles d’anorexie, celles-ci comportent des facteurs internes – génétiques, neuroendocrinologiques, néo-nataux, …, et des facteurs externes – psychosociaux, famille, et enfin société et culture. La publicité et la retouche de
photos tombent dans ce dernier groupe des facteurs culturels, qui sont parmi les plus difficiles à tester : « La pression sociale que représente
la valorisation de la minceur constitue probablement un facteur non négligeable associé au développement de troubles alimentaires. Certes, le
culte du corps filiforme, renforcé par les
médias, favorise le début d’un grand
nombre de régimes amincissants, pourtant
toutes les jeunes filles débutant un régime
ne vont pas développer de trouble grave des
comportements alimentaires.” , indiquent
Catherine Doyen et Solange Cook-Darzens.
Il semble donc que le facteur culturel (dont la
aspect) favorise, mais ne provoque pas
considérer par comparaison que dans les pays
femmes bien en chair, on fasse état certes
culturels, ne déclenchent pas à eux seuls un
“, le culte du corps filiforme, renforcé par les
nombre de régimes amincissants”, peut-on
retouchées permettrait de faire un pas dans la
retouche de photos publicitaires n’est qu’un
l’anorexie. Il est d’ailleurs intéressant de
arabes, qui valorisent culturellement les
d’obésité féminine, mais pas de boulimie…
La publicité, et plus largement les facteurs
comportement pathologique. Cependant, si
médias, favorise le début d’un grand
penser que la signalisation des photos
bonne direction ?
A l’ère d’Internet, où les médias n’ont plus de frontières, je suis toujours sceptique vis à vis des emplâtres légaux sur les problèmes sociaux :
l’idée d’apposer un label “photo retouchée” pour signaler qu’une photo n’est pas “réelle” ne rend pas moins réelle l’idée que notre culture se
fait de la beauté. En d’autres termes : la photo n’est que la matérialisation d’une représentation socioculturelle, et c’est plutôt sur cette
dernière qu’il faut réfléchir et agir.
http://habilomedias.ca/blogue/ceci-nest-pas-une-pipe-de-photoshop-a-la-lecture-de-limage
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ARTICLE 2
Dans les médias, les femmes ont une place secondaire»
Propos recueillis par Laure Daussy Mis à jour le 25/09/2008 à 16:22 | publié le 25/09/2008 à 16:21 Réactions (15)
INTERVIEW Michèle Reiser, philosophe, réalisatrice et membre du CSA,
la Solidarité, de mener une réflexion sur l'image de la
2008, les membres de la commission ont interrogé les grands
lumière le décalage toujours important entre la vie des
médias.
a été chargée par Valérie Létard, secrétaire d'Etat à
femme dans les médias. Depuis le mois de mars
patrons de presse. Leurs conclusions mettent en
femmes aujourd'hui et leur place et image dans les
Pourquoi avoir accepté de présider cette commission ?
Michèle Reiser : Valérie Létard m'a appelée et m'a proposé
dans des associations féministes, j'ai donc été un peu
l'image de la femme dans les médias était un vrai sujet. Et
nous avons faits, je ne pensais pas que l'image de la femme
avait encore autant d'archaïsmes.
de présider cette commission. Je n'ai jamais milité
surprise. Au début, je ne pensais même pas que
finalement, j'ai été très étonnée des constats que
dans les médias était aussi stéréotypée, qu'il y
Pourtant, vous êtes membre du CSA, réalisatrice, et donc habituée des médias ?
Cela montre combien ce problème est insidieux, combien il est difficile d'en prendre conscience. On est tous confronté au risque de véhiculer des
stéréotypes. On doit tous être des acteurs de changement face à ce problème.
Quels constats avez-vous fait ?
La vision de la femme dans les médias n'est plus celle d'il y a 20 ans, heureusement. Néanmoins, il y a encore de nombreux problèmes. La femme
reste souvent invisible. Par exemple, sur des radios de libre antenne comme NRJ ou Skyrock, nous avons constaté que 7% du temps de parole est
mobilisé par des femmes, contre 93% par des hommes. C'est édifiant ! Par ailleurs, les stéréotypes ont la vie dure. La femme est souvent représentée
dans les fictions soit en séductrice, soit en ménagère. D'ailleurs, le terme de « ménagère de moins de 50 ans », toujours utilisé par les médias pour
désigner les femmes, est extrêmement violent. Quand ils interrogent un expert, les médias font toujours appellent à un homme, car dans l'esprit des
gens, l'homme est plus crédible. La femme, elle, est souvent exposée quand il s'agit de montrer un témoignage, de faire appel à l'émotion. La femme
qui est présentée dans les médias et dans les fictions est rarement celle qui travaille, qui dirige.
Les médias veulent être un miroir de la société, mais en réalité, ils se conforment à des stéréotypes qui ne reflètent plus la réalité, et sont donc
souvent en décalage par rapport à la place que la femme occupe maintenant dans la société.
http://www.lefigaro.fr/medias/2008/09/25/04002-20080925ARTFIG00596-dans-les-medias-les-femmes-ont-une-place-secondaire-.php
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ARTICLE 3
3 décembre 2008
6 décembre -Journée nationale de commémoration et d'action contre la violence faite aux femmes
par Emmanuelle Erny-Newton
Le 6 décembre 1989, à l'École Polytechnique de Montréal, Marc Lépine tuait quatorze femmes, puis se suicidait en blâmant
le féminisme pour tous les échecs de sa vie. Le Parlement du Canada commémora ce drame en décrétant le 6 décembre
comme Journée nationale de commémoration et d'action contre la violence faite aux femmes.
Il est important de remarquer que, si cette journée définit un groupe spécifique de victimes : les femmes, et un thème, la
violence, l’énoncé reste ouvert quant aux responsables de cette violence. Eloignons-nous donc du poncif qui voudrait que ce
soit les hommes les responsables désignés de la violence aux femmes. Lorsque celle-ci devient une tendance sociale, les
causes doivent être cherchées au-delà des simples clivages de genre.
Puisqu’au Réseau, parler de violence faite aux femmes amène naturellement à se pencher sur l’image publique que les médias donnent
d’elles. Le récent ouvrage Sexy Inc., le rapport du Conseil du statut de la femme (CSF) du Québec Le sexe dans les médias : obstacles aux
rapports égalitaires, mettent tous en avant la convergence des messages médiatiques en matière de représentation des femmes et des filles :
une représentation monodimensionnelle, centrée sur l’apparence physique.
Dans l’immense majorité des magazines pour adolescentes, la popularité et le succès féminins sont présentés comme une conséquence
directe de l’apparence physique. Plus celle-ci se conforme à l’idéal de beauté que les médias présentent, plus proche est-on de la popularité et
du succès. Le problème, c’est que ces idéaux sont inatteignables pour une grande partie de la population féminine : il y a vingt ans, les
mannequins pesaient 8 % de moins qu’une femme moyenne ; aujourd’hui, c’est 23 % de moins ! Le rapport du CSF note que « chez les filles
de 1ère, 3ème, et 5ème secondaire, plus de 40 % sont insatisfaites de leur image ; 55% des filles de 15 à 19 ans veulent perdre du poids,
comparativement à 15 % des garçons du même âge ».
Ici, les agents de la violence faite aux femmes, ce sont les femmes : des mères qui commentent négativement les rondeurs encore enfantines
de leurs filles, des femmes normales qui décident de soumettre leur corps à un régime malsain. Les responsables de cette violence, en
revanche, sont les médias qui propagent cette image distordue de la femme.
Pour éradiquer la violence faite aux femmes, il faut pulvériser les carcans que les médias font peser sur elles, mais aussi libérer les hommes
de ceux qui lui sont imposés
http://habilomedias.ca/blogue/6-decembre-journee-nationale-de-commemoration-et-daction-contre-la-violence-faite-aux-femmes
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